RCA- Kembé : l’accès à l’eau potable, un défi quotidien pour la population

Dans la ville de Kembé, située dans la préfecture de la Basse-Kotto au sud du pays, l’accès à l’eau potable reste un défi majeur pour les habitants. Des milliers de personnes sont confrontées à de graves difficultés pour s’approvisionner en eau, un besoin pourtant fondamental.

 

Selon des sources locales, sur les dix forages construits dans la localité, seuls deux demeurent opérationnels. Les autres sont hors service, faute d’entretien ou à cause de pannes techniques non réparées. Conséquence : de nombreux habitants se retrouvent contraints de consommer de l’eau non potable, puisée dans les rivières ou les marigots.

« La situation est alarmante. La majorité de nos quartiers n’ont plus accès à une eau saine. Nous avons saisi les autorités préfectorales et les ONG partenaires, mais jusqu’ici, aucune solution durable n’a été mise en œuvre », a déclaré M. Ernest Banguéré, chef de quartier à Kembé.
Cette crise expose la population, notamment les enfants et les personnes âgées, à de multiples maladies hydriques comme la diarrhée, le choléra ou encore la typhoïde. Les centres de santé locaux signalent une augmentation inquiétante de ces cas, aggravant la vulnérabilité des communautés déjà fragilisées par le manque d’infrastructures.
Face à cette situation, les habitants, appuyés par les leaders locaux, appellent les autorités nationales, les partenaires humanitaires et les organisations internationales à intervenir en urgence. Les besoins prioritaires incluent la réhabilitation des forages existants, la construction de nouveaux points d’eau, la mise en place de comités de gestion communautaire et des campagnes de sensibilisation à l’hygiène.
En attendant une réponse concrète, les populations de Kembé continuent de faire preuve de résilience, malgré les risques et les difficultés du quotidien.

RCA-présidentielle 2025 : les députés de Lobaye offrent 10 Millions de Fcfa pour la caution de Touadéra

En perspective à l’élection présidentielle de décembre 2025, les députés et les forces vives du département de Lobaye ont émis un appel à candidature de Faustin Archange Touadéra et remis 10 millions de FCFA remis pour payer la caution.

 

La scène se déroule le 23 juillet 2025 au terrain du Lycée de Fatima, situé dans le 6e arrondissement de la ville de Bangui. Les habitants venus des 13 communes de ce département se sont réunis sous le slogan : « Lobaye debout avec Faustin Archange TOUADÉRA 100% 2025.» D’après la présidence, cet appel intervient après les multiples manifestations des associations et mouvements de soutien organisés tant à Bangui que dans plusieurs villes de provinces de la RCA dans la même visée républicaine.

Ils justifient cet appel par les actions entreprises par le gouvernement en faveur du relèvement socio-économique de la Lobaye en particulier et de la République Centrafricaine en général. Notamment, la mise en œuvre des projets intégrateurs dans leur préfecture à l’exemple de la construction du corridor CD13, l’opérationnalisation du Centre d’instruction militaire de Bérengo ainsi que les infrastructures sociales de base au bénéfice des habitants.

Ils font également état du retour de la sécurité et de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire grâce à la montée en puissance des FACA, la reconquête de la souveraineté nationale et la paix retrouvée grâce aux efforts.

RCA : Birao submergée par un nouvel afflux de déplacés fuyant les violences armées

La ville de Birao, chef-lieu de la préfecture de la Vakaga, fait face à une nouvelle vague de déplacés internes.

 

Depuis plusieurs jours, des centaines de personnes venues des villages de Bachama, Zaïre et Kafao affluent vers la ville, fuyant les violences perpétrées par des groupes armés non identifiés. Ces populations vivent aujourd’hui dans des conditions précaires et appellent à l’aide.

Le dernier épisode dramatique en date remonte au 5 juillet, lorsque trois jeunes ont été tués par des hommes armés au village de Zaïre, situé à une vingtaine de kilomètres de Birao. Un événement tragique de plus sur une liste déjà longue de violences qui secouent cette région du nord-est de la Centrafrique. Désemparés et craignant pour leur vie, de nombreux habitants ont alors fui sous la pluie, parfois à dos d’âne, en direction du centre urbain.

« Nous avons tout abandonné pour sauver nos vies. Avec des enfants à charge et sans argent, comment peut-on survivre dans ces conditions ? » s’interroge Aché Ramadan, une mère de famille hébergée avec d’autres déplacés dans une école de Birao.

Sous un hangar de fortune, Aché Kamis, une vieille dame originaire de Kafao, exprime son désarroi : « Nous avions déjà préparé nos champs pour la saison agricole. Aujourd’hui, nous ne demandons qu’une chose : que des soldats soient déployés pour sécuriser notre village, afin que nous puissions y retourner. »

Le désarroi est partagé par les habitants de Birao, comme Alladji Abourazik Ahamat, qui a accueilli plusieurs familles déplacées chez lui : « Nous faisons ce que nous pouvons, mais les besoins sont énormes. Les enfants souffrent de paludisme et de malnutrition. Il est urgent que l’État et ses partenaires interviennent. »

La situation s’aggrave de jour en jour. Ces nouveaux déplacés viennent s’ajouter à ceux qui avaient déjà fui les violences sur l’axe Terfel, où l’insécurité règne toujours. Le 11 juillet, deux civils, dont un élève, ont été tués à Am Dafock, localité située à la frontière avec le Soudan. Selon des sources locales, ces attaques seraient le fait de bandits armés venus du pays voisin.

Face à l’ampleur de la crise humanitaire, les appels à l’intervention des autorités centrafricaines et de la communauté internationale se multiplient. Les déplacés, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées, attendent des réponses concrètes à leur détresse.

