RCA : mort de 4 mercenaires russes et 6 autres hospitalisés

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga après qu’ils aient consommé de l’alcool.

 

Environ quatre mercenaires russes sont morts et six autres hospitalisés depuis la semaine dernière après avoir consommé de la bière, mais mmélangés avec des produits chimiques. Une pratique très courante, mais très toxique et dévastatrice sur le corps humain au sein de ce groupe des mercenaires de la société russe Wagner.

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, au nord-ouest de la République centrafricaine.

Selon des sources sécuritaires et hospitalières locales ayant requis le strict anonymat, les mercenaires russes et syriens qui combattent aux cotés des FACA, comme dans leur habitude, consomment régulièrement de spiritueux avec un degré d’alcool allant jusqu’à 200°. Mais depuis une semaine, ils auraient un problème de ravitaillement. Afin de compenser leur dépendance vis-à-vis de ce produit toxique, ils pensaient avoir trouvé une astuce.

L’astuce

D’après ces sources, les mercenaires russes de la société Wagner, contraints de boire les bières au volume d’alcool de 5° mélangent de l’alcool utilisé pour désinfecter les plaies, les solutions Dakin, Bétadine et Mercurochrome avec ces bières pour faire remonter le volume d’alcool jusqu’à leur vouloir. Même les vins aussi, reçoivent ces produits chimiques.

Cette solution est la meilleure pour eux afin d’avoir une boisson similaire à leur vodka. Mais après la consommation cette nuit, on ignore ce qui s’est passé, mais dix d’entre eux ont fait de malaise cardiaques. Quelque temps après, quatre sont décédés sur place et six autres transférés dans la capitale par leur hélicoptère pour des soins appropriés.

Selon une autre source sécuritaire jointe au téléphone depuis Bambari, la même scène avait eu lieu il y a environ six mois dans le village du général Ali Darassa, Bokolobo, situé à une soixantaine de kilomètres de Bambari  où trois mercenaires de Wagner avaient trouvé la mort après la consommation de Bétadine mmélangée avec les bières.

Pour certains soldats FACA, c’est d’ailleurs ce qui les empêche de consommer de l’alcool avec ces mercenaires de Wagner.

« Ils font et mangent de bons plats, mais ils consomment plus de l’alcool frelaté », expliquent ces soldats FACA.

Selon un médecin centrafricain, la consommation de ce type d’alcool toxique n’est rien d’autre qu’un empoisonnement avec un effet dévastateur sur le corps humain.

RCA : une position des soldats FACA attaquée par les rebelles à Kouango

Les rebelles, dont les identités ne sont pas encore connues, ont attaqué la ville de Kouango, située à 139 kilomètres au sud-Est de Bambari.

 

L’information vient d’être confirmée par les autorités locales. Les rebelles, dont les identités ne sont pas encore connues, ont attaqué très tôt ce matin la ville de Kouango, située à 139 kilomètres au sud-Est de la ville de Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre sud de la République centrafricaine.

À en croire les autorités locales, les assaillants seraient des combattants rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC). D’après elles, ils ont attaqué la position des soldats FACA dans la ville aux environs de 5 heures du matin avant de prendre le contrôle total de la ville vers 7 heures.

Les soldats FACA, peu nombreux, ont dû se battre en retrait. Pour le moment, ils sont hors de la ville, et attendent un renfort des mercenaires russes qui vient de quitter la ville de Grimari pour Kouango.

Selon des sources locales, la ville se vide de ses habitants qui se sont pour la plupart dirigés vers la brousse pour se réfugier et d’autres tentent de traverser le fleuve pour rejoindre la République Démocratique du Congo.

Pour l’heure, aucun bilan n’est encore disponible mais on parle des morts et blessés dont les policiers.

Rappelons que la sous-préfecture de Kouango, assiégée durant près de sept ans par des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), avait été reprise par les soldats FACA et leurs alliés russes et Rwanda au mois  de mars dernier après que les rebelles ont quitté la ville.

RCA-Nord-ouest: au moins 13 morts dans un affrontement entre les soldats FACA et les rebelles de 3R

La localité de Mann a été ce week-end le théâtre de violents affrontements entre les soldats FACA et les rebelles du mouvement 3R.

