RCA-Bria : nouvelles détonations d’armes automatiques

Des tirs d’armes ont retenti pendant quatre heures à Bria, poussant les populations dans la panique et paralysant les activités dans la ville.

 

La ville de Bria, chef-lieu de la préfecture de Haute-Kotto, est secouée ce matin par des détonations d’armes automatiques faites par les mercenaires russes qui sont arrivés dans la ville la veille. Des fouilles ont été menées porte par porte au quartier Bornou, pillant les habitants qui sont déjà paniqués.

Lundi, 19 avril 2021, vers 7 heures, les mercenaires russes, venus de la ville d’Ippy, dans la Ouaka,  hier soir,  ont fait des tirs assourdissants  avec leurs armes automatiques durant quatre heures à Bria, paniquant les populations, et paralysant les activités dans la ville. Au même moment, ils bouclent le quartier Bornou, au nord de la ville, fouillant porte par porte les habitations au motif qu’ils cherchent des malfrats.

Selon des témoins, plusieurs personnes ont été arrêtées, des motos réquisitionnées par les mercenaires ainsi que d’autres biens des particuliers. Vers 11 heures, ils se sont retirés de ces localités  favorables à l’UPC d’Ali Darassa.

Pour l’heure, la ville est calme, mais certains habitants ont dû fuir leur domicile suite à ces détonations d’armes.

Selon des sources sécuritaires locales, dans les prochains jours, les Russes, Rwandais et les soldats FACA vont progresser vers Yalinga et dans les villes environnantes pour chasser les rebelles de ces localités minières.

RCA : la flambée du prix du ciment bloque les chantiers à Bangui

En République centrafricaine, depuis le début de la crise en décembre, le prix du ciment a augmenté de plus de 50 %.

 

Les prix des produits importés de première nécessité sont toujours stables ou à la hausse en Centrafrique, malgré la reprise progressive du trafic sur le corridor qui relie Douala à Bangui. C’est le cas par exemple du prix du ciment qui augmenté de plus de 50 % depuis le début de la crise en décembre.

« Voilà le chantier, tout est resté comme ça… On peut pas avancer », montre Martial. Ce chantier, il y a investi toutes ses économies. Il voulait construire une maison de six chambres et deux salons. Elle devrait déjà être finie, mais n’en est qu’à  ses fondations. Depuis le début de l’année, plus un coup de pioche n’a résonné ici depuis la hausse brutale des prix du ciment.

« Quand le devis a été fait, c’était sur la base de 8300 francs CFA le sac de ciment. Aujourd’hui, on est à 13 500. Donc soit tu continues et tu fais les deux tiers des travaux et tu dois chercher l’argent pour payer le dernier tiers. Soit, tu t’arrêtes et tu attends que le prix redevienne normal. »

Tout autour des amas de sables et de gravats qui attendent d’être utilisés. Et dans la parcelle voisine, c’est le même spectacle d’abandon : « Mon voisin est là. Tu peux aussi regarder, lui aussi a arrêté. Tout le monde est bloqué. »

Tout le monde y compris les maçons. Vivien Malepayo dirige une quinzaine d’ouvriers. Tous sont des journaliers. Leurs trois chantiers sont à l’arrêt et ils ne sont plus payés. « S’il n’y a pas de ciment, on ne peut pas travailler. Les enfants ne mangent même pas à leur faim, raconte-t-il. On ne peut pas payer leur scolarité. »

À l’Institut centrafricain des statistiques (ICASEES), qui ausculte l’évolution des prix d’une semaine à l’autre on s’étonne que ceux ciment restent encore au plus haut alors que le trafic a progressivement repris sur le corridor qui relie Douala à Bangui. Ali Blaise-Bienvenu, directeur général de l’Institut ne comprend pas pourquoi les commerçants ne baissent pas leurs tarifs :

« Avant on pouvait comprendre que le corridor Bangui Douala était bloqué ou perturbé par les événements, mais depuis quelques semaines le trafic commence à devenir fluide et il n’y a pas de raisons que les commerçants continuent à spéculer sur le prix du sac de ciment. »

Le directeur général de l’ICASEES appelle les autorités et les opérateurs économiques à se réunir pour trouver ensemble une issue à cette flambée des prix.

RCA : l’armée et ses alliés reprennent la ville stratégique de Kaga-Bandoro

Ce carrefour commercial stratégique, situé à 300 km au nord de Bangui, était aux mains de groupes armés depuis 2014.

 

En République centrafricaine, les autorités se félicitent que l’armée nationale et ses alliés, russes notamment, aient pu entrer dans Kaga-Bandoro.

C’est peu avant 17h, samedi 10 avril, que les forces armées centrafricaines et leurs alliés ont fait leur entrée dans Kaga-Bandoro. Ils sont finalement arrivés en deux groupes, selon des sources sécuritaires. Un premier via Mbrès à l’Est, un second en provenance de Dékoa au Sud quelques heures plus tard.

« À leur arrivée, des rafales de tirs nourris ont été entendues, mais il n’y a pas eu de combats à proprement parler », explique une source humanitaire. Cette offensive avait été annoncée comme un objectif important pour les autorités.

Ce dimanche, l’armée et ses alliés ont mené ensemble des opérations de ratissage dans plusieurs quartiers de la ville. « Ils cherchent des armes et ont procédé à quelques arrestations », confie une source au sein de la société civile. Le marché de cette ville commerciale tournait au ralenti hier et les églises étaient à moitié vides. « Les tirs entendus samedi ont effrayé les gens, mais la ville est calme », poursuit une autre source au sein de la société civile.

Stratégie de replis pour les rebelles

Une partie des rebelles qui tenait Kaga-Bandoro, depuis 2014 avait donc déjà quitté la ville récemment, selon des sources sécuritaires. Quant à ceux qui s’y trouvaient encore, ils se sont repliés samedi soir sans combattre, vers le Nord, en direction de Kabo et Batangafo, selon plusieurs sources. Il s’agit pour l’essentiel de membres de l’UPC d’Al-Khatim, issus de l’ex-Seleka et réputés fortement armés.

En 2019, après plusieurs tentatives échouées, l’armée centrafricaine avait esquissé un timide retour à Kaga-Bandoro, mais ses troupes restaient cantonnées dans leur base, sans mener d’opération. Elles s’en étaient même retirées, affirme une source sécuritaire, après une attaque menée dans le cadre de la rébellion CPC lancée fin décembre.

Kaga-Bandoro accueille le plus grand marché de bétail de la Centrafrique, ce qui en fait une ville stratégique, d’autant que la taxation du bétail constitue une source importante de revenus pour les groupes armés issus de l’ex-Seleka. Depuis plusieurs mois, l’activité était paralysée à Kaga-Bandoro, suite à une recrudescence d’attaques par les groupes armés dans la zone, et alors qu’une grande partie du personnel administratif avait quitté la ville.

