Tabaski et Covid, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de la célébration de la fête musulmane du sacrifice dans un contexte marqué par la recrudescence du nouveau coronavirus.Sud Quotidien note une « Tabaski à double vitesse » au Sénégal car l’Aïd el-Kebir sera fêtée « mardi et mercredi ». Mais, signale Le Quotidien, « plusieurs mosquées (comme celle de la famille omarienne) renoncent à la prière collective » à cause de la hausse exponentielle des cas de Covid-19.

Pour L’Observateur, « le discours religieux (peut) pallier les lacunes de la parole politique » dans la lutte contre le virus mortifère. A en croire ce journal, « la population, habituée aux retournements de veste des politiques, a fini par démystifier l’autorité voire la décrédibiliser ».

EnQuête, sous le titre « L’histoire donne raison au Khalife », affirme que « dans la campagne de lutte contre la Covid-19, certaines familles religieuses vont plus vite que les politiques. Le discours est ferme (et) constant ».

Si ce journal fait un focus sur Serigne Babacar Sy Mansour, le Khalife Général des Tidianes, c’est parce que le guide religieux s’est notamment opposé à « l’ouverture des mosquées » pour éviter la propagation de la maladie et a dénoncé la « démission de l’Etat » dans la gestion de la pandémie.

En tout cas, Alioune Badara Mbengue, le Gouverneur de Kaolack (Centre), a pris ses responsabilités en annulant, selon WalfQuotidien, les « concerts de lendemain de Tabaski » dans cette région.

Le Sénégal, depuis quelques semaines, est entré de plain-pied dans la 3e vague. La municipalité de Dakar, qui concentre l’essentiel des infections, a doté ses structures de santé « d’un important lot de matériels sanitaires d’un coût total de 1,2 milliard F CFA » d’après Vox Populi.

Dans ce contexte économique morose, les femmes sénégalaises disposent d’un mécanisme de financement qui leur est d’une aide précieuse surtout lors de la Tabaski. Intitulé « Les coffres du festin », un reportage à Diourbel (Centre) du journal Le Soleil nous plonge dans l’univers de ces dames.

Une gérante explique, dans les colonnes du quotidien national, le mode opératoire : « J’ai plus de 2,5 millions F CFA à distribuer aux 23 membres de notre groupement (en fonction de) leur participation individuelle. Les cotisations, qui varient de 1000 à 5000 F CFA, sont collectées tous les vendredis pendant 12 mois. L’objectif est d’épauler nos maris ou de prendre en charge les besoins de nos familles à l’occasion de la Tabaski ».

Mali : colonel Assimi Goïta sort indemne d’une tentative d’assassinat

Le président de la transition a fait l’objet, ce mardi à Bamako, d’une tentative d’attaque au couteau en marge de la prière de la fête du sacrifice, Aïd al-Adha.Le colonel Assimi Goïta l’a échappé belle. Alors qu’il voulait assister à l’immolation du mouton de l’imam à la Grande mosquée de Bamako, la capitale malienne, un jeune a tenté de le poignarder dans le dos.

L’assaillant n’a pas atteint le président de la transition mais aurait blessé « une autre personne » à en croire Latus Tourè, régisseur du lieu de culte. De son côté, le colonel Assimi Goïta « est sain et sauf ».

Sur Twitter, la Présidence du Mali a précisé que « l’agresseur a aussitôt été maîtrisé par la sécurité rapprochée » du président de la transition. D’après cette source, des « investigations sont en cours ».

Assimi Goïta a été investi, il y a un peu plus d’un mois, président de la transition en remplacement de Bah N’Daw qu’il avait poussé à la démission. Avant de présider aux destinées du Mali, cet officier de l’Armée a occupé le poste de vice-président de la transition.

Le Mali se trouve dans un cycle d’incertitude politique depuis le renversement, dans la nuit du 18 au 19 août 2020, du président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) par des militaires dirigés par le colonel Assimi Goïta.

Actuellement, l’ex-président de la transition Bah N’daw et son Premier ministre, Moctar Ouane sont toujours placés en résidence surveillée par les autorités. Récemment, l’homme fort de Bamako a promis à l’Union africaine (UA) de lever les restrictions qui pèsent notamment sur ces deux personnalités.

Lors de leur mission, entamée le 14 juillet à Bamako, les émissaires du Conseil Paix et Sécurité de l’UA ont salué les « avancées » de la situation politique au Mali. Au terme de leur visite, Assimi Goïta a réitéré son engagement à respecter la transition de dix-huit mois qui doit déboucher sur l’organisation d’élections générales en février 2022.

Côte d’Ivoire: les conducteurs visés par des poursuites en cas d’accident

Les conducteurs auteurs d’accidents impliquant un homicide ou des blessures involontaires seront poursuivis, selon une circulaire du ministère ivoirien de la Justice et des droits de l’Homme.

Dans cette circulaire, le ministre de la Justice, Sansan Kambilé, invite « instamment » les procureurs de la République près les tribunaux de 1ère instance et les substituts résidents près les sections de tribunaux à la « mise en œuvre stricte » des mesures prescrites par la circulaire du 26 janvier 2017 relative à la répression des homicides et blessures involontaires en matière d’accidents de la voie publique. 

Interpellés, les magistrats chargés des enquêtes, sont appelés à « ouvrir une information judiciaire et requérir mandat de dépôt pour les accidents corporels graves ou mortels commis dans certaines circonstances ».

Les poursuites concernent notamment « la conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants et/ou de drogues, l’excès de vitesse, le défaut de permis de conduire, le défaut d’assurance, le délit de fuite ou la pluralité de victimes ». 

La circulaire commande aux parquets d' »interjeter appel contre les ordonnances de mise en liberté provisoire contraires aux réquisitions du ministère public » dans le cas où il est requis une peine d’emprisonnement ferme contre les auteurs présumés de certaines infractions. 

Il s’agira d' »exercer le recours idoine en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement ferme excessivement clémente ou à une peine d’emprisonnement assortie du sursis insuffisamment motivé ou injustifiées ».

