RCA: les débuts «timides» du programme DDR

Ce sont 34 combattants qui ont rendu leurs armes il y a une semaine.

En Centrafrique, le programme DDR, « désarmement, démobilisation et réinsertion », lancé officiellement en décembre 2018 par le président Faustin-Archange Touadéra, vient de débuter de manière effective sur le terrain, près de cinq mois après la signature de l’accord de paix de Khartoum.

Sous pression depuis les massacres de la région de Paoua, le groupe des 3R du général Sidiki Abbas a été le premier à  procéder au DDR. 34 combattants ont rendu leurs armes il y a une semaine. Ils ont, en contrepartie, reçu notamment une prime de désarmement.

Est venu ensuite le tour du groupe des ex-Seleka du FDPC de Abdoulaye Miskine et des anti-Balakas de l’UFR-Fondamentale mercredi, toujours dans l’ouest du pays. Ce sont respectivement 44 et 20 combattants armés qui ont été démobilisés cette fois.

TOUADERA au 25è anniversaire de la libération du Rwanda

La cérémonie s’est déroulée aujourd’hui au stade Amahoro en présence de cinq chefs d’Etat et de gouvernement africains.

Invité par le Président Paul KAGAME, le Président de la République Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA a pris part à  la cérémonie du 25è anniversaire de la libération du Rwanda. La cérémonie s’est déroulée aujourd’hui au stade Amahoro en présence de cinq chefs d’Etat et de gouvernement africains ainsi que de plusieurs délégations venues du monde entier.

Pour cette grande fête, les rwandais ont rempli ce mythique stade Amahoro de 30000 places pour assister à  la parade militaire des forces de défense et de sécurité rwandaise. C’est d’ailleurs ce célèbre cadre qui a temporairement accueilli et protégé presque 12000 réfugiés en 1994 alors que le Rwanda était en guerre.

Dans son allocution de circonstance le Président Paul KAGAME a rappelé brièvement le passé sombre du Rwanda et s’est vanté de l’unité actuelle de son peuple qui est à  l’origine du développement rapide de son pays. « Les rwandais étaient chosifiés et considérés par certaines puissances comme des animaux, mais çà, c’est du passé » a déclaré le Président Paul Kagamé qui peut aujourd’hui se féliciter d’avoir bâti un Etat riche, moderne, pacifique où il fait bon vivre.

Le Président TOUADERA qui était accompagné de M. Obed NAMSIO ministre d’Etat Directeur de cabinet à  la présidence et de quelques conseillers a également découvert les talents des artistes et poètes du ballet national du Rwanda. Ces derniers ont offert des spectacles dignes des grandes nations et rappellent la célèbre maxime du sociologue français Bourdieu qui disait que : « la culture c’est ce qui reste lorsqu’on a tout oublié »

RCA : la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar réalisé à 18%

Les le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation de ce tronçon dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Après 14 mois passés, le projet n’est exécuté qu’à 18%.

Le sujet était au centre de la rencontre entre le Président de la République,  Faustin Archange TOUADERA et les cadres des ministères des Travaux Publics et de l’Entretien Routier ; des Finances et du Budget ; de l’Economie et de la Coopération ; de la Banque Mondiale et de la société SOGEA-SATOM. La réunion du 01 juillet était centrée sur l’état d’avancement des travaux du bitumage du tronçon Baoro-Bouar sur la route nationale 1. Notons que, la société française SATOM est adjudicataire du projet sur la réhabilitation de la route nationale 1 Baoro-Bouar.

Faustin Archange TOUADERA a décidé de mettre un point d’honneur sur la construction des infrastructures routières au cours de son quinquennat. C’est dans cette optique que le Chef de l’Etat a tenu la rencontre.

Il fallait la tenir cette réunion. C’est du moins ce que pense Guismala HAMZA, ministre des Travaux Publics et de l’Entretien Routier. Pour lui, la rencontre a permis à  l’ensemble des parties de faire le point sur l’état d’avancement des travaux qui accusent déjà  beaucoup de retard. Le ministre HAMZA a affirmé que la société SATOM avait déjà encaissé 56% de l’enveloppe allouée pour ces travaux n’est qu’à  18% des réalisations. Il pense aussi que la rencontre, une occasion pour Président TOUDERA de demander à  la société SATOM d’honorer son contrat conformément au délai prévu.

Autre précision du ministre, une décision a été prise pour que la société SATOM ne puisse s’en tenir qu’exclusivement qu’aux travaux de la route et des œuvres d’art et de sous-traiter avec les entreprises nationales pour l’exécution des travaux d’assainissement et de construction des daleaux.

Etaient aussi présent le 01er juillet les techniciens de la Banque Mondiale, qui ont d’ailleurs proposé qu’une durée de 4 mois de plus soit accordée à  la société SATOM afin de venir au bout de ce projet.

