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RCA : les mercenaires russes visés par l’ONU

C’est pour faire face la menace des rebelles que les autorités de Bangui ont fait appel à ces militaires employés…

C’est pour faire face la menace des rebelles que les autorités de Bangui ont fait appel à ces militaires employés par des sociétés privées russes.

 

La présence de mercenaires russes en Centrafrique inquiète les Nations Unies. En effet, face à la menace des rebelles, les autorités de Bangui ont fait appel à ces militaires employés par des sociétés privées russes. D’après l’ONU, au nombre de ces entreprises qui offrent leurs services au gouvernement centrafricain se trouvent notamment : la compagnie privée militaire russe Wagner, déjà présente dans plusieurs conflits notamment en Syrie, et Sewa Security Services, une entreprise privée de sécurité.

Des « instructeurs » ayant pour but de lutter contre la rébellion

Le chef de la représentation diplomatique russe à Bangui, Vladimir Tirorenko s’était montré rassurant concernant les agents en question. Face à la presse, le lundi 29 mars 2021, il avait fait savoir que ces derniers déployés en Centrafrique par la Russie au cours du mois de décembre 2020, étaient des « instructeurs » ayant pour but de lutter contre la rébellion. Le diplomate avait par ailleurs précisé qu’ils ne participaient pas au combat, à moins d’être attaqués. Cependant, cette version est contestée par les Nations unies.

Une série d’attaques a eu lieu

Un communiqué publié hier mercredi 31 mars 2021, par un Groupe de travail des Nations Unies sur les mercenaires a indiqué que ces acteurs violent les droits de l’homme dans le pays, soulignant qu’elles prennent part aux combats sur le terrain. D’après Jelena Aparac, rapporteuse de ce groupe d’experts : « Nous avons pu établir une connexion entre ces entreprises et leur implication dans une série d’attaques violentes survenues depuis les élections présidentielles du 27 décembre 2020 ». Le document fait part de plusieurs faits qui leur sont imputables à savoir : « exécutions sommaires massives, détentions arbitraires, torture pendant les interrogatoires, disparitions forcées, déplacements forcés de population civile, ciblage indiscriminé d’installations civiles, violations du droit à la santé et attaques croissantes contre les acteurs humanitaires ».


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