RCA : nomination au gouvernement de deux rebelles de l’UPC et des 3R

Les deux représentants de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et du groupe Retour, réclamation et réhabilitation (3R), ont été nommés ministres conseillers au département de l’Élevage et du commerce.

 

En Centrafrique, l’accord de paix signé le 19 avril dernier à Ndjamena entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés UPC et 3R commence à porter ses fruits. Le gouvernement a procédé à la nomination de deux représentants de l’UPC (Unité pour la paix en Centrafrique) et des 3R (Retour, réclamation et réhabilitation) comme ministres conseillers au département de l’Élevage et du commerce. Deux autres ex-rebelles occupent également la fonction de ministres conseillers notamment pour l’évaluation des accords de Ndjamena ainsi que le suivi de la feuille de route de Luanda.

Une décision qui arrive après la dissolution officielle des deux groupes armés jeudi 10 juillet à Bangui. Les opérations bénéficient d’un soutien technique, logistique et financier de la Minusca et d’un accompagnement du Tchad, principal facilitateur de cet accord. Elles se poursuivent lentement dans le village de Maloum, à 55 kilomètres de Bambari, dans la Ouaka. Selon un cadre de l’UPC, une centaine d’éléments ont été désarmés. « Parmi les armes récupérées, il y avait entre autres des lance-roquettes, des mitrailleuses DKM et des kalachnikovs », dit-il.

Selon RFI, le calendrier du DDR prévoit le début ce mercredi 16 juillet, le désarmement des éléments du groupe 3R démarre. Après cette étape, il y aura la phase de réinsertion des ex-combattants dans la vie civile et la mise en place des programmes de réconciliation. Le général Henri Wanzet Linguissara, ministre conseiller du chef de l’État en matière de sécurité a ajouté que « Celui qui veut devenir militaire, commerçant ou cultivateur, la porte est ouverte ».

RCA : les enseignants contractuels manifestent pour réclamer leurs salaires impayés

Ils se sont rassemblés devant le building administratif à Bangui pour exiger le paiement de trois mois d’arriérés de salaire.

 

Le mécontentement gronde de nouveau dans les rangs des enseignants contractuels en République centrafricaine. Lundi, plusieurs dizaines d’entre eux, affectés notamment à M’baïki et Bossembélé, se sont rassemblés devant le building administratif à Bangui pour exiger le paiement de trois mois d’arriérés de salaire.

Ces enseignants affirment avoir signé un contrat de trois mois avec le ministère de l’Éducation nationale, mais n’ont toujours perçu aucune rémunération. « Nous avons rempli notre part du contrat, nous avons travaillé. Aujourd’hui, nous sommes à bout », déclare Hersons Moundjoupaké, l’un des porte-parole du mouvement.

Après plusieurs heures de protestation, une délégation a été reçue par le ministre d’État à l’Éducation, Aurélien Simplice Zingas. Cependant, cette rencontre n’a pas permis de calmer les esprits.

« Nous en sommes à notre troisième rencontre avec le ministre. À chaque fois, on nous demande de patienter. Nous devions être payés depuis le 30 juin, mais jusqu’ici, rien », déplore Moundjoupaké.

Du côté des autorités, aucune communication officielle n’a été faite. Des sources internes au ministère évoquent un blocage technique dans le processus de décaissement des fonds, tout en assurant que des efforts sont en cours pour régler la situation dans les plus brefs délais.

En attendant, les enseignants contractuels menacent de maintenir la pression dans la rue jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

RCA : deux ministres Tchadiens chez Faustin Archange Touadera

Les ministres des Armées, Issakha Malloua Djamouss et de la communication, porte-parole du gouvernement, Gassim Cherif Mahamat, ont été reçus par le président centrafricain.

 

Le président de la République, Pr Faustin Archange Touadera a reçu le week-end dernier, à la Cité des Chefs d’État de Bangui, Issakha Malloua Djamouss et Gassim Cherif Mahamat. La visite de ces deux ministres Tchadiens s’inscrivait dans le cadre de l’accord de paix signé entre le Gouvernement centrafricain et deux groupes rebelles.

Au cours de cette rencontre, le ministre Gassim Cherif Mahamat a fait le point sur l’opération de désarmement lancée le 12 juillet dernier à Malloum, localité située à environ 55 kilomètres de la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, dans le Nord-Est de la Centrafrique. Cette démarche fait partie du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), un pilier fondamental pour rétablir la paix et la stabilité dans le pays.

Le Président Touadéra a encouragé la poursuite des opérations de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), qu’il considère comme une étape importante vers l’instauration d’une paix durable dans son pays.

RCA : élections locales et municipales reportées en décembre

L’annonce a été faite vendredi 11 juillet, par le premier ministre Félix Moloua lors d’une réunion du comité stratégique d’appui au processus électoral.

 

Le Premier ministre, Félix Moloua a annoncé le report des élections locales et municipales. C’était vendredi 11 juillet dernier, au cours d’une réunion du comité stratégique d’appui au processus électoral qui a réuni des partenaires techniques, financiers et sécuritaires.

Initialement prévu le 31 août, ce scrutin sera finalement couplé aux élections législatives et présidentielle prévues en décembre 2025. Pour le gouvernement, report est non seulement dû au retard accusé dans la mobilisation de fonds, mais aussi à des aspects techniques et organisationnelles.

« La convocation du corps électoral pour les élections législatives était prévue pour le 3 juin passé. Mais on n’a pas pu le faire. La seule option que nous avons aujourd’hui, c’est de les combiner avec les élections présidentielle et législative. Ça va donner un poids dans le volume du travail. Cela demande à ce que nous nous réorganisons. Cela demande aussi à ce que la capacité de l’Autorité nationale des élections, (l’ANE) soit renforcer » rappelle Félix Moloua, Premier ministre centrafricain.

