RCA : La Primature annonce la poursuite de la lutte contre la corruption

Suite aux 5 derniers rapports de la cellule de veille de la lutte contre la corruption, les fraudes, la concussion et les mauvaises manières de servir, le premier pinistre a présidé une réunion avec des ministres sectoriels le 8 Avril 2024.

C’est la salle de conférence de la Primature qui a abrité cette rencontre présidée par le premier ministre, chef du gouvernement, Félix Moloua. Quelques membres du gouvernement relevant des secteurs impliqués dans la lutte contre la corruption y ont pris part.

Le chef du gouvernement a rappelé d’entrée de jeu à tous les ministres que le rapport soumis est celui établi par les officiers de police judiciaire qui travaillent au sein de la cellule. Et partant de là, des sanctions doivent être prises afin de briser cette tendance chez certains agents de l’État qui consiste à soutirer de l’argent aux centrafricains sur des barrières légales. « Nous devons sortir d’ici avec un signal fort à l’endroit des agents indélicats » a martelé Félix Moloua.

Des débats qui ont suivi, il en ressort qu’une note circulaire signée du premier ministre sera envoyée dans toute l’administration et sur toutes les barrières pour informer de l’arrêt d’utilisation des « auxiliaires  » sur les barrières. La responsabilité des chefs hiérarchiques sur les barrières sera engagée au cas où un auxiliaire venait à être pris. La mutation de tous les agents sur les barrières légales a été aussi décidée.

Avant de terminer la rencontre, le chef du gouvernement a annoncé le lancement des quittances sécurisées d’ici la fin du mois d’Avril. Cela permettra d’éviter de manipuler l’argent sur les barrières.

La RCA et la BAD s’engagent à lutter contre la fragilité et favoriser le développement durable

Du 25 au 27 mars 2024, Marie Laure Akin-Olugbade, vice-présidente chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services a séjourné à Bangui.

Cette visite de la cadre de la BAD en RCA vise à renforcer l’alliance pour la lutte contre la fragilité et favoriser le développement durable. Elle a eu des rencontres de travail avec le président de la République, Faustin Archange Touadéra, le premier ministre Moloua et des parties prenantes et responsables gouvernementaux clés. La Banque souligne qu’elle reste déterminée à soutenir les Objectifs de développement durable du pays.

A l’issue des concertations, il en ressort que, le partenariat actuel de la Banque avec la République centrafricaine s’articule autour de deux piliers principaux. Notamment : « l’appui au développement agricole et aux infrastructures pour l’inclusion sociale, et l’amélioration du renforcement des capacités institutionnelles et de la gouvernance. » Ce cadre vise à faciliter la sortie du pays de la fragilité et à jeter les bases d’une croissance économique robuste et inclusive.
« Je suis fière de dire que les investissements de la Banque ne sont pas seulement financiers, mais qu’ils sont de véritables catalyseurs de progrès et de prospérité dans la vie des populations de la République centrafricaine », a souligné Mme Akin-Olugbade. Elle a rappelé que le portefeuille reflétait l’alignement de la Banque sur les stratégies du pays, en particulier dans les domaines des infrastructures, de la gouvernance et de l’agriculture

Le Premier ministre Moloua a salué la coopération fructueuse avec la Banque, soulignant son rôle central pour faire progresser les objectifs nationaux. « Le soutien de la Banque a été déterminant pour faire progresser notre programme de développement national et relever les principaux défis, et nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration pour continuer à stimuler le progrès et la prospérité de notre nation », a-t-il déclaré.

La Banque soutient également le projet de corridor de transport multimodal qui reliera Pointe-Noire, Brazzaville, Bangui et N’Djamena, respectivement les plus grandes villes du Congo, de Centrafrique et du Tchad. Une composante de ce projet est l’initiative du corridor fluvial Brazzaville-Bangui, d’une valeur de 280 millions de dollars, qui fournira à la RCA et au Tchad, pays enclavés, un deuxième accès maritime pour stimuler le commerce, favoriser la création d’emplois et élargir l’accès au marché, renforçant ainsi l’intégration régionale pour plus de six millions de personnes à travers l’Afrique centrale.

La RCA entame la deuxième revue du programme économique et financier du gouvernement

Le mardi 02 avril 2024, les discussions de la deuxième revue du programme économique et financier du gouvernement, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) ont été entamé à Bangui.

 

Le gouvernement centrafricain par les soins du ministère des finances et du budget et l’équipe de la mission du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Albert Touna Mama, ont entamé les discussions dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier du gouvernement, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC).

Le coordonnateur de la Cellule Chargé des Réformes Economiques et Financières (CS-REF), Franck Nganawara indique que la mission s’étalera du 02 au 12 avril 2024.

Il assure que les experts de la CS-REF appuyés par les techniciens des ministères sectoriels se sont bien préparés, sous l’autorité du ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba, pour fournir à l’équipe du FMI tous les éléments et toutes les informations utiles pour faire avancer le dossier de la RCA.

Par ailleurs, il réaffirme la disposition de son équipe, en tant que première entité en charge de la mise en œuvre des réformes à faciliter la mission de l’équipe du fonds.

RCA : au moins 17 personnes périssent dans une attaque des rebelles

Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) sont accusés d’avoir tué une vingtaine de civils, près du village Kella-Maoulé, situé à 40 kilomètres de Bohong dans la Nana-Mambéré le 02 avril 2024.

