RCA : le Président Touadéra échange avec l’entrepreneur nigérian Tony Elumelu sur les opportunités économiques

En marge du Caucus Africain 2025, le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, a reçu en audience l’homme d’affaires nigérian Tony Elumelu, président du groupe bancaire UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, mercredi 30 juillet, au Palais de la Renaissance.

 

Cette visite, effectuée à l’invitation du Chef de l’État, s’inscrit dans une dynamique de coopération économique renforcée entre la République centrafricaine (RCA) et les grands acteurs du secteur privé africain. Tony Elumelu, figure de proue de l’entrepreneuriat sur le continent, a salué l’opportunité d’échanger personnellement avec le Président Touadéra autour des perspectives de développement économique en Centrafrique.

Au cœur des échanges : l’implantation potentielle de la United Bank for Africa (UBA) en Centrafrique, qui deviendrait ainsi le 21e pays africain à accueillir une succursale de la banque. Le Chef de l’État a exprimé son souhait de voir cette initiative se concrétiser, soulignant l’impact positif attendu pour les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que pour les jeunes entrepreneurs locaux.

La rencontre a également permis d’évoquer les programmes de la Fondation Tony Elumelu, qui soutient activement l’entrepreneuriat en Afrique. À ce jour, plus de 25 600 jeunes ont bénéficié de formations et de financements grâce à cette initiative, qui a injecté plus de 56 milliards de FCFA dans plus de 20 000 projets à travers le continent, générant quelque 800 000 emplois directs et indirects.

Le Président Touadéra a accepté l’invitation de Tony Elumelu à participer au prochain Forum des entrepreneurs africains, organisé annuellement par la fondation. Il y partagera sa vision du développement et adressera un message d’espoir à la jeunesse africaine. Tony Elumelu a, de son côté, salué l’engagement du Chef de l’État centrafricain, le qualifiant de « leader inspirant, proche de la jeunesse, et modèle académique » pour l’Afrique.

Enfin, l’entrepreneur nigérian a fait part de son intention de porter la voix de la Centrafrique lors de la prochaine rencontre avec les bailleurs de fonds à New York, en marge du Sommet des Nations Unies. Une initiative saluée par les autorités centrafricaines, qui voient en elle une opportunité pour mobiliser davantage de soutien autour du Plan national de développement (PND-RCA 2024-2028).

RCA : 750 soldats rwandais de la Minusca en fin de mission décorés

La cérémonie de décoration qui a eu lieu mardi 29 juillet, a été présidée par le président de la République, le Professeur Faustin Archange TOUADÉRA.

 

Le Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, le Professeur Faustin Archange TOUADÉRA a décoré mardi 29 juillet, les éléments du contingent rwandais de la Minusca en fin de mission en Centrafrique. Pendant 12 mois, ces soldats rwandais ont œuvré aux côtés des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans la protection des Institutions de la République ainsi que de la population.

Ils ont reçu de la part du chef de l’Etat centrafricain, la Cravate de Commandeur pour certains, la Médaille de Chevalier ainsi que l’Etoile du Mérite Militaire pour les loyaux services rendus en RCA notamment dans la protection de l’aéroport international Bangui M’poko, la protection des personnalités de la MINUSCA ainsi que le rétablissement de l’autorité de l’Etat à Bambouti dans la Préfecture du Haut Mbomou.

Le Rwanda et la République Centrafricaine, liés par des liens historiques avaient signé plusieurs accords dans divers domaines dont celui de la défense.

RCA : la Cour pénale spéciale face à de nouveaux défis judiciaires

Après plusieurs mois d’audiences, la Cour pénale spéciale (CPS) de Centrafrique tourne la page de ses premiers grands procès.

 

Avec les verdicts rendus dans les affaires Ndélé 1 et Ndélé 2, cette juridiction hybride, mêlant juges nationaux et internationaux, boucle un cycle judiciaire entamé en 2022 avec l’affaire dite de Paoua. Mais loin de marquer une pause, la Cour se prépare déjà à de nouveaux procès complexes.

Trois nouvelles affaires doivent prochainement être examinées par la section d’assises, unique chambre de jugement de la CPS, ce qui constitue un véritable défi logistique et humain pour une institution aux moyens limités.

La première en ligne de mire est l’affaire dite de Guen. En 2014, ce village de l’ouest du pays, dans la sous-préfecture de Gadzi, avait été le théâtre de violences sanglantes perpétrées par une milice anti-balaka. L’occupation de Guen et de deux localités voisines pendant plusieurs semaines avait fait de nombreuses victimes. Cinq personnes sont actuellement en détention, et une sixième est recherchée. Mais l’affaire se complique : le chef présumé du groupe, Edmond Beina, est aussi poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI), créant un conflit de juridiction encore non résolu.

