RCA : la Minusca forme les habitants de Bouar en informatique et en couture

Dans le cadre de ses activités civilo-militaires, le contingent bangladais de la Minusca a organisé des sessions de formation en informatique et en couture à l’intention de la jeunesse de Bouar.

Ainsi, 19 bénéficiaires de la formation en informatique et 29 en couture ont optimisé leurs compétences en vue de leur insertion socio-professionnelle et contribuer au développement économique et à la promotion de la paix dans la préfecture de la Nana-Mambere.

A l’issue de ces formations, organisées du 26 septembre au 17 novembre 2022, les bénéficiaires ont eu droit à des certificats lors d’une cérémonie, le 8 décembre 2022, à Bouar. C’était en présence du préfet de la Nana Mambere, Marcel Bagaza, du chef du bureau par intérim de la MINUSCA/Bouar, Anatole Clément Bannem, et du chef du contingent bangladais, le colonel Munsi Mohammad Anik Ashraf.

Les bénéficiaires se sont également vu offrir des ordinateurs et des machines à coudre pour la mise en œuvre des compétences nouvellement acquises.

RCA : la direction de la police nationale recycle les gardiens de la paix

La Direction de l’école nationale de police lancé ce lundi 26 septembre 2022 un atelier de formation des formateurs des gardiens de la paix.

Cet atelier de formation est fait en prélude au recrutement de 500 élèves dont le processus est en cours. Cette formation est l’initiative du directeur général de la police, contrôleur général Bienvenu Zokoue avec l’appui des partenaires UNPOL et la MINUSCA.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur de l’Ecole nationale de police, le commissaire divisionnaire Maxime Senga. La formation prend fin le 30 septembre 2022.

RCA: l’UE reprendra la formation des Faca si elles ne sont pas «employées» par Wagner

C’est ce qu’a annoncé le vice-amiral Hervé Bléjean, directeur général de l’état-major de l’Union européenne, en visite à Bangui, jeudi 3 février.

 

Depuis la mi-décembre, Bruxelles a décidé de suspendre les formations dispensées aux soldats centrafricains en raison « du contrôle exercé par les mercenaires de la société Wagner sur les forces armées » du pays.

L’hymne européen retentit dans l’enceinte du camp Moana. À Bangui, la France passait hier jeudi le commandement de la mission de formation militaire européenne à la Belgique.

La bannière de l’EU passe symboliquement de main en main comme tous les six mois. Mais depuis la mi-décembre, les formations des soldats centrafricains sont suspendues.

« Ce sont des mercenaires »

« L’UE ne peut plus se permettre d’entraîner des unités qui ensuite sont employées par Wagner, a martelé le vice-amiral Hervé Bléjean, directeur général de l’état-major de l’Union européenne. Les 2 500 mercenaires de Wagner qui sont pour certains Russes mais pas seulement, qui peuvent être d’autres nationalités, ne peuvent pas être assimilés à des forces régaliennes de la Russie. Ce sont des mercenaires c’est aussi simple que ça. D’ailleurs, je rappelle que le code pénal russe interdit l’emploi et la création de sociétés militaires privées à partir de mercenaires. Donc il y a une vraie ambiguïté. »

En RCA, comme au Mali, l’influence grandissante de la Russie est source de tensions avec les pays occidentaux. Les membres de cette société militaire privée russe, présente dans plusieurs pays d’Afrique, sont accusés de graves violations des droits de l’homme, notamment par l’ONU.

« Plan national de défense »

Les formations ne reprendront qu’à certaines conditions reprend le vice-amiral Bléjean : « La première condition, c’est d’avoir la garantie que les unités que nous entraînons ne sont pas employées par Wagner mais sont employées dans le cadre régalien de l’emploi de forces armées nationales. La seconde, c’est d’avoir un plan national de défense cohérent et soutenable dans la durée. »

En six ans, l’EUTM a formé plusieurs milliers de militaires centrafricains. Quelque 70 instructeurs ont déjà quitté le pays. Un peu plus d’une centaine d’hommes se concentrent désormais sur le conseil stratégique.

RCA : 30 femmes seront formées à la transformation du manioc en gari et atchiéké

La Direction Exécutive de l’association projet Engineering sur financement de l’ONG URU a procédé au lancement officiel du Projet YAP 2021 intitulé «Formation des 30 jeunes femmes sur les techniques de transformation du manioc : Cas de Gari caramélisé fin et de atchiéké ».

