RCA : un présumé faussaire en cryptomonnaie interpellé à Berberati

Le nommé Bryan Ndikum a été interpellé à Berberati par les forces de maintien de l’ordre. On l’accuse d’être l’un des cerveaux de l’agence ‘’La clé du succès’’, qui a dérobé plus de cent millions de Fcfa à Bangui.

 

Soupçonné d’être l’un des acteurs d’une fausse entreprise de cryptomonnaie ayant escroqué une centaine de millions à Bangui, le camerounais, Bryan Ndikum a été arrêté à Berberati. D’après les premières informations ce dernier cherchait à s’implanter dans cette localité. La police informée de la situation a mené des investigations. Ce qui a favorisé cette arrestation. Ses complices, des nigérians et camerounais auraient déjà quitté le pays.

Bryan Ndikum et sa bande ont, apprend-on, lancé une campagne publicitaire spécialisée en cryptomonnaie. « C’est un système de trafic, de blanchiment et de vol d’argent dans le mondeLes souscripteurs expiraient gagner 20% sur leur investissement après leur dépôt. Les peines susceptibles d’être requis sont : « escroquerie et d’abus de confiance. »

Le bureau humanitaire de la Fédération Suisse intensifie ses actions en faveur de la RCA

Le président a reçu en audience le 13 octobre 2023, une délégation des membres du comité humanitaire de la Fédération suisse en République Centrafricaine.

 

La délégation était conduite par Nicolas Randiin, Ambassadeur, vice-directeur chef de la division Afrique Subsaharienne. Elle venait faire le bilan des activités humanitaires menées par le bureau de la représentation humanitaire suisse en République Centrafricaine dans le domaine de la santé. « Ces activités réalisées dans de la santé sont rendues possibles grâce à l’appui de la Banque Mondiale ayant contribué à la formation des cadres des structures sanitaires du pays. »

Le président Touadéra a réaffirmé : «  engagement pour le renforcement de la coopération entre la République Centrafricaine et la Fédération Helvétique dans plusieurs domaines. », rapporte La Renaissance.

RCA : l’Institut Pasteur de Bangui entend passer de 5 à 25 biologistes à l’horizon 2030

Le vœu a été émis le 03 octobre 2023, le Pr Yap Boum II, directeur de cet établissement hospitalier. C’était à l’occasion du lancement de la campagne de lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus.

 

La cérémonie de lancement de la campagne octobre rose, a démarré. Dans son discours en présence du président, Faustin Archange Touadéra, le directeur général de l’Institut Pasteur a affirmé que son institution, installée à Bangui depuis 60 ans, est un pilier de la santé publique en République Centrafricaine. Il déclare avec conviction que, « la lutte contre les maladies émergentes fait de lui un institut de référence dans le monde. »

Toutefois, il émet le vœu de passer de 5 à ce jour à 25 agents biologistes à l’horizon 2030. Une telle prouesse, dit-il, donnera à tous les centrafricains l’accès à un diagnostic de qualité répondant aux normes internationales. La recherche et la formation constituent selon lui, les missions assignées à la structure dont il a la charge.

Le DG cite quelques actions menées par l’Institut Pasteur de Bangui en matière de santé publique. Notamment, 400 diagnostics lors de la marche Tamboula Ngangou, 5000 tests (HPV, HIV, Hépatites), 2000 tests de dépistage de la drépanocytose et la vaccination des chiens contre la rage dans la ville de Bangui.

La RCA enregistre plus de 51.077 réfugiés soudanais et tchadiens

Suite aux conflits armés et malaises politiques dans ces deux pays, de milliers de ressortissants soudanais et tchadiens ont quitté leurs pays pour se réfugiés en République centrafricaine.

 

La question a de nouveau été soulevé par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra sur au cours de la 78ème la 78e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Sur la tribune, le numéro 1 centrafricain déclare : « nos pays continuent de faire face aux chocs climatiques, aux tensions géopolitiques et aux défis financiers, énergétiques et alimentaires sans précédent, de nouveaux défis mondiaux se révèlent chaque jour. »

Il évoqué pour déplorer les conflits, symptômes des tensions géopolitiques et géostratégiques qui divisent les grandes puissances.

La République Centrafricaine a déjà enregistré 51.077 réfugiés soudanais et tchadiens, dans la Préfecture de la Vakaga, exposant ainsi nos populations certes résilientes, à des risques d’aggravation de la situation humanitaire encore délétère et d’insécurités, souligne Touadéra.

Non sans appeler,  à une prise en considération de l’impact de cette crise sur la géopolitique régionale ainsi qu’à la solidarité internationale en faveur des réfugiés.

 

RCA : les autorités appellent à la protection des ouvrages d’eau et installations électriques

Les questions liées à la sécurisation des ouvrages d’eau les installations de distribution d’eau potable, d’électricité ainsi que la situation des branchements illicites du secteur de l’électricité étaient au cœur des échanges à Bangui.

 

Dans la journée du 21 septembre 2023, le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Bertrand Arthur Piri et les maires de différents arrondissements de Bangui, Bimbo et Begoua, chefs de groupements responsable de la jeunesse et de l’Organisation des Femmes Centrafricaine (𝐎𝐅𝐂𝐀), ont tenu une réunion d’urgence. La séance de travail était relative aux vandalismes sur les installations techniques de l’Energie Centrafricaine (𝐄𝐍𝐄𝐑𝐂𝐀), celles de la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (𝐒𝐎𝐃𝐄𝐂𝐀) et de l’Agence Nationale de l’Eau en milieu Rural (𝐀𝐍𝐄𝐀).

Les parties prenantes ont également évoqué, la question de développement du secteur pétrolier suite aux réformes engagées par le gouvernement à mettre fin aux phénomènes d’implantation anarchique des dépôts de vente des hydrocarbures, considéré comme un danger pour la population.

Le ministre Bertrand Arthur Piri,  a mis en garde tous les techniciens, cadres du ministère de l’Energie et de l’hydraulique qui participent aux fraudes.

RCA : Touadéra parle des conséquences de crise des migrants sur la tribune des Nations-Unis

A l’occasion de la 78e Session de l’Assemblée générale qui s’est ouvert ce 21 septembre 2023, le président centrafricain, comme ses pairs a fait une déclaration sur la tribune des Nations-Unies.

