RCA : le chef d’État-major de 3r trouve la mort dans une embuscade des mercenaires russes

L’autoproclamé général Kaou de 3R, a été pris en étau dans une embuscade tendue par les mercenaires russes de la société Wagner.

 

Plusieurs officiers de 3R, dont le chef d’État-major, l’autoproclamé général Kaou, ont été pris en étau dans une embuscade tendue par les mercenaires russes de la société Wagner. Le général a été tué ainsi que trois de ses officiers.

De Paoua en passant par Pougole, les rebelles sont recherchés

La scène s’est produite ce vendredi 25 mars 2022 vers 6 heures du matin dans un petit campement situé à une soixantaine de kilomètres de la frontière du Tchad.

Les mercenaires russes, sur des motos, en provenance de la ville de Paoua, ont emprunté une piste rurale vers Pougole en allant vers la frontière du Tchad. Mais avant d’arriver dans le coin, ils ont mis la main sur des conducteurs clandestins de taxi-moto. En essayant de leur soutirer des informations, les cers derniers ont catégoriquement nié avoir eu connaissance  de la présence des rebelles dans le secteur. Mais pour leur faire peur, les mercenaires russes ont abattu froidement l’un des conducteurs de taxi-moto et mettent la pression sur les autres qui ont aussitôt dévoilé l’endroit où sont positionnés les rebelles.

Embuscade des Russes et affrontement avec les rebelles

De bouche à oreille, les Russes finissent finalement à localiser les rebelles, mais essayent de les encercler méthodiquement. C’est ainsi qu’ils attendent le lendemain vers 6 heures pour les réveiller par des tirs d’artillerie lourde et légère. Le chef d’État-major de 3R tué ainsi que trois de ses officiers

Dès le début de l’affrontement, le chef d’État-major de 3R, le général Kaou Laddé a été abattu, suivi du général Djakakoutou Ibrahim et du colonel Dido,  blessé, mais mort plus tard. Un lieutenant avait été blessé, mais mort aussi de ses blessures quelques minutes après le combat. Le général Djoborodje  a lui été, selon des informations du CNC, blessé, mais on ignore sa position actuelle. Il y’a également cinq blessés parmi les rebelles.

Il y’a lieu de rappeler que dans la matinée du mardi 22 mars 2022, les rebelles de 3R, membres de la coalition  des patriotes pour le changement (CPC), ont attaqué les positions des soldats FACA dans le village Nzakoundou, situé à environ 72 kilomètres de Bocaranga sur l’axe Ndim. Les soldats FACA, pris en étau, ont abandonné leur position avant de se retirer à 12 kilomètres du village Nzakoundou. Ils ont fait appel aux mercenaires russes qui sont positionnés vers Paoua pour leur venir en aide militaire.

RCA : huit mercenaires russes tués dans un accident de la circulation

L’accident a eu lieu mercredi 16 février 2022, sur la route reliant Dongbaïkè  à Abba, dans la localité de la Nana-Mambéré.

 

Au moins 8 mercenaires russes sont morts dans un accident de la route survenu mercredi 16 février sur la route reliant la ville de Baboua à celle de « Abba », dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au Nord-ouest de la République centrafricaine, a-t-on appris des sources sécuritaires locales.

Selon les mêmes sources, c’est le chauffeur qui aurait perdu le contrôle de son véhicule qui est allé s’écraser complètement dans un ravin au bord de la route, et 8 paramilitaires russes ont perdu la vie.

L’accident a eu lieu sur la route reliant Dongbaïkè  à Abba, dans la localité de la Nana-Mambéré.

Selon certains témoins, le véhicule des Russes avait quitté la ville de Baboua vers 12  heures pour aller à Abba. Mais en arrivant au croisement de Dongbaïkè, situé à 5 kilomètres de Baboua, le véhicule a quitté la route goudronnée reliant Baboua à Béloko pour  emprunter celle en latérite menant jusqu’à Abba. Mais en parcourant seulement 7 kilomètres sur la route de montagne communément appelée Dan-Ngaï, le conducteur a voulu dépasser une moto roulant au même sens, perd le contrôle de son engin et fait une chute de plusieurs mètres dans un ravin, provoquant ainsi la mort de tous les agents à bord ainsi que le conducteur qui est aussi un russe.

Les 8 corps sont restés sur le lieu de l’accident durant plusieurs heures avant qu’un autre véhicule des Russes, venu depuis  la ville de Bouar vienne les ramasser. Même les passants, qui ont vu la carcasse du véhicule et les 8 corps en contrebas   de la route, n’ont pu rien faire.

Congo : un convoi des commerçants soudanais bloqué à 100 kilomètres de Bria

Ils auraient été bloqué par les mercenaires russes qui leurs auraient exigé la somme de 14 millions de francs CFA pour le passage.

 

A Bria, plus précisément à 10 kilomètres à l’entrée du village Mouka, situé à 90 kilomètres de Bria sur l’axe Ouadda, dans la préfecture de la Haute-Kotto,

Les mercenaires russes, mercredi 9 février 2022, lors de l’attaque du village Mouka, auraient bloqué un convoi des commerçants soudanais venus acheter du café dans le pays. Ils les auraient exigés de verser 14 millions de francs CFA, soit 2 millions de francs CFA par camion.

Taxe sur le café

Selon le site en ligne CNC, les mercenaires russes ont installé de nouvelles taxes sur des tonnes de graines de café exportées hors du territoire centrafricain.  C’est dans cette logique qu’un convoi de 7 véhicules des marchands soudanais en provenance du Soudan via la ville de Birao et de Ouadda a été arraisonné par les mercenaires russes à 10 kilomètres à l’entrée du village Mouka ce mercredi 9 février.

En effet, lors de l’attaque du village Mouka  par les mercenaires russes, une centaine d’habitations avaient été incendiées. Et les marchands soudanais, voyant de très loin des lots de fumée qui sortaient des flammes, ont décidé de s’arrêter à 10 kilomètres à l’entrée du village Mouka. Des détonations d’armes se faisaient entendre de partout. Quelques minutes plus tard, les Soudanais ont vu arriver les mercenaires russes dans leur véhicule. Après des discussions, ils leur ont demandé de payer 2 millions de francs CFA par véhicule, soit un montant total de 14 millions de francs CFA pour les sept véhicules, sinon, demi-tour. Les Soudanais ont tenté en vain de leur expliquer leur difficulté, ils étaient obligés par ces mercenaires russes de rebrousser chemin pour rentrer au Soudan.

C’est ainsi qu’à Birao, au moment de leur retour, ils ont expliqué les faits au Sultan et aux autorités locales. Et promettent des conséquences pour les hommes de Wagner.

Mais pour les fermiers centrafricains, c’est un manque à gagner pour leur stock de café du moment où, depuis près de deux ans, les acheteurs se font rares dans le pays.

RCA : mort de 4 mercenaires russes et 6 autres hospitalisés

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga après qu’ils aient consommé de l’alcool.

 

Environ quatre mercenaires russes sont morts et six autres hospitalisés depuis la semaine dernière après avoir consommé de la bière, mais mmélangés avec des produits chimiques. Une pratique très courante, mais très toxique et dévastatrice sur le corps humain au sein de ce groupe des mercenaires de la société russe Wagner.

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, au nord-ouest de la République centrafricaine.

Selon des sources sécuritaires et hospitalières locales ayant requis le strict anonymat, les mercenaires russes et syriens qui combattent aux cotés des FACA, comme dans leur habitude, consomment régulièrement de spiritueux avec un degré d’alcool allant jusqu’à 200°. Mais depuis une semaine, ils auraient un problème de ravitaillement. Afin de compenser leur dépendance vis-à-vis de ce produit toxique, ils pensaient avoir trouvé une astuce.

