RCA : des ex combattants restituent les armes de guerre

La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), présente des armes déposées par des ex combattants.

Dans le cadre de l’opération de désarmement qui consiste à saisir les matériels de combat pour restaurer la sécurité, une soixantaine d’armes de guerre dont des kalachnikovs, pistolets, des minutions, des grenades, et bien d’autres effets militaires ont été restitués volontairement, le 09 avril 2022, par des ex-combattants.

Résultats obtenus grâce à une sensibilisation faite par le bureau régional de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) avec l’appui logistique et technique de la Section DDR de la MINUSCA.

Cette initiative confirme l’engagement de la population de la sous-préfecture de Gambo, dans le Mbomou à soutenir le processus de Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement du gouvernement de la République centrafricaine.

RCA : 17 rebelles UPC faction Hassan Bouba ont déposé les armes

Ils sont sortis de leur maquis samedi 13 novembre 2021 et ont exprimé leur volonté d’intègrent le processus du désarmement.

 

Ils étaient dix-sept rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) faction Hassan Bouba qui sont sortis de leur maquis ce samedi 13 novembre 2021. Ils ont exprimé leur volonté de déposer les armes et intègrent le processus du désarmement en cours.

Ces ex-combattants ont quitté leur maquis dans des localités de Kongbo, de Bavica, et se sont réunis depuis vendredi dans le village de Carama. C’est de là qu’ils ont  demandé au gouvernement leur désarmement. C’est ainsi que le samedi matin, plusieurs personnalités militaires et civiles de la ville d’Alindao et les mercenaires russes se sont mobilisés pour aller à leur rencontre.

C’est officiel, ils sont désarmés et ont été transférés dans la base des mercenaires russes, puis des soldats FACA  à Alindao. Dimanche 14 novembre, ces ex-rebelles ont été transférés à Bangui.

Il faut noter que deux semaines plutôt, le 28 octobre, trois rebelles qui ont affirmé appartenir au mouvement UPC étaient sortis de leur maquis et déposent les armes.  Ils avaient été pris en charge par les autorités locales.

Rappelons que le mouvement UPC est actuellement divisé en deux factions : celle dirigée par le mercenaire tchadien Ali Darassa, et celle dirigée par un autre mercenaire tchadien, ex-conseiller politique de l’UPC nommé  ministre de l’Élevage dans le gouvernement centrafricain, Monsieur Hassan Bouba.

RCA-Alindao : trois rebelles de l’UPC faction Hassan Bouba dépose les armes

C’était le jeudi  28 octobre dernier que les  trois rebelles, qui affirment appartenir au mouvement UPC,  sont sortis de leur cachette pour demander aux forces de l’ordre leur désarmement officiel.

 

Les trois désormais ex-rebelles de l’UPC ont indiqué aux forces de l’ordre   à leur sortie que  la plupart de leurs compagnons d’armes  qui sont encore au maquis  « expriment également leur volonté de se désarmer », mais « c’est l’occasion qui ne leur permet pas », selon des sources militaires locales.

Selon les mêmes sources, c’était le jeudi  28 octobre dernier que les  trois rebelles, qui affirment appartenir au mouvement UPC,  sont sortis  de leur cachette pour demander aux forces de l’ordre leur désarmement officiel.

« Les trois rebelles sont sortis vers le quartier  Bangui-ville dans le centre Alindao. Ils ont rencontré les populations qui les ont conduits  dans la base des forces armées centrafricaines (FACA) qui, à leur tour, les ont conduits à la brigade de la gendarmerie »,  a indiqué un élément des forces de sécurité intérieure détaché à Alindao.

Selon nos informations, après l’accueil de ces trois ex-rebelles  au poste de la gendarmerie, les casques  bleus de la Minusca, informé de la nouvelle, sont allés pour les consulter, mais les mercenaires russes les ont   catégoriquement interdit. Ainsi, ces trois ex-rebelles ont été désarmés par les mercenaires russes, et leurs armes ont été remises aux soldats FACA.

Pour l’heure, l’un des deux ex-rebelles s’adonne déjà aux activités  de vente de thé au marché central.

« Ce sont  des enfants d’Alindao », ajoute un élément de la gendarmerie.

Au même moment, on apprend la sortie de quelques éléments de l’UPC à 17 kilomètres d’Alindao sur l’axe de Kongbo, plus précisément dans le village Badica pour demander leur désarmement.

Et ce n’est pas tout. Sur l’axe Bambari, à 17 kilomètres d’Alindao, d’autres éléments rebelles de l’UPC sont sortis  également pour demander leur désarmement.