D’après nos confrères de Radio Ndeke Luka, les personnes abattues ont été invitées par les assaillants pour une réunion relative à la transhumance et à la lutte contre le vol de bétail. « C’est au lieu du rendez-vous que le drame s’est finalement produit. »

D’après le conseiller municipal, Jean Ndio « « Le drame s’est produit à 16 km de Kella-Maoulé. Nous ignorons encore les raisons. Est-ce qu’ils ont volé du bétail ? Est-ce qu’ils ont commis un acte ? Nous ne savons encore rien du tout sur ce qu’il s’est passé. Les éléments de 3R ont invité ces gens à une réunion. Sur le lieu, ils ont tiré à bout portant sur ces personnes.»

« Hier, nous avions dénombré treize (13) corps sur place. Quelque temps plus tard, nous en avons encore découvert quatre (4) autres. Ce qui fait un total de 17 personnes tuées. Ceux qui ont commis ce forfait sont des éléments de 3R. Ceux-ci sont venus dire à la population de ne plus cultiver dans la zone. C’est en marge de cette rencontre qu’ils ont abattu ces personnes », a déploré Jonas Gaïngo, maire du 2ème arrondissement de Bohong.

RCA : les avocats renouent avec les audiences

L’ordre des avocats décident de suspendre la grève entamée le 4 mars 2024, suite à l’interpellation à l’avocat et homme politique, Me Crépin Mboli-Goumba.

 

Un mois après l’arrêt, les avocats reprennent les audiences en République centrafricaine. Les hommes à la robe noire étaient entrés en grève suite à l’arrestation et la détention «arbitraire » de Me Crépin Mboli-Goumba.

Au micro de RFI, le bâtonnier Émile Bizon, édifie sur les conditions de la reprise : « La condamnation de maître Mboli-Goumba ne saurait être un motif de satisfaction pour les avocats. Cependant, prenant en compte l’intérêt des justiciables, les avocats ont décidé, avec responsabilité, de reprendre les audiences. Toutefois, ils restent vigilants et seront prêts à dénoncer toutes les dérives du système judiciaire. Les avocats avaient décidé de suspendre leur participation aux audiences, en premier lieu, en raison de l’arrestation et la détention arbitraire de maître Mboli-Goumba. À cela s’était ajouté le fait que le garde des Sceaux a refusé de recevoir les avocats qui voulaient s’entretenir avec lui pour attirer son attention sur ces violations graves des droits humains. »

Il est important de signaler que, Me  Crépin Mboli-Goumba, coordinateur de la principale plateforme de l’opposition centrafricaine a été condamné à un an de prison avec sursis le 27 mars, pour « diffamation » et « outrage à magistrat ».

Le tribunal a Ordonné la levée des mesures d’interdiction de sortie et la restitution de ses objets (téléphone portable, ordinateur, passeport), à verser à 30.000.000 FCFA à Alain Gbanziale et 20.000.000 aux autres plaignants FCFA.

Coopération : le président centrafricain attendu au Rwanda le 4 juillet

Un émissaire rwandais a été dépêché à Bangui le 23 mars 2024, pour inviter le président centrafricain à la commémoration de la Journée de libération du Rwanda.

Le président de la République Faustin Archange Touadera a accordé une audience à Vincent Biruta, ministre des Affaires étrangères du Rwanda en visite de travail en République Centrafricaine. Il est porteur d’un message du président du Rwanda, Paul Kagame à son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera.

Ce message est une invitation adressée au Chef d’Etat centrafricain pour prendre part à la célébration du 30e anniversaire de la Journée de Libération du Rwanda célébrée le 04 juillet de chaque année pour se souvenir des sacrifices des victimes et rendre hommage aux combattants du FPR.

 

RCA : Bertrand Arthur Piri visite les points d’eau des déplacés peuls de Pladama-Ouaka

Le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques Bertrand Arthur Piri, s’est rendu le 21 mars 2024, points d’eau du village intégré de la commune de Pladama-Ouaka.

Le membre du gouvernement s’y est rendu dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’eau édition 2024. Ces points d’eau sont entre autres, des forages construits en faveur de la population peule dudit village.  L’un est équipé d’une pompe électrique solaire qui alimente le site en eau potable. Ce village intégré situé à 8Km de Bambari sur l’axe Koango et compte plus de 5000 habitants peuls.

Le ministre en a profité pour remettre des Kits composés des sceaux, savons et des bouilloires.

Bertrand Arthur Piri, exhorte les habitants du village à la vigilance, l’amour du prochain, la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble pour le développement durable.

RCA : le ministre des Finances et le gouverneur de la BEAC discutent des perspectives économiques

 

Dans le cadre de son séjour en RCA, son pays d’origine, le gouverneur de la BEAC, Yvan Sana Bangui poursuit sa tournée de consultations auprès des autorités centrafricaines.

 

Après la rencontre avec le président de la République, Faustin Archange Touadéra, le gouverneur de la BEAC, a été reçu en audience le 20 mars, par le ministre des finances et du budget, Hervé Ndoba. Les deux hommes ont discuté des ‘’ sujets plus saillants concernant la BEAC’’.

« Nous avons fait le tour avec le ministre des finances et du budget qui est l’argentier national, sur la situation et les perspectives économiques. Nous avons aussi évoqué les questions relatives à la stabilité monétaire et financière, puis les questions liées aux perspectives de la croissance économique. C’était l’occasion pour moi de recevoir des orientations et surtout l’engagement du ministre Ndoba à m’accompagner dans cette lourde responsabilité », s’est-il confié au service de la communication du ministère des finances et du budget.

Quant au membre de l’exécutif, il a exprimé sa disponibilité à soutenir le nouveau gouverneur dans cette lourde responsabilité et a réitéré la ferme volonté du gouvernement à accompagner le fils du terroir dans sa vision pour la stabilité monétaire et la croissance économique de la Communauté Economique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

 

RCA : Faustin A. Touadéra accorde une audience au nouveau gouverneur de la BEAC

Le président de la République Faustin Archange Touadera a rencontré le 18 mars 2024, Yvon Sana Bangui, nouveau gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC).