L’objectif de ce projet est de promouvoir l’émancipation des femmes au sein de la société centrafricaine comme le souligne Noël Danzi koyassou, président du projet Engineering: « Nous avons déjà travaillé à Bimbo en 2018. Et, nous sommes revenus aujourd’hui pour appuyer les filles de cette localité à travers ce projet de renforcement de capacité dans le cadre des activités génératrice de revenu en vue de l’autonomisation de la fille centrafricaine». Il a aussi exhorté la population de Bimbo de s’appliquer à la culture de manioc: «Nous sommes là pour conscientiser la population de Bimbo sur la nécessité de cultiver davantage le manioc mais surtout de s’appliquer à la consommation de manioc qui possède un grand nombre des produit dérivé dont le gari et atchiéké », a-t-il ajouté.

Un projet qui s’annonce très bénéfique pour la population centrafricaine en générale et celle de Bimbo en particulier. Gerald Jerry Fred Aboryot chef de l’organisation URU montre ici le but de ce projet : « On a eu à  financer plus de 34 projets en Centrafrique  en raison de 138 million de FCFA.

L’objectif de ce projet YAP est de permettre aux jeunes centrafricains de participer à travers la manière qu’ils conçoivent la notion de la paix en République centrafricaine.  Aussi, c’est de créer un espace pour que la voix de la jeunesse soit écoutée au niveau national voire international. Nous attendons pour voir est-ce que ce projet va produire des bons résultats. Si le projet a de l’impact en RCA, cela va beaucoup toucher les partenaires afin de le refinancer et le pérenniser », a expliqué Gerald Jerry Fred Aboryot chef de l’organisation du projet Yap à URU. Nul ne doute que la situation économique de la RCA s’est largement dégradée avec les crises militaro-politiques qui ont secoué le pays. Il s’avère important pour les jeunes de se lever comme un seul homme afin de relever le défi. L’heure n’est plus à des réunions inutiles mais plutôt à un éveil de conscience.

Au fait, le concept genre est l’un des éléments qui obligent les femmes à se lancer dans les activités génératrices de revenu comme l’indique Berline Mologbala, l’une des bénéficiaires dudit projet qui se dit satisfaite suite à ce programme : «  Ce qui m’a beaucoup impressionné dans cette formation, est que le projet YAP 2021 m’a fait savoir que je peux être autonome tous comme les hommes.  Nous les filles d’aujourd’hui, nous attendons toujours à ce que les hommes nous donnent ce que l’on a besoin. Ceci n’est plus la logique car nous avons aussi la possibilité de lancer des initiatives financières ».

Le projet ENGINEERING souhaite par ce programme éradiquer la mendicité au milieu social. La cérémonie du lancement officiel de ce projet s’est déroulée le lundi 27 décembre 2021 à la maison des jeunes de Bimbo en présence des autorités locales de Bimbo.

RCA : l’UE suspend la formation de soldats

L’Union européenne a annoncé mercredi 15 décembre, mettre temporairement fin à ses missions de formation de soldats en Centrafrique.

 

Suspension temporaire des formations des soldats par l’UE en Centrafrique. Celles-ci pourront reprendre quand l’UE aura reçu « l’assurance que les militaires centrafricains formés ne seront pas employés par les mercenaires de Wagner ».

Les mesures prises à l’encontre du groupe russe Wagner s’enchaînent. L’Union européenne suspend sa mission de formation des forces armées centrafricaines, en raison du « contrôle exercé par les mercenaires de la société Wagner », a annoncé mercredi 15 décembre à l’AFP la mission de l’UE à Bangui.

« En raison du contrôle exercé par les mercenaires de la société Wagner sur les Forces armées centrafricaines (Faca), l’Union européenne, soucieuse du respect du droit humanitaire international, a décidé de suspendre temporairement les actions de formation », a déclaré le général Jacques Langlade de Montgros, commandant de la mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM-RCA).

« Ces mercenaires délivrent des formations aux Faca et les emploient en opérations. De ce fait, la suspension temporaire de nos formations vise à éviter toute imbrication avec ces mercenaires et à s’assurer qu’ils n’emploient pas les soldats centrafricains que nous avons formés », a poursuivi le général de Montgros.

La formation des Faca pourra reprendre « dès que nous aurons l’assurance que les militaires centrafricains formés ne seront pas employés par les mercenaires de Wagner ».

Quelque 70 instructeurs européens sont rentrés temporairement dans leurs pays respectifs.

Violations des droits de l’Homme

La Centrafrique, classée comme un des pays les moins développés au monde par l’ONU, est le théâtre depuis 2013 d’une guerre civile qui a baissé d’intensité après 2018, même si des pans entiers de territoires continuent d’échapper au pouvoir central de Bangui.