Réunis au sein du Bloc Républicain pour la Défense de la constitution (BRDC), l’opposition demande la refonte de l’ANE, jugé incompétente d’organiser des élections crédibles et transparentes.

« La bonne démarche, c’est ce que le BRDC a toujours dit : il faut organiser un dialogue avec le président Touadéra pour remettre en place l’ensemble des questions politiques qui empêchent le bon déroulement du processus électoral afin de mettre en place un processus électoral crédible, inclusif et efficace », lance un appel au dialogue, Martin Ziguélé, porte-parole du BRDC

Pour rappel, en République Centrafricaine, aucune élection locale n’a été organisée depuis 40 ans.

RCA : lancement officiel du plan national de prévention des catastrophes naturelles

L’initiative, portée par le ministère de l’Action humanitaire, vise à renforcer la résilience des populations face aux aléas climatiques.

 

Le gouvernement centrafricain a franchi une nouvelle étape dans sa lutte contre les effets du changement climatique en lançant, mercredi à Bangui, sa stratégie nationale 2025-2029 de prévention des catastrophes naturelles. Cette initiative, portée par le ministère de l’Action humanitaire, vise à renforcer la résilience des populations face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents dans le pays.

« Avec ce document, nous allons mettre en place des activités de prévention. Il nous permettra de passer d’une approche uniquement humanitaire à une démarche de développement », a expliqué la ministre de l’Action humanitaire, Lina Josiane Bémakasoui. Elle a insisté sur la nécessité de sensibiliser les communautés aux risques liés au changement climatique, affirmant que les équipes du ministère se rendront sur le terrain pour informer et éduquer les populations.

La stratégie repose sur un ensemble de mesures préventives réparties sur quatre ans. Elle intègre non seulement les catastrophes naturelles, mais aussi les risques liés aux activités humaines et aux enjeux sanitaires. Le gouvernement entend ainsi passer d’une gestion réactive des crises à une planification proactive et durable.

Cette politique de prévention s’inscrit dans une dynamique intersectorielle. Le ministère de l’Environnement, entre autres, jouera un rôle clé dans sa mise en œuvre. Pierrot Kekson Doffo Ngombé, chef de service dudit ministère, a confirmé cette collaboration : « Nous avons un service dédié à la prévention du changement climatique. Nous travaillerons main dans la main pour préparer la population à faire face à toutes les catastrophes qui peuvent survenir à tout moment. »

Le lancement de cette stratégie intervient dans un contexte préoccupant, marqué par une recrudescence des inondations et autres phénomènes extrêmes en République centrafricaine. Une situation qui souligne l’urgence d’une action concertée et durable pour mieux anticiper, prévenir et gérer les catastrophes à venir.

RCA : une nouvelle offensive contre la mortalité infantile dans le Nord-Ouest

Le gouvernement centrafricain, à travers le ministère de la Santé publique et de la Population, intensifie ses efforts pour lutter contre la mortalité infantile, en particulier dans les régions les plus vulnérables.

 

Une vingtaine de prestataires de soins ont été récemment formés à Bouar sur la nouvelle stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l’enfance (PCIME).

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet SENI+, qui vise à améliorer la qualité des soins pédiatriques dans plusieurs districts sanitaires du pays, notamment Boabohoro, Karnogazi, Berberati et Nola. La stratégie déployée cible principalement les pathologies responsables de la majorité des décès chez les enfants de moins de cinq ans : le paludisme, les infections respiratoires aiguës, la diarrhée, l’anémie et la rougeole.

Le Dr Yves Panbananbe, coordonnateur du Programme de Santé Maternelle, Néonatale et de l’Enfant (PSMNE), alerte sur les écarts importants entre les indicateurs nationaux et les objectifs mondiaux. « Selon les Objectifs de Développement Durable (ODD), nous devons réduire la mortalité néonatale à 12 décès pour 1000 naissances vivantes. Or, en Centrafrique, nous sommes encore à 28. Pour la mortalité des enfants de moins de 5 ans, la norme est de 25 décès pour 1000 naissances vivantes, mais nous sommes à 124. L’écart est énorme », a-t-il déploré.

Pour combler ce retard, les autorités misent sur la formation continue du personnel soignant afin de garantir une meilleure prise en charge des enfants malades. « Avant, on ne savait pas toujours quel traitement adopter. On tâtonnait. Avec cette formation, nous avons des lignes directrices claires. Il ne reste plus qu’à les appliquer pour soigner les enfants comme il se doit », témoigne Bienvenue Laure Sinanone Elema, chef de centre par intérim de Kantonier.

À travers ce programme, le ministère de la Santé entend renforcer les capacités techniques des agents de santé tout en assurant une couverture sanitaire plus équitable dans les zones reculées du pays. Une démarche saluée par les communautés locales, qui voient en cette campagne un espoir pour améliorer les conditions de survie des nouveau-nés et des jeunes enfants.

RCA : la ministre tchadienne de l’Action Humanitaire reçu à la présidence

Le président de la République, Faustin Archange Touadéra a reçu en audience mercredi 02 juillet, la ministre tchadienne en charge de l’Action Humanitaire, Zara Mahamat Issa.

 

En visite officielle à Bangui, la ministre tchadienne en charge de l’Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, Zara Mahamat Issa a été reçu en audience par le chef de l’Etat, Faustin Archange TOUADÉRA. La rencontre s’est tenue à la Cité des Chefs d’État, s’est tenue en marge du Forum de Haut Niveau sur les Déplacements Forcés et le Rôle du Secteur Privé à Bangui. Les échanges ont porté sur le soutien du Tchad qui accueille des déplacés et réfugiés centrafricains.