RCA : Martin Ziguélé et Karim Meckassoua interdits de quitter le territoire

Ils souhaitaient se rendre au Niger pour l’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum.

 

Martin Ziguélé et Karim Meckassoua, tous deux candidats à la présidentielle de décembre, en Centrafrique, sont interdits à leur tour de quitter le territoire, par les autorités. Ils souhaitaient se rendre au Niger pour l’investiture du nouveau président, Mohamed Bazoum.

Les autorités avaient exigé, mercredi 24 mars, que l’opposant Anicet Georges Dologuélé produise une autorisation du ministère de la Sécurité avant de quitter le pays, invoquant « de nouvelles mesures ». C’est donc à ce ministère que Martin Ziguélé et Karim Meckassoua ont écrit. Sans sa réponse, ce dernier renvoie la balle aux autorités judiciaires en invoquant « la séparation des pouvoirs ». Un flou « incompréhensible » pour Martin Ziguélé qui dénonce un « retour de l’arbitraire » et un « déni de droit ».

« Je veux savoir quelles sont les dispositions de la loi qui disent que je ne peux pas sortir. Si, par extraordinaire une procédure judiciaire me concernant, je devrais en être informé et même s’il y a une procédure judicaire, c’est le juge d’instruction à charge du dossier qui est autorisé, en droit, à prendre la décision de me priver de mes libertés. C’est un retour de l’arbitraire et de l’autoritarisme. »

RCA-investiture du Président Touadera : la journée déclarée fériée, chômée et payée

Face à la menace sécuritaire, toutes circulations des transports publics sont aussi interdites par un arrêté interministériel.

 

Le gouvernement  centrafricain, dans un communiqué lu à la radio nationale,  déclare fériée, chômée et payée la date du mardi 30 mars 2021, jour de l’investiture du Président Faustin Archange TOUADERA réélu pour un second mandat. Par ailleurs, face à la menace sécuritaire, toutes circulations des transports publics sont aussi interdites par un arrêté interministériel.

Le Président Faustin Archange TOUADERA, réélu pour un second mandat, va prêter serment à Bangui, capitale de la République centrafricaine, devant les juges de la Cour constitutionnelle, de quelques chefs d’État de la sous-région,  des personnalités politiques et religieuses, alors que sa réélection est toujours contestée par l’opposition démocratique et les groupes armés. Pour prévenir le risque sécuritaire,  la journée a été déclarée fériée, et les  forces de sécurités sont déployées partout dans la capitale.

Selon le comité d’organisation, la cérémonie d’investiture va se dérouler au sein de l’hémicycle des affaires étrangères en présence des personnalités locales et internationales telles que le Président de la République démocratique du Congo et celui de l’Ouganda.

Rappelons que c’est dans un contexte sécuritaire très tendu que la Cour constitutionnelle a validé lundi 18 janvier 2021 la réélection de Faustin Archange TOUADERA avec 53,16% des voix.  L’opposition dénonce une mascarade d’élection et conteste les résultats.

RCA : des tirs retentissent au quartier PK5

Les raisons de ces tirs sont encore ignorées, mais l’on déplore déjà plusieurs cas de blessés parmi lesquelles les civils.

PK5, quartier populaire du troisième arrondissement de Bangui, est secoué depuis une heure par des détonations d’armes lourdes et légères. On ignore les raisons de ces tirs, mais on déplore déjà plusieurs cas de blessés parmi les civils.

Si la plupart des miliciens d’autodéfense du PK5 sont déjà incorporés dans les forces armées centrafricaines, les détonations d’armes lourdes et légères survenues ce mardi après-midi au marché du PK5 semblent surprendre plus d’un.

On ignore les raisons de cet affrontement violent, mais on déplore déjà de nombreux cas des blessés parmi les civils qui sont aussitôt transférés à l’hôpital pour des soins.

Aux dernières nouvelles, certaines sources parlent d’un affrontement entre deux groupes miliciens d’autodéfense au quartier Ramandji.

Pour l’heure, les forces de l’ordre sont déployées sur place, mais le calme n’est pas toujours revenu.

RCA-Législatives : 118 sièges à pourvoir avant le 2 mai prochain

Vingt-deux (22) députés seulement sont déclarés élus dès le premier tour sur un total de 140.

La Cour constitutionnelle s’est prononcée ce lundi matin sur les résultats provisoires des élections législatives du 27 décembre. Comme attendu, elle a procédé à une série d’annulations et de redressements. In fine, 22 députés seulement sont déclarés élus dès le premier tour sur un total de 140 contre, sachant que le scrutin n’avait pas pu avoir lieu en de nombreux endroits du fait de l’insécurité.

Sur ces 22 députés élus au premier tour, cinq sont issus du MCU, le mouvement présidentiel, contre six après les résultats provisoires, trois pour le compte du parti Patrie de Crépin Mboli Goumba, deux pour l’URCA de l’opposant Anicet Georges Dologuélé, un seul pour le KNK de François Bozizé, ainsi que pour le MLPC de Martin Ziguélé.

La Cour avait été saisie de 346 requêtes. Elle a décidé in fine d’invalider le vote dans 13 circonscriptions : Bogambolo, Baoro, Dékoa, Sibut, Zangba, Carnot 1 et 2, Bambari, Kaga Bandoro, Bozoum Nanga Boguila, mais aussi deux arrondissements de Bangui. Les raisons sont diverses : menaces et intimidations, des dépouillements dans circonstances troubles, ou des urnes détruites. La Cour a aussi redressé les résultats par endroits. Deux candidats de la majorité, également ministre, qui étaient en ballotage ont par exemple été déclarés élus. Enfin, six candidatures enfin ont été invalidées : une candidate, par exemple, dont le suppléant était un chef anti-balaka, d’autres pour violation de dispositions électorales ou encore violences durant la campagne.

Difficile sur la base de ces résultats très partiels de tirer des conclusions sur l’équilibre des forces au sein de la future Assemblée. Au total, on s’achemine donc vers un second tour dans 47 circonscriptions ainsi que 71 élections partielles, soit environ la moitié de la future assemblée, où le premier tour n’a pas eu lieu ou a été annulé. L’Autorité nationale des élections (ANE) travaille à un nouveau calendrier entièrement réaménagé pour tenir compte de cette nouvelle donne. Il devrait être rendu public sous peu. Et le temps est compté. Le mandat de l’actuelle assemblée expire le 2 mai. Et pour investir la nouvelle, il faut qu’au minimum les 2/3 des députés aient été choisis à cette date.

