RCA-Bozoum: la population s’inquiète après des détonations d’armes

Vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

 

La ville de Bozoum, situé à environ 385 kilomètres à l’ouest de Bangui, a été secouée à nouveau ce mercredi 18 août suite à l’assassinat de deux conducteurs des taxis-motos à 25 kilomètres de la ville sur l’axe Bossemptélé. Mais vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

Mardi 17 août 2021, deux conducteurs de taxis-motos de Bozoum, en circulation sur l’axe Bossemptélé, ont été tués à 25 kilomètres  de Bozoum par des hommes en armes assimilés aux rebelles de 3R. Mais le lendemain, à Bozoum, leurs collègues conducteurs ont manifesté leur mécontentement en barricadant la voie principale sur le marché central.  Ils exigent plus de sécurité dans leur travail. Durant plusieurs heures, les autorités locales ont réussi à discuter avec les manifestants qui ont finalement quitté le lieu. Entre-temps, la ville est toujours tendue entre les forces de l’ordre et les conducteurs des taxis-motos.

Mais vers 20 heures, il y’avait encore des tirs à l’arme dans la ville. Plusieurs coups de feu ont été tirés, mais il est difficile de déterminer l’origine avec exactitude.  Certains craignent une incursion des rebelles de 3R qui ne sont pas loin de la ville, d’autres estiment que ce sont probablement les forces de l’ordre qui seraient à l’origine de ces coups de feu.

La Russie livre des armes à la Centrafrique

La Russie a livré une cargaison d’armes légères à la Centrafrique après en avoir informé l’ONU qui impose un embargo sur les armes à ce pays déchiré par la guerre civile, a annoncé lundi l’ambassadeur de Russie en Centrafrique.

 

« La Russie a livré à titre gratuit la 3e cargaison des armes légères à la République centrafricaine. Ce sont des armes légères, c’est-à-dire armes automatiques, mitrailleuses, fusils de précision, pistolets, lance-roquettes, grenades et munitions », dont 5.000 fusils d’assaut AK-47, a annoncé Vladimir Titorenko dans un communiqué.

« M. Titorenko a expliqué que l’autorisation du Conseil de la Sécurité de l’ONU n’était pas nécessaire pour effectuer un transfert d’armes légères, il ne fallait que le notifier », a précisé l’ambassade dans le communiqué.

L’embargo sur les armes a été imposé en 2013, après qu’une coalition de groupes armés a renversé le régime du président François Bozizé et plongé le pays dans la guerre civile.

La Russie, qui mène depuis 2018 une offensive diplomatique dans cette ancienne colonie française, a obtenu du Conseil de sécurité des Nations unies un assouplissement de l’embargo en octobre, après un premier allègement en 2019, qui permettait la fourniture d’armes de calibres inférieurs à 14,5mm.

En octobre, la Russie avait livré à l’armée centrafricaine une dizaine de blindés.

En décembre, une coalition de groupes armés a tenté de perturber l’élection présidentielle et renverser le régime du président Faustin Archange Touadéra mais elle s’est heurtée aux 12.000 casques bleus de la Mission des nations unies en Centrafrique ainsi qu’à plusieurs centaines de paramilitaires russes et de soldats rwandais venus au secours d’une armée centrafricaine démunie. M. Touadéra a été réélu.

Depuis 2018, des instructeurs militaires russes entrainent les forces armées centrafricaines et assurent la garde rapprochée du président.

En parallèle, le gouvernement centrafricain a accordé des permis miniers à des sociétés russes associées à Evgueni Prigojine, un proche de Vladimir Poutine. Cet homme d’affaire est suspecté d’être le principal financier de Wagner, une société militaire privée russe dont les mercenaires sont présents en Centrafrique.

 

 

RCA-Bria : nouvelles détonations d’armes automatiques

Des tirs d’armes ont retenti pendant quatre heures à Bria, poussant les populations dans la panique et paralysant les activités dans la ville.

