RCA : les rebelles de l’UPC emportent au moins 7 millions de FCFA après un braquage

Des rebelles de l’UPC ont intercepté cinq usagers à bord des motocyclettes le 30 mars 2022. Les assaillants ont emporté une somme de 7 millions de FCFA et de nombreux biens matériels.

L’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), l’un des groupes rebelles les plus puissants a frappé dans la localité de la Base-Kotto. Les éléments de ce groupe armé ont dépouillé des usagers de tous leurs biens matériels et emportés sept millions de FCFA en espèce.

« Cet acte de braquage signalé à plus de 40km de la ville d’Alindao, dans la Basse-Kotto au centre est de la République centrafricaine, cible en total cinq passagers sur leurs motocyclettes en provenance de la ville de Bambari, selon des sources concordantes contactées. », peut-on lire sur Ndjoni Sango.

« Ce sont tous des commerçants qui quittaient la ville d’Alindao pour se rendre à Bambari, préfecture de la Ouaka pour faire des achats. Dès leur arriver au village Tagbia, situé à 40km de la ville d’Alindao sur axe Bambari, ils sont tombés dans le filet des hommes en armes assimilés aux éléments de l’UPC qui les ont dépouillés avant de les libérer », ajoute le site d’information.

Cette scène de braquage confirme les rumeurs selon lesquelles, les combattants rebelles de l’UPC d’Ali Darassa, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), renforcent leur position dans cette localité de la Basse-Kotto ces derniers temps.

Cette situation affecte les populations de cette région qui appellent les autorités du pays à déployer davantage les forces armées centrafricaines (FACA) et les forces alliées russes pour protéger les civils devant les combattants rebelles qui s’organisent de nouveau.

RCA : 9 morts dans des affrontements entre groupes armés à Ouaka

De violents combats ont opposés les rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka jeudi 24 février 2022 dans le village Mbiakreu.

 

Neuf (09) morts et sept (07) blessés, c’est le bilan des affrontements qui ont opposés un groupe des malfaiteurs armés identifiés comme des rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka. Ils étaient tous munis de fusils artisanaux et les combats ont eu lieu dans le village Mbiakreu, dans la sous-préfecture d’Ippy, au centre de la République centrafricaine.

Tout serait partie de l’incursion des éléments rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le village Mbiakreu. C’est du moins ce que révèlent les sources sur place. D’après les mêmes sources, les rebelles auraient tenté de braquer certains habitants de Mbiakreu, mais les miliciens Anti-Balaka auraient réagi en représailles   pour affronter les rebelles.

Le bilan provisoire fait état de cinq morts et sept blessés parmi les habitants armés et non armés ainsi que de quatre morts côté rebelles.

Mais  de leur côté, plusieurs sources humanitaires ont laissé entendre que sur place, le climat reste tendu. Elles s’inquiètent d’une nouvelle flambée de violence, alors que les deux groupes opposés se font toujours face dans le secteur.

Rappelons que dans ces localités d’Ippy, les violences font rage entre les miliciens Anti-Balaka soutenus par les soldats FACA et les mercenaires russes et les rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) depuis la fin de l’année dernière.

Congo : une dizaine de morts après de nouveaux affrontements dans l’Ouaka

De violents combats ont opposé, mercredi 2 février en matinée les anti -Balaka aux rebelles de l’UPC,  près de la localité de Boyo.

 

Une dizaine de morts et plusieurs dégâts matériels, c’est le bilan des affrontements qui ont eu lieu dans la préfecture de l’Ouaka.  Ces combats opposaient anti-Balaka aux rebelles de l’UPC.

Mercredi 2 février 2022, peu avant midi,  les miliciens Anti-Balaka faction Touadera, lourdement armés, ont attaqué le village Komayo, situé à 12 kilomètres de Boyo sur l’axe Ippy. Plusieurs habitations ont été incendiées, des civils tués.

