RCA : formation des personnels de la mairie de Bangui

A l’initiative de Helpage Rwanda Programme et l’Union européenne, la mairie de Bangui a organisé, le 24 mai 2022, une formation au profit de son personnel.

Cet atelier sur, sur l’importance de la gouvernance locale est organisé à l’attention, des maires, les chefs de quartiers, les chefs des groupes ou encore les chefs des villages, représentant l’autorité de l’Etat. L’objectif est de fournir les moyens adéquats afin de relayer des informations qui touchent à la vie de leurs habitants et de veiller au respect des règles sociales.

Guillaume Ngobo, 2ème vice-président de la mairie de Bangui explique que, pour mieux décentraliser les actions municipales, il faudrait que les acteurs puissent être outillés. Pour lui, « cet atelier vise à renforcer la capacité des agents et cadres de la municipalité, pour qu’on ne puisse pas balbutier l’entrée en vigueur de tous les textes liant à la décentralisation. » Il ajoute que les travaux visent également à renforcer les connaissances au niveau de la matière, le fonctionnement à partir des nouveaux textes, mais aussi, le transfert des compétences et tout ce qui a trait à la question de la décentralisation, comme veut le gouvernement. « Ceci ne s’arrêtera pas qu’à Bangui, car la décentralisation implique toute l’étendue du territoire », indique-t-il.

Précisons que la municipalité de Bangui, fait face en l’absence du respect des règles sociales et de la gouvernance locale. Ce qui rend les tâches difficiles à la municipalité centrale de mener des actions concrètes, faute du déficit de l’information. Ce renforcement des capacités est un élément clé pour l’amélioration des conditions énumérées.

RCA : une plateforme de jeunes exige le départ des troupes françaises basées à l’aéroport

A travers un communiqué de presse du mardi 24 mai 2022, la plateforme de la Galaxie nationale centrafricaine, donne un ultimatum d’une semaine au gouvernement pour répondre à leurs revendications.

Il s’agit de 8 revendications élaborées suite à une Assemblée générale extraordinaire du 23 mai 2022. A l’issue des échanges, la plateforme de la Galaxie nationale centrafricaine, adresse ces revendications au gouvernement centrafricain et à la France.

  1. Interdiction formelle aux troupes françaises basées à l’aéroport Bangui-M’poko de ne plus sortir hors de leur site respectif jusqu’å leur départ dans les jours qui suivent, faute de quoi ils s’exposeront à de traitements inhumains de la part de la population Centrafricaine (sévices corporels, caillasse de leurs véhicules, kidnapping etc…)
  2. Maintien le rassemblement prévu demain Mercredi 25 Mai 2022 au rond-point des Martyres à partir de 9 heures.
  3. Met en garde la filiale française à savoir Total Centrafrique d’une pénurie de carburant dans le pays.
  4. Demande à la Justice Centrafricaine de traquer dans un bref délai les leaders de COD 20 impliqués dans le coup d’Etat de la CPC de Décembre 2020 (Dologuele, Ziguele, Meckassoua, leur Gourou Tiangaye etc…) faute de quoi les victimes seront les justiciers.
  5. Demande sans condition au Chef de l’Etat, de limoger et traduire devant la justice les traitres qui sont impliqués dans l’affaire COBAC à savoir : AnyassI Narcisse, Beninga Lionel, Tombidam Denise et Ouazin Maurice
  1. Met en garde le Directeur Général de la BSIC d’obtempérer à l’injonction du président de la COBAC.
  2. Démission sans condition dans un bref délai du Béninois qui est le Directeur Général Adjoint de la BSIC au profit d’un Centrafricain.
  3. Maintien les veillées d’Armes Jusqu’à nouvel ordre.

RCA : 8 militaires meurent après une confrontation contre la Séléka

Au moins huit éléments des Forces armées centrafricaines sont morts à l’issue d’un affrontement contre les hommes armés de la Séléka de la Coalition des patriotes pour le changement.

Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 mai 2022, des attaques armées ont opposées, les FACA aux rebelles de la Séléka, à Nzacko, au Sud-Est du pays. 8 militaires centrafricains ont perdu la vie. Ce sont les rebelles qui ont attaqué la base des forces armés. C’est une information confirmée par les autorités militaires.

Si quelques sources confirment la nouvelle, pour le porte-parole du gouvernement, il s’agit des opérations de ratissage initiées dans plusieurs parties du territoire. « Le gouvernement n’a pas cette information. Je crois que, nous menons un peu partout des opérations de ratissage pour traquer les bandits. Les opérations militaires se font actuellement dans le pays.» Ghislain Serge Djorie remet en cause cette information.

La MINUSCA quant à elle annonce, le déploiement d’une mission de patrouille dans la localité de Nzacko afin d’évaluer la situation sécuritaire.

 

RCA : la France finance deux projets de plus de 16 milliards de FCFA

 

La France s’engage de nouveau à accompagner la République centrafricaine, dans le cadre le plan de relèvement et de consolidation de la paix.

C’est dans cette visée que, le 21 mai 2022,  les deux parties ont paraphé, une convention de financement du Projet d’urgence de rétablissement des infrastructures et de la connectivité (PURIC). Elles étaient respectivement représentées par l’ambassadeur de France, Jean Marc Grosgurin et le Premier ministre centrafricain. Egalement, un protocole d’accord a été paraphé pour la mise en œuvre du projet I Boungbi.

Le projet PURIC, financé à hauteur de 10 millions d’euros soit 6,6 milliards de francs CFA, servira à améliorer la connectivité rurale. Notamment, les pistes et les routes dans le Nord et Nord-est du pays. Quant au projet I Boungbi, qui a débuté dans de conditions difficiles depuis 2 ans, il a reçu un financement à hauteur de 15 millions d’euro, soit 9,8 milliards de francs CFA. Ceci pour permettre, sur 4 ans, le développement de l’agriculture et de l’élevage et de faciliter l’accès à l’eau potable, à l’éducation et à la santé aux populations de la Vakaga et du Bamingui-Bangoran.

D’après l’ambassadeur de France : « Ces projets s’inscrivent dans le Plan de redressement et de relèvement de la République centrafricaine, soutenu par la France à travers l’AFD. Ceux-ci visent à accompagner le pays en vue de faire face à plusieurs défis. Notamment, l’accès à l’eau potable, à la santé et à l’éducation. Le portefeuille de l’Agence française de développement pour la RCA s’élève à 108 millions d’euros sur un ensemble de projets».