 

Nouvellement installé dans ses fonctions le 1er mars 2024, le nouveau patron de la BEAC, est allé recueillir auprès du numéro 1 centrafricains, les orientations nécessaires à l’accomplissement de ses responsabilités à la tête de cette noble institution sous- régionale.

« C’est un devoir de reconnaissance qui m’a emmené à Bangui et aussi de recevoir les hautes orientations du Président en exercice de la CEMAC dans l’accomplissement de la mission. Je suis conscient des défis et de l’importante responsabilité qui m’incombe. C’est pour cela que j’ai donné l’engagement au Chef de l’Etat de servir la BEAC avec intégrité, professionnalisme et engouement en comptant sur le personnel de cette institution, les organes de contrôle et de gestion de la CEMAC ainsi que le soutien des Chefs d’Etat. Nous avons des défis à relever sur le plan de la stabilité monétaire et financière. Nous avons aussi des défis à relèver sur le plan économique », a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que les réformes assorties des Conférences des Chefs d’Etat de la CEMAC concernant la République Centrafricaine depuis 2018 seront mises en œuvre pour son développement socio-économique.

 

RCA : 500 jeunes centrafricains dans les forces spéciales de la Gendarmerie et de la Police

L’annonce a été faite le 13 mars 2024, par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra.

 

Après avoir formé 2500 nouveaux gendarmes entre 2018 et 2024, la RCA entend renforcer les effectifs en formant 500 jeunes dans les forces spéciales de la Gendarmerie et de la Police. L’annonce a été faite par le chef de l’Etat au cours de la cérémonie de fin de formation de 885 élèves gendarmes, à l’Ecole de la Gendarmerie nationale. « Mais nos efforts ne s’arrêteront pas là, tant nous sommes animés d’une réelle volonté de renforcer les capacités opérationnelles, tactiques et professionnelles de nos forces de défense et de sécurité, pour garantir l’intégrité du territoire national et assurer la tranquillité publique, condition sine qua non du relèvement économique de notre pays. », déclare Faustin Archange Touadéra.

Il explique que sa volonté d’orienter une politique sécuritaire, fait suite à la « que la grande crise militaro-politique déclenchée en 2012 qui a ébranlé les institutions de la République et anéanti les capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité a entraîné, entre autres conséquences, la dégradation générale de l’esprit civique, de l’autorité de l’Etat et surtout la perte de confiance et le manque de respect pour les dépositaires de l’autorité publique. »

D’où, la politique de Sécurité dans laquelle les grandes lignes devraient être déclinées en différents plans de mise en œuvre, dont le plan de renforcement des capacités et de développement, le plan global de redimensionnement et de redéploiement des Forces de Défense et de Sécurité.

Faustin Archange Touadéra, rappelle également que, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les peuples Equato-Guinéen et centrafricain, la République de la Guinée Equatoriale a formé 110 jeunes Centrafricains repartis entre la Gendarmerie et la Police Nationales.

RCA : une mission ministérielle à Yaloké après l’incident malheureux

 

Suite au kidnapping d’une dizaine de personnes par des hommes armés dans la ville de Yaloké, une délégation a été envoyée de Bangui pour s’entretenir avec les populations.

 

Le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Bertrand Arthur Piri conduit une délégation à Yaloké où des civiles ont été enlevés. La délégation s’y rend pour discuter avec les autorités locales de la montée de l’insécurité. « Le cas de braquages à main armée, assassina et destruction des biens et édifices religieux », a créé un climat d’insécurité.

Ainsi, l’objectif assigné à cette mission est de sensibiliser les autorités locales, les forces de l’ordre et les représentants de différentes couches sociales sur la paix, la stabilité et la cohésion sociale entre les deux communautés de la ville de Yaloké notamment musulmane et chrétienne suite au climat d’insécurité créée par les bandits armés dans cette localité du pays qui est un exemple en matière de la production minière en République Centrafricaine mais est devenue ces derniers temps la cible des hommes en armes.

La mission met en garde ceux qui continuent de semer de désordres seront poursuivis par la justice Centrafricaine.

RCA : création d’un Comité stratégique pour veiller au bon déroulement du recrutement de jeunes

Le premier ministre, Félix Moloua a créé le 1er mars 2024, un Comité stratégique chargé de veiller au bon déroulement du recrutement de jeunes diplômés dans la fonction publique.

 

La mission dudit comité consistera à, veiller à la mise en œuvre des instructions politiques du, en matière de recrutement dans la fonction publique ; donner des orientations stratégiques relatives au recrutement de jeunes diplômés; approuver et valider les propositions de recrutement de jeunes diplômés dans la fonction publique et valider le rapport du comité technique de recrutement de jeunes diplômés.

Le premier ministre est chef du comité stratégique. Le 1er vice-président est le ministre chargé de la Fonction publique et de la Réforme administrative et le  ministre chargé des Finances et du Budget, désigné comme deuxième vice-président.

D’après les termes de l’arrêté, le Comité stratégique dispose d’un organe technique avec pour mission d’organiser le recrutement de jeunes diplômés dans la fonction publique conformément aux quotas fixés. À ce titre, il est chargé de, centraliser la liste des candidats à l’intégration ainsi que les dossiers y relatifs ; élaborer un planning de travail ; sélectionner les candidats pour chaque département ministériel sur la base des critères préalablement retenus et veiller à régularité du processus de recrutement de jeunes diplômés dans la fonction publique entre autres.

Il est précisé que, les frais de fonctionnement du Comité technique sont pris en charge sur le budget de l’État.