Selon les autorités locales, au moins 7 personnes ont perdu la vie, dont 2 chrétiens et 4 musulmans. Mais peu-après l’attaque, les rebelles de l’UPC ont fait leur apparition dans le village, attaquant en représailles les miliciens Anti-Balaka, faisant 5 morts, dont 4 miliciens de faction Touadera et un élément de l’UPC.

Ces affrontements ont  à nouveau jeté sur les routes de nombreux déplacés après les vagues enregistrées lors de précédente attaque des miliciens Anti-Balaka du 6 et 7  décembre derniers. Les uns faisaient mouvement vers Boyo centre, les autres ont pris la direction de la sous-préfecture d’Ippy, a affirmé une source locale.

Rappelons que le mardi 7 et le mercredi 8 décembre, dans la localité de Boyo, chef-lieu de la commune de  la Haute Baideou, située  à 120 kilomètres au nord-Est de Bambari sur l’axe Ippy, une opération militaire des mercenaires russes, appuyée par les soldats FACA et des ex-miliciens Anti-Balaka faction Touadéra avait fait au moins une quinzaine des morts, selon la Minusca.  Parmi les victimes, il y’avait des enfants, des femmes et des personnes âgées. Ils ont été massacrés à l’aide des machettes.

Selon la Minusca, hors-mis les personnes tuées, il y’avait également des cas d’amputation, d’extorsion et destruction d’habitations.  La plupart des rescapés, environ 1500 personnes, actuellement protégées par les Casques bleus de la Minusca. Entre temps, certains rescapés, environ une centaine, ont été rapatriés par leur famille à bord des trois véhicule civils à Bambari où ils sont arrivés dimanche 19 décembre 2021.

RCA : à Alindao, une centaine de rebelles de l’UPC dépose les armes

Depuis près d’une année, c’est la première vague la plus importante des éléments rebelles de l’UPC qui dépose volontairement leurs armes aux autorités.

 

Depuis mardi 2021 21 décembre, une centaine des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) qui expriment leur volonté de reprendre la vie civile.

Selon les autorités locales, lundi 20 décembre, 24 éléments rebelles de l’UPC étaient sortis de leur maquis pour demander leur désarmement, dont 4 sur l’axe de Nzérété à 17 kilomètres sur la route de Bambari, 18 sur l’axe de Mingala et 2 sur l’axe Kongbo, suivi de 80 autres mardi 21 décembre. Parmi les rebelles figure quatre généraux de l’UPC dont le célèbre chef rebelle Ben Laden qui a longtemps terrorisé les populations de Basse-Kotto.

Ils sont cantonnés dans la base des mercenaires russes à Alindao en attendant leur transfèrement dans la capitale.

Rappelons qu’il y a un mois, une dizaine des combattants rebelles de l’UPC étaient sortis de leur maquis pour demander leur désarmement aux autorités militaires locales. Ils ont été transférés à Bangui, mais sont à nouveau redéployés par les mercenaires russes par hélicoptère vers Bambari pour combattre leurs anciens collègues rebelles qui sont encore au maquis. Même le célèbre ancien garde du corps du chef rebelle Ali Darassa, le général Kiri, qui participe actuellement au démantèlement de l’UPC, serait blessé au front.

RCA-Alindao : trois rebelles de l’UPC faction Hassan Bouba dépose les armes

C’était le jeudi  28 octobre dernier que les  trois rebelles, qui affirment appartenir au mouvement UPC,  sont sortis de leur cachette pour demander aux forces de l’ordre leur désarmement officiel.

 

Les trois désormais ex-rebelles de l’UPC ont indiqué aux forces de l’ordre   à leur sortie que  la plupart de leurs compagnons d’armes  qui sont encore au maquis  « expriment également leur volonté de se désarmer », mais « c’est l’occasion qui ne leur permet pas », selon des sources militaires locales.