Pour rappel, le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Aujourd’hui, après 14 mois passés, la société n’a exécuté les travaux qu’à 18% alors qu’elle a déjà  empoché 22 milliards de FCFA.

RCA : l’ANE publie le calendrier des prochaines élections

Le premier tour des élections présidentielles et législatives en Centrafrique se tiendra le 27 juin 2020.

Mercredi 19 juin 2019, l’Autorité nationale des Élections (ANE) a rendu public le calendrier des prochaines élections présidentielles et législatives en RCA, alors que le pays est encore sous contrôle des groupes armés à  80%

Selon le calendrier de l’Autorité nationale des Élections, le premier tour des élections présidentielles et législatives en Centrafrique se tiendra le 27 juin 2020, tandis que le second tour aura lieu le 14 février 2021. L’enregistrement des électeurs, quant à  lui, débutera en janvier 2020, c’est-à -dire dans six mois.

Alors que le pays est encore sous contrôle des groupes armés à  plus de 80% selon les experts de l’ONU, et plus de 450 000 réfugiés centrafricains se trouvent à  l’abri au Cameroun, au Tchad et en RDC, les électeurs centrafricains se préparent déjà  à  se rendre aux urnes comme en 2016 sur des champs de bataille.

Le président de la République, Faustin Archange TOUADERA, très impopulaire depuis son élection en 2016, va probablement se représenter pour briguer un second mandat de 5 ans, malgré le refus catégorique de son épouse Brigitte qui s’y oppose.

RCA : Touadera a pris part au forum mondial pour la paix à la Haye au pays bas

Préserver la culture de la paix pour protéger les générations futures; passer de la culture de la haine à  une culture de coexistence pacifique, faire des plaidoyers pour renforcer la capacité du ministère de l’éducation nationale pour établir des vraies valeurs au profit des jeunes, telles sont les raisons qui ont motivé la participation du Président TOUADERA au Forum Mondial pour la paix qui s’est tenu aujourd’hui à  la Haye.

« L’éducation et la paix pour protéger le patrimoine culturel » c’est le thème choisi par la Fondation Abdulaziz Saud Albatain nom du fondateur qui est un poète koweïtien.

S’opposant au terrorisme et la sédition, M. Abdulaziz Saud Albatain utilise depuis 30 ans la poésie comme un instrument pour véhiculer les messages de la paix dans le monde.

Notons que c’est la RCA et le Yemen qui sont à  l’honneur pour cette année.

Nous vous publions l’intégralité de l’allocation prononcée à  cette occasion par le Président de la République Chef de l’État Pr Faustin Archange TOUADERA

Allocution de S.E.M le président de la république, chef de l’état au forum mondial de la paix

HAYE, 13 juin 2019

Excellence Monsieur Marzouq Al-Ghanim, Président du Parlement du Koweit ;
Excellence Madame Marie-Louise Coleiro Preca, Présidente Emérite de Malte ; Excellence, Monsieur Abdullah Gul, ancien Président de la Turquie ;
Monsieur Abdulaziz Saud Albabtain, Président Fondateur de la Fondation de la Culture du même nom ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégations et Représentants des Organisations Internationales ;
Distingués personnalités ;
Mesdames et Messieurs ;

Permettez-moi tout d’abord d’exprimer mes sincères remerciements au Gouvernement et au peuple ami néerlandais, pour l’accueil très cordial et la marque d’hospitalité qui m’ont été réservés ainsi qu’à  toute ma délégation, depuis notre arrivée dans cette belle ville de La Haye.
Mes remerciements vont également à  l’endroit de la Fondation Abdoulaziz Saoud Al Babtain pour la culture et ses partenaires pour avoir invité la République Centrafricaine à  cette rencontre et pour l’excellent travail préparatoire accompli, ayant permis la réussite de ce Forum.

