Un camion avec des messages d’alerte contre les mauvaises pratiques imposées par les États-Unis en Afrique a sillonné quelques arrondissements de Bangui

Le lundi 26 février 2024, un camion des appareils de sonorisation a traversé plusieurs quartiers de Bangui. Pendant le trajet, les messages d’alerte ont été diffusé : « Les Centrafricains veulent la paix et la sécurité nous sommes pour une amitié égale entre le peuple et les pays. Les États-Unis sont la nouvelle France, nous sommes contre le Néocolonialisme Américain. La démocratie américaine est un nouveau moyen de colonisation et de l’esclavage. Les valeurs américaines sont la mort de l’identité de la culture centrafricaine et du Sango indigène. Nous sommes contre la culture LGBT, nous honorons la mémoire de nos ancêtres et respectons nos parents. Les Centrafricains sont contre la supériorité de la culture. Toutes les nations sont égales. Présence américaine en Afrique est égale guerre et déstabilisation ».

 Les Centrafricains ont ainsi exprimé leur ressentiment à l’égard de la présence américaine croissante en République Centrafricaine. Sur ces banderoles attachées au camion on pouvait lire: « Nous sommes contre l’imposition des valeurs et de la culture américaines ». De plus, ces banderoles montraient les images, dénoncant l’homosexualité, la violence sexuelle faites aux femmes et aux filles, et un homme habillé en drapeau des USA tenant le globe terrestre entre ses mains avec un fouet.

Ainsi, l’objectif de cette manifestation inhabituelle était d’appeler le peuple centrafricain à refuser d’accepter la culture imposée par les Etats-Unis aux Etats africains. Il convient de noter que ce n’est pas la première manifestation des habitants de Bangui contre les États-Unis. Cela témoigne de la tension croissante de la population locale à l’égard des Américains.

La conscience des Centrafricains se reveille. Le peuple centrafricain est conscient de la menace qui pèse sur la souveraineté de son pays et fait tout son possible pour empêcher la présence croissante des États-Unis, qui ne peut qu’apporter chaos et déstabilisation.

RCA : Faustin Archange Touadéra de retour à Bangui

Après avoir pris part le samedi 17 février 2024 à la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine à Addis-Abeba capitale de l’Ethiopie, le chef de l’Etat est arrivé dans la capitale le 18 février.

 

Le séjour du numéro 1 centrafricain l’a conduit à Dubaï où il a pris part au Sommet Mondial des Gouvernements organisé par les Emirats Arabes Unis. Il s’est ensuite rendu à Moscou capitale de la Fédération de Russie pour assister au Forum des Partisans de la Lutte contre les Pratiques Modernes du Néocolonialisme organisé par le parti politique Russie Unie. Addis-Abeba est la dernière étape où s’est tenue la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine.

La capitale de l’Ethiopie qui a accueilli de nombreux Chefs d’Etat africains a donné l’occasion en marge du Sommet au Chef de l’Etat centrafricain d’avoir de nombreux échanges avec ses homologues présents. On peut citer entre autres l’audience avec Prithvirajsing Roopun, président de l’Ile Maurice et Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo, Hassan Sheikh Mohamoud, président de la Somalie pour finir avec madame Sahle-Work Zewde, présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie le dimanche 18 février 2024.

 

CEEAC : les ministres de la Communication réunis à Bangui

Dans le cadre de la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale, les ministres de la Communication de la CEEAC tiennent une rencontre de travail à Bangui.

 

La ville de Bangui abrite du 30 au 31 janvier 2024, le Forum régional des ministres de la Communication, des nouvelles technologies et des médias des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Durant ces deux jours, les experts des pays membres examineront le processus d’adoption de la Stratégie Régionale et du Plan d’Action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale.

Ce Forum a pour but de développer une approche commune aux pays membres de la CEEAC, est crucial non seulement pour déconstruire les discours de haine et co-construire un discours de convivialité, mais aussi pour renforcer la cohabitation pacifique.

« Les discours de haine constituent une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité sociale, les Droits de l’homme et la paix. Leur lutte passe par un appui multiforme aux professionnels des médias qui doivent jouer pleinement leur rôle de prévention et d’éducation des citoyens, facteurs importants dans la réponse aux discours de haine et à l’incitation à la violence.»

Les pays représentés sont le Tchad, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Congo, du Burundi, de l’Angola, de Sao Tomé et Principe, de la Guinée Equatoriale, le Rwanda et de la République centrafricaine.

RCA: le maire de Bangui répond aux accusations contre lui de détournement de fonds

C’est lors d’une interview qu’il a accordé à une station radio de la cité capitale que le premier magistrat de la cité capitale s’est prononcé sur sa gestion de la ville.

Depuis quelques semaines, parmi les sujets qui font la une à Bangui on retrouve les accusations de détournement des deniers public, des cas d’escroquerie entre autres. Ces accusations sont portées à l’endroit du maire de la ville, Émile Gros Nakombo. Elles ont fait l’objet par la même occasion d’une marche de protestation de certains de ses collaborateurs affichant leur ras-le-bol de la gestion du maire et à cause des arriérés de salaire.

Face à ses accusations, Émile Nakombo a décidé de présenter sa version des faits. Dans une émission de radio, il n’est pas allé de quatre chemins pour nier catégoriquement ces allégations à l’endroit de sa personne. Et il estime que pour les plaintes, ce n’est que normal disant « lorsqu’il y a des Hommes, il y a des problèmes. »

Durant, l’interview, l’état de la salubrité de Bangui a été aussi évoqué. Le maire a invité a regardé plutôt l’effet qui est fait en comparaison à son prédécesseur.
Loin d’avoir apporté suffisamment de points pour convaincre selon plusieurs habitants de Bangui, le maire Émile Nakombo, comme l’explique plusieurs à plutôt favorisé les inquiétudes sur la transparence de sa gestion.