 

La ville de Bria, chef-lieu de la préfecture de Haute-Kotto, est secouée ce matin par des détonations d’armes automatiques faites par les mercenaires russes qui sont arrivés dans la ville la veille. Des fouilles ont été menées porte par porte au quartier Bornou, pillant les habitants qui sont déjà paniqués.

Lundi, 19 avril 2021, vers 7 heures, les mercenaires russes, venus de la ville d’Ippy, dans la Ouaka,  hier soir,  ont fait des tirs assourdissants  avec leurs armes automatiques durant quatre heures à Bria, paniquant les populations, et paralysant les activités dans la ville. Au même moment, ils bouclent le quartier Bornou, au nord de la ville, fouillant porte par porte les habitations au motif qu’ils cherchent des malfrats.

Selon des témoins, plusieurs personnes ont été arrêtées, des motos réquisitionnées par les mercenaires ainsi que d’autres biens des particuliers. Vers 11 heures, ils se sont retirés de ces localités  favorables à l’UPC d’Ali Darassa.

Pour l’heure, la ville est calme, mais certains habitants ont dû fuir leur domicile suite à ces détonations d’armes.

Selon des sources sécuritaires locales, dans les prochains jours, les Russes, Rwandais et les soldats FACA vont progresser vers Yalinga et dans les villes environnantes pour chasser les rebelles de ces localités minières.

RCA : des détonations d’armes lourdes et légères ont retenti à Gamboula

La ville de Gamboula, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de la Mambéré-Kadéï, a été secouée ce jeudi matin par des détonations d’armes automatiques des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Selon quelques habitants, les tirs ont débuté  ce jeudi vers quatre heures du matin pour se calmer deux heures plus tard, suscitant la panique au sein de la population. On ignore les raisons  de ces détonations d’armes lourdes et légères, mais certaines sources proches des rebelles disent qu’ils seraient informés de l’arrivée des gardes présidentiels dans la ville de Berberati, et disent prêts à les attendre pour les combats.

Rappelons que les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) avaient érigé de barricade sur le corridor Kenzo – Berberati au niveau du village Nassoulé, situé à  une dizaine de kilomètres de Gamboula sur l’axe Berberati.

Leur objectif, asphyxier la ville de Berberati aux produits de premières nécessité.

« Les rebelles ont dit que c’est Berberati qui ravitaille Bangui.  C’est-à-dire  que les camions achètent des vivres ici  à Kenzo et ramènent à Berberati, et les gens de Bangui viennent s’approvisionner à Berberati  pour ravitailler Bangui. Ce qui fait que quand ils ont barré la route de Bangui – Béloko,  ça n’inquiète pas trop le gouvernement. Donc il faudrait également arrêter la route de Kenzo – Berberati afin de bien asphyxier la capitale Bangui », témoigne un commerçant de Berberati.

RCA : des détonations d’armes lourdes et légères à Bouar

À quelques heures du début du scrutin prévu ce dimanche 27 décembre 2020 à 7 heures du matin, la ville de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré est secouée par des détonations d’armes lourdes et légères.

Alors que le calme est revenu à Bangui après de brèves détonations d’armes entendues au Nord-ouest de la capitale vers 2 heures du matin, la ville de Bouar, située à plus de 400 kilomètres de Bangui est replongée  dans la psychose. Les détonations d’armes ont commencé vers 5h25, a constaté sur place un journaliste du CNC.

Par ailleurs, dans la ville de Niem-Yelewa, toujours dans la Nana-Mambéré, les rebelles ont incendié tous les matériels électoraux ce samedi 26 décembre 2020 vers 16 heures.

Au même moment, dans la sous-préfecture de koui,  dans l’Ouham-Péndé, on apprend également  la destruction des matériels électoraux par les rebelles.