La République Centrafricaine, mon pays, est honorée de se retrouver aujourd’hui avec tous les autres invités, à  cet important événement dont le thème nous interpelle tous.
A ce titre, je voudrais faire remarquer que la paix, en tant que création sociale, est toujours susceptible d’érosion en présence de l’expression des diversités, voire des divergences qui dérivent de la nature humaine.
La préservation de la paix est alors une entreprise universelle et continuelle. La culture de la paix s’impose à  tous les Etats et elle est renseignée singulièrement par l’atrocité de la violence, le terrorisme, les affres de la guerre, les héritages historiques et culturels des peuples.
Dès lors, il est légitime que la prévention des conflits figure parmi les objectifs essentiels de l’Organisation des Nations Unies, comme l’atteste l’article 1 de la Charte.
La nature des guerres et des menaces qui se propagent aujourd’hui à  travers les continents nous appellent ou nous rappellent à  plus de diplomatie préventive et au renforcement des initiatives en faveur de la paix et de la stabilité des nations.
Plusieurs pays d’Afrique ou du monde, à  l’instar de la République Centrafricaine, peuvent appréhender les enjeux majeurs internationaux, régionaux et nationaux de cette autre bataille pour la reconquête et la préservation de la paix ; cette paix qui subordonne le développement durable, la sauvegarde des ressources, la protection de l’environnement et la survie de l’humanité.
C’est le lieu de remercier à  nouveau la Communauté internationale et saluer ses efforts inlassables qui témoignent de l’amitié et de la fraternité historiques entre les peuples et les nations, réitérées envers la République Centrafricaine, mon pays fragile, qui se reconstruit peu à  peu, après un conflit qui a affaibli les forces de l’Etat, y compris les moyens de défense et de sécurité, provoqué l’effondrement des infrastructures économiques et sociales, reculé l’Indice du Développement Humain et contraint de nombreux citoyens et expatriés, femmes et enfants, à  l’exil et au péril, à  la précarité et à  la pauvreté.
L’histoire qui doit en être écrite précisément pour fournir des repères pédagogiques dans nos écoles aux fins d’accroître les connaissances ici et là , développer le savoir-faire et le savoir-être des générations présentes et futures, est en mesure de mettre en évidence la cruauté et la férocité des guerres, y compris contre le patrimoine mondial, qui présente un intérêt pour l’humanité.

Comme vous le savez, La République Centrafricaine a traversé de nombreuses crises dont la plus violente récemment et pour laquelle une solution de sortie de crise pacifique a été amorcée par la signature à  Bangui d’un Accord Politique de Paix et de Réconciliation.
Mon pays est donc particulièrement sensible à  la thématique à  l’honneur de la conférence de ce jour.
La culture de la Paix à  travers l’Éducation et la préservation du Patrimoine de la RCA comme héritage pour les générations futures constituent des leviers inévitable à  la construction d’une Paix durable.

En République Centrafricaine, le sentier vers la paix, est profondément marquée depuis le 6 février 2019 par l’ancrage de l’engagement renouvelé de la Communauté internationale qui s’est portée garante pour l’application de l’Accord Politique de Paix et de réconciliation nationale, signé par le Gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés.
La portée de cet acte exceptionnel est à  la hauteur de l’espérance immense que cet Accord a suscité chez mes Compatriotes.
En effet, l’Accord Politique de Paix et de Réconciliation contient les éléments fondamentaux pour enrichir notre patrimoine immatériel, renforcer notre identité et l’épanouissement de notre peuple.
L’Accord Politique de Paix et de Réconciliation renferme les jalons vers la restauration des valeurs que sont l’unité nationale, la paix sociale, la justice sociale et la solidarité nationale, la relecture de la loi sur les partis politiques pour qu’elle soit un vecteur de promotion des valeurs de paix et de cohésion.

L’accord a réaffirmé le principe constitutionnel de la lutte contre l’impunité, compris de tous, car il n’est plus imaginable que la paix en RCA soit encore possible à  bâtir sur l’amnistie des crimes.

Un des puissants leviers de la sécurité collective, c’est le programme national de DDRR qui doit aider à  la fin des violences comme tous les groupes s’y sont engagés d’autant plus qu’ils participeront activement à  la conduite de ce processus que nous voulons diligente et arrimé à  un dispositif solide, efficient et fonctionnel.

En appui à  ce processus, la réforme du secteur de la sécurité créera les conditions optimales pour la refondation des forces de défense et de sécurité véritablement nationales et républicaines. Certains des nouveaux éléments proviendront des groupes armés après avoir réussi le cursus de certification dont les normes ont été établies par l’EUTM et la MINUSCA.

Dans cette dynamique d’approche globale de la problématique paix et sécurité, l’Accord a permis une avancée notable en abordant des questions spécifiques telle que celle liée aux mouvements de transhumance qui sont devenus des sources d’insécurité.

En prenant en charge de manière appropriée cette question, nous voulons engager les partenaires et les pays voisins à  agir de façon concertée pour gérer cette question dont les implications sécuritaires sont considérables sur le plan des relations entre les communautés, sur le plan national mais aussi au niveau sous-régional.

Finalement, nous sommes fiers d’une démarche qui nous rassure grâce à  sa vision systémique et constructive, et qui saura véhiculer des leçons pour instruire le dialogue entre les peuples et les nations, pour prévenir des effets dévastateurs que peuvent engendrer l’incapacité de l’homme à  créer et à  maintenir la paix partout dans le monde.
Je vous remercie.