RCA : reprise du procès d’Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona

La Cour pénal international a annoncé la poursuite du procès des deux activistes d’ici le mois de janvier 2024.

Ancien corporal-chef des Forces armées centrafricaines et également membre du Parlement, Alfred Yekatom était également l’un des leaders du mouvement anti-balaka. A la tête de ce groupe, il lui est reproché nombreux crimes notamment meurtre, torture, persécution commis entre décembre 2013 et août 2014 à Bangui et à Lobaye.

Ce sont ces mêmes crimes de guerre et contre l’humanité qui sont également imputés à Patrice-Edouard Ngaïssona.

Le procès des deux s’est ouvert en septembre 2019, avec une confirmation partielle des charges. L’accusation avait alors présenté 75 témoins. En face, les avocats de Yekatom de sa déclaration liminaire ont marqué une étape de pause dans le processus judiciaire.

 

Mais avec la reprise du procès en janvier 2024, la CPI pourra établir la vérité et rendre justice aux victimes des crimes présumés commis par Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom.

 

RCA: Éthiopian Airlines relance ses vols commerciaux en provenance et à destination de Bangui

Après 10 ans de suspension, la compagnie aérienne Éthiopian Airlines relance ses vols lance des services passagers trois fois par semaine vers Bangui. Le vol inaugural a lieu ce mercredi 15 novembre 2023.

La compagnie avait stoppé ses services en raison de l’insécurité liée à la crise politico-militaire de 2013. Cette relance  des activités est la preuve que le climat sécuritaire se porte bien, pensent certains observateurs. Surtout que les responsables de la compagnie ont assuré quant à, la sécurité et le bien-être des passagers. Aussi que des mesures adéquates pour assurer des vols sécurisés et confortables sont prises.

Les responsables d’Éthiopian Airlines, en prélude au lancement du vol inaugural ont indiqué qu’un travail de sensibilisation a été fait en amont et se poursuivra. Ceci pour, inviter la population à réintégrer la présence de la compagnie aérienne dans le pays.

Il est important de préciser qu’ d’Éthiopian Airlines dessert actuellement 125 destinations pour le transport de passagers (dont 20 en Éthiopie) et 44 pour le transport de fret ; Ethiopian Airlines est la compagnie aérienne desservant le plus grand nombre de destinations en Afrique.

RCA : la secrétaire générale du CICOS séjourne à Bangui

La secrétaire général de la Commission internationale du Bassin Congo- Oubangui – Sangha (CICOS), Marie Thérèse Itongo a effectué une visite de travail à Bangui.

Elle a été reçue en audience le 8 septembre par le ministre centrafricain de l’Energie et de Ressources hydrauliques.  Selon la cheffe de mission de la CICOS, cette visite s’inscrit dans le cadre des séries de rencontres avec les membres du gouvernement centrafricain, membres du Comité des ministres de ladite organisation sous- Régionale regroupant 06 pays d’Afrique Centrale à savoir : l’Angola, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon et République Démocratique du Congo.

Les questions liées aux activités de la CICOS et les réformes institutionnelles étaient abordées au cours des discussions entre les autorités centrafricaines.

 

RCA : la fourniture en électricité sera perturbée pendant 4 jours à Bangui

En raison du raccordement de la nouvelle centrale solaire de Danzi, la fourniture en électricité sera perturbé dans la capitale centrafricaine pendant 4 jours, à compter de ce jeudi 22 juin 2023.

 

Les autorités centrafricaines en charge de la gestion de l’énergie électrique annoncent l’arrêt provisoire de la ligne N°2, de l’énergie centrafricaine, qui alimente la ville de Bangui à partir de l’usine électrique de BOALI II afin de permettre à l’équipe du projet de faire le raccordement des lignes.

La mise hors tension de cette ligne électrique pour une période de 4 jours permettra aux techniciens d’installer le pylône qui est le point de raccordement de la nouvelle centrale et procéder aux essais des parties électriques à mettre sur le réseau de l’Energie Centrafricaine (ENERCA). En effet, DANZI va fournir une à l’ENERCA une production de ?? ?é?? ????.

Ainsi, pour l’alimentation électrique des habitants de Bangui il restera la production de l’usine Hydroélectrique de Boali I, c’est à dire la ligne n°1 et celle de la centrale solaire de SAKAÏ. Pour le Directeur Général de l’Energie Centrafricaine Thierry Patient Bendima, toutes les dispositions ont été prises pour que les travaux terminent dans les délais prévues le dimanche 25 juin prochain.

RCA : Bangui, 11 élèves exclus pour 10 ans à cause d’une sextape

Après le visionnage de l’une de leurs vidéos à caractère pornographique sur les réseaux sociaux, onze élèves du lycée CPI à Bangui, ont été exclus de l’établissement scolaire pour une période de 10 ans.

L’information a été publiée le 07 juin 2023, par nos confrères de Centrafrica. D’après le média : « L’histoire est partie d’une vidéo à caractère pornographique relayée sur les réseaux sociaux qui a choqué l’opinion publique en République centrafricaine ». D’après la même source, plusieurs jeunes filles et garçons, performants des scènes érotiques et sexuelles en toute insouciance, ont filmé leurs ébats à l’aide d’une caméra de téléphone.

Quelques jours après la scène, les jeunes ‘’acteurs’’ dont la vidéo est devenue virale ont été identifiés par les responsables de l’établissement.