RCA : la Minusca condamne les alliances entre partis politiques et groupes armés

À quelques jours du premier tour des élections présidentielles et législatives, les alliances contre nature entre partis politiques et groupes armés se multiplient, suscitant d’énormes inquiétudes au sein de la communauté nationale et internationale.

Même si le pouvoir de Bangui affirme publiquement sur les ondes de la radio que les groupes armés sont ses partenaires, le récent déplacement de l’ancien Président de la République François Bozizé dans la Nana-Gribizi et l’Ouham ainsi que sa dernière rencontre avec Mahamat Al Khatim à Kaga-Bandoro inquiètent plus d’un.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi 9 décembre, la mission des Nations unies en Centrafrique, la Minusca, exprime son inquiétude face à ces différentes alliances contre nature à seulement quelques jours du premier tour des élections.

« La Minusca condamne les alliances entre les partis politiques et groupes armés, et lance un appel pour une campagne électorale apaisée », a indiqué le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro qui indique également que « La mission appelle les groupes armés à respecter leurs engagements et à s’abstenir de poser des actes pouvant entraver le processus électoral ».

Tout en exprimant le souhait que la campagne électorale, qui débute le 12 décembre, se déroule de façon apaisée, et appelant tous les candidats à bannir les discours de haine et d’incitation à la violence,  le porte-parole a rappelé que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RCA,

Mankeur Ndiaye, et les membres du G5+ ont achevé ce mercredi une série de rencontres avec la plupart des 17 candidats à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Rapport sur la situation en RCA : les notes de Mankeur Ndiaye

Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, le Sénégalais Mankeur Ndiaye appelle à continuer à soutenir la lutte contre l’impunité, la réforme de la justice, le déploiement de la chaîne pénale, le renforcement des services judiciaires et la démilitarisation du système pénitentiaire.

Mankeur Ndiaye a présenté le rapport du secrétaire général de l’Onu sur la situation en Rca au Conseil de sécurité. Bien sûr, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Rca et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Répu­blique centrafricaine (Mi­nu­sca) a insisté sur les efforts réalisés par cette mission conduite sous son égide dans ce pays qui se dirige vers une Présidentielle cruciale.

20 mois après la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (Appr-Rca) entre le gouvernement et 14 groupes armés, des progrès notables continuent d’être réalisés. Il cite les résultats en termes de réforme politique, de restauration de l’autorité de l’Etat et de justice transitionnelle. Selon le représentant du Sg de l’Onu, à ce jour, l’Autorité nationale des élections dispose d’un fichier électoral de 1 million 859 mille 890 électeurs centrafricains. Ils sont répartis dans 16 préfectures du pays et de la diaspora dans 13 pays. «Je me réjouis que le seuil d’inscription des femmes ait atteint 46%.

Avec la publication de la liste électorale le 14 octobre et la convocation prévue du corps électoral le 28 octobre, la Centrafrique est en marche assurée vers la tenue d’élections dont le succès requiert l’engagement de tous les acteurs et le respect de l’autorité de la Cour constitutionnelle, juge des élections», s’est réjoui Mankeur Ndiaye. Il a rappelé que grâce à la Minusca et les partenaires internationaux de la Rca qui ont accompagné les parties prenantes dans la rédaction d’un Code électoral, aujourd’hui la Cen­trafrique dispose d’un fichier électoral «fiable et informatisé». C’est alors qu’il invite les acteurs politiques, les médias et autres leaders d’opinion à s’abstenir de toute campagne de désinformation ou message de stigmatisation qui seront, prévient-il, documentés par la Minusca et soumis à l’appréciation du Con­seil.

En prélude aux élections, Mankeur Ndiaye a déclaré qu’un plaidoyer pour encourager la participation des réfugiés au processus électoral a été mené. C’est alors qu’il a encouragé les autorités du pays à poursuivre les efforts visant à créer les conditions favorables au retour volontaire et digne des réfugiés, tout en assurant leur pleine participation dans la vie socio-économique et politique du pays. Par ailleurs, le diplomate Séné­galais reconnaît que la situation politique reste tendue avec seize candidats à la présidence de la République, dont trois femmes et le Président sortant pour le scrutin du 27 décembre 2020. En effet, alerte-t-il, «certains candidats mettent en doute la viabilité de l’Accord de paix et se proposent même de le renégocier s’ils étaient élus». Et d’ajouter : «La principale coalition de l’opposition a récemment saisi les mécanismes régionaux pour contester la légalité de la réforme législative adoptant des dispositions dérogatoires au Code électoral.

Toutefois, ces tensions n’ont pas compromis la possibilité d’organiser les élections dans le respect du calendrier constitutionnel.» Et pour lui, «le chemin vers la paix est long et sinueux», dit-il. D’après lui, les progrès dans le Ddr avec 2 094 ex- combattants désarmés et démobilisés, la mise en place à l’Ouest de deux unités spéciales mixtes de sécurité pour un total de 562 éléments et le redéploiement des forces de défense et de sécurité sont réconfortants en ce qu’ils constituent les premières étapes vers la dissolution des groupes armés conformément aux exigences de l’Accord de paix. Il est d’avis nonobstant qu’il faut continuer à soutenir la lutte contre l’impunité, la réforme de la justice, le déploiement de la chaîne pénale, le renforcement des services judiciaires et la démilitarisation du système pénitentiaire.

Pour la tenue des scrutins à venir, Mankeur Ndiaye invite les Etats membres de l’Onu à appuyer la Rca pour combler le déficit financier qui est encore environ de quatre millions de dollars au Basket-fund géré par le Pnud pour les élections présidentielle et législatives, et près de 17,7 millions pour l’ensemble des élections, y compris les Locales prévues en 2021. En cette période de crise sanitaire liée au Covid 19, il appelle à apporter le soutien nécessaire aux partenaires humanitaires qui fournissent une assistance vitale à plus de 1,3 million de personnes chaque mois.

RCA: un présumé braqueur dans les filets de la police

L’homme est soupçonné dans une salle affaire de braquage qui a occasionné la mort tragique d’un conducteur de moto, le mercredi dernier à Cattin.

Un présumé et célèbre braqueur est tombé dans le filet de la police centrafricaine le dimanche 13 septembre 2020 au quartier Combattant dans le 8ème arrondissement de Bangui. Le phénomène de cas de braquages à main armée a refait surface dans certains arrondissements de Bangui ces derniers temps. C’est dans la journée du dimanche 13 septembre, que les forces de sécurité intérieure ont mis la main sur un présumé auteur d’une scène de  crime qui a précipité la mort du jeune mototaxi.