Selon les mêmes sources, c’était le jeudi  28 octobre dernier que les  trois rebelles, qui affirment appartenir au mouvement UPC,  sont sortis  de leur cachette pour demander aux forces de l’ordre leur désarmement officiel.

« Les trois rebelles sont sortis vers le quartier  Bangui-ville dans le centre Alindao. Ils ont rencontré les populations qui les ont conduits  dans la base des forces armées centrafricaines (FACA) qui, à leur tour, les ont conduits à la brigade de la gendarmerie »,  a indiqué un élément des forces de sécurité intérieure détaché à Alindao.

Selon nos informations, après l’accueil de ces trois ex-rebelles  au poste de la gendarmerie, les casques  bleus de la Minusca, informé de la nouvelle, sont allés pour les consulter, mais les mercenaires russes les ont   catégoriquement interdit. Ainsi, ces trois ex-rebelles ont été désarmés par les mercenaires russes, et leurs armes ont été remises aux soldats FACA.

Pour l’heure, l’un des deux ex-rebelles s’adonne déjà aux activités  de vente de thé au marché central.

« Ce sont  des enfants d’Alindao », ajoute un élément de la gendarmerie.

Au même moment, on apprend la sortie de quelques éléments de l’UPC à 17 kilomètres d’Alindao sur l’axe de Kongbo, plus précisément dans le village Badica pour demander leur désarmement.

Et ce n’est pas tout. Sur l’axe Bambari, à 17 kilomètres d’Alindao, d’autres éléments rebelles de l’UPC sont sortis  également pour demander leur désarmement.

Rappelons que le mouvement UPC est actuellement divisé en deux factions : celle dirigée par Ali Darassa, et celle dirigée par le ministre de l’Élevage Hassan Bouba, favorable au processus du désarmement en cours.

RCA-Alindao : attaque des positions des soldats FACA à Alindao

Les rebelles de l’UPC du mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville d’Alindao.

 

La ville d’Alindao, située  à environ 505 kilomètres au nord de Bangui a été secouée de nouveau ce jeudi matin par des détonations d’armes de guerre. Les rebelles de l’UPC du sulfureux chef rebelle mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville.

« C’était vers 3 heures du matin ce jeudi que les assaillants ont attaqué nos positions dans la ville. Le combat est en cours, nos hommes sont en train de faire face aux assaillants », témoigne un officier de l’armée nationale depuis Bangui.

Selon un habitant de la ville joint au téléphone, les assaillants sont actuellement visibles au centre-ville. Ils circulent et tirent partout avec leurs armes.

« On ignore actuellement les positions des soldats FACA s’ils sont encore dans la ville où ils se sont retirés  », demande-t-il.

Aucun bilan provisoire n’est disponible pour le moment.

Rappelons que c’est depuis une semaine que les rumeurs d’attaque de la ville par les rebelles circulent dans la ville. Certains habitants ont quitté en masse leur domicile pour se réfugier sur le site des déplacés au sein de l’Église catholique  ou encore dans l’hôpital pour tenter d’échapper à une éventuelle violence. La ville avait été totalement paralysée  par ces rumeurs qui se concrétisent  très tôt ce matin.

Selon les dernières informations recueillis, les soldats FACA et leurs alliés russes ont repoussé l’attaque des assaillants hors de la ville qui est toujours paralysée.

RCA : une trentaine de morts dans une embuscade entre Bambari-Alindao

Les rebelles de l’UPC de Ali Darass reconvertis en CPC ont tendu mardi après-midi une embuscade contre un convoi à Matchika.

 

Une trentaine de personnes tuées, des blessés transférés à l’hôpital de Bambari, des véhicules et motos incendiés par les assaillants.

L’un des conducteurs de ces véhicules a témoigné à la Radio Lego Ti la Ouaka de Bambari en ces termes : « Ces hommes armés nous ont arrêté, nous ont fouillé et ont brûlé les camions et les deux motos. Ensuite,  ils ont ouvert le feu sur nous à bout portant. D’autres passagers sont ligotés par terre avant d’être tués.  Il y a beaucoup de morts, des enfants, des femmes et des blessés.  Moi,  j’ai reçu des balles sur mon épaule et mon bras gauche. Il en a qui ont reçu des balles dans la tête ils sont morts sur place ».