L’astuce

D’après ces sources, les mercenaires russes de la société Wagner, contraints de boire les bières au volume d’alcool de 5° mélangent de l’alcool utilisé pour désinfecter les plaies, les solutions Dakin, Bétadine et Mercurochrome avec ces bières pour faire remonter le volume d’alcool jusqu’à leur vouloir. Même les vins aussi, reçoivent ces produits chimiques.

Cette solution est la meilleure pour eux afin d’avoir une boisson similaire à leur vodka. Mais après la consommation cette nuit, on ignore ce qui s’est passé, mais dix d’entre eux ont fait de malaise cardiaques. Quelque temps après, quatre sont décédés sur place et six autres transférés dans la capitale par leur hélicoptère pour des soins appropriés.

Selon une autre source sécuritaire jointe au téléphone depuis Bambari, la même scène avait eu lieu il y a environ six mois dans le village du général Ali Darassa, Bokolobo, situé à une soixantaine de kilomètres de Bambari  où trois mercenaires de Wagner avaient trouvé la mort après la consommation de Bétadine mmélangée avec les bières.

Pour certains soldats FACA, c’est d’ailleurs ce qui les empêche de consommer de l’alcool avec ces mercenaires de Wagner.

« Ils font et mangent de bons plats, mais ils consomment plus de l’alcool frelaté », expliquent ces soldats FACA.

Selon un médecin centrafricain, la consommation de ce type d’alcool toxique n’est rien d’autre qu’un empoisonnement avec un effet dévastateur sur le corps humain.

RCA : les mercenaires russes à nouveau accusés de crimes contre des civils

Des mercenaires russes auraient tué mercredi une dizaine de civils sur un chantier minier de Pandé dans l’ouest de la République centrafricaine.

 

Des mercenaires russes auraient tué une dizaine de civils sur un chantier minier de Pandé, localité centrafricaine située près de la frontière camerounaise, a-t-on appris, samedi, de sources locales.

« Une dizaine de civils ont été tués, mercredi, dans l’Ouest de la République centrafricaine lors d’une attaque imputée à des mercenaires russes de la société Wagner sur un chantier minier de Pandé, situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Lamy-Pont », a rapporté, samedi, le site centrafricain Corbeau News, précisant qu’il s’agit d’un « bilan provisoire établi par les autorités locales » du village Lamy-Pont.

« Les mercenaires russes, qui ont soupçonné à tort la présence de rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans cette localité, sont intervenus violemment vers 6 heures du matin en tirant sans distinction sur les gens qui s’apprêtaient à aller au travail », a indiqué le journal ajoutant que les mercenaires russes ont aussi « abattus à bout portant » même ceux qu’ils avaient rencontrés sur leur chemin qui allaient dans les champs ou au marché.

Les parents d’une victime interrogés par le journal, « ont indiqué que leur fils, tué dans l’attaque, était un acheteur d’or. Il avait été tué, fouillé, son argent emporté ainsi qu’une quantité d’or en sa possession. On peut parler désormais d’un génocide programmé par ces hommes de Wagner avec la complicité du pouvoir en place ».

Ngono Benjamin Martinien, membre du Conseil préfectoral de la jeunesse de la localité a indiqué dans une déclaration faite samedi à Anadolu qu’il a appris qu’environ 17 jeunes ont été tués et plusieurs autre blessés mercredi à Lamy-Pont.

« Si les faits sont avérés, il faut qu’une enquête soit ouverte et les responsables de ces crimes poursuivis », a-t-il insisté.

« Je pense que le bilan serait plus lourd. Les enfants quittent le village pour s’installer près de ce chantier minier et peuvent y passer plusieurs semaines et des mois à la recherche de l’or. Ceux qui ne retourneront pas au village seront considérés comme tués par les russes », a déclaré samedi à Anadolu, Chomguia François, résident du village Lamy-Pont.

En Centrafrique, le mercenaires russes sont régulièrement accusés de crimes contre les populations civiles notamment dans l’ouest du pays où se trouvent des chantiers miniers.

En juin dernier, la chaîne américaine CNN et The Sentry, un groupe d’investigation indépendant, ont publié un rapport indiquant que les mercenaires russes et les Forces armées centrafricaines auraient violé, torturé et exécuté des civils mais aussi incendié des maisons le 15 février 2021 à Bambari, dans le centre du pays.

La mission de paix des Nations unies en République centrafricaine, la Minusca, a aussi publié un rapport sur de supposés crimes commis par les soldats centrafricains et les mercenaires russes contre les populations civiles.

RCA-Nord : destruction de la base d’un mouvement politico-militaire tchadien

Le Conseil national pour la Libération du Tchad (CNLT) accuse les mercenaires russes de la société Wagner d’être les responsables de cette attaque.

 

Selon un communiqué de presse rendu public par le CNLT, un mouvement politico-militaire tchadien, l’une de sa base installée en Centrafrique, a été attaquée par les mercenaires russes de la société Wagner. Cette base se trouvait plus précisément dans la localité de pont KOGI, situé à proximité de ville frontalière de GORÉ. Le communiqué précise qu’au moins 27 combattants du CNLT ont été tués ainsi qu’une centaine des civils tchadiens.

L’attaque serait survenue le 17 novembre 2021 et ce, malgré une note du CNLT adressée au chef de l’État centrafricain en date du 3 novembre 2021 à travers la chancellerie centrafricaine à Ndjamena. Il aurait eu une seconde lettre de la même date adressée également au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies à Bangui. Celle-ci, sollicitait son intervention auprès des autorités centrafricaines afin d’accorder au Conseil national pour la Libération du Tchad (CNLT) une autorisation pour rassembler ses combattants estimés à 6500.

Ces combattants se trouvent sur le territoire centrafricain dans le cadre de la préparation de leur éventuel retour au pays sous l’entière supervision de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et des forces armées Centrafricaines (FACA).

Le CNLT confirme que plusieurs copies de ces deux lettres ont été envoyées au président du CMT à Ndjamena; Président de la commission de l’union africaine à Addis Abeba; à la Délégation de l’Union européenne au Tchad; à l’Ambassadeur de la France au Tchad; à l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Tchad; au Président du Comité technique Spéciale du Dialogue inclusif.

RCA : crash d’un hélicoptère des mercenaires russes

Un hélicoptère militaire des mercenaires russes de la société Wagner s’est écrasé dans la capitale centrafricaine ce lundi 22 novembre  2021.

 

A Bangui aux environs de 9 heures ce matin du 22 novembre 2021, un hélicoptère militaire des mercenaires russes de la société Wagner a fait un crash. Selon les informations recoupées sur place, les deux membres de l’équipage sont grièvement blessés.

« Attroupement au bord du fleuve Oubangui côté Sofitel  suite à un crash d’un hélicoptère des instructeurs russes. Deux blessés graves et l’appareil s’est noyé dans le fleuve », a publié sur les réseaux sociaux Martial Pabandji.

L’hélicoptère, qui  revenait des villes de provinces, était arrivé au camp de Roux avant de décoller pour partir quand le pilote avait constaté que l’appareil n’était pas au beau fixe une minute après son décollage.

Faisant un effort d’éviter de tomber sur les bâtiments, le pilote a préféré diriger l’hélicoptère vers le fleuve Oubangui. Mais cette version non officielle de l’État-major est contestée par une autre source qui indique que les mauvaises conditions météorologiques seraient à l’origine du crash. Les membres de l’équipage ont été sauvés par des piroguiers qui les ont transporté jusqu’à la terre ferme.

RCA : le colonel Moussa Kitoko transféré au camp de Roux

Interpellé par les mercenaires russes à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui Bangoran,  le colonel Moussa Kitoko, ancien commandant  de la zone de défense nord-Est, avait été transféré dans la capitale Bangui, puis incarcéré à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie. Mais depuis plusieurs jours, l’homme a été transféré discrètement à  la prison militaire de camp de Roux. Pour quelle raison ?

