Tourisme ivoirien: la direction régionale d’Abengourou, la plus performante en 2020

La direction régionale d’Abengourou (Est) s’est hissée comme la plus performante des représentations décentralisées du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, selon une note officielle.

Ce résultat a été dévoilé au terme d’un séminaire « Bilan et Perspectives » initié par le Fonds de développement touristique, le jeudi 28 janvier, où les représentations décentralisées du ministères les plus performantes en 2020 ont été primées.

La direction régionale du tourisme et des loisirs d’Abengourou (Est) est la plus performante au titre de l’année 2020, suivie de celle de San-Pedro (Sud-ouest) et Daloa (Centre-ouest), au regard des critères quantitatifs et qualitatifs définis par le Cabinet ministériel en début d’exercice. 

Une plateforme numérique mise en place par le Fonds de développement touristique et les directions techniques (DGU, DAT et DPAP), a permis d’enregistrer en temps réel, les données statistiques de chaque direction régionale et de ses démembrements départementaux. 

Selon les données, la direction régionale de Daloa a dépassé de justesse celle de Yamoussoukro, avec une réalisation d’objectifs de 89% contre 87%. 

Ce classement est l’initiative du Fonds de développement touristique (Fdt) dont le président, Marcel N’Guettia, est également l’ordonnateur de la Régie financière intégrée du ministère du Tourisme et des loisirs. 

Camille Kouassi, le Directeur de cabinet, représentant le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a indiqué que la mise en place de systèmes de mesure de la performance touristique à l’échelle locale seront opérationnels, pour outiller les directions régionales pour mieux connaître la demande et l’impact socioéconomique de l’activité touristique.

Il a instruit ses collaborateurs représentant l’administration touristique à l’intérieur du pays, sur les objectifs à atteindre pour l’année 2021. Et ce, au regard du bilan mitigé de la saison 2020, pourtant porteuse de promesses, mais fortement plombée par la pandémie mondiale de la Covid-19. 

Face au recadrage de la stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire », priorisant désormais le tourisme domestique et régional,  M. Camille Kouassi a relevé que ces directeurs seront mis à contribution en vue du développement des circuits et infrastructures des territoires, en corrélation avec les opérateurs privés (hôtels, agences de voyages, promoteurs d’événements…).

Cette stratégie vise à booster l’attractivité de leurs zones de compétences, avec une collaboration efficiente  avec les directeurs départementaux sous leur autorité.

Pour M. N’Guettia, si le tourisme ivoirien, avec une stratégie pragmatique et flexible a pu contribuer, en 2020, à ce que la Côte d’Ivoire fasse partie des 23 pays au monde à ne pas rentrer en récession, en 2021, il importe d’afficher une fermeté contre les opérateurs véreux.

Le Fdt et la Régie financière intégrée du ministère, en récompensant les trois meilleurs directions régionales de 2020,  entend institutionnaliser cette action  de récompenses et de primes pour les directions qui s’illustreront de façon exemplaire dès cette saison touristique.

Plus de 1200 candidatures retenues provisoirement pour les législatives ivoiriennes

Quelque 1266 dossiers de candidatures ont été retenus provisoirement par la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) sur 1291 dossiers réceptionnés pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain.

L’annonce a été faite dimanche à Abidjan par Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI qui a rendu public la liste provisoire des candidats aux élections des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne.

Neuf candidats à la candidature ont été déclarés inéligibles.  Parmi eux,  Katinan Koné Justin et Damana Adia dit Damana Pickass, deux cadres du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) en exil au Ghana depuis 2011, ont été déclarés inéligibles pour  «défaut de preuve de leur résidence continue en Côte d’Ivoire pendant les 05 années précédant la date des élections ». 

« (…) Considérant, par ailleurs, que les dossiers de candidatures autres que ceux cités plus haut au nombre de 1266, dont la liste est annexée à la présente décision, sont conformes à la loi et les candidats qui les ont déposés, éligibles pour avoir rempli les conditions d’éligibilité prévues par le code électoral, qu’il y a lieu de les inscrire sur la liste des candidats aux élections des députés du 06 mars 2021», a affirmé M. Coulibaly rapportant cette décision de la Commission centrale de la CEI.

Poursuivant, il a souligné que conformément à l’article 6 du code électoral ivoirien,  tout électeur peut contester, devant le Conseil constitutionnel, la présente décision dans un délai de huit jours, à compter de la publication de la liste des candidats par la CEI.

Auparavant, le président de l’institution électorale ivoirienne a fait savoir qu’à la date de clôture des candidatures ( 22 janvier dernier) pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, la CEI a réceptionné 1291 dossiers de candidatures pour un total de 1587 candidats à la candidature pour le poste de député titulaire dont 212 femmes et 1375 hommes. Ce sont au total 255 sièges qui sont à pouvoir à l’Assemblée nationale.