D’autres sources locales contactées par Oubangui Médias nous ont confié qu’il s’agit d’un convoi de 3 camions qui transportaient des vivres et des médicaments à destination d’Alindao. Ces rebelles ont d’abord pillé les véhicules, dépossédé les passagers avant de les exécuter et bruler les véhicules. D’autres passagers ont réussi à s’enfuir.

Le bilan pourra s’alourdir car certains blessés ont succombé à l’hôpital de Bambari. Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent un véritable carnage des civiles par ces rebelles.

Selon les témoignages des proches des victimes à Bambari, les casques bleus de la Minusca n’avaient pas escorté le convoi comme initialement prévu. Après l’attaque de ce convoi, les Forces Armées Centrafricaines, sont allées à la recherche de ces rebelles.

Dans la ville d’Alindao, la panique a gagné la population suite à la rumeur d’attaque imminente des rebelles de l’UPC, reconvertis en CPC.

RCA : 9 personnes tuées à Bambari

Elles auraient été tuées par les mercenaires russes de la société Wegner pour avoir collaborées avec les rebelles de l’UPC.

 

Le massacre se serait passé dans la soirée du mercredi dernier, les mercenaires russes de la société Wagner ont fait irruption au village Maloum et ont arrêté cinq individus. C’était des musulmans peuls soupçonnés d’avoir collaboré étroitement avec les pour les ramener dans leur base de Bambari. Par la suite, ils ont arrêté quatre autres individus dans le quartier élevage de Bambari  pour les ramener toujours dans leur base.  Mais vers 16 heures, le jeudi, ils les ont transportés, avec les soldats FACA, à destination du parc élevage, derrière l’ancienne base des rebelles de l’UPC. C’est à cet endroit que les neuf victimes avaient été abattues par les soldats FACA et les mercenaires de Wagner.

« Tout le monde a peur. Du chef d’État-major  jusqu’aux ministres en passant par les journalistes et les hommes politiques, personne ne peut dénoncer ce qui se passe en ce moment dans les villes de provinces. La Minusca, quant à elle, se contente de faire son calcul hebdomadaire qui est loin de la réalité du terrain, et de tout ce que se passe loin des caméras», s’insurge Mathurin Zinga, enseignant à l’Université de Bangui.

Rappelons que depuis plus de cinq mois, la commission d’enquête spéciale mise en place pour faire la lumière sur les allégations des crimes imputés aux forces de défense et les mercenaires de la société Wagner n’a pas encore produit son rapport  définitif même s’il n’y a une forte chance que cette commission ne dise la vérité au peuple centrafricain.

RCA : Victor Bissekoin, soupçonné d’avoir fait un obstacle au désarmement d’une partie des rebelles de l’UPC

L’homme était un fonctionnaire retraité  du ministère de l’Agriculture et chef de quartier du chef de l’État à Boyrabe. Nommé préfet de la Ouaka par son voisin Faustin Archange Touadera, Victor Bissekoin a plusieurs fois été mis en cause dans des affaires de discrimination ethnique et raciale. Cette semaine, l’homme est à nouveau indexé dans une nouvelle affaire de désarmement d’une partie des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC).

En effet, la semaine dernière, plusieurs dizaines des rebelles de l’UPC qui rodent aux alentours de la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture de l’Ouaka, ont envoyé un médiateur  pour aller rencontrer Victor Bissekoin  afin que celui-ci plaide leur sort auprès des mercenaires russes  qu’ils veulent désormais déposer leurs armes. Mais Monsieur Victor Bissekoin,  lors de la rencontre avec ce médiateur peul, préfère rejeter en bloc la proposition des rebelles.