RCA : les jours du ministre Wanzet Linguissara, seraient comptés dans le gouvernement

D’après une source bien introduite, le ministre de la sécurité publique pourrait être limogé d’un moment à  l’autre par le président Faustin Archange Touadera.

La décision vient de la Fédération de Russie, selon la même source, après le voyage à  Moscou la semaine dernière du Directeur général de la police nationale le colonel bienvenu Zokoué.

Le ministre de la sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara, en conflit ouvert d’un côté avec son directeur de cabinet, et de l’autre avec le directeur général de la gendarmerie et celui de la police, va bientôt être limogé de son poste par le président Faustin Archange TOUADERA, et ce, sur ordre de la Russie. Le motif : « complicité avec la France ».

Alors qu’à  la présidence de la République, certains tentent même de porter la responsabilité des tueries de Paoua la semaine dernière et de Bambari en début d’année sur le ministre de la Sécurité publique, d’autres par contre, qui doutent sérieusement de ces allégations, se demandent quel rôle exact jouent les mercenaires russes en République centrafricaine.

Selon eux, ces deux tueries de masses se sont produites à  moins de 10 kilomètres de la base opérationnelle des Russes et des FACA, mais ils n’ont pas réagi face à  ces menaces : à  Bambari, une cinquantaine des Russes sont dans la ville quand les rebelles de l’UPC ont pris d’assaut le centre-ville tuant 2 policiers, tandis qu’à  Paoua, plusieurs dizaines des mercenaires russes sont également présents quand les rebelles Peuls de 3R ont massacré une cinquantaine des civils à  Lemouna, Pougole,Koundili…

Ainsi, peut-on limoger un ministre avec trois gendarmes et cinq policiers sous-équipés à  sa disposition pour faute professionnelle alors que sa collègue de la défense, chef des armées, avec plus de cent hommes lourdement armés et positionnés a seulement quelques kilomètres de ces tueries de masse ?

D’autre part, certains Centrafricains se demandent pourquoi dire que tel ou tel ministre est profrançais alors que le président Faustin Archange TOUADERA lui-même est accéder au pouvoir grâce à  la France ?

Selon l’ancienne présidente de la transition Catherine Samba-Panza qui a vendu le mérite du candidat Touadera aux Français, celui-ci serait mieux placé pour réconcilier les Centrafricains vu son côté paternel qui est Peul, son côté maternel, chrétien et son appartenance politique KNK. Il serait mieux placé de parler avec les rebelles de la Seleka, tout comme ceux de la milice Anti-Balaka.

Malheureusement, comme dit un adage populaire, « l’habit ne fait pas moine ».

Faut-il le rappeler que le directeur général de la police, tout comme celui de la gendarmerie sont des parents directs au chef de l’État Faustin Archange Touadera.

Le premier, qui se batte depuis plusieurs mois pour être nommé ministre de la Sécurité publique, multiplie des fiches mensongères, comme il l’a fait au temps de l’ancien Président Bozizé, contre son chef le ministre Wanzet.

Firmin Ngrebada : «Tout le monde est fatigué de la guerre»

Directeur de cabinet du président élu en 2016 Faustin Archange Touadéra, Firmin Ngrebada a été son représentant lors des négociations (25 janvier-2 février 2019) au Soudan à  Khartoum qui ont abouti à  la signature d’un accord de paix à  Bangui entre le gouvernement et 14 groupes armés. Il a ensuite été nommé Premier ministre d’un premier gouvernement qui n’a pas tenu car considéré comme insuffisamment inclusif. A l’issue de négociations ont eu lieu à  Addis-Abeba, un second gouvernement a été désigné avec toujours Firmin Ngrebada à  sa tête. Aujourd’hui, il revient sur ce processus et sur la situation politique du pays.

Bangui : lancement officiel de la campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les groupes armés

Le président Faustin-Archange Touadéra a officiellement lancé, mercredi 15 mai 2019 à  Bangui, la campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les groupes armés.

Cette campagne a pour appellation : « Tous ensemble, mettons fin à  l’enrôlement d’enfants par les forces et les groupes armés en République Centrafricaine », en présence du président de l’Assemblée nationale, Laurent Ngon-Baba et du Premier-ministre, Firmin Ngrébada.

Le but de cette campagne est de faire un plaidoyer auprès des groupes armés pour cesser avec cette pratique d’enrôlement d’enfants mais aussi de mobiliser les ressources nécessaires pour la réinsertion et la réintégration de ces ex-enfants soldats au sein de leur communauté.

Le président Faustin-Archange Touadéra a rappelé et décrié les conditions de vie de ces enfants dans les zones de conflits armés et a salué les efforts entrepris par son gouvernement grâce à  l’appui des partenaires pour lutter contre ce phénomène.

Il a souligné qu’en lançant aujourd’hui cette campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les forces et les groupes armés, il voudrait appeler au respect des droits de l’enfant.