RCA : la Cobac s’oppose à l’utilisation de la cryptomonnaie

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), s’oppose à l’utilisation de toutes formes de cryptomonnaie dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

 

La réaction fait suite à l’adoption du bitcoin comme monnaie légale en RCA. La cryptomonnaie le bitcoin a cours légal dans ce pays depuis le 22 avril 2022. Cette monnaie virtuelle est utilisée comme deuxième monnaie d’échange après le Fcfa. La COBAC rejette tout recours aux cryptomonnaies dans les transactions financières dans la région. « « Il est interdit aux établissements assujettis ainsi qu’à leurs partenaires techniques dans le cadre des services de paiements d’échanger ou de convertir, de régler ou de couvrir en devise ou FCFA, les transactions relatives aux cryptomonnaies ou ayant un lien avec celles-ci», décide l’institution bancaire.

« Afin de garantir la stabilité financière et de préserver les dépôts de la clientèle, la Cobac a rappelé certaines interdictions liées à l’utilisation des crypto-actifs dans la Cemac, notamment la souscription et la détention des cryptomonnaies de quelle que nature que ce soit pour compte propre ou pour compte des tiers, l’échange ou la conversion, le règlement ou la couverture en devise ou en franc CFA des transactions relatives aux cryptomonnaies ou ayant un lien avec celles-ci, l’interdiction du bitcoin ou de toute autre cryptomonnaie comme un moyen d’évaluation des éléments d’actif, de passif ou de hors-bilan des établissements assujettis.»

Coopération : rencontre bilatérale entre Touadera et des hauts cadres de l’union européenne

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a eu une réunion de travail avec des hauts cadres de l’union européenne à Bruxelles, en Belgique.

De retour de la Corée du Sud et des Émirats Arabes Unis où il était en visite de travail et d’amitié, le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera a présidé une réunion bilatérale avec quatre hauts cadres de l’Union Européenne. Notamment, Rita Laranjinha, directrice Afrique du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE), Michael Tomasella, DG des partenariats internationaux, Maio Coluche Aude, directrice Afrique Centrale de l’Union Européenne et Caroline Liégeois, responsable des affaires politiques d’Afrique Centrale au Service Européen pour l’Action Extérieure.

L’entretien a porté essentiellement sur la poursuite de la coopération entre la RCA et l’Union Européenne; le dialogue républicain et la cryptomonnaie.

Le président Touadera s’est insurgé contre les mesures de rétorsion prises par l’UE et qui sont de nature à asphyxier l’économie de la RCA et la replonger dans le chaos, alors que les efforts louables ont été réalisés par le gouvernement avec l’appui de la communauté internationale, pour remettre le pays sur la voie de la paix, la sécurité et du développement socio-économique.

Le chef de l’Etat centrafricain Touadera a regretté le fait que l’Union Européenne, premier partenaire stratégique de son pays, n’aie proposé aucune solution pratique pour juguler la crise sécuritaire persistante. Il a réaffirmé la volonté de la RCA de maintenir et de renforcer la coopération avec l’Union Européenne.

Les diplomates européennes ont salué le succès du dialogue républicain et ont exprimé le souhait que les recommandations issues dudit dialogue soit effectivement mises en œuvre.

RCA : visite inopinée du Contrôleur Général des Entreprises à la Centrapalm

Le ministre, Contrôleur Général des Entreprises et Offices Publics, Roméo Gribingui a effectué le 13 Mai 2022, une visite inopinée sur le site de la Centrapalm (la Centrafricaine des Palmeraies).

 

Il était accompagné pour l’occasion de la conseillère aux affaires sociales à la Présidence de la République, Sidoine Makanda et du Commissaire du Gouvernement près le Contrôle Général du Secteur Parapublic, Jean Tchombego. Les objectifs principaux de cette descente de terrain sont:

– s’entretenir avec le service minimum et les responsables des centrales syndicales;

– évaluer la feuille de route assignée au service minimum (surveillance du site, entretien des plantations, la gestion du personnel…);

– évaluer le taux de récolte pour la campagne de récolte en cours;

– amorcer un début de réflexions pour des solutions locales et pérennes en vue de ressusciter cette structure, jadis fleuron de l’économie nationale.

Après la réunion technique avec le service minimum et les responsables des centrales syndicales, la mission a fait le tour des plantations pour constater l’ampleur des préjudices subis par la société dus, aux réseaux parallèles de récolte des régimes et, une production illicite entretenue par des usines artisanales tenues par des anciens salariés de la société.

Le Rapport de cette mission salvatrice permettra au Comité de Privatisation de réactualiser les données et faire des propositions adaptées aux nouvelles donnes.

 

RCA : Il écope de 15 ans de travaux forcés pour avoir violé deux mineures

Le nommé Patrick Laurent Yanémo, âgé de 45 ans est condamné à 15 ans de travaux forcés, pour avoir violé deux mineures âgés de moins de dix ans.

Les audiences se poursuivent à la Cour criminelle de Bangui. Le 12 mai 2022, Patrick-Laurent Yanémo a été condamné à 15 ans de travaux forcés. Il est reproché d’avoir commis un crime de viol sur deux petites filles âgées de moins de dix ans.  Le crime est puni par l’article 87 du code pénal.
S’agissant des intérêts publics, la Cour reçoit de Dame Nganafio en sa constitution de partie civile, ladite Cour a condamné en conséquence Patrick-Laurent Yanémo à lui servir la somme de 10.000.000 (dix millions) de F.CFA à titre de dommage intérêt.

La partie civile est représentée par le 1er Avocat général Benoit Nicaise Foukpio, qui dans son réquisitoire a demandé à la Cour d’appliquer la  peine de 20 ans des travaux forcés  à l’égard de l’accusé Yanémo Patrick Laurent.

Le conseil de l’accusé est assuré par le Me. Albert Panda, dans sa plaidoirie a souhaité à la Cour d’alléger la peine de son client.

Le Président de la Cour a informé le conseil de l’accusé qu’il a trois jours francs de pourvoir en cassation, peut-on lire sur ACAP.

RCA : les habitants de Bokolobo terrifiés après l’assaut du 9 mai

Suite aux affrontements entre les Forces de défense et de sécurité de la RCA, le 09 mai contre les éléments de l’UPC, la panique règne dans la localité de Bokolobo, préfecture de Ouaka.

Les confrontations entre la rébellion de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membre de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et l’armée républicaine de lundi dernier a laissé des séquelles. Jusqu’à ce jour, les populations vivent dans la peur et l’incertitude. Au moins dix civils sont morts à l’issue des violences. Leurs dépouilles ont été découvertes sur le site des combats.  Les dégâts matériels sont incalculables, renseigne un riverain. Toutes les activités dans la localité sont aux arrêts. Les populations ont peur de nouveaux affrontements.