Que retenir du cas de Diary Sow (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale part de cette affaire, ayant tenu en haleine le Sénégal, pour s’interroger sur le sort des génies qui poursuivent leurs études loin du cocon familial.Dans un pays où les convenances sociales et la langue de bois tiennent le plus souvent lieu de vérité, d’autres cas identiques à celui de la « meilleure élève du Sénégal » des deux dernières années se répéteraient qu’on se contenterait de lamentations ou de soupirs de soulagement sans chercher la signification de cette expérience afin d’en tirer les leçons utiles pour l’avenir.

Disons-le sans détour, le cas de Diary Sow présente une analogie avec celui de certains sportifs africains envoyés aux Jeux Olympiques ou à une Coupe du monde dans un pays développé et qui, une fois arrivés sur place, empruntent un autre chemin que celui faisant l’objet de leur mission.

La seule différence est que notre héroïne dont la disparition a suscité une mobilisation quasi-nationale et un branle-bas diplomatique inédit – pour une affaire classée en France dans les faits divers – sait écrire pour trouver des justificatifs à son acte. Sa lettre à son parrain laisse toutefois dans l’ombre des non-dits destinés sans doute à jeter le voile sur ses motivations profondes qui renverseraient la bonne image à l’origine de sa notoriété.

Mais ce cas me fait penser à l’idée qu’à une certaine époque nous avions conçue, mon ami feu le Professeur Valdiodio Ndiaye, ancien Directeur de l’Ecole normale supérieure de Dakar et moi, pour la création au sein de cet établissement d’une chaire pour la préparation aux agrégations et aux grandes écoles internationales pour la perpétuation d’une tradition dans laquelle le Sénégal s’est distingué dans le monde.

Nous étions partis d’un constat simple : de moins en moins de jeunes se présentent à ces concours grâce auxquels se sont fait connaître dans le monde francophone et au-delà de brillants intellectuels tels que Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Iba Der Thiam, Sakhir Thiam, Magatte Thiam, Abdoul Mbaye, Souleymane Bachir Diagne, Rose Dieng, Oumar Sankharé et autres.

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Dans les années 1980 où ce projet avait germé, il se posait bien évidemment une question de masse critique pour disposer au recrutement de cohortes suffisantes. Il n’y avait que le Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis (nord) et la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée (ouest). Aux meilleurs élèves de Bango s’ouvre la carrière militaire dans de prestigieuses institutions telles que Saint Cyr en France, ou l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc par exemple.

A leur retour, leur intégration est automatique dans l’Armée, sans déperdition. Les plus brillantes pensionnaires du centre d’excellence de Gorée peuvent bénéficier de bourses pour participer aux mobilités universitaires internationales. Combien parmi elles sont rentrées après ces séjours à l’étranger ?

Nul ne le sait précisément, comme d’ailleurs pour les autres boursiers issus d’autres établissements secondaires. Une chose est sûre cependant, un boursier parti pour ne pas revenir représente une perte en termes de capital humain et d’investissement dans la formation des cadres ; une perte qui profite aux pays pratiquant l’immigration choisie sans avoir investi dans l’éducation de ces jeunes à haut potentiel.

Il y a aujourd’hui, en plus grand nombre, une offre de formation avec un label d’excellence. Outre les deux institutions scolaires citées plus haut, il en existe d’autres comme le Lycée d’excellence scientifique de Diourbel (centre), et dans l’enseignement privé les écoles du groupe ISM (lycées d’excellence Birago Diop au Point E et lycée d’excellence Rose Dieng à Golf).

Il serait certainement utile de reprendre le projet de cette chaire à la Fastef/ex-ENS pour en étendre la vocation à l’échelle sous-régionale. Ce serait un renforcement du rayonnement universitaire de Dakar, pôle de compétence tourné vers des formations à haute intensité de capital cognitif.

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Le recrutement des professeurs ne poserait pas de problèmes de disponibilité au niveau national ou sous-régional. Il existe au sein de l’espace francophone des mécanismes d’appui qui accompagneraient une telle initiative fédératrice.

Pour les matières où ces compétences manqueraient, il doit être possible, avec les enseignants de la diaspora, avec le concours de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) ou un partenariat à établir avec le Campus universitaire franco-sénégalais prévu à Diamniadio (périphérie de Dakar) ou encore avec l’implication de la coopération canadienne ou belge d’organiser soit des missions d’enseignement soit des cours en ligne afin que les étudiants sénégalais et africains francophones inscrits à la chaire de Dakar puissent bénéficier des mêmes prestations pédagogiques que leurs homologues occidentaux.

