RCA : arrivée d’un nouveau convoi russe à Birao

Selon les autorités locales, l’ensemble des véhicules russes qui sont arrivés à Birao sont désormais au nombre de 54.

 

On compte désormais une cinquantaine des véhicules russes en provenance du nord du Soudan, et arrivés depuis hier à Birao, dans la préfecture de la Vakaga, à plus de 1100 kilomètres de la capitale Bangui.

Selon nos informations, la société Wagner, qui avait été priée de quitter  le Soudan l’année dernière par les nouvelles autorités de ce pays,  a du fermé sa base au nord du Soudan et évacuer toute la logistique pour venir s’installer à l’aérodrome d’Abakava, dans le Bamingui, situé à 120 kilomètres de Ndélé,  et créer sa nouvelle base au nord de la République centrafricaine.

Ainsi, depuis la semaine dernière, on assiste au passage des convois russes qui quittent le Soudan à destination de la RCA, mais d’autres ont pris l’axe Akaouroussoulbak, vers la frontière du Tchad.

Il y’a lieu de rappeler qu’il y a trois ans, plus précisément le lundi 07 mai 2018, un convoi russe composé de 18 véhicules et des mercenaires russes est entré en RCA en provenance du Soudan via Amdafock. Cependant, sur le sol centrafricain, le convoi avait pris la direction du site d’exploration pétrolière de Ngolongosso, dans la préfecture de la Vakaga.

Notons que  dans le contrat secret que le chef de l’État Faustin Archange Touadera avait signé avec la société paramilitaire Wagner, il était question de construire un nouvel aérodrome  à l’intérieur du pays afin de faciliter les transactions discrètes de ladite société sur le sol centrafricain.

RCA-Bouar : violent affrontement entre les forces coalisées du gouvernement et les rebelles du CPC

Les combats ont débuté ce mercredi 31 mars aux environs de 3 heures du matin et se sont poursuivis jusqu’à 8 heures ce matin.

Un violent combat s’est déroulé à 9 kilomètres de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré, entre les soldats FACA, appuyés par les mercenaires de la société Wagner ainsi que les troupes rwandaises, et les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Les populations se sont réfugiées dans la brousse.

Selon les témoins, les combats ont débuté ce mercredi 31 mars aux environs de 3 heures du matin et se sont poursuivis jusqu’à 8 heures ce matin. Les échanges des tirs ont eu lieu au village Yongo, à 9 kilomètres de Bouar sur l’axe Bocaranga.

D’après les témoignages, les forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais ont pris le dessus et contrôlent le village Yongo, mais aussi sa périphérie comme Doukou, Bessan, etc.

Pour l’heure, la localité est tranquille, mais bon nombre des habitants sont encore dans la brousse.

Rappelons qu’au début de mois de mars,  les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement ont tendu une embuscade aux soldats FACA et leurs alliés sur l’axe Bocaranga, tuant deux mercenaires russes dans l’affrontement.

Depuis la reprise de la ville de Bouar par les forces coalisées du gouvernement aux mains des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ces derniers se sont retranchés dans les villages périphériques de la ville, faisant de nombreuses exactions sur la population civile.

RCA : Faustin-Archange Touadéra investi pour un deuxième mandat

Le président burundais était sur place, de même que les Premiers ministres du Rwanda, du Cameroun et du Gabon, alors que l’Angola, le Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale étaient représentés au niveau ministériel. Côté RDC, c’est le président de l’Assemblée nationale qui a fait le déplacement.

C’est avec émotion et humilité « devant l’ampleur de la tâche », selon ses mots, que Faustin-Archange Touadéra a prêté serment à l’Assemblé nationale, ce mardi 30 mars au matin. Sans surprise, un thème a dominé son discours d’investiture : celui du retour à la sécurité. « Mon vœu est, qu’au terme de ce mandat, il n’y ait plus aucun groupe armé actif sur le territoire national », a déclaré le chef de l’État. Autre promesse : celle de lutter contre l’impunité. « Elle sera, dit-il, la colonne vertébrale de mon mandat. »

Pour cela, il a promis de travailler avec tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance politique, ethnique ou religieuse et a réitéré son engagement à organiser sous peu un dialogue, car, selon lui, « l’opposition a un rôle à jouer dans l’ancrage de notre démocratie », estime Faustin-Archange Touadéra.

Le chef de l’État a aussi longuement remercié ses partenaires étrangers pour leur appui dans cette période de crise, y compris – et c’est notable – les pays voisins de la Centrafrique et avec lesquels, on le sait, les relations sont délicates. Aucun n’était d’ailleurs représenté au niveau de chef d’État pour cette cérémonie.