 

Placé sous le thème : « Rétablir la confiance et raviver la solidarité : accélérer l’action menée pour réaliser le Programme 2030 et ses objectifs de développement durable en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité pour tous », les travaux de la 78e Session de l’Assemblée générale des Nations-Unies sont en cours.

Après la déclaration du Secrétaire général, Antonio Guterres, Faustin Archange Touadéra et plusieurs chefs d’Etats et de gouvernements ont fait des déclarations.

Le discours intégral du président centrafricain.

 

– Monsieur le Président de l’Assemblée Générale;

La 78ème Session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, à laquelle je participe au nom de mon beau pays, la République Centrafricaine, m’offre l’heureuse occasion de réaffirmer notre inflexible détermination de contribuer à la recherche de solutions communes aux défis de l’humanité.

Monsieur le Président ;

Avant d’apporter la contribution de mon pays au débat général, je voudrais, du haut de cette tribune des Nations Unies, symbole par excellence de la solidarité humaine, exprimer la solidarité du peuple centrafricain aux peuples frères du Maroc et de la Libye, durement frappés par des catastrophes naturelles ayant entraîné des milliers de pertes en vies humaines et des dégâts matériels inestimables quelques jours avant l’ouverture de notre Session.

Comme je l’ai soutenu en d’autres occasions, les conséquences dramatiques de ces catastrophes naturelles doivent interpeler la communauté scientifique mondiale sur l’urgence d’identifier les régions du monde particulièrement vulnérables à des événements climatiques extrêmes, et de mettre à la disposition des Etats concernés les informations nécessaires afin d’en limiter les dégâts.

Par ailleurs, le monde entier a suivi avec une profonde consternation l’arrivée massive, ces derniers jours, des milliers de migrants africains sur l’île de Lampedusa, en Italie.

Ces jeunes qui représentent le présent et l’avenir de notre continent, l’Afrique, cherchent désespérément à rejoindre les pays du continent européen, à la recherche d’un eldorado.

Cette escalade de la crise des migrants est l’une des conséquences effroyables des pillages des ressources naturelles des pays rendus pauvres par l’esclavage, la colonisation, l’impérialisme occidental, le terrorisme et les conflits armés internes souvent ouverts sur fond de visées hégémoniques, des tensions géopolitiques et géostratégiques entre les grandes puissances mondiales.

Tout en regrettant ce phénomène déshumanisant, je salue la solidarité et les efforts inouïs déployés par les pays d’accueil et l’Organisation Internationale pour les Migrations, pour fournir l’assistance à ces jeunes dont les vies sont mises en danger par des passeurs et vendeurs d’illusions sans foi ni loi.

Toutefois, mon pays estime que l’ONU doit aller au-delà de notre engagement commun à raviver la solidarité mondiale, en impliquant les pays africains dans la recherche des solutions globales aux crises migratoires et aux défis existentiels qui se posent aux jeunes du continent africain.

Monsieur le Président ;

Alors que nos pays continuent de faire face aux chocs climatiques, aux tensions géopolitiques et aux défis financiers, énergétiques et alimentaires sans précédent, de nouveaux défis mondiaux se révèlent chaque jour.

Aujourd’hui, en Afrique comme ailleurs, des conflits, symptômes des tensions géopolitiques et géostratégiques qui divisent les grandes puissances, sont ouverts.

Au Soudan, un conflit armé interne d’une rare cruauté a éclaté, en avril 2023, alors même que le pays était sur la voie de la normalisation avec un processus de dialogue prometteur entre toutes les forces vives de la nation.

La République Centrafricaine a déjà enregistré 51.077 réfugiés soudanais et tchadiens, dans la Préfecture de la Vakaga, exposant ainsi nos populations certes résilientes, à des risques d’aggravation de la situation humanitaire encore délétère et d’insécurité.

J’en appelle à une prise en considération de l’impact de cette crise sur la géopolitique régionale ainsi qu’à la solidarité internationale en faveur des réfugiés.

Et pendant que nous tenons cette Session, le conflit russo-ukrainien se poursuit sur le terrain sans aucune perspective de règlement pacifique, alors que les conséquences pour le monde sont douloureuses et regrettables.

Monsieur le Président ;

La persistance et la multiplication des foyers de tensions à travers le monde soulèvent des interrogations quant à l’efficacité de certains mécanismes de prévention et de règlement pacifique des différends de l’ONU dont la mission première est de garantir la paix et la sécurité internationales.

C’est pourquoi, nous réaffirmons avec force la Position Africaine Commune sur la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU, afin d’augmenter le nombre des membres permanents et non permanents et d’accorder un siège permanent à l’Afrique, et ce ne sera que justice.

La République Centrafricaine estime qu’il est urgent de réparer ces injustices historiques subies par l’Afrique, au regard des agendas importants tels que le Sommet du futur en 2024 et le 80ème anniversaire des Nations Unies en 2025 qui pourront être des occasions d’unir les pays membres afin de prendre des mesures concrètes pour ladite réforme.

Monsieur le Président,

La République Centrafricaine s’interroge sur le point de savoir : comment accélérer la réalisation de l’Agenda 2030 en faveur de la paix, de prospérité, du progrès et de la durabilité pour tous, lorsque certains Etats, du haut de leur puissance politique, économique et militaire, agitent en permanence la diplomatie coercitive ou instrumentalisent les institutions financières internationales aux fins d’imposer des blocus économiques, financiers et commerciaux contre les pays rendus pauvres par l’esclavage, la colonisation et l’impérialisme ?

En effet, le 29 juillet 2023, le peuple centrafricain a appris avec une grande désolation la reconduction de l’embargo sur les armes, motivée par des rapports et exposés des motifs tronqués, avec une fallacieuse dérogation pour les forces de sécurité nationale.

La République Centrafricaine dénonce à la face du monde cette cynique décision qui trahit l’intention inavouée des membres du Conseil qui l’ont votée, d’instrumentaliser les régimes de sanctions à des fins de pressions politiques, sous l’égide de l’ONU.

Je dois rappeler, pour le déplorer, que les embargos sur les armes et diamants reconduits depuis 10 ans, auxquels s’ajoute la suspension des appuis budgétaires, constituent de réels obstacles à la réalisation par mon pays des objectifs de l’Agenda 2030.