Pour les apprenants, l’avantage est de pouvoir recevoir une formation de haut niveau sans être sevrés de leur environnement socio-culturel dont les influences ont un grand impact sur leurs performances académiques. L’exemple de Diary Sow montre quelque part à quel point l’absence de ce tissu affectif peut être un handicap dans la réussite des jeunes talents les plus sûrs. Pour les pays coopérant à cette initiative, l’avantage le plus évident est de trouver un moyen de faire face au phénomène de la fuite des cerveaux les plus jeunes et sans doute les plus prometteurs.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Affaire Diary Sow : « de grâce » (Tribune)

Sur la toile, la disparition de la jeune femme a déclenché un torrent de jugements sans recul d’où la mise en garde d’un expérimenté journaliste.« Comme réfléchir est difficile, on juge », Carl Jung. Dieu soit loué. Heureusement, Diary Sow nous est revenue sans aucun dommage sur son corps.

Nul ne sait encore ce qui se passe ou se passera dans la tête de cette frêle et jeune fille. Les blessures internes exacerbées par notre jugement peuvent s’avérer pourtant plus dévastatrices pour cette fille. Gardons tous à l’esprit que celle-ci a été fragilisée par le décès trop prématuré d’un père dont la présence à ses côtés et dans la famille était plus qu’indispensable.

Un parent pour qui elle nourrissait certainement comme tout(e) autre fils/fille, les plus folles ambitions. Aussi, les uns et les autres, devons-nous garder d’ouvrir un procès contre elle, avec des procureurs féroces, tentant de convaincre des juges peu indulgents à la conduire devant l’échafaud.

Rappelons les propos du journaliste Madiambal Diagne dans son excellent texte qu’il a intitulé : « Reviens Diary, tu as ta place parmi nous », au moment où tout un pays était encore terriblement angoissé par la disparition de la jeune fille.

Je le cite : « Vraisemblablement, Diary Sow n’a pas fui pour une raison qui entacherait sa réputation de bonne fille ou pour se sauver d’un mariage forcé. Il est possible qu’elle ait tout simplement flippé comme cela arrive à beaucoup de jeunes de son âge, en proie à des doutes, des incertitudes, des angoisses, à la peur d’échouer, à la phobie de décevoir son monde.

On a beaucoup trop demandé à cette pauvre fille. Elève « brillantissime », meilleure élève du Sénégal deux années de suite (2018-2019), et admise au baccalauréat avec la meilleure mention. Elle était devenue (à son corps défendant ?) la mascotte de son pays (…) Sa vie devenait une success story ».

Trop lourd à porter, pour une enfant d’à peine de vingt ans. Aucun(e) adulte parmi nous, en âge d’être le géniteur ou la génitrice de cette fille, n’aurait jugé aussi sévèrement Diary Sow, comme certains ont pu le faire et l’auraient surtout pas fait si leur propre enfant avait été placé par les mêmes circonstances dans la même posture que Diary Sow.

Je me demande pourquoi autant de manque d’indulgence et de compassion de la part de ces censeurs, les mêmes qui, souvent, se laissent aller à des jugements trop sentencieux, des condamnations aussi catégoriques, d’où suintent parfois des relents manifestes de malveillance.

Et toute cette malveillance semble être le reflet de mauvais sentiments, a priori entretenus par des personnes qui ne connaissent même pas les gens qu’ils jugent. Et encore moins les faits sur lesquels elles se prononcent. Les sentences généralement vite prononcées ne sont nullement le résultat d’une analyse factuelle rigoureuse menée sans émotion et avec beaucoup distance, par rapport aux personnes incriminées.

Aujourd’hui, c’est la jeune étudiante qui est visée avec parfois une sévérité que l’on explique difficilement. Je ne pouvais me résoudre à l’idée d’une issue fatale. Diary est effectivement revenue, comme l’en suppliait la nation.

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Quel soulagement, quand ce mercredi 20 janvier 2021, le parrain de l’étudiante, le ministre Serigne Mbaye Thiam, a informé le Conseil des ministres, avoir reçu une lettre de Diary Sow dans laquelle cette dernière l’a rassuré. Mon bonheur a été indicible, quand Serigne Mbaye Thiam me fit l’amitié de m’informer dans la nuit du samedi soir, 20 janvier 2021, qu’il venait de retrouver Diary Sow à Bruxelles (Belgique).

Serigne Mbaye Thiam sait à quel point je suis attaché à cette jeune fille, et encore plus depuis que j’ai eu l’avantage de présider la cérémonie de dédicace de son premier roman.

Cérémonie au cours de laquelle elle semblait avertir, quand elle dit : « C’est très important pour moi de raconter les gens tels qu’ils sont, de ne pas se limiter à la surface. Je me dis qu’il n’y a pas d’ange, pas de démon. Tout le monde a des zones d’ombre, tout le monde a un masque qu’il porte selon les circonstances ».