Un peu plus tôt, dans son discours, la présidente de la Cour constitutionnelle avait d’ailleurs invité le chef de l’État réélu à renforcer sa coopération avec ses pays voisins, dans le respect mutuel. Danièle Darlan, qui a également, au cours d’un discours applaudi, demandé au président de ne pas écouter les sirènes de ceux qui tenteront « de vous éloigner de l’essentiel, de vous éloigner du peuple qui est votre force. »

RCA : Martin Ziguélé et Karim Meckassoua interdits de quitter le territoire

Ils souhaitaient se rendre au Niger pour l’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum.

 

Martin Ziguélé et Karim Meckassoua, tous deux candidats à la présidentielle de décembre, en Centrafrique, sont interdits à leur tour de quitter le territoire, par les autorités. Ils souhaitaient se rendre au Niger pour l’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum.

Les autorités avaient exigé, mercredi 24 mars, que l’opposant Anicet Georges Dologuélé produise une autorisation du ministère de la Sécurité avant de quitter le pays, invoquant « de nouvelles mesures ». C’est donc à ce ministère que Martin Ziguélé et Karim Meckassoua ont écrit. Sans sa réponse, ce dernier renvoie la balle aux autorités judiciaires en invoquant « la séparation des pouvoirs ». Un flou « incompréhensible » pour Martin Ziguélé qui dénonce un « retour de l’arbitraire » et un « déni de droit ».

« Je veux savoir quelles sont les dispositions de la loi qui disent que je ne peux pas sortir. Si, par extraordinaire une procédure judiciaire me concernant, je devrais en être informé et même s’il y a une procédure judicaire, c’est le juge d’instruction à charge du dossier qui est autorisé, en droit, à prendre la décision de me priver de mes libertés. C’est un retour de l’arbitraire et de l’autoritarisme. »

RCA-Axe Ndélé : deux soldats FACA tués

Ils auraient accidentellement tués par des mercenaires russes qui les auraient confondus aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

 

Selon des sources locales, les faits se sont produits dans le Bamingui-Bangoran, à quelques kilomètres de la ville de Bamingui, sur l’axe Ndélé, ou les mercenaires russes, en provenance de Mbrés,   à bord de six véhicules, auraient confondu les soldats FACA aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), tuant deux.

Dimanche 28 mars, peu après midi, les mercenaires de la société russe Wagner, après avoir quitté la sous-préfecture de Mbrés, ont pris la direction de Bamingui à bord de six véhicules, à 120 kilomètres de Ndélé. Contre toute attente, ils se sont retrouvés devant un checkpoint des soldats FACA, érigé  à quelques kilomètres de Bamingui sur l’axe Ndélé. Croyant avoir affaire aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), les mercenaires russes ont ouvert le feu accidentellement sur les positions des soldats FACA, tuant deux, et blessant six autres avant de prendre la direction de l’aérodrome d’Abakava.

Il y’a lieu de rappeler que ces mercenaires de la société Wagner ont chassé, le samedi 27 mars,  les rebelles du CPC dans la sous-préfecture de Mbrés, avant de quitter la ville 24 heures plus tard pour la sous-préfecture de Bamingui. Entre-temps, plusieurs propriétaires des magasins ont annoncé que leurs commerces ont été pillés par les mercenaires de la Wagner.

RCA-investiture du Président Touadera : la journée déclarée fériée, chômée et payée

Face à la menace sécuritaire, toutes circulations des transports publics sont aussi interdites par un arrêté interministériel.

 

Le gouvernement  centrafricain, dans un communiqué lu à la radio nationale,  déclare fériée, chômée et payée la date du mardi 30 mars 2021, jour de l’investiture du Président Faustin Archange TOUADERA réélu pour un second mandat. Par ailleurs, face à la menace sécuritaire, toutes circulations des transports publics sont aussi interdites par un arrêté interministériel.

Le Président Faustin Archange TOUADERA, réélu pour un second mandat, va prêter serment à Bangui, capitale de la République centrafricaine, devant les juges de la Cour constitutionnelle, de quelques chefs d’État de la sous-région,  des personnalités politiques et religieuses, alors que sa réélection est toujours contestée par l’opposition démocratique et les groupes armés. Pour prévenir le risque sécuritaire,  la journée a été déclarée fériée, et les  forces de sécurités sont déployées partout dans la capitale.

Selon le comité d’organisation, la cérémonie d’investiture va se dérouler au sein de l’hémicycle des affaires étrangères en présence des personnalités locales et internationales telles que le Président de la République démocratique du Congo et celui de l’Ouganda.