Un adage dit : « 99 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire ». Ce malfaiteur  se rendait au marché Combattant à quelques jours de son forfait  pour revendre la moto volée. Malheureusement, ce dernier  s’est retrouvé  avec les forces de l’ordre qui se sont lancées à sa recherche suite à des investigations menées après ledit braquage. Ce gangster est placé en garde à vue pour le moment dans les locaux de la Brigade criminelle pour la nécessité d’enquête.

Cette enquête conjointe a été diligentée par les forces de l’ordre à savoir la police et la gendarmerie pour arriver à ce résultat de justice. Un officier de la police judiciaire contacté, a précisé que ce bandit a confirmé être l’auteur de cette scène crapuleuse  et promet de dénoncer son complice qui serait déjà en fuite.

Cette arrestation est un ouf  de soulagement non seulement pour la population de Cattin mais aussi pour les conducteurs de motos qui sont souvent victimes de braquages récurrents et parfois mortels dans ladite localité.

La capture du malfrat est le fruit de l’installation de  deux postes de forces de sécurité intérieure (FSI) dans cette zone, notamment, un poste de gendarmerie nationale,  à proximité du terrain de football Sagbadon et un autre, de l’Office Centrafricain pour la Répression du Banditisme (OCRB) qui se trouve à Cattin.

Avec le déploiement des forces de l’ordre dans cette contrée de la capitale centrafricaine, les habitants se baladent actuellement sans avoir la peur au ventre. Le quartier Cattin et ses environs retrouvent la paix et la quiétude depuis que les postes avancés de FSI ont été installés.

CAN 2021 : la RCA demande la délocalisation du lieu du match contre le Maroc

La République centrafricaine donne comme raison le taux élevé du nombre de cas de coronavirus enregistré au Maroc.

Après un an d’interruption, les éliminatoires de la CAN 2021 reprendront au mois de novembre avec les 3e et 4e journées au programme. A deux mois de cette échéance, la Centrafrique, qui doit affronter le Maroc à deux reprises, a fait part de son inquiétude. D’après le quotidien marocain Al Massae, les Fauves du Bas-Oubangui feraient pression pour ne pas jouer le match aller, prévu le 9 novembre, au Royaume chérifien.

Mettant en avant la hausse du nombre de cas de coronavirus au Maroc, le pays de Geoffrey Kondogbia réclamerait la délocalisation du match sur terrain neutre, dans un pays tiers. Un courrier à la Confédération africaine de football (CAF) aurait été envoyé en ce sens. Pour l’heure, il est trop tôt pour se projeter sur l’évolution de la situation sanitaire au Maroc et cette requête ne devrait pas aboutir dans l’immédiat. La manche retour est programmée pour le 12 novembre à Bangui.

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA : le gouvernement entend soutenir la médecine traditionnelle

En RCA, le gouvernement a pris l’engagement d’appuyer financièrement la médecine traditionnelle, à l’occasion de la 18e Journée africaine de la médecine traditionnelle célébrée lundi 31 août 2020.

D’après le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, le gouvernement est disposé à accompagner les tradipraticiens pour passer à l’étape de l’implantation de la médecine traditionnelle et de la pharmacopée dans le cadre du système de santé centrafricain.

Il a mis en exergue les recommandations formulées la semaine dernière par les experts du secteur qui devront être transformées en feuille de route budgétisée, assortie d’un calendrier qui sera très bientôt validé par un sommet interministériel, sous la présidence du Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada.

On ignore encore les bienfaits des plantes médicinales qui, avec des vertus thérapeutiques, constituent une complémentarité pour la médecine moderne, a soutenu le président du collectif des tradipraticiens centrafricains, Gervil Henri Bosco Motombi.

En Centrafrique, la 18e Journée africaine de la médecine traditionnelle est célébrée par une exposition des produits de la pharmacopée dans la capitale Bangui sous le thème : « Deux décennies de la médecine traditionnelle, quel progrès pour les pays ? »

RCA: un terrain d’entente entre les ethnies Goula et Ronga de Bamingui-Bangoran

Cette entente a eu lieu, le jeudi 27 août lors de la signature d’un pacte de non-agression en présence des autorités de ladite préfecture et des représentants de la MINUSCA.

Les ethnies Goula et Ronga du groupe rebelle de FPRC d’Abdoulaye Hissène se sont entendues pour cesser les hostilités et contribuer au retour de la stabilité et l’autorité de l’Etat dans la préfecture de la  Bamingui-Bangoran au nord-est de Centrafrique.

Depuis, après les crises à répétition qui ont secoué la République Centrafricaine, certaines préfectures du pays restent fragiles. Cette fragilité s’est empirée par l’avènement de la Séléka en 2013 où la majeure partie des provinces de Centrafrique est contrôlée par les groupes armés nationaux et étrangers. Mais on se rend compte que certaines fractions se sont disloquées à cause d’intérêt égoïste ou encore pour l’appartenance à une telle ou telle ethnie.

Après plusieurs mois de conflits entre les ethnies Goula et Ronga, issues des groupes rebelles signataires de l’accord de paix avec le gouvernement dont le FPRC, une fraction de la Séléka à Ndélé, ces derniers ont pris la résolution de cesser les hostilités afin de contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat à travers la signature d’un pacte de non-agression.

A en croire le contenu de ce pacte, le traité exige la cessation des hostilités entre les deux ethnies, l’interdiction formelle de circuler avec les armes, la libre circulation des personnes et des biens et le règlement pacifique des conflits en cas de violation dudit accord.

Il met aussi beaucoup plus l’accent sur le retour des forces de sécurité intérieure à savoir la police et la gendarmerie dans le Bamingui-Bangoran pour un retour de la paix en Centrafrique.

Il convient de rappeler que la signature de cette alliance intervient après plusieurs mois de conflits entre ces deux ethnies du groupe rebelle FPRC. Cette entente est facilitée par le gouvernement avec la contribution de la mission onusienne, la MINUSCA.

RCA-présidentielle : Catherine Samba-Panza dans la course

L’ex-présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, qui n’est affiliée à aucun parti politique, a annoncé sa candidature, vendredi 28 août.

« Je déclare solennellement ma candidature à l’élection présidentielle », a annoncé Catherine Samba-Panza lors d’une cérémonie à Bangui, la capitale centrafricaine, organisée par des comités de soutien, soulignant avoir déjà « dirigé ce pays dans des conditions particulièrement difficiles ».

Cette juriste de formation avait été nommée à la présidence en janvier 2014, dans un pays en pleine guerre civile. Première femme à occuper le pouvoir dans ce pays d’Afrique centrale, elle avait cédé sa place à Faustin-Archange Touadéra, vainqueur des élections de mars 2016 et qui devrait briguer un second mandat en décembre.