Il aura fallu quelques jours pour que ces 11 élèves de terminale au lycée CPI à Bangui puissent être identifiés, et qu’une sanction soit prononcée. Notamment une suspension de l’établissement scolaire pour une période de 10 ans.

La direction de l’école a également pris l’initiative d’ : « écrire aux différents lycées de Bangui pour les informer des agissements de ces élèves, qui pourraient tenter d’aller s’y inscrire en classe de terminale.»

RCA : la pénurie de carburant paralyse les activités à Bangui

La pénurie de carburant qui perdure depuis des semaines a un impact négatif sur le déroulement des activités dans la capitale Bangui et dans le reste du pays.

 

Jusqu’à présent les usagers peinent à s’approvisionner en carburant en République centrafricaine. Les longs fils d’attente sont encore visibles dans les stations-services ouverts. Dans la ville de Bangui, seules les stations-services Total parviennent encore à approvisionner mais avec beaucoup de difficultés. Car la demande est supérieure à l’offre. Les consommateurs des proiduits pétroliers doivent patienter des heures pour espérer avoir quelques litre du ‘’sésame rare’’.

Ce phénomène qualifié de ‘’crise de carburant’’ affecte énormément les activités. Notamment sur les produits de première nécessité et les transports urbains et interurbains. Le prix du litre avoisine désormais 2000Fcfa. Une situation qui crée la flambée des prix à tous les niveaux.

La situation devient d’autant plus critique, que les personnes malveillantes ont pris le contrôle du marché noir. La campagne de lutte contre la vente illicite du carburant aux abords des routes et dans les quartiers est sans effet. Les vendeurs à la sauvette profitent pour augmenter les tarifs jusqu’à 2500Fcfa.

RCA : le bureau du port autonome de Douala à Bangui organise des portes ouvertes

La première édition des journées portes ouvertes du port autonome de Douala à Bangui du 12 au 13 avril 2023. L’annonce a été faite le lundi 27 mars par le chef de délégation de la représentation.

Le bureau qui représente le port autonome de Douala à Bangui, s’ouvre au public centrafricain pour la première fois depuis son installation en 2018. La structure va se prononcer sur ses activités. En plus de sa mission de veille à la bonne circulation des marchandises des opérateurs économiques, des chargeurs et des transporteurs, l’institution fournira d’autres détails.

Le chef de délégation de du port autonome de Douala à Bangui, fait savoir que ces journées portes ouvertes ont pour cible principalement, le conseil des chargeurs. L’intention est de se rapprocher de ces derniers.

Le responsable de l’institution indique que : « le PAD a emménagé un certain nombre de facilités pour lesquelles, nous nous sommes rendu compte que les bénéficiaires n’en avaient pas accès d’où l’intérêt d’être à Bangui plus proche des chargeurs et des opérateurs pour leur donner des informations utiles et opérationnelles. A titre d’exemple, le PAD accorde des ristournes aux chargeurs que la plupart ne savaient pas. Mais aussi des remises et rabais soit au départ, soit à l’arrivée des marchandises. Et pour que cela avance positivement, le PAD est en train d’emménager l’espace portuaire et toutes ces filières seront à Bangui et les opérateurs économiques auront l’occasion d’échanger, de savoir comment ça se passe.»

RCA : des hommes détenant près de 300 millions et de lingots d’or interpellés

Les éléments de la gendarmerie ont interpellés deux hommes détenant  un montant de 291.941.000 francs CFA en espèce et 58 lingots d’or.

Les faits se sont déroulés le mardi 21 février 2023. Un véhicule de marque Toyota transportant deux hommes a été intercepté par les éléments de la gendarmerie barrière de Pk 12, à la sortie Nord de Bangui. Après des fouilles un montant 291.941.000 francs CFA a été retrouvé ainsi que 58 lingots d’or. Les sources indiquent les personnes à bord du véhicule ont dissimulé l’argent dans les panneaux des portières.

Mais les forces de l’ordre qui auraient reçu des renseignements sur les usagers ont fouillé de fond en comble la voiture. Le véhicule est garé et les deux hommes sont placés en garde à vue.

Une information judiciaire a d’ores et déjà été ouverte pour déterminer à quoi était destinée cette forte somme d’argent.

RCA : une centaine de suspects arrêtés à Bangui

Une opération de rafle et  fouille menée dans la matinée du mardi 14 février a permis d’arrêter une centaine de personnes dans le 5ème arrondissement de Bangui. Des sans papiers pour la plupart.

L’opération a été supervisée par le Colonel Walot. Les forces mobilisées à cet effet étaient constituées des éléments de la gendarmerie et de la police. Ces agents ont mis le grappin sur au moins 100 suspects. La majorité composée des sans-papiers. Des fouilles ont également été effectuées pour traquer des personnes suspectes et sans papiers.

Les personnes interpellées sont conduites à la compagnie nationale de la sécurité (CNS) pour la suite de la procédure. Une information judiciaire est ouverte.

Il est important de préciser qu’une opération similaire s’est déroulée à Djabarouna et à Bouboui sur la route de Boali, la semaine dernière. Une vingtaine de personnes avaient été interpellées.

 

Les Fauves de RCA sont au Cameroun pour le tournoi Uniffac

L’équipe de football des moins de 17 ans est arrivée au Cameroun le 8 janvier dernier pour participer au tournoi qualificatif de la CAN U17.

 

La ville de Limbé au Cameroun accueille les équipes U17 de l’Afrique centrale dans le cadre du tournoi Uniffac. Ceci du 12 au 24 janvier 2023. L’objectif pour chaque équipe est d’arracher un ticket pour la Can U17 qui se jouera en Algérie. La compétition sous régionale offre à cet effet deux places qualificatives.