Zara Mahamat Issa était accompagnée de son homologue centrafricaine Madame Josiane Bamaka Soui. Tout en saluant l’initiative portée par les autorités centrafricaines dans le cadre du Forum régional sur l’autonomisation des réfugiés, la ministre tchadienne a qualifié l’initiative de « piste sérieuse pour une solution durable aux crises humanitaires sur le continent ».

C’est dans un contexte marqué par une raréfaction des ressources humanitaires et la réduction des financements internationaux — notamment américains —, que s’est tenu la rencontre. La ministre tchadienne a insisté sur la nécessité de développer des réponses africaines, intégrées et durables en collaboration avec les partenaires au développement. Elle a également rappelé que le Tchad, qui fait face aux crises militaro-politiques régionales, accueille un nombre important de réfugiés et de déplacés et que des solutions innovantes sont impératives pour leur intégration économique et sociale.

RCA : le président crée quatre nouvelles cours d’appel

L’objectif est de rapprocher la justice des justiciables et de désengorger les juridictions existantes.

 

La carte judiciaire centrafricaine s’est renforcée à la suite d’un décret présidentiel rendu publique mardi 1er juillet 2025. Ledit décret a annoncé la création de quatre nouvelles Cours d’appel, avec pour objectif de rapprocher la justice des justiciables et de désengorger les juridictions existantes.

La Cour d’appel de Boali regroupe les tribunaux de grande instance de Boali, Damara, Bossembélé, Yaloké, Mbaïki et Boda. Celle de Bossangoa couvre les juridictions de Bossangoa, Batangafo, Bouca, Bozoum, Bocaranga et Paoua. La Cour d’appel de Bria inclut les tribunaux de Bria, Ouandja-Kotto, Ndélé et Birao. Enfin, la Cour d’appel de Bangassou prend en charge les tribunaux de Bangassou, Ouango, Mobaye, Alindao, Satéma, Obo et Zémio.

Selon radiondekeluka, ce décret présidentiel vient répondre à un besoin pressant, dans un contexte marqué par une surpopulation carcérale persistante, elle-même aggravée par l’insuffisance de procès et le manque de magistrats dans plusieurs juridictions.

Il y a également eu plusieurs nominations au sein de la chancellerie et de l’ordre judiciaire. La série de nominations concerne les proches collaborateurs du ministre de la Justice. Plusieurs cadres ont été reconduits, tandis que quelques ajustements ont été opérés au sein des directions générales, directions et services.

RCA-Alindao : des enseignants contractuels en détresse

Ils conditionnent désormais la reprise des cours au versement d’au moins trois trimestres d’arriérés.

 

Une vingtaine d’enseignants contractuels à Alindao, dans la préfecture de la Basse-Kotto, dénoncent la précarité de leurs conditions de vie. Ils réclament avec insistance le paiement d’au moins 09 mois d’indemnités impayés. Affectés dans la région depuis avril dernier, ces agents de l’État affirment n’avoir perçu aucun centime depuis leur prise de fonction.

Privés de ressources, ces enseignants survivent aujourd’hui grâce à la solidarité des populations locales. Une situation jugée intenable par Wenceslas Odon Grezangba, porte-parole du groupe, qui alerte sur l’extrême vulnérabilité dans laquelle ils se trouvent. « Nous n’avons plus de quoi subvenir à nos besoins. Certains tombent malades, d’autres pensent déjà à abandonner leurs postes », confie-t-il avec inquiétude.

Face à cette impasse, les enseignants contractuels conditionnent désormais la reprise des cours au versement d’au moins trois trimestres d’arriérés. « Il est impossible pour nous de continuer à enseigner dans ces conditions. Nous demandons au gouvernement de tenir ses engagements et de nous verser au minimum neuf mois d’indemnités, ou à défaut trois trimestres, pour que nous puissions envisager un retour en salle de classe », a ajouté M. Grezangba.

Cette situation soulève une fois de plus la problématique de la gestion des enseignants contractuels en République centrafricaine, notamment dans les zones reculées où les retards de paiement sont fréquents. Les autorités sont appelées à agir rapidement pour éviter une nouvelle rupture du service éducatif dans cette localité déjà fragilisée par plusieurs années de crise.

RCA : près de 42 milliards FCFA pour dynamiser les secteurs clés du développement

L’Agence française de développement (AFD) a octroyé une enveloppe de 64 millions d’euros, soit près de 42 milliards de francs CFA à la République centrafricaine.

 

Le porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou a annoncé le 1er juillet, à Bangui, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, que l’AFC a octroyé 64 millions d’euros, soit près de 42 milliards de FCFA à la Centrafrique. Cette enveloppe va servir à financer une série de projets stratégiques dans plusieurs secteurs vitaux du pays.

Dans le secteur de l’énergie, la sécurisation de l’approvisionnement en électricité constitue une priorité. À ce titre, une part importante de ce financement sera dédiée à la réhabilitation des centrales hydroélectriques de Boali, un projet essentiel pour améliorer l’accès à l’énergie dans le pays.

Dans le domaine éducatif, le projet « Éducation pour tous » vise à garantir un accès équitable à une éducation de qualité pour tous les enfants du pays. Ce programme contribuera à réduire les inégalités scolaires et à promouvoir la scolarisation des filles et des enfants en zones rurales.

Le secteur de la santé bénéficiera également de ce portefeuille, notamment à travers le renforcement des capacités de l’Institut Pasteur de Bangui. En parallèle, le projet Nenho entend offrir un accompagnement médico-physico-social aux victimes de violences, renforçant ainsi le soutien aux populations vulnérables.

L’accès à l’eau potable demeure un enjeu crucial pour les populations. Le projet PACEF (Projet d’Appui à l’Eau et à l’Assainissement) vise à améliorer durablement l’approvisionnement en eau potable à Bangui et dans ses environs, réduisant les risques sanitaires liés à l’eau insalubre.