J’avoue que quand j’ai lu les écrits publiés par Serigne Mbaye Thiam par la jeune fille et dans lequel le ministre livre quelques détails, pour expliquer les raisons de sa disparition, j’ai cru avoir retrouvé dans les mots l’auteure du livre « Sous le visage d’un ange », dans lequel Diary Sow a réussi à narrer une très belle histoire, la vie tragique de son héroïne Allyn.

Celle-ci ne reflète pas, loin s’en faut, la vie de Diary, mais elle peut informer sur la sensibilité de son être en lisant la lettre assez tourmentée qu’elle a envoyée à son parrain. Elle dit quelque part qu’elle n’est pas partie pour fuir à cause de la pression, encore moins par un doute sur ses capacités. Elle précise également qu’elle n’a pas disjoncté et qu’elle n’a pas non plus disparu pour suivre avec une passion amoureuse, comme suggéré par certains de ses compatriotes.

Sur ce dernier point, elle aurait, je pense, assumé avec pudeur, certes, mais sans aucune honte, je crois, toute relation amoureuse. Tout indique à croire, si on en juge par son écriture sensible et sensuelle ; quand elle narre dans son roman les frasques amoureuses d’Allyn son personnage principal. Personnage très énigmatique, ambitieuse, avec une soif inextinguible de liberté à qui Diary Sow semble très attachée, voire entichée, n’est pas elle. Certes ! Seulement, cette héroïne, Allyn, permet tout de même de lire dans l’état d’esprit.

Lire à travers Allyn l’état d’esprit de Diary Sow, dis-je. Sans chercher des similitudes ou des ressemblances entre le personnage principal du roman Allyn et Diary Sow, on peut tout de même noter que l’idée de partir, disparaître, a peut-être longtemps cheminé en cette fille, avant même son entrée au lycée préparatoire.

La disparition de Diary Sow et l’histoire racontée dans son roman sur Allyn qui a disparu deux fois dans le texte de l’auteure, suggère une curieuse coïncidence (fortuite ?)  Allyn laisse entendre : « Je veux fouler aux pieds tous les interdits, sortir des sentiers battus, refuser toutes ces règles convenues pour que rien ne bouge jamais. Je veux vivre sans contrainte aucune. Après n’avoir connu que le côté regrettable de la vie, l’heure est venue pour moi de jouir. (…) À mon tour. Quels que soient les sacrifices que cela implique ».

Je ne crois pas que ce soit osé de faire une telle lecture à partir du jeu qu’elle fait jouer à Allyn qui reste sur le départ à toutes les étapes de son existence dans le roman. Dans sa lettre à l’allure tourmentée, pensent certains, envoyée à son parrain, Diary Sow lui explique « être partie librement, et décrit sa disparition comme une sorte de répit salutaire dans sa vie, une petite pause, pour retrouver ses esprits ».  

Les mots de la jeune fille sonnent comme un écho aux propos ci-après du philosophe du moyen âge, Sénèque rapportés par Denis Dambre dans un article publié le 14 janvier 2011 : « Pour trouver la tranquillité de l’âme », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait à l’un de ses disciples, Serenus, d’alterner la solitude et la vie de société et écrit à cet effet : « Il faut d’ailleurs se replier beaucoup sur soi-même ».

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Mêlons toutefois les deux choses : alternons la solitude et le monde. La solitude nous fera désirer la société, la société nous ramènera à nous-mêmes ; elles se serviront d’antidote l’une à l’autre, la solitude guérissant notre horreur de la foule, et la foule notre dégoût de la solitude.

L’intertextualité qui structure son premier roman, le mouvement continu qu’elle opère dans sa belle écriture entre les pensées philosophique et littéraire, le mouvement constant que fait la brillantissime Diary Sow entre ces deux pôles de savoir ne laisse aucun doute quant à ses fréquentations dans ses lectures.

Sa disparition n’est-elle pas une oreille attentive prêtée à Sénèque et à ses recommandations aux sages ? Et, le même Sénèque, d’ajouter à l’endroit de son cher ami Lucilius : « Ton corps, objet rongé par le temps, doit supporter sa solitude sans toi, ton esprit quant à lui doit entamer sa relation la plus intime avec toi, de sorte que tu ne seras jamais seul puisqu’il fréquentera les sages ».

A son âge, il ne fait aucun doute que Diary Sow avait déjà commencé à fréquenter les sages, dont il est question ici, depuis le lycée même. Elle était dans leur environnement, avant de les côtoyer au lycée Louis-le-Grand, avec des risques : la fatigue, la lassitude, voire le surmenage, même si la jeune fille tente de nous rassurer, de ce point de vue.