D’après des sources locales, les civils tués appartenaient à des groupes d’autodéfense. Ils sont venus en renfort à l’armée républicaine.

Après un semblant de calme, les Forces armées centrafricaines ont quitté les lieux. Depuis ce temps, les populations vivent dans la panique. Ce d’autant que, le 09 mai, les rebelles ont attaqué une position des Forces armées centrafricaines à Bokolobo, situé à 60 kilomètres au Sud-est de Bambari sur l’axe Alindao.

Si côté armée et autodéfense on signale une dizaine de morts, le nombre de victimes chez les rebelles n’est pas encore connu.

Coopération : la RCA sollicite l’expertise de la Corée du Sud pour exploiter les ressources naturelles

En visite en Corée du Sud, le président centrafricain a rencontré le président sud-coréen, Yoon Seok-Yoel. Les deux hommes ont eu un échange de travail le 10 mai 2022.

 

Séoul et Bangui entendent renforcer les relations dans plusieurs domaines. Après des signatures d’accord dans le domaine de l’éducation et l’enseignement supérieur, d’autres points ont été évoqués. C’est dans cette optique que le président nouvellement investi de la Corée du Sud et son homologue centrafricain se sont entretenus.

Le président centrafricain a sollicité l’exploitation des ressources naturelles non exploitées dont dispose la RCA. Ceci, à travers l’implantation des Chancelleries dans leurs pays respectifs et la création d’une Université de Seamaul afin de régler le problème de chômage des jeunes et d’assurer le développement à la base et de promouvoir l’autosuffisance alimentaire. Pour Touadéra, les valeurs solides de la fondation Saemaul qui sont le moteur du développement de la Corée du Sud peuvent être un modèle pour la RCA.

RCA : 11 mai 2022, les Centrafricains se souviennent des victimes des conflits armés

A l’occasion de la célébration ce jour, de la 7ème journée du 11 mai, dédiée aux victimes des conflits militaro-politiques, la ministre de l’action humanitaire fait une déclaration.

Depuis l’année 2016 est régulièrement commémorée la journée du 11 Mai dédiée en la mémoire des victimes des crises militaro politiques en République centrafricaine. Elle est devenue au fil des années « l’espace et le temps du devoir et du Travail de Mémoire » dans le pays. Le thème générique retenu est : «la réparation des victimes des crises militaro-politiques en République centrafricaine : une nécessité pour la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale». La ministre de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Réconciliation  se réjouit qu’au-delà des manifestations destinées à se souvenir de toutes les victimes et leur rendre hommage, cette 7è édition de la journée du 11 mai donne l’occasion au gouvernement, de permettre aux populations à la base de poursuivre les échanges spécifiquement sur le thème en vue de susciter une large adhésion populaire et de jeter les bases de la concrétisation de cette recommandation.

Pour Virginie Baikoua, cette édition vise à permettre aux familles des victimes de se reconstruire. « Elle doit se faire pour atteindre une paix durable, la véritable paix, celle qui vient du cœur et permet de panser réellement les plaies et de poser les bases solides pour une stabilité forte en République centrafricaine. », pense-t-elle.

Enfin, elle souhaite à tous de commémorer la journée du 11 mai 2022 dans le recueillement avec une pensée profonde et de l’empathie à l’endroit de toutes les victimes innocentes qui sont parties, mais aussi de celles qui survivent encore.

 

RCA : la pénurie de carburant s’aggrave à Bangui

La pénurie de carburant qui frappe depuis des mois la capitale, s’est   aggravée ces derniers jours. Ne disposant pas assez de substances, les stations-services fonctionnent comme elles peuvent.

 

Ce qui ralentit l’activité certains acteurs de la société, notamment, les conducteurs de taxis, bus, mototaxis et marchands. Pendant que ceux-ci déplorent les prix exorbitants du marché noir, les revendeurs, eux, se défendent.

Depuis le début de cette crise, presque toutes les stations-services de la place limitent leurs distributions. Certaines fonctionnent durant 2 à 3 heures par jour maximum. Ce qui pénalise ceux qui comptent sur cette denrée pour pouvoir exercer leurs activités. A titre d’exemple, à la station-service Tradex, en face de la cathédrale, taxis, voitures, camions, motocyclettes et bidons croupissent impatiemment dans une longue queue. Pour ceux qui ont perdu des heures dans cette spirale, c’est toute une journée qui s’envole.

« J’aurais déjà perdu la journée »

« Cette situation frappe sur tous les plans. Là si tu n’as pas de carburant, tu vas travailler comment ? Et la famille à la maison ? Par exemple, c’est depuis 5h00 que je suis ici. Et, on vient de m’informer qu’ils vont ouvrir à 13h00. J’aurais déjà perdu la journée » déplore Enock, un conducteur de taxi.

Cette situation a de répercussion sur le transport en commun. Plusieurs fonctionnaires, élèves et étudiants arrivent en retard au travail ou encore à l’école. S’il est difficile de s’approvisionner en carburant dans les stations-services, certains ont choisi de se tourner vers le marché noir, où les prix varient ces derniers jours. Sauf que là aussi, difficile de s’en sortir avec un bénéfice.

« On est obligé de faire avec »

« Auparavant, nous achetions le litre d’essence à 865 francs à la pompe. Puisque c’est difficile d’en avoir maintenant, nous sommes contraints d’acheter sur le marché noir à 1.500 francs. Vu le prix et le fait que nous gagnons moins, nous avons proposé aux clients de payer 1.500 au lieu de 1.000 francs par coiffure. Mais, celles-ci refusent. Du coup, on est obligé de faire avec » regrette une coiffeuse.

Même si le prix n’a pas changé à la pompe, ces trois derniers jours, le litre d’essence a atteint 2.000 francs CFA sur le marché noir. Les revendeurs, eux, se justifient.

« Ils nous demandent plus que ce qu’on leur donnait »

« Aujourd’hui pour avoir de l’essence, il faut négocier avec les pompistes en leur glissant un billet de 2.000 francs. Nous, à notre niveau, sommes obligés d’augmenter le prix du litre à 1.500 francs pour pouvoir gagner quelque chose. Si ces derniers jours le prix du litre a encore flambé, c’est parce que, la pénurie s’est aggravée et les pompistes nous demande plus que ce qu’on leur donnait » précise un revendeur de carburant.