Le colonel kitoko arrêté par les hommes de Wagner

Selon des sources au sein de la gendarmerie, le dossier judiciaire  du colonel Moussa Kitoko est radicalement vide. Même à la section de recherche et d’investigation, les enquêteurs interpellent le procureur sur le cas.  Aucun chef d’accusation n’est lancé contre lui, ce qui ne les a pas empêchés  tout de même de le transférer à la prison militaire de camp de Roux, ajoute les mêmes sources.

« On assiste vraiment à une arrestation arbitraire dans ce pays. Le colonel est détenu à la prison de camp de Roux dans une condition inhumaine, cruelle et dégradante. Cette décision n’a pas de valeur », s’indigne un officier de l’armée nationale.

Mais le colonel Moussa Kitoko n’est pas le seul. Le capitaine, l’ex-chef du détachement militaire à Bria arrêté par les mercenaires russes a lui aussi été transféré au camp de Roux dans de mêmes conditions. Selon la gendarmerie,  il reste  actuellement au sein de la prison de la section de recherche et d’investigation  quatre officiers et sous-officiers de l’armée nationale, parmi lesquels on peut citer le colonel Rodongo, chef du bataillon de transmission, l’adjudant-chef Guetel,  chef de la maison d’arrêt de Berberati, tous ont été arrêtés sans raison par les mercenaires russes de la société Wagner  et placés en détention sous l’œil bienveillant du pouvoir en place.

RCA : nouvelle exaction des mercenaires russes à l’Ouham

C’est la première violation officielle de cessez-le-feu unilatéral décrété par le chef de l’État Faustin Archange Touadera sur l’ensemble du territoire par les mercenaires russes de la société Wagner. Ils ont attaqué et pillé plusieurs villages  dans l’ouest de la ville de Bossangoa, mais aussi  tuer deux individus.

Le samedi 16 octobre 2021, au lendemain de la proclamation de cessez-le-feu unilatéral par le chef de l’État Faustin Archange Touadera, vers 15 heures, dans la localité de Bossangoa, plus précisement au village Kpondigmon, situé à dix-huit kilomètres sur l’axe Benzambé, les mercenaires de la société Wagner, à bord  des motos et des véhicules,  ont débarqué   dans ce village armes à la main. Ils ont procédé à la destruction et au pillage  des greniers, vol de bétail jusqu’à l’entrée de la commune de Benzambé, située à une quarantaine de kilomètres de Bossangoa, occasionnant la fuite générale de la population.

Sur place à Benzambé, ils ont pillé le poste de santé et voler les panneaux solaires qui alimentent le frigo avant de tuer quatre personnes sur la route de Yrouba, et ils ont pris également une sommes de 2000000 de francs CFA sur une personne. On ignore les raisons de cet acte criminel, mais comme souvent chez les hommes de Wagner en Centrafrique, on peut tuer simplement pour se faire plaisir, et voler pour résister.

Alors, la question que tout le monde se pose est de savoir si réellement que le chef de l’État, avant de prendre sa décision de suspendre toutes opérations militaires sur l’ensemble du territoire national,  informe-t-il ses alliés mercenaires de Wagner ? N’oubliant pas que ces paramilitaires  n’obéissent qu’à leur propre chef hiérarchique russe. Et donc la décision du chef de l’État ne pourrait pas les concerner. D’ailleurs, ils ont tous les arguments possibles pour se défendre de leurs exactions.

RCA : trois éleveurs peuls tués au village Bezèrè

Le drame s’est produit dans les après-midi du mardi 28 septembre 2021 au village Bezèrè, situé à une vingtaine de kilomètres de Bocaranga.

 

Trois éleveurs tués par des présumés mercenaires russes. Selon des témoins, les mercenaires russes auraient débuté leur patrouille mortelle 24 heures plutôt sur l’axe Bozoum Paoua avant de sortir vers Bocaranga, notamment au village Bezèrè.

D’après de nombreux témoins interrogés par CNC, dans l’après-midi du dimanche 26 septembre 2021, des mercenaires russes de la société Wagner, à bord des motos et des pick-up, ont quitté la ville de Bozoum à destination du village Loh sur l’axe Paoua. Ils étaient arrivés dans un campement des éleveurs peuls, procédant à la destruction des habitations et ont tué5 personnes.

Sur place, ils ont passé la nuit avant de revenir le lendemain sur l’axe Bozoum Bocaranga. Au village Ngoutérè, sur l’axe Bozoum Bocaranga,  ils ont  procédé au pillage de la ville. Plusieurs boutiques et des habitations ont été pillées. Ils ont mis la main sur trois motocyclettes appartenant aux commerçants locaux. Et ce n’est pas fini.

Le lendemain, c’est-à-dire ce mardi 28 septembre, ils ont repris leur patrouille mortelle vers le village Bezèrè, situé à  25 kilomètres de Bocaranga, où ils ont procédé à l’interpellation de trois éleveurs peuls qu’ils les ont  assassinés sur place avant de reprendre leur route.

Un acte dénoncé par la communauté peule de Bezèrè  qui prend à témoin la communauté internationale, notamment la Minusca sûre des multiples exactions perpétrées par les mercenaires russes de la société Wagner sur les populations civiles peules de Centrafrique.

Par ailleurs, au village Banga, dans la commune de Haute bombée, vers Mambéré-Kadéi, les populations ont soupçonné les hommes de Wagner d’avoir miné  plusieurs habitations avec des engins explosifs et des grenades.

RCA : un général de l’UPC nommé percepteur du marché à bétail

Interpellés par les mercenaires russes et syriens de la société Wagner dans la ville de Bria le dimanche 25 avril dernier,  l’autoproclamé général de l’UPC Makay Bobiri Aliou et son frère Moussa Bobiri Aliou, porte-parole du chef rebelle Ali Darassa  ont été tous deux libérés un mois plus tard après être transférés à  Bangui. Mais au lendemain de leur libération, l’autoproclamé général Makay  et son frère Moussa ont été placés officieusement à des postes par leur cousin tchadien Hassan Bouba.

L’autoproclamé général Makay Bobiri Aliou, ancien chef d’État-major de l’UPC dans la Haute-Kotto, et son frère cadet Moussa Bobiri Aliou, ancien porte-parole du chef rebelle Ali Darassa sont désormais dans la faction dissidente de l’UPC dirigé par leur cousin  ministre Hassan Bouba, ex-conseiller politique du chef rebelle Ali Darassa. Entre-temps,  après leur interpellation, puis leur libération de prison, les deux présumés criminels  de l’UPC se voient attribuer officieusement des postes au sein du ministère de l’Élevage et de la Santé animale.

Ainsi, l’autoproclamé Makay Bobiri Aliou, soupçonné par la justice centrafricaine d’avoir participé à la commission des nombreux crimes dans la préfecture de Haute-Kotto et de la Ouaka, occupe désormais officieusement le poste juteux de percepteur du marché à bétail de Bangui, situé à Bouboui sur la route de Boali. Au marché à bétail, les éleveurs le surnomment percepteur de l’UPC à Bangui. Cependant, son frère Moussa Bobiri Aliou, ancien porte-parole du chef rebelle Ali Darassa occupe pour lui le poste du secrétaire général adjoint de la FNEC ( fédération nationale des éleveurs de Centrafrique). Or, pour occuper un tel poste, il fallait avoir l’approbation de tous les membres, mais aussi de tous  les maires des communes d’élevage de Centrafrique. Ainsi, depuis quelques jours,  à Bangui, une convocation a été envoyée à tous les adhérents de la FNEC pour une organisation d’une assemblée générale à Bangui.

Dans les couloirs, des informations circulent et font état  du probable remplacement de l’actuel secrétaire général de la FNEC, Monsieur Ousman Shehou par son beau-frère Ayouba Maloum, un Peul tchadien, secondé par Monsieur Moussa Bobiri Aliou  comme secrétaire général adjoint.