Un autre dossier sensible en attente est celui de l’attaque de l’église Notre-Dame de Fatima, à Bangui. Quinze personnes avaient été tuées en 2014 dans cette attaque attribuée à un groupe armé. Neuf accusés, dont un chef de milice du quartier PK5, sont sous les verrous.

Mais l’affaire la plus emblématique reste celle de Bossembélé. Elle cible l’ancien président François Bozizé, visé depuis mars 2024 par un mandat d’arrêt international. Réfugié à Bissau, il est accusé de crimes graves : meurtres, tortures, viols, disparitions forcées. Le camp de détention de Bossembélé, mis en place sous son régime, est souvent comparé à un « Guantanamo centrafricain ». Trois de ses anciens collaborateurs présumés tortionnaires sont en détention depuis plusieurs années.

Si ces dossiers montrent la détermination de la CPS à lutter contre l’impunité, ils révèlent aussi les limites de ses capacités. Avec une seule section d’assises et des ressources financières insuffisantes, la Cour peine à suivre le rythme imposé par l’ampleur des crimes à juger.

Alors que les attentes des victimes restent vives, la CPS s’efforce de maintenir le cap dans un contexte politique et sécuritaire encore fragile.

RCA : Bangui accueille le Caucus africain des institutions de Bretton Wood

L’évènement qui s’ouvre ce mercredi 30 juillet, va réunir des hauts représentants des institutions de Bretton Woods, les ministres d’au moins 20 pays, les gouverneurs des banques centrales ainsi que des personnalités du secteur privé.

 

Le Caucus africain des institutions de Bretton Wood s’ouvre ce mercredi 30 juillet dans la capitale centrafricaine. Cette réunion annuelle de l’économie africaine permet aux gouverneurs des banques centrales et les ministres d’une vingtaine de pays du continent vont tenter d’aiguiller la politique du FMI et de la Banque mondiale.

L’événement est l’occasion pour les pays du continent de faire part des grandes directions qu’ils souhaitent voir prendre au sein du FMI et de la Banque mondiale, avec pour enjeu, porter une voix commune sur les grands sujets économiques qui les concernent.

Selon le ministre centrafricain de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, « Il y a trois grands objectifs. Le premier, c’est de construire une position africaine forte et structurée sur les sujets essentiels : par exemple la question de la transition énergétique, la question du financement du développement ou la question de la dette que le FMI et la Banque mondiale tiennent à cœur. Le deuxième réside dans la mise en lumière de solutions africaines concrètes comme celles que nous voulons engager dans le cadre de notre plan national de développement : l’accès à l’énergie solaire et hydraulique, la valorisation de nos ressources naturelles ou encore la question de la digitalisation des services publics. Enfin le troisième objectif vise à mettre en place un dialogue économique panafricain », a-t-il expliqué

Environ 300 invités sont attendus dans la capitale centrafricaine notamment plusieurs hauts représentants des institutions de Bretton Woods, les ministres d’au moins 20 pays, les gouverneurs des banques centrales ainsi que des personnalités du secteur privé.

RCA : pas moins de quatre morts dans une attaque armée près de Birao

La violence continue de secouer le nord-est de la République centrafricaine.

 

Le samedi 27 juillet, des hommes armés ont pris d’assaut le village d’Amkroumaï, situé à une trentaine de kilomètres de Birao, sur l’axe Amdafock, dans la préfecture de la Vakaga. Le dernier bilan provisoire fait état d’au moins quatre personnes tuées et plusieurs autres blessées, évacuées en urgence vers l’hôpital de Birao-centre.

Selon des témoins locaux, l’attaque a été menée par un groupe de bandits lourdement armés, soupçonnés d’être venus du Soudan voisin, pays actuellement en proie à une guerre civile meurtrière. Des sources communautaires affirment que les assaillants ont surgi dans la matinée, semant la panique au sein de la population et provoquant la fuite de nombreux habitants vers des zones plus sécurisées.

Cette nouvelle attaque s’inscrit dans un contexte sécuritaire particulièrement tendu dans la région de la Vakaga, frontalière du Soudan et du Tchad. Depuis plusieurs mois, cette zone connaît une recrudescence des violences armées, alimentée par la porosité des frontières et la circulation incontrôlée des groupes armés. Les conséquences humanitaires sont lourdes : des dizaines de familles déplacées, un accès limité aux services sociaux de base, et une insécurité permanente pour les civils.

Les autorités locales appellent à un renforcement urgent de la sécurité dans cette partie du pays, tandis que les humanitaires redoutent une détérioration supplémentaire de la situation, dans une région déjà marquée par une instabilité chronique.