De retour d’une mission en République démocratique du Congo, au Tchad et au Cameroun, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique promet réagir ultérieurement sur cette situation.

Source : Radio Ndeke Luka

Coopération : la Corée du Sud entend doter la RCA des matériels didactiques

Dans le cadre des relations qui unissent les deux pays, la Corée du Sud, entend soutenir la formation en République Centrafricaine. Plusieurs initiatives sont en perspective.

Le 07 mai 2022, le président de la république, Faustin Archange Touadéra a tour à tour rencontré plusieurs partenaires. En premier, Lim Jong Sik Surintendant de l’Éducation (Inspecteur d’académie) de Gyeong sang buk-Do, en Corée du Sud. A l’issue de l’échange de travail, le sud-coréen a promet doter les ministères centrafricains de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur des matériels didactiques, informatiques et des machines pour la formation technique.

Ensuite le Président s’est rendu à l’Archevêché de Daegu où il s’est entretenu avec l’archevêque Jo Han Gil. L’homme de Dieu sud-coréen était entouré de Messieurs U Dong Gi, Président de l’Université Catholique de Daegu, Sung Hiyum Tae, Président de l’université Kyungil, de l’honorable Kim sang Hoom, membre du congrès coréen, des religieux coréens du Sud qui ont travaillé à l’Archevêché de Bangui et des prêtres centrafricains en formation. L’archevêque sud-coréen était aussi fier d’annoncer au Président Touadéra, d’avoir ordonné deux prêtres centrafricains dont l’un se trouvait à ses côtés.

« Ma présence ici, c’est de vous encourager à former davantage des étudiants centrafricains. L’abbé et le prêtre formé dans votre université sont les fruits de cette coopération qui existe depuis longtemps entre la Corée du Sud et la RCA. Mon souhait est de renforcer cette coopération qui est fructueuse » a déclaré le président Touadéra qui a en même temps « demandé à l’homme de Dieu de prier pour le retour de la paix et de la réconciliation en RCA.

Les dirigeants de l’Université Catholique et de Kyungil ont quant à eux annoncé offrir des bourses aux étudiants centrafricains dans les domaines de doctorat en Sciences de l’Ingénierie, de la Médecine, de l’Informatique…

La troisième rencontre du Président Touadéra avec les autorités de la province de Gyeong Buk-Do a eu lieu au siège du Gouvernorat de l’Education. Accueilli aux environs de 15 heures par Mme Eun Hee Kang, Gouverneure de l’Éducation primaire et secondaire, cette dernière a affirmé que sa région allait accorder des bourses d’études aux élèves et aux étudiants centrafricains. « Notre intérêt, c’est de vous prendre comme un exemple et de chercher des voies et moyens pour parvenir à bénéficier de l’expérience de votre pays dans le domaine de l’éducation » a tempéré le Président Touadéra dont le sourire ne pouvait cacher sa joie.

Enfin, la journée dominicale du Président Touadéra dans la province de Gyeong BuK- Do s’est terminée par une réunion de travail au siège du gouvernorat. Les deux hommes d’Etat, main dans la main, le Gouverneur Sud-coréen Lee Cheol Woo, le Président Touadéra et leurs délégations respectives ont planté un arbre comme le veut la tradition de cette région verdoyante.

 

RCA : l’ancien ministre de la Jeunesse écope de 10 ans de travaux forcés

Accusé de malversations financières, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Régis Lionel Dounda, est condamné à 10 ans de travaux forcés et une amende 3 millions de FCFA à verser.

La Cour criminelle de Bangui a donné son verdict sur l’affaire impliquant Régis Lionel Dounda. L’ancien ministre de la Jeunesse a été reconnu, le 04 mai 2022, des faits de détournement de derniers publics et contrefaçon des sceaux de l’Etat. La Cour lui demandé également de verser la somme de 3 millions de FCFA.

« La Cour déclare l’accusé Dounda Régis Lionel Privat coupable des crimes de détournement des deniers publics, de contrefaçon des sceaux de l’Etat et de faux en écriture publique, crimes prévus et punis par les articles 363, 350 et 344 du code pénal. En répression, le condamne à 10 ans de travaux forcés et 3 millions d’amende. » C’est par ces mots que le président de la Cour criminelle, a prononcé la sentence.

En effet, le mis en cause de détournement de plus de 50 millions de francs CFA, représentant les frais de loyer de la société Bocom, qui voulait à l’époque occuper une partie de l’omnisport. L’ancien ministre explique aux juges que 35 millions de francs ont été versés au trésor public. Et le reste à la réhabilitation partielle du stade 20.000 places. Ces explications n’ont pas convaincu la juridiction.

Toutefois, le collectif composé de 5 avocats de la défense n’entendent pas lâcher prise « Nous, avocats de la défense, on s’attendait à une décision d’acquittement car nous ne sommes pas convaincus de sa culpabilité. Donc, nous sommes vraiment déçus, très déçus. Mais, c’est une décision de justice que nous respectons. Nous allons faire appel pour pouvoir casser le jugement » laisse entendre maitre Albert Panda, un des avocats.

RCA : Plus de 300 prisonniers bénéficient de la remise gracieuse de leurs peines

Le Ministre d’Etat chargé de la Justice, de la Promotion des Droits Humains et de la Bonne gouvernance, Garde des sceaux, Arnaud Djoubaye Abazene a procédé le mercredi 04 mai 2022 à la remise gracieuse des peines de quelques détenus de la maison centrale de Nguaragba.

Le contexte de cette cérémonie est de mettre en application les recommandations du Dialogue républicain, traduit à travers les dispositions du décret n°22.123 portant mesure de grâce accordée par le Président de la République, Faustin Archange Touadera aux personnes condamnées pour des délits dont les condamnations sont intervenues avant le 27 avril 2022, qui doivent bénéficier des remises des peines.

Selon le ministre d’Etat en charge de la Justice, la constitution du 30 mars 2016, en son article 33 alinéa 1er et 8, stipule que : « Le Président de la République, chef de l’Etat a le pouvoir d’exercer le droit de grâce ».

Le ministre Abazène a saisi cette opportunité pour rappeler à l’opinion nationale et internationale que l’initiative de la main tendue du Président de la République, chef de l’Etat est une volonté politique constante de rassembler les filles et les fils du pays sans discrimination aucune.

« A l’occasion des assises du Dialogue républicain tenues à Bangui du 20 au 27 avril 2022, plusieurs recommandations ont été formulées parmi lesquelles la mesure de décrispation sociale », a déclaré le ministre de la Justice.