Comme il est pratiquement difficile de faire une différence entre un Peul du Tchad à celui de Centrafrique ou du Cameroun, Monsieur Hassan Bouba en profite pour installer ses frères tchadiens à des postes d’élevage.

RCA : deux soldats FACA tués, et quatre mercenaires russes blessés dans une attaque des rebelles

Ce sont les rebelles de la CPC qui auraient lancé l’hostilité contre une position des soldats FACA  et des mercenaires russes au village Kotamalé.

 

Située à 343 kilomètres au nord de Bangui, la ville de Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Gribizi a été secouée ce dimanche 19 septembre 2021 suite à une attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  contre une position des soldats FACA et de leurs alliés russes dans le village Kakomalé sur l’axe Grevaï.

Selon des sources sécuritaires locales,  ce sont les rebelles de la CPC qui auraient lancé l’hostilité contre une position des soldats FACA  et des mercenaires russes au village Kotamalé, situé à une soixantaine de kilomètres de Kaga-Bandoro  sur l’axe Grevaï en allant vers Mbrés.  Le combat était violent, reconnaît un officier des forces armées centrafricaines.

« Les rebelles nous ont surpris sur trois positions. Ils nous ont attaqués, mais nos hommes ont bien résisté. Ils ont repoussé l’attaque et contrôlent toujours la localité  », témoigne l’officier FACA.

Selon un autre témoin, les rebelles ont dû se retirer après avoir détruit le poste de contrôle érigé par les FACA et les mercenaires russes dans ce village. Ce que conteste cet officier  qui reconnaît par ailleurs la perte de ces deux hommes dans l’affrontement. D’après lui, quatre mercenaires russes de la société Wagner ont également été grièvement blessés dans l’attaque et évacués par hélicoptère sur Bangui pour des soins médicaux d’urgence.

Par ailleurs, à Mingala, vers Alindao, les mercenaires russes et les rebelles de l’UPC s’affrontent depuis deux jours dans une indescriptible violence.

RCA : 9 personnes tuées à Bambari

Elles auraient été tuées par les mercenaires russes de la société Wegner pour avoir collaborées avec les rebelles de l’UPC.

 

Le massacre se serait passé dans la soirée du mercredi dernier, les mercenaires russes de la société Wagner ont fait irruption au village Maloum et ont arrêté cinq individus. C’était des musulmans peuls soupçonnés d’avoir collaboré étroitement avec les pour les ramener dans leur base de Bambari. Par la suite, ils ont arrêté quatre autres individus dans le quartier élevage de Bambari  pour les ramener toujours dans leur base.  Mais vers 16 heures, le jeudi, ils les ont transportés, avec les soldats FACA, à destination du parc élevage, derrière l’ancienne base des rebelles de l’UPC. C’est à cet endroit que les neuf victimes avaient été abattues par les soldats FACA et les mercenaires de Wagner.

« Tout le monde a peur. Du chef d’État-major  jusqu’aux ministres en passant par les journalistes et les hommes politiques, personne ne peut dénoncer ce qui se passe en ce moment dans les villes de provinces. La Minusca, quant à elle, se contente de faire son calcul hebdomadaire qui est loin de la réalité du terrain, et de tout ce que se passe loin des caméras», s’insurge Mathurin Zinga, enseignant à l’Université de Bangui.

Rappelons que depuis plus de cinq mois, la commission d’enquête spéciale mise en place pour faire la lumière sur les allégations des crimes imputés aux forces de défense et les mercenaires de la société Wagner n’a pas encore produit son rapport  définitif même s’il n’y a une forte chance que cette commission ne dise la vérité au peuple centrafricain.

RCA : au moins 40 morts dans une attaque des mercenaires russes

L’attaque a eu lieu ce mardi 7 septembre dans l’après-midi au village Nassoya, situé à environ 40 kilomètres de Diba sur l’axe Baboua.

 

Une nouvelle attaque des mercenaires russes de la société Wagner dans les localités de Besson, située dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA, a fait   au moins 40 morts et plusieurs blessés, dont des femmes et des enfants.

Selon des sources sécuritaires locales, l’attaque a eu lieu ce mardi 7 septembre dans l’après-midi au village Nassoya, situé à environ 40 kilomètres de Diba sur l’axe Baboua. C’est un campement des éleveurs peuls que les mercenaires de Wagner ont attaqué, faisant au moins quarante morts et des blessés, dont des femmes, des personnes âgées  et des enfants de moins de 5 ans.

Plusieurs rescapés de l’attaque ont pu traverser la frontière du Cameroun et rejoindre les villages camerounais, d’autres ont pu se retrancher simplement dans la brousse pour échapper à leurs agresseurs  au risque de leur vie.

Il y’a lieu de rappeler que le mois dernier, les mercenaires russes de la société Wagner ont massacré une quarantaine des Peuls dans les villages de Bouzou, Sanguèrè, Tourwa, Sabewa et  Babba, situées proche de la frontière avec le Cameroun. Le pouvoir de Bangui, de son côté, n’a pas réagi à de nombreux appels des parents des victimes. Pour de nombreux observateurs, il est temps que la cour pénale internationale jette un coup d’œil sur les multiples exactions des mercenaires russes de la société Wagner dans le pays. Les autorités du pays doivent aussi rendre compte devant la juridiction internationale. Rien qu’en 9 mois, le nombre des victimes civiles des hommes de Wagner dépasse celui des rebelles congolais de Bemba en Centrafrique, ou encore celui du capitaine Eugène Ngaïkosset à Paoua, dans le nord-ouest. Les victimes de Wagner ne doivent pas rester dans l’anonymat.

RCA : trois morts une violente attaque des positions de 3R

Après plusieurs embuscades mortelles tendues par les rebelles de 3R aux mercenaires russes de la société Wagner dont plusieurs ont été tués, ces derniers se sont renforcés depuis plusieurs semaines à koui. Après l’arrivée des huit véhicules remplis des autres Wagner lourdement armés à koui le vendredi 13 août dernier, plus de 14 autres véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  sont arrivés à nouveau dans la ville de koui le vendredi dernier. Ils ont mené des ratissages dans la région, et des affrontements ont été signalés.

Selon la présidence de la République, environ 2000 soldats, dont 750 mercenaires russes et plus de 300 militaires rwandais,  et des soldats FACA ont été déployés  dans le nord-ouest pour combattre les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  dans la région de l’Ouham-Péndé, de Lim-Pendé et de la Nana-Mambéré. Ainsi, dans la seule ville de koui, ce vendredi 20 août, environ 14 véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  étaient arrivés dans la ville.  Quelques heures plus tard, ils ont commencé   à attaquer  les positions des rebelles de 3R dans la région.  Les quatre hélicoptères  déployés sur place ont participé au pilonnage des positions de 3R les vendredi et samedi derniers. Un hélicoptère aurait été touché et ne fonctionne plus.

Pendant ce temps, trois Peuls éleveurs ont été tués dans leur campement, et leur troupeau également a été bombardé par les mercenaires russes de la société Wagner.

Pour l’heure, aucune perte humaine n’est à déplorer dans les deux camps, mais l’offensive se poursuit.

RCA : les travaux de la commission d’enquête spéciale sur les allégations de crimes commis par les FACA et les mercenaires russes s’enlisent

La commission d’enquête spéciale mise en place le 14 mai 2021 a une durée de trois mois pour rendre son rapport.

 

Suite à la dénonciation faite par un groupe d’expert des Nations unies  sur de très graves présumées violations de droit de l’homme  et de droit humanitaire qui auraient été commises  par les soldats FACA et leurs alliés russes lors de la contre-offensive menée contre la rébellion de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), le gouvernement avait  mis en place une commission d’enquête spéciale pour faire la lumière sur ces allégations. Mais cette commission spéciale, placée sous l’autorité du ministre de la Justice, et présidée par le procureur général Didier Tombeau, un proche du régime. D’ores et déjà, l’enquête menée par ladite commission s’enlise, et le procureur général tente de se justifier.