L’appareil judiciaire est par ailleurs invité à « adresser à la Chancellerie un état détaillé trimestriel des procédures en cours relatives aux blessures involontaires graves et aux homicides involontaires en matière d’accidents de la voie publique ».

« Les chefs des parquets devront, en outre, engager des poursuites dans les mêmes conditions contre les propriétaires et/ou les personnes responsables de la mise en circulation des véhicules en cause (…) lorsqu’il est avéré que lesdits véhicules sont en état défectueux et ne remplissent pas les conditions techniques pour leur mise en circulation », poursuit le texte.

Un accident de la circulation survenu le 14 juillet 2021 sur l’autoroute au niveau du PK 107, non loin du carrefour Ndouci (Sud), dans le Sud ivoirien, a fait 56 victimes dont 25 tués et 31 blessés, selon un bilan provisoire publié par le ministère des Transports. 

Les accidents de la route font dans le pays « 12.000 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an », selon le ministère des Transports.  

Economie et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la célébration de l’Aïd Al Adha et les mesures préventives contre la Covid-19, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’économie marocaine confirme « une certaine résilience » et signe « un rebond important » pour l’année en cours, qui permettra d’atténuer les effets d’une année 2020 particulièrement difficile.

Et si le pays s’attend à une croissance meilleure en 2021, c’est surtout grâce à une campagne agricole très satisfaisante, estime le quotidien. Au cours des deux dernières décennies, l’agriculture a joué un rôle important dans le progrès économique et les performances de croissance, des performances qui font d’ailleurs du secteur un véritable réservoir de croissance, constate-t-il.

Au sujet de l’Aïd Al Adha, +L’Opinion+ indique que contrairement à l’année dernière, les Marocains ont acquis les bons réflexes et le corps médical est visiblement mieux armé, permettant ainsi d’endiguer les effets ravageurs du virus et réduire par ricochet le taux de létalité.

Mais, ces progrès réalisés demeurent fragiles, surtout face à un variant Delta qui gagne de plus en plus de terrain au Maroc et ne manquera pas de devenir majoritaire d’ici les semaines qui viennent, met en garde le journal, soulignant la nécessité de faire preuve de « vigilance » durant cette occasion festive, connue pour être une journée de grande activité et de forte mobilité.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement vient de confirmer le retour à un certain nombre de restrictions à partir du vendredi 23 juillet 2021 à 23h00, et ce, pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19.

Ces mesures concernent l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23h00 à 04h30 du matin.

Il s’agit aussi du contrôle des déplacements inter-villes autorisés désormais sur présentation du passeport vaccinal ou d’une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes. Ces mesures portent également que l’interdiction des fêtes et cérémonies de mariage et des obsèques. Ainsi, les cérémonies d’enterrement seront limitées à 10 personnes maximum.

Aussi, la capacité maximale des transports en commun et des piscines publiques ne doit pas dépasser 50%. Même mesure pour l’accès aux cafés et restaurants qui sont obligés de se limiter à 50% de leur capacité d’accueil ;

Le gouvernement indique que cette décision vient à la suite d’une réunion organisée aujourd’hui avec le comité scientifique en charge du suivi de la pandémie, indique le journal, citant un communiqué du gouvernement.

Washington livre aux autorités marocaines un détenu de Guantanamo

Les Etats Unis d’Amérique ont livré ce lundi Abdellatif Nassir, présumé terroriste marocain détenu jusqu’ici à Guantanamo.Dans un communiqué, le parquet de Rabat indique que le dénommé Abdellatif Nassir, présumé terroriste détenu à Guantanamo, a été remis au Maroc, ajoutant que que des instructions ont été données à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour ouvrir une enquête au sujet de ce qui est reproché à cet individu.

Selon le Pentagone, le processus du Conseil d’examen périodique (PRB -pour Periodic Review Board) a démontré en 2016 que la détention en vertu du droit de guerre de Abdellatif Nassir n’était plus nécessaire pour se protéger contre une menace importante et persistante pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

Par conséquent, le PRB a recommandé que Nassir soit autorisé à être rapatrié dans son pays natal, le Maroc, sous réserve des garanties de sécurité et de traitement humain.

Washington a félicité le Maroc pour sa collaboration dans le rapatriement d’Abdellatif Nassir, citoyen marocain qui avait été détenu au centre de Guantanamo Bay.

« Abdul Nasir est le premier détenu à être rapatrié dans son pays d’origine sous l’administration Biden-Harris », a indiqué, dans un communiqué, le porte-parole du département d’Etat, Ned Price. Ce dernier a expliqué que l’administration américaine s’est engagée à suivre un processus « délibéré et approfondi » visant à réduire de manière responsable la population des détenus du centre de Guantanamo, tout en préservant la sécurité des Etats-Unis et de leurs alliés.

« Le leadership du Maroc pour faciliter le rapatriement de Nasir, ainsi que sa volonté passée de renvoyer ses combattants terroristes étrangers du nord-est de la Syrie, devraient encourager d’autres nations à rapatrier leurs citoyens qui ont voyagé pour combattre pour des organisations terroristes à l’étranger », a souligné la diplomatie américaine.

« Sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc et les Etats-Unis ont bénéficié d’une coopération robuste et de longue date en matière de lutte contre le terrorisme et travaillent en étroite collaboration pour préserver les intérêts de sécurité nationale des deux pays », a rappelé Ned Price.

Le département d’Etat a ainsi dit apprécier « les efforts du Maroc en tant que partenaire stable et pourvoyeur de sécurité, y compris son leadership continu au sein Forum mondial de lutte contre le terrorisme et son rôle durable dans la Coalition mondiale anti-Daesh ».

Espionnage : Le Maroc rejette les allégations mensongères publiées par des journaux étrangers (gouvernement)

Le gouvernement marocain a exprimé lundi son grand étonnement de la publication, de manière récurrente et coordonnée, par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden stories », d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique.Dans un communiqué, le gouvernement affirme qu’il rejette et condamne catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet.

Le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc, rappelle le gouvernement.