 

RCA : les députés édifiés sur la préparation, l’exécution et le contrôle budgétaire

Du 04 au 06 mars 2024, une session de renforcement de capacités est organisée en faveur de certains parlementaires à Bangui.

 

Il s’agit de séances de renforcement de capacités organisées au profit de la Commission économie, finances et plan ainsi que ceux des commissions en charge des secteurs sociaux. Les récipiendaires sont édifiés sur, le renforcement de capacités sur les procédures d’élaboration, d’exécution et du contrôle budgétaire.

Cet atelier animé par les experts Michael Castro et Mohamed Aboubakari, a pour principal objectif de permettre, d’examiner les documents budgétaires à travers le cycle budgétaire, et comment exercer leur rôle dans le contrôle budgétaire pour améliorer la redevabilité basée sur les secteurs sociaux.

Dans son allocution, la représentante de l’UNICEF, Meritxell Relano souligne que « les compétences que vous allez acquérir au sortir de cet atelier, combinée à la volonté affichée du gouvernement à améliorer les conditions de vie des centrafricains, devraient donc être une opportunité et un moment à ne pas rater. Il nécessite l’accroissement des dépenses budgétaires dans les secteurs sociaux et l’application des règles de bonne gouvernance des finances publiques, étapes indispensables pour répondre efficacement à cet impératif de prise en charge des besoins fondamentaux de la population ».

« Les députés que vous êtes, avez donc un rôle de premier plan à jouer dans ce contexte. En effet, l’accroissement des niveaux de mobilisation de ressources domestiques, le respect des règles de bonne gouvernance des finances publiques, devraient en fin de compte, sous votre impulsion, se traduire par une hausse des allocations budgétaires aux secteurs, mais aussi et surtout, par votre implication dans le contrôle pour crédibilité du budget et la redevabilité aux population. », a-t-elle ajouté.

En prenant la parole, le directeur de cabinet par intérim  Albert Ndinabe, a mis un point d’orgue sur la réforme des finances publiques en ces termes : « notre pays a enclenché depuis 2017 des réformes importantes visant à améliorer la gestion de ses finances publiques. La transparence constitue l’un des fondements majeurs de cette réforme. L’un des piliers majeurs de cette réforme reste la publication et l’accessibilité à l’information budgétaire. Il est important de faire connaître l’information budgétaire de manière officielle et systématique, afin de permettre aux citoyens et aux parlementaires d’exercer son contrôle sur les actions du gouvernement et placer l’exécutif face à ses responsabilités. »

« L’accès à l’information budgétaire donne la possibilité aux citoyens, aux parlementaires ainsi qu’aux organisations de la société de s’appuyer sur les chiffres des prévisions du budget de l’Etat pour placer le gouvernement face à ses responsabilités en termes de résultats budgétaires », a-t-il renchérit.

 

RCA : quatre nouveaux espaces sûrs dédiés aux femmes et filles de Bambari

La ministre de la Promotion du Genre, de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Marthe Augustine Kirimat, a inauguré le 27 février 2024, quatre espaces dédiés aux femmes et filles de Bambari.

 

Il s’agit des espaces communautaires des sites de Ngoandji, de Mbrepou, de MBagolo et de Kidjigra. Les sites sont créés pour accompagner et protéger les victimes des violences basées sur le genre (VBG). Aussi une : « réinsertion socio-économique dans un environnement où les VBG ne sont pas tolérées et les survivant(e)s ne sont pas stigmatisé(e)s. »

Le but de l’action sur le long terme est que les structures étatiques, civiles et communautaires en RCA soient capables d’assurer un environnement sûr et inclusif pour les femmes, filles et autres personnes vulnérables.

D’après la ministre, ces espaces sûrs, permettront essentiellement d’offrir un point d’entrée vital pour les femmes et filles ; fournir un point d’accès à l’information, aux ressources nécessaires et à un soutien et/ou le risque de violence est réduit.  Egalement, faciliter l’accès des femmes et des filles aux connaissances aux compétences de vie et aux services et soutenir le bien être psycho social des femmes et des filles et créer des réseaux sociaux pour réduire l’isolement ou la solitude et améliorer l’intégration dans la vie communautaire.

Coopération : la compagnie aérienne gabonaise Afrijet va commencer à desservir la RCA

À partir du mois de mai 2024, la compagnie gabonaise Afrijet va commencer à desservir la République centrafricaine.

 

L’accord a été signé le 29 février 2024, entre les ministres de l’Aviation de la RCA, Gontran Djono-Ahaba et celui du Gabon, Loïc Moudouma Ndinga. C’était en marge des travaux de la cinquième session ordinaire de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA –AC), à Bangui.

Cet accord va permettre à la compagnie gabonaise Afrijet de commencer à desservir la RCA à partir du mois de mai prochain. « Un autre moyen pour désenclaver le pays».

Président l’ouverture des travaux, le premier ministre centrafricain, Félix Moloua indique, que cette session vient à point nommé pour aider la RCA à bénéficier de l’expertise des autres États de la CEMAC dans le domaine de la sécurité aérienne, un domaine très sensible pour lequel le besoin de cadres bien formés est très grand.

Afrijet, est une compagnie aérienne gabonaise qui assure d’ores et déjà, des liaisons régulières avec plusieurs aéroports au Cameroun, au Gabon, à São Tomé, en République du Congo, au Bénin et en Guinée équatoriale.

RCA : Bangui abrite la 5ème session ordinaire du Comité des ministres de l’ASSA-AC

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Félix Moloua a présidé le 29 février 2024 à Bangui, d’ouverture de la cinquième session ordinaire du Comité des ministres de l’ASSA-AC.