Nous récusons ce déni de notre droit à l’autodétermination et à la souveraineté permanente sur nos richesses et ressources naturelles, garanti par les instruments juridiques pertinents des Nations Unies.

J’exhorte le Conseil de Sécurité à faire cesser ces artifices qui visent à masquer la volonté de pérenniser l’insécurité et la mainmise sur les ressources naturelles du pays au profit des puissances étrangères, consacrent la légitimation des groupes armés et leur accordent le statut de sujet de droit international.

Monsieur le Président,

Notre planète brûle ; notre planète se noie, le monde s’effondre ; le monde pleure.

Oui, chaque jour, les médias annoncent des catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique qui s’apparentent à des signes annonciateurs de l’apocalypse.

Paradoxalement, la confiance et la solidarité entre les Nations, valeurs fondatrices des Nations Unies, se fracturent davantage, éloignant ainsi la communauté humaine de la réalisation des objectifs nobles de développement durable en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité pour tous, prévus dans le Programme 2030.

Pourtant, pour rétablir la confiance et raviver la solidarité face aux phénomènes climatiques dévastateurs, des engagements ont été pris par les pays développés, grands pollueurs, depuis l’Accord de Paris en passant par ceux de Glasgow et de Charm-El-Cheikh en Egypte.

La COP 27, en particulier, a utilement fixé quatre grands objectifs que nous avons tous adoptés, à savoir : l’atténuation, l’adaptation, le financement et une transition juste, afin de faire face aux défis communs de l’humanité.

Malheureusement, beaucoup de pays dont la République Centrafricaine, victimes innocentes des conséquences dramatiques de la surexploitation de la planète par les pays développés, ne bénéficient pas des promesses de financement faites.

Monsieur le Président,

Nous mesurons à sa juste valeur l’apport des partenaires aussi bien bilatéraux que multilatéraux dans leur élan de solidarité envers l’Afrique, notre continent, et les en remercions infiniment.

Cependant, nous en appelons à un partenariat plus agissant, évolutif et diversifié, respectueux de la souveraineté des Etats, des valeurs culturelles et morales de tous.

Ce n’est que de cette manière que nous pouvons raviver la flamme de l’amitié entre les peuples, promouvoir la paix et la sécurité et créer les conditions d’un développement équitable et inclusif.

Mon pays continue de plaider pour un multilatéralisme inclusif, pour une croissance mutuellement accélérée, pour un ordre mondial équilibré et pour que les différends mondiaux soient relevés en mettant un accent particulier sur la paix et la sécurité internationales, le respect de la souveraineté de chaque Etat.

Je voudrais saisir cette occasion pour dénoncer toutes les campagnes de désinformation et de dénigrement menées par certains médias occidentaux contre la République Centrafricaine.

Je réaffirme ici la détermination de mon pays à diversifier sa coopération internationale avec tous les pays qui le souhaitent, dans les seuls intérêts vitaux de son peuple, et à éviter d’être entraîné dans des compétitions entre puissances mondiales.

Monsieur le Président ;

En adoptant par référendum, le 30 juillet dernier, la nouvelle Constitution de la République Centrafricaine, à une majorité écrasante de 95, 3% et un taux de participation de plus de 57%, le peuple centrafricain vient de réaffirmer son attachement aux buts et principes énoncés dans la Charte de l’ONU, son droit inaliénable au respect de sa souveraineté, à l’autodétermination, à la stabilité des institutions, à la paix, à la sécurité, à l’unité nationale et au développement.

Pour accélérer la réalisation du Programme 2030 et ses objectifs de développement durable en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité pour tous, le Gouvernement poursuit l’exécution de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation et que de la Feuille de Route Conjointe de Luanda et s’investit pour renforcer l’engagement de toutes les parties prenantes.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ces instruments de paix et de sécurité nationale, neuf groupes armés ont déjà été dissouts.

Parallèlement, la Cour Pénale Spéciale et les juridictions ordinaires poursuivent en toute indépendance, la lutte contre l’impunité.

Je voudrais rappeler qu’au-delà de la Constitution, notre politique nationale de décentralisation est à la fois une aspiration profonde du peuple centrafricain et une composante essentielle de l’Accord de paix et de la Feuille de Route Conjointe de Luanda.

Je voudrais relever tous les efforts déjà entrepris par l’Autorité Nationale des Elections avec le soutien de l’assistance technique internationale, qui nous ont permis de réévaluer le calendrier électoral qui prévoit désormais la tenue des élections locales pour le mois d’octobre 2024.

Il s’agit pour nous d’une étape fondamentale dans notre marche vers l’ancrage local de la démocratie, la promotion de la gouvernance participative et du développement local.

C’est en cela que nous voulons ces élections locales inclusives, transparentes, pacifiques et crédibles.

J’exhorte tous nos partenaires à soutenir le Gouvernement pour l’achèvement du processus électoral si bien entamé.

Je souhaite plein succès à nos travaux et vous remercie de votre aimable attention.

 

RCA : plus de 200 cas de rougeole enregistrés district sanitaire de Bangassou

Le médecin chef par intérim de l’hôpital de district sanitaire de Bangassou, docteur Gabriel Bengoudi, signale un enregistrement de plus de 200 cas de rougeole dans sa structure sanitaire.

 

Plusieurs enfants de Bangassou dans la préfecture du Mbomou font face à la contamination à la rougeole, deux décès et des cas sévères ont été enregistrés. Les responsables de l’hôpital de district pointe du doigt accusateur les parents qui ne font pas vacciner leurs progénitures.

Il faut le préciser, ce centre regorge de nombreux enfants âgés de 1 à 5 ans affectés par la maladie.

Une des mères d’enfants malades reconnait sa faute : « mon enfant souffre de la rougeole avec des complications. Il a recouvré un peu la santé. Je fuyais les agents vaccinateurs ; ce qui serait la cause de sa maladie. Si je n’étais pas venue à l’hôpital, quel serait le sort de mon enfant.»

Un autre parent explique : « cela a débuté avec une forte fièvre accompagnée de paludisme. Nous avons essayé de le soigner à la maison mais sans succès. Nous l’avons évacué d’urgence à l’hôpital et malgré les soins, l’enfant refusait de manger et de boire. Finalement, il est mort de rougeole ».