 

Au moins 13 morts et une dizaine de blessé dans des affrontements entre les soldats FACA et les rebelles du mouvement 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Ces attaques se sont déroulées dans la localité de Mann, située dans la préfecture de Lim-Pendé, au nord-ouest de la République centrafricaine.

Une position des rebelles de 3R a été prise d’assaut au village Kaïta, sur une piste secondaire à environ 15 kilomètres de Mann sur l’axe De Gaulle par les mercenaires russes, entrainant des affrontements violents de plus d’une heure, tuant un rebelles et blessant un autre.

Mais en représailles, les rebelles de 3R, vers 18 heures,  ont attaqué la position des soldats FACA dans le village Mbae-Mbéré, entrainant à nouveau des affrontements violents. Les soldats FACA, face à leurs adversaires,  se sont éparpillés partout, laissant la libre action aux rebelles qui ont pu incendier des habitations et des commerces.

Selon des sources officielles locales, au cours de ces échanges,  1 élément de l’armée nationale a été tué, 1 autre pris en otage, 12 civils tués et 8 autres blessées  ainsi que trois rebelles blessés à la suite de ces affrontements.

Pour l’heure, le village Mbae-Mbéré se vide de ses habitants. La plupart se sont réfugiés à Ngaoundaye pour les uns, au Cameroun pour les autres.

RCA : transfèrement à Bangui du général Papa Bobiri

Depuis deux jours, des tractations menées par le ministre de l’Élevage Hassan Bouba sont en cours pour sa libération.

 

L’homme est soupçonné par les mercenaires russes du groupe Wagner d’être l’un des principaux auteurs de la dernière attaque contre les positions  des soldats FACA à Bria la semaine dernière.

L’autoproclamé général Papa Bobiri, ex-bras droit du chef rebelle Ali Darassa, devenu désormais proche du ministre Hassan Bouba, nouveau chef d’une faction de l’UPC, soupçonné par les mercenaires russes du groupe Wagner  d’être l’un des principaux auteurs de l’attaque du mardi 12 octobre dernier contre les positions des soldats FACA  qui a occasionné la mort de trois victimes, dont 2 assaillants et un mercenaires de Wagner, avaient été interpellés à son domicile  du quartier Gobolo le week-end dernier. Finalement à l’issue de sa garde à vue à Bria, il a été transféré à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie à Bangui. Il devrait être déféré devant le procureur général, mais des tractations, menée par le ministre de l’élevage Hassan Bouba  sont en cours pour sa libération.

Selon des informations recueillies auprès des enquêteurs à Bangui, le général Papa Bobiri serait libéré au plus tard ce week-end.

Rappelons que Monsieur Papa Bobiri, selon ses proches, n’est ni impliqué,  encore moins informé de l’attaque qui a coûté la vie à un mercenaire de Wagner la semaine dernière.  D’ailleurs, , le général Papa Bobiri ne fait plus partie des officiers de l’UPC faction Ali Darassa. Il est derrière la faction progouvernementale dirigée par le ministre de l’Élevage Hassan Bouba.  D’ailleurs il est le frère aîné de l’autoproclamé général Makay Bobiri de l’UPC et de    Monsieur Moussa Bobiri, ex-porte-parole de l’UPC qui réside actuellement chez le ministre Hassan Bouba à Bangui.

RCA-Alindao : attaque des positions des soldats FACA à Alindao

Les rebelles de l’UPC du mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville d’Alindao.

 

La ville d’Alindao, située  à environ 505 kilomètres au nord de Bangui a été secouée de nouveau ce jeudi matin par des détonations d’armes de guerre. Les rebelles de l’UPC du sulfureux chef rebelle mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions des soldats FACA dans la ville.

« C’était vers 3 heures du matin ce jeudi que les assaillants ont attaqué nos positions dans la ville. Le combat est en cours, nos hommes sont en train de faire face aux assaillants », témoigne un officier de l’armée nationale depuis Bangui.

Selon un habitant de la ville joint au téléphone, les assaillants sont actuellement visibles au centre-ville. Ils circulent et tirent partout avec leurs armes.

« On ignore actuellement les positions des soldats FACA s’ils sont encore dans la ville où ils se sont retirés  », demande-t-il.