Les Faca, épaulées notamment par des centaines de paramilitaires russes du groupe Wagner, selon l’ONU et la France, ont mené depuis le début de l’année une vaste contre-offensive contre des groupes rebelles, qui avaient tenté de renverser le régime du président Faustin-Archange Touadéra.

Selon des experts de l’ONU, des membres du groupe de paramilitaires russes auraient commis des violations systématiques et graves des droits de l’Homme.

Moscou ne reconnaît officiellement la présence que de 1 135 « instructeurs non armés » mais les ONG opérant sur le terrain, la France et l’ONU affirment qu’une partie d’entre eux sont des hommes du groupe privé russe Wagner, ce que dément Moscou.

L’UE a sanctionné lundi le groupe Wagner ainsi que huit personnes et trois sociétés qui lui sont liées pour les « actions de déstabilisation » menées en Ukraine et dans plusieurs pays d’Afrique.

La société Wagner est signalée dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne où la Russie est présente, notamment au Mali et en République centrafricaine, mais elle intervient également en Libye, en Syrie et en Ukraine.

RCA : des enseignants vont se recycler en France

Ils étaient une trentaine d’enseignants du supérieurs et secondaire qui se sont envolés lundi 15 novembre 2021 pour la France dans le cadre du Projet d’appui à l’enseignement supérieur 2021-2023.

 

Ils sont au total trente et un (31) enseignants, issus de l’enseignement supérieur et secondaire qui étaient partis le lundi 15 novembre 2021 à bord du vol Air France pour se rendre à Paris. Ce voyage s’inscrit dans le cadre Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur 2021-2023, financé par l’Ambassade de France à Bangui dans le contexte de la coopération franco-centrafricaine.

En effet, l’éducation nationale est la base permettant d’avoir une ressource humaine qualifiée. Ceci est le premier élément déterminant que l’État peut utiliser ou sur lequel compter pour favoriser le développement socio-économique, à court, à moyen et à long terme.

Cependant, les multiples crises qui ont secoué la République Centrafricaine ont aussi occasionné la perte de la lettre de noblesse du système éducatif centrafricain. Le gouvernement fait face à des nombreux défis malgré que l’éducation nationale fait partie des priorités du gouvernement. La présence des groupes armés a empêché les élèves dans les villes des provinces à se rendre à l’école, des bâtiments sont délabrés, il y un manque cruel des matériels didactiques, des bibliothèques et le niveau des certains enseignants laissent à désirer pire avec le système des « maîtres parents ».

Devant ce tableau presque sombre, la France par le biais de son ambassade à Bangui a décidé de secourir le gouvernement centrafricain en élaborant le projet d’Appui l’Enseignement Supérieur 2021-2023. Pour ce faire, Le projet se décline autour de deux composantes complémentaires qui visent à accompagner le ministère dans son programme de modernisation du dispositif de la formation initiale des enseignants ainsi que d’initier le développement du dispositif de formation des personnels d’encadrement du secondaire.

Selon Docteur Santa Abbo Oumarou,  Directeur de l’Ecole Normale Supérieure  qui est le chef de la délégation « ces enseignants sont issus du milieu universitaire et secondaire sous la houlette de l’Ecole normale supérieure(ENS). Ils partent dans le cadre de la formation des formateurs pour une durée de vingt-quatre (24) jours. Cette formation va les permettre d’être mieux outillés, de partager et de bénéficier des expériences qui seront bénéfiques pour eux-mêmes et pour ceux dont ils ont le devoir de revenir former ».

Pour atteindre ces objectifs, le projet dispose d’une enveloppe de 811 000 attribuée par le ministère des Affaires Etrangères afin de mettre en œuvre un plan d’activités sur 2 années. L’ambassade a contractualisé avec France Education International qui est  l’opérateur à l’international du Ministère de l’Education et de la Recherche et qui apportera son expertise tout au long du projet, à la fois  en présentiel mais aussi en distanciel à Bangui et accueillera et formera également à Paris les différents bénéficiaires.

« J’avoue que nous sommes heureux pour la concrétisation de ce programme et surtout de l’apport coopératif considérable de la France pour soutenir l’éducation nationale en Centrafrique. Nous espérons que la France va pérenniser son appui pour soutenir le système éducatif centrafricain à travers ce genre de projet qui est très bénéfique pour le pays », a indiqué Docteur Santa Abbo Oumarou.