Il s’est félicité de la proactivité dans la mise en œuvre de cette recommandation qui s’est traduite par la remise des peines aux détenus de trois établissements pénitentiaires de Bangui notamment, la maison centrale de Nguaragba, le quartier pénitentiaire du Camp de Roux et la maison d’arrêt et de correction pour femme de Bimbo.

Il a relevé que cette mesure  concerne également les détenus des provinces. Ce qui fait un total de plus de 300 détenus libérés.

Rappelons que cette mesure de remise de peine ne concerne que les personnes condamnées pour des délits dont les condamnations sont intervenues avant le 27 avril 2022. Ceux dont la peine d’emprisonnement sont compris entre 6 à 10 ans, leur peine sera réduite de moitié et ceux dont l’emprisonnement est inférieur ou égale à 5 ans bénéficient d’une remise totale.

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Sont exclues du bénéfice de cette mesure de grâce, les personnes condamnées pour des faits qualifiés de crime.

Source : Agence centrafricaine de presse

RCA : le recteur de l’université de Bangui présente la situation de l’année académique au président

Le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera, a reçu en audience le 28 avril 2022, une délégation du rectorat de l’Université de Bangui.

La délégation était conduite par le Pr Gérard Grezengue, recteur de l’Université de Bangui. Elle est venue porter à la connaissance du président de la république, la situation de l’année académique en cours et faire l’état des lieux des infrastructures. Le patron de l’université indique que, les grèves des étudiants et des enseignants du supérieur ont bouleversé le calendrier de l’activité académique 2021-2022.

Il déplore aussi la vétusté de l’état des infrastructures et des locaux de service de l’Université. Ces infrastructures ne sont d’après lui plus adaptées à l’effectif des étudiants qui est pléthorique. Ces problèmes selon le recteur, empêchent les étudiants et leurs enseignants de travailler dans de bonnes conditions.

Créée en 1969 pour abriter 300 étudiants, l’Université de Bangui compte à peu près 12000 étudiants aujourd’hui.

La RCA adopte légalement la cryptomonnaie, Le Bitcoin

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a promulgué ce mercredi 27 avril 2022, la loi donnant cours légal à la Cryptomonnaie, Le Bitcoin.

C’est officiel, la RCA devient : « le premier pays d’Afrique à adopter le bitcoin comme monnaie de référence ». Cette monnaie est désormais légale dans toute la Centrafrique au même titre que le Francs CFA. La déclaration du président de la république précise que le Bitcoin, a un pouvoir d’émission illimité dans toute sa transaction et à tout titre, effectuées par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées.

Le taux de change entre les cryptomonnaies entre les cryptomonnaies et la monnaie utilisée en RCA (Francs CFA) est librement déterminé par le marché. Les échanges en cryptomonnaies ne sont pas soumis à l’impôt.

« L’adoption du Bitcoin en tant que monnaie officielle représente un pas décisif vers l’ouverture des nouvelles opportunités pour notre pays », indique le directeur de Cabinet civil de la présidence, Obed Namsio.

Il assure que Faustion Archange Touadéra va soutenir tous les efforts nécessaires, dans le respect de la loi, afin de mener à bout cette démarche qui place la République Centrafricaine sur la carte des plus courageux et visionnaires pays au monde, pour tout ce qui signifie et implique l’acceptation des cryptomonnaies en tant que moyens de paiement.

RCA : le parlement adopte une loi sur la cryptomonnaie

Il est important de préciser que le projet de loi a été adopté par les députés le 21 avril dernier. Pour le ministre de l’Economie numérique la loi entre dans le cadre du : « redressement économique et de consolidation de la paix »

RCA : environ 500 combattants LRA et UPC visés par les opérations de désarmement en cours

Les opérations de désarmement se poursuivent dans le Haut Mbomou au Sud-est de la République centrafricaine.

Ces opérations concernent premièrement des éléments de la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Ces anciens combattants ont manifesté la volonté de déposer les armes. Une mission du ministère chargé du désarmement est dans la région depuis la semaine dernière.

La mission conduite par le ministre délégué au désarmement, Gilbert Toumo Déya, est arrivée d’abord à Obo, vendredi 22 avril, avant de descendre dans les villes de Mboki et Zemio. Cette mission devait se charger uniquement du désarmement des éléments de la LRA qui ont manifesté, eux-mêmes, la volonté de déposer les armes. Les premières opérations à Mboki ont permis à plus de 250 éléments, hommes, femmes et enfants de remettre leurs armes. Mais face à la situation sur le terrain, l’équipe a accédé aussi à la demande des éléments de l’Unité du peuple centrafricain (UPC) qui ont souhaité volontairement déposer les armes.

Depuis 2 jours, l’équipe du désarmement est à Zemio pour échanger avec les autorités locales ainsi que les leaders de ce groupe. Selon le chef de cette mission, au cours de l’opération de Zemio, à partir du mercredi 27 avril, plus de 200 éléments de la LRA y compris ceux de l’UPC de Ali Darassa seront également désarmés.

L’équipe note un engouement de la part des combattants. « Ils devront être près de 500 à remettre leurs armes »,  indique la mission.

La région du Haut Mbomou vit sous l’emprise des groupes armés depuis 2008 avec l’arrivée de la LRA, la rébellion ougandaise, puis avec l’avènement de la Séléka en 2013. l’UPC, une des branches de la Séléka, a fait de cette partie de la RCA un de ses fiefs.

Source : Radio Ndeke Luka

CEMAC : la RCA abrite le forum sous régionale pour un meilleur usage des réseaux sociaux

 

Il s’est ouvert ce mardi 26 avril 2022 à Bangui, le forum de sensibilisation sur la prévention des conflits liés aux discours de haine en Afrique centrale.

Les travaux connaissent la participation des délégations venues du Cameroun, la, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao-Tomé et Principe et le Tchad. Le coup d’envoi a été donné par le ministre de la Communication, Serge-Ghislain Djorie. ce forum a pour objectif, de renforcer les capacités des médias en ligne et des utilisateurs des réseaux sociaux sur la prévention des conflits liés aux discours de haine et de la lutte contre ce phénomène en Afrique centrale.

C’est pourquoi, une cinquantaine de responsables des associations professionnelles des médias en ligne et des réseaux sociaux prennent part aux assises. Ils sont interpellés sur les discours haineux, incitatifs à la haine et messages xénophobes en Afrique centrale, la revue des outils ou instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux, le rôle et obligations des médias numériques.