Aucun bilan provisoire n’est disponible pour le moment.

Rappelons que c’est depuis une semaine que les rumeurs d’attaque de la ville par les rebelles circulent dans la ville. Certains habitants ont quitté en masse leur domicile pour se réfugier sur le site des déplacés au sein de l’Église catholique  ou encore dans l’hôpital pour tenter d’échapper à une éventuelle violence. La ville avait été totalement paralysée  par ces rumeurs qui se concrétisent  très tôt ce matin.

Selon les dernières informations recueillis, les soldats FACA et leurs alliés russes ont repoussé l’attaque des assaillants hors de la ville qui est toujours paralysée.

RCA : retour au calme après une vive tension à Ippy

Ce sont les positions des soldats FACA dans la ville qui ont été attaquées par les présumés rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC).

 

La ville d’Ippy, située à 496 kilomètres au nord de la capitale a été secouée  cette nuit par des détonations d’armes lourdes et légères. Selon les autorités locales, ce sont les positions des soldats FACA dans la ville qui ont été attaquées par les présumés rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Ce mercredi matin, la ville retrouve son calme, mais toutes les activités tournent au ralenti.

Selon des informations recueillies ce matin auprès des autorités locales, c’était hier nuit vers 23 heures que les assaillants, identifiés comme des combattants rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), en provenance de l’Est de la ville, ont attaqué une position  de l’armée nationale dans la ville. Durant plusieurs heures, c’est la détonation d’armes lourdes et légères qui raisonne dans toute la ville, paniquant davantage les populations civiles.

Pour l’heure, aucun bilan provisoire de l’attaque n’est annoncé, et le calme est revenu à Ippy. Toutefois, les activités administratives et économiques ne sont pas encore reprises.

Rappelons que  le mardi dernier, vers 4 heures du matin, les présumés rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) du sulfureux mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa ont attaqué les positions de l’armée nationale dans la ville de Bria. Le bilan faisait état de trois morts et sept blessés.

Cependant  à Bangui, les habitants vivent dans une inquiétude générale suite aux rumeurs d’une attaque imminente de la capitale par les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

RCA-Ouest : morts de 5 mercenaires russes Wagner dans une embuscade des rebelles

Le convoi militaire des mercenaires de Wagner, est tombé dans une nouvelle embuscade  tendue par les rebelles de 3R.

 

Cinq mercenaires russes Wagner ont été tués dans une embuscade. Le drame s’est passé lundi 11 octobre 2021, vers 15 heures, dans la localité de banga, à Mambéré-Kadéï. Le convoi militaire des mercenaires de Wagner était composé de quatre motos et de deux véhicules tout terrain. Il faut aussi noter que du côté des rebelle, trois combattants ont été neutralisés et trois autres blessés.

Le nombre de ses hommes déployés au côté des soldats FACA dans son offensive contre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et tombé sur le champ de bataille ne cesse de s’alourdir. Après la mort de ses trois mercenaires tués dans une  l’embuscade des rebelles au village Bombo la semaine passée, cinq autres viennent à nouveau d’être tués dans une autre embuscade  dans la localité de banga, dans la Mambéré-Kadéï.

Rappelons que dans la commune de Haute-Bombé, les rebelles de 3R multiplient des embuscades contre les convois des mercenaires russes de la société Wagner.

RCA : deux soldats FACA tués, et quatre mercenaires russes blessés dans une attaque des rebelles

Ce sont les rebelles de la CPC qui auraient lancé l’hostilité contre une position des soldats FACA  et des mercenaires russes au village Kotamalé.

 

Située à 343 kilomètres au nord de Bangui, la ville de Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Gribizi a été secouée ce dimanche 19 septembre 2021 suite à une attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  contre une position des soldats FACA et de leurs alliés russes dans le village Kakomalé sur l’axe Grevaï.

Selon des sources sécuritaires locales,  ce sont les rebelles de la CPC qui auraient lancé l’hostilité contre une position des soldats FACA  et des mercenaires russes au village Kotamalé, situé à une soixantaine de kilomètres de Kaga-Bandoro  sur l’axe Grevaï en allant vers Mbrés.  Le combat était violent, reconnaît un officier des forces armées centrafricaines.