« Ici dans l’Ouaka, les Peuls sont déjà nombreux. Et il est difficile d’en rajouter encore. D’autres Peuls. Il est temps que ça cesse. Les Peuls n’ont plus leur place dans l’Ouaka », a déclaré Monsieur Victor Bissekoin  au médiateur des rebelles. Aussitôt, à Bambari, les Peuls n’ont pas apprécié les propos tenus par le préfet Victor Bissekoin, et l’accuse d’avoir tenu des propos racistes envers la communauté peule.

Quant aux rebelles, ils disent avoir entendu la réponse et prennent acte.

RCA : des hommes armés attaquent la ville d’Alindao

Des hommes lourdement armés assimilés aux combattants rebelles de l’UPC ont attaqué très tôt ce matin les positions des forces de l’ordre à Alindao, dans la préfecture de la Basse Kotto.

 

Selon les habitants, l’attaque aurait débuté ce lundi 28 juin aux environs de 4h50 du matin par une forte détonation d’armes lourdes et légères  vers le centre-ville, plus précisément aux alentours de la base des forces armées centrafricaines.

Après une heure d’affrontement,  l’intensité de combat semble augmenter, et l’on y voit les hommes lourdement armés pavanés au centre-ville. Ce qui montre que le centre-ville est contrôlé par les assaillants. Les combats sont en cours, et il est très tôt d’établir un bilan provisoire. Toutefois, on nous signale que les assaillants aurait tué une personne dans la concession de Madame le maire de la ville, devenue député.

Notons qu’il y a une semaine, les mercenaires de Wagner ont mené de ratissage contre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) sur l’axe Bambari Alindao. Le garde du corps personnel du chef rebelle Ali Darassa, le tchadien Saleh NGAÏNA, avait été tué, et plusieurs villages pillés par les hommes de Wagner.

Rappelons que le vendredi 4 juin dernier, le convoi évangélique du pasteur Nicolas Guerekoyamé-Gbangou, membre  de la plateforme des  confessions religieuses de Centrafrique était tombé dans une embuscade tendue par des éléments rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) à 22 kilomètres d’Alindao, au centre est du pays.

RCA : arrivée massive des rebelles de l’UPC à Zémio

Ils terrorisent les populations, et procèdent à la destruction de quelques maisons au centre-ville.

 

Les rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigée par le sulfureux mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa, en provenance de la ville de Mboki, sont arrivés dans la sous-préfecture de Zémio,  située à 1113 kilomètres au sud-Est de Bangui, dans la préfecture de Haut-Mbomou.

La ville de Zémio, située à l’extrême sud-est de la RCA, est l’une de trois sous-préfectures du Haut-Mbomou. Depuis jeudi dernier elle est secouée par des détonations d’armes des rebelles de l’unité pour la Paix en Centrafrique (UPC).

En effet, près d’une centaine des combattants rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), dirigé par l’autoproclamé général d’armée Ali Darassa, sont arrivés à bord d’une trentaine des motos depuis jeudi 22 avril dans la sous-préfecture de Zémio.

Selon des sources au sein de l’UPC, ces combattants rebelles seraient venus de la ville de Mboki, située à 120 kilomètres plus au Sud. On ignore leur objectif, mais leur présence massive dans la ville inquiète sérieusement les populations locales. Plusieurs d’entre elles ont déjà quitté la ville sous la pression des rebelles qui ne cessent de commettre des exactions.

Ce dimanche 25 avril, ils ont procédé à la destruction de certaines habitations, et incendier d’autres au croisement de TP. Ce qui fait craindre le pire au sein de la population.

Rappelons que le chef rebelle Ali Darassa, après avoir été chassé de la ville de Bambari par les mercenaires russes et syriens, s’est retranché dans le Mbomou, plus précisément à Mboki. Ces nombreux mouvements des rebelles laissent penser qu’il voudrait se déplacer à Zémio ?