La République Centrafricaine qui participe au tournoi a quitté Bangui le 8 janvier dernier. Les poulains du coach Djimmi Yanibada vont affronter le Cameroun, le Tchad et la République Démocratique du Congo.

Le tournoi va se disputer dans un contexte où le pays organisateur, le Cameroun, sur 30 joueurs convoqués a exclu 21 d’entre eux pour tricherie sur l’âge grâce au test IRM. Une démarche que la CAF œuvre à entériner pour le respect de l’âge afin de permettre au football africain d’évoluer,

« Les exigences médicales de CAF demeurent une contrainte notoire permettant une équité en termes d’âges de tous les jeunes émergents dans le métier. Une large prise de conscience, dans ce sens, doit gagner tous les acteurs footballistiques sans mettre de côté l’implication des parents, qui sont d’ailleurs des âges ».

 

Le parlement centrafricain se déploie pour l’insertion économique des femmes

Afin de faciliter l’autonomisation de la femme, le cabinet parlementaire du député Henri-Marie Dondra a remis du matériels de couture à plusieurs femmes de Bangui le 30 décembre dernier.

 

Il s’agit de la première phase du programme d’insertion économique de la femme. Depuis mai 2022, une dizaine de femmes sont formées aux métiers de la couture.

Le 30 décembre dernier, elles ont reçu leurs parchemins de fin de formation ainsi que du matériel de couture. Ces kits sont par exemple des machines à coudre neuves, et autres accessoires leur permettant d’ouvrir leurs ateliers de couture.

C’est des mains du promoteur de l’initiative, l’honorable Henri-Marie Dondra, député du 1er arrondissement de Bangui qu’elles ont reçu ces derniers. C’était en présence d’un grand nombre d’invités et de ses collaborateurs parmi lesquels, la députée suppléante, Flemale Hélène qui a par ailleurs assuré un suivi de ces jeunes femmes franchement formées,  « Nous avons décidé de ne pas les abandonner dans la nature après la remise de ces kits. Cela ne fait pas partie de notre objectif. Donc, nous essaierons de les regrouper pour les aider à créer légalement leurs ateliers de couture. A partir de là, elles seront autonomes pour assurer la gestion de leurs ateliers de couture. C’est après que nous penserons à d’autres promotions. »

Pour l’honorable Henri-Marie Dondra, cette œuvre est un moyen de faciliter le développement de la circonscription,  « l’heure est à la fusion de nos efforts pour contribuer à la réussite de la politique générale de développement que prône le gouvernement. C’est ce que nous essayons de faire dans le premier arrondissement à travers l’appui aux projets de développement local gage de paix et de concorde nationale, la promotion de la question du genre et de l’émancipation de la femme à travers leur insertion sociale. Notre arrondissement à plus que jamais besoin de la femme et de la jeunesse au cœur du processus de son développement ».

 

RCA : un nouvel incendie à Bangui

Le quartier Km5 a vu plusieurs installations en son sein être détruites par le feu le 28 décembre dernier.

 

Triste fin d’année pour la population du quartier Km5 à Bangui. Les habitants de ce quartier étaient loin d’imaginer que leur fin de journée d’hier, 28 décembre 2022, allait tourner au vinaigre.

Tout a commencé par un incident causé par l’installation d’un dépôt de carburant, comme l’ont expliqué des responsables de la protection civile. Il s’agit d’un mauvais stockage par les commerçants et des mauvais branchements électriques.

C’est alors que des flammes s’embrassèrent ravageant sur leurs passages, une dizaine de maisons, deux camions citernes, plusieurs autres véhicules, et deux ruelles, et arrachant la vie à plusieurs.

Nous aurions compté un nombre très élevé de morts n’eût été l’évacuation rapide des blessés par la Croix-Rouge centrafricaine et Médecins sans frontières. 

Le feu a néanmoins été maîtrisé par une vingtaine de volontaires de la protection civile avec l’aide de la Minusca.

En moins d’une semaine, c’est le deuxième incendie grave qui frappe la République centrafricaine après celui du 25 décembre.

 

Centrafrique : le colis piégé provenait du Togo, l’expéditeur identifié

Le colis piégé dont l’explosion a blessé un représentant russe en Centrafrique vendredi, provenait du Togo et l’expéditeur a été identifié, selon les premiers éléments de l’enquête, a déclaré mardi à l’AFP le procureur de Bangui.

 

La Russie a affirmé que l’un de ses représentants en Centrafrique avait été blessé vendredi à Bangui, la capitale, par l’explosion d’un colis piégé. Une attaque que le chef du groupe paramilitaire russe Wagner avait immédiatement imputée à la France avant que Paris ne démente ces accusations.

Le même jour, le ministère russe des Affaires étrangères avait évoqué un «acte criminel» visant à «nuire au développement des relations amicales» entre Moscou et Bangui, sans toutefois désigner de commanditaire présumé.

Dimanche, la Centrafrique a «condamné fermement» les faits et annoncé l’ouverture d’une enquête, réaffirmant que «cette attaque ne saurait entamer les excellentes relations entre la République centrafricaine et la fédération de Russie». «Cette explosion d’origine criminelle est susceptible d’être qualifiée d’acte terroriste», a indiqué le procureur de la République de Bangui, Benoît Narcisse Foukpio, dans un communiqué envoyé à l’AFP.

Benoît Narcisse Foukpio, Procureur de la République à Bangui

Selon les premiers éléments de l’enquête, le colis «contenant un engin explosif a été expédié au responsable de la maison russe de Bangui (…) en provenance de la ville de Lomé», la capitale du Togo, a-t-il ajouté, précisant avoir identifié l’expéditeur. Le colis a été envoyé «par le service international de la société DHL (une société de transport, ndlr) sur un vol de la compagnie Kenya Airways», a-t-il conclu. La Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013 est au cœur de la stratégie d’influence russe en Afrique.