Le risque était pourtant bien réel. Et face à tout cela, prions ensemble, après l’heureux retour de la jeune fille, pour que l’idée suggérant que la tragédie soit le destin naturel des génies soit démentie. De grâce, gardons-nous d’envoyer cette fille qui n’est ni « ange », ni « démon » à l’échafaud ! Faisons l’effort de contredire Carl Jung…

Abdou Latif Coulibaly, ministre, Secrétaire Général du gouvernement.

Signature d’un accord pour l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire

ONU Femmes, une organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, vient de conclure avec la structure financière Fin’Elle, un accord de partenariat afin d’œuvrer conjointement à la promotion de l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire.Cet accord vise à soutenir l’inclusion financière et accompagner les femmes et les jeunes filles entrepreneures ainsi que celles du monde agricole, selon une note transmise à APA.  

Formalisé le 29 janvier 2021 par la Représentante résidente de ONU-Femmes Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala-Sodonon et al directrice de Fin’Elle, Kady Traoré, ce partenariat devrait notamment permettre de soutenir l’adéquation de l’offre de services financiers de Fin’Elle aux besoins spécifiques des femmes et jeunes filles entrepreneures, y compris celles du secteur agricole.

Il a en outre pour objectif de faciliter l’accès au financement des femmes entrepreneures et surtout celles du secteur agricole, ainsi qu’aux opportunités de financement, afin d’améliorer l’inclusion financière des femmes et jeunes filles entrepreneures.

Avec ce partenariat, les initiatives entrepreneuriales des femmes et jeunes filles pourront être soutenues à travers le modèle d’accompagnement du Centre des Femmes Entrepreneures pour améliorer leur bancabilité et accroitre leur éligibilité aux opportunités de financement bancaire.

Agents économiques indéniables, les femmes ivoiriennes, subissent malheureusement des pressions sociétales fortes et rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriale et agricole.

L’on enregistre une pénibilité de leur accès au crédit. Par ailleurs, certaines n’ont pas de formation ou sont analphabètes, ce qui limite leurs connaissances sur la culture de l’épargne et du profit.

Tous ces facteurs réduisent considérablement leur inclusion financière. Et, cet accord vient corriger les faiblesses observées afin de favoriser un accès à l’information sur l’inclusion financière en vue d’accroître leurs revenus.

Conformément au principe de l’agenda mondial 2030 qui stipule « Ne laisser personne pour compte», ONU Femmes veut maximiser les efforts de tous les partenaires, y inclus le secteur privé, en vue de la réduction de la vulnérabilité des femmes.

Cette approche dans laquelle ONU Femmes s’inscrit, découle de sa mission qui vise à contribuer au développement durable à travers la réalisation des ODD, en particulier l’ODD 5, une priorité du gouvernement de Côte d’Ivoire.

Selon des données du ministère ivoirien de l’Economie et des finances, le taux d`inclusion financière en Côte d`Ivoire est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017. Ce taux d’inclusion financière est aujourd’hui accru avec le mobile money.  

Les femmes ont un faible taux de bancarisation alors qu’elles œuvrent pour la majorité dans le commerce et l’agriculture, des secteurs porteurs de croissance.

Crée en 2018, Fin’Elle « la finance pour Elle» est une filiale du Groupe COFINA dédiée au financement de la femme. Il s’agit pour le groupe de créer un modèle de finance inclusive pour les femmes en leur apportant un accompagnement adapté.

La filiale accompagne à ce jour près de 5 000 femmes et occupe la 9e position du classement des institutions de microfinance de Côte d’Ivoire. Elle vient soutenir l’entrepreneuriat féminin avec une offre de produits d’épargne et de crédit incluant un programme de formation pour le renforcement de capacités. 

Air Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau directeur général

Un nouveau directeur général a été nommé à la tête de Air Côte d’Ivoire, la compagnie aérienne nationale ivoirienne créée en mai 2012, a appris APA samedi de source officielle.

Selon un communiqué du Conseil d’administration de Air Côte d’Ivoire, M. Laurent Loukou a été nommé directeur général de cette compagnie en remplacement de M. René Decurey. Le nouveau directeur général prendra officiellement fonction à compter du 25 février prochain.

 «Je félicite le nouveau directeur général et je suis assuré que monsieur Laurent Loukou saura relever les défis auxquels est confrontée notre compagnie nationale dans le contexte particulier de la pandémie de la Covid-19», espère le président du Conseil d’administration de Air Côte d’Ivoire, le général Abdoulaye Coulibaly.

Un incendie ravage 30 magasins au Grand marché de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan

Trente magasins sont « totalement partis en fumée » dans la nuit de vendredi à samedi aux environs de 3h, au Grand marché de Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, à la suite d’un violent incendie, a annoncé le maire Sylvestre Emmou.

« Présent sur les lieux du sinistre, j’ai pu constater l’ampleur des dégâts causés par les flammes dévastatrices », a indiqué le maire de la commune de Port-Bouët, Sylvestre Emmou, affirmant qu’il y a « au total, 30 magasins partis totalement en fumée ». 