RCA : plus de 12 000 personnes atteintes d’hépatite en 2025

Ce chiffre alarmant relance le débat sur la prévention, le dépistage et l’accès aux soins dans le pays.

 

La République centrafricaine fait face à une recrudescence préoccupante des cas d’hépatite virale. Selon les dernières données rendues publiques, plus de 12 000 personnes ont été touchées par cette maladie depuis le début de l’année. Ce chiffre alarmant relance le débat sur la prévention, le dépistage et l’accès aux soins dans le pays.

« Les hépatites sont des inflammations du foie causées principalement par des virus. Les plus répandues sont les hépatites A, B et C. Si certaines formes, comme l’hépatite A, se soignent spontanément, d’autres peuvent évoluer vers des complications graves comme la cirrhose ou le cancer du foie si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées à temps », a expliqué le professeur Serge Magloire Camengo Police, chef de service d’hépato-gastroentérologie au Centre hospitalier universitaire de l’Amitié sino-centrafricaine.

Selon lui, la situation reste critique en raison d’un faible taux de dépistage, d’une sensibilisation insuffisante et de la difficulté d’accès aux traitements, notamment les antiviraux, pourtant efficaces contre certaines formes chroniques. Il a également souligné le rôle crucial de la vaccination contre l’hépatite B, intégrée au Programme élargi de vaccination, mais encore peu généralisée.

Les autorités sanitaires, en collaboration avec les partenaires internationaux, multiplient les efforts pour renforcer la lutte contre les hépatites. Des campagnes de dépistage gratuites, des actions de sensibilisation dans les communautés et une amélioration progressive de l’accès aux soins spécialisés sont en cours.

Un appel à la mobilisation rappelle l’urgence d’agir à l’occasion la Journée mondiale de lutte contre l’hépatite, célébrée chaque 28 juillet. L’hépatite demeure une menace silencieuse, souvent ignorée jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

RCA : Faustin-Archange Touadéra va briguer un 3e mandat

Le Mouvement Cœurs Unis a officiellement investi samedi 26 juillet, Faustin-Archange Touadéra candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en décembre 2025.

 

Grâce à la nouvelle Constitution, adoptée en août 2023, le chef de l’État centrafricain, peut briguer un nouveau mandat. Faustin-Archange Touadéra a officiellement été investi samedi 26 juillet par son parti, le Mouvement Cœur Unis. Une annonce qui divise la population, à cinq mois des élections générales.

A Bangui, les réactions sont partagées. Pour certains, c’est une volonté claire du chef de l’État de s’éterniser au pouvoir. Pour d’autres, il est simplement le mieux placé pour poursuivre la reconstruction du pays.

Interrogé par RFI, le maire de la capitale Centrafricaine ne cache pas son étonnement face à cette décision : « Il s’est présenté d’abord au premier mandat comme un président qui vient juste pour corriger certaines choses après les événements, c’est-à-dire la crise militaro-politique. Il n’a pas promis de faire le troisième mandat et, à notre grande surprise, il s’est présenté comme candidat à l’élection présidentielle. »

Après cette annonce, certains habitants craignent un possible regain de tensions.

RCA-présidentielle 2025 : les députés de Lobaye offrent 10 Millions de Fcfa pour la caution de Touadéra

En perspective à l’élection présidentielle de décembre 2025, les députés et les forces vives du département de Lobaye ont émis un appel à candidature de Faustin Archange Touadéra et remis 10 millions de FCFA remis pour payer la caution.

 

La scène se déroule le 23 juillet 2025 au terrain du Lycée de Fatima, situé dans le 6e arrondissement de la ville de Bangui. Les habitants venus des 13 communes de ce département se sont réunis sous le slogan : « Lobaye debout avec Faustin Archange TOUADÉRA 100% 2025.» D’après la présidence, cet appel intervient après les multiples manifestations des associations et mouvements de soutien organisés tant à Bangui que dans plusieurs villes de provinces de la RCA dans la même visée républicaine.

Ils justifient cet appel par les actions entreprises par le gouvernement en faveur du relèvement socio-économique de la Lobaye en particulier et de la République Centrafricaine en général. Notamment, la mise en œuvre des projets intégrateurs dans leur préfecture à l’exemple de la construction du corridor CD13, l’opérationnalisation du Centre d’instruction militaire de Bérengo ainsi que les infrastructures sociales de base au bénéfice des habitants.

Ils font également état du retour de la sécurité et de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire grâce à la montée en puissance des FACA, la reconquête de la souveraineté nationale et la paix retrouvée grâce aux efforts.

RCA-Bocaranga : la population salue le désarmement des ex-combattants 3R

Dans l’Ouham-Pendé, les habitants de Bocaranga accueillent avec soulagement le désarmement partiel des éléments du groupe armé 3R. Une étape cruciale vers la paix, selon les autorités et la société civile, qui appellent à une prise en charge durable des ex-combattants.