« j’invite nos partenaires, aux nombres desquels l’ONG World Vision dont je salue l’action en faveur de la protection de l’enfant, à  se mobiliser davantage au côté du gouvernement pour faire cesser immédiatement l’implication des enfants dans les conflits armés et augmenter leur chance de réinsertion et réintégration dans leur communauté respective », a-t-il poursuivi.

Le Chef de l’Etat a donc saisi cette occasion pour instruire le gouvernement à  mettre tout en œuvre pour accélérer le processus d’adoption du code de protection de l’enfant.

Il a remercié l’UNICEF et les autres agences du système des Nations-Unies pour leur appui multiforme à  là  réussite et à  la pérennisation de cette action dans l’intérêt de la sauvegarde des droits des enfants.

La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Aline-Gisèle Pana, a pour sa part indiqué que cette campagne de lutte contre l’enrôlement d’enfants par les forces et les groupes armés est une opération qui rentre dans le cadre de la campagne mondiale et obéit au mot d’ordre de l’Union africaine lancé en 2016 dans le but d’éradiquer ce fléau sur le continent.

Selon elle, il est impérativement question de bonifier cette activité à  travers un plan d’action qui visera à  couvrir toute l’étendue du territoire national mais aussi à  favoriser la réinsertion et la réintégration de plus de 13 000 ex-enfants soldats.

De leur côté, le directeur pays de World Vision, Khalil Sleiman, et la représentante de l’UNICEF, Christine Muhigana, ont fait un véritable plaidoyer en faveur de la prise en charge de ces ex-enfants soldats libérés en faveur du processus DDRR et réaffirmé l’engagement de leurs institutions respectives à  soutenir le gouvernement.

Un enfant de 14 ans, qui avait 8 ans au moment de son enrôlement, a témoigné sous anonymat pour dire ce qu’il a vécu et qui a ému l’assistance puisque, a-t-il dit, « J’ai assisté à  des cas de torture, d’exécution sommaire qu’un enfant de mon âge ne devrait pas voir. Et jusqu’à  présent, les choses horribles que j’ai vécues me revienne toutes les nuits en cauchemar ».

Il convient de rappeler que cette campagne prendra fin en 2021.

Problème d’électricité : vers la création des énergies renouvelables

Après la signature des accords de Khartoum entre le gouvernement et le groupes militaro-politiques, le pays a pu avoir plusieurs possibilités pour améliorer les conditions de vie de la population.

En République Centrafricaine, l’économie nécessite l’attention de la part du gouvernement et des organisations qui appuient son développement. Après la signature des accords de Khartoum entre le gouvernement et le groupes militaro-politiques, le pays a pu avoir plusieurs possibilités pour améliorer les conditions de vie de la population. Mais les réalisés n’est pas si facile, car à cause du conflit qui a duré, l’économie du pays a beaucoup souffert.

Aujourd’hui le gouvernement de la RCA et le Président Faustin-Archange Touadéra essayent de reprendre le travail manqué en coopérant avec les pays partenaires et les organisations internationales. Un tel programme porte déjà ces fruits.

Le 2 mai les députés de l’Assemblée nationale ont voté à l’unanimité 2 lois qui sont visés à développer les sources renouvelables d’énergie.

Selon le discours du ministre de l’énergie Herbert Gotran Djono Ahaba, la RCA dispose d’un grand potentiel sur ce sujet, car il est possible de tirer l’énergie du soleil, du vent, de l’énergie thermique du sous-sol et par brulant les ordures et etc.

Il a affirmé que le développement des renouvelables sources d’énergie pourra apporter beaucoup de profit au budget du pays.

La IRENA, agence internationale des questions d’énergie renouvelable, va appuyer la réalisation de ce programme.

La IRENA est une organisation intergouvernementale qui est chargé de consultation et d’appui aux pays développés en question d’industrie et aux pays en développement. Cette coopération pourra augmenter le nombre des sources d’énergies renouvelables en RCA. Cela est un sujet important, car le pays manque d’électricité.

« Le monde aujourd’hui est une transition énergétique pour beaucoup plus développer les énergies renouvelables afin de barrer la route aux changements climatiques que nous subissons partout dans le monde. Je pense que c’est le sens de notre présence à l’Assemblée Nationale pour pousser les augustes députés de la nation à voter en faveur de la Ratification des statuts de l’IRENA », dixit Herbert Gotran Djono Ahaba.

Rappelons que la conférence institutionnelle de l’IRENA a eu lieu le 26 janvier 2009 à Bonn, en Allemagne, ou 75 pays ont signé le statut de l’IRENA, la RCA étant l’un de ces signataires.