Selon le ministre de la Justice, la commission d’enquête spéciale mise en place le 14 mai 2021 a une durée de trois mois pour rendre son rapport sur les présumées violations du droit international humanitaire et crimes graves qui auraient été commis par les forces armées centrafricaines, mais également par les mercenaires russes de la société Wagner qui appuient l’armée nationale dans son offensive contre la CPC.

Selon le ministre de la justice  Monsieur Arnaud Djoubaye-Abazen  , « Les résultats de ces enquêtes seront fidèlement rendus publics, et les auteurs présumés des crimes feront l’objet de poursuite pénale conformément au texte en vigueur ». Or, cette commission devrait présenter le rapport final de ses enquêtes cette semaine, le procureur général, qui préside la commission, vient de proroger la date et parle désormais de la fin août.

Nous avons finalement commencé les travaux de la commission au mois de juin. Notre équipe était d’abord à la cour d’appel de Bouar, puis à la frontière avec le Cameroun et à Berberati. Des localités qui dépendent de la cour d’appel de Bouar. Après cela, nous avons mené des enquêtes sur les présumées accusations  portées à l’égard des militaires en service. Au cours de ce travail, nous avons écouté les officiers militaires, les autorités locales, les conducteurs des taxis-motos, les propriétaires des taxis – brousse ainsi que les victimes de Bouar.  Nous n’avons pas seulement orienté  nos enquêtes sur les FACA ET LEURS ALLIÉS. Nous avons également ouvert des dossiers sur les exactions commises  par les éléments du CPC. Par exemple au village Maloum, ils ont brûlé des maisons et détruit des biens. Notre équipe est aussi à Bria.  Dans cette ville, nous avons enquêté sur les accusations portées contre les FACA et leurs alliés. Nous n’avons rencontré aucun obstacle. Personne ne nous a empêchés à faire notre travail », a déclaré le procureur général Éric Didier Tombo. D’après lui, cette commission spéciale a jusqu’à fin août  pour présenter son rapport.

Comme disait le procureur, la commission  a débuté ses travaux qu’au mois de juin. Donc les trois mois doivent être décomptés à partir de ce mois et non le mois de mai.

Selon l’opposition et la société civile, il n’y a aucune chance pour que cette commission spéciale confirme les allégations de crimes portées par les nations unies contre les mercenaires russes de la société Wagner et les soldats FACA.

RCA : affrontements entre les 3R et les mercenaires russes dans le nord-ouest

Il y aurait de nombreuses victimes humaines et des dégâts matériels et le combat se déroule en ce moment non loin de la sous-préfecture de koui.

 

L’information a été confirmée par des sources sécuritaires locales. Selon elles, le combat est très violent. Il y aurait de nombreuses victimes humaines et des dégâts matériels. Le combat se déroule en ce moment non loin de la sous-préfecture de koui, au nord-ouest de la RCA.

Selon les mêmes sources, une patrouille des mercenaires de la société russe Wagner était tombée dans une embuscade des éléments de 3R à l’ouest de la ville de koui, notamment à cinq kilomètres du village Wouro Dolé, sur la route qui quitte Koui  pour le Cameroun. L’affrontement est encore encours.

Pour l’heure, aucun bilan n’est disponible, mais des sources évoquent des morts et des blessés.

RCA : l’ONU accuse les rebelles, l’armée et ses alliés russes d’exactions

L’ONU s’inquiète d’une aggravation de la situation des droits de l’homme en Centrafrique. Selon un récent rapport, celle-ci est jugée « alarmante » en raison d’exactions commises par les rebelles, les forces gouvernementales et leurs alliés russes.

 

Entre juillet 2020 et juin 2021, la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) « a enregistré 526 cas de violations et d’abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire à travers le pays », qui ont « fait au moins 1221 victimes », dont 144 civils, selon un rapport. Parmi ces violations, l’ONU a recensé « des exécutions sommaires et extrajudiciaires, des actes de torture et de mauvais traitements, des arrestations et détentions arbitraires (…) des violences sexuelles liées au conflit et des violations graves aux droits de l’enfant ».

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes armés formée en décembre 2020 pour tenter de renverser le régime du chef de l’État Faustin Archange Touadéra et perturber l’élection présidentielle, « est responsable de plus de la moitié des incidents recensés (54%) ». « La CPC a tué et enlevé des civils, lancé des attaques contre des Casques bleus, pillé des locaux d’organisations humanitaires », affirme l’ONU. Le rapport « appelle les groupes armés à cesser toutes leurs attaques sur la population civile, y compris la violence sexuelle et le recrutement d’enfants ».

« Preuves crédibles »

Les rebelles ne sont pas les seuls à être épinglés par l’organisation onusienne. Celle-ci pointe aussi du doigt la responsabilité des forces armées centrafricaines (Faca), ainsi que de leurs alliés, des « instructeurs militaires russes », qui sont « responsables de 46% des incidents confirmés ».

« Des preuves crédibles (…) indiquent que ces autres membres du personnel de sécurité (…) ont participé activement à des opérations militaires, notamment en arrêtant des suspects et en commettant des traitements inhumains et des actes de torture » et qu’ils « auraient également été impliqués dans des exécutions extrajudiciaires ».

Les forces gouvernementales ont réussi depuis le début de l’année à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

Les attaques des rebelles restent néanmoins fréquentes et se sont accentuées ces dernières semaines. Samedi, au moins six civils ont été tués dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec le Cameroun. Treize autres civils avaient aussi été tués fin juillet à 300km au nord de Bangui.

RCA : une dizaine de personnes tuées dans une attaque

Des artisans ont perdu la vie dans une attaque perpétrée, mercredi matin, par des hommes armés supposés être des Russes.

 

Le drame s’est produit dans la localité de Bossangoa située au Nord de Bangui, la capitale de la Centrafrique. Une dizaine de personnes travaillant dans une mine sur un chantier d’extraction d’or ont été exécutées par des hommes armés, qui courent toujours.

Le bilan provisoire de cette attaque fat état de 10 morts. Les auteurs de ce forfait selon les informations données par le site en ligne Corbeaunews, seraient «les mercenaires russes » et la même source indique que les autorités préfectorales et municipales de Bossangoa ont confirmés la nouvelle.

« Toutes les victimes seraient des artisans miniers qui travaillent sur un chantier de l’or. Ce sont des civils, reconnaissent les habitants de Bossangoa. Ils n’ont rien à voir avec les groupes armés… On ignore les raisons de cette nouvelle intervention armée, mais tout porte à croire que ces mercenaires réagissent exactement comme leurs collègues de Bria qui avaient lancé un ultimatum aux jeunes de la localité de ne plus se hasarder à se rendre sur un chantier minier ou exercer une activité liée à l’extraction de l’or ou de diamant », rapporte le journal.

RCA : Moscou dénonce une campagne anti-russe

Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont accusé mercredi des mercenaires russes d’opérer aux côtés des forces de la République Centrafricaine, et d’entraver les opérations de maintien de la paix de l’ONU.

 

La présence des militaires russes en Centrafrique dérange, mercredi Mankeur Ndiaye, l’émissaire de l’ONU en Centrafrique l’a fait savoir au Conseil de sécurité. Le représentant des Nations Unies a ouvertement critiqué le comportement des FACA et de leurs alliés russes qui entravent le bon déroulement des opérations des Casques bleus de la Minusca.

Selon Mankeur Ndiaye, les forces armées se sont rendues coupables de violations des droits de l’Homme et manquements au droit international humanitaire. De plus, Nicolas de Rivière l’ambassadeur à l’ONU s’en est pris aux instructeurs militaires russes de la société privée Wagner présents en Centrafrique. À leur tour, les États-Unis ont condamné les attaques des FACA contre les casques bleus qui « opéraient directement comme une extension du ministère russe de la Défense ».