 

La ville de Bocaranga respire enfin un peu de tranquillité. Le désarmement récent d’une partie des combattants du groupe armé 3R à Degaulle, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, a suscité un vent d’espoir au sein des populations longtemps victimes de violences. Dans cette région marquée par des années d’exactions, l’initiative est perçue comme un pas important vers la paix durable.

Pour Pauline Mbeane, présidente de l’association locale Ndo Ka Ndo, cette avancée mérite d’être consolidée par des actions concrètes.

« Je demande au gouvernement, notamment au ministre de la sécurité, de bien s’occuper de ces gens. Il faut les former à créer des activités génératrices de revenus pour leur permettre de bien gérer leur ménage et d’oublier ce qu’ils ont fait dans le passé », plaide-t-elle.

Même tonalité du côté de Jonas Kozingmi, conducteur de mototaxi. Pour lui, cette opération contribue à rétablir la liberté de mouvement dans la zone.

« Avant, nous circulions avec la peur au ventre. Désormais, on peut se déplacer plus facilement pour vaquer à nos occupations. Mais chaque partie doit respecter ses engagements », insiste-t-il.

Les autorités locales, elles, affichent leur optimisme. Le sous-préfet de Bocaranga, Crépin Bonaventure Kossamou Kongo-Voulou, se dit confiant dans la solidité de l’accord signé.

« Pour ma part, je pense que cet accord semble être, pour la première fois, un accord sûr et crédible. C’est sur cette entente que toute la population peut aujourd’hui compter, non seulement à Bocaranga et Koui mais dans toute la région du Yadé », affirme-t-il.

Une région meurtrie mais pleine d’espoir

Entre 2018 et 2025, les localités de Bocaranga et Koui ont durement souffert des violences perpétrées par les 3R. L’accord de paix signé le 19 avril 2025 entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés 3R et UPC semble offrir un nouveau souffle. Les populations, tout en restant prudentes, espèrent désormais une relance des activités économiques et un retour progressif à la stabilité.

RCA-Bozoum : les déplacés de Dan-Gbabiri toujours en détresse humanitaire

Plus d’un mois après les affrontements entre factions du groupe armé 3R à Dan-Gbabiri, la situation humanitaire des déplacés reste alarmante à Bozoum. Sur le site de Bata, près de 4 000 sinistrés vivent dans des conditions précaires et appellent à une aide urgente.

 

À l’entrée de Bozoum, dans l’Ouham-Pendé, le site de Bata abrite près de 4 000 déplacés ayant fui les violences meurtrières survenues début juin dans la commune de Dan-Gbabiri. Les combats, opposant des factions rivales du groupe armé 3R, ont fait une dizaine de morts et contraint des centaines de familles à tout abandonner.

Selon les données de la Croix-Rouge locale, 701 ménages, soit 3 782 personnes, venues des villages de Voudou, Bossa, Piste, Gbakete, Minière, Badali 2 et 4, sont toujours hébergées sur le site. Les conditions de vie y sont extrêmement difficiles : manque de nourriture, absence d’abris décents et accès limité aux soins.

« Nous n’avons rien à revendiquer, même un peu de nourriture ou un pagne, nous allons accepter avec reconnaissance », confie Philomène Mbowène, déplacée du village de Badali 4. Un témoignage qui en dit long sur la détresse de ces familles, abandonnées à elles-mêmes en pleine saison des pluies.

Stanislas Béjouane, conseiller à la commune de Dan-Gbabiri, alerte sur l’urgence de la situation : « Les sinistrés ont perdu maisons et plantations. Ils ne peuvent pas encore rentrer tant que la sécurité n’est pas assurée. Leur souffrance est immense, et ils ne peuvent rien refuser dans cet état. »

Face à cette crise, des ONG comme la Communauté Internationale pour l’Aide d’Urgence et du Développement (CIAUD) tentent de pallier les besoins les plus urgents. Jean-Pierre Douchné, chef du bureau CIAUD à Paoua, précise : « Le HCR a fourni des kits non-alimentaires, mais des tensions subsistent car certains déplacés, arrivés récemment, ne sont pas encore enregistrés et donc non pris en compte. »

La situation est d’autant plus préoccupante que le redéploiement des forces de défense et de sécurité, censé garantir la protection des populations, tarde à se matérialiser. L’absence de sécurité empêche tout retour des déplacés dans leurs villages d’origine.

Bozoum et ses déplacés appellent donc à une mobilisation rapide des autorités et des partenaires humanitaires. En attendant, ce sont des milliers de vies qui restent suspendues à une aide qui tarde à venir.