Les autorités sanitaires sont à pieds d’œuvre pour contenir la maladie et réduire les dégâts.

 

RCA : le PNUD fait un don de matériels informatiques au ministère de l’Energie

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (𝐏𝐍𝐔𝐃) a remis ce 20 septembre 2023, des équipements informatiques au ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.

 

Cette offre vise à améliorer les conditions de travail dans les différents services de ce département en charge de l’eau, l’énergie et les hydrocarbures.

Ce don est composé des ordinateurs, imprimantes entre autres, a indiqué le conseiller en matière de la gouvernance du représentant résident du PNUD, Lucien Fidèle Toulou.

En réceptionnant les kits, le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques Bertrand Arthur Piri a loué le partenariat entre son département et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

« La remise de ces équipements vient à point nommé renforcer la capacité opérationnelle du ministère du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques qui est un département technique », souligne le membre du gouvernement.

Coopération : concertation entre Touadéra et Macron

Le président de la République Faustin Archange Touadéra a été reçu dans l’après-midi du mercredi 13 septembre 2023 par son homologue français Emmanuel Macron au Palais de l’Elysée.

Le réchauffement des liens d’amitié et la redynamisation de la coopération bilatérale entre la France et la RCA étaient au menu des échanges entre les deux parties.

Les deux chefs d’Etat ont aussi parlé de la mission de la facilitation de la transition au Gabon.

Notons que le président Touadéra est actuellement président en exercice de la CEMAC et a été désigné par les chefs d’Etat de la CEEAC facilitateur de la transition au Gabon.

Le Président Macron a remercié le Président Touadera pour ses efforts de médiation qui ont rapidement abouti à une entente cordiale entre les forces vives de la nation gabonaise.

« Il a réitéré le soutien de la France aux efforts entrepris par les pays de la région pour avancer rapidement sur la durée de la transition ainsi que sur la finalisation d’une feuille de route afin d’organiser rapidement des élections libres et transparentes au Gabon ».

La RCA participe à la conférence des ministres de l’économie de l’Afrique et la Corée du Sud

Le premier ministre, Félix Moloua est arrivé à Busan, le 12 septembre 2023 pour prendre part aux assises de la conférence des ministres de l’économie de l’Afrique et la Corée du Sud.

Placé sous le thème cette: « embrasser le développement durable », cette conférence organisée par la Banque africaine de développement BAD. Deux séminaires seront organisés autour de ce thème de manière générale avec deux sous-thèmes sur l’agriculture et l’énergie. Il s’agira de partager l’expérience sud-coréenne avec les États africains et de voir les perspectives d’avenir dans la relation entre l’Afrique et la Corée du Sud

Les travaux se déroulent du 12 au 15 Septembre dans cette belle ville de Busan qui est située au Sud-Est de la Corée du Sud, non loin de la frontière avec le Japon et qui possède un important port. Busan, c’est aussi une ville touristique et industrielle avec une population de 3 millions d’habitants.

RCA : d’après Human Rights Watch la réarrestation d’Abdoulaye Hissène suscite l’espoir

L’organisation internationale de défense, l’inculpation du chef rebelle est un avertissement à d’autres individus impliqués dans de graves crimes et dans des positions de pouvoir, que le régime d’impunité dans le pays est peut-être en train de vaciller.

 

Cette semaine, la Cour pénale spéciale (CPS) en République centrafricaine a annoncé avoir inculpé Abdoulaye Hissène pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en 2017 en tant que chef du groupe armé Front populaire pour la renaissance de la République centrafricaine (FPRC).

Dans un pays qui compte de nombreux individus impliqués dans des crimes de guerre, Abdoulaye Hissène se distingue particulièrement. Il a été commandant au sein de la Seleka à ses débuts et a occupé des fonctions de ministre quand les rebelles tenaient la capitale, Bangui, en 2013. Plus tard, il a été l’un des leaders d’un groupe dissident dirigé par Noureddine Adam, un fugitif soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, y compris d’actes de torture, par la Cour pénale internationale.

Les combattants d’Abdoulaye Hissène ont été impliqués dans des violences commises à Bangui en 2015, en septembre et octobre, ainsi qu’en décembre, au moment où la population votait lors d’un référendum constitutionnel, dans le quartier PK 5 de la ville. Human Rights Watch a documenté le meurtre de centaines de personnes et la destruction de milliers de maisons par ces combattants au nord de la capitale de 2014 à 2017.

Abdoulaye Hissène serait détenu dans une base militaire qui sert aussi de centre de détention pour les prisonniers de haut rang. Le 7 septembre, il a comparu devant la CPS, un tribunal basé à Bangui créé pour juger les graves crimes commis dans le pays. Le personnel de ce tribunal, qui bénéficie d’une assistance internationale, est composé de juges et de procureurs internationaux et nationaux.

Abdoulaye Hissène avait été arrêté une première fois en 2016, mais ses hommes l’avaient fait évader de sa prison à Bangui après seulement quelques heures d’incarcération. Quelques mois plus tard, des hommes placés sous son autorité et celle de Haroun Gaye, un autre chef de la Seleka, ont enlevé cinq policiers. Les forces internationales de maintien de la paix ont lancé une opération pour tenter de les secourir mais celle-ci a échoué et plusieurs personnes ont été tuées. En août 2016, Abdoulaye Hissène était à la tête d’un convoi lourdement armé qui a quitté Bangui en engageant plusieurs échanges de tirs avec les casques bleus onusiens. En 2017, les États-Unis et les Nations Unies l’ont placé sur une liste de personnes visées par des sanctions. En 2018, un tribunal pénal à Bangui l’a jugé par contumace et l’a condamné pour plusieurs chefs d’accusation, y compris pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes, atteinte à la sûreté de l’État et rébellion.

En 2020, Abdoulaye Hissène a rompu avec les autres groupes de la Seleka et a refusé de soutenir une nouvelle coalition rebelle, ce qui lui a valu les bonnes grâces de l’actuel gouvernement. En 2022, il a fait les grands titres des médias pour avoir participé à un dialogue politique.  Abdoulaye Hissène se sentait protégé et vivait à Bangui, sans crainte. Son arrestation est un avertissement à d’autres individus impliqués dans de graves crimes et dans des positions de pouvoir, que le régime d’impunité dans le pays est peut-être en train de vaciller.