Notons que l‘unité pour la paix en Centrafrique (UPC) s’est engagée au début du mois d’avril à quitter la coalition rebelle CPC après plusieurs jours des négociations engagées par le Premier ministre Firmin NGRÉBADA et le ministre de l’UPC, le tchadien Hassan Bouba.

RCA : reprise des combats entre les rebelles de l’UPC et les forces loyalistes à Bambari

Selon des sources humanitaires, il y’aurait plusieurs blessés et des morts, et un hélicoptère russe a été touché par des tirs des rebelles qui sont toujours visibles nombreux dans le coin.

Les combats sont d’une extrême violence ce mardi 16 février entre les rebelles de l’UPC, membre de la coalition des patriotes pour le changement, et les forces gouvernementales à Bambari, chef-lieu de la préfecture de l’Ouaka, au centre de la RCA.

Ce mardi 16 février 2021, aux environs de 7 heures du matin, des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues dans les quartiers musulmans de Bambari, en particulier hadj, Élevage et Bornou. Des sources militaires parlent d’un affrontement entre les rebelles du CPC et les soldats de l’armée nationale, appuyés par les gendarmes et policiers centrafricains, sans oublier les militaires rwandais et les mercenaires russes de la société Wagner appelés au secours par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA.

D’ores et déjà, on parle de plusieurs blessés, y compris des enfants et femmes, mais aussi des morts dans les deux camps.

Les forces gouvernementales semblent déterminer à déloger les rebelles de leur position dans la ville de Bambari et aux alentours. Sur place, l’hélicoptère de la société privée russe Wagner engagé dans le combat a été touché par des tirs des rebelles. En conséquence, il est cloué au sol, mais un autre, qui faisait partie du lot interdit par le conseil de sécurité des nations unies, décolle et le remplace.

Pour l’heure, sur le théâtre de l’opération, les armes semblent se taire un peu trois heures d’affrontements.

Selon des sources humanitaires, l’accès aux blessés est strictement interdit pour le moment. Le CICR et le MSF déplorent l’interdiction des zones de combats par des secours.

RCA-Bambari : les soldats FACA et les rebelles de l’UPC renforcent leurs positions

Même si le calme est revenu quelques heures après l’incident survenu entre les soldats FACA et les rebelles de l’UPC, la ville de Bambari est toujours sous tension militaire.

Quarante-huit (48) heures après l’incident armé qui a coûté la vie à quelques rebelles de l’UPC à Bambari, la tension reste vive dans la ville entre les soldats FACA, forces régulières,  et les combattants rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC).

Selon des témoins interrogés par Cnc, dans la nuit du lundi à mardi 8 décembre, quelques heures après l’affrontement, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigée par le mercenaire Ali Darassa,  renforce ses positions dans la ville de Bambari. Des renforts lourdement armés sont venus de Bokolobo   à bord des pick-up, mais également de la ville de Bria, dans la Haute-Kotto,  sur des motos.  Et ce n’est pas tout. Ils continuent d’arriver à Bambari en provenance d’autres villes voisines.

Au même moment, les soldats FACA, lourdement armés,  renforcent également leur position dans la ville. Ils multiplient des patrouilles pour rassurer les populations très traumatisées.

Pour l’heure, visiblement, le calme est revenu dans la ville, et les activités des humanitaires ont repris depuis 24 heures.

Notons qu’après   l’incident survenu lundi à Bambari, une ville déclarée sans armes par les Nations unies, les Casques bleus  de la Minusca continuent à assurer la protection des Institutions dans la ville. Ils multiplient également des patrouilles au côté des forces armées centrafricaines (FACA).

RCA-Mboko : les rebelles de l’UPC pillent un véhicule de l’ONG SSF

Un camion loué par l’ONG Service Sans Frontière (SSF) a été pillé à Mboki, une commune du Haut-Mbomou contrôlée par les éléments de l’UPC d’Ali Darassa.