 Et d’ajouter qu’il n’est nullement autorisé, par la force de la Constitution, d’accéder ou de publier, totalement ou partiellement, le contenu des communications personnelles ou de les utiliser contre quiconque sauf sur ordre émis par le pouvoir judiciaire indépendant et conformément aux conditions et modalités prévues par la loi. Les appareils chargés de l’application de la loi sont tenus de respecter ses dispositions et ne peuvent agir en dehors de son cadre.

Le communiqué précise aussi que le gouvernement n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes, ajoutant que le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations.

Conscient des arrière-pensées et des visées derrière la diffusion de ces allégations mensongères et de leur contexte, le gouvernement marocain défie le collectif précité, tout comme il l’avait fait avec Amnesty international, de fournir des preuves réalistes et scientifiques qui peuvent faire l’objet d’une expertise et d’une contre-expertise professionnelles, impartiales et indépendantes sur la véracité de ces allégations.

L’exécutif se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif précité et qui visent à porter atteinte à l’image du pays, à ses acquis dans le domaine des libertés et droits fondamentaux, à son statut et à ses intérêts suprêmes, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire: Affi pour des « états généraux de la santé et de la République »

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a appelé lundi à des « états généraux de la santé, du développement local et de la République », dans un communiqué.

Invité aux états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, lundi, M. Affi Nguessan était présent à ces assises. Il avait à ses côtés, l’ex-ministre de l’Education nationale, Michel Amani N’Guessan, et le Cardinal Jean Pierre Kutwa.

Suite au lancement de ces assises, le président du FPI, Affi Nguessan, a également soutenu « qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République » de Côte d’Ivoire. 

Sa présence à la cérémonie de lancement des états généraux de l’l’école ivoirienne, expliquera-t-il, montre sa « volonté d’apporter son soutien moral à l’initiative de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné ». 

Pour M. Affi, « le système éducatif ivoirien est malade. Il était donc important, pour lui, qu’à un moment donné, tous les acteurs se retrouvent pour faire le diagnostic » de l’école ivoirienne afin d' »identifier les causes du mal ».

« Le concept des états généraux est un concept qui nous est cher. Notre ambition est qu’on ne se limite pas à l’école. Qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République », a-t-il lancé.  

Selon lui, les états généraux de la République se justifient « parce que la politique est aussi malade. Donc c’est cette série d’initiatives qui permettra à la Côte d’Ivoire de renaître ». 

Comme propositions pour un nouveau souffle du système éducatif ivoirien, l’ancien Premier ministre ivoirien Affi N’Guessan dit « s’en tenir à celles que feront les experts ».

 Cependant, a-t-il souhaité que « ces propositions aillent dans le sens de la réforme des programmes. Car, il faut que les programmes soient adaptés au contexte actuel et aux défis du monde nouveau ».  

Outre la réforme des programmes, le président du FPI a suggéré aussi que les experts se penchent sur la réforme de la qualité des enseignements et la formation des formateurs.  

Le président du FPI estime que « l’environnement de l’école est délétère, parce qu’il y a beaucoup de violence, la lutte contre la drogue, les grossesses en milieu scolaire ». Et cela devrait faire l’objet du diagnostic. 

Lancement officiel des états généraux de l’éducation ivoirienne

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à Abidjan au lancement officiel des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en présence de la Directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’éducation, Stefania Giannini.

« Face aux réalités qui transforment notre humanité à un rythme vertigineux, il est impérieux que de temps en temps, on fasse une pause pour évaluer le chemin parcouru et apporter les ajustements nécessaires », a déclaré M. Patrick Achi dans un discours.

M. Patrick Achi a fait observer que « le système scolaire ivoirien a commencé à perdre ses lettres de noblesse avec l’avènement des crises à répétition que la nation a subi de plein fouet (…) depuis les années 1990 ».

« Il nous faut courageusement avec honnêteté et franchise questionner le système » de l’école qui offre la connaissance, mais également les parents qui sont au coeur de l’éducation des enfants, a-t-il ajouté.

L’Etat ivoirien consacre des arbitrages budgétaires favorables au secteur éducatif. « En 2019, 5% du PIB, 18% du budget de l’Etat et 44% du budget de fonctionnement ont été consacrés aux enseignements du préscolaire, du primaire et du secondaire général ».

Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a construit 36.665 classes dans le primaire et le secondaire, recruté 76.430 enseignants et plus de 4.800 personnes dédiées à l’encadrement afin que chaque enfants ait droit à l’éducation.  

La directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, s’est dite « vraiment très heureuse » de prendre part à ces assises, un « moment décisif » visant à mettre l’éducation au centre de l’agenda politique afin de « repenser » le système éducatif ivoirien. 

L’éducation, dira-t-elle, est « le socle du développement durable surtout en ce moment de crise sanitaire de Covid-19 » et également le moteur d’une relance inclusive et résiliente pour surmonter la pandémie.

Elle a suggéré un programme ciblé pour scolariser tous les enfants, promouvoir des enseignants qualifiés et outillés face aux défis actuels, ainsi que les compétences digitales dans l’apprentissage et la prise en compte de la petite enfance. 

« Je réitère l’engagement total de l’Unesco à accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire afin de relever les défis » liés à l’éducation et à l’alphabétisation, a assuré la directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, souhaitant un « pacte social durable pour la réussite des élèves ». 

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a expliqué que les états généraux de l’éducation visent à « projeter l’école ivoirienne dans une nouvelle trajectoire adossée à la fois à la consolidation des acquis pour la rendre plus performante ».

L’objectif de ces états généraux, mentionnera-t-elle, est de « penser une politique éducative » à travers un dialogue ouvert sur l’école ivoirienne, la cinquième du genre depuis l’accession du pays à l’indépendance.

« Il s’agira pour tous les acteurs et les partenaires du système éducatif de s’accorder sur un diagnostic, de faire des recommandations en vue d’une école plus performante », a relevé Mme Mariatou Koné.

A l’issue de ces états généraux qui seront éclatés dans les différentes régions du pays et au niveau de la diaspora, « nous disposerons d’un plan d’actions et d’une feuille de route bien précise », a-t-elle poursuivi. 

L’école ivoirienne a hérité des séquelles des crises socio-politiques successives. De ce fait, des investissements importants ont été injectés depuis 2011 et l’école a été rendue obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 16 ans. 