Source : Human Rights Watch

RCA : opération démantèlement des barrières illégales sur l’axe Bangui-Boali

Le premier ministre Félix Moloua a coordonné le 8 septembre 2023, à une opération de démantèlement des barrières illégales sur l’axe Bangui-Boali.

 

Le coup d’envoi de ladite opération a été donné en présence de quelques membres du gouvernement et des responsables des forces de défense et de maintien de l’ordre. Au rang desquels, les ministres de la Sécurité et des Finances.

Au cours de cette action, les postes de contrôles de PK 12, PK 24 et 26 ont été dans le viseur du Comité mis en place par le gouvernement, dans le but de réglementer le paiement des différentes taxes qui, pour la plupart ne prennent ne sont pas reversés dans les caisses du trésor public.

« Désormais le paiement se fait contre une quittance sécurisée. » Cette initiative s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement pour permettre à la population de faire face à la cherté de vie d’une part, et de lutter contre la corruption d’autre part.

Il convient de rappeler que cette opération de démantèlement des barrières s’inscrit dans le cadre d’exécution du décret 23.0149 du 6 Juin 2023 instituant les barrières légales en Centrafrique. Officiellement il y a désormais 93 barrières légales et sur chaque barrière désormais il y a un numéro de la barrière et l’inscription des services qui doivent effectuer un contrôle et le type de contrôle.

 

RCA : la secrétaire générale du CICOS séjourne à Bangui

La secrétaire général de la Commission internationale du Bassin Congo- Oubangui – Sangha (CICOS), Marie Thérèse Itongo a effectué une visite de travail à Bangui.

Elle a été reçue en audience le 8 septembre par le ministre centrafricain de l’Energie et de Ressources hydrauliques.  Selon la cheffe de mission de la CICOS, cette visite s’inscrit dans le cadre des séries de rencontres avec les membres du gouvernement centrafricain, membres du Comité des ministres de ladite organisation sous- Régionale regroupant 06 pays d’Afrique Centrale à savoir : l’Angola, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon et République Démocratique du Congo.

Les questions liées aux activités de la CICOS et les réformes institutionnelles étaient abordées au cours des discussions entre les autorités centrafricaines.

 

La RCA et la Corée discutent du renforcement de la coopération bilatérale

L’envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud a été reçu en audience dans la soirée du 6 septembre par le président centrafricain, Faustin Archange Touadera.

La rencontre qui s’est tenue à la cité des chefs d’Etat de la CEMAC a permis aux deux hommes de faire le tour de la coopération bilatérale entre les deux pays. Hong JIN-Wook, représentant spécial du gouvernement coréen pour l’Afrique et envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères portait en effet un message important de son pays.

D’après le service de presse de la présidente centrafricaine, le diplomate sud-coréen, s’est félicité de la coopération gagnant-gagnant entre son pays et la république Centrafricaine depuis 60 ans. La Corée du Sud, dit-il, s’engage à accentuer cette coopération dans le domaine de la formation, de l’agriculture et des mines.

RCA : plus de 3 milliards pour renforcer les capacités des agents publics

En guise d’appui au la mise en œuvre du Projet d’appui à la mobilisation des ressources et à la transparence des politiques de développement, le Fonds africain de développement accorde un don de 5,3 millions de dollars à la RCA.

 

Plus de 3 milliards de Fcfa offerts à la République centrafricaine pour renforcer les capacités des agents publics et améliorer la gestion des finances publiques. Dans le fonds,  don du Fonds africain de développement a été approuvé le 06 septembre 2023 vise à renforcer les capacités de mobilisation et de gestion des ressources internes et à élaborer et mettre en œuvre des politiques publiques de développement plus efficaces et transparentes.

Le programme est axé sur deux composantes. Notamment l’accompagnement de la direction générale des impôts et la direction de la dette dans la modernisation des méthodes et les outils de travail.

Cette caractéristique a pour but d’accroître la mobilisation des ressources, de soutenir l’efficacité de l’administration afin d’élargir la base de l’assiette fiscale, et renforcer les capacités pour une politique d’endettement et de gestion efficiente de la dette publique.

La composante 2 mettra l’accent sur le renforcement des capacités des structures de contrôle externes afin de créer les conditions idoines pour réduire les risques de corruption. Précisément via l’adoption d’une loi anti-corruption. Ce projet appuiera les efforts de suivi des réformes des finances publiques et de la transparence budgétaire. Il facilitera la participation des organisations de la société civile aux débats d’orientation budgétaire ce qui devrait conduire à élaborer des budgets nationaux plus participatifs. Le projet aidera aussi à renforcer les capacités d’analyse de la société civile et du parlement, afin de minimiser les risques de suspension des appuis budgétaires.

Le projet prévoit le renforcement de capacités les personnels des structures de l’Etat bénéficiaires.

RCA : la BAD accorde plus de 8 milliards pour renforcer la réinsertion socioprofessionnelle

La Banque africaine de développement a approuvé le 6 septembre 2023, un don de 12,62 millions d’euros, soit 8 266 248 534 Fcfa, pour renforcer la réinsertion socioprofessionnelle des populations affectées par la crise politico-militaire à Bangui.

 

Depuis Abidjan où se trouve son siège, la Banque africaine de développement a produit un communiqué relatif à l’octroi d’un don en faveur des populations de Bangui et ses environs. L’offre entre dans le cadre du ‘’Programme d’appui à la reconstruction des communautés de base, phase 2’’. Et permettra de renforcer les acquis des opérations dans les zones couvertes durant la phase 1 et de les étendre à l’intérieur du pays.

Il s’agit d’un projet qui vise à répondre aux besoins urgents d’une population aux conditions de vie précaires, déchirée par la haine et les conflits intercommunautaires. « Il permettra de former environ 5000 jeunes désœuvrés de 15 à 25 ans et d’assurer leur réinsertion socioprofessionnelle durable

Dans son communiqué, la BAD indique qu’en plus de, renforcer les acquis des opérations dans les zones couvertes durant la phase 1 et de les étendre à l’intérieur du pays ; la phase 2 du programme vise à renforcer la réinsertion et d’accroître l’accès aux services socioéconomiques de base des populations affectées par la crise politico-militaire. Il permettra également de promouvoir la création d’emplois et de développer l’entreprenariat à travers des activités agropastorales à impact rapide, l’artisanat minier et de renforcer le processus de réinsertion communautaire.