Pour le ministre centrafricain de la Communication, « il s’avère nécessaire pour les Etats de privilégier une réflexion commune ainsi qu’une mutualisation des moyens et des actions coordonnés en faveur des médias pour une meilleure appropriation des enjeux ».

Ce forum est initié par le bureau régional de L’ONU pour l’Afrique centrale et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en partenariat avec le gouvernement centrafricain avec l’appui des agences des Nations Unies, et la MINUSCA.

 

 

RCA : la Fédération de Triathlon a organisé un sprint duathlon à Damara

Dans le cadre de la relance de ses activités, la Fédération Centrafricaine de Triathlon a organisé un sprint duathlon à Damara à l’occasion de la célébration du 65è anniversaire du Président Touadera.

Après avoir pris part dans la matinée du dimanche 24 avril à un culte de consécration diaconale à l’Église Baptiste UFEB de Ngoubagara où il est un membre fidèle, le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange Touadera a mis un Cap sur la ville de Damara transformée en un site olympique pour la circonstance.

Arrivé à 15 heures le couple présidentiel Faustin et Tina Marguerite Touadera a été ovationné par des milliers de spectateurs.

Accueilli par les autorités sous-préfectorales et le comité d’organisation de cet évènement sportif, le couple présidentiel qui était accompagné de plusieurs membres du cabinet présidentiel, s’est installé dans une tribune installée en face de la ligne de départ.

Ensemble, les officiels, les sportifs, les forces de l’ordre, la population de Damara et de ses environs ont chanté la Renaissance et l’hymne olympique dans une ambiance récréative.

Le Président Touadera a donné le coup d’envoi de ces compétitions qui ont duré 2heures à 16 heures.

Au terme d’âpres efforts les athlètes ont reçu des prix des mains du Président de la République qui invite par ailleurs, les jeunes à pratiquer des sports.

Source : La Renaissance.

RCA : les leaders d’associations de victimes manifestent à la Cour pénale spéciale

Ils se sont réunis le vendredi 22 avril dernier devant la Cour pénale spéciale (CPS). Les associations des victimes dénoncent l’échec du premier procès du 19 avril 2022.

Suite au boycott des avocats, la première audience des associations victimes prévue mardi dernier a été reportée. Furieux, ces derniers sont allés devant les locaux de la Cour pénale spéciale (CPS).

Ils sont une dizaine d’associations représentées par leurs leaders à exprimer la colère des victimes suite à l’incertitude qui plane au sujet de la date du 25 avril, fixée pour le procès. Le sit-in vise, par ailleurs, à dénoncer le « sabotage » de l’ouverture de l’audience du 19 avril.

« La Cour pénale spéciale, cette institution, a été mise en place par la volonté des Centrafricains pour pouvoir juger tous les auteurs d’atteintes graves ou de crimes de guerre. Mais aujourd’hui, avec ce qui se passe, nous nous sentons abandonnés. Les victimes s’étaient mobilisées pour suivre les premières audiences qui ont été reportées », déclare Bertin Boto, secrétaire général du collectif des associations des victimes de Centrafrique.

La CPS rassure les victimes

La réaction de la Cour n’a pas tardé. Les mécontents ont été reçus par le président qui leur a fourni des détails sur chaque étape ayant conduit à leur frustration.

« Je leur ai expliqué que le mécontentement des avocats est dû aux honoraires qu’ils ont estimé insuffisants et ils souhaiteraient que cela soit revu à la hausse. C’est un droit mais ce n’est pas la cour en réalité qui gère le budget de cette juridiction. La cour est appuyée par un projet et c’est à ce niveau-là que toutes les décisions en ce qui concerne le fonctionnement sont prises », explique Michel Landry Louanga, président de la CPS.

Pendant ce temps, les discussions se poursuivent entre la CPS et le corps spécial des avocats. Rien n’est encore précis si les avocats vont revenir sur leur décision ou non de ne pas participer au procès.

 

 

RCA : le ministre de la Défense interdit aux mineurs de fréquenter des bases militaires de l’armée

Il est strictement interdit aux enfants de s’approcher des bases militaires de l’armée en RCA. C’est une décision du ministère de la Défense nationale et de la Restructuration de l’Armée.

Suite au rapport de la MINUSCA, accusant les éléments les Forces Armées Centrafricaines (FACA), d’enrôler les mineurs dans leur base à Alindao.  Le ministre de la Défense nationale et de la Restructuration de l’Armée, Rameaux Claude Bireau est monté au créneau. Dans  un communiqué de presse du 16 avril 2022, Rameaux Claude Bireau, interdit formellement à tout enfant d’errer aux alentours des infrastructures militaires des FACA.

Le ministre estime que la MINUSACA a mal interprété le fait que,  certains mineurs se promènent dans certaines bases militaires dans le but d’échanger avec ces militaires.

Il a été révélé que, la proximité de ces enfants avec les FACA est de nature à compromettre la sécurité et l’éducation des enfants et viole les règles de sécurité des installations militaires et des protections des civils.

Par conséquent, il est formellement interdit à tout enfant d’errer aux alentours des infrastructures militaires. « Tout militaire qui autorise ou facilite l’accès des enfants aux alentours des infrastructures militaires opérationnelles s’exposera à des sanctions disciplinaires sans préjudice. »

L’Inspection générale de l’armée nationale et l’Etat-major des armées sont respectueusement chargés de la stricte application de ces mesures sécuritaires.

RCA : les personnels des sociétés supprimées entendent manifester jusqu’à l’obtention de leurs droits

Depuis la suppression de leurs sociétés, les personnels mis au chômage n’ont pas encore bénéficié de leurs droits. Le 20 avril, ils ont organisé des manifestations devant l’Assemblée nationale pour se faire entendre.

Le choix de manifester devant l’Assemblée nationale n’est pas anodin. Car ce sont les députés qui ont voté, le 21 août 2021, des lois portant suppression de six sociétés d’Etat. Notamment, l’Agence de Régulation du Secteur d’Electricité (ARSEC) ; Agence de Stabilisation et de Régulation des produits Pétrolier (ASRP) et le Fond National de l’environnement (FNE). Les élus du peuple ont estimé que ces entreprises ne sont pas rentables. Les employés de ces structures ont de fait été envoyés en chômage. Depuis lors, ils n’ont pas perçus leurs droits. De plus, plusieurs rencontres prévues avec la commission finance du parlement n’ont jamais eu lieu.