Rappelons que le mouvement UPC est actuellement divisé en deux factions : celle dirigée par Ali Darassa, et celle dirigée par le ministre de l’Élevage Hassan Bouba, favorable au processus du désarmement en cours.

RCA : les groupes armés du Nord-est sont prêts à déposer les armes

L’information a été donnée samedi 29 août 2020, par une mission gouvernementale de retour des préfectures du nord-est.

Les groupes armés de la partie nord-est de la République centrafricaine (RCA) sont disposés à se soumettre au programme gouvernemental du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR).

D’après le chef de ladite délégation, le ministre centrafricain du Développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, Herbert-Gontron Djono Ahaba, la mission a permis de collecter la liste des ex-combattants des préfectures centrafricaines de la Haute-Kotto et de la Vakaga ayant accepté le processus du désarmement.

Une équipe technique se rendra bientôt dans ces deux préfectures pour amorcer le processus du DDRR, a affirmé le ministre, qui s’est réjoui de l’engouement des ex-combattants à se débarrasser de leurs armes.

Pour Djono Ahaba, à la suite de l’accord de paix du 6 février 2019, le pays doit maintenant être pacifié, ce à quoi contribue le programme du DDRR. Il a également ajouté que la nomination de certains représentants des groupes armés dans les instances publiques est de nature à entretenir l’apaisement.

Selon le ministre, la mission gouvernementale a sensibilisé les populations du nord-est à s’inscrire massivement sur les listes électorales afin de remplir leur devoir civique le 27 décembre prochain, date choisie par l’Autorité nationale des élections (ANE) pour le premier tour des élections présidentielles et législatives.

RCA-Ndélé : début du désarmement et de la démobilisation des ex-combattants

Quelque 579 ex-combattants appartenant au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) de la ville centrafricaine de Ndélé (nord) ont démarré lundi 22 juin, le processus de leur désarmement et démobilisation.

Ce processus comporte notamment le désarmement, suivi par une visite médicale puis l’enregistrement de leur liste dans une base de données. Les ex-combattants choisiront ensuite leur orientation, soit vers les Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), soit la réintégration socioéconomique, a indiqué Guy-Silvère Ngoni qui dirige une mission officielle chargée de l’exécution du processus.

Dans le second cas, les ex-rebelles auront à choisir librement un métier, pour lequel ils vont subir une formation avant d’être dotés de kits d’installation. Ces métiers incluent entre autres la maçonnerie, la menuiserie, la ferronnerie, l’élevage, l’agriculture, la mécanique ou encore l’informatique, a-t-il précisé.

Le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, a promis qu’à partir de ce processus de paix, aucune violence vis-à-vis des populations civiles ne pourra être tolérée dans la région.

Entre mars et mai dernier, la localité de Ndélé a été secouée par des affrontements interethniques entre les communautés Goula et Rounga par groupes armés interposés, occasionnant des tueries massives et des déplacements de milliers de populations.

A la mi-juin, les rebelles du FPRC avaient exprimé leur volonté de déposer les armes.

Centrafrique : vives tensions à Kaga-Bandoro

Une partie de la ville de Kaga-Bandoro est en ébullition depuis ce matin en raison d’une tentative de désarmement d’un lieutenant de Mahamat Alkhatim, appelé « Libanais », par les casques bleus pakistanais au marché central de la ville. Ce qui n’est pas du tout apprécié par les hommes du MPC.

L’opération du désarmement du nommé « Libanais », numéro 2 de Alkhatim par les casques bleus du contingent pakistanais a failli tourner au drame en plein centre commercial de la ville de Kaga-Bandoro.

Selon des sources sécuritaires contactées par CNC, « la ville de Kaga-Bandoro a été déclarée, il y a de cela quelques mois, ville sans armes et la MINUSCA a pour mission de veiller à son strict respect. C’est dans cette optique qu’ils ont voulu désarmer le numéro 2 du MPC, Libanais, qui a l’habitude de se promener avec son arme en pleine ville», ont-elles rapporté au CNC.

La tentative de désarmement d’un des principaux chefs du MPC est perçue par ces hommes comme de la provocation. « Quelques combattants présents au marché central de la ville ont voulu en découdre avec les pakistanais. On observe l’évolution de la situation pour le moment car on ne sait jamais », indique un habitant de Kaga-Bandoro.

Les autorités locales contactées n’ont pas voulu se prononcer. La MINUSCA, de son côté, dit « suivre de près la situation ».