Le rôle grandissant de Wagner a d’ailleurs conduit la France, ancienne puissance coloniale, à retirer ses soldats du pays.

Les derniers ont quitté Bangui jeudi. La France avait décidé à l’été 2021 de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé «complice» d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.

RCA : Prestation de serment des magistrats à la Cour de cassation de Bangui

Une cérémonie de prestation de serment et d’installation des magistrats à la Cour de cassation, au Conseil d’Etat et à la Cour des comptes s’est tenue le 10 novembre 2022.

L’audience a été président par Faustin Archange Touadera, président du Conseil Supérieur de la magistrature. Cette cérémonie s’est déroulée dans la Salle de la Cour d’appel de Bangui en présence des autorités du pays par ordre protocolaire, des membres du corps judiciaire et des partenaires internationaux.

C’est dans un climat républicain que les magistrats nouvellement nommés ou confirmés dans les différentes juridictions ont prêté serment avant d’être installés dans leurs fonctions.

« La présence du Président de la République, premier magistrat, à cette audience solennelle de prestation de serment et d’installation de ces Magistrats témoigne de son attachement à la justice et à l’Etat de droit. », peut-on lire sur la page de la Renaissance.

 

RCA : lancement des travaux de construction de 400 km de lignes d’énergie électrique

Le ministère du développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a donné le coup d’envoi des travaux d’extension du réseau de distribution HTA et BT dans la ville de Bangui.

Ce projet entre dans le cadre du Projet d’Urgence et d’Accès à l’Electricité (PURACEL). C’est le directeur de cabinet du ministère, Alain Fidele Kolongato – Gbadou, qui a présidé la cérémonie de lancement.  Le projet vise à étendre le réseau de distribution moyenne tension (HTA) et basse tension (BT) dans la ville de Bangui et ses environs. Les travaux sont financés par la Banque mondiale.

L’institution financière s’engage a injecté des moyens en vue de la construction de 400 km de lignes de distribution électrique et 42 postes de transformateurs.  Cette réalisation intervient  en complément des travaux similaires déjà engagés par la Banque Africaine de Développement (BAD).

Trois véhicules de marque Land Cruiser et de sept motos Cross ont été remis en marge de la cérémonie de lancement.

Alain Fidele Kolongato – Gbadou a confessé que : « la situation énergétique de la République Centrafricaine est quasi stationnaire depuis les années 90 et caractérisée par une faible capacité de production face à la demande, qui est de l’ordre de 3% à l’échelle nationale. »

RCA : vers le rétablissement de l’énergie au quartier Sango de Bangui

Le ministre de l’Energie s’est rendu au quartier Sango le mardi 16 août 2022, pour constater et instruire le rétablissement du transformateur électrique de l’Energie Centrafricaine (??????) tombé en panne depuis plus de trois (03) mois.

 

Cette descente du ministre Bertrand Arthur Piri, fait suite aux manifestations, habitants du 2e arrondissement de la capitale contre le manque d’électricité dans certains quartiers. Il est allé discuter avec les autorités locales et les manifestants pour une solution au rétablissement rapide du transformateur électrique de l’Energie Centrafricaine (??????) tombé en panne depuis plus de trois (03) mois et laissant cette partie du 2e arrondissement de Bangui dans l’obscurité.

Le membre du gouvernement Bertrand Arthur PIRI en charge de l’Energie, après avoir constaté l’effectivité des faits enregistrés dans ce secteur a donné des instructions au directeur général de l’?????? pour que le courant soit rétabli très rapidement dans ces secteurs.

Après cette descente la circulation reprend progressivement dans ces quartiers.

RCA : le magistrat Pierre Mapouka dans la ferme familiale à Damara

Décédé le 23 juillet 2022 à Tunis, c’est le mardi 02 août 2022 que s’est déroulée la cérémonie des obsèques du magistrat Pierre Mapouka, inspecteur d’État. Il est inhumé à 75 km de Bangui.

Dans son témoignage au nom de la famille, le fils aîné du disparu, Tony Mapouka a qualifié son père de quelqu’un qui a un esprit aiguisé, un homme de Dieu et un grand commis de l’État. Pour lui, son défunt père a eu une vie professionnelle exceptionnelle qui est un exemple. Il l’a remercié pour l’éducation afin de faire d’eux ce qu’ils sont devenus aujourd’hui.

Dans la lecture de l’oraison funèbre, l’un des collaborateurs du regretté Pierre Mapouka, de l’Inspection Générale d’État a retracé son parcours scolaire et universitaire. Nanti de plusieurs diplômes, l’Inspecteur le défunt a occupé plusieurs hautes fonctions administratives et judiciaires.

Selon l’orateur, sa disparition laissera un grand vide au sein de l’Inspection.

Pour témoigner la reconnaissance du peuple centrafricain pour les loyaux services rendus à la nation, le président de la République Faustin Archange Touadera a décerné au disparu, la médaille de satisfaction à titre posthume.

 

RCA : lancement des travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï

En vue des travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï, qui le vendredi 10 juin 2022, il est interdit aux usagers de se rapprocher ou de saisir les câbles électriques haute tension.

Le ministre chargé du Développement de l’Energie et des ressources hydrauliques, informe la population de Bangui que, les travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï sont arrivés en phase d’essai avec la mise sous tension de la ligne de transport haute tension nouvellement construite qui traverse le km5 pour arriver au centre-ville.

Il s’adresse particulièrement aux usagers des quartiers des abords de l’avenue Barthélémy Boganda, traversé des quartiers Kokoro, Cattin, Foyer de Charite et Gbabili, sur l’ancienne route de Mbaiki, M’poko bac.