Pour rappel, la première phase du programme avait pour objectif de, renforcer les infrastructures scolaires et sanitaires ; promouvoir la sécurité alimentaire, la reconversion, réinsertion socio-économique des jeunes ; et  contribuer au renforcement de la cohésion sociale.

RCA : les rideaux se referment sur la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale

Le 4 août 2023 ont pris fin les travaux de la 1ère session extraordinaire de l’assemblée nationale consacrée à l’examen et l’adoption du collectif budgétaire.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji a présidé la cérémonie de clôture de session extraordinaire. Les travaux se sont déroulés du 21 août au 4 septembre, sous convocation du président de la république, Faustin Archange Touadéra. Le président de l’Assemblée à la clôture des travaux, a exhorté les députés à aller vers les électeurs présenter la nouvelle Constitution promulguée le 30 Août 2023.

Il émet le vœu de voir la bonne tenue des revues du programme avec le FMI afin d’aboutir au décaissement des fonds dans le cadre de la facilité élargie des crédits FEC.

Simplice Mathieu Sarandji invite le gouvernement à tout mettre en œuvre pour combler le déficit des 42 milliards de F CFA de déficit du collectif budgétaire qui se chiffre à 255 milliards en recette et 297 milliards en dépense.

 

La RCA et le Soudan du Sud signent un mémorandum d’entente en matière de sécurité

La République centrafricaine et le Soudan du Sud ont décidé de s’unir pour faire face à l’insécurité qui sévit sur le long de la frontière qui divise leurs deux pays.

 

A Juba, au Soudan du Sud, un mémorandum d’entente en matière de sécurité, d’un accord portant d’un comité mixte de coopération en matière de défense, de sécurité, de renseignement et de commerce a été signé le 2 septembre 2023.

Les deux pays partagent plusieurs kilomètres de frontières sur la partie sud-est de la RCA. Cette frontière commune confrontée à de nombreux problèmes d’insécurité. D’où  cette rencontre de négociations qui aboutit à la signature d’un mémorandum d’entente en matière de : « sécurité, d’un accord portant d’un comité mixte de coopération en matière de défense, de sécurité, de renseignement et de commerce ».

Les documents ont été signés du côté centrafricain par Sylvie Baipo Temon, ministre des Affaires étrangères et du côté sud-soudanais par Martin Elia Lomuro, ministre directeur de Cabinet et le général Obuto Mamur, ministre chargé des services de sécurité.

C’était en présence, du président centrafricain, Faustin Archange Touadera et son homologue soudanais, Salva Kiir.

Pour mémoire, les deux pays ont souvent fermé l’entrée dans leurs pays respectifs à cause de l’insécurité à cette frontière commune.

RCA : « Aucun soldat de la paix de la MINUSCA n’a été arrêté »

La MINUSCA dénonce la diffusion d’une fausse information sur les réseaux sociaux faisant état de l’arrestation d’un de ses soldats de la paix pour trafic d’armes.

 

La Mission tient à préciser que l’individu « arrêté » ne fait pas partie de son personnel contrairement à ce qui a été publié.

La MINUSCA dénonce par ailleurs la diffusion de la photo d’une carte d’identification appartenant à un autre membre de son personnel, dans une tentative délibérée de manipulation de l’opinion publique.

La MINUSCA continuera de combattre toute forme de désinformation, en coordination avec les partenaires nationaux, et poursuivra sa mission d’appui à la population et à la République Centrafricaine.

Pour précision, une information devenue virale a présenté un homme comme faisant parti du contingent mauritanien de la MINUSCA, le jeudi 31 Août 2023.

RCA : la grève des policiers municipaux paralyse les activités à la mairie de Bangui

Dans la journée du 28 août 2023, les stagiaires en service à la mairie de Bangui depuis 2018, ont décidé d’observer une grève pour revendiquer que leur intégration à la Fonction publique.

 

Plus rien ne marche à la l’hôtel de ville, apprend Journal de Bangui. Les stagiaires qui se tuent à la tâche depuis au moins 5 ans sont entrés en grève pour se faire entendre. Ces policiers municipaux revendiquent leur : « intégration à la Fonction publique et paiement de leur arriéré d’indemnités de transport qui s’élèvent à 3 mois. »

Le mouvement de grève est perceptible de tous et cela affecte le bon déroulement des activités. « Je suis venu retirer l’acte de naissance de mon fils mais tous les services sont fermés, je ne sais plus quoi faire », se lamente un usager. Car il faut le préciser, les agents/stagiaires de la mairie en colère, ont bloqué l’entrée principale de l’institution. Les visiteurs et même les personnels n’ont pas accès à la structure.

Le ministre de l’Administration du territoire,  Bruno Yapandé, par ailleurs médiateurs dans cette affaire, suivre ce dossier jusqu’à ce que les agents en grève obtiennent satisfaction.

RCA : l’armée met en déroute des hommes armés

Les autorités administratives et sécuritaires rapportent que les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont repoussé une bande de personnes armées au village Yawa dans commune de Boganda.

 

D’après les premières informations, ces hommes armés auraient tenté d’attaquer une base des FACA au village Yawa dans commune de Boganda. La scène s’est déroulée le vendredi 25 août 2023, apprend-on. Le maire de Boganda, Mathieu Kotamandjia corrobore cette version, note 236 News: « ces bandits armés ont tenté d’attaquer les positions des FACA basées ».

La réponse des éléments des Forces Armées Centrafricaines a été disproportionnée et ces criminels patentés ont pris leurs jambes au cou, poursuit la même source.

Suite aux évènements, les autorités locales ont lancé un appel aux autorités centraux de renforcer la position des éléments des Forces de Défense et de Sécurité dans la localité afin de mettre hors d’état de nuire ces ‘’démons de la mort’’ afin de permettre à la population de vaquer librement à leurs occupations.

La République Centrafricaine est prête pour intégrer les BRICS

Dans son discours à la clôture des travaux du 15ème sommet des BRICS à Johannesburg, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a déclaré que, son pays est prêt pour intégrer les BRICS.