Rappelons que c’est dans un contexte sécuritaire très tendu que la Cour constitutionnelle a validé lundi 18 janvier 2021 la réélection de Faustin Archange TOUADERA avec 53,16% des voix.  L’opposition dénonce une mascarade d’élection et conteste les résultats.

RCA : les absents et les présents à l’investiture du président Faustin-Archange Touadéra

Une investiture que les autorités centrafricaines veulent « digne et sobre », selon le porte-parole du gouvernement.

Faustin-Archange Touadéra doit être investi ce mardi 30 mars pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Centrafrique. Une investiture que les autorités veulent « digne et sobre », selon le porte-parole du gouvernement, alors que le pays est toujours en proie au conflit déclenché en décembre et que la principale coalition de l’opposition n’a pas reconnu la validation du chef de l’État. Lundi, les délégations étrangères ont commencé à arriver.

Parmi les hautes personnalités arrivées ce lundi 29 mars à Bangui pour l’investiture, le président du Burundi Évariste Ndayishimiye et deux Premiers ministres, la Gabonaise Rose Christiane Ossouka Raponda et le Camerounais Joseph Dion Ngute. L’Angola, le Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale seront représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, la RDC par le président de l’Assemblée nationale. La présence du président rwandais Paul Kagame fut un temps évoquée. Rappelons que le Rwanda a envoyé des troupes en renfort en décembre pour aider les Centrafricains à combattre la rébellion. Finalement, c’est le Premier ministre qui sera présent.

Également engagée militairement aux côtés de la Centrafrique, la Russie devrait, elle, être représentée par son ambassadeur. Sur sa page Facebook, l’ambassade fait savoir cependant que son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a téléphoné au chef de l’État réélu pour le féliciter. Côté français, en revanche, le secrétaire d’État aux affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne a fait le déplacement pour marquer, dit-il, ce « moment important » et « l’engagement de la France dans le pays ».

« Vous avez vu encore, ces derniers mois, combien la situation était précaire. Et par conséquent, il est important qu’il y ait une solution politique, qui permette à tous les Centrafricains de se reconnaître dans l’action conduite. Il n’y a pas de solution militaire, et d’ailleurs, le président Touadera nous l’a dit, dans ces mots-là, aussi. Donc le vœu que nous formons, c’est que ce dialogue soit fécond, qu’il permette aux Centrafricains de se développer dans de meilleures conditions. »

Pour ce qui est des personnalités politiques nationales, la principale coalition de l’opposition a en revanche fait savoir lundi qu’elle n’enverrait aucun représentant. « Car nous ne reconnaissons pas la légitimité de cette réélection », explique Nicolas Tiangaye, son porte-parole, et alors que le chef de l’État a promis d’initier un vaste dialogue républicain dans les semaines qui viennent.

L’ambassadeur russe à Bangui somme l’ancien président François Bozizé de rendre les armes sous peine d’être neutralisé

C’est la menace formulée ce lundi par Vladimir Titorenko au cours d’une conférence de presse. Pour lui, l’ancien chef de l’État, aujourd’hui coordonnateur de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement) qui a lancé en décembre dernier une offensive contre le régime de Faustin-Archange Touadéra, est face à une alternative.

Monsieur Bozizé et les autres leaders qui sont sur la liste de sanctions du Conseil de sécurité doivent abandonner la lutte contre le gouvernement. S’ils continuent leur lutte, je ne peux pas exclure, pendant les opérations militaires, ils seront absolument neutralisés par les forces armées de votre pays.

RCA-affaire casque bleu de la RDC : Hassan Bouba, toujours au gouvernement

L’actuel ministre de l’élevage  serait le principal suspect de l’assassinat du casque bleu de la République du Congo assassiné en 2015.

 

Assassiné au quartier hadji en 2015 par les éléments rebelles de l’UPC, puis enterré discrètement par les mêmes auteurs, le Casque bleu de la République démocratique du Congo avait été déclaré porté-disparu par le bureau local de la Minusca, dirigé à l’époque par le bulgare Zlatko Dimitrov. Le tchadien Hassan Bouba, actuel ministre de l’élevage  serait le principal suspect de cet assassinat.

Souvenez-vous, en 2015,  vers la fin d’année,  un Casque bleu congolais de la RDC avait été déclaré porté-disparu, et l’enquête menée par le colonel Bitangalo n’aboutissait à rien. Son corps, encore moins sa trace n’avait pas été retrouvée. La Minusca conclut à une disparition. Or, selon notre bureau d’investigation, l’homme avait été assassiné au quartier Hadji, et enterré discrètement par ses assassins.