La mise sous tension débutera le vendredi 10 juin 2022 dans l’après-midi, jusqu’au 27 juin 2022 soit environ deux (2) semaines.

Le gouvernement invite les usagers à s’abstenir de tout acte tendant à se rapprocher ou de saisir les câbles électriques haute tension, ainsi que les poteaux électriques construits en gardant une distance de sécurité, afin d’éviter les risques d’électrocution pendant cette phase de mise sous tension.

 

RCA : la pénurie de carburant s’aggrave à Bangui

La pénurie de carburant qui frappe depuis des mois la capitale, s’est   aggravée ces derniers jours. Ne disposant pas assez de substances, les stations-services fonctionnent comme elles peuvent.

 

Ce qui ralentit l’activité certains acteurs de la société, notamment, les conducteurs de taxis, bus, mototaxis et marchands. Pendant que ceux-ci déplorent les prix exorbitants du marché noir, les revendeurs, eux, se défendent.

Depuis le début de cette crise, presque toutes les stations-services de la place limitent leurs distributions. Certaines fonctionnent durant 2 à 3 heures par jour maximum. Ce qui pénalise ceux qui comptent sur cette denrée pour pouvoir exercer leurs activités. A titre d’exemple, à la station-service Tradex, en face de la cathédrale, taxis, voitures, camions, motocyclettes et bidons croupissent impatiemment dans une longue queue. Pour ceux qui ont perdu des heures dans cette spirale, c’est toute une journée qui s’envole.

« J’aurais déjà perdu la journée »

« Cette situation frappe sur tous les plans. Là si tu n’as pas de carburant, tu vas travailler comment ? Et la famille à la maison ? Par exemple, c’est depuis 5h00 que je suis ici. Et, on vient de m’informer qu’ils vont ouvrir à 13h00. J’aurais déjà perdu la journée » déplore Enock, un conducteur de taxi.

Cette situation a de répercussion sur le transport en commun. Plusieurs fonctionnaires, élèves et étudiants arrivent en retard au travail ou encore à l’école. S’il est difficile de s’approvisionner en carburant dans les stations-services, certains ont choisi de se tourner vers le marché noir, où les prix varient ces derniers jours. Sauf que là aussi, difficile de s’en sortir avec un bénéfice.

« On est obligé de faire avec »

« Auparavant, nous achetions le litre d’essence à 865 francs à la pompe. Puisque c’est difficile d’en avoir maintenant, nous sommes contraints d’acheter sur le marché noir à 1.500 francs. Vu le prix et le fait que nous gagnons moins, nous avons proposé aux clients de payer 1.500 au lieu de 1.000 francs par coiffure. Mais, celles-ci refusent. Du coup, on est obligé de faire avec » regrette une coiffeuse.

Même si le prix n’a pas changé à la pompe, ces trois derniers jours, le litre d’essence a atteint 2.000 francs CFA sur le marché noir. Les revendeurs, eux, se justifient.

« Ils nous demandent plus que ce qu’on leur donnait »

« Aujourd’hui pour avoir de l’essence, il faut négocier avec les pompistes en leur glissant un billet de 2.000 francs. Nous, à notre niveau, sommes obligés d’augmenter le prix du litre à 1.500 francs pour pouvoir gagner quelque chose. Si ces derniers jours le prix du litre a encore flambé, c’est parce que, la pénurie s’est aggravée et les pompistes nous demande plus que ce qu’on leur donnait » précise un revendeur de carburant.

De retour d’une mission en République démocratique du Congo, au Tchad et au Cameroun, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique promet réagir ultérieurement sur cette situation.

Source : Radio Ndeke Luka

RCA : fin à Bangui du festival Ndara Ti Beafrika

Organisé par Centro Kult International (CKL), le festival Ndara ti Beafrika s’est déroulé du 18 au 20 décembre 2021 au centre culturel Samba-Panza à Bangui. Ceci est une grande fête des cultures et de la solidarité nationale.

 

Caravane artiste, spectacles de danse folklorique, conte et musique tradi-moderne, défilé de mode en tenue traditionnel et exposition d’œuvre d’art ont été le menu de ce festival soutenu par le ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme.

Auguste Saint Claire Gbogbo, opérateur culturel, directeur de CKL présente les motivations qui ont conduit à organiser ce festival. « Ce concept est parti d’un constat simple, ce sont les conflits récurrent en RCA. Nous, acteurs culturels avons déduit que la crise que le pays connait depuis près de 20 ans a pour origine la perte de repère culturel et traditionnel. A cela, il faut ajouter l’esprit de la haine, de la violence qui a habité le peuple centrafricain. Comme solution, nous proposons un retour à la source à travers ce festival ».

Ndara ti Beafrika est un festival d’arts anciens qui prend en compte les potentialités artistiques traditionnelles, une histoire de faire revenir la génération actuelle à la source, aux causeries-débats, aux contes afin de reconstituer une base éducative.

La réalité est qu’aujourd’hui, le secteur culturel est difficile à cause du manque d’appuis. Les promoteurs culturels s’efforcent à le faire vivre avec les moyens de bord. « Je m’estime heureux que malgré tout, les objectifs de ce festival ont été atteints et nous comptons pérenniser cette initiative. La RCA a des potentialités artistiques et culturelles, nos jeunes ont du talent. La tradition a eu la chance de répercuter malgré tout. Les groupes de danse, en dépités des difficultés, du manque de subvention ont travaillé pour nous présenter cette belle prestation », a expliqué Auguste Saint Claire Gbogbo.