 

Le comité des ministres en charge de l’aviation civile de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) tient sa 5eme session à Bangui. Des assises convoquées dans le but d’entériner les décisions du conseil d’administration de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA –AC) et de se projeter dans le futur avec une bonne coopération dans ce domaine très sensible qu’est la sécurité aérienne.

Tous les ministres en charge de l’aviation civile de la CEMAC ont fait le déplacement de Bangui afin d’y prendre part.

Dans son allocution, le chef du gouvernement centrafricain a rappelé à l’assistance le rôle clé que joue l’aviation civile dans le développement économique de la CEMAC. «  L’aviation civile favorise la libre circulation de nos populations, facilite les échanges commerciaux, stimule le tourisme et renforce les liens entre les peuples. »

 

C’est dans cet élan que la sous-région a adopté « la vision 2025″ qui ambitionne de faire de la CEMAC en 2025, un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance au service du développement humain », souligne Moloua.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, « la sécurité aérienne demeure une priorité absolue. » L’intégration des technologies innovantes et durables dans les systèmes d’aviation paraît nécessaire.

RCA : évaluation du projet de construction de la nouvelle station de pompage d’eau à Bangui

Le ministre en charge des Ressources hydrauliques, Bertrand Artur Piri, a présidé le 27 février, une réunion relative au projet de construction de la nouvelle station de pompage d’eau et de la station d’exhaure flottante à Bangui.

Les échanges entre le ministre, ses collaborateurs, l’entreprise en charge des travaux a porté sur la mise en œuvre du projet de construction de la nouvelle station de pompage d’eau brute et de la station d’exhaure flottante.

Ce projet prévoit également le remplacement des conduites de refoulement à réaliser entre la station de pompage et l’usine de traitement d’eau de la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (𝐒𝐎𝐃𝐄𝐂𝐀). Il est aussi question : « d’évaluer les travaux et voir comment avancer les activités qui ont pris beaucoup de retard par rapport au délai d’exécution pour le bien-être du peuple et l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable pour les habitants de Bangui, Bimbo et Bégoua. »

Selon le directeur technique du groupement d’entreprises chinoises 𝐂𝐑𝐂𝐂𝟏𝟏 𝐞𝐭 𝐇𝐘𝐒𝐙, Xie Feng Bo, le retard enregistré dans la mise en œuvre de cet projet est dû au problème transfert d’argent.

Le ministre Bertrand Artur Piri, a instruit l’unité de la coordination du projet et les techniciens de son département à mettre tout en œuvre pour la réussite de ce projet financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) en République Centrafricaine.

 

RCA : la ministre de la Femme en visite de travail à Bambari

Marthe Augustine Kirimat, ministre de la Promotion du Genre est arrivée dans la ville de Bambari le 26 février 2024, pour une mission de trois jours.

 

Elle a été accueillie à sa descente d’avion par les autorités administratives locales, dont le préfet de la préfecture et quelques responsables de l’International Médical Corps (IMC).

Dès ses premières heures, la membre du gouvernement a rencontré les populations déplacées du village intégré (PK. Pladama OUAKA et ses environs. « Le but de ce déplacement est de s’assurer des conditions de vie qui tiennent compte des besoins sociaux prioritaires des vulnérables. L’esprit de cohésion entre les parties est fortement développé au sein de cette communauté des déplacés. »

Dans la ville de Bambari, la ministre de la PGPFFE procédera officiellement à l’inauguration des 4 espaces pour les femmes et les filles, construits dans le cadre de la mise en œuvre des activités de l’IMC à travers le projet Bêkou Genre III financé par l’Union Européenne.

RCA : lancement du Programme de réduction de la violence Communautaire à OBO

Le 21 février 2024, à Obo, a été lancée la première phase du Programme de Réduction de la Violence Communautaire (CVR), destiné aux jeunes enclins à la violence, aux anciens membres des groupes d’auto-défense et aux membres des différentes communautés de la ville d’Obo.

Les matériels nécessaires seront mis à leur disposition pour effectuer des travaux d’assainissement de la ville, d’aménagement des marchés, des écoles et des routes, en échange d’une rémunération.

Le préfet du Haut-Mbomou, Judes Ngayoko, a exprimé sa gratitude envers la MINUSCA pour cette initiative en faveur des habitants d’Obo, et a encouragé les bénéficiaires à en tirer profit pour lutter contre le chômage et la pauvreté.

Cette phase du programme prend en compte 100 bénéficiaires, dont 40 femmes. Elle se déroulera en trois phases, chacune d’une durée de trois mois.

RCA : le gouvernement va en guerre contre les policiers qui extorquent les usagers

Le premier ministre, Félix Moloua a signé le 20 février 2024, un arrêté qui sanctionne les agents de l’État réfractaires sur les barrières légales.

Dans l’intention de faciliter la mobilité des biens  et des personnes  sur toutes  les routes de la République centrafricaine, des mesures sont prises contre les agents de maintien de l’ordre véreux, qui continuent d’extorquer des fonds aux usagers de la route.

Le chef du gouvernement, Félix Moloua a signé l’arrêté instituant des sanctions à l’encontre des agents de l’État qui extorquent de l’argent aux usagers de la route pendant les contrôles de routine d’identité sur les barrières légales.

Avant de signer ce texte de loi, le chef du gouvernement a tenu un discours de fermeté en disant d’entrée de jeu que « nous sommes arrivés à un moment crucial dans la lutte contre les barrières illégales. La récréation est terminée. Il est temps de sanctionner les brebis galeuses qui n’ont pas encore compris que l’argent qu’elles prennent sur les citoyens est la cause de l’inflation dans notre pays. » Désormais des quittances sécurisées seront distribuées à tous les agents de l’État installés sur les 93 barrières légales pour contrôler des marchandises et délivrer des quittances si nécessaire. Ce qui permettra au ministère des finances et du budget de savoir exactement ce qui doit être versé dans les caisses de l’État.

