RCA : assassinat de Didier Wangay, sa famille soupçonne le ministre Hassan Bouba

Le ministre de l’Élevage et de la santé animale Hassan Bouba est tenu pour responsable de l’assassinat de l’ex-maire de Bambari par intérim Didier Wangay.

 

L’ancien maire de Bambari Didier Wangay avait été assassiné avec sa famille par les miliciens Anti-Balaka. Le drame s’est produit le 14 décembre 2021 dans la ferme de la victime au village Gallougou. Les parents de l’ex-maire, pointe du doigt ministre Hassan Bouba, ex-coordonnateur politique de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Hassan Bouba est inculpée par la cour pénale spéciale pour crime contre l’humanité et crime de guerre

D’après eux, cela fait déjà plusieurs années que le ministre de l’Élevage Hassan Bouba pointait du doigt l’ex-maire par intérim Didier Wangay d’avoir poussé les habitants de Bambari, particulièrement ceux du quartier Bornou à faire des marches contre lui. Il aurait accusé l’ancien maire d’avoir raconté des histoires à son nom à la Minusca qui avait ouvert une enquête contre lui en 2018.

Selon ses propos rapportés par les parents de l’ancien maire, c’est encore ce dernier qui aurait l’indexé  dans le massacre de 112 personnes dans le camp des déplacés de l’évêché d’Alindao le  15 novembre 2018 dans lequel deux prêtres catholiques, 44 femmes et  19 mineurs ont été tués. Pour se venger de ces allégations, selon les parents de l’ancien ministre, le ministre Hassan Bouba montait les autorités contre celui-ci  pour le discréditer et montrer aux yeux de l’opinion qu’il serait un cadre de la rébellion de l’UPC. C’est ainsi qu’ils pensent que l’ombre du ministre Hassan Bouba plane sur son assassinat.

« Il serait capable de monter ces miliciens Anti-Balaka d’aller tuer l’ancien maire Didier Wangay et balader avec sa tête sur des motos dans des rues de Bambari », témoigne l’un de des cousins de la victime.

Rappelons qu’après l’assassinat de Monsieur Didier Wangay le 14 décembre dernier, les noms du maire actuel de Bambari et celui du préfet de l’Ouaka circulent dans la ville de Bambari comme quoi ils seraient des principaux commanditaires de son assassinat.

RCA-arrestation du ministre Hassan Bouba : des jeunes manifestent devant la CPS

Des jeunes ont exprimés leur mécontentement devant la Cour pénale spéciale (CPS) suite à l’arrestation du ministre Hassan Bouba.

 

En République centrafricaine, des jeunes ont manifesté devant la CPS de Bangui samedi 20 novembre 2021. Ils exprimaient leur colère suite à l’arrestation du ministre Hassan Bouba, ancien coordonnateur politique du groupe rebelle  UPC du chef rebelle Ali Darassa. Il a été interpellé vendredi dernier par une unité de la gendarmerie sur ordre des juges d’instruction de la cour pénale spéciale.

C’était le vendredi 19 novembre vers 11 heures qu’une unité de la gendarmerie, sur ordre des juges d’instruction de la cour pénale spéciale, est allée interpeller le ministre de l’Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba.

Avant son interpellation, le ministre de l’Élevage et de la Santé animale était en réunion avec le chargé de mission diplomatique du chef de l’État dans son bureau. Les gendarmes ont dû attendre la fin de la rencontre pour l’embarquer. Trois heures plus tard, la cour pénale spéciale a publié un communiqué, indiquant que le ministre Hassan Bouba leur avait demandé un délai  de cinq jours pour préparer sa défense.

C’est ainsi qu’il a été placé en détention provisoire à la prison du camp de Roux jusqu’au 26 novembre prochain, date à laquelle  il y’aura une confrontation avec les juges d’instruction en présence de ses avocats.

RCA : 17 rebelles UPC faction Hassan Bouba ont déposé les armes

Ils sont sortis de leur maquis samedi 13 novembre 2021 et ont exprimé leur volonté d’intègrent le processus du désarmement.

 

Ils étaient dix-sept rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) faction Hassan Bouba qui sont sortis de leur maquis ce samedi 13 novembre 2021. Ils ont exprimé leur volonté de déposer les armes et intègrent le processus du désarmement en cours.