« Les rebelles nous ont surpris sur trois positions. Ils nous ont attaqués, mais nos hommes ont bien résisté. Ils ont repoussé l’attaque et contrôlent toujours la localité  », témoigne l’officier FACA.

Selon un autre témoin, les rebelles ont dû se retirer après avoir détruit le poste de contrôle érigé par les FACA et les mercenaires russes dans ce village. Ce que conteste cet officier  qui reconnaît par ailleurs la perte de ces deux hommes dans l’affrontement. D’après lui, quatre mercenaires russes de la société Wagner ont également été grièvement blessés dans l’attaque et évacués par hélicoptère sur Bangui pour des soins médicaux d’urgence.

Par ailleurs, à Mingala, vers Alindao, les mercenaires russes et les rebelles de l’UPC s’affrontent depuis deux jours dans une indescriptible violence.

RCA : un collectif des officiers et des soldats FACA expriment leur colère

Mais l’état-major, de son côté, préfère appeler au calme et tient également à mettre en garde les militaires récalcitrants.

 

Un collectif des soldats, des officiers et sous-officiers  de forces armées centrafricaines ( FACA) ont exprimé leur mécontentement dans un document de 20 pages envoyé au chef de l’État Faustin Archange Touadera. Dans cette pièce écrite, les auteurs ont non seulement exprimé leur  rage, mais fait savoir que « Les Forces armées ne sont plus républicaines et non plus au service du peuple comme écrit dans la constitution de la RCA, mais au service de l’exécutif, des gouvernants et leurs alliés les riches expatriés ». Mais l’état-major, de son côté, préfère appeler au calme et tient également à mettre en garde les militaires récalcitrants.

Cet appel du collectif des « soldats sans voix » intervient seulement quelques jours après  le décernent au grade aux militaires. Ces distinctions   ont été mal appréciées  par certains officiers, sous-officiers et soldats FACA qui dénoncent le tribalisme  et le clanisme qui entourent chaque année les inscriptions sur le tableau d’avancement dans l’armée nationale.

« Qu’est-ce que le soldat centrafricain a fait à l’exécutif actuel pour mériter tout cela : Honte, humiliation et déshonneur », dénoncent-ils.

D’après eux, la « Confiscation de liberté, restriction de mouvements et perte de vie » sont des exemples  palpables de l’humiliation de la part des éléments d’une autre force soi-disant venue défendre la patrie aux côtés des FACA. « Un frère d’armes ne traiterait jamais et à grand jamais son frère de la sorte, quelque soit le degré de sa forfaiture ». Mais l’arrestation du général Ludovic Ngaïfei, puis celle du colonel Moussa Kitoko   par des mercenaires de Wagner ainsi que d’autres assassinats des soldats par les requins témoignent bien cette volonté de l’humiliation de notre armée par l’exécutif actuel.

« Dans l’archive du parti MCU vous trouverez des noms des militaires qui sont des adhérents, allez-y comprendre, du jamais vu, car c’est dans ce parti politique qu’ils pourront bénéficier des avantages liés à leur soumission. Est-ce une armée au service du peuple ou une armée pour défendre les intérêts de certains individus qui sont au pouvoir ? Des militaires qui ne vivent que pour des avancements rapides dans les grades, le racket des opérateurs économiques centrafricains et expatriés, des orpailleurs, des Na gba ta et mêmes des cherchés à manger les Bouba-Nguéré, sur des barrières illicites, avec la bénédiction de la présence des mercenaires de la société Wagner et des forces rwandaises qui se battent pour eux.

Après tout ce qui se passe, ce n’est que l’humiliation et le déshonneur dans les rangs des soldats centrafricains, une telle gifle, une telle honte que la présente politique menée par le Chef Suprême des armées en personne est à l’origine », s’alarment-ils.

Pour l’État-major,  le dernier tableau d’avancement serait consacré pour les faits d’éclat  ou les services exceptionnels rendus à la nation en temps de conflit armé ou au cours d’une mission spéciale.