Les danses traditionnelles représentant toutes les 20 préfectures de la RCA ont marqué ce grand rendez-vous culturel et artistique. Philippe Bokoula, Directeur Général des Arts et de la Culture exprime le soutien de son département à cet évènement. « Nous traversons un moment difficile, notre pays a connu beaucoup de difficultés et c’est l’occasion ou jamais, la culture doit réunir les enfants du pays. Dans un pays où il y a la guerre, c’est la culture qui doit être le ciment et le béton de la réconciliation. C’est pourquoi ce festival est la bienvenue car le ministère a accueilli très favorablement cette initiative », a souligné le directeur général.

La musique traditionnelle en République Centrafricaine est regroupée en quatre grands groupes de danse. La danse des chenilles qui se fait dans toutes les régions forestières. La danse des poissons se pratique au niveau des riverains. Au grand nord, c’est la danse des oiseaux et au centre, c’est la danse des animaux comme les lions etc. « Nous avons ces quatre groupes qui constituent la polyphonie centrafricaine. Nous avons assisté à ces denses dans ce festival », a expliqué le directeur général Philippe Bokoula.

Par ce festival, les organisateurs veulent lancer un message que la RCA vit, parce que la culture est le baromètre d’un pays.

Le rendez-vous est pris pour la troisième édition probablement l’année prochaine avec un souhait ardent:  la participation des groupes de danse traditionnelle venus des 20 préfectures de la Centrafrique.

RCA : crash d’un hélicoptère des mercenaires russes

Un hélicoptère militaire des mercenaires russes de la société Wagner s’est écrasé dans la capitale centrafricaine ce lundi 22 novembre  2021.

 

A Bangui aux environs de 9 heures ce matin du 22 novembre 2021, un hélicoptère militaire des mercenaires russes de la société Wagner a fait un crash. Selon les informations recoupées sur place, les deux membres de l’équipage sont grièvement blessés.

« Attroupement au bord du fleuve Oubangui côté Sofitel  suite à un crash d’un hélicoptère des instructeurs russes. Deux blessés graves et l’appareil s’est noyé dans le fleuve », a publié sur les réseaux sociaux Martial Pabandji.

L’hélicoptère, qui  revenait des villes de provinces, était arrivé au camp de Roux avant de décoller pour partir quand le pilote avait constaté que l’appareil n’était pas au beau fixe une minute après son décollage.

Faisant un effort d’éviter de tomber sur les bâtiments, le pilote a préféré diriger l’hélicoptère vers le fleuve Oubangui. Mais cette version non officielle de l’État-major est contestée par une autre source qui indique que les mauvaises conditions météorologiques seraient à l’origine du crash. Les membres de l’équipage ont été sauvés par des piroguiers qui les ont transporté jusqu’à la terre ferme.

RCA : les villes de Zongo et Bangui seront reliées par un bateau

Ce bateau est un don du Chef de l’Etat qui va faciliter la traversée  de la rivière Ubangui pour relier les villes de Zongo ( RDC) et Bangui ( RCA).

 

Un bac moderne d’une capacité  de 50 tonnes est dans la dernière  phase de construction au chantier naval de l’ONATRA à Kinshasa. Don du Chef de l’Etat, ce bateau va faciliter la traversée  de la rivière  Ubangui pour relier les villes de Zongo ( RDC) et   Bangui ( RCA).

La mise en service de ce bateau est la matérialisation de la promesse du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo faite à  la population de Zongo, province du Sud-Ubangui lors de son dernier séjour dans cette ville en décembre 2019. Ce mardi 14 septembre, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo est allé se rendre compte de l’évolution des travaux de construction de cette mega infrastructure au chantier naval de L’ONATRA à Kinshasa. Le Chef de l’Etat s’est montré satisfait du niveau de réalisation. Le Directeur général de l’entreprise Oriental Road and construction a réitéré son engagement de remettre l’ouvrage en décembre de cette année. Selon M. Victor Rutalinga Cizungu, le bac de Zongo est un projet intégrateur car il va faciliter le commerce transfrontalier entre la RDC, la RCA ainsi que ses voisins directs notamment le Cameroun et le Tchad.

Avec ses deux groupes propulseurs et son tonnage, le bac de Zongo devrait aussi faciliter la traversée des véhicules remorques avec des produits agricoles ou manufacturés à l’importation ou exportation.

Présents au chantier naval de l’ONATRA, le gouverneur du Sud-Ubangui Claude Mabenze , le ministre du commerce extérieur Jean Lucien Busa et le Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat Olivier Mondonge n’ont pas caché  leur satisfaction  de voir cette réalisation du Chef de l’Etat au profit de la population de leur terroir.

RCA : le vice-président de la Banque Mondiale attendu à Bangui

Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana, qui a entamé une tournée en Afrique centrale arrive ce jour à Bangui.

 

Cette visite fait suite au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et vise à réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale dans la zone afin d’accompagner les gouvernements à mettre en œuvre les réformes et les investissements nécessaires pour une reprise verte, résiliente et inclusive.  Diagana et sa délégation ont débuté la visite du 12 au 15 septembre au Cameroun où ils se sont entretenus avec les autorités gouvernementales sur les grandes priorités de développement du pays. Il a rencontré également les partenaires au développement, des représentants d’organisations de la société civile, le personnel médical du centre international de vaccination et visitera une école.  La visite se conclura en République centrafricaine du 15 au 17 septembre où le vice-président rencontrera les plus hautes autorités centrafricaines, les partenaires du développement, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé. La délégation assistera par ailleurs à une table ronde sur l’accès à l’électricité.

De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars.  Cette visite intervient alors que la Banque mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique de l’ouest et centrale, dont les quatre objectifs majeurs visent à établir un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois et de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.