Choqué, le président du collectif a décidé de se confier, Maximin Serge Ngatemale-Nguell « On nous a promis que nos droits légaux devraient être payés depuis le mois de Janvier, mais, jusqu’aujourd’hui, rien n’est fait. Nous allons de promesse en promesse. Pis encore aujourd’hui, on devrait être reçu par le président de la commission finance pour une précision en ce qui concerne le payement d’une partie de nos droits légaux. Malheureusement, nous avons été humiliés. Depuis 7 heures, rien n’a été fait. Cela veut dire que nous sommes dans un flou total, nous sommes dans un droit avisé de manifester notre mécontentement vis-à-vis vis des élus du peuple qui se sont porté garants de la loi de suppression de ces six entités. »

 « Ventre affamé n’a point d’oreille, ça veut dire que cette grève qu’on déclenche aujourd’hui, nous sommes déjà classés hors hiérarchie. Ça veut dire Ex ASRP, Ex ARSEC Ex-Ex ça veut dire que nous n’avons plus de statut donc nous n’avons pas à saisir quoique ce soit pour manifester notre mécontentement. Nous allons manifester jusqu’à ce que nous ayons satisfaction », poursuit le leader du collectif.

 

RCA : les audiences démarrent à la Cour criminel de Bangui le 29 avril prochain

Le parquet général de la Cour d’Appel de Bangui annonce la réouverture des sessions criminelles. Au moins 120 accusés comparaitront, dont l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Régis Lionnel Dounda.

Près de 3 ans après, la Cour criminelle de Bangui relance les audiences. La juridiction avait cessé les activités pour défauts de financement. Grâce aux apports du PNUD, la MINUSCA et l’Association du Bureau américain entre autres, les sessions vont reprendre le 29 avril 2022, pour une durée d’un mois. Une quarantaine de dossiers a été enregistrée, concernant 120 accusés. Le choix des jurés a d’ores et déjà été fait par tirage au sort. Il a été précisé que ces derniers vont être formés et prêteront serment avant de commencer à siéger à la Cour criminelle

Les dossiers phares concernent entre autres, le putsch manqué du 13 janvier 2021, de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC),  les dossiers sur les violences basées sur le genre. Egalement l’affaire de malversations financières impliquant, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Régis Lionnel Dounda et compagnie. Sans oublier le cas Ludovic Ngaïféï, l’ancien chef d’Etat-major des armées, accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.

Pour ce dernier, le procureur général près de la Cour d’appel de Bangui, Éric Didier Tambo indique que : « Nous avons mené des enquêtes judiciaires notamment celles qui concernent les éléments de la CPC pour crimes d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Pour les violences basées sur le genre, nous en avons huit. Il y a aussi des dossiers pour association de malfaiteurs.»

RCA : discours de Faustin Archange Touadéra à la cérémonie de remise du rapport du dialogue républicain

Voici l’intégralité du discours dit pas le président, Faustin Archange Touadéra, le 19 avril dans le cadre de la remise officielle du, rapport final du dialogue républicain.

– Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

– Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales;

– Monsieur le Président du Comité d’Organisation du Dialogue Républicain ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Comité d’Organisation du Dialogue Républicain ;

– Distingués Invités ;

– Mesdames, Messieurs,

Je voudrais exprimer ici la joie et la fierté que je ressens en vous accueillant aujourd’hui, à l’occasion de la remise officielle des Actes du Dialogue Républicain.

En dépit des difficultés de tous ordres, le Comité d’organisation a travaillé avec beaucoup d’ardeur et d’abnégation pour un heureux aboutissement du Dialogue Républicain.

En organisant ce Dialogue républicain, vous avez contribué à donner une place centrale aux forces vives de la Nation dans la réalisation du diagnostic des défis qui se posent à notre pays et la proposition des solutions concrètes et innovantes.

Le succès de ce Dialogue républicain a contribué à l’enracinement de notre jeune démocratie et l’Etat de droit que le peuple centrafricain a le mérite de construire depuis le retour à l’ordre constitutionnel, le 30 mars 2016.

Il n’était pas évident de pouvoir faire dialoguer toutes les forces vives de la Nation à cause notamment de la manipulation et de la divergence dans l’interprétation des événements et de la situation sociopolitique de notre pays.

Certains d’entre vous ont dû résister aux manipulations politiciennes en gardant la cohésion du Comité, en faisant preuve de patriotisme, de disponibilité à l’égard de la République et de sérieux dans l’exécution de la mission qui vous a été confiée.

Je vous en remercie et saisis cette occasion pour vous réitérer mes félicitations pour le travail abattu.

– Distingués invités ;

– Mesdames et Messieurs ;

Au-delà de la remise des Actes du Dialogue républicain, cet événement envoie un signal clair à certains de nos concitoyens qui hésitent encore à emprunter la voie du dialogue et de la réconciliation nationale.

Je les invite à nouveau à nous rejoindre dans la mise en œuvre des Recommandations pertinentes du Dialogue républicain.

Nous devons tous poursuivre la marche vers la paix et la sécurité définitive pour hisser notre pays tant meurtri par des décennies de crises sanglantes vers des horizons meilleurs.

Pour ma part, les échos positifs du Dialogue républicain sont autant d’invitations à continuer le travail engagé et à persévérer dans la voie du dialogue qui, je le réaffirme, constitue le chemin idéal vers la paix, la sécurité et la prospérité de notre pays.

Le Dialogue Républicain, dont je reçois aujourd’hui les actes, est le premier du genre qui ait été consacré à la formation d’un front républicain contre les fossoyeurs de la démocratie, de l’Etat de droit et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics.

Il s’agit, en effet, d’un instrument de consolidation de la paix, de la sécurité, de la réconciliation nationale, du vivre ensemble et de la construction de notre pays.

L’organe de suivi qui sera mis en place, conformément à la volonté des forces vives de la Nation exprimée lors des assises, veillera à la vulgarisation des recommandations pertinentes et à leur mise en œuvre, selon un chronogramme d’exécution et de suivi qui sera établi en collaboration avec le Gouvernement.

Le Gouvernement sera instruit de tout mettre en œuvre pour que ces recommandations pertinentes soient rapidement traduites en actes concrets dans l’intérêt de nos populations.

Je ne doute point que nos partenaires et l’ensemble de la communauté internationale qui ont tant œuvré pour le retour de la paix, de la sécurité et du relèvement économique de notre pays, continueront à nous accompagner dans la mise en œuvre efficace des recommandations du Dialogue républicain.

En terminant, je voudrais renouveler mes félicitations et remerciements à tous les Membres du Comité d’organisation du Dialogue républicain et les assurer de la reconnaissance de la Nation.

Vive le Dialogue Républicain !

Vive la République Centrafricaine !