Car même si le parti au pouvoir n’a pas encore déclaré de candidat, il y a peu de doutes sur l’identité de celui qui représentera le MCU. Le président sortant Faustin-Archange Touadéra devait être investi cette semaine à l’occasion du congrès du parti présidentiel mais il a été finalement repoussé d’un mois. Officiellement, la raison de ce report est l’indisponibilité de Simplice Mathieu Sarandji, le secrétaire général du parti, pour des raisons de santé.

Présidentielle repoussée ?

Mais en réalité, le MCU jouerait sur le temps car il n’est pas certain de la tenue de la présidentielle à la date prévue du 27 décembre. Une source proche du parti a confié à RFI que des retards ont été accusés dans l’enrôlement des populations et celui des Centrafricains de la diaspora n’a pas encore commencé. L’opposition, elle, dénonce régulièrement ce qu’elle estime être un retard pris sur l’organisation des élections. L’ANE, l’autorité nationale des élections jusqu’à présent, se veut rassurante sur la tenue du délai.

En attendant, plusieurs candidats sont déjà en lice. L’ex-chef de l’État centrafricain François Bozizé a été désigné par son parti. Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé et l’avocat Crépin Mboli-Goumba ont aussi été investis par leurs partis respectifs. La dernière candidature annoncée vendredi, est celle de l’ex-présidente de la transition Catherine Samba-Panza.

RCA : pose de la première pierre d’un centre de traitement des grandes endémies

Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a procédé à la pose la première pierre d’un centre de traitement des grandes endémies, samedi 29 août 2020.

La Centrafrique est sur le point de se construire un centre de traitement des grandes endémies. La première pierre dudit centre a été posée ce week-end par le Chef de l’Etat. Ce projet de santé publique, sera situé à 24 kilomètres au nord-ouest de la capitale Bangui. Il sera établi dans une ancienne léproserie et devrait être terminé d’ici quatorze mois. C’est du moins ce qu’a précisé la présidence de la République.

Le coût des travaux du centre, qui devra être doté de 350 lits, s’élève à plus de 8 milliards de francs CFA (plus de 14,5 millions de dollars) prélevés sur le budget de l’Etat centrafricain. C’est une autre précision de la présidence.

Le président Touadéra qui s’est exprimé au cours de la cérémonie de pose de pierre a estimé que le nouveau projet devrait aider la Centrafrique à éviter de coûteuses évacuations sanitaires vers d’autres pays.

RCA: les prisonniers désormais habillés en tenues carcérales

Des projets de développement local ont été annoncés par Faustin Archange Touadera, Chef de l’Etat, lors de son passage à Nola dans le cadre de la réalisation des grands projets.

C’est le ministre de la justice, des droits de l’homme, et garde des sceaux, Flavien Mbata, qui a réceptionné les paquets de tenues destinés aux prisonniers des maisons carcérales remis par le chef du gouvernement, représentant personnel du Président de la République.

Les premiers bénéficiaires de ces kits sont les prisonniers des maisons carcérales de Ngaragba, Camp de Roux et de Bimbo.

En présence des cadres des institutions de la République et ceux des organisations internationales, la remise des kits a eu lieu à la place de prise d’armes en face de la Maison d’arrêt de Ngaragba dans le 7ème arrondissement de Bangui.

Il s’agit là d’une politique de réforme de la justice. Ceci au lendemain des Etats Généraux de la Justice, tenu en 2007 en République Centrafricaine, visant à relever de nombreux défis qui s’imposent au ministère de la justice.

Comme l’a si bien dit le Directeur Général des Services Pénitentiaires, Pamphile Oradimo, cela consiste à changer le visage des maisons pénitentiaires surtout en dotant les détenus par des uniformes adéquats à la lumière de certains pays qui respectent les droits de l’homme.

En remettant ces kits, le premier ministre a annoncé par la même occasion, d’autres projets qui suivront. C’est depuis plus d’une trentaine d’années que les centres pénitentiaires de la République centrafricaine ne disposent pas de ces tenues carcérales.

RCA : lancement officiel des activités « I kè woussou woussou na bê-afrika »

Ce lancement a eu lieu le samedi 22 août lors d’une conférence de presse, tenue dans la salle de gymnastique de L’Institut National de Jeunesse et Sports à Bangui.

Le mouvement dénommé « I Kè Woussou Woussou Na Bê-Afrika » a officiellement lancé ses activités qui consistent à suivre avec attention, les enjeux politiques de l’heure à l’approche des élections groupées de décembre 2020.

A l’approche des élections groupées en Centrafrique, les enjeux politiques sont d’actualité tant du côté de l’opposition que du régime au pouvoir. A cela, des mouvements ou associations politiques se créent pour animer la vie politique du pays.

Un Etat se dit démocratique lorsqu’il y ait de l’opposition, d’où la naissance de la Coalition de l’Opposition Démocratique 2020(COD 2020) en Centrafrique après le Front d’Annulation et de Reprise des Elections (FARE) en 2011. A cet effet, doit-on opposer viser juste le fauteuil présidentiel ou bien aussi, recadrer la gestion du pays ?

A en croire Eric Christian Mboutou, porte-parole du mouvement I Kè Woussou Woussou Na Bê-Afrika, un pays démocratique se fonde sur une bonne opposition d’intérêt général du peuple. Et il s’interroge en ces termes :

« La coalition de l’opposition démocratique 2020 défend-elle l’intérêt supérieur du peuple centrafricain ou s’attelle-t-elle à la logique de la conquête du pouvoir pour le pouvoir au grand mépris de l’intérêt supérieur de la nation », s’interroge-t-il ?

Il a ajouté que pour lui, c’est simplement le regroupement des leaders politiques qui sont d’accord avec leurs désaccords. Car selon lui, ces derniers étaient des pires ennemis politiques dans un passé récent avant de se réunir une nouvelle fois dans cette coalition.

Il convient de signaler que toutes ces différentes allégations ou interventions se font naître alors que la République Centrafricaine s’apprête à organiser des échéances électorales de décembre prochain. Un recyclage au sein de toutes les associations et mouvements politiques accompagnateurs du régime au pouvoir ou de l’opposition s’avère nécessaire pour le bon déroulement dudit scrutin.

RCA : les 9 personnes kidnappées par l’UPC désormais libres

Cette information a été confirmée par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ange Maxime KAZAGUI.

Les 09 personnes qui avaient été enlevées par le groupe rebelles UPC le 13 août dernier ont été libérées. Parmi ces otages se trouvait le Docteur Blaise Bokoy, médecin Chef du district sanitaire de OBO avec ces agents de vaccination, le député Albert Guinimanguimi de Obo 2 et les 6 agents recenseurs de l’ANE qui allaient dans cette localité respectivement pour la campagne de vaccination et les opérations d’enrôlement des électeurs sur la liste électorale.

