RCA : au moins 17 personnes périssent dans une attaque des rebelles

Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) sont accusés d’avoir tué une vingtaine de civils, près du village Kella-Maoulé, situé à 40 kilomètres de Bohong dans la Nana-Mambéré le 02 avril 2024.

D’après nos confrères de Radio Ndeke Luka, les personnes abattues ont été invitées par les assaillants pour une réunion relative à la transhumance et à la lutte contre le vol de bétail. « C’est au lieu du rendez-vous que le drame s’est finalement produit. »

D’après le conseiller municipal, Jean Ndio « « Le drame s’est produit à 16 km de Kella-Maoulé. Nous ignorons encore les raisons. Est-ce qu’ils ont volé du bétail ? Est-ce qu’ils ont commis un acte ? Nous ne savons encore rien du tout sur ce qu’il s’est passé. Les éléments de 3R ont invité ces gens à une réunion. Sur le lieu, ils ont tiré à bout portant sur ces personnes.»

« Hier, nous avions dénombré treize (13) corps sur place. Quelque temps plus tard, nous en avons encore découvert quatre (4) autres. Ce qui fait un total de 17 personnes tuées. Ceux qui ont commis ce forfait sont des éléments de 3R. Ceux-ci sont venus dire à la population de ne plus cultiver dans la zone. C’est en marge de cette rencontre qu’ils ont abattu ces personnes », a déploré Jonas Gaïngo, maire du 2ème arrondissement de Bohong.

RCA-Nana-Mambéré : attaque contre des positions des forces de défense et de sécurité

Un accrochage a opposé la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans cette ville.

 

Des combattants rebelles de 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont attaqué les positions des forces de défense et de sécurité dans la localité de « Abba », dans la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA. Les soldats FACA ont riposté, provoquant la fuite des assaillants.

L’attaque avait été rapportée plutôt par des sources locales. Selon elles, les habitants de la sous-préfecture de « Abba » et des villages environnants ont été réveillés mercredi matin vers 4 heures par des détonations d’armes automatiques. Il s’agit, selon les mêmes sources,  d’un accrochage  entre les éléments de  la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans la ville.

« C’est aux environs de 4 heures du matin qu’on a commencé à entendre des coups de feu. Les tirs à l’arme lourde et légère ont été intenses tout proches du quartier général de l’armée nationale à Abba. En ce moment nous sommes cachés en brousse », a déclaré un habitant joint au téléphone lors de l’affrontement.

Pour l’heure, la ville est calme, et les assaillants sont repoussés  en dehors de la ville par l’armée nationale. Des renforts des mercenaires russes et des FACA viennent d’arriver dans la ville.

Rappelons que le pont de Mambéré, situé à 7 kilomètres de la ville de « Abba » sur l’axe Bouar s’est effondré depuis deux semaines sous le poids des camions d’extraction minière  des Chinois, rendant difficile le déploiement de renforts de l’armée nationale dans la ville.

Le bilan provisoire fait état d’un mort et des trois blessés parmi les civils.

RCA : deux morts dans des violences intercommunautaires

Deux personnes ont été assassinées samedi 28 et lundi 31 décembre dans des violences intercommunautaires dans la sous-préfecture de Baboua, dans la préfecture de la Nana-Mambéré.

Dans la journée du samedi 28 décembre, un jeune originaire de Baboua, en partance pour la commune élevage de Besson, situé à 123 kilomètres à l’ouest de Bouar, a été assassiné à quelques kilomètres de sa destination par des hommes armés non identifiés.

Cependant, à Baboua, l’annonce de son assassinat plonge la ville dans la consternation. Certains pointent même du doigt la communauté peule d’être à l’origine de sa mort. Ainsi, dans la journée du lundi 30 décembre, des dizaines des jeunes, armés des machettes, couteaux et autres armes blanches, se sont acharnés en représailles  sur un sujet peul en provenance d’une commune voisine de Baboua.

Pour l’heure, la ville de Baboua est divisée en deux, les autochtones et les Peules se campent chacun dans son coin sur un fond de tension tendue entre les deux communautés.

Contacté par CNC, le maire de la ville de Baboua, Monsieur David Ngboko se dit inquiet et appelle à l’aide la Minusca et les autorités du pays de tout faire pour ramener le calme dans sa ville.

Rappelons que le 23 octobre dernier, au moins deux cents réfugiés centrafricains, originaires de Baboua, en exil au Cameroun, avaient été rapatriés avec leur accord par le HCR.

Centrafrique : installation du Préfet de la Nana-Mambéré suite à l’accord de Khartoum

Le nouveau Préfet de la Nana-Mambéré Marcel Bagaza a pris ses fonctions vendredi 26 avril 2019 en présence des représentants du gouvernement.

Monsieur Marcel Bagaza, un cadre du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), une rébellion dirigée par le général Abdoulaye Miskine, a été nommé au début de ce mois par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA suite à  l’accord de paix de Khartoum signé le 6 février dernier à  Bangui entre les 14 groupes armés et le gouvernement centrafricain.

La nomination de Monsieur Marcel Bagaza dans la Nana-Mambéré serait liée à  la présence massive des rebelles du FDPC dans la région.

Sa prise de fonctions ce vendredi 26 avril pourrait calmer les esprits des combattants de son groupe qui ont brà»lé des véhicules et motos dans la nuit du 22 au 23 avril dernier à  environ 35 kilomètres de la sous-préfecture de Baboua en représailles à  l’attaque menée par les soldats de la Minusca contre leur position à  Zoukombo au début de ce mois.