Grâce à l’intervention des « soldats » du Groupement des sapeurs pompiers (GSPM), présents sur les lieux ainsi que des forces partenaires, entre autres, les forces françaises en Côte d’Ivoire et les pompiers de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), le feu a été circonscrit.

Interrogé, un agent de la mairie a fait savoir que « c’est seulement une partie du marché qui a été brûlée » et les flammes ont été éteintes autour de 5h du matin, ajoutant qu’il s’agit entre autres de magasins de quincaillerie et vente de fournitures de bureau. 

« Les enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités », a relevé le maire Sylvestre Emmou qui a exprimé ses compassions aux commerçants sinistrés qu’il envisage de rencontrer dans les prochains jours.

RCA : Zoom sur la carrière de Geoffrey Kondogbia

Actuel meilleur joueur centrafricain, Geoffrey Kondogbia a vécu une carrière palpitante sur le vieux continent. Avant de connaitre son récent couronnement à Valence et à l’Atlético de Madrid, il a connu des aventures intéressantes en France et en Italie. Zoom sur la carrière de Geoffrey Kondogbia.

Formation et parcours junior dans l’hexagone

Né à Nemours le 15 février 1993, Geoffrey Kondogbia a grandi dans la commune de Nandy. Il tient des origines centrafricaines de ses parents. Sa passion pour le football est née bien assez tôt. Ainsi en 1999, seulement âgé de 6 ans, il rejoint le FC Nandy dans sa commune. Il y évolue quatre années avant de rejoindre l’US Sénart-Moissy en 2003.

Agé de 11 ans en 2004, il rejoint le centre du RC Lens où il suit une véritable formation. Le jeune Geoffrey Kondogbia reste 6 années avec l’équipe réserve du Racing. C’est là qu’il se prépare à une carrière pro dans le monde du football. Le RC Lens le conservera jusqu’à lui offrir ses premières expériences dans le championnat français. Un championnat aussi interessant que blackjack.

Des débuts convaincants et découvertes européennes

C’est en avril 2010 que Geoffrey Kondogbia signe son premier contrat professionnel avec le RC Lens. Quelques mois plus tard en novembre, il participe à son premier match dans l’élite française. Il évolue deux ans avec le RC Lens et joue notamment en Ligue 2 durant la deuxième saison où il acquiert un statut de titulaire. La saison suivante, il quitte cependant la France pour l’Espagne.

En juillet 2012, Geoffrey Kondogbia fait le grand saut. Il signe au FC Séville dans la première ligue espagnole. Il ne passe qu’une saison sous les couleurs du FC Séville et dispute 40 matchs sous la tunique du club espagnol. A la fin de la saison, il paye sa clause libératoire et s’engage quelques temps après à l’AS Monaco pour son retour en France.

A l’AS Monaco, il joue deux saisons et participe à 64 matchs. Il inscrit notamment trois buts. Il finit vice-champion en 2014. Vers la fin de son passage dans le club de la Principauté, il franchit un palier et suscite l’intérêt des grands clubs européens. Il optera pour une aventure en Italie où il jouera sous les couleurs de l’Inter Milan.

Son aventure en Italie dure deux années. Sous les couleurs de l’Inter Milan, Kondogbia a vécu des périodes mitigées. D’abord apprécié, il se fait après quelques temps vivement critiqué. Il ne remporte aucun titre avec les Nerazzurri. Il quitte le club en 2017 et s’engage à Valence où sa carrière bascule dans une autre dimension.

Valence, la confirmation pour Geoffrey Kondogbia

D’abord recruté par Valence en prêt, Geoffrey Kondogbia intégrera à long terme l’effectif sévillan en 2018. Durant son passage à Valence, l’international centrafricain fait admirer toute sa classe et son talent. Il remporte notamment la Coupe d’Espagne en 2019. A de nombreuses reprises, il est cité parmi les meilleurs joueurs du championnat.

Cela lui vaut admiration en Europe. Il est courtisé par de nombreuses écuries et affiche peu après son ambition d’embrasser un plus grand défi. Il part en 2020 au clash avec son club. Il rejoint en novembre 2020 l’Atlético Madrid. Il y signe notamment un bail de 4 ans.  Dans son nouveau club, l’international centrafricain prend encore ses marques.

Une carrière internationale mouvementée

La carrière internationale de Geoffrey Kondogbia a elle aussi été quelque peu mouvementée. Avant de choisir de représenter la Centrafrique, le joueur a d’abord joué pour l’équipe nationale française. En ayant grandi en France, il rejoint très tôt en 2008 les catégories d’âge des Bleus.