« C’est pourquoi l’État-major demande  à ces militaires ainsi qu’à  la population de garder le calme, car le tableau d’avancement au titre normal est en cours de confection.  Par contre, des mesures disciplinaires  seront prises à l’endroit de ceux enfreindront aux règlements de discipline  généraux dans les armées », a déclaré le porte-parole de l’état-major de l’armée.

Rappelons que la semaine dernière, la ville de Bangui était sous tension.  Les forces de défense et de sécurité ont été déployées partout dans la ville. Plusieurs sources sécuritaires évoquent des tensions militaires au sein de l’armée.

RCA : cinq personnes tuées dans les localités de Ngaoundaye

Les victimes seraient toutes des civils peuls, interpellés par les soldats FACA dans leur campement situé entre Bangs et Mberé.

 

Les soldats FACA, basés dans la commune de bang, à la frontière avec le Cameroun et le Tchad,  ont été accusés ce dimanche 4 juillet par la communauté musulmane d’avoir assassiné froidement cinq civils peuls dans les localités de Ngaoundaye, au nord-ouest de la RCA.

Selon cette même communauté qui avait annoncé la nouvelle, les victimes seraient toutes des civils peuls, interpellés par les soldats FACA dans leur campement situé entre Bangs et Mberé, non loin de Ngaoundaye. Une négociation avait été engagée par les Casques bleus Bangladesh de la Minusca et les responsables de la communauté musulmane de la ville afin qu’ils soient libérés, mais les soldats FACA semblent être déterminés. Une heure plus tard, ils ont été conduits  dans la brousse située entre Ngaoundaye et Dim. C’est dans ce secteur que les cinq victimes ont été froidement abattues, et leurs corps abandonnés sur place.

Selon un responsable de la communauté musulmane, ce ne sont pas tous les Peuls qui sont des rebelles, de même que les chrétiens.

Rappelons que deux soldats FACA, capturés par les rebelles de 3R dans leur attaque contre la ville de Man le samedi dernier, sont toujours dans la captivité. On ignore s’ils sont morts ou vivants, mais avec des telles nouvelles de ces derniers temps,  leur vie est probablement en danger.

Rappelons que  dans la nuit du vendredi à samedi 31 juillet, les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes centrafricains (CPC) ont attaqué les positions de l’armée nationale dans la localité de Man, située à environ 470 kilomètres au nord-ouest de Bangui. Plusieurs personnes ont trouvé la mort, et d’autres capturées.

RCA-Man: les habitants quittent le village en masse

Toutes les activités économiques, scolaires, administratives et culturelles sont totalement paralysées après un affrontement entre les éléments 3R et les Soldats FACA.

 

Deux jours après l’attaque des éléments rebelles de 3R contre les positions des soldats FACA à Man, dans la préfecture de Lim-Pendé, la psychose gagne du terrain au sein de la population. La ville se vide de ses habitants marqué par la récente attaque des rebelles qui a fait plusieurs morts, et toutes les activités sont à l’arrêt.

L’attaque des rebelles ce samedi a fait plusieurs dégâts matériels et humains. On parle de plusieurs morts et des blessés. Neuf personnes auraient été prises en otage, parmi lesquelles deux soldats de l’armée nationale. Aussitôt, les soldats FACA se sont retirés à quelques kilomètres de leurs positions initiales, poussant les populations à quitter massivement la ville. Elles craignent  une possible nouvelle attaque des rebelles.

Pour l’heure, toutes les activités économiques, scolaires, administratives et culturelles sont totalement paralysées. Les casques bleus de la Minusca, visible quelques heures après l’attaque, ne le sont plus.

Il y’a lieu de rappeler que le samedi dernier, vers 3 heures du matin, les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont lancé une attaque contre la base des militaires de l’armée nationale, tuant plusieurs civils et militaires, d’autres capturés.

Le gouvernement, de son côté, n’a pas encore réagit. Seule la Minusca qui a publié un communiqué regrettant la mort des civiles dans cette attaque.

RCA-Bakouma : braquage de 7 véhicules humanitaires

Il s’agit  des véhicules de l’agence des Nations unies pour les affaires humanitaires  (OCHA) qui ont été braquées par un groupe d’hommes lourdement armés.