Le premier ministre met en garde : « tout agent de l’État qui prend de l’argent dans les mains des citoyens pendant les contrôles sera sévèrement sanctionné ».

 

 

Benchmarking : le Cameroun et la RCA se rencontrent pour échanger sur les PME

Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III a reçu en audience Hyppolite Jean-Paul Ngate Robard ministre centrafricain chargé des Petites et Moyennes entreprises et de la Promotion du Secteur Privé.

Achille Bassilekin III a reçu Hyppolite Jean-Paul Ngate Robard en audience. L’occasion a été donnée aux deux protagonistes de revisiter la coopération entre le Cameroun et la Centrafrique dans les secteurs des PME et de l’Artisanat et ensuite d’échanger sur des préparatifs de la 11ème Conférence des Ministres du Comité de Coordination pour le Développement de l’Artisanat Africain (CODEPA) qui se tiendra au mois d’août 2024 à Brazzaville au Congo.

Selon le ministère camerounais des PME, il est à signaler que le Cameroun et la RCA sont membres de plusieurs organisations communautaires (CEMAC, CEEAC, OHADA), ainsi que du Comité de Coordination pour le Développement de l’Artisanat Africain (CODEPA), ce qui implique une appartenance commune à divers instruments juridiques en rapport avec le secteur des PME et de l’artisanat, notamment en ce qui concerne les investissements, la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, le droit des affaires. Par ailleurs, un projet d’accord dans les domaines des PME et de l’artisanat est en cours de négociation. Le texte a été paraphé par les deux parties mais reste en attente de signature.

Aussi, les PME et artisans des deux pays prennent part à un certain nombre de manifestations à caractère promotionnel organisées dans l’un ou l’autre pays. Ainsi, par le passé, la RCA a pris part au Salon International de l’Entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé (PROMOTE) tout comme à l’édition en cours, au Salon International de l’Artisanat du Cameroun (SIARC), au Salon international de l’entrepreneuriat féminin de Douala ainsi qu’à la Foire Transfrontalière de la CEMAC (FOTRAC).

A la sortie d’audience, le ministre centrafricain s’est dit prêt à venir partager l’expérience camerounaise dans le secteur des PME. Les discussions ont par ailleurs permis de faire un tour d’horizon des sujets en discussion au sein du CODEPA, en particulier en ce qui concerne la 11ème session.

Les deux personnalités sont d’avis qu’il est nécessaire de relancer les échanges en vue de la finalisation du projet d’accord de coopération entre les deux pays dans les domaines des PME et de l’artisanat afin d’encadrer et de dynamiser la coopération technique entre les deux pays.

RCA : Faustin Archange Touadéra de retour à Bangui

Après avoir pris part le samedi 17 février 2024 à la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine à Addis-Abeba capitale de l’Ethiopie, le chef de l’Etat est arrivé dans la capitale le 18 février.

 

Le séjour du numéro 1 centrafricain l’a conduit à Dubaï où il a pris part au Sommet Mondial des Gouvernements organisé par les Emirats Arabes Unis. Il s’est ensuite rendu à Moscou capitale de la Fédération de Russie pour assister au Forum des Partisans de la Lutte contre les Pratiques Modernes du Néocolonialisme organisé par le parti politique Russie Unie. Addis-Abeba est la dernière étape où s’est tenue la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine.

La capitale de l’Ethiopie qui a accueilli de nombreux Chefs d’Etat africains a donné l’occasion en marge du Sommet au Chef de l’Etat centrafricain d’avoir de nombreux échanges avec ses homologues présents. On peut citer entre autres l’audience avec Prithvirajsing Roopun, président de l’Ile Maurice et Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo, Hassan Sheikh Mohamoud, président de la Somalie pour finir avec madame Sahle-Work Zewde, présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie le dimanche 18 février 2024.

 

RCA : Touadera dévoile les grands axes du Plan de développement 2024-2028

A l’occasion du 11ème Sommet mondial des Gouvernements qui s’est tenu aux Emirats Arabes Unis, le président centrafricain a dévoilé quelques déclinaisons du Plan National de Développement 2024-2028 en cours d’élaboration.

Faustin Archange Touadéra fait savoir que, depuis le retour à l’ordre constitutionnel en mars 2016, la République Centrafricaine participe pleinement à la gouvernance mondiale et met en place des stratégies pour promouvoir une croissance économique durable et diversifier son économie.

Parmi les stratégies et politiques qui seront intégrées dans le nouveau Plan National de Développement 2024-2028 de la RCA en cours d’élaboration Il cite trois facteurs essentiels. Notamment ; les interventions humanitaires, qui consistent à sauver des vies et protéger les personnes vulnérables) ensuite le développement qui permet de relever les défis structurels multidimensionnels nécessaires au déclenchement du processus de développement. En troisième position, le président centrafricain fait allusion à la paix, la sécurité, la réconciliation nationale pour réduire les besoins humanitaires, les vulnérabilités et les risques à long terme, tout en s’attaquant aux facteurs et causes sous-jacentes des crises.

Le chef de l’Etat centrafricain revient également sur le travail fait pour promouvoir une croissance économique durable et diversifier l’économie. Faustin Archange Touadéra revient sur les, initiatives en faveur de l’amélioration du climat des affaires et de la stimulation du secteur privé pour qu’il joue un rôle important dans la construction du pays qui passent par les réformes importantes dans les secteurs de la justice, du foncier et l’amélioration de l’accès aux financements ;  les initiatives en faveur de la construction des infrastructures économiques permettant de répondre aux défis de désenclavement du pays, de l’augmentation de la capacité énergétique, de l’adaptation de la formation – emploi et de la création des chaînes de valeurs dans les secteurs productifs, comme l’agriculture, l’élevage, les industries extractives et le secteur forestier.