Chargé des matériels de construction de la maternité du District sanitaire d’Obo, le véhicule va commettre la maladresse d’arrivée sur le sol de Mboki le jour de l’assaut de l’UPC sur la ville d’Obo déjoué par les Forces Armées Centrafricaine coalisée avec les casques bleus marocains de la Minusca.

Cette attaque qui a causé des lourdes pertes aux éléments de l’UPC face à une intense puissance de feu des FACA, va avoir comme conséquences la barricade au niveau de Mboki de la voie terrestre et les pillages systématiques des véhicules qui ravitaillent la ville d’Obo.

C’est ainsi que le véhicule pris en location par l’ONG locale SSF, bénéficiaire du projet à impact rapide financé par la Minusca a été vidé de ses matériels. Le projet à impact rapide est financé à hauteur de 28 million, c’est sa première manche du financement de 11milion qui a été pillée par ces hors la loi.

Ces matériels qui, en principe, étaient destinés à la population du Haut-Mbomou en générale et de la ville d’Obo en particulière sont aujourd’hui partagés sous l’ordre de l’homme fort de la région, le Général autoproclamé Bouba que son nom revienne à chaque fois dans les exactions commises dans le Haut-Mbomou, avec la bénédiction de son Chef Ali Darassa qui a savamment apposé sa signature au bas de l’Accord de Bangui du 6 février 2019.

Face à cette barbarie de plus, la population est privée des privilèges de ce projet comme l’indique la correspondance de la  cheffe du bureau de la Minusca d’Obo au coordonnateur de Service Sans Frontière : « Avec ce coup dur, si aucune solution ne peut être trouvée, le bureau d’Obo va suspendre l’exécution des Projets à Impact Rapide jusqu’à nouvel ordre car incapable à cause de notre isolement ».

De son côté, le coordonnateur de SSF, Stanislas Siambouda a déploré un manque a gagné pour la région et plaide pour l’ouverture d’un couloir humanitaire afin de servir la localité.

« Je condamne  avec dernière énergie ce pillage, cette destruction de l’avenir des enfants du Haut-Mbomou futurs cadres du pays et j’en profite pour demander l’ouverture d’un couloir humanitaire afin de servir la région. »

Le moins que l’on puisse dire de l’insécurité grandissante qui règne dans cette partie du pays, est qu’aujourd’hui, le gouvernement, garants et facilitateur de l’APPR-RCA puissent prendre leur responsabilité en infligeant des sanctions à la hauteur des crimes commises par l’UPC à l’exemple de l’opération « Ala Londo » lancée contre les positions des 3R dans le Nord-ouest du pays.

RCA : l’armée repousse une tentative d’invasion des rebelles

L’armée centrafricaine a repoussé ce lundi 18 mai une tentative d’invasion de la ville d’Obo (extrême sud-est) par les combattants du groupe rebelle UPC (Union pour la paix en Centrafrique (UPC).

Selon le préfet du Haut Mbomou dont Obo est le chef-lieu, les Forces armées centrafricaines (FACA), déployées dans la ville centrafricaine d’Obo ont repoussé ce lundi matin une tentative d’envahissement de la ville par des éléments du groupe rebelle l’Union pour la paix en Centrafrique.

A l’en croire, l’armée a réussi à arrêter la progression des éléments rebelles vers le centre de la ville. Elle a également procédé à la récupération des armes puis à la perquisition du domicile d’un représentant de l’UPC. Le calme est revenu et les soldats continuent leurs patrouilles. Récemment, un accrochage avait opposé à la sortie sud d’Obo des militaires des FACA à des rebelles de l’UPC.

Depuis 2012, la Centrafrique est plongée dans une crise politique sans précédent après qu’un soulèvement au coûté le fauteuil présidentiel à l’ex-dirigeant François Bozize. En début d’année, après plusieurs années d’exil, Bozize est de retour à Bangui alors que la présidentielle s’annonce.