Centrafrique : la mission UA-ONU-UE reçue par le président de la République

Les membres de la mission conjointe de paix en République centrafricaine ont été successivement reçus en audience ce mercredi par le président du Parlement centrafricain Laurent Ngon Baba, et le chef de l’Etat centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Les personnalités constituant cette mission conjointes sont Smail Chergui, commissaire à  la Paix et à  la Sécurité de l’Union africaine (UA), Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies (ONU) aux opérations de paix, et Koen Vervaeke, directeur général Afrique du service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE).

Ils ont tous reconnu avoir échangé avec les autorités centrafricaines dans le cadre de la consolidation des acquis de l’Accord de paix négocié à Khartoum au Soudan et signé dans la capitale centrafricaine Bangui le 6 février dernier, caractérisé par sa mise en œuvre et son suivi au niveau déconcentré.

« Au niveau de l’Assemblée nationale, nous avons tenu à  clarifier un certain nombre de choses et surtout nos attentes par rapport à  l’adoption d’un certain nombre de textes, comme sur la décentralisation, le Code électoral, prenant en compte la représentativité des femmes au niveau de l’Assemblée nationale et au niveau de tous les secteurs de l’Etat, pour que ces textes soient à  la hauteur de la situation actuelle », a déclaré à la presse Chergui.

Centrafrique : la Russie va renforcer le contingent de l’ONU

La Russie va envoyer 30 militaires renforcer les troupes de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), selon les termes d’un décret signé lundi 15 avril, par le président russe Vladimir Poutine. « Le ministère de la Défense va envoyer jusqu’à  30 militaires en tant qu’officiers de liaison, observateurs militaires et officiers d’état-major », précise ce décret publié sur le portail officiel.

En février, un accord de paix a été signé entre Bangui et 14 groupes armés qui contrôlent une partie du pays et se disputent le contrôle de ses ressources. La Minusca, forte de 12.000 soldats, est déployée depuis 2014 en Centrafrique mais n’a pas su endiguer un nouveau cycle de violences depuis fin 2016 et reste souvent prise à  partie.

La Russie a de son côté fait une entrée remarquée depuis un an dans cet ancien « pré-carré » français: elle a livré des armes aux Forces armées centrafricaines (Faca) et assure désormais la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra. En juillet 2018, trois journalistes russes qui enquêtaient sur la présence de mercenaires russes en RCA ont été assassinés dans des circonstances troubles. La Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d’un quart de ses 4,5 millions d’habitants ont fui leur domicile.

RCA : le Président Touadera visite deux universités scientifiques belges

Il était question pour le chef d’Etat Centrafricain, d’obtenir des possibilités de formation pour des étudiants de son pays et le renforcement de la capacité des ingénieurs agronomes.

Faustin Archange Touadera a Visité les universités scientifiques belges Gembloux Agro-bio Tech de Liege et l’Université Catholique de Louvain (UCL). L’objectif de cette visite, était d’obtenir la formation des étudiants et le renforcement de la capacité des ingénieurs agronomes, des eaux et forêts et des environnementalistes centrafricains dans ces lieux du savoir.

La RCA fait partie des pays du Bassin du Congo dont les forêts sont reconnues comme le deuxième du poumon de la planète après l’Amazonie au Brésil. Attachant une importance à  la conservation de la nature, au travail de la terre et soucieux de conduire son pays vers le développement qui passe par la mécanisation de l’agriculture, le Président Touadera a rendu deux visites de courtoisie dans deux universités scientifiques et techniques belges.

La visite a débuté à  l’Université Agro-Bio de Gembloux de Liège où le Président TOUADERA a été reçu à  son arrivée par le Professeur Frank DELVIGNE, président de cette institution.

La délégation centrafricaine a eu droit à  un exposé sur les matières qui sont enseignées dans cette université qui est d’après l’orateur du jour est prête à  accueillir des étudiants centrafricains. Une visite guidée des plateformes de ce lieu a permis au Président TOUADERA et sa délégation de découvrir les prouesses technico-scientifique de dernière génération.

La visite du Président de la République du jour s’est terminée dans la célèbre Université Catholique de Louvain (UCL). Les forêts d’Afrique Centrale qui sont au cœur des enjeux internationaux sur le changement climatique et la conservation de la biodiversité sont cartographiées et surveillées à  distance grâce aux techniques qui sont développées dans cet établissement de renommée internationale.

A titre d’information, l’UCL envoie régulièrement des étudiants chercheurs à  Bayanga située dans le Sud-Ouest de la RCA où se trouve une vaste forêt tropicale.

Enfin, le Président TOUADERA a obtenu des stages de formation pour les étudiants et les fonctionnaires des ministères de l’agriculture, des eaux et forêts ainsi que de l’environnement et du développement durable.

