RCA : des rebelles armés tuent trois civils dans la préfecture du Haut-Mbomou

Le drame s’est produit le samedi 13 avril 2024. Trois habitants ont été tués dans la préfecture du Haut-Mbomou, dans le sud-est de la République centrafricaine (RCA), par des hommes armés.

« Trois personnes ont été tuées par des hommes armés assimilés aux rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le village Tabane, situé à 18 km de la ville de Zémio, une sous-préfecture du Haut-Mbomou », rapporte bangui.com

D’après le député de cette circonscription, Eric Kpio-digui, l’acte a été commis par des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membre actif de la CPC, qui ont égorgé trois civils quittant les champs.

L’élu de la nation invite les autorités centrafricaines et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) à déployer des forces militaires dans la ville de Zémio afin de mettre fin à des exactions sur la population civile.

RCA : présence massive des rebelles armés dans le village sans souci

Les populations, paniquées, ont trouvé refuge dans la brousse, pendant qu’une centaine de rebelles lourdement armé, continuent d’occuper le village.

 

La psychose a gagné, depuis vendredi 25 mars 2022, les habitants de la localité de Sans souci, située à environ 42 kilomètres de Bria sur l’axe Ouadda, dans la préfecture de la Haute-Kotto, suite à la présence massive des combattants rebelles.

Les rebelles sont de retour

Vendredi 25 mars, un mois après le massacre commis par les mercenaires de la société russe Wagner ayant causé la mort d’au moins 25 civils dans le village minier de Mouka, les rebelles, estimés à une centaine,  sont de retour dans la localité, mais cette fois dans le village « Sans souci », après avoir été chassés par les hommes de Wagner le 9 février 2022.

« Ce sont des Peuls, ils sont nombreux, très nombreux,  marchant à pied, d’autres sur des motos. Ils sont arrivés vers 15 heures dans notre village en faisant de légères sommations partout. Par mesure de sécurité, j’ai pris la fuite avec ma famille dans la brousse », raconte un déplacé du village sans souci.

Les rebelles ont intercepté un conducteur de taxi moto

Au même moment, à Mouka, un autre déplacé raconte que les rebelles auraient intercepté un jeune du village avec sa moto, et il ignore s’ils l’ont agressé physiquement.

Pour l’heure, l’État-major n’a pas encore réagit, encore moins le gouvernement sur cette présence massive des rebelles dans cette localité.