En effet, le Casque bleu congolais, selon notre enquête, quittait leur base dans la soirée et se promène seul dans le quartier Hadji. Selon certains témoins, il se serait trempé d’itinéraire pour se rendre seul la nuit au quartier Hadji, réputé très favorable aux rebelles de l’UPC.

Malheureusement, l’homme, dans sa tenue militaire, voudrait passer devant la base des rebelles de l’UPC dans le quartier Hadji, mais il est arrêté par les rebelles. Or, à cette époque, le tchadien Hassan Bouba  était présent à l’intérieur de la base.

Après l’interpellation du Casque bleu congolais de la RDC, les rebelles auraient demandé au tchadien Hassan Bouba la conduite à tenir, mais celui-ci aurait ordonné son exécution pure et simple.  C’est ainsi que le Casque bleu avait été exécuté d’une balle dans la tête par les rebelles cette nuit, et enterré discrètement au bord de la rivière de Boukacou, derrière quartier hadji.

Il y’a lieu de noter que le haut commandement de l’UPC à Bambari  se trouvait non loin derrière la Mairie de Bambari au quartier Hadji.

Ce présumé criminel, qui est d’ailleurs un Tchadien qui ne parle ni sango, est devenu miraculeusement ministre de l’Élevage grâce à son ex-patron Ali Darassa qui avait négocié durement avec le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA. Mais après la création de la CPC, plusieurs représentants des groupes armés ont été limogés du gouvernement,  du cabinet présidentiel et du Premier ministre Firmin Ngrebada sauf le sulfureux Hassan Bouba. Qui garde son post toujours au sein du gouvernement.

Il est temps maintenant que la Minusca retrouve le corps de ce casque bleu et remettre à sa famille pour qu’elle fasse son deuil dans la dignité.

RCA : nouvel affrontement entre les soldats FACA et les rebelles de la CPC

Dans la nuit de mardi à mercredi, un nouvel affrontement a opposé les soldats FACA et les rebelles de la CPC, dans la périphérie de Bouar.

La ville de Bouar, capitale provinciale de la Nana-Mambéré, située à environ 450 kilomètres au nord-ouest de la capitale Bangui a été secouée par la reprise des affrontements dans les villages périphériques de la ville. Les populations sont en débandade, et les combats se poursuivent.

Après le retrait des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement de la ville de Bouar à la mi-février,  ces derniers se sont repliés, pour une bonne partie, dans les villages longeant l’axe Bouar – Niem. Ces rebelles, selon des sources locales, multiplient des exactions : racket et pillage  sur les populations locales, poussant même les responsables de l’hôpital  de Beninga à fermer leur portent. Cette nuit, les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais ont décidé d’attaquer les positions des rebelles dans le village  Bessan , situé sur l’axe Niem-Yelewa.

Aucun bilan n’est encore disponible, mais des sources indépendantes parlent de plusieurs blessés, et les populations sont dans la brousse pour échapper aux violences en cours.

RCA-législatives : 69 députés déclarés élus (provisoire)

Les résultats provisoires étant désormais connus, les candidats peuvent introduire leurs recours auprès de la Cour constitutionnelle.

Soixante-neuf nouveaux députés ont été élus lors des élections législatives centrafricaines tenues le 14 mars, 2021. Les résultats provisoires ont été publiés lundi 22 mars par l’Autorité nationale des élections (ANE), l’organe chargé de l’organisation des élections en République centrafricaine (RCA).

Sur ces 69 députés, 50 ont été élus à l’issue du second tour, et 19 lors des partielles du premier tour. Ils viennent provisoirement compléter les 22 députés élus au premier tour en décembre dernier, puis validés par la Cour constitutionnelle centrafricaine, a précisé Théophile Momokoama, rapporteur de l’ANE.

Selon les résultats provisoires, sur ces 91 élus, le parti de l’actuel président centrafricain, le Mouvement cœurs unis (MCU), est arrivé en tête avec 25 députés, suivi du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et du parti Kwa Na Kwa (KNK), qui disposent chacun de sept députés.

Les résultats provisoires étant désormais connus, les candidats peuvent introduire leurs recours auprès de la Cour constitutionnelle, qui a quinze jours pour rendre sa décision définitive, a indiqué Momokoama.

La loi centrafricaine prévoit que l’Assemblée nationale, qui compte 140 sièges, peut se réunir avec au moins 71 députés, soit la moitié du quorum plus un. L’actuelle législature prendra fin le 3 mai prochain, et le Parlement devra se renouveler intégralement un jour avant cette date.