« Le gouvernement confirme que les membres de l’équipe médicale enlevés par l’UPC ont été libérés le samedi 15 août 2020, vers les 13heures sur injonctions du Premier ministre informé et reçus par le maire de Mboki, puis transférés à l’église de la même localité selon la confirmation ce jour par le curé d’OBO », peut-on lire sur la page facebook du gouvernement de la Centrafrique au début de l’après-midi de mardi 18 août.

Le gouvernement a aussi annoncé que dès que leur situation sera clarifiée, ils pourront reprendre leur travail notamment leur transfert vers Obo.

Cette énième regain de tension intervient après la signature d’un procès-verbal de huis-clos, entre le Premier ministre, Firmin Ngrébada et le leader de l’UPC, Ali Darassa, qui augmente les rangs de ces troupes ces derniers temps avec des mercenaires étrangers dans le sud-est de Centrafrique.

RCA-coronavirus : la Chine fait un don de kits sanitaire aux forces armées

Du matériel composé des masques et des pistolets frontaux ont été remis mercredi 12 août 2020, aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

La Centrafrique a reçu mercredi 12 août, des kits sanitaires de la part de la Province de Fujian de Chine. C’est l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en République Centrafrique qui a procédé à la remise de ce matériel des dons matériels sanitaires aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

Ce don s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre ces deux pays d’une part, et d’autre part un besoin d’aider les FACA à mieux se protéger contre le coronavirus.

Cette offre n’est pas la première du genre depuis l’entrée du coronavirus en Centrafrique.

RCA : le respect du calendrier électoral évitera une « impasse politique »

C’est une déclaration du président Faustin Archange Touadera, lors de son discours au peuple le 13 août, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Centrafrique.

Ce 27 décembre 2020, se tiendront en république centrafricaine, les élections présidentielles et législatives. A l’opposition, certains proposent un glissement du de la date des élections. Un glissement du calendrier électoral mènerait vers une impasse politique. C’est du moins ce que pense le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera. Pour lui il faut tenir les élections dans les délais constitutionnels. Il s’est exprimé le 13 août dernier, à l’occasion des 60 ans d’indépendance de son pays.

Les élections auront bel et bien lieu en Centrafrique, du moins tout semble ne pas indiquer le contraire.

« Nous devons relever le défi d’un glissement du calendrier électoral qui, dans la situation que traverse notre pays, nous mènerait vers une impasse politique et un vide constitutionnel aux conséquences imprévisibles », a déclaré le chef de l’Etat centrafricain.

Afin d’éviter un climat politique inquiétant, le président Touadera rassure sur la tenue des élections groupées à la bonne date.

« Je puis vous assurer de ma ferme volonté et de celle du Gouvernement d’organiser, avec l’appui des partenaires et des pays amis, des élections crédibles, libres et inclusives sur toute l’étendue du territoire national dans les délais prévus par la Constitution afin de consolider l’ancrage démocratique amorcé en 2016 », a-t-il rassuré.

Il faut dire du côté de l’Autorité Nationale des Élections (ANE) les opérations électorales se poursuivent normalement.

RCA : Simplice Mathieu SARANDJI évacué à Tunis pour raison de santé

L’ancien Premier ministre avait été évacué en urgence en Afrique du Nord à cause d’une d’insuffisance rénale aiguë dont il souffre.

Le secrétaire exécutif du mouvement cœurs unis, l’ancien Premier ministre, et ministre d’État Conseiller spécial du chef de l’État, le Professeur Simplice Mathieu SARANDJI  a été évacué en urgence en Afrique du Nord pour raison de santé, a-t-on appris de source concordante proche de la présidence de la République.

Selon la même source, l’ancien Premier ministre serait évacué dans une clinique à Tunis, capitale de la Tunisie depuis la semaine dernière. Il souffrait d’insuffisance rénale aiguë, selon ses proches joints au téléphone par CNC. Dépuis lors, aucune réaction du côté du gouvernement sur l’évolution de son état de santé.

Notons que cette maladie rénale survient lors du dysfonctionnement des reins pendant au moins trois mois caractérisé par un débit de filtration glomérulaire (DFG), selon la professeure Marie-NoéllePeraldi, néphrologue à l’hôpital Saint-Louis de Paris.

Rappelons que monsieur Simplice Mathieu SARANDJI, âgé de 65 ans, professeur de géographie à l’Université de Bangui, fût Directeur national de campagne du candidat Faustin Archange TOUADERA à la présidentielle de 2015 – 2016 avant d’être nommé le 2 avril 2016 Premier ministre grâce à la victoire de son candidat au deuxième tour.

Limogé de son poste du Premier ministre le 23 février 2019 par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA suite aux exigences des groupes armés lors des pourparlers de Khartoum, Monsieur Simplice Mathieu SARANDJI avait été placé à la tête du parti au pouvoir MCU avant d’être nommé ministre d’État conseiller spécial du Président Faustin Archange TOUADERA

largement contesté à la tête du MCU, Simplice Mathieu SARANDJI se voit désormais obliger de faire face à une frange des mécontents au sein de son parti  par le ministre fidèle Ngouandjika , conseiller et grand frère du chef de l’État, Faustin Archange TOUADERA.

RCA : un festival international de films africains et afrodescendants se prépare

La première édition du festival international de films africains et afrodescendants  baptisé « Bangui fait son cinéma » sera organisée dans le pays du 04 au 14 novembre 2020.

À l’initiative de l’Association centrafricaine pour la promotion audiovisuelle et de Développement (ACPAD). L’annonce de cette première édition a été faite lors d’un point de presse organisée à l’hôtel Oubangui à Bangui ce mercredi 12 août par l’association centrafricaine pour la promotion audiovisuelle et de Développement (ACPAD),  présidée par madame Pauline Sylviane GBOULOU MPAONDO, cinéaste-productrice et Réalisatrice, Chef d’équipe du projet BFSC.

L’intérêt de ce projet, selon les organisateurs, c’est avant tout la promotion de la culture cinématographique centrafricaine, mais aussi de permettre aux cinéastes centrafricains de renforcer leur capacité à travers les différents ateliers de formation qui seront mis en place lors de ce festival.

Pour monsieur  Touckia Georges Davy, chargé de mission en matière des arts et de la cultures au ministère de la culture, « Bangui fait son cinéma » est non seulement un projet qui est dans le souci de créer un marché de l’art centrafricain, mais également de vendre la destination touristique nationale, vecteur des devise sur le plan économique d’un pays.