 

Les rideaux se sont refermés le 24 août 2023, sur le 15ème sommet des BRICS. L’évènement était placé sous le thème : « BRICS et l’Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ». Faustin Archange Touadéra qui a engagé depuis un certain temps, le chantier de reconstruction de la RCA, sur le plan sécuritaire, économique et stratégique a saisi l’occasion pour solliciter une place de membre au sein des BRICS. L’organisation est actuellement composée de ces pays, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.

Invité à ce sommet, Faustin Archange droit à eu droit à un discours au même titre que ses pairs africains. Dans son allocution, le président centrafricain souligne que ce sommet se tient : « où les organisations internationales classiques ne parviennent plus à instaurer la paix, la sécurité et le développement durable. »

Il estime qu’une alliance avec les BRICS, constitue, un nouveau point de départ vers l’émergence d’un ordre international plus équitable, plus inclusif, plus pacifique, fondé sur le respect mutuel, un partenariat gagnant-gagnant, le respect de l’égalité et de la souveraineté des Etats, le respect du droit de souveraineté permanente des peuples et des nations sur leurs richesses et leurs ressources naturelles qui doit s’exercer dans l’intérêt du développement national et du bien-être de la population de l’Etat intéressé.

Pour le chef de l’Etat centrafricain, le partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif, prôné par les cinq grandes économies émergentes du monde que sont les BRICS, constitue pour nous une solution idéale aux inégalités mondiales extrêmes, aux velléités hégémoniques, néocoloniales, géopolitiques et géostratégiques des puissances occidentales, qui maintiennent les Etats africains dans la pauvreté, l’insécurité et la dépendance.

RCA : le ministre de la Défense et l’ambassadeur de France discutent de la coopération militaire

Les deux hommes ont eu une rencontre d’échanges dans la journée du 23 août 2023 à Bangui, en présence de leurs collaborateurs respectifs.

 

La rencontre entre le ministre de la Défense nationale et de la Reconstruction de l’armée, Rameaux-Claude Bireau et le nouvel ambassadeur de France, Bruno Foucher s’inscrit dans le cadre d’une visite de courtoisie et d’amitié. Ils se sont entretenus sur le soutien à la coopération militaire entre les deux pays et les moyens de la développer.

Selon R.C BIREAU la coopération en matière de défense est un pilier important des relations bilatérales, mettant en exergue le vœu d’une mutualité pour raffiner cette collaboration qui a pris du plomb dans l’aile.

De son coté, Bruno Foucher a assuré qu’il ferait de son mieux pour apporter une contribution positive à la promotion de cette relation bilatérale, en matière de défense en particulier. Il a également fait part de la disponibilité de l’administration française à poursuivre le soutien qu’elle avait apporté en matière de la reconstruction de l’Armée, dans son concept de l’armée de garnison voulue par le chef suprême, en matière de sécurité frontalière eu égard des recrudescences de crise au Soudan, Tchad, Niger ; puis en matière de formation, d’entrainement et d’aide technique en vue d’améliorer la promptitude opérationnelle de l’armée.

« Il sied de noter que l’ambassadeur a déclaré qu’il ne s’opposerait nullement sur les choix et les actions du gouvernement », souligne le service de presse du ministère.

 

RCA : le président Touadera prend part au 15ème sommet des BRICS

Il est arrivé à Johannesburg en Afrique du Sud le 23 août 2023. Le président centrafricain prend part ce 24 aux travaux de clôture du 15ème sommet des BRICS.

 

« La République Centrafricaine participe à cette rencontre de haut niveau à juste titre puisqu’ elle est identifiée comme le pays qui va abriter le siège des BRICS en Afrique Centrale », se réjoui la présidence.

Les BRICS envisagent de réaliser sept (7) projets qui  s’articulent autour de l’énergie avec un mini central nucléaire sur toute l’étendue du territoire, un satellite piloté depuis la RCA pour couvrir l’Afrique Centrale afin de déterminer la nature du sol à exploiter ou les produits propice à une bonne production agricole. Ces satellites servent aussi dans le pilotage des drones pour sécuriser l’ensemble du territoire national. Dans le domaine des mines,

Les BRICS entendent également aider la RCA dans l’exploitation, le raffinage et la commercialisation de l’Or. La modernisation de l’aéroport international Bangui M’Poko et l’implantation des banques des pays BRICS sont inscrites dans ce programme.

Pour mettre en évidence tous ces acquis, un comité de pilotage mixte a vu le jour pour accéder à la réalisation effective desdits projets.

Au cours de ce 15e sommet, les BRICS et BRICS PLUS vont se focaliser sur plusieurs points :

– Le renforcement de la coopération dans divers domaines tels que l’économie, le commerce, l’innovation, la science et la technologie ;

– La promotion du développement durable qui vise la manière dont les BRICS peuvent contribuer aux ODD (Objectifs du Développement Durable) ;

– L’innovation et la numérisation afin de stimuler les pays membres vers ces deux approches ;

– La sécurité mondiale qui consiste à lutter contre le terrorisme, le cyber sécurité et la stabilité mondiale.

Actuellement présidé par l’Afrique du Sud, le groupe des BRICS représente 42% de la population mondiale (3,2 milliards de personnes) et environ 25 % du PIB mondial, et 18% du commerce international. Mais avec 23 pays candidats officiellement pour intégrer l’organisation, cet espace géopolitique pourrait à terme constituer plus de la moitié de la population mondiale.

A L’issue de ce sommet, les dirigeants des BRICS devraient publier une déclaration commune qui reflète les discussions et les accords conclus. Des accords bilatéraux et multilatéraux pourraient également être signés dans divers domaine de coopération.

RCA : transport, le gouvernement s’engage dans la lutte conte les barrières illégales

Suite aux multiples plaintes des usagers de la route sur les tracasseries routière, le gouvernement monte au créneau. Une brigade mixte spéciale de surveillance et de contrôle est en cours d’opérationnalisation.

Le premier ministre, Félix moloua a signé le 16 août 2023, organisation et fonctionnement de la brigade mixte spéciale de surveillance et de contrôle des barrières. Une décision qui fait suite au décret du 06 juin dernier, fixant 93 barrières légales, sur l’ensemble du territoire national.  Cette opération de toilettage du cadre juridique des transports routiers intervient après de nombreuses plaintes des usagers de la route, victimes d’abus et de tracasseries.