La cohésion sociale figure également parmi les priorités, avec un projet axé sur le dialogue, la paix et la réconciliation, en appui aux initiatives locales. Par ailleurs, des actions spécifiques en faveur de la formation professionnelle et de l’emploi des jeunes seront mises en œuvre pour renforcer l’insertion socio-économique des nouvelles générations.

Tous ces projets seront réalisés en étroite collaboration avec le gouvernement centrafricain, dans une démarche de partenariat actif, pour impulser un développement socio-économique durable et inclusif au bénéfice de la population centrafricaine.

RCA : des experts rédigent la Loi de Programmation Militaire 2026-2030

Le lancement des travaux de rédaction du document a été présidé ce mercredi 02 juillet, par le ministre de la Défense, Claude Rameaux Bireau.

 

C’est une soixantaine d’experts en défense et sécurité représentant les ministères de la Défense, des Finances, du Plan, l’État-major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), l’Assemblée nationale, ainsi que des partenaires techniques et financiers, notamment la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), ont entamé ce matin à Bangui les travaux de rédaction de la Loi de Programmation Militaire (LPM) pour la période 2026-2030.

Organisées par le ministère de la Défense nationale avec l’appui de la MINUSCA et d’autres partenaires, ces assisses visent à élaborer un cadre stratégique et opérationnel permettant de planifier les investissements militaires sur les cinq prochaines années. L’objectif est de doter les FACA d’un outil de programmation cohérent, soutenable et aligné sur les priorités définies dans la Stratégie nationale de défense adoptée en 2023.

Les discussions, qui vont s’étendent sur plusieurs jours, porteront notamment sur l’identification des besoins prioritaires en équipements, formations, infrastructures et logistique, ainsi que sur les ressources humaines et financières nécessaires pour renforcer les capacités des forces armées. Les experts devront également veiller à l’alignement des objectifs militaires avec les contraintes économiques et budgétaires du pays, en concertation étroite avec le ministère du Plan et celui des Finances.

À l’issue des travaux, le projet de LPM sera soumis au gouvernement puis au Parlement pour adoption. Une fois en vigueur, cette loi permettra de planifier les dépenses militaires sur cinq ans, d’assurer une meilleure visibilité aux partenaires techniques et financiers, et de poser les bases d’une armée plus efficace, professionnelle et intégrée dans les mécanismes de sécurité régionale et internationale.

RCA-régulation des médias : l’OIF en mission d’expertise à Bangui

Elle va contribuer à la mise en place de mécanismes efficaces pour préserver l’intégrité de l’information et prévenir les dérives liées à la désinformation.

 

Du 30 juin au 5 juillet 2025, une mission d’expertise de l’OIF séjourne à Bangui pour accompagner le Haut Conseil de la Communication (HCC) dans l’élaboration d’une méthodologie adaptée de régulation médiatique, notamment en période électorale. Cette mission s’inscrit dans un partenariat durable entre l’OIF et les institutions centrafricaines pour un espace médiatique libre, responsable et protecteur du débat public.

L’objectif de cette mission est clair : contribuer à la mise en place de mécanismes efficaces pour préserver l’intégrité de l’information et prévenir les dérives liées à la désinformation, un phénomène souvent amplifié en période de campagnes électorales. L’initiative s’inscrit dans les efforts de la Francophonie en faveur de la démocratie, de l’État de droit et de la bonne gouvernance.

Les experts de l’OIF dès leur arrivé dans la capitale centrafricaine, ont rencontré le président du HCC pour une première séance de travail axée sur les défis actuels de la régulation médiatique dans le pays. Cette rencontre a permis de poser les bases d’une collaboration technique renforcée.

Une session de travail élargie s’est ensuite tenue avec l’ensemble des conseillers du HCC. Elle a permis des échanges riches sur les stratégies de veille, les outils de suivi des contenus médiatiques, ainsi que les principes d’impartialité, de transparence et d’équité dans le traitement de l’information politique.

La mission s’est poursuivie avec une rencontre importante entre les experts de l’OIF, le HCC et les organisations professionnelles des médias, réunies au siège du Haut Conseil. Ce dialogue tripartite a été l’occasion de souligner l’importance de la responsabilité éditoriale, de la formation des journalistes en période électorale, mais aussi du respect des normes éthiques et déontologiques.

En apportant son expertise, l’OIF soutient le renforcement des capacités institutionnelles du HCC et encourage la mise en œuvre de dispositifs de régulation adaptés aux réalités locales. Une telle démarche vise, à terme, à garantir un environnement médiatique plus sain, plus professionnel et plus respectueux des principes démocratiques en République Centrafricaine.

RCA-Accident près de Tedoa : au moins trois morts et plusieurs blessés enregistrés

Un accident de la circulation s’est produit lundi 30 juin à l’aube au village Djambala, à 10 kilomètres du village Tedoa, dans la Nana-Mambéré.

 

Au moins trois morts et de nombreux blessés, c’est le bilan provisoire d’un accident de la circulation qui a eu lieu le 30 juin, au village Djambala, situé à environ 10 kilomètres de Tedoa, dans la préfecture de la Nana-Mambéré. Le drame a impliqué un bus de la compagnie de transport « Avenir de Centrafrique », en provenance de Garoua-Boulaï, au Cameroun.

Les causes exactes de l’accident ne sont pas encore connues, mais des témoins évoquent une perte de contrôle du véhicule dans une zone réputée dangereuse. Les services de secours sont intervenus rapidement pour porter assistance aux victimes. Les blessés ont été évacués vers les centres de santé les plus proches et certains ont été transférés vers Bangui pour des soins spécialisés.