La Banque mondiale a un partenariat de longue date avec les pays membres de la CEMAC, fournissant une gamme de soutien, y compris des programmes d’investissement, un soutien budgétaire, des services de conseil et une assistance technique. A ce jour, les engagements nets de la Banque mondiale dans les pays de la sous-région s’élèvent à plus de 5 milliards de dollars, couvrant des investissements dans le capital humain, les infrastructures, l’énergie, la foresterie et l’agriculture.

Depuis la pandémie COVID, le soutien de la Banque mondiale s’est intensifié, y compris le financement de programmes dans les domaines de la santé, de l’adaptation, des filets de sécurité sociale, de l’éducation et des services numériques.

RCA : l’ONU fait état de l’insécurité grimpante à Bangui

Un communiqué du bureau des affaires humanitaires de l’ONU publié ce mardi, a affirmé que des milliers de centrafricains sont « en danger imminent ».

 

Une situation d’insécurité civile qui prend de l’ampleur, notamment à cause des violences à 300 kilomètres à l’est de la capitale Bangui.

En proie à des conflits internes incessants depuis 2013, la Centrafrique continue d’orner la liste des pays les plus instables d’Afrique. Un régime démocratique tangible, un système de santé au bord du gouffre sans compter des coups d’États à répétition, la situation du pays inquiète la communauté internationale.

Un document du bureau des affaires humanitaires des Nations Unies avance que « depuis une semaine, la vie de milliers de civils est en danger imminent à cause des violences armées répétitives à Alindao, où certains groupes de la population ont été particulièrement ciblés. » Une attaque lancée le 30 juin dernier à Alindao par des rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) avait ôté la vie à sept personnes selon les Casques bleus présents sur place. La menace des groupes armés sur le territoire et la persistance des conflits créé un afflux considérable de déplacés. À la fin 2020, la République centrafricaine comptait pas moins de 1,2 millions de réfugiées sur le continent, notamment au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo selon l’ONU.

« Ces personnes qui vivent au jour le jour sont désormais coupées de leurs petites sources de revenus, la nourriture se fait de plus en plus rare. Elles vivent dans la peur et le traumatisme », poursuit le communiqué.

Pour Denise Brown, coordinatrice humanitaire de Ocha en Centrafrique il faudrait que « toutes les parties au conflit doivent arrêter toute violence contre les civils, les infrastructures civiles, les acteurs humanitaires et respecter le droit international humanitaire. »

Risque de famine

Même si la guerre a considérablement baissé d’intensité depuis 2018, un rapport des Nations Unies classe le pays comme le deuxième plus pauvre au monde. Outre l’insécurité qui y règne, les populations affrontent aussi la famine. Fin mai, L’ONU a estimé que près de la moitié de la population était en « situation d’insécurité alimentaire », en raison de l’épidémie de coronavirus, mais également à cause de la situation sécuritaire.

Depuis fin décembre 2020, les forces gouvernementales ont réussi à arracher les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays aux mains des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Des zones qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

RCA : la ville de Bangui plongée dans l’eau

Dans la nuit de samedi à dimanche, les habitants de la capitale centrafricaine ont été surpris par des inondations causées par la forte pluie qui s’est abattue.

 

La forte pluie qui s’est abattue dans la ville de Bangui dans la nuit du samedi au dimanche 13 juin, a été à l’origine des inondations. De plusieurs dégâts dont des maisons écroulées ont été enregistrés.

Du centre-ville en passant par les quartiers sud de la capitale voire les quartiers centre dans les 3ème et 5ème arrondissements de Bangui, il était difficile pour les populations de vaguer à leurs occupations.

La saison des pluies a fait son retour et comme à chaque fois, Bangui connait des pires moments d’inondation occasionnant plusieurs dégâts. Une situation qui soulève l’épineux problème d’évacuation d’eau dans les quartiers.

RCA-Coronavirus : un nouveau bâtiment de prise en charge à Bangui

Ce bâtiment est une œuvre de la Croix-Rouge. Il est construit dans l’enceinte de son siège dans le 3e arrondissement de Bangui.

 

Depuis quelques années, la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA) avait lancé la construction d’un nouveau bâtiment. Les crises militaro-politiques de 2003 puis 2013 en Centrafrique ont obligé la Croix Rouge Centrafricaine à avoir d’autres structures d’accueil pour faciliter le service du secourisme. C’est dans ce contexte que cet hôpital au sein de son centre dénommé  Centre Henry Dunant a été construit. Le coût total de cette construction est estimé à plus de 200 millions de francs CFA.

« Nous avions lancé la construction de ce bâtiment mais les travaux ont été suspendus faute du moyen financier. C’est ainsi que le gouvernement centrafricain à travers le ministère de la santé publique et de la population a décidé de voler à notre secours pour enfin finaliser les travaux de construction de ce joyau », a expliqué le Pasteur Supérieur Antoine Mbao Bogo, président de la Croix Rouge Centrafricaine.

C’est un bâtiment R+1 avec des bureaux larges et bien aérés qui ont la capacité d’accueil conséquent des patients. Construit au départ dans le cadre du secourisme, ce bâtiment a été finalement reconduit pour  la lutte contre la Covid-19 en Centrafrique.

Depuis que la Covid-19 a été déclarée en Centrafrique, le gouvernement à travers le ministère de la santé publique et de la population et les partenaires ne cessent de se battre pour faire face à cette pandémie mondiale.

Ladite inauguration s’était déroulée ce 10 juin 2021 en présence de tous les représentants de la fédération des sociétés de la croix rouge et d croissant rouge. On note également la présence des autorités locales et de plusieurs volontaires de la CRCA.