Ce projet est ainsi le fruit d’un diagnostic et d’un travail partagés et s’inscrit dans  l’un des objectifs essentiels que s’est donné la République Centrafricaine au travers du Plan Sectoriel pour l’Education 2020-2029 : l’amélioration générale de la qualité de l’éducation et plus particulièrement le renforcement du pilotage pédagogique de l’enseignement secondaire et par-delà la qualité des apprentissages des élèves du fondamental 2 et secondaire général d’autant que la scolarisation des élèves dans le 1er et second cycle est perfectible. En effet, les taux d’accès et d’achèvement sont faibles, les disparités régionales sont fortes et la scolarisation des filles est bien inférieure à celle des garçons.

Le projet poursuit et consolide par ailleurs le travail entrepris pour la formation d’enseignants-formateurs de l’ENS initié dans le cadre du partenariat avec l’INSPé de Bretagne. Ledit projet se montre indispensable car la qualité de la formation des enseignants nécessite une réflexion approfondie tant sur l’organisation du dispositif que de la chaîne de redevabilité des personnels d’encadrement. Il relève du « Fonds de solidarité pour les projets innovants, les sociétés civiles, la francophonie et le développement humain » a été initié dans le cadre des relations bilatérales entre la Centrafrique et la France.

RCA : 650 policiers rejoignent les rangs des forces de sécurité intérieure

Après 9 mois de formation de base à l’école nationale de police, 650 nouvelles recrues de la police  ont été présentées au drapeau national au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à l’École nationale de police ce mercredi 25 août 2021.

 

Mercredi, 25 août 2021, la cérémonie de sortie officielle de 650 nouveaux policiers a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA en présence du Président de l’assemblée nationale, du représentant de la Minusca,  des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la police  est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicaine et la paix dans leur pays.

Le Président de la République, qui a présidé la cérémonie de sortie de ces 800 agents, les exhorte à assurer dignement leur rôle en tant que gardiens de la paix et non « les auxiliaires du désordre ».

Rappelons que c’est au mois de novembre  2020 que ces nouvelles recrues ont intégré l’École nationale de police à l’issue d’une campagne de recrutement lancée sur toute l’étendue du territoire et qui avait vu la participation de plusieurs milliers des candidats.

RCA : des officiers pourront aller se former en Russie

Le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra a fait cette déclaration le 06 octobre 2020, pendant de sa visite à Moscou.

Le Président de la République centrafricaine Faustin Archange Touadéra a déclaré qu’il était possible d’envoyer des militaires centrafricains pour une formation à l’Académie de l’Etat-Major des Forces armées russes. Le Chef de l’Etat centrafricain a fait cette déclaration pendant sa visite à Moscou le mardi 6 octobre.

«Le Président Touadéra s’est dit intéressé par la formation des hauts cadres du Ministère de la Défense centrafricain à l’Académie militaire», a informé le Ministère de la Défense russe.

Le Directeur par intérim de l’Académie militaire général-lieutenant Oleg Makarevitch a fait visiter l’Académie au Président centrafricain. Il a présenté au Chef de l’Etat les supports didactiques et matériels de l’Académie ainsi que les cours de formation des militaires étrangers.

«La rencontre qui s’est passée dans une ambiance amicale, a prouvé une fois de plus que les deux parties sont déterminées à consolider la coopération multiforme dans le domaine de la science et de l’enseignement visant à renforcer les capacités de défense des Forces Armées Centrafricaines », a-t-on expliqué au Ministère de la Défense.

Il est à noter que des généraux et des officiers de 35 pays amis suivent une formation à l’Académie de l’Etat-Major des Forces armées actuellement. En quelques décennies la Faculté spéciale de l’Académie a formé plus de 4 mille étrangers qui ont par la suite occupé des hauts postes dans la fonction publique ou dans l’Armée nationale.

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA : 70 éléments de la sécurité intérieure à l’école des français

L’ambassade de France en République centrafricaine apporte son expertise dans le domaine de la sécurité aux gendarmes et policiers centrafricains, à travers une formation.

Cette formation a pour objectifs de renforcer les capacités de mobilité des unités de terrain, brigades de gendarmerie et commissariats. Elle vise aussi à élever le niveau opérationnel des unités spécialisées en charge de missions de police de la route et d’escortes officielles. Cette initiative est entièrement financée par la France.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de France en Centrafrique organise une séance de formation.

Lors d’un cycle de formation motocycliste de 45 jours découpé en 3 stages, des experts français assistés des cadres centrafricains de la sécurité ont formé 70 éléments des forces de sécurité intérieure. A l’issue de la première phase de formation, les 20 meilleurs stagiaires dont 10 policiers et 10 gendarmes ont été retenus pour un stage de perfectionnement au pilotage de motos de grosse  cylindrée. Les autres ont été affectés dans les unités de patrouille terrain.

125 motos Yamaha ont été achetées par le Ministère centrafricain de l’intérieur sur appui budgétaire de l’Union Européenne. 10 motos de grosse cylindrée ont été offertes par la Chine.