« Aussi, l’avènement des infrastructures à fibres optiques marque un tournant dans le mode de fonctionnement de l’Etat par la dématérialisation de l’administration, le renforcement du système d’éducation, la numérisation des secteurs économique et financier, la régulation et la taxation des transactions financières en support au mécanisme de contrôle et de traçabilité pour le relèvement du niveau des recettes publiques. »

RCA : la Douane saisit des conteneurs de remplis de faux médicaments

Les produits jugés dangereux pour la santé seront incinérés, annonce le ministère de la Santé et la population.

Le ministère centrafricain en charge de la santé a fait une communication le 8 février 2024 pour annoncer la saisine des médicaments contrefaits la direction des enquêtes douanières. Il s’agit de : « deux conteneurs de quarante pieds remplis de médicaments falsifiés interceptés par la Douane centrafricaine», apprend-on.

Le ministre des Finances Hervé Ndoba et celui de la Santé Pierre Somse ont effectué le déplacement pour constater  de visu, les faits. D’après le ministère de la Santé, quelques échantillons ont été analysés par le mini laboratoire de la direction pharmaceutique du ministère dudit département. Suite à ces analyses effectuées, « ces médicaments se révèlent comme du poison pour la santé de la Population car ne répondant pas aux normes. »

Des procédures seront engagées, afin que ces médicaments soient incinérés, souligne Pierre Somse, ministre de la Santé et de la Population.

 

RCA : le premier ministre se rend au siège du PNUD

Le chef du gouvernement, Félix Moloua a effectué une visite de travail, le 5 février 2024, au siège du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD à Bangui.

 

Le premier ministre a été reçu à son arrivée par, Jean-Luc Stalone représentant résident de l’organisme onusien. Cette rencontre se tient en vue, du lancement d’un dialogue avec l’initiative pour les forêts de l’Afrique Centrale CAFI facilité par le PNUD.

Le représentant du PNUD a été le facilitateur du dialogue entre les membres du gouvernement centrafricains et le conseil d’administration de CAFI.

Les ministres impliqués dans le dialogue sont entre autres, Hervé Ndoba des finances et du budget, Richard Filakota, de l’économie, du plan et de la coopération internationale et de Thierry Kamach, de l’environnement et du développement durable.

CAFI est une organisation internationale qui intervient dans la protection du bassin du Congo dont la République Centrafricaine n’est pas éloignée. Des démarches en amont ont été déjà amorcées au niveau du ministère de l’environnement et le premier ministre avait eu un premier contact avec CAFI à Genève en Suisse lorsqu’il avait pris part au 2eme Forum mondial pour les réfugiés en vue de faire bénéficier le pays de financement dans le cadre du changement climatique et de la question de biodiversité.

 

RCA : vers la relance des vols de nuits à l’aéroport international de Bangui-Mpoko

Après une décennie, les vols de nuit pourraient reprendre en partance et à l’arrivée de l’aéroport Bangui-Mpoko. Les autorités aéroportuaires ont bénéficié d’une offre de matériels favorable à la relance.

 

Le 30 janvier 2024, la Société de développement des infrastructures aéroportuaires en Centrafrique (Sodiac) a remis, aux équipes de l’Asecna des équipements techniques utiles pour l’aéroport de Bangui-Mpoko. Il s’agit de 80 signaux lumineux et les 120 chariots à bagages. Les dispositifs lumineux sont destinés à éclairer l’aéroport afin de relancer les vols nocturnes.

Remettant les kits, le directeur général de la Sodiac, Guy Rocher Nelo laisse entendre qu’ils ne sont pas au premier acte. « La Sodiac avait acquis des équipements de manutention au départ et à l’arrivée. Nous avions également reçu, il y a quelque temps, 2 tapis bagages ainsi que les rayons X qui filtrent les bagages. Mais pour ce geste, nous avions eu la plainte de la délégation de l’Asecna aux activités aéronautiques nationale.»

Le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Gontran Djono Ahaba se veut plutôt rassurant. Pour lui il est clair que l’aéroport international Bangui-Mpoko répond aux normes internationales. « Nous avons répondu à toutes ces préoccupations », clame le ministre.

Au rang des travaux réalisés, le membre du gouvernement cite entre autres, le balisage lumineux le long de la piste d’atterrissage. « Nous allons reprendre avec les vols de nuit en attendant le projet de réhabilitation de la piste avec le Fonds saoudien », souligne le ministre en charge de l’Aviation civile.

CEEAC : les ministres de la Communication réunis à Bangui

Dans le cadre de la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale, les ministres de la Communication de la CEEAC tiennent une rencontre de travail à Bangui.

 

La ville de Bangui abrite du 30 au 31 janvier 2024, le Forum régional des ministres de la Communication, des nouvelles technologies et des médias des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Durant ces deux jours, les experts des pays membres examineront le processus d’adoption de la Stratégie Régionale et du Plan d’Action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale.

Ce Forum a pour but de développer une approche commune aux pays membres de la CEEAC, est crucial non seulement pour déconstruire les discours de haine et co-construire un discours de convivialité, mais aussi pour renforcer la cohabitation pacifique.

« Les discours de haine constituent une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité sociale, les Droits de l’homme et la paix. Leur lutte passe par un appui multiforme aux professionnels des médias qui doivent jouer pleinement leur rôle de prévention et d’éducation des citoyens, facteurs importants dans la réponse aux discours de haine et à l’incitation à la violence.»