 

Le mardi 23 mars dernier, un convoi des véhicules humanitaires a fait l’objet d’un braquage spectaculaire dans la sous-préfecture de Bakouma, située à 130 kilomètres au nord de la ville de Bangassou,  et  à 864 kilomètres à l’est de Bangui. Il s’agit  des véhicules de l’agence des Nations unies pour les affaires humanitaires  (OCHA) qui ont été braquées par un groupe d’hommes lourdement armés, identifiés comme des éléments rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Aussitôt, les proches du régime de Bangui accusent l’agence humanitaire de l’ONU d’avoir livré tout simplement les rebelles, tandis que ces derniers accusent OCHA d’avoir transporté parmi les humanitaires des soldats de l’armée nationale.

Une semaine après la sortie médiatique du burkinabé Harouna Douamba, proche du pouvoir en Centrafrique,  au sujet du braquage de sept véhicules humanitaire à Bakouma par les rebelles du CPC, ces derniers ont finalement donné leur version des faits, et accusent l’agence des Nations unies chargée des affaires humanitaires (OCHA)  d’avoir transporté clandestinement les soldats FACA à leur arrivée à Bakouma.

« Les humanitaires, quand ils sont arrivés à bord de neuf véhicules, à Bakouma, ils ont commencé d’abord à distribuer des biscuits à la population. Nous sommes à côté, nous les observons jusqu’à la fin du partage. Déjà, nous soupçonnons quatre hommes qui ressemblent aux militaires dans l’un de leurs pick-up doubles cabines. Et lorsque l’équipe se prépare à rentrer,  nous leur demandons de revenir nous voir. Ce qu’ils ont fait, et nous leur demandons si l’on peut fouiller leur véhicule, ils acceptent. C’est au moment de la fouille du premier véhicule que l’un des pick-up que nous soupçonnons avec des militaires à bord prend la fuite à destination de Bangassou. Nous n’avons rien dit. Nous poursuivons notre fouille jusqu’à retrouver de nombreux effets militaires à bord, y compris des chargeurs et des munitions, et l’équipe reconnaît leur faute. C’est à partir de là que nous conduisons les autres membres de l’équipe dans l’unique camion humanitaire et nous leur avons demandé de rentrer », a déclaré le chef de le CPC à Bakouma.

Les rebelles reconnaissent avoir confisqué les sept véhicules humanitaires sans plus de précision. Ils ont dit qu’il y’avait neuf véhicules en tout, dont un camion avec l’enseigne de WWF sur les cabines.

Contactée par CNC, l’agence humanitaire des Nations unies n’a pas voulu faire des commentaires.

Notons qu’après cet incident, le ministre de la Sécurité publique ordonne à toutes les agences humanitaires  de faire valider désormais leur ordre de mission à la gendarmerie de Bangui avant leur départ.

Depuis le coup d’État manqué du 13 janvier dernier, les ONG internationales humanitaires ont de sérieuses difficultés à faire leur travail sur le terrain, tant du côté des rebelles que du pouvoir. Il y a quelques jours, un responsable de l’ONG humanitaire allemande a été interpellé et placé en détention. Le pouvoir soupçonne son organisation d’avoir fait le jeu des groupes armés.

RCA-Axe Ndélé : deux soldats FACA tués

Ils auraient accidentellement tués par des mercenaires russes qui les auraient confondus aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

 

Selon des sources locales, les faits se sont produits dans le Bamingui-Bangoran, à quelques kilomètres de la ville de Bamingui, sur l’axe Ndélé, ou les mercenaires russes, en provenance de Mbrés,   à bord de six véhicules, auraient confondu les soldats FACA aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), tuant deux.

Dimanche 28 mars, peu après midi, les mercenaires de la société russe Wagner, après avoir quitté la sous-préfecture de Mbrés, ont pris la direction de Bamingui à bord de six véhicules, à 120 kilomètres de Ndélé. Contre toute attente, ils se sont retrouvés devant un checkpoint des soldats FACA, érigé  à quelques kilomètres de Bamingui sur l’axe Ndélé. Croyant avoir affaire aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), les mercenaires russes ont ouvert le feu accidentellement sur les positions des soldats FACA, tuant deux, et blessant six autres avant de prendre la direction de l’aérodrome d’Abakava.