Nommée le 6 avril 2021, Mme Mariatou Koné, a annoncé à sa prise de fonction les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation afin de permettre aux acteurs du système éducatif de contribuer par leurs idées à relever les défis de sa mission.

Ces assises donneront l’opportunité aux acteurs du système éducatif et aux partenaires de l’école ivoirienne de faire des propositions conséquentes afin de pérenniser les acquis. Et ce, de manière participative et inclusive

Ce processus qui bénéficie de l’appui des partenaires durera sur six mois avec des consultations dans l’ensemble des Districts autonomes du pays et aussi sur une plateforme numérique. Des états généraux de l’éducation ont déjà eu lieu en Côte d’Ivoire en 1977;1985;1990 et 1994.

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement durcit les restrictions

Face à la hausse des contaminations, le gouvernement a annoncé ce lundi l’adoption une batterie de mesures restrictives qui entreront en vigueur à partir du vendredi 23 juillet.Parmi les mesures adoptées, figure le prolongement du couvre-feu de 23h à 4h30 du matin, avec une exemption pour les personnes travaillant dans des secteurs vitaux ou des cas urgents, indique un communiqué de l’exécutif.

A cela s’ajoute l’interdiction de déplacements entre villes, à l’exception des personnes vaccinées ou disposant d’une autorisation délivrée par les autorités locales.

De même, les funérailles et cérémonies de mariage sont de nouveau interdites. Toutefois, l’exécutif autorise un nombre limité de personnes pouvant participer à une cérémonie funéraire. Parallèlement, la capacité d’accueil est limitée à 50% dans les restaurants et cafés.

En outre, seulement 50 personnes peuvent prendre part à un rassemblement sur la voie publique. Une autorisation des autorités est exigée si le nombre de participants dépasse 50.

Af’Sud : début du procès de Zuma pour corruption

Le procès virtuel de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma pour fraude et corruption présumées en relation avec un marché d’armement dans les années 1990, s’est ouvert lundi à la Haute cour de Pietermaritzburg.M. Zuma doit répondre des chefs d’accusation de corruption, extorsion et blanchiment d’argent notamment sur un contrat signé en 1999, dans le cadre duquel il est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin du géant français de l’armement Thales, alors qu’il était encore vice-président.

Zuma souhaitait un report du procès à la semaine prochaine, mais la Haute cour a déclaré qu’elle tiendrait une audience virtuelle sur les accusations.

Les avocats de Jacob Zuma ont déposé une demande d’urgence, indiquant que l’ancien président souhaitait témoigner en personne sur les raisons pour lesquelles il devrait être acquitté sans procès.

Le procès a débuté en mai après de nombreux reports et retards. Zuma a depuis été emprisonné pour une peine de 15 mois pour « outrage à la justice ».

Mali : la délégation de l’Union africaine « satisfaite » de sa visite

Les émissaires du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine (UA), en mission depuis le 14 juillet à Bamako, la capitale malienne, ont salué les « avancées » de la transition politique dans ce pays.S’assurer que le Mali est sur la bonne voie. C’était l’objectif de la délégation de l’Union africaine dont le séjour au Mali a pris fin vendredi dernier. Ce lundi, sur Twitter, la Présidence malienne a rapporté les propos de Victor Adekele, Représentant permanent du Nigeria auprès de l’organisation panafricaine : « Nous avons eu des discussions très fructueuses avec tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés, à commencer par le Premier ministre et certains ministres, les membres de la société civile… ».

De son côté, le colonel Assimi Goïta, président de transition du Mali, a réitéré son engagement à respecter la transition censée durer 18 mois. Celle-ci doit notamment déboucher sur l’organisation d’élections générales en février 2022. 

En outre, le nouvel homme fort de Bamako a promis de lever bientôt les restrictions de liberté qui pèsent sur Bah N’daw, ancien président de la transition, son Premier ministre, Moctar Ouane et d’autres personnalités. 

Lors de son entrevue avec la délégation de l’UA au Palais de Koulouba, le colonel Assimi Goïta a aussi mis l’accent sur la bonne conduite du mécanisme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR). Pour lui, la crise sécuritaire au Sahel sera difficilement gérée tant que ce processus « n’est pas activement mené ». 

Suite à la destitution de Bah N’daw et Moctar Ouane, l’Union africaine a suspendu le Mali de ses instances. Mais avec les « appréciations positives » de Goodluck Jonathan, médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le « satisfecit » de la délégation du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, le Mali peut s’attendre à une bonne nouvelle. 

En tout cas, a indiqué M. Adekele, le chef de la délégation de l’UA, les chefs d’État et de gouvernement du continent « statueront pour voir quel soutien apporter aux autorités de la transition » malienne après l’examen du rapport de la mission.

Sénégal : la Senelec appuie des groupements féminins

Au total, des matériels estimés à 83 millions f cfa ont été octroyés à des groupements féminins du département de Guédiawaye (banlieue dakaroise).Ce don de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) entre dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), cofinancé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne.

Ce premier lot de matériels composés de trois moulins à céréales, trois décortiqueuses à céréales, d’un moulin à disque, d’une chaîne de transformation d’arachide et des équipements électroménagers, vient en soutien aux femmes de la banlieue dans la transformation de céréales locales et de fruits et légumes, l’aviculture et le commerce de poulets et le maraîchage.

Lors de son allocution, le Directeur général de Senelec, Papa Mademba Bitèye a rappelé qu’à travers ce don, Senelec vient exprimer sa solidarité et son soutien à une frange importante de la population : les femmes.

« A travers cette démarche, Senelec poursuit un double objectif à savoir contribuer à la promotion de la femme à travers un usage productif de l’électricité et favoriser l’accès universel à l’électricité », a dit M. Bitèye dans un communiqué reçu à APA.

Selon lui, l’accès universel à l’électricité ne saurait être réalisé sans opérer une discrimination positive à l’égard des femmes. « L’accès des femmes à l’électricité est une condition sinequanone pour atteindre l’accès universel à l’électricité. Ces objectifs sont en droite ligne avec la vision d’émergence promue par Son Excellence le Président de la République Macky Sall et les engagements de notre pays dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) », a indiqué Papa Mademba Bitèye.