Suites aux accusations, Moscou a réagi en dénonçant une politique anti-russe de la part des occidentaux. Pour Anna Evstigneeva, de la mission diplomatique russe à l’ONU, « Il n’y a aucune preuve d’une présence de mercenaires russes » elle assure que les _ »instructeurs russes dans le pays « formaient les forces centrafricaines en ne participant en aucun cas aux combats ». _La Russie reconnaît uniquement la présence en Centrafrique d’un millier d’instructeurs non armés.

Sur le terrain, le discours diffère, des ONG évoquent une présence plus conséquente des militaires russes qui participent ouvertement aux hostilités.

Levée de l’embargo

Le président angolais, Joao Manuel Gonçalves Lourenço, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs a réclamé la levée de l’embargo sur les armes en vigueur depuis 2013 et qui expire le 31 juillet. Russie et Chine veulent aussi sa levée, mais les Occidentaux y sont opposés en raison de la situation dans le pays.

RCA : Antonio Guterres dénonce «le recours excessif à la force»

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies a dressé un bilan général de la situation sécuritaire en Centrafrique.

 

À New York est présenté devant le Conseil de sécurité, ce mercredi 23 juin dans la matinée, le rapport du secrétaire général des Nations unies sur la République centrafricaine. Il dresse le bilan général de la situation dans le pays, un contexte sécuritaire encore « précaire ». Même si des progrès ont été réalisés.

Antonio Guterres note positivement les préparatifs du dialogue républicain, le déploiement du personnel judiciaire ou la reprise sur le terrain de la plupart des bastions des groupes armés. Mais son rapport met aussi en exergue différents sujets d’inquiétudes.

Antonio Guterres se dit profondément préoccupé par « le recours excessif à la force dans le pays ». Il note entre autre l’augmentation notable des violations des droits humains y compris les violences sexuelles liées au conflit, les déplacements forcés eu encore la stigmatisation des minorités ethniques et religieuses. Les groupes armés ont perpétré la majorité des violations des droits humains documentés par l’ONU.

Actes hostiles contre la Minusca

Antonio Guterres se dit aussi profondément alarmé par l’augmentation « inacceptable » et « sans précédent » des menaces et des actes hostiles menés à l’encontre de la Minusca. Avec notamment l’obstruction à la liberté de mouvement des patrouilles de la mission onusienne, des fouilles des véhicules et des résidences ainsi que des menaces contre des personnels onusiens. Des faits qu’il impute aux forces de sécurité nationale ainsi qu’au personnel de sécurité déployé de manière bilatérale et autres agents de sécurité.

Autre point saillant, la situation humanitaire s’est détériorée pour atteindre son degré le plus bas depuis cinq ans, précise le rapport. Un tiers de la population est déplacée, plus de la moitié de la population se trouve en situation d’insécurité alimentaire, la moitié des enfants ne vont pas à l’école.

RCA : l’ONU condamne les violations des mercenaires russes

Le coordinateur politique américain Rodney Hunter a exprimé son indignation face aux offensives des militaires russes contre militaires.

 

Après leurs exactions contre les forces de défense et de sécurité intérieure, puis la population civile dans les villes de provinces, les mercenaires russes agressent désormais les casques bleus des nations unies en Centrafrique (Minusca). Les autorités centrafricaines ferment ses yeux, mais pas les nations unies. Le coordinateur politique américain Rodney Hunter a exprimé son indignation sur les faits.

Le coordinateur politique américain Rodney Hunter a exprimé son indignation face aux informations selon lesquelles des instructeurs militaires russes auraient mené des offensives militaires dans le pays « caractérisées par des affrontements avec des soldats de la paix de l’ONU, des menaces contre le personnel de l’ONU, des violations du droit international humanitaire, des violences sexuelles à grande échelle et des pillages généralisés, y compris des organisations humanitaires.

RCA : un soldat FACA assassiné au KM5

la scène est survenue au départ dans le quartier Cattin, dans la commune de Bimbo 3, non loin du troisième arrondissement ce jeudi 6 mai aux environs de 17 heures.

 

L’acte criminel qui s’est produit jeudi soir dans le troisième arrondissement de Bangui avait créé une scène de débandade. Les policiers et les gendarmes ont également pris la fuite face à l’assaut des criminels, provoquant l’intervention des mercenaires russes. La foule a promis de venger la mort du soldat FACA assassiné, et la tension est toujours palpable.

Selon les témoignages recueillis sur place, la scène est survenue au départ dans le quartier Cattin, dans la commune de Bimbo 3, non loin du troisième arrondissement ce jeudi 6 mai aux environs de 17 heures.

À en croire les mêmes sources, tout avait commencé il y a quelques jours par le vol d’une moto au sein d’un poste de police installé non loin du terrain de football de SAGBADO. Le propriétaire de la moto, un jeune du secteur, a pu la retrouver ce jeudi vers 16 heures au quartier Cattin sur un jeune Peul qui transportait des clients.

Furieux, le propriétaire, accompagné d’une foule immense, a décidé de conduire le malfrat ainsi que la moto au poste de police. Quelques minutes plus tard, plusieurs de ses complices ont resurgi du côté de terrain de SAGBADO avec des armes. Ils ont tiré partout avec une intensité incroyable, mettant en débandade les policiers et les gendarmes ainsi que la foule qui accompagnait le présumé malfrat qui a pu s’échapper.

Pendant ce temps, un caporal-chef dénommé SAMBOLI ARTHURE , qui suivait attentivement la scène, a décidé de fliquer les malfrats afin de les localiser. Mais ces derniers ont pu le constater et font des tirs à sa direction. Touché par des projectiles, le soldat a pu succomber de ses blessures quelques minutes plus tard.

Aussitôt, la nouvelle du décès du militaire a créé la panique dans le secteur. Du coup les jeunes sont sortis massivement dans la rue qui mène de SAGBADO à QUATTIN, bloquant toutes circulations dans les deux sens. Quelques minutes plus tard, des colonnes des véhicules de la police, de la gendarmerie ainsi que des mercenaires russes sont arrivées sur le lieu. Mais les jeunes ont promis de venger plus tard la mort de ce soldat FACA.

RCA : le gouvernement rejette les accusations ciblant les instructeurs russes

Le média français RFI a publié lundi un document accablant les instructeurs russes opérant en République centrafricaine.

 

Le gouvernement centrafricain a remis en cause les récentes révélations faites par le média français RFI attribuant aux instructeurs russes opérant en Centrafrique des « exactions et de graves violations des droits humains ».

Le porte-parole du gouvernement centrafricain, Ange Maxime Kazagui, a exprimé, dans un tweet, son étonnement quant à la méthode utilisée par les journalistes français dans leur enquête et a remis en cause le bien-fondé de ces accusations portées contre les instructeurs russes et les forces centrafricaines.

« Nous pensons qu’il s’agit d’actions organisées contre notre pays avec un objectif très clair, c’est tout simplement de faire en sorte d’arrêter la progression de nos Forces armées et de nos alliés dans la libération de notre pays. On ne peut pas essayer de nous amener à pas forcés vers l’accusation de nos forces et de nos alliés sans qu’une vraie enquête n’ait été faite », a souligné Kazagui.

Lundi, le gouvernement centrafricain a annoncé dans un communiqué qu’il avait reçu de la force onusienne en RCA une liste intitulée « tableau des violations commises par les acteurs étatiques/forces bilatérales décembre 2020 à avril 2021 ».

Dans cette liste la Minusca « met gravement en cause les forces nationales et bilatérales à travers des allégations d’exécution arbitraire/extrajudiciaire, tortures, violences sexuelles, traitements cruels, inhumains et dégradants, arrestations et détentions arbitraires, menace à l’intégrité physique, menace de mort », a souligné le gouvernement centrafricain.