Les pays représentés sont le Tchad, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Congo, du Burundi, de l’Angola, de Sao Tomé et Principe, de la Guinée Equatoriale, le Rwanda et de la République centrafricaine.

Une délégation de la Commission de la CEMAC séjourne à Bangui

Elle a été reçue en audience le 24 janvier 2024, par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, par ailleurs président en exercice de la CEMAC.

 

Le président de la Commission de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), l’équato-guinéen Baltasar Engonga Edjo’o, conduit une délégation à la rencontre le chef d’Etat centrafricain.  A l’issue de cette audience, il confie que beaucoup de sujets ont été abordés et les discussions avec le président en exercice de la CEMAC Faustin Archange Touadera sur les activités menées par son institution vont se poursuivre.

Il fait savoir que cette rencontre lui a donné l’occasion d’informer Faustin Archarge Touadéra, sur l’état d’exécution des décisions mandatées à la Commission par le dernier Conseil des ministres des Etats de la CEMAC qui s’est tenu à Bangui en République Centrafricaine.

Interrogé sur l’état de la santé institutionnelle de la CEMAC, Baltasar Engonga Edjo’o repon: «  Vous savez que le Conseil des ministres avait mandaté la commission de prendre certaines mesures à l’interne, lesquelles mesures feront objet de soumission au niveau supérieur de la Communauté. C’est ce que nous avons fait, ces mesures ont été prises au niveau interne et les dossiers qui ne relèvent pas du pouvoir de la Commission ont été remises aux instances compétentes ».

Transport aérien : Les Emirats Arabes mettent plus de 120 milliards F dans la construction d’un nouvel aéroport à Bangui

Les Emirats Arabes vont financer la construction d’un nouvel aéroport en Centrafrique. Une rencontre a eu lieu à cet effet entre des représentants et le président Faustin-Archange Touadéra.

Le 18 janvier 2024, l’homme d’affaires émiratis Youssef Ahmed Alshamsi, en mission diplomatique des Emirats Arabes Unis en RCA, a signé avec le ministre centrafricain des Transports, Djono Ahaba, un acte historique de collaboration et de coopération économique pour développer le secteur du transport aérien.

Trois cents hectares de terrain doivent être mis à disposition par l’État centrafricain en vue de construire ce nouvel aéroport à l’extérieur de Bangui. Le consortium émirati mettrait sur la table 200 millions de dollars américains, plus de 120 milliards de francs CFA, pour livrer six pistes, un terminal passagers, un autre pour le fret, des entrepôts de stockage.

Ce projet prévoit par ailleurs, la réalisation de plusieurs infrastructures, notamment la construction d’un terminal passagers et d’espaces dédiés aux vols cargo, de nouvelles pistes aux normes internationales dédiées à l’atterrissage d’avions passagers et cargo de fortes capacités, la création d’une zone libre dédiée au cargo, constituée d’entrepôts modernes de stockage, chambres froides, immeubles de bureaux pour entreprises et services administratifs de l’Etat (Douanes, Gendarmerie, police aéroportuaire…), la construction de 5 hôtels de 4 et 5 étoiles au standard international, d’un centre médical moderne ou hôpital aéronautique ouvert au grand public, etc.

Il est également prévu dans le cadre de ce projet la construction d’un centre de formation régional pour les métiers de l’aérien ainsi que la construction de plusieurs autres infrastructures de développement à travers le pays.

Selon RFI, le projet de second aéroport pour la capitale centrafricaine est discuté depuis plusieurs années, en raison du mauvais état de l’actuel site de Bangui-M’Poko. Celui-ci ne répond pas aux standards internationaux, la route d’accès est en mauvais état. Faute d’éclairage, on ne peut s’y poser qu’en journée. Les stocks de carburants sont régulièrement au plus bas, et l’offre hôtelière n’est pas à la hauteur du cahier des charges des grandes compagnies aériennes.

Le ciel de Bangui est actuellement desservi par près d’une dizaine de compagnies aériennes (Afriqiyah Airways, Air France, Angola Airlines (Taag), Asky Airlines République Centrafricaine, Bako, Benin Golf Air, Ethiopian Airlines, Interair, Sudan Airways et la compagnie tchadienne Toumaï Air Tchad), le nouvel aéroport de Bangui ouvrira la voie aux compagnies phares des Emirats arabes Unis en république Centrafricaine.

En Centrafrique, les BRICS étaient représentés par Larisa Zelentova, sa présidente. Cette dernière a profité de l’occasion pour exprimer au gouvernement, la détermination de cette institution à mettre en œuvre plusieurs projets de développement en Centrafrique. En plus de ce projet d’aéroport, qui drainera, « des impacts sociaux et économiques », les BRICS ont une autre idée en tête. Et selon Larisa Zelentova, cette institution va bientôt se lancer dans l’installation d’un satellite centrafricain.

RCA : lancement du Conseil national pour la promotion et la protection de l’enfant

Le 24 janvier 2024, le premier, Félix Moloua au lancement officiel du Conseil National pour la promotion et la protection de l’enfant, en présence de la ministre de la Promotion du genre.

 

Il s’agit d’un des dispositifs institutionnels dont la mission principale consiste à coordonner l’ensemble des interventions des partenaires bi et multilatéraux impliqués dans la protection de l’enfant en République centrafricaine. C’est en effet ce qui explique, la présence de représentante de l’UNICEF en Centrafrique à la cérémonie de lancement.

Le Conseil national pour la promotion et la protection de l’enfant a été adopté et promulgué par la loi n° 20.014 du 15 juin 2020, portant Code de Protection de l’enfant.

A en croire certains observateurs, il s’agit du texte juridique le mieux ajusté pour la protection des enfants.