Il a ajouté : « Aussi, Senelec en raison de son rôle pivot dans le développement de notre pays entend pleinement jouer sa partition. C’est pour cette raison que, Senelec, dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), a réservé un traitement particulier aux femmes avec la mise en œuvre d’un ambitieux programme, destiné à améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables, accroître les usages productifs de l’électricité et contribuer à l’autonomisation économique des femmes ».

En outre Papa Mademba Bitèye a saisi l’occasion pour annoncer la livraison très prochaine d’un poste injecteur pour le département pour un coût global de 13 milliards. D’après lui, ce poste injecteur réalisé dans le cadre du PASE va davantage sécuriser et densifier l’alimentation en électricité pour toute la banlieue avec l’appui des bailleurs.

Toutes les initiatives de Senelec dans le département ont été saluées positivement par le Maire de Guédiawaye Aliou Sall qui a félicité l’entreprise pour sa responsabilité sociétale et surtout pour ses efforts dans l’amélioration des conditions de vie de la population de Guédiawaye.

Pillages : l’Afrique du Sud relance son économie (Ramaphosa)

L’Afrique du Sud est en train de se reconstruire après les récents pillages et violences, selon son président Cyril Ramaphosa.Dans son message hebdomadaire à la nation après les pires troubles dans le pays depuis la fin de l’apartheid, M. Ramaphosa a soutenu que son pays « en train de relancer son économie ».

Les événements de la semaine dernière suite à l’emprisonnement de l’ex-président Jacob Zuma « sont un rappel brutal de la profondeur des problèmes et du chemin qu’il nous reste à parcourir ».

« Ces événements doivent nous conduire à agir avec plus de détermination et de diligence », a déclaré Ramaphosa.

Il a fait remarquer que les récents troubles ont entraîné la mort de 212 personnes et le pillage de biens publics et privés, la destruction d’infrastructures à hauteur de plusieurs millions de dollars et la suspension de services essentiels dans les provinces du Kwazulu-Natal et du Gauteng.

« Alors que nous nous efforçons de stabiliser le pays, de sécuriser les fournitures et de protéger les infrastructures essentielles, nous devons également travailler ensemble pour atténuer les effets de ces troubles sur les personnes les plus vulnérables de la société », a ajouté le président.

Il a évoqué l’urgence de transformer l’économie, de créer des emplois et de partager les richesses du pays pour tirer des millions de Sud-Africains des affres de la pauvreté.

« Nous devons transformer fondamentalement notre économie et notre société, en intensifiant nos efforts pour créer des emplois, sortir des millions de personnes de la pauvreté et faire en sorte que les richesses du pays soient partagées entre tous ses habitants », a-t-il poursuivi.

Le dirigeant sud-africain a encouragé les entreprises à offrir des mesures de bien-être et d’autres formes de soutien aux employés qui ont été touchés par les violences.

« Nous sommes appelés à contribuer à l’aide alimentaire et à soutenir les entreprises en détresse. Nous sommes appelés à rejoindre de petites équipes de bénévoles pour aider à nettoyer les communautés touchées, s’il nous est possible de le faire, tout en ayant à l’esprit de la pandémie et ce que nous devons faire pour rester en sécurité », a conclu le président.

Niger : 15 millions de dollars US pour répondre aux besoins humanitaires

Cette enveloppe du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (Ocha, sigle en anglais) s’inscrit dans le cadre du tout premier fonds commun régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.L’organisme du système des Nations Unies, dans un communiqué reçu lundi à APA, renseigne que le Niger est confronté à « une urgence humanitaire complexe où la violence et l’insécurité permanentes ont été aggravées par la pauvreté endémique, la pression démographique et les chocs climatiques ».

Dans les régions transfrontalières du Niger, souligne le document, « les conflits armés dans les pays voisins (Burkina, Mali et Nigeria) continuent d’aggraver l’instabilité. Les déplacements de population et les effets de contagion sont fortement ressentis ».

A ce jour, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires estime que « le Plan de réponse humanitaire pour le Niger n’est couvert qu’à 14%, avec seulement 75 millions de dollars reçus sur un total de 523 millions requis ».

Le Niger est donc « le pays le plus sous-financé de la région ».  Un « déficit de financement » des actions humanitaires est noté dans tout le Sahel. A en croire Ocha, en 2020, les plans de réponse de la région ont été financés à 53% en moyenne, et au milieu de l’année 2021, seuls 21% des fonds requis ont été reçus.

D’après une étude du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, 29 millions de personnes localisées au Burkina, au Nord du Cameroun, au Tchad, au Mali, au Niger et au Nord-Est du Nigeria ont besoin d’une aide humanitaire.

Avec ce fonds commun, Ocha entend donner favoriser « la coordination et les synergies régionales pour faire face aux nombreux défis interconnectés du Sahel ».

Dans sa mise en œuvre, les types de financement seront élargis pour que « les partenaires humanitaires puissent fournir une assistance efficace dans les endroits les moins bien financés, accéder aux populations vulnérables les plus difficiles à atteindre et répondre aux crises nouvelles et émergentes ».

Pour sa part, Julie Belanger, cheffe du bureau régional d’Ocha pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a déclaré que « les leçons apprises et les meilleures pratiques seront partagées entre les pays recevant des enveloppes de financement et les initiatives transfrontalières seront soutenues là où elles sont pertinentes ».

Mauritanie : dix millions d’euros de la Bad pour la relance économique

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé cette ligne de crédit à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) pour qu’elle appuie les Petites et Moyennes Entreprises du pays.La pandémie de Covid-19 affecte toutes les économies du monde. La lutte pour sauver des vies s’accompagne de stratégies pour relancer la machine économique grippée. Avec l’octroi de ce financement, la Banque africaine de développement (Bad) permettra, selon un communiqué reçu lundi à APA, à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) de « disposer de liquidités en devises ».

Cet argent servira à « préfinancer l’acquisition de machines, d’intrants, d’équipements, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de matériaux au profit des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de la transformation du poisson et des aliments et de l’artisanat ».