Entièrement financées et assurées par la France, ces formations ont pour objectifs de renforcer les capacités de mobilité des unités de terrain, brigades de gendarmerie et commissariats, et d’élever le niveau opérationnel des unités spécialisées en charge de missions de police de la route et d’escortes officielles. Aussi,  les stagiaires ont suivi plusieurs séquences de maniabilité qui vont leur permettre d’exécuter efficacement des missions délicates telles que des interceptions de véhicules en mouvement ou la protection de hautes autorités pendant leurs déplacements.

Lundi 29 juin 2020, en présence de représentants français, de l’Union européenne, de la Chine, le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur a présidé une cérémonie de clôture de stage avec remise de diplômes aux stagiaires suivie d’une démonstration avec motos. Cette formation, qui n’a pour seul but que d’appuyer la Centrafrique sur le chemin de la restauration de l’autorité de l’Etat dans le pays, est l’illustration parfaite d’une coopération intelligente et efficace associant plusieurs partenaires au sein d’un même projet.

RCA : plus de 230 spécialistes militaires russes formes les soldats centrafricains

L’information est du directeur du département Afrique du ministère russe des Affaires étrangères, Sputnik Andreï Kemarski.

Le nombre de spécialistes russes qui se trouvent en République centrafricaine pour former des unités militaires et policières est de 235, sans compter la douzaine de soldats de la paix russe impliqués dans la mission de l’Onu dans le pays.

Au su du Conseil de sécurité des Nations unies, 235 spécialistes militaires de la Russie travaillent actuellement en Centrafrique, a indiqué à Sputnik Andreï Kemarski, directeur du département Afrique du ministère russe des Affaires étrangères

«Il y a un groupe de militaires-instructeurs russes qui n’ont rien à voir avec la mission de l’Onu et qui s’occupent de la formation des militaires des forces armées du pays et des forces de l’ordre. Ils ont été envoyés par l’intermédiaire du ministère russe de la Défense après la demande des autorités centrafricaines et avec l’assentiment du comité de sanction du Conseil de sécurité de l’Onu. Ils se sont montrés très efficaces et ont réussi à former à ce jour près de 4.000 militaires et environ 500 membres des forces de l’ordre», explique-t-il.

Interrogé sur les perspectives d’augmentation du nombre d’instructeurs russes, M.Kemarski souligne que les autorités du pays ne se sont pas encore adressées à Moscou pour une telle demande.

Des soldats de la paix russe

Le diplomate précise également que 12 militaires, dont deux femmes, ont été envoyés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

Il rappelle qu’en avril 2019, Vladimir Poutine a signé un décret prévoyant l’envoi d’une trentaine de militaires russe pour renforcer les troupes de la mission de l’Onu en Centrafrique. Mais après des consultations avec le secrétariat de l’Onu concernant des postes vacants, la Russie a déployé 12 militaires. Néanmoins, cela n’exclut pas qu’à l’avenir, des effectifs supplémentaires soient envoyés s’il y a des postes vacants.

Accord de paix de Khartoum

La situation en Centrafrique s’est aggravée début décembre 2013, lorsque Bangui a été le théâtre d’affrontements entre les membres de l’ancien groupe islamiste Seleka et les milices chrétiennes. Selon les données de l’Onu disponibles en juillet 2018, jusqu’à un millions de personnes ont quitté leur foyer depuis le début du conflit et près de 6.000 personnes ont péri.

Un accord de paix a été trouvé en février 2019 à Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés représentés. Cet accord de paix, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l’Union africaine, est le huitième du genre signé depuis le début de la crise en 2013. Aucun des précédents accords n’a abouti à un retour à la stabilité, pas plus que la présence de la MINUSCA, déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.

RCA : vers la formation de 1000 nouveaux jeunes policiers et gendarmes

Cette formation vise à renforcer et à rajeunir les effectifs de la police ainsi que de la gendarmerie en République centrafricaine.

Ce recrutement, qui comprend 258 femmes, vise à renforcer et en même temps à rajeunir les effectifs de la police ainsi que de la gendarmerie en République centrafricaine (RCA), a indiqué le directeur de cabinet du ministère centrafricain de l’Intérieur chargé de la Sécurité publique, Jean-Sosthène Dengbè.

D’après lui, tous les ressortissants des régions centrafricaines ont été pris en compte pour la sélection des lauréats, qui vont intégrer leur établissement de formation respectif le week-end prochain.

La transparence du processus de sélection des jeunes appelés à devenir policiers ou gendarmes a été garantie par la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) en tant que partenaire.