Le Chef de l’État a visité les serres de production agricole de cette université dans les lesquelles sont exposées une diversité des plantes tropicales avant de retourner à  Bruxelles où il a accordé une série d’audiences.

RCA : le MCU et les festivités de l’an 3 de gouvernance de son président fondateur

Le Président de la République, Faustin Archange TOUADERA, a célébré le 30 mars 2019 ses trois ans au sommet de la magistrature suprême de l’Etat centrafricain. Sur initiative des membres de sa plateforme politique, dénommé Mouvement Cœurs Unis (MCU), des différentes manifestations ont été au rendez-vous de cette festivité : des danses traditionnelles, matchs de football, et pleins d’autres activités qui ont facilité la réjouissance populaire à  cette occasion.

30 mars 2016-30 mars 2019, voilà  trois ans aujourd’hui que le président Faustin-archange Touadéra avait prêté serment de diriger démocratiquement le pays, après sa victoire au second tour aux élections groupées de 2015-2016.

Durant ces trois ans, avec sa politique de «la main tendue », des progrès significatifs ont été enregistrés, notamment dans des domaines tels que: le rétablissement de la sécurité sur le territoire national avec la réhabilitation de nos forces de défenses et de sécurité, des multiples accords diplomatiques ont été ainsi signés entre la RCA et ses pays amis. Sur le plan économique, nous pouvons noter l’appui indéfectible des partenaires pour la relance économique de la RCA… pour ne citer ceux-là.

Ainsi, pour garantir la confiance de son peuple, deux matchs de football y relatifs ont été disputés, d’abord sur le terrain du Lycée des Rapides à  Ouango dans le 7ème Arrondissement et ensuite le terrain de l’UCATEX dans le 8ème Arrondissement de Bangui qui a abrité également l’autre.

Dans le 7ème Arrondissement, s’il faut le rappeler, l’équipe féminine du 8ème Arrondissement a battu celle du 3ème Arrondissement sur le score de 2 à  0. Tandis que sur le terrain de l’UCATEX, l’équipe version masculine de 5ème Arrondissement s’est séparée avec celle du 7ème Arrondissement sur le score de 1 but à  0.

Signalons que le Président de la République Faustin Archange TOUADERA, les cadres du MCU et personnalités qui ont assisté à  ces activités sportives et culturelles, apprécient à  leur juste valeur les festivités dont des trophées et des enveloppes d’encouragement ont été remises aux deux équipes finalistes.

Notons également que le Chef de L’État, ce jour de commémoration de sa gouvernance, a présidé dans la matinée à  la place d’arme de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature, la cérémonie de baptême des élèves magistrats, les greffiers et les surveillants pénitentiaires en fin de formation.

Centrafrique : l’an trois de Touadera, sous fond de signature d’un accord de paix

Samedi 30 mars 2019, le président Faustin Archange Touadera célébrait sa troisième année à la tête de la Centrafrique.

Une célébration qui arrive dans un contexte où l’armée nationale, reprend le territoire jadis occupé par des bandes armées qui avaient neutralisé le pouvoir de l’armée. Le Chef de l’Etat était arrivé à la présidence par une élection et suite à une longue transition avec comme conséquence la dislocation de l’armée nationale et l’insécurité généralisée sur l’ensemble du pays.

Dans son discours y relatif ce 30 mars 2019, Faustin Archange Touadera a cité les trois réalisations phares qui ont été faites en ces trois ans. Notamment, la sécurité, la restauration de la paix et la relance économique. La question de la sécurité restaurée dans plusieurs villes, installe un climat de confiance entre le gouvernement et le peuple. L’on se souvient que les centrafricains, se sentaient abandonné entre les mains des bandes armés au lendemain de la prise de pouvoir de Touadera, en ce moment, la France retirait ses soldats de l’Opération Sangaris et les forces onusiennes décriées pour leurs complicités avec les groupes armés.

Il y a encore quelques années, l’armée centrafricaine était disloquée, mal organisée et non équipée face aux rebelles armés et les forces onusiennes « passives ». Aujourd’hui, la Centrafrique a une armée formée par l’Eutem-RCA et formée à  nouveau par des instructeurs russes sur le maniement d’armes. Plus de 5 000 FACA sont aujourd’hui formées. Avec l’appui logistique de plusieurs partenaires et grâce à  la dotation en arme par la Fédération de la Russie, au moins 1.300 éléments des FACA sont redéployés aux côtés des forces de la police et de la gendarmerie dans 11 localités du pays.

Le président de la République vient d’annoncer la livraison d’armes russes pour 1.500 soldats centrafricains. Le pays attendait un reliquat de 4.000 armes que la Russie a offert à  la Centrafrique après la validation du Conseil de sécurité de l’ONU pour aider ce pays à  restaurer la sécurité dans le pays.