Il y’a lieu de rappeler que ces mercenaires de la société Wagner ont chassé, le samedi 27 mars,  les rebelles du CPC dans la sous-préfecture de Mbrés, avant de quitter la ville 24 heures plus tard pour la sous-préfecture de Bamingui. Entre-temps, plusieurs propriétaires des magasins ont annoncé que leurs commerces ont été pillés par les mercenaires de la Wagner.

RCA-Ndélé : huit soldats FACA rejoignent la rébellion

A quelques jours de la tenue des élections, la situation sécuritaire dans plusieurs villes de province demeure inquiétante.

Contrairement à ce qui a été annoncé par le gouvernement, la situation sécuritaire dans plusieurs villes de province demeure inquiétante avec le retrait des forces de défense et de sécurité dans plusieurs localités, et le renforcement des rebelles à l’entrée de la capitale.

Alors que la date du premier tour des élections présidentielles et législatives est maintenue pour le 27 décembre 2020, la situation sécuritaire sur le terrain demeure inquiétante.

À Kaga-Bandoro, puis à Grimari, les soldats FACA, basés dans ces localités, ont abandonné leur position pour se retrancher à Sibut, dans la préfecture de Kémo, située à 189 kilomètres de Bangui.

Pendant ce temps, à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, huit soldats FACA, de l’ethnie situé non loin de la ville de Kaga-Bandoro.

À Bambari, les rebelles de l’UPC et du FPRC  qui ont quitté la ville minière de Bria sont arrivés dans la ville. Ils sont présentement au carrefour limitant quartier Adji et Bornou, tandis que ceux du FPRC ainsi que les mercenaires soudanais sont à côté de la base de l’ONG internationale Mercy Corps. Malheureusement, dans la nuit du lundi à mardi 22 décembre, les rebelles ont procédé au réquisitionnement  de plusieurs motos aux quartiers Adji, Bornou  puis Élevage. On ignore leur intention réelle pour le moment, mais le gouvernement, dans un communiqué publié, a indiqué que les rebelles seraient dans la logique de boycotter la tenue des élections fixées au 27 décembre 2020 en ce qui concerne le premier tour.

RCA-Bambari : les soldats FACA et les rebelles de l’UPC renforcent leurs positions

Même si le calme est revenu quelques heures après l’incident survenu entre les soldats FACA et les rebelles de l’UPC, la ville de Bambari est toujours sous tension militaire.

Quarante-huit (48) heures après l’incident armé qui a coûté la vie à quelques rebelles de l’UPC à Bambari, la tension reste vive dans la ville entre les soldats FACA, forces régulières,  et les combattants rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC).

Selon des témoins interrogés par Cnc, dans la nuit du lundi à mardi 8 décembre, quelques heures après l’affrontement, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigée par le mercenaire Ali Darassa,  renforce ses positions dans la ville de Bambari. Des renforts lourdement armés sont venus de Bokolobo   à bord des pick-up, mais également de la ville de Bria, dans la Haute-Kotto,  sur des motos.  Et ce n’est pas tout. Ils continuent d’arriver à Bambari en provenance d’autres villes voisines.

Au même moment, les soldats FACA, lourdement armés,  renforcent également leur position dans la ville. Ils multiplient des patrouilles pour rassurer les populations très traumatisées.

Pour l’heure, visiblement, le calme est revenu dans la ville, et les activités des humanitaires ont repris depuis 24 heures.

Notons qu’après   l’incident survenu lundi à Bambari, une ville déclarée sans armes par les Nations unies, les Casques bleus  de la Minusca continuent à assurer la protection des Institutions dans la ville. Ils multiplient également des patrouilles au côté des forces armées centrafricaines (FACA).

RCA : confusion autour du retrait des soldats FACA de la ville de Bozoum

Les ressortissants de Bozoum, lors d’un point de presse organisé à Bangui, expriment leur inquiétude, et demandent au gouvernement de redéployer les forces de sécurité intérieure dans la ville.

Les populations de l’Ouham-Péndé sont-elles laissées aux mains des rebelles du mouvement  armé 3R ? C’est  finalement bien plus confus que ce qu’ont laissé entendre les autorités du pays. Le samedi 14 novembre, les soldats de l’armée nationale, déployés dans la ville de Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Péndé,  ont quitté la ville pour une destination inconnue, faisant paniquer les populations locales, et ce, à seulement un mois et demi du premier tour des élections.