Les autorités centrafricaines ont, en outre, affirmé qu’elles n’ont, à aucun moment, été informées sur d’éventuelles enquêtes menées en RCA, et sur l’initiateur, les méthodes et encore moins le calendrier.

« De plus, le gouvernement n’a jamais été sollicité pour donner son avis sur un éventuel rapport, lui permettant ainsi de se faire une idée de la crédibilité des enquêteurs, de leur démarche, de leur objectivité et bien entendu de la vérité des faits allégués », précise le communiqué.

Dans un communiqué similaire lundi, l’ambassadeur de la Russie en Centrafrique, Vladimir Titorenko, a réagi à l’enquête publiée par les journalistes français de RFI en dénonçant de « fausses nouvelles ».

« Nous constatons avec regret qu’en publiant cet article un média renommé s’aligne avec des fabricants de fausses nouvelles qui servent les intérêts des malfaiteurs qui complotent pour renverser le gouvernement légitime », a souligné Titorenko.

Le diplomate russe a, en outre, souligné dans son communiqué que toute la publication de la RFI concernant les instructeurs russes est fondée sur le « bouche à oreille ».

« Aucun des nombreux documents confidentiels n’a été rendu public. La publication n’est pas accompagnée d’audiovisuel. Il est impossible d’identifier les personnes interviewées qui sont mentionnées dans la publication.», a dénoncé le diplomate russe dans le communiqué.

Lundi 3 mai, RFI a publié un article intitulé « tableau des violations commises par les acteurs étatiques et forces bilatérales décembre 2020 à avril » qui accable les instructeurs russes qui appuient l’armée centrafricaine dans la reconquête des régions du pays contrôlées par les rebelles.

Dans un communiqué publié le 31 mars dernier, le groupe de travail de l’ONU sur l’utilisation de mercenaires avait accusé la Mission des Nations unies pour la stabilité de la Centrafrique (Minusca) de collusion avec les paramilitaires du groupe de sécurité privé russe Wagner, et d’avoir été témoin d’exactions commises par ces derniers.

RCA : les mercenaires russes accusés d’exactions

À Bangui, la présence des mercenaires russes et les exactions dont ils sont accusés sont des sujets dont on parle à voix basse, en privé, et dans l’anonymat.

 

« C’est l’éléphant au milieu de la pièce », estime une source diplomatique. « On ne voit que lui, mais on fait comme s’il n’était pas là ». Officiellement d’ailleurs, ils ne sont pas là. Le narratif russe sur le sujet est extrêmement rodé. L’ambassadeur de Russie à Bangui reconnaît l’envoi de 535 hommes qu’il présente comme des « instructeurs » qui « ne prennent pas part aux combats », sauf « s’ils sont pris pour cible ».

De nombreuses sources sécuritaires nationales et internationales contredisent pourtant cette version. Elles évoquent 800 à 2 000 mercenaires déployés dans le pays, aux côtés des forces armées centrafricaines, souvent « en première ligne » lors des affrontements et également présents aux postes de contrôles et lieux stratégiques.

Pour une partie de l’opinion, lassée de subir l’occupation et les violences des groupes armés, les Russes sont des sauveurs. Ils ont joué un rôle déterminant dans la contre-offensive qui a permis de reprendre la majorité des grandes villes du pays. Leur action est également soutenue par une campagne de communication active des autorités. Rares sont les voix discordantes qui osent publiquement questionner leurs méthodes, dans le climat de peur qui s’est installé dans certaines régions du pays.

Le 31 mars dernier, pour la première fois, un groupe d’experts indépendants vient pourtant briser cette omerta. Dans un communiqué, le Groupe de travail de l’ONU sur l’utilisation de mercenaires rattaché au Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies de Genève, dénonce le recours accru à des sociétés de sécurité privées par les autorités de Bangui. Et alerte sur une longue liste d’exactions qui leur sont « imputables » : « exécutions sommaires massives, détentions arbitraires, torture pendant les interrogatoires, disparitions forcées, déplacements forcés de population civile, ciblage indiscriminé d’installations civiles, violations du droit à la santé et attaques croissantes contre les acteurs humanitaires. »

Trois entités russes sont citées dans ce communiqué : le « Groupe Wagner », considéré comme le bras armé privé de Moscou, dont certains combattants sont depuis peu sous le coup d’une plainte pour un possible crime de guerre en Syrie ; « Sewa Security Services», société de droit centrafricain fondée à Bangui en 2017 et considérée comme la filiale de Wagner dans le pays ; et enfin « Lobaye Invest SARLU », une société minière fondée en Centrafrique en 2017, dont l’un des responsables a été placé sous sanctions par les États-Unis. Le Groupe de travail dit avoir recueilli les preuves de leur « implication dans une série d’attaques violentes » survenues en Centrafrique depuis décembre dernier.

Plusieurs rapports internes des Nations unies que RFI a consultés viennent étayer ces accusations. L’un d’eux recense au moins une centaine de victimes de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises soit par les Faca et leurs alliés russes soit par les éléments russes seuls, entre le 1er janvier 2021 et mi-avril. Parmi ces violations : 26 exécutions extrajudiciaires, 5 viols ainsi que 27 cas d’arrestations arbitraires et de privation de liberté. « De nombreux civils ont été tués ou blessés (…) bien qu’ils soient très loin de cibles militaires légitimes », précisent les auteurs de ce rapport.

Parmi les préfectures les plus affectées : celle de la Ouaka, au nord-est de Bangui. Pendant deux mois, Bambari, chef-lieu de cette préfecture, située à 370 kilomètres de la capitale, a vécu sous le joug des rebelles de la Coalition des Patriotes pour le changement (CPC) menée par l’ex-président Bozizé. Ils y ont empêché la tenue de l’élection présidentielle le 27 décembre et imposé aux populations un climat de violences : menaces, taxations, arrestations. Le 15 février 2021, les Faca et leurs alliés russes entrent à Bambari pour reprendre la localité.

RCA : la ville de Nzako reprise par les mercenaires russes et syriens

Les mercenaires russes de la société Wagner, qui ont quitté la ville de Bria depuis une semaine, ont repris le contrôle de la ville centrafricaine de Nzako, située à  une soixantaine de kilomètres de Bakouma, au sud-Est de la RCA.

 

D’après des sources locales, cette situation est intervenue après deux jours d’offensive contre les positions des rebelles entre Yalinga, dans la préfecture de Haute-Kotto, située à 170 kilomètres de Bria,  et Nzako, située à 60 kilomètres de Bakouma, dans la préfecture de Mbomou. Les mercenaires russes et syriens, qui ont réussi à repousser les assaillants et reprendre le contrôle des différentes localités depuis la sous-préfecture de Yalinga, ont pu entrer dans la ville de Nzako ce dimanche 25 avril peu avant 16 heures alors que les rebelles ont déjà quitté la ville trois jours plutôt à bord de trois véhicules 4×4 et une dizaine des motos, en prenant la destination du nord de la ville.

Pour l’heure, les activités n’ont pas encore totalement  repris dans la ville. Cependant, à Bakouma, située à 60 kilomètres de Nzako, la ville est calme, et les rebelles ne sont plus visibles comme avant.

RCA : les mercenaires russes visés par l’ONU

C’est pour faire face la menace des rebelles que les autorités de Bangui ont fait appel à ces militaires employés par des sociétés privées russes.

 

La présence de mercenaires russes en Centrafrique inquiète les Nations Unies. En effet, face à la menace des rebelles, les autorités de Bangui ont fait appel à ces militaires employés par des sociétés privées russes. D’après l’ONU, au nombre de ces entreprises qui offrent leurs services au gouvernement centrafricain se trouvent notamment : la compagnie privée militaire russe Wagner, déjà présente dans plusieurs conflits notamment en Syrie, et Sewa Security Services, une entreprise privée de sécurité.