Pour restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire, un programme pilote du désarmement des rebelles a été mené avec succès avant le lancement du grand programme du désarmement. La perspective actuelle est d’atteindre toutes les régions, surtout avec la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les 14 groupes armés.

« Mon ambition est d’user de toutes les stratégies possibles pour faire de la RCA un pays sans armes et qui se tourne résolument vers son développement », a déclaré le chef de l’Etat à  l’occasion de son l’an 3 à  la magistrature suprême.

Pour la reconstruction de cette armée, quatre zones de défense militaire, un bataillon parachutiste et des forces spéciales ont été créés. La Loi quinquennale de programmation militaire 2019-2023 permettra aux FACA d’être dotées de moyens nécessaires pour leur restructuration. 1 023 jeunes sont en recrutement dans l’armée et 232 ex-combattants ont été incorporés.

Au cours de cette troisième année, un accent particulier a été mis sur la réhabilitation des infrastructures militaires. Un financement de plus d’un milliard, a été approuvé en vue de la réhabilitation de la garnison de Bouar, d’autres camps militaires ainsi que la construction des amerries.

RCA : des représentants des groupes armés nommés à la primature

Les opposants signataires des accords de Khartoum critique ces nominations du chef du l’Etat et pensent que ces désormais membres du gouvernement seront inefficaces.

L’entrée dans le gouvernement en Centrafrique ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Les opposants signataires des accords de Khartoum ont déclaré à plusieurs reprises que ces nouveaux recrus seraient inefficaces comme tous les précédents accords de paix conclue avec eux.

Mais pour Faustin-Archange Touadéra, Président de la république Centrafricaine, il est important de prendre des décisions pour l’intérêt du peuple. Les groupes politico-militaires ont alors décidé de faire confiance au chef de l’Etat Et à ses prises de décisions qui ont pour objectif de rétablir la paix en RCA.

Désormais, les autorités officielles de Bangui et l’opposition s’engagent créer un gouvernement fort et unifié. Lundi 25 mars, le président Faustin-Archange Touadéra, à la suite de la nomination de ces nouveaux ministres dans un gouvernement inclusif, a désigné plusieurs représentants de groupes politico-militaires au Cabinet du premier ministre Firmin Ngrébada. C’est d’ailleurs une close des accords de Khartoum.

La liste des changements apportés au Cabinet du Premier ministre :

Ministres conseillers spéciaux sont : Mme Clarisse Sayo et M. Hassan Bouba.

Ministre conseiller : M. Jean de Dieu Ngaïssona.

Conseiller spécial chargé de des relations avec le monde-arabe : M. Amadama Chaïbou.

Conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone nord-ouest : M. Bissindi Souleyman.

Conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone centre-nord : M. Al Khatim Mahamat.

Conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone nord : M. Ali Darassa.

Conseiller chargé des unités spéciales mixtes de sécurité : M. Ghislain Bria.

Conseiller chargé du développement du Commerce : M. Amlas Aroun.

Chargé de mission pour la promotion des Petites et Moyennes Entreprise : M. Simon-Pierre Passi-Hingame.

Chargé de mission en matière de l’Action Humanitaire : M. Thierry-Cyprien Pondo.

Chargé de mission en matière de l’Hydraulique et de l’Energie renouvelable : M. Idriss Amoudou Maloum.

Le décret note que les conseillers spéciaux ont rang et prorogatif de ministre délégué.

Les personnalités ci-après sont nommées chargées de mission au ministère du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR).

Chargé de mission pour le contrôle des armes légères et de petit calibre : M. Dieudonné-Christian Béa-Kikobé.

Chargé de mission en matière de Démobilisation : M. Béranger-Ludovic-Igor Lamaka-Boutoungara.

Les personnalités ci-dessous sont nommées préfets et sous-préfets au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

  1. Marcel Bagaza est nommé préfet de la Nana-Mambéré.

Sous-préfet de Kaga-Bandoro : M. Awat Mahamat.

Sous-préfet d’Abba : M. Mazou Biri Ousmanou.

Sous-préfet de Koui : M. Bindo Ibrahim.

Sous-préfet de Mongoumba : M. Régis Ngbénzi.

Sous-préfet d’Ouada : M. Achille Modjékossa Godé.

Nomination des représentants de groupes armés à des postes gouvernementaux :

Il faut noter l’on remarquera M. Mahamat Al-Khatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), et M. Ali Darassa, de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), nommés conseillers militaires en charge des unités spéciales mixtes de sécurité pour les zones centre-nord et nord-est, ainsi que M. Béranger-Ludovic-Igor Lamaka-Boutoungara, porte-parole d’une fraction des milice « Anti-balaka », qui devient chargé de mission pour la démobilisation.