Notons que ce dimanche 27 décembre, les Centrafricains sont appelés aux urnes pour élire leurs députés ainsi que le Président de la République. Mais depuis plus d’une semaine, une coalition des rebelles marche vers la capitale avec des affrontements violents avec les forces gouvernementales. Les rebelles exigent le report des élections, mais le gouvernement ainsi que la communauté internationale campent sur leur position et indiquent que les élections ne doivent se dérouler que ce dimanche 27 décembre.

RCA : un chef rebelle tué dans les affrontements entre anti-balaka et l’armée

De vifs affrontements ont opposé l’armée centrafricaine aux anti-balaka dans le centre du pays, dimanche 02 août 2020.

Des affrontements ont opposé dimanche dernier des rebelles anti-balaka et les Forces armées centrafricaines (FACA) dans la ville de Grimari (centre), durant lesquels un chef rebelle a été tué, a-t-on appris lundi des autorités locales.

De l’avis du préfet de la Ouaka, Victor Bissékoin, qui a également autorité sur Grimari, la tension a pris corps suite à une agression des anti-balaka qui ont tiré sur une patrouille des militaires des FACA, lesquels ont aussitôt riposté et ont tué le chef rebelle nommé Mandayo.

En plus de la mort de ce dernier, une autre source locale a mentionné le pillage par les anti-balaka de la plus importante boutique de Grimari, et le désarmement des éléments de la police et de la gendarmerie affectés à la ville. M. Bissékoin a assuré que la situation est maintenant sous le contrôle des militaires des FACA.

RCA : à l’ONU, la France fait des concessions à la Russie sur l’embargo militaire

Le Conseil de sécurité a voté pour l’allègement de la suspension de certaines armes, instaurée en décembre 2013, et autorisé, entre autres, la livraison de blindés armés.

« C’est avec déception que la République Centrafricaine a accueilli la décision du Conseil de Sécurité des Nations-Unies du maintien de l’embargo qui pèse sur nos forces de défense et de sécurité », a estimé le porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloké Mokpeme. Vendredi soir 31 janvier à New York, le Conseil de sécurité a pourtant voté l’allègement de l’embargo instauré en décembre 2013 et a autorisé, entre autres, la livraison de blindés armés à ce petit pays d’Afrique centrale. De plus, un expert devait être dépêché lundi 3 février pour examiner l’application de l’accord de paix signé le 6 février 2019 entre Bangui et quatorze groupes armés.

En fait, c’est avant ce vote que le sujet a fait couler le plus d’encre. Des voix favorables à la levée des sanctions se sont à nouveau élevées sur cette zone d’Afrique centrale où le sentiment antifrançais est en partie nourri par la volonté de Paris d’empêcher la dissémination des armes. La semaine dernière, la « une » de Centrafric Matin s’interrogeait sur ce « Que veut réellement la France de ce pays et de son peuple ? Le génocide ? » et le site du journal Ndjoni Sango estimait, lui, que « la France décide de maudire la RCA par tous les moyens ». Des critiques qui avaient eu tendance à s’atténuer ces derniers temps, après les fortes tensions diplomatiques suscitées par l’irruption de la Russie sur l’échiquier centrafricain en 2018.

Une situation trop instable

Si Bangui s’est ému, c’est dans les couloirs de l’ONU, à New York, que s’est joué le vrai lobbying. Là, de l’avis général, le combat a été rude. La nouvelle levée partielle de l’embargo, qui fait suite à une première en septembre (date à laquelle les livraisons d’un certain type d’armes ont été autorisées), représente une vraie concession pour la France, rédactrice du texte soumis au vote. Estimant la situation sur le terrain encore trop instable, le pays auteur de la résolution, conscient que de nombreux membres du Conseil de sécurité partageaient sa vision, pensait bien reconduire l’embargo tel qu’il avait été formulé en septembre 2019. Mais c’était compter sans le lobbying russe.

A quelques jours du vote, la Russie a proposé un contreprojet de résolution, allant dans le sens du gouvernement centrafricain. Démarche « vraiment pas honnête », estime un diplomate européen à New York, à l’heure où les Forces armées centrafricaines (FACA) commencent à reconquérir le territoire national dans ce pays de cinq millions d’habitants qui avait basculé dans une profonde crise politico-militaire en 2013 après la prise de la capitale par une coalition de groupes armés – la Séléka.