Ces ex-combattants ont quitté leur maquis dans des localités de Kongbo, de Bavica, et se sont réunis depuis vendredi dans le village de Carama. C’est de là qu’ils ont  demandé au gouvernement leur désarmement. C’est ainsi que le samedi matin, plusieurs personnalités militaires et civiles de la ville d’Alindao et les mercenaires russes se sont mobilisés pour aller à leur rencontre.

C’est officiel, ils sont désarmés et ont été transférés dans la base des mercenaires russes, puis des soldats FACA  à Alindao. Dimanche 14 novembre, ces ex-rebelles ont été transférés à Bangui.

Il faut noter que deux semaines plutôt, le 28 octobre, trois rebelles qui ont affirmé appartenir au mouvement UPC étaient sortis de leur maquis et déposent les armes.  Ils avaient été pris en charge par les autorités locales.

Rappelons que le mouvement UPC est actuellement divisé en deux factions : celle dirigée par le mercenaire tchadien Ali Darassa, et celle dirigée par un autre mercenaire tchadien, ex-conseiller politique de l’UPC nommé  ministre de l’Élevage dans le gouvernement centrafricain, Monsieur Hassan Bouba.

RCA-affaire casque bleu de la RDC : Hassan Bouba, toujours au gouvernement

L’actuel ministre de l’élevage  serait le principal suspect de l’assassinat du casque bleu de la République du Congo assassiné en 2015.

 

Assassiné au quartier hadji en 2015 par les éléments rebelles de l’UPC, puis enterré discrètement par les mêmes auteurs, le Casque bleu de la République démocratique du Congo avait été déclaré porté-disparu par le bureau local de la Minusca, dirigé à l’époque par le bulgare Zlatko Dimitrov. Le tchadien Hassan Bouba, actuel ministre de l’élevage  serait le principal suspect de cet assassinat.

Souvenez-vous, en 2015,  vers la fin d’année,  un Casque bleu congolais de la RDC avait été déclaré porté-disparu, et l’enquête menée par le colonel Bitangalo n’aboutissait à rien. Son corps, encore moins sa trace n’avait pas été retrouvée. La Minusca conclut à une disparition. Or, selon notre bureau d’investigation, l’homme avait été assassiné au quartier Hadji, et enterré discrètement par ses assassins.

En effet, le Casque bleu congolais, selon notre enquête, quittait leur base dans la soirée et se promène seul dans le quartier Hadji. Selon certains témoins, il se serait trempé d’itinéraire pour se rendre seul la nuit au quartier Hadji, réputé très favorable aux rebelles de l’UPC.

Malheureusement, l’homme, dans sa tenue militaire, voudrait passer devant la base des rebelles de l’UPC dans le quartier Hadji, mais il est arrêté par les rebelles. Or, à cette époque, le tchadien Hassan Bouba  était présent à l’intérieur de la base.

Après l’interpellation du Casque bleu congolais de la RDC, les rebelles auraient demandé au tchadien Hassan Bouba la conduite à tenir, mais celui-ci aurait ordonné son exécution pure et simple.  C’est ainsi que le Casque bleu avait été exécuté d’une balle dans la tête par les rebelles cette nuit, et enterré discrètement au bord de la rivière de Boukacou, derrière quartier hadji.

Il y’a lieu de noter que le haut commandement de l’UPC à Bambari  se trouvait non loin derrière la Mairie de Bambari au quartier Hadji.

Ce présumé criminel, qui est d’ailleurs un Tchadien qui ne parle ni sango, est devenu miraculeusement ministre de l’Élevage grâce à son ex-patron Ali Darassa qui avait négocié durement avec le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA. Mais après la création de la CPC, plusieurs représentants des groupes armés ont été limogés du gouvernement,  du cabinet présidentiel et du Premier ministre Firmin Ngrebada sauf le sulfureux Hassan Bouba. Qui garde son post toujours au sein du gouvernement.

Il est temps maintenant que la Minusca retrouve le corps de ce casque bleu et remettre à sa famille pour qu’elle fasse son deuil dans la dignité.