Les autorités locales ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. En attendant, cet énième drame relance la question de la sécurité routière sur les axes reliant la République centrafricaine au Cameroun, souvent empruntés par des véhicules en surcharge ou mal entretenus.

RCA : Faustin A. Touadéra rencontre la directrice de Gavi à Bruxelles

En marge du Sommet mondial sur le financement du vaccin qui se tient à Bruxelles en Belgique, du 24 au 25 Juin, le président centrafricain a accordé une audience à Sania Nishtar, directrice exécutive de Gavi.

L’échange a porté sur l’appui que le président centrafricain apporte dans le domaine de la santé et du bien-être de la population. D’après la présidence la directrice du Gavi a rapporté que l’échange a porté sur la fructueuse collaboration entre son institution et la République centrafricaine en matière de santé et du bien-être des Centrafricains, des enfants en particulier et des mères

Ce sommet permettra à Gavi de mobiliser des moyens nécessaires pour financer son plan Stratégique 2026-2030.

L’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation est une organisation internationale créée pour sauver la vie des enfants et protéger la santé des populations par le biais de la vaccination dans les pays à faible revenu.

RCA : la MINUSCA condamne une attaque contre ses casques bleus

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne l’attaque menée par des éléments armés contre une patrouille de sa Force le samedi 14 juin 2025 à proximité de Zémio dans la préfecture du Haut-Mbomou.

D’après le communiqué de la mission, la patrouille qui effectuait une mission de protection des civils, a essuyé des tirs nourris. « Deux Casques bleus népalais, blessés au cours de l’attaque, ont été évacués vers Bria et se trouvent dans un état stable. »

La MINUSCA a immédiatement renforcé sa présence dans la zone afin d’assurer la sécurité de la population civile et de ses personnels. Elle rappelle que les attaques contre les Casques bleus des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international. Elle appelle les autorités centrafricaines à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de ces actes afin qu’ils puissent être rapidement traduits devant la justice.

 

RCA : adoption du projet de loi de finances rectificative pour 2025

Le projet de loi de finances rectificative pour 2025 a été adopté le 28 mai 2025 à l’Assemblée nationale. La séance était présidée par Simplice Mathieu Sarandji, président de l’Assemblée nationale.

Avec amendement, projet de loi de finances rectificative pour 2025 a été adopté par 129 voix pour et 2 voix contre. Ce projet de loi, a été défendu par le ministre en charge des Finances et du Budget, Hervé Ndoba. Il intervient dans un contexte économique incertain, nécessitant des ajustements budgétaires pour mieux répondre aux réalités actuelles.

Le collectif budgétaire pour 2025 prévoit des ressources totales de 367,20 milliards de FCFA, soit une hausse de 6,37 % par rapport au budget initial. Les ressources propres sont estimées à 186 milliards de FCFA (0,54 %), tandis que les ressources extérieures atteignent 181,2 milliards de FCFA. Parmi les ressources propres, la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects prévoit 70,32 milliards de FCFA, en baisse, alors que la Direction Générale des Impôts et des Domaines maintient son montant à 70,34 milliards de FCFA. La Direction Générale du Trésor annonce une hausse de 7,58 %, atteignant 45,34 milliards de FCFA.

Cependant, le projet de budget affiche un solde global déficitaire de 17,18 milliards de FCFA, soit -0,9 % du PIB, et un solde primaire déficitaire de 39,97 milliards de FCFA (2,2 % du PIB).

Ce projet vise à renforcer la mobilisation des recettes intérieures, contenir le déficit et privilégier les dépenses sociales, tout en comptant sur le soutien des Partenaires Techniques et Financiers pour améliorer la situation budgétaire du pays.

RCA : Touadéra mobilise les partenaires autour du PND-RCA 2024-2028

Le président Archange Touadéra a présidé le mercredi 21 mai 2025 une réunion regroupant les Partenaires Techniques et Financiers, le Secteur privé et la Société civile.

 

Il s’agit d’une réunion de communication organisée en prélude à la Table-ronde des investisseurs pour le financement du Plan National de Développement de la République Centrafricaine (PND-RCA 2024-2028). Les responsables des institutions financières internationales, des Agences du système des Nations-Unies, les Partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que les leaders du Patronat centrafricain ont répondu présents.

Dans son propos liminaire, le Touadéra a remercié les partenaires financiers et techniques présents à cette réunion de communication autour du Plan National de Développement de la République Centrafricaine. Pour lui, la RCA a dessiné sa destinée en s’engageant depuis 2016 dans la voie du développement participatif après la crise qu’elle a connue.

« Ce PND vise à lancer une véritable dynamique de développement et surtout de transformation structurelle sur le plan économique, social et environnemental d’une part et d’autre part, de réduire la pauvreté et d’améliorer le bien-être de nos populations», a déclaré le président de la République.

Ce faisant, « le PND, fruit du dialogue permanent que nous avions eu avec la population et de l’excellence de coopération avec nos Partenaires Techniques et Financiers permettra aussi d’accélérer les Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030 ainsi que l’agenda 2063 de l’Union Africaine.»

Le numéro 1 centrafricain ajoute que : « Ma vision à travers ce nouveau paradigme et surtout avec l’appui des acteurs et des partenaires nationaux et internationaux publics et privés, c’est de faire de la République Centrafricaine un pays prospère disposant d’un capital humain de qualité et des infrastructures résilientes et durables, fondé sur un État de droit, respectueux de la loi et des principes de la bonne gouvernance ».

Le Président de la République a fait savoir que dans le cadre de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la mise en œuvre de ce PND 2024-2028, un Plan d’Actions Prioritaires (PAP) est élaboré par le Gouvernement dressant une liste restreinte des projets phares et prioritaires à présenter aux investisseurs lors de la Table-Ronde des Bailleurs de fonds prévue au Maroc, afin de mobiliser les financements nécessaires à sa mise en œuvre.