RCA : un minibus blesse plusieurs personnes

Un accident de circulation impliquant un minibus de transport interurbain a fait plusieurs blessés dont un grave sur l’avenue David Dacko dans le sixième arrondissement à Bangui.

Selon le service de la police chargé de la circulation routière, l’accident a eu lieu ce lundi 10 août 2020 vers 15 heures.

Le véhicule, de marque Toyota Hiace, immatriculé BG 86 AE, conduits par monsieur Lucien Blaise, faisait des navettes depuis la matinée entre Pétévo et centre-ville. Malheureusement, vers 15 heures, alors qu’il venait de quitter la station  de Pétévo à destination du centre-ville, au quartier Langbashi, le véhicule n’obéissait plus au conducteur. Ainsi, à quelque 200 mètres du pont Sapéké, en pleine vitesse, il fonce sur des piétons et  des kiosques  avant de s’engouffrer dans une concession privée, blessant grièvement une dame qui a été transportée d’urgence à l’hôpital. Son pronostic vital est engagé.

Entre temps, un réparateur de téléphone, dans son kiosque installé aux abords de la route et qui faisait office de son atelier de réparation, a également été percuté par le minibus qui a fait d’énormes dégâts.

Selon les premiers éléments d’enquête de la police, une défaillance technique serait à l’origine de ce malheureux accident.

Quant au conducteur du minibus, qui a échappé de justesse au lynchage public, a  été interpellé par les forces de l’ordre pour nécessité d’enquête.

RCA-législative : une candidate soupçonnée d’avoir distribué de faux actes de naissance

Desi Bolingo, l’adjointe au maire de Bambari, candidate du mouvement cœurs unis aux législatives dans la première circonscription de Bambari a été prise en flagrant délit de distribution des faux documents de naissance à un groupe des personnes.

Selon notre journaliste qui a pu assister à la scène, les faits se sont produits ce lundi 10 août 2020 vers 09 heures dans un centre d’enrôlement situé sur le parking de la mairie de Bambari.

Ces faux électeurs, que nous avons considérés comme des victimes,  ont été recrutés dans différents quartiers de Bambari par madame Desi Bolingo, l’adjointe au maire, appuyée par son équipe de campagne, selon plusieurs témoignages.

Les victimes, qui étaient toutes des femmes ce jour, ont été entassées par petit groupe de 80 personnes sous un hangar situé dans la concession de la mairie avant de se faire enrôler une par une au centre du recensement des électeurs situé à proximité.

Pendant ce temps, madame Desi Bolingo, qui était à son deuxième coup ce jour, faisait des navettes triangulaires toute la journée afin de rassurer ses potentiels faux électeurs qui ont aussi peur de se faire interpeller par les forces de l’ordre.

Certaines des victimes nous ont  confirmé qu’elles se sont préalablement enrôlées vers 8 heures au centre du CEG avant de se faire pour la deuxième fois à la mairie.

Concernant les documents de naissance en leur possession, elles ont confirmé formellement qu’ils auraient été délivrés à la mairie par madame Desi Bolingo. Des vrais faux actes de naissance.

Rappelons que plusieurs candidats du MCU ont été pris en flagrant délit de distribution des faux documents de naissances aux mineurs et à certains citoyens étrangers tant à Bangui qu’en province.

RCA-intégration dans l’armée : près de 12.000 candidats ont affronté les épreuves écrites

Les épreuves écrites d’intégration dans les rangs de l’armée centrafricaine se sont déroulées dimanche 02 août 2020.

Environ 12.000 candidats ont passé dimanche dans plusieurs centres les épreuves écrites à l’issue desquelles 2.600 impétrants seront retenus pour intégrer les rangs des Forces armées centrafricaines (FACA), conformément à la loi de programmation militaire.

Les épreuves pour sélectionner les nouveaux soldats comprennent, entre autres, les mathématiques, l’expression en français, la culture générale, etc. Elles ont été organisées en tenant compte des mesures barrières liées au nouveau coronavirus, à savoir le lavage obligatoire des mains, le port du masque et la distanciation sociale d’au moins un mètre.

La capitaine Evrard Tékri Mognéko, l’un des superviseurs des épreuves, a indiqué que les compositions se sont déroulées sans incident, sous le regard vigilant de deux surveillants par salle.

Dans le but de restaurer les forces armées de l’Etat, la loi de programmation militaire centrafricaine a prévu, d’ici 2023, le recrutement d’environ 9.800 jeunes soldats, avec le concours de la mission onusienne de paix en Centrafrique MINUSCA, garante de la transparence du processus de reconstruction d’une armée véritablement républicaine.

La mission civile de formation de l’UE en RCA

Ces forces de sécurité intérieure en République centrafricaine seront opérationnelles à partir du 09 août 2020, pour une durée de deux ans.

L’UE a annoncé jeudi 30 juillet le lancement d’une mission de formation des forces de sécurité intérieure en République centrafricaine pour une durée de deux ans. La mission civile de l’UE sera opérationnelle le 9 août pour une durée initiale de deux ans et sera placée sous l’autorité du chef de la mission de l’UE dans ce pays, Paulo Soares, a indiqué le Conseil, l’instance des Etats membres, dans un communiqué.

La mission sera chargée de «soutenir la réforme des forces de sécurité intérieure afin de permettre aux autorités locales d’atténuer les problèmes de sécurité actuels dans le pays», précise le communiqué. «Les experts de l’UE apporteront leur soutien au ministère de l’Intérieur et aux forces de sécurité intérieure, à la police et à la gendarmerie, dans le but d’aider à leur déploiement dans tout le pays», explique le communiqué.

La mission est étroitement coordonnée avec la mission MINUSCA des Nations unies et avec la mission de formation militaire de l’UE présente en République centrafricaine, l’EUTM RCA, dont le mandat a été prolongé de deux ans, jusqu’au 19 septembre 2022.

RCA : les groupes armés appelés à s’engager dans le processus électoral

L’ambassadeur des Etats-Unis en Centrafrique, Lucy Tamlyn, a demandé, le 29 juillet dans une interview exclusive accordée au RJDH, aux groupes armés, de soutenir les élections, avec en prime, l’engagement dans le processus électoral.

L’appel de la diplomatie américaine en République centrafricaine (RCA) intervient dans un contexte marqué par des violences dans certaines localités du pays, notamment dans les zones ouest et est du pays. Ces violences, ont occasionné la mort des Casques bleus de la Minusca et des éléments des Faca.

« Notre appel aux groupes armés, vous avez signé l’accord de paix, dans lequel, les élections sont signalées comme un pas très important pour la paix et la sécurité. Il n’y a pas de raisons pour avoir les armes. Vous pouvez avoir le changement que vous voulez à travers les élections pacifiques. Donc mon appel, je pense que c’est un appel à tout le monde, de cesser la violence, de cesser les violations de l’accord de paix, de s’engager à soutenir les élections, soutenir l’enrôlement des électeurs et s’assurer que les élections se déroulent dans la paix », a-t-elle lancé.