Il acquiert le statut d’espoir de l’équipe française et porte même le brassard. Il participe activement au succès des U-20 en coupe du monde. Tout logiquement, tous attendaient que le joueur choisisse de porter les couleurs françaises. Toutefois en 2018, il fait un revirement et décide de jouer pour la Centrafrique.

Il reçoit le 31 août 2018 sa première sélection avec la Centrafrique mais n’arrive pas à l’honorer. Il joue son premier match avec les Fauves du Bas-Oubangui en octobre 2018. Précieux, il porte depuis un moment le brassard en sélection nationale et fait désormais partie des meilleurs joueurs de l’histoire de la Centrafrique.

Elim CAN 2021 : les chances de qualification de la Centrafrique

La Coupe d’Afrique des Nations qui devrait se tenir cette année a été renvoyée à 2022 suite à la pandémie du Coronavirus. Pour cette édition qui se tiendra au Cameroun, les éliminatoires sont toujours en cours. Dès le mois de Mars prochain, les 5è et 6è journées se joueront et tous les qualifiées seront connus. La République Centrafricaine toujours en lice, pourrait jouer sa qualification lors des deux dernières journées. Pour l’heure, une qualification est loin d’être acquise. Quelles sont les chances de qualification de la République Centrafricaine ?

Des débuts en fanfares lors de la campagne qualificative

La République Centrafricaine a débuté les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations en force. Des Eliminatoires dont les matchs dont l’objet de paris sportif belgique. Hôte du Burundi au Complexe Sportif Barthélemy Boganda, la sélection centrafricaine alors sous les ordres de de l’hispano suisse Raoul Savoy s’est imposé sur un score épatant de 2-0. Vianney Mabide et Louis Mafouta ont marqué les deux buts qui ont permis de gagner la rencontre. Plus tard, la Centrafrique a procédé à la nomination du technicien ivoirien François Zahoui. C’est le début des mauvaises performances de la sélection nationale centrafricaine qui enchaîne par la suite trois revers consécutifs

Une suite de campagne qualificative mitigée pour la République Centrafricaine

Les Fauves du Bas-Oubangui amenés par le sélectionneur national François Zahoui, a courbé l’échine en terre mauritanienne. Au Stade Cheikha Boïdiya à l’occasion de la 2è journée, les centrafricains ont perdu 2-0 face à la Mauritanie. Menée 1-0 dès la 27è minute, les centrafricains gardaient espoir jusqu’à ce que les Mourabitounes ne mettent un second but dans les arrêts de jeu du match. S’en suit par la suite la double confrontation face au Maroc comptant pour les 3è et 4è journées des éliminatoires. La Centrafrique s’est une fois encore effacée.

Hôte du Maroc au Complexe Prince Moulay Abdallah de Rabat, les Fauves ont pris chers malgré la présence du joueur vedette ; le milieu de terrain de l’Atlético de Madrid Geoffrey Kondogbia. Le Maroc s’étaient imposé par 4 buts à 1. La réponse de Louis Mafouta à Achraf Hakimi n’aura pas permis de conserver le match nul car, le joueur de l’Inter Milan revient deux fois à la charge avant la pause. Au match retour à domicile, la Centrafrique n’a pu prendre aucun point face au Maroc. Mais ici, le score était moins alarmant. 0-2. Actuel dernier du groupe E, la République Centrafricaine dispose toujours de plusieurs cartes pour espérer se qualifier à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2021.

Les chances de qualification de la République Centrafricaine

Dans le groupe E, le Maroc est assuré de se qualifier pour la CAN 2022 car crédité de 10 points pourrait s’accrocher tout au moins la 2è place qualificative malgré tous les scénarios possibles. La deuxième place qualificative du groupe de jouera ainsi entre la Mauritanie, le Burundi et la Centrafricaine respectivement 2è, 3è et 4è avec 5 points, 4 points et 3 points. La République Centrafricaine dispose donc de deux matchs pour espérer jouer sa qualification.

Les marges de manœuvres ne sont pas assez pour la formation de la Centrafrique. Pour espérer se qualifier, plusieurs conditions doivent être réunies. Et la première passe par une deux victoires impératives face au Burundi et à la Mauritanie en match retour. Ainsi, la République Centrafricaine des retrouverait avec 9 points, suffisant pour espérer valider son ticket pour la CAN. Mais la seconde condition est subordonnée aux défaites du Burundi et de la Mauritanie ou tout au moins un match nul dans leurs dernières rencontres des éliminatoires de la CAN Cameroun 2022.

Les chances de qualification de la République Centrafricaine ne sont pas très fortes. Toutefois, au football tout est possible. Deux victoires lors des prochaines journées placeraient les Fauves du Bas-Oubangui en ballotage favorable à la qualification. Tout est encore jouable dans ce groupe. Parlant des forces en présence, la Centrafrique peut compter sur plusieurs joueurs du groupe qi disposent d’une certaine expérience. Il s’agit en effet de Geoffrey Kondogbia, Amos Youga du CSKA Sofia, Foxi Kéthévoama du Balkesirspor en Turquie et plusieurs autres cadres du groupe évoluant en France. La Centrafrique avait manqué de peu la dernière CAN, cette fois pourrait être la bonne.