Le Chef de l’État a annoncé que les besoins de financement pour la mise en œuvre du PND 2024-2028 sont chiffrés à travers la matrice des programmes d’actions prioritaires à plus de 7.000 milliards de FCFA soit 12 milliards de dollars US pour 543 projets.

Le gouvernement partira avec 24 projets dont les études de faisabilité sont déjà disponibles dans les domaines structurants tels que l’énergie, les infrastructures routières, l’agriculture et la santé

Cette réunion a donné l’occasion au Président de la République Faustin Archange TOUADERA d’obtenir une adhésion collective des Partenaires multilatéraux et bilatéraux à l’initiative, en attendant des annonces de financement.

Rappelons que le PND-RCA 2024-2028, a été officiellement validé le 24 septembre 2024 au cours d’un atelier national présidé par le chef de l’État.

RCA : le gouvernement et la BAD pour une stratégie inclusive et équitables

Une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD) a été reçue le 8 mai par le ministre de la Promotion du genre, dans le cadre de la préparation du Document de Stratégie Pays (DSP) 2025-2030.

L’échange a permis de présenter les axes prioritaires du DSP, axés sur l’agriculture résiliente, la gouvernance économique et le capital humain, avec des thématiques transversales telles que l’autonomisation des femmes et l’employabilité des jeunes.

D’après le service de communication du département, la ministre a formulé ses orientations pour une meilleure prise en compte du genre, et un engagement mutuel a été pris pour un dialogue continu.

RCA : le ministre de l’Economie auditionné à l’Assemblée nationale

Au cours de la plénière du 7 mai 2025, Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale a été auditionné devant la Commission Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale.

 

Le membre du gouvernement a répondu aux questions liées à, l’examen du Projet de Loi autorisant la Ratification de l’Accord Portant Création de la Facilité Africaine de Soutien Juridique (ASLF). La présidente de la Commission, Béatrice Épaye a interrogé le ministre sur la portée réelle de ces instruments juridiques, les bénéfices attendus pour le Pays, et surtout leur articulation avec le Plan National de Développement (PND-RCA).

Les autres questions visaient également à comprendre, le rôle de cette coopération institutionnelle, notamment en ce qui concerne la formation des Experts centrafricains et le renforcement des capacités nationales.

En réponse, le ministre de l’Economie, a évoqué les programmes de renforcement des capacités, les projets de renforcement des instruments juridiques de l’administration publique pour garantir la crédibilité et l’honorabilité de notre Etat sur l’échiquier international.

 

RCA : décoration de l’Ambassadeur du Maroc en fin de mission

Arrivé en fin de mission en République centrafricaine, l’ambassadeur du Maroc, Mostfa Halfaoui a été décoré le 7 mai 2025, par le président Faustin Archange Touadéra.

Le diplomate reçoit à titre exceptionnel, la Cravate de Commandeur dans l’Ordre de la Reconnaissance centrafricaine. En poste depuis 2012, l’ambassadeur marocain a reçu des mains du président de la République cette distinction honorifique pour saluer son engagement et la qualité des relations bilatérales qu’il a su entretenir entre le Royaume du Maroc et la République Centrafricaine.

Il a exprimé sa profonde gratitude au nom du Royaume du Maroc et a salué l’excellence de la coopération entre les deux nations.

En guise de souvenir de son séjour en terre centrafricaine, un cadeau symbolique fait de bois d’ébène de Centrafrique lui a été remis par le Chef de l’État.

RCA : des matériels informatiques pour le ministère du Développement touristique

Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), a remis des matériels informatiques au ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) le 6 mai 2025.

 

La délégation onusienne était conduite par Jean Luc Stalon, directeur-pays, de l’agence onusienne. L’offre est composée des imprimantes, des ordinateurs portables et divers accessoires informatiques. Ils ont été réceptionnés par Thierry Kamach, ministre de l’Environnement et du Développement Durable.

Jean Luc Stalon, Représentant-pays du PNUD en RCA a souligné l’importance de l’utilisation des technologies modernes pour améliorer l’efficacité et la transparence au sein des institutions publiques. Il a également réitéré l’engagement du PNUD à soutenir les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre de projets durables et d’initiatives de développement.

Le ministre Thierry Kamach, a exprimé sa gratitude envers le PNUD pour ce don, qui contribuera à l’amélioration des services offerts par la Coordination Climat. Il a souligné que ces matériels informatiques joueront un rôle clé dans la collecte des données et le suivi des politiques de développement durable.

 

La société AITEC International veut s’installer en RCA

Le président Faustin Archange Touadéra a reçu en audience le 5 mai 2025, Aurélien Agbenonci, président du Conseil d’Administration de la Société AITEC International, spécialisée dans l’importation et de l’exportation.

D’après la Renaissance, les échanges ont ouvert une brèche sur la possibilité de la société AITEC International est installée à Dubaï, en France et en Afrique de s’établir en République centrafricaine. La même source indique que, les nombreuses réformes entreprises par les autorités centrafricaines en vue de favoriser le climat des affaires ont été au menu des échanges.

« Au terme de cette rencontre, l’hôte du Chef de l’État se dit satisfait de leur entretien qui selon lui, s’est révélé constructif », rapporte la communication de la présidence.

« Nous avons reçu du Président de la République quelques orientations mais aussi nous avons fait des propositions qu’il a trouvées dignes d’intérêt », a déclaré Aurélien Agbenonci.

RCA : la vaccination contre la poliomyélite en cours

Dans le cadre de la campagne nationale de riposte contre la poliomyélite, le ministère de la Santé déploie ses agents pour la vaccination.