Des « instructeurs » ayant pour but de lutter contre la rébellion

Le chef de la représentation diplomatique russe à Bangui, Vladimir Tirorenko s’était montré rassurant concernant les agents en question. Face à la presse, le lundi 29 mars 2021, il avait fait savoir que ces derniers déployés en Centrafrique par la Russie au cours du mois de décembre 2020, étaient des « instructeurs » ayant pour but de lutter contre la rébellion. Le diplomate avait par ailleurs précisé qu’ils ne participaient pas au combat, à moins d’être attaqués. Cependant, cette version est contestée par les Nations unies.

Une série d’attaques a eu lieu

Un communiqué publié hier mercredi 31 mars 2021, par un Groupe de travail des Nations Unies sur les mercenaires a indiqué que ces acteurs violent les droits de l’homme dans le pays, soulignant qu’elles prennent part aux combats sur le terrain. D’après Jelena Aparac, rapporteuse de ce groupe d’experts : « Nous avons pu établir une connexion entre ces entreprises et leur implication dans une série d’attaques violentes survenues depuis les élections présidentielles du 27 décembre 2020 ». Le document fait part de plusieurs faits qui leur sont imputables à savoir : « exécutions sommaires massives, détentions arbitraires, torture pendant les interrogatoires, disparitions forcées, déplacements forcés de population civile, ciblage indiscriminé d’installations civiles, violations du droit à la santé et attaques croissantes contre les acteurs humanitaires ».

RCA-Axe Ndélé : deux soldats FACA tués

Ils auraient accidentellement tués par des mercenaires russes qui les auraient confondus aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

 

Selon des sources locales, les faits se sont produits dans le Bamingui-Bangoran, à quelques kilomètres de la ville de Bamingui, sur l’axe Ndélé, ou les mercenaires russes, en provenance de Mbrés,   à bord de six véhicules, auraient confondu les soldats FACA aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), tuant deux.

Dimanche 28 mars, peu après midi, les mercenaires de la société russe Wagner, après avoir quitté la sous-préfecture de Mbrés, ont pris la direction de Bamingui à bord de six véhicules, à 120 kilomètres de Ndélé. Contre toute attente, ils se sont retrouvés devant un checkpoint des soldats FACA, érigé  à quelques kilomètres de Bamingui sur l’axe Ndélé. Croyant avoir affaire aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), les mercenaires russes ont ouvert le feu accidentellement sur les positions des soldats FACA, tuant deux, et blessant six autres avant de prendre la direction de l’aérodrome d’Abakava.

Il y’a lieu de rappeler que ces mercenaires de la société Wagner ont chassé, le samedi 27 mars,  les rebelles du CPC dans la sous-préfecture de Mbrés, avant de quitter la ville 24 heures plus tard pour la sous-préfecture de Bamingui. Entre-temps, plusieurs propriétaires des magasins ont annoncé que leurs commerces ont été pillés par les mercenaires de la Wagner.

RCA : vive émotion à Bambari après l’assassinat des quatre jeunes par les mercenaires russes

L’affaire faisait grand bruit sur les réseaux sociaux dans tout le pays, mais également à Bambari depuis la semaine dernière.

Le 5 mars 2021, les quatre jeunes ont été arrêtés par les mercenaires russes,  à leur domicile, et depuis lors, ils ne sont jamais revenus à la maison. Leurs parents ont mené des investigations auprès de la gendarmerie et de la police locale en vain. Finalement, ils viennent d’apprendre 48 heures plus tard qu’ils avaient été froidement abattus le même jour de leur arrestation par les mercenaires russes, et l’émotion est grande au sein de leur famille.

Les victimes s’appellent Mahamat, AndiAllah, Oumarou Balki, et Jean de Dieu Mbrepou. Ils avaient été interpellés chez eux à la maison le vendredi 5 mars 2021, puis exécutés froidement le même jour de leur arrestation par les mercenaires russes.  Selon des sources proches de la famille, ils auraient été accusés par les Russes d’avoir collaboré avec les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Ce qui soulève beaucoup d’interrogation sur les manœuvres et pratique des mercenaires russes dans le pays.

« Il faut leur expliquer que nous sommes dans un pays ou la justice fait encore son travail. Même s’ils ont accusé de collaborer avec les mercenaires rebelles, ils n’ont qu’à les déférés devant le parquet qui a le droit de les juger. Mais aller les exécuter sommairement, je crois que c’est une exécution extrajudiciaire. On doit interpeller la justice de notre pays, et si ça ne va pas, la justice internationale a le dernier mot », a déclaré monsieur Philip Andipako, cousin de monsieur Jean de Dieu Mbrepou.

Quant à trois autres victimes, leur famille ne souhaite pas commenter l’affaire, mais elle se réserve le droit de saisir la justice sur l’affaire.

Pour le ministre de la Communication, Monsieur Maxime Ange Kazagui, porte-parole du gouvernement, il n’y a aucune preuve de ces allégations. C’est une manière de freiner l’élan des forces de l’ordre et leurs alliés qui continuent de libérer tout le territoire occupé par les rebelles.

Notons que les mercenaires russes sont régulièrement accusés de viol, agression, vol et pillage par les habitants des villes reprises par les forces loyalistes.

RCA : les rebelles de la CPC prennent un mercenaire russe en otage

Les membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont affirmé avoir pris un mercenaire russe en otage, puis assassiné plusieurs d’autres.

Les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont affirmé avoir pris un mercenaire russe en otage, puis assassiné plusieurs d’autres  dans les combats qui les ont opposés aux forces gouvernementales le 10 février à 10 kilomètres de Bambari sur l’axe Ippy.

Le mercredi 10 février, vers 10 heures du matin, les soldats des forces armées centrafricaines (FACA), appuyées par les mercenaires russes de la société Wagner, ont mené une opération de démantèlement d’une barrière illégale érigée par les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) au village Kombélé, situé à 10 kilomètres de Bambari centre sur l’axe Ippy. Au cours de cette opération des forces loyalistes, deux rebelles auraient été capturés, ce qui n’aurait pas plu à ses camarades rebelles  qui ont contre-attaqué  les positions des forces gouvernementales qui ont réussi à repoussé l’attaque, mais aussi mettre en déroute les assaillants qui ont dû fuir leur principale base logistique et opérationnelle au profit des forces loyalistes qui renforcent désormais leur position dans le secteur, selon le gouvernement. Mais l’une de nos équipes, qui est arrivée sur le lieu, a constaté la présence toujours des rebelles de la CPC dans le secteur.

«  Le mercredi et jeudi dernier, il y’avait eu bel et bien un affrontement ici, mais nous avons mis en échec les mercenaires russes et leurs alliés », a indiqué un officier de la CPC .  « Nous avons pris un mercenaire russe en otage, et assassiné plusieurs d’autres. Nous avons également détruit leur camion », poursuit-il.

Cependant, à la Croix-Rouge et au MSF, on nous confirme qu’il y’avait eu bel et bien des corps qui sont amenés à la morgue ce jour, mais notre interlocuteur ne nous confirme pas le nombre exact.

Pour l’heure, la tension est toujours vive entre les forces loyalistes et les rebelles à Bambari et ses localités. Mais dans un mémorandum adressé à la Minusca,  une partie des habitants de Bambari demandent à la Minusca de prendre sa responsabilité pour la sécurisation de la population dans la ville. Elle dénonce les présumées « exactions » commises sur les civils par les mercenaires russes dans la ville et ses localités. Elle demande également le retrait des mercenaires russes de leur ville. D’après les signataires,  les mercenaires russes ne sont intéressés que par le sous-sol du pays et non à la sécurisation de la population, comme témoigne leur intérêt pour la ville minière de Ndassima (exploitée par la société « MIDAS RESSOURCE », réputée proche de la Russie, mais aussi les localités de la Lobaye, où la forêt est exploitée par la société russe Lobaye Invest ».