Le Conseil d’administration de la Bad a approuvé l’opération vendredi dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire. De l’avis de Malinne Blomberg, Directrice Générale adjointe de la Bad pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie, l’objectif est de « faciliter encore plus l’accès au financement pour les PME mauritaniennes ».

Poursuivant, elle a affirmé que l’ambition de l’institution financière est d’ « offrir de nouvelles perspectives en incitant (ces entreprises) à se lancer sur des marchés porteurs pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables ».

C’est la troisième ligne de financement dont bénéficie la BCI. En 2008 et 2016, elle avait perçu au total environ 16 millions de dollars US. Pour Stefan Nalletamby, Directeur du département du développement du secteur financier à la Bad, le contexte est difficile pour les banques mauritaniennes car « l’accès au financement des PME, qui a toujours constitué un défi, se trouve aggravé par la crise actuelle et par l’accès difficile aux devises étrangères, indispensables pour régler les opérations du commerce international ».

Dans sa politique, la Bad vise cinq grandes priorités sur le continent. A travers le financement de la BCI, l’institution financière dit en atteindre quatre : « nourrir », « industrialiser » et « intégrer l’Afrique » avec un effet catalyseur sur l’atteinte de l’objectif « améliorer la qualité de vie des populations africaines ».

La panique d’une troisième vague de Covid-19 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont alarmistes sur les cas de contaminations de Covid-19 au Sénégal avec les craintes d’une troisième vague.Face à la passivité des pouvoirs publics face à la troisième vague, la société civile met en place une Task-force informe L’AS. L’objectif est d’apporter « une réponse rigoureuse et plus inclusive à la pandémie » souligne le journal.

Le Soleil se montre inquiet et parle de 3088 nouvelles infections, 11 décès et 31 dans un état grave au sortir de ce week-end.

Suffisant pour le gouvernement pour « dépoussiérer les arrêtés » avec le port du masque à nouveau obligatoire dans les lieux publics et dans les transports informe Le Quotidien.

Sud Quotidien parle d’un « Tabaski à haut risque » face à la hausse alarmante des cas de Covid-19 dans le pays. Face à la gravité de la situation, le ministre des Transports et de l’Intérieur actualisent les restrictions avec le port obligatoire du masque.

Pour Vox Populi, la situation vire à la « catastrophe » avec l’augmentation vertigineuse des cas communautaires. Le ministre de l’Intérieur « réimpose » le masque « en tout lieu » pendant que le mouvement citoyen Y en a marre évoque « l’irresponsabilité du gouvernement et appelle à la responsabilité citoyenne ».

Pour L’Observateur c’est un « cocktail de saison ultra mortel » qui s’installe porté par le duo Covid-Palu. Le Pr Daouda Ndiaye, membre du comité scientifique de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) indique qu’une « co-infection paludisme plus Covid-19 risquerait d’être fatale ».

Malgré les mesures de restriction, le « convoyage de militants » à l’intérieur par des responsables politiques continue. « Les ministres et directeurs généraux défient Macky Sall » souligne Walf Quotidien qui ajoute que ces derniers font fi des recommandations de leur patron.

Libération nous informe du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de migrants et de la confection de faux documents de voyage à l’aéroport Blaise Diagne. Le journal indique qu’une vaste mafia débusquée et plusieurs personnes sont arrêtées.

En sport, Record parle du transfert de l’international sénégalais Boulaye Dia chez le vainqueur de l’Europa League, Villarreal. Le journal pose la question de son « intégration » dans un club présenté comme un modèle de réussite dans le football mondial.

Stades parle des Lions déjà irrésistibles en pré-saison avec Youssouf Sabaly décisif avec le Bétis pendant qu’Ismaïla Sarr (Watford) et Pape Ndiaga Yade (Metz) font trembler les filets.

Santé, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les ventes d’auto-tests Covid, la résilience du Maroc et les relations Maroc-Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.« Non à la peur contre les ventes d’autotests Covid », lance +L’Économiste+, ajoutant que la polémique entre laboratoires d’analyses biologiques et les pharmaciens passe mal auprès de l’opinion.

Le journal rappelle que plusieurs pays sont allés beaucoup plus loin, autorisant ces tests dans les grandes surfaces, soulignant que les laboratoires donnent l’impression de s’opposer à un canal offrant plus de proximité et pouvant toucher un plus grand public.

Cette affaire n’est pas sans rappeler les résistances ayant marqué l’arrivée des premiers tests Covid au début de la pandémie, indique-t-il, relevant qu’il s’agit là d’un scénario qui semble se répéter pour les autotests car l’humeur des politiques de santé continue de s’exposer à la pression des lobbys.

Abordant la résilience du Maroc, +Aujourd’hui Le Maroc+, qui se réfère au dernier classement réalisé par Global Finance sur la base d’indicateurs du World Economic Forum, écrit qu’avec sa très honorable 24ème place en termes de sûreté et de sécurité, le Maroc se confirme et conforte dans son statut de pays fiable et résilient.

Pour cette édition 2021, l’index global de sécurité sur lequel se base ce scoring prend particulièrement en considération la situation épidémiologique et la performance générale du pays dans sa lutte contre le virus, fait savoir le quotidien, notant que durant cette pandémie, qui dure depuis mars 2020, le Maroc a fait preuve non seulement d’une capacité de résilience à des chocs exogènes violents mais, en plus, d’une aptitude à transformer des situations critiques en opportunités.

Ce capital sécurité et fiabilité dont jouit le Maroc devrait être exploité surtout en interne et être transformé en capital confiance pour affronter et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon, estime-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que l’Algérie a rappelé, dimanche, son ambassadeur à Rabat, pour consultation. Une réaction provoquée par le plaidoyer de Omar Hilale, lors de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés, où il a défendu le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

« Dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, rendue publique le 16 juillet 2021, il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York», indique le ministère algériens des Affaires Étrangères, faisant référence au plaidoyer de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, qui avait répondu aux provocations du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, en évoquant le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

 

« Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », conclut le communiqué algérien, cité par la publication.

Rappelons que lors de la réunion précitée, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème.