Les meilleurs buteurs africains de l’histoire de la Premier League

La Premier League anglaise est vu par plusieurs observateurs comme le championnat le plus complexe d’Europe. Pourtant, plusieurs joueurs y ont brillé notamment des africains. La plupart de ces derniers sont à la retraite, mais ils ont marqué à un moment ou un autre l’histoire du championnat de première division anglaise. Mais aujourd’hui encore, il y a une nouvelle génération d’africains en Premier League qui tiennent le rang des ancien et même très proche de nouveaux records. Voici les meilleurs buteurs africains de tous les temps de la Premier League

L’ancienne génération des artificiers africains de Premier League

Aujourd’hui retraité, Didier Drogba est sans doute le meilleur joueur africain de tous les temps de la Premier League anglaise. Arrivé à Chelsea à l’été 2004 en provenance de l’Olympique de Marseille pour un transfert record de 38 millions d’euros, Didier Drogba sera plus tard le joueur emblématique du club. Pour son premier exercice dans le championnat anglais, il avait trouvé le chemin des filets à 10 reprises. 12 buts la saison suivante et 20 la saison d’après, l’ivoirien avait marqué 29 buts lors de la saison 2009-2010 soit sa meilleure  stat à Chelsea en neuf saison. En tout, Didier Drogba a marqué 102 buts dans l’élite lors de son passage en Angleterre. Didier Drogba est suivi de très près par le togolais Emmanuel Sheyi Adebayor. L’avant-centre togolais a notamment évolué avec plusieurs clubs en Angleterre après son départ de Monaco en France. Ses performances ont influencé les cotes football du club français avant son départ de la ville monégasque.

Arrivé à Arsenal pour 10 millions au mercato hivernal 2006, il a marqué 46 buts sous les couleurs des Gunners en trois saisons et demi. Parti à Manchester City plus tard, il a marqué 14 buts entre 2009 et 2012 avant de rejoindre Tottenham dans le même championnat. Il a joué plus tard à Crystal Palace également totalisant ainsi 97 buts en  Premier League. Yakubu Ayegbeni est l’un des attaquants nigérians qui a connu beaucoup de succès en Premier League. Il a notamment évolué avec une multitude de clubs dans l’élite dont Portsmouth, Middlesbrough, Everton et Blackburn Rovers. Il a totalisé 95 buts et reste le 3è meilleur buteur africain de la Premier League. Récemment retraité, l’ex international milieu de terrain ivoirien Yaya Touré fait également partie de la crème des meilleurs buteurs africains du championnat anglais. Le joueur qui a notamment évolué avec Manchester City a marqué 62 buts avec les Citizens en huit saisons

La nouvelle génération des artificiers africains de Premier League

L’International sénégalais Sadio Mané domine cette nouvelle génération de la crème africaine de Premier League. Formé au FC Metz, il a joué en Autriche avec le Red Bull Salzburg avant son arrivée en Angleterre à l’été 2014. Arrivé à Southampton, il a réalisé deux saisons incroyables. Pour son premier exercice en Premier League, il a trouvé le chemin des filets à 11 reprises avant de même ce même nombre de buts la saison suivante. Cette constance a frappé dans l’œil de Liverpool qui l’a arraché à l’été 2016 pour 41 millions d’euros. Il est à sa cinquième saison. Il a déjà inscrit 69 buts avec les Reds et fait partie des meilleurs éléments du club. Il est le 4è meilleur buteur africain de Premier League avec 91 buts inscrits. On retrouve par la suite son coéquipier en club Mohamed Salah.

Mohamed Salah, pensionnaire de Liverpool tout comme Sadio Mané, a évolué précédemment en Premier League avec Chelsea sans pour autant briller. Il n’a marqué que deux buts avec l’écurie de Londres. Arrivé à Liverpool à l’été 2017, c’est le moment pour l’égyptien de briller de mille feux. Alors que sa quatrième saison est encore en cours, il a déjà scoré 86 fois avec les Reds portant son compteur à 88 buts dans l’élite anglaise. Enfin, on retrouve le prodige algérien Riyad Mahrez. Révélé à la Premier League avec Leicester lors de la saison 2015-2016, il a notamment inscrit 17 buts dans l’élite. Il a inscrit 39 buts avec Leicester en première division anglaise avant de rejoindre Manchester City depuis l’été 2018. A sa troisième saison avec les Citizens, il est déjà à 23 buts portant son compteur à 62 buts dans l’élite du football anglais.