Si la situation s’améliore depuis l’accord de paix du 6 février 2019, reste que les fonctionnaires, encore trop peu nombreux à l’intérieur du pays, ont besoin d’une sécurisation des zones pour se réinstaller. Or, les forces de sécurité qui accompagnent cette reconquête sont formées par l’Union européenne et, aussi, depuis 2018, par des « instructeurs privés » russes dans le cadre d’un accord de coopération militaire signé avec Moscou.

Des compromis de la France

La levée partielle, à plusieurs reprises déjà, de l’embargo onusien a donc permis de les équiper en armes et matériels, mais dans une proportion jugée encore insuffisante, alors que le territoire reste en grande partie sous contrôle de groupes qui, eux, continuent de s’armer par des voies illégales. Ce qui explique que beaucoup ne comprennent pas, à Bangui, pourquoi l’embargo n’est pas intégralement levé.

Les négociations new-yorkaises étant « musclées », selon l’avis de plusieurs observateurs, la France a dû jouer le compromis sur les véhicules blindés (ils pourront être équipés d’armes dont le calibre ne dépasse pas 14,5 millimètres) et sur la durée du renouvellement ramenée à six mois, pour ne pas risquer le veto et la levée totale de l’embargo. Le Conseil de sécurité voulait éviter de réexaminer la résolution lors de l’élection présidentielle centrafricaine dont le deuxième tour est prévu pour février 2021. Les Français espéraient même sécuriser l’accord pour quatorze mois. Mais les Russes ont réussi à en fixer l’échéance à l’été.

Après ces compromis majeurs, la représentante permanente adjointe de la France auprès des Nations unies, Anne Gueguen, a « profondément » regretté l’absence d’adoption unanime, la Russie et la Chine s’étant abstenues. Elle a rappelé au passage que « le Conseil de sécurité est pleinement à l’écoute des autorités centrafricaines » dans le domaine de la sécurité et a souligné la nécessité d’une « approche responsable ». Rendez-vous dans six mois.

RCA : le premier allègement de l’embargo sur les armes approuvé

C’est ce jeudi 12 septembre 2019, que Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé à un premier allègement de l’embargo sur les armes en Centrafrique.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé ce jeudi à l’unanimité un premier allègement de l’embargo sur les armes décrété en 2013 pour la Centrafrique, une demande de longue date de ce pays pour mieux combattre les groupes armés.

Rédigée par la France, la résolution adoptée par le Conseil de sécurité autorise «la fourniture d’armes ayant un calibre de 14,5 mm ou moins» aux forces de sécurité centrafricaines moyennant une notification préalable d’au moins 20 jours à l’ONU. Celle-ci doit inclure une série de paramètres, comme l’obligation de détailler les armes fournies, les moyens utilisés pour les acheminer ou la précision de leur destination finale. En aucun cas, elles ne pourront être revendues ou transférées à des tiers, précise le texte.

À ce stade, l’assouplissement de l’embargo reste «léger», note un diplomate sous couvert d’anonymat. Une révision du dispositif est possible ultérieurement. «On verra quand on pourra aller plus loin dans l’assouplissement. Le souci c’est qu’il n’y ait pas trop d’armes qui entrent dans le pays, et surtout des armes que l’Etat ne pourrait pas contrôler». «Il faut aussi que le nombre d’armes livrées corresponde à un besoin réel», ajoute la même source.

La Centrafrique, pays de 4,5 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres au monde, a basculé dans la violence et le chaos en 2013, après le renversement du président François Bozizé par la rébellion de la Séléka. Dans ce pays où l’Etat ne contrôle qu’une maigre partie du territoire national, les groupes armés s’affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources (diamants, or, bétail…).