Exerçant son droit de réponse, Omar Hilale a déclaré que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Cherté de la vie: l’Etat ivoirien va encadrer les prix

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué dimanche que son département prendra des mesures d’encadrement des prix sur le marché face à la cherté de la vie, en cas de nécessité.

« Nous poursuivons la concertation avec les différents acteurs (pour) trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations. En cas de nécessité, nous allons prendre des mesures d’encadrement des prix », a dit M. Souleymane Diarrassouba, lors d’une conférence de presse. 

Depuis quelques jours, l’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux. 

M. Souleymane Diarrassouba a appelé les citoyens « au calme, à la sérénité, et à ne pas céder à la panique et à éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché ». 

« Face au cri de cœur de la population auquel le gouvernement est sensible, il était donc important pour le département dont j’ai la charge de rencontrer la presse pour informer les populations sur la réalité de la situation », a-t-il ajouté. 

Le ministre du Commerce a expliqué que « les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire ». Car, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue, après une année 2020 marquée par la pandémie à coronavirus, et les tensions sur les matières premières, l’inflation reprend de la vigueur. 

L’Indice des prix alimentaires de la FAO, soulignera-t-il, a progressé pour le 12e mois consécutif et s’établit à 127,1 points, avec un bond de 5,8 points, la plus forte hausse mensuelle depuis 2010.

De ce fait, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021. 

Il a noté, par exemple, que le prix du maïs a été multiplié par plus de deux, et ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%, à la suite d’une forte demande d’aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix.

Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix « AIPH » du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%. 

Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399F/kg en décembre 2020 à 497 F/kg en janvier 2021, puis à 627 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 L est passé de 19600 F en décembre 2020 à 22500 F en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.

Le prix de la tonne de blé, lui, est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20% alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021. 

« Face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages », a-t-il poursuivi, rappelant que la détermination des prix relève du marché selon la loi de l’offre et de la demande et du jeu de la concurrence. 

La mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées, a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie. 

Il a mentionné que son ministère a renforcé la concertation avec les acteurs des secteurs concernés. En janvier 2021, à l’issue de discussions, les industriels et son département ont convenu de suspendre les hausses de prix de l’huile de table raffinée, intervenues au mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine boulangère type 55.

« En mai 2021, en accord avec les acteurs, nous avons pris des mesures de fixation de prix maxima convenus sur la période de la crise énergétique pour la viande de bœuf (avec et sans os), le ciment, et le maintien du prix de la baguette de pain à 150 FCFA », a-t-il également rappelé. 

« Le rationnement des entreprises et ménages en électricité étant désormais terminé, nous avons donc déjà noté une tendance à la baisse des prix au détail de certains produits, notamment les matériaux de construction », a-t-il fait observer.

La botte de fer qui était vendue à 52000 FCFA en 2019, puis à 47000 FCFA en décembre 2020, entre 52000 FCFA et 54000 FCFA de janvier à avril 2021, puis entre 56000 FCFA et 60000 FCFA pendant le rationnement a baissé à 54000 FCFA aujourd’hui, a-t-il fait remarquer.  

Le sac de ciment CPJ 42.5 au détail coûtait 4200 FCFA en décembre 2020, puis 4000 FCFA entre janvier et avril 2021 et entre 5000 FCFA et 6000 FCFA pendant la période de rationnement de l’électricité, est vendu aujourd’hui entre 4200 FCFA et 4500 FCFA, presqu’au prix de décembre 2020, a-t-il assuré. 

En Côte d’Ivoire, les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été « globalement maîtrisées » au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, a soutenu M. Souleymane Diarrassouba. 

JO 2021: 32 athlètes ivoiriens en lice à Tokyo

Trente-deux athlètes ivoiriens sont attendus du 22 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, dans la capitale japonaise, où ils prendront part à la 32è édition des Jeux Olympiques (JO).

Il s’agit des sprinteuses Murielle Ahouré (championne du monde en titre du 60m en salle) et de Marie-Josée Ta Lou, la vice-championne du monde en titre du 100 m et du 200 m, par ailleurs porte-drapeau de l’équipe ivoirienne à Tokyo.

A l’épreuve du sprint masculin, l’équipe ivoirienne met en avant le jeune prodige Arthur Gué Cissé, détenteur actuel du record de Côte d’Ivoire du 100 mètres avec son chrono de 9 s 93. Ce record était détenu depuis 2016 par Ben Youssef Méïté.

Au Taekwondo, le champion olympique des -80kg, Cheick Sallah Junior Cissé, le seul médaillé d’or de l’histoire de la Côte d’Ivoire mettra son titre en jeu dans la capitale nipponne là où sa condisciple et compatriote Ruth Gbagbi (championne du monde en titre des -67 kg) tentera de faire mieux après sa médaille de bronze glanée aux JO Rio 2016. Les Eléphants taekwondo’ins alignent aussi Seydou Gbané et Aminata Traoré.                        

Le Judo sera l’affaire de Zouleiha Abzetta Dabonné, une abonnée des JO puisqu’elle était déjà présente à Rio 2016.

Pour sa part, Ta Li Marie Te Flan représentera son pays à la natation. C’est aussi une habituée des JO. En 2016, à Rio de Janeiro, elle avait représenté la Côte d’Ivoire aux 800 mètres nage libre Dames.

A l’Aviron, c’est N’Dri Franck qui fera flotter sur son embarcation de forme étroite et allongée le drapeau Orange-Blanc-Vert de la Côte d’Ivoire.

Le plus fort du contingent ivoirien en lice pour Tokyo 2020 est composé de l’équipe Espoir (U23) de football avec des renommés tels que Eric Bailly (Manchester United, Angleterre), Franck Kessié (AC Milan, Italie), Max Gradel (Sivasspor, Turquie), et Timité Cheick (Amiens, France) ainsi que les nationaux Ira Tape Eliezer du FC San Pedro et Nagoli Oupoh Maxime du Sol FC.

 Le jeune Amad Diallo du Manchester United, la révélation de l’année et nouveau chouchou des fans ivoiriens, figure également sur cette liste des 22 joueurs.