L’objectif de la campagne de vaccination contre la poliomyélite est de protéger tous les enfants de 0 à 59 mois grâce à la vaccination gratuite contre la polio, accompagnée d’une supplémentation en vitamine A pour renforcer leur immunité et leur vision.

« La polio ne laisse aucune chance… mais la vaccination en donne une à chaque enfant.

Parents, communautés, leaders : soyez au rendez-vous de la protection », signale ministère de la Santé.

Le ministère exhorte les parents à accompagner leurs enfants se faire vacciner. « Les pères ont un rôle fondamental à jouer dans le suivi vaccinal, au même titre que les mères. » Ainsi, les géniteurs doivent accompagner leurs enfants à la vaccination, des questions aux agents de santé, et sensibiliser d’autres pères autour d’eux.

RCA : des investisseurs qataris séjournent à Bangui

Ils ont été reçus en audience le 25 avril 2025 par le ministre du Développement de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Bertrand Arthur Piri.

La délégation des investisseurs venus du Qatar était conduite par, conduite par Khalid Bin. Au cœur des échanges, l’exploration des voies et moyens pour appuyer la République Centrafricaine dans le financement et le développement des secteurs stratégiques de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie.

Le gouvernement, à travers le ministère, a exposé la vision nationale en matière d’accès à l’eau potable, à l’électricité et à un cadre de vie assaini pour l’ensemble des populations.

RCA : Touadéra se rend aux obsèques du Pape François à Rome

Le président centrafricain a quitté Bangui le jeudi 24 avril 2025 pour aller se recueillir et rendre hommage au pape François décédé le 21 avril dernier.

La cérémonie funéraire du Souverain Pontife prévue ce samedi 26 avril 2025 à la Basilique Saint-Pierre de Rome va se dérouler en présence d’une cinquantaine de Chefs d’Etat et des chrétiens venus des quatre coins du monde.

Autour du Faustin Archange Touadéra, on note la présence du ministre des Affaires étrangères Sylvie Baïpo Temon, du ministre d’État directeur de Cabinet Obed Namsio et du ministre Conseiller porte-parole de la présidence Albert Yaloké Mokpeme.

Le 266e pape décédé à l’âge de 88 ans des suites de maladie.

RCA : Le CNDP lance sa première session de l’année

Le Comité National de la Dette Publique (CNDP) de la République Centrafricaine a tenu, ce lundi 14 avril 2025, sa première session ordinaire sous la présidence de M. Hervé Ndoba, ministre des Finances et du Budget. Cette réunion s’est révélée fondamentale pour la gestion économique du pays.

Au programme de cette session, plusieurs sujets clés ont été discutés, notamment l’examen de projets de prêts proposés par la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA). Ces accords, sollicités par le gouvernement à travers le ministère des Finances et du Budget, doivent faire l’objet d’une évaluation rigoureuse afin de s’assurer qu’ils répondent aux priorités de développement national, tout en maintenant la viabilité de la dette publique.

Par ailleurs, le CNDP a analysé deux demandes de garantie de l’État : l’une provenant de la société CIRESCA-SARL qui est une société centrafricaine basée à Bangui, spécialisée dans l’agro-industrie, l’assainissement et le traitement des déchets, et l’autre de la BGFI Banque, toutes deux liées à des projets relevant du ministère de l’Économie Numérique, des Postes et Télécommunications. L’examen de ces demandes est crucial pour garantir que l’État soutienne des initiatives propices à l’accélération de la croissance économique.

Dans son discours, M. Ndoba a souligné l’importance des garanties de l’État en déclarant : « Cet engagement majeur doit être pris avec la plus grande rigueur, en intégrant les risques financiers et les bénéfices escomptés pour notre nation. La gestion de la dette publique est un levier stratégique pour assurer la stabilité et la croissance économique. Il est impératif que nos décisions soient guidées par un sens aigu de responsabilité et l’intérêt supérieur de notre patrie. »

Le ministre a également encouragé les membres du comité à engager des discussions ouvertes et constructives, tout en réaffirmant son engagement en faveur d’une gestion responsable de la dette publique, jugée essentielle pour le développement durable du pays. Il a exprimé l’espoir que le comité s’emploie à élaborer une politique de financement cohérente et durable, afin d’assurer un avenir prospère à la nation.

 

Source : ministère des Finances

 

RCA : la MINUSCA sensibilise les jeunes de Bambari à l’entrepreneuriat

Une centaine de jeunes et de femmes ont participé, le 4 avril 2025, à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, à une séance d’échange organisée par la MINUSCA afin de mieux comprendre la notion d’entrepreneuriat.

 

Cette rencontre, explique les organisateurs, a permis d’examiner les défis rencontrés dans ce domaine et de proposer des solutions pour faire décoller ce secteur à Bambari. Christ Roi Kpangorama, président du Conseil consultatif de la jeunesse de la Ouaka, estime que ce manque de maîtrise du domaine est l’un des premiers obstacles à l’éclosion de l’entrepreneuriat. « On méconnaît le secteur de l’entrepreneuriat. Beaucoup de jeunes de la Ouaka regardent ailleurs, et c’est ce que nous avons débattu au cours de ce séminaire. On a dit qu’on peut même démarrer une entreprise à partir de rien, seulement avec la volonté, les bonnes initiatives et la bonne gestion. Ce qui manque à la jeunesse de la Ouaka, c’est l’idée, la stratégie et la motivation d’entreprendre », a-t-il déclaré.

Pour matérialiser le soutien de la MINUSCA, la section des affaires civiles de la Mission a offert trois motos au Conseil consultatif de la jeunesse de la Ouaka. Ces engins seront utilisés comme taxis-motos, permettant ainsi aux jeunes d’accroître leur autonomie financière.

Une initiative qui a été appréciée, car elle offre une perspective positive aux jeunes de Bambari en matière d’entrepreneuriat.