Ce climat d’insécurité dans le pays a donné lieu à une prolongation d’un an, de l’embargo sur les armes à destination de la RCA. Dans la dernière évaluation du Conseil de sécurité, la sanction a été reconduite à l’unanimité avec une certaine possibilité d’avoir des armes, notamment des lance-roquettes et de munitions spécialement conçues pour ces armes.

« Par rapport à l’embargo sur les armes qui a été renouvelé hier par le Conseil de sécurité des Nations-unies à l’unanimité, c’est-à-dire tous les membres permanents se sont mis d’accord, la Chine, la France, l’Angleterre, la Russie et les Etats-Unis. Je voudrais juste dire maintenant qu’avec la procédure d’assouplissement qu’il n’y a pas d’attente ni délai pour chaque demande de la part du gouvernement centrafricain. Nous sommes tous d’accord pour la voie à suivre pour mettre fin à l’embargo tout en veillant à ce que l’intérieur du pays soit bien sécurisé », a rappelé l’ambassade des Etats-Unis.

Depuis plus d’un mois, des combats opposent les 3R de Sidiki aux forces mixtes Faca-Minusca à l’ouest du pays. Sur le plan sécuritaire, Lucy Tamlyn a indiqué, qu’il y a beaucoup de défis, malgré des efforts déployés par les Faca et la Minusca, « Nous nous réjouissons de voir des efforts qui sont en train d’être menés par la Minusca et les Faca pour vraiment répondre aux attaques du groupe armé 3R », a salué le diplomate  américain.

 

RCA : « vive tension diplomatique » entre la Libye et la RCA

Après l’affaire du  coup d’État manqué contre le Président équatoguinéen Obiang Nguema, laquelle il avait été accusé d’être l’un des principaux cerveaux, Monsieur Sani Yalo, personnage sulfureux et secret, vient à nouveau d’être cité dans une autre affaire  qui continue d’ébranler les relations diplomatiques entre la République centrafricaine et la Libye.

Êtes-vous au courant que depuis le début de l’année 2020, la République centrafricaine a déjà refusé d’accréditer à deux reprises l’Ambassadeur de la Libye, nommé par le gouvernement officiel de son pays? Probablement non ! On vous explique pourquoi.

Tension et diplomatie

Suite à la crise qui a secoué la RCA depuis 2012, le dernier ambassadeur de la Libye auprès de la République centrafricaine, le diplomate libyen Omar Issa Baruni  avait quitté la RCA pour rentrer dans son pays. Son poste a été géré provisoirement depuis 2014 par le chargé d’affaires de l’ambassade, monsieur Hissen Badèr, limogé par le gouvernement de son pays en novembre 2019 suite à son communiqué publié à la télévisions libyenne  auquel il avait indiqué qu’il n’est plus du côté du gouvernement central de son pays, mais plutôt du maréchal Haftar, un puissant chef rebelle libyen. Quelques mois plus tars, en début 2020, un nouvel ambassadeur est nommé auprès de la République centrafricaine, mais son accréditation a été refusé par le gouvernement centrafricain. Un mois plus tard, un autre ambassadeur est nommé, et le gouvernement centrafricain maintient sa position et refuse de l’accréditer. Et ce n’est pas tout. Deux conseillers de l’ambassade de la Libye à Bangui, après une courte période de congé au Maroc, ont été refoulés à l’aéroport international de Bangui Mpoko. Aussitôt, les relations diplomatiques entre la RCA et la Libye rentrent dans une période de turbulence.

Sani Yalo et les mercenaires libyens à la manœuvre

Selon le bureau d’investigation  et d’analyse du CNC qui a mené l’enquête depuis plusieurs mois, les relations diplomatiques entre la République centrafricaine et la Libye sont influencées par la présence des mercenaires russes de la société privée Wagner.

Notons que ces mercenaires russes de Wagner, qui  combattaient au côté du chef rebelle libyen maréchal Haftar, sont aussi  présents en République centrafricaine. Ils ont une influence énorme sur le Président centrafricain. Ce sont eux qui bloquent l’accréditation de tous les diplomates libyens nommés par le gouvernement officiel de leur pays.

Sani Yalo, l’homme qui ne figure sur aucun organigramme officiel de l’exécutif centrafricain, en a profité pour manipuler la situation et s’enrichir illégalement. C’est d’ailleurs lui qui avait poussé le chargé d’affaires de la Libye en RCA, monsieur Hissen Badèr a regagné le camp du maréchal Haftar au détriment du gouvernement officiel de son pays. C’est lui encore Sani Yalo qui faisait la fausse promesse à celui-ci que le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA va le nommer au poste de l’ambassadeur. Mais l’ambassadeur de quel pays parle-t-il ? Incroyable, mais vrai.

D’après nos investigations, l’ambassade de la Libye à Bangui accuse déjà plus de 7 mois d’arriéré de loyer, sans compter les factures de l’électricité et de l’eau qui ne sont pas payées depuis des mois.

Il y a lieu de noter que depuis le revers subi par le maréchal Haftar en Libye, des milliers des mercenaires russes sont arrivés à Berengo, après ceux qui sont chassés au Soudan par le gouvernement soudanais.

RCA : une semaine de plus pour l’enrôlement des électeurs à Bangui

L’annonce a été faite lundi 27 juillet 2020, par le l’Autorité nationale des élections (ANE).

En République centrafricaine (RCA), le délai d’enrôlement des électeurs pour les prochaines élections présidentielles et législatives a été prorogé d’une semaine dans la capitale Bangui, a annoncé lundi 27 juillet 2020, l’Autorité nationale des élections (ANE).

La nouvelle échéance devient donc le lundi 3 août, a décidé l’ANE, afin d’inclure le maximum de citoyens sur les listes électorales.

D’après Rufin Ngouadé Baba, rapporteur et porte-parole de l’ANE, jusqu’à lundi, seulement quelque 227.000 électeurs se sont fait enregistrer à Bangui, alors que les chiffres de 2015 totalisaient plus de 300.000 personnes enregistrées. Ainsi, il faut donner une chance supplémentaire aux retardataires pour qu’ils soient en mesure de remplir leur devoir civique, a-t-il souligné. Il s’agit du deuxième report. Le processus d’enrôlement lancé le 30 juin dernier aurait dû prendre fin 21 jours plus tard. D’après le dernier planning délivré par l’ANE, le premier tour des élections devrait se tenir le 27 décembre prochain.