Le ministre des transports et de l’aviation civile monsieur Gontran Djono Ahaba, salut d’ores et déjà cette décision. Il estime que c’est : « une thérapie au mal de fonctionnement des barrières, une étape décisive dans la mise en application du décret du 6 Juin 2023…un souffle nouveau pour lutter contre les tracasseries routières et l’inflation galopante. »

Le premier ministre, invite toutes les forces vives à : « prêter mains fortes pour aider à démanteler les barrières illégales

RCA : le gouverneur de la BEAC Abbas Mahamat Tolli séjourne à Bangui

Il a été reçu en audience dans la matinée du mercredi  16 août 2023, par le président centrafricain Faustin Achange Touadéra.

Le président centrafricain, par ailleurs, président en exercice de la CEMAC, a reçu en audience, Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC). La présidence centrafricaine fait savoir qu’il est à Bangui pour rendre compte des activités que mène la BEAC.

D’après Mahamat Tolli, les échanges en dépit des conséquences de la guerre en Ukraine et les inflations face auxquelles aucune économie de la planète n’a été épargnée, la zone monétaire de la BEAC reste néanmoins solide. Cette situation est marquée par une croissance et une stabilité monétaire positives.

Cette stabilité concerne également le système bancaire des pays de la BEAC qui, restent solides et qui ont une évolution significative avec la mise en place du cadre légal et juridique des activités financières islamiques.

Les discussions entre les deux hommes étaient également axées sur les perspectives et les réformes qui sont en train d’être menées au sein de la Banque Centrale.

RCA : 8 nouveaux magistrats prêtent serment

Les magistrats récemment nommés ont prêté serment le 11 août 2023, dans la salle de la cour d’appel de Bangui de Bangui. La cérémonie s’est déroulée en présence du président Faustin Archange Touadéra.

« Je le jure », c’est cette phrase de trois mots que chacun des 8 magistrats a prononcé à haute voix, avec la main levée le 11 août en signe de prestation de serment. Ils l’ont fait à tour de rôle après la lecture du serment par le président de la République. Il s’agit de la prestation de serment des juges de la cour constitutionnelle, de la cour des comptes et de la haute cour de justice.

Pour le magistrat, Stéphane Gona, l’un des récipiendaires élu à la Cour Constitutionnelle, le chantier ne sera pas facile : « Je suis conscient de la mission qui est celle d’examiner les différentes lois. Bien-sûr la tâche est lourde mais en commun accord avec mes pairs, nous allons travailler à bras le corps pour le relever le défi ». Toutefois, il entend travailler avec toute la détermination possible pour ne pas trahir la confiance placée en lui.

A l’issue de la cérémonie, le ministre de Justice, Arnaud Djoubaye Abazène a souligné que : « ceci est dans le but d’installer toutes les institutions judiciaires pouvant travailler pour la bonne gouvernance et l’Etat de droit en RCA. »

RCA : inauguration de l’hôpital des grandes endémies

Dans la journée du 08 août 2023, un hôpital de grandes endémies de 350 places au village Delebama au PK 24 sur la route de Damara.

Il s’agit d’un établissement sanitaire construit par le gouvernement centrafricain. Le président Faustin Archange Touadéra a pris part à la cérémonie d’inauguration. Il a noté que, ce centre est un outil de mise en œuvre du programme sanitaire dont l’un des axes est basé sur l’anticipation, la préparation et la riposte en matière de santé publique. Cet établissement sanitaire vise à faire face aux grandes endémies.

Ce centre équipé d’un plateau technique moderne avec une capacité d’accueil de 350 lits et d’un équipement d’hémodialyse mobile La construction de ce deuxième centre d’hémodialyse du pays, permet au gouvernement de se passer des évacuations sanitaires, très coûteuses pour les finances publiques.

« La construction de ce centre matérialise l’engagement et la détermination de la RCA à contrôler, voire éradiquer les épidémies et les maladies infectieuses, émergentes, réémergences, causes de mortalité et de morbidité », souligne ministre de la Santé et de la Population, Dr Pierre Somse.

Coopération : le président centrafricain séjourne en RDC

Faustin Archange Touadéra, président de la RCA s’est rendu à Kinshasa, pour la clôture de l’année académique 2022-2023 du, Collège des hautes études de stratégie et de défense et de l’école supérieure d’administration militaire.

C’est en sa qualité du parrain de la 8e promotion du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense basé à Kinshasa, chargé de former les officiers supérieurs et généraux de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale que le Président de la république Pr Faustin Archange Touadera a fait l’honneur de prendre part, aux côtés de son Homologue Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la cérémonie marquant la fin de la session de l’année académique 2022-2023.

Cette 8e promotion du collège baptisée Pr Faustin Archange TOUADERA compte 27 Auditeurs parmi lesquels deux officiers supérieurs des Forces Armées Centrafricaines. Il s’agit respectivement du Colonel Gueyoro et du Lieutenant-colonel DALEMET Patrick.

Les temps forts de la cérémonie ont été marqués par, la remise des diplômes pour la 8e session ordinaire du Collège de Hautes Études de Stratégie et de la Défense par son parrain le Président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera et pour la 6e promotion de l’Ecole Supérieure de l’Administration militaire, par le président de la République Démocratique du Congo.

RCA : des casques bleus égyptiens décorés par la MINUSCA

750 casques bleus dont 22 femmes du bataillon égyptien de la MINUSCA ont reçu, le 27 juillet 2023 à Bangui, la médaille de l’ONU.

La cérémonie de décoration a été marquée par une parade militaire, démontrant la libération des civils pris en otage par un groupe armé. Aussi une démonstration d’une mission de protection des civils réalisée par les unités de ce bataillon. C’était en présence, de la représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en RCA, Joanne Adamson.

La MINUSCA indique que, tous les moyens d’intervention ont été employés à cette fin.

« Outre la sécurisation de la capitale et ses environs, le bataillon égyptien intervient dans la sécurisation des institutions, telles la Cour pénale spéciale ou lors des audiences au Tribunal, ainsi que la garde statique à certains lieux stratégiques de Bangui. », fait savoir la force onusienne.

Ces casques bleus égyptiens présents en RCA se distinguent, dans les activités civilo-militaires. Notamment, la distribution de kits scolaires, d’eau potable, de vêtements et de divers équipements au profit des habitants de divers quartiers de Bangui.