Depuis 2013, l’embargo sur les armes était total pour la Centrafrique même s’il a bénéficié depuis 2017 de quelques exemptions accordées par l’ONU, notamment à la Russie et à la France, pour équiper des unités de l’armée centrafricaine en voie de reconstitution. L’ONU maintient en Centrafrique une force de paix de quelque 13.000 Casques bleus. Début février, Bangui a conclu un accord de paix avec quatorze groupes armés qui a débouché sur la formation d’un nouveau gouvernement incluant des représentants de ces groupes.

RCA : vers la levée de l’embargo sur les armes

Pour le gouvernement des progrès ont été enregistrés en vue de lever l’embargo sur les armes à destination de la RCA, conformément aux dispositions du Conseil de sécurité des Nations unies.

« Des officiers supérieurs et des officiers subalternes de l’armée ont été formés sur la gestion et le stockage des munitions et armes, en ce qui concerne les armureries, nous sommes prêts. Les progrès actuels dans la mise en œuvre du programme de DDRR (désarmement) s’inscrivent aussi dans le cadre de la levée de l’embargo sur les armes à  destination de notre pays », a déclaré à  Bangui le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui.

Pour l’ONU, la République centrafricaine va droit vers une possible levée de l’embargo.

C’est au cours d’une conférence de presse conjointe, que le porte-parole de la mission de l’ONU (Minusca), Vladimir Monteiro, a trouvé qu’une évolution a été enregistrée. Il a d’ailleurs rappelé qu’en janvier 2019, le Conseil de sécurité a adopté un chronogramme précis, demandant notamment « à  la République centrafricaine, de fournir jusqu’en juin 2019 un rapport sur les progrès enregistrés dans le cadre de la gestion ainsi que le stockage des armes ».

Le Conseil doit se réunir à la fin du mois de septembre pour « statuer sur la question de l’embargo ».

Il faut tout de même le dire, le Conseil a déjà  accepté des demandes de levée partielle, permettant ainsi à  la Russie et à  la France de fournir des armes aux forces armées centrafricaines (Faca).

RCA : les Nations Unies veulent réexaminer les mesures d’embargo sur les armes

Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est déclaré disposé à réexaminer les mesures d’embargo sur les armes imposées au gouvernement centrafricain.

Dans une déclaration publiée par la Présidence du Conseil, qui est occupée en avril par l’Allemagne, les membres du Conseil saluent en effet « les efforts considérables accomplis par les autorités centrafricaines, en coordination avec les partenaires internationaux, pour faire progresser la réforme du secteur de la sécurité ». Ils se félicitent également de la signature, le 6 février 2019 à Bangui, d’un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés.

Dans ce contexte, le Conseil de sécurité a l’intention de définir, au plus tard le 30 avril 2019, des objectifs de référence clairs et précis relatifs à la réforme du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement, et à la gestion des armes et munitions, sur lesquels il pourra se fonder pour réexaminer les mesures d’embargo sur les armes imposées au gouvernement centrafricain.

Ces objectifs de référence sont les suivants :

Progrès dans la mise en œuvre effective par le gouvernement du programme national de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement.

Établissement par le gouvernement d’un document de planification indiquant en détail les besoins concernant les installations de stockage d’armes et munitions, la formation des membres des forces de défense et de sécurité, et la vérification de leurs antécédents, afin d’assurer la gestion de ces armes et munitions et de ces installations, et adoption de mesures concrètes pour accroître de manière satisfaisante les capacités de stockage et de gestion.

Finalisation par le gouvernement d’un protocole relatif à l’enregistrement et à la gestion des armes livrées aux autorités centrafricaines.

Conclusion par le gouvernement de la mise en service de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre et commencement des travaux de la Commission.

Établissement par le gouvernement d’un protocole relatif à la collecte, à la destruction ou au transfert aux forces armées et aux forces de sécurité intérieure des armes et munitions en surplus, non enregistrées ou détenues illicitement qui ont été saisies par les autorités.