Alors que les éléments de forces de défense et de sécurité  sont très sollicités pour ces élections, à Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Péndé, ils viennent de plier leur bagage  au grand dam des populations locales qui vont désormais faire face aux rebelles de 3R (Retour, réclamation et réhabilitation), basés dans les localités de Bavara, Talé, Yambassa et Bondja, situées à moins de 80 kilomètres de Bozoum.

Cependant, les ressortissants de Bozoum, lors d’un point de presse organisé à Bangui, expriment leur inquiétude, et demandent incessamment au gouvernement de redéployer les forces de sécurité intérieure  dans la ville afin de  ramener la confiance  en cette période électorale.

« Je lance un vibrant appel à la communauté nationale et internationale   concernant le départ des soldats FACA de la ville de Bozoum.  La question est de savoir pourquoi cela. C’est aussi la même inquiétude au sein des populations locales qui voudraient savoir les raisons exactes de ce  départ inopiné des soldats FACA de leur ville  », a déclaré Marc Zibaya, un ressortissant de Bozoum qui lance également un appel au calme et à la retenue à la population locale.

Au même moment, le préfet de l’Ouham-Péndé, Monsieur Dieudonné  Youngaïna, dément catégoriquement le départ des FACA de Bozoum. D’après lui, ces soldats ne sont qu’en mission, et il est hors de question  que les éléments des forces armées centrafricaines ne quittent définitivement la ville  en cette période cruciale.

Cependant, à Bozoum, les raisons évoquées par le préfet ne convainquent personne. Nombreux sont ceux qui pensent que les FACA ne pourraient pas partir en mission sans laisser derrière eux quelques éléments nécessaires à la sécurisation de leur base.

RCA : près de 2000 soldats FACA formés par des Russes à Béréngo

Les instructeurs russes au centre de formation de Béréngo, au sud de la Centrafrique, continuent de former les Forces Armées Centrafricaines (FACA). Après la 6ème promotion de 1600 soldats, la 7ème promotion constituée de 317 éléments du bataillon amphibie vient d’être rendue opérationnelle le samedi dernier après deux (2) mois de formation.

Le bataillon amphibie des FACA a bouclé sa formation en maniement d’armes russes et en tactique de combat à Bérengo. Dans le cadre de la coopération centrafricano-russe actée par un accord de défense, les instructeurs russes continuent de fournir la formation aux FACA.

La sortie officielle de la 7ème promotion des éléments des FACA formés par les Russes, s’est passée en présence du président centrafricain, Faustin Archange Touadera, et l’Ambassadeur de la Fédération de Russie,  Vladimir Titorenko.

Pour la circonstance, le président centrafricain a salué le courage et le dynamisme de ces braves soldats qui sont appelés à défendre leur partie. L’occasion pour le chef suprême des armées centrafricaines de les exhorter à se démarquer de certains de leurs frères d’armes qui n’ont pas encore reçu cette formation.

Car, selon Touadera, la formation et le renforcement de capacités sont d’une importance capitale dans l’armée. Il a par ailleurs, la dotation en moyens suffisants pour mener à bien leurs missions.

Les efforts du gouvernement centrafricain pour la reconstruction et la restructuration de l’armée, sont salués par le diplomate russe en Centrafrique. Vladimir Titorenko précisent que sous d’autres cieux, les armées n’accroissent leur capacité que dans différentes formations ciblées pouvant leur permettre de se doter de nouveaux systèmes de défense conforment à la réalité de l’heure.

Après la formation, il faut les outils de travail. Il a ainsi insiste sur la dotation en équipements des FACA pour mener à bien leur mission de protection du peuple centrafricain. Il estime que l’Accord de paix et de réconciliation est un pas vers la sortie de crise dans le pays.

Pour exprimer leur satisfécit sur leur information, les  éléments de la 7ème promotion ont procédé à une brève démonstration devant l’assistance à Béréngo.

Tout compte fait, ils se disent attendre toujours la deuxième vague de livraison d’armes que la Fédération de Russie s’est engagée pour équiper les Forces Armées Centrafricaines.