Je vous remercie.

RCA : les élections municipales reportées pour des raisons financières

C’est une information de Barthélemy Mathias Morouba, président de l’Autorité nationale des élections (ANE). Il explique que les moyens financiers n’ont encore été réunis pour réaliser les différentes étapes.

Initialement annoncées pour le 11 septembre 2022, les élections municipales reportées sine die. L’Autorité nationale des élections n’a pas encore reçu les 9 milliards de FCFA annoncés par les partenaires pour l’organisation des scrutins. Même les 1,6 milliards de Fcfa inscrit dans la loi des finances 2022, n’ont pas été débloqués par le gouvernement.

Le maire de la ville de Bangui, Émile Nakombo pense que c’est le gouvernement qui devrait donner le ton. « Pour que l’ANE démarre les activités, il faut beaucoup de moyens. Les partenaires demandent à ce que l’État centrafricain fasse d’abord le premier pas. Il y a eu un montant qui a été dégagé par l’Assemblée nationale à hauteur d’un milliard 680 millions. Aucun fonds n’a été débloqué pour appuyer l’ANE et c’est assez difficile. Nous devons faire des efforts de part et d’autres pour appuyer l’ANE. Nous savons bien peur que les élections se tiennent à la date prévue. » Un manque de ressources financières qui inquiètent les acteurs de la société civile.

Le président de la Coalition de l’Opposition Démocratique 2020, Cyriaque Gonda, quant à lui pense que le report des élections doit être soumis à un consensus. « Si aujourd’hui, il y a un glissement du calendrier dans les activités, il faut que cela soit consensuel pour éviter des contestations ultérieures. Selon moi, le glissement est perceptible, comme l’argent ne vient pas, on est obligé de repousser la date », déclare-t-il.

RCA : la nouvelle représente spéciale du SG de l’ONU prend fonction

 

La nouvelle représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine, par ailleurs Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, est arrivée à Bangui, le 17 avril 2022.

Nommée le 23 février dernier, la nouvelle représente du SG de l’ONU est arrivée à Bangui dimanche. Avant d’être nommée à ses nouvelles fonctions en RCA, Valentine Rugwabiza a été représentante permanente du Rwanda auprès des Nations Unies et Ambassadrice non-résidente du Rwanda en Colombie et en Jamaïque. Elle entend s’entretenir avec des personnalités du pays ainsi que les partenaires internationaux et entend également effectuer des visites dans les différentes régions de la République Centrafricaine.

De 2014 à 2016, elle était ministre des Affaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est et membre de l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est. De 2013 à 2014, Directrice générale du Rwanda Développent Board et membre du Cabinet.

De 2005 à 2013, Rugwabiza a été Directrice générale adjointe de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Auparavant, elle était Représentante permanente du Rwanda auprès de l’Office des Nations Unies à Genève (ONUG) et des institutions spécialisées des Nations Unies, ainsi qu’Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Rwanda en Suisse, de 2002 à 2005.

Tchad : l’ambassadeur de Guinée félicite Faustin Archange Touadera pour la réussite du dialogue républicain

Le président de la république, Faustin Archange Touadera a accordé une audience à l’ambassadeur de Guinée Equatoriale. Le diplomate était porteur des félicitations de son président pour la réussite du dialogue républicain en RCA.

Le président de la république Professeur Faustin Archange Touadera, a reçu en audience le mercredi 13 avril 2022, au Palais de la Renaissance, M. Narciso Edu Nsue, Ambassadeur de la République de la Guinée Equatoriale en Centrafrique.

Le diplomate équato-guinéen, Narciso Edu Nsue, est venu féliciter le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, pour la réussite du dialogue républicain tant souhaité par ses concitoyens.

L’Ambassadeur de la Guinée Equatoriale, Narciso Edu Nsue, a saisi cette opportunité pour exalter les bonnes relations séculaires entre les deux pays.

RCA : un exercice de simulation pour stabiliser les détenus en cas d’incendie dans la prison

Un exercice de simulation a été initié par le ministère centrafricain de la Justice, pour stabiliser les prisonniers dans les centres de détention en cas d’incendie.

Le ministère de la Justice centrafricaine, à travers la Direction Générale des Service Pénitentiaires, avec l’appui de la Section des Affaires Judiciaires et Pénitentiaires de la MINUSCA et la Mission de conseil de l’UE en Centrafrique EUAM-RCA, ont organisé un exercice de simulation pour la gestion d’une mutinerie suivi d’un incendie à la prison de Ngaragba ce 9/04/22.

Le directeur général de l’Administration pénitentiaire, Dieudonné Mbolinaguera, a indiqué que le but de cet exercice était d’anticiper les incidents qui peuvent survenir dans une prison. « Au sein d’une détention pénitentiaire, il y a plusieurs incidents qui peuvent survenir et donc l’administration pénitentiaire, doit prévoir certaines solutions qui peuvent être appliquées, au cas où il y a survenance d’un incident. Donc, ce qui se passe aujourd’hui, c’est de savoir comment maîtriser, comment ramener l’ordre, comment ramener la sécurité au cas où il y aurait un soulèvement

Zina Luc Sogo chef des opérations de sécurité des prisons à la MINUSCA a, quant à lui, déclaré que cet exercice visait l’outillage du personnel pénitentiaire qui gèrent les incidents dans les prisons pour éviter les bavures. « C’est pour cela que la MINUSCA a appuyé le ministère de la Justice pour élaborer un plan d’intervention. C’est donc un exercice pour s’assurer que ce plan d’intervention fonctionne bien, que les membres qui agissent dans ce plan sont véritablement au courant de leurs responsabilités et qu’ils sont suffisamment outillés en cas d’incident pour y faire face, de la manière la plus efficace possible afin d’éviter les bavures contre les détenus. », a indiqué Zina Luc Sogo.

RCA : des ex combattants restituent les armes de guerre

La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), présente des armes déposées par des ex combattants.

Dans le cadre de l’opération de désarmement qui consiste à saisir les matériels de combat pour restaurer la sécurité, une soixantaine d’armes de guerre dont des kalachnikovs, pistolets, des minutions, des grenades, et bien d’autres effets militaires ont été restitués volontairement, le 09 avril 2022, par des ex-combattants.

Résultats obtenus grâce à une sensibilisation faite par le bureau régional de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) avec l’appui logistique et technique de la Section DDR de la MINUSCA.

Cette initiative confirme l’engagement de la population de la sous-préfecture de Gambo, dans le Mbomou à soutenir le processus de Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement du gouvernement de la République centrafricaine.