C’est donc 22 Eléphants Espoirs qui tenteront de barrir très fort au pays du soleil levant, dans une poule D, perçue comme celle de la mort par les observateurs les plus avertis du ballon rond. Outre la Côte d’Ivoire, cette poule est composée du Brésil, de l’Allemagne et de l’Arabie Saoudite. 

Initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020, les JO Tokyo 2020 doivent finalement se tenir du 23 juillet au 8 août 2021 du fait de la pandémie de Covid-19.

Prés de 11 090 athlètes sont en lice aux JO de Tokyo à travers 33 sports et 339 épreuves avec remise de médailles.

L’Algérie rappelle pour consultations son ambassadeur à Rabat

L’Algérie a décidé de rappeler pour consultations son ambassadeur à Rabat, annonce dimanche un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.La diplomatie algérienne a expliqué que dans sa déclaration publiée le 17 juillet 2021, « il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York ».

 « Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », indique le communiqué.

Répondant aux provocations du ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc  à New York, Omar Hilale avait évoqué « le droit à l’autodétermination du peuple kabyle ».

Réagissant à ces propos, la diplomatie algérienne a, dans un communiqué, considéré qu’il s’agit d’une « reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la +décennie noire+».

Le texte fait référence au classement par le pouvoir algérien, en avril dernier, du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), en tant qu’organisation terroriste au même titre que le mouvement islamiste Rachad, proche de la Turquie et du Qatar.

Le ministère estime que la « communication diplomatique marocaine est aventuriste, irresponsable et manipulatrice (…) destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne ».

Alger a souligné que la réponse du Maroc à l’intervention de son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, « heurte frontalement les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines. Elle constitue une violation flagrante du droit international et de l’Acte Constitutif de l’Union africaine ».

L’Algérie ne mesure pas à quel point le Maroc est indigné par les provocations algériennes, depuis des années durant. Alger arme, finance, défend et abrite le front polisario qui mène un combat armé contre le Maroc.

Côte d’Ivoire: dans l’ombre de victimes d’avortements non sécurisés

Chaque année, en Côte d’Ivoire, « entre 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements », parmi lequelles plusieurs engagées dans une sexualité précoce décèdent ou en sortent avec des complications pouvant entraîner la stérilité.

L’avortement clandestin touche malheureusement les jeunes filles dans les lycées et collèges du pays. La sexualité précoce des adolescents, parfois ignorants du cycle menstruel, conduit à des drames en cas de survenue de grossesse. 

La peur d’affronter surtout les parents ou d’avoir un enfant non désiré, amène des jeunes filles à pratiquer l’avortement. Salomé, la trentaine raconte l’expérience de sa copine, qui déjà en classe de terminale se débarrassa d’une grossesse d’environ trois mois.   

Cette amie, qui était à son troisième essai au BAC, vivait avec ses parents à Daoukro, dans le centre-est ivoirien, rapporte Salomé, ajoutant que quand elle su qu’elle était enceinte, elle se rendit chez un vendeur de médicaments chinois, qui lui donna des comprimés.

Ces comprimés, ingurgités en une seule prise selon les recommandations « sans manger ni sucré ni glacé », vont au bout de trois jours provoquer des saignements, à l’issue desquels, la grossesse va passer.      

Le phénomène de l’avortement est présent partout dans le pays, surtout en zone urbaine. A Abengourou (Est), un jeune couturière avoua quelques minutes avant son décès, sur son lit d’hôpital, avoir fait un avortement qui a échoué. Mais hélas, c’était trop tard. 

Une dame résidant dans son quartier, aux dires de ses proches, lui a prescrit des feuilles pour faire sauter la grossesse. Des complications surviendront plus tard, ce qui va nécessiter une intervention chirurgicale à l’issue de laquelle elle succombera. 

Selon une sage-femme interrogée, qui a requis l’anonymat, des avortements clandestins sont toujours faits dans des cliniques, ce qui montre que ce phénomène est une réalité et nécessite une éducation accrue sur la santé maternelle. 

Pour réduire les grossesses en milieu scolaire par l’utilisation des méthodes contraceptives, des campagnes sont menées dans les lycées et collèges du pays par des structures agréées par le ministère de l’Éducation nationale avec la collaboration du médico-scolaire.  

« Quand on était en terminale, après la sensibilisation à l’école, nous sommes partis au médico-scolaire, où des élèves de sexe féminin ont expérimenté des implants et d’autres méthodes contraceptives pour éviter des grossesses », rapporte l’étudiante Deborah Zozoro. 

Aujourd’hui, dans la vie active, une femme qui a fait des avortements depuis le collège, confie avoir échappé belle. Cette pratique ne sera pas sans conséquence, elle aura du mal à avoir un enfant, mais grâce à « la prière », elle a pu avoir un seul fils.  

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit.

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Etats généraux de l’éducation: Stefania Giannini à Abidjan

La Sous-directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) chargée de l’éducation, Stefania Giannini est arrivée dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan où elle participera lundi au lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a été accueillie à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par la ministre ivoirienne de l’Education et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces états généraux qui s’étendront sur six mois sont destinés à passer en revue les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans un dialogue direct inclusif avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national en vue de faire des propositions pour une école ivoirienne de qualité et compétitive.  

Sur son agenda de dimanche, Mme Giannini doit rencontrer les femmes du marché de Cocody Anono en formation d’alphabétisation avant de visiter la ville historique de Grand-Bassam, à une quarantaine de km au Sud d’Abidjan.

Le quartier France de Grand-Bassam, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 03 juillet 2012.

Lundi, avant la cérémonie de lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, prévue de 10h00 à 12h45, heure locale et Gmt, en présence du premier ministre ivoirien Patrick Achi, elle rencontrera le Groupe local des partenaires de l’éducation. Une rencontre avec le premier ministre est également au menu.

Dans l’après-midi, la Sous-directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation est attendue à l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNETP) d’Abidjan-Cocody où elle s’entretiendra avec le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage (METFPA), M. Koffi N’guessan.

Enfin, elle achèvera ses rencontres à l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) avec le Directeur général de cette université, Prof Koné Tiomoman.

Mali : Trois Chinois et deux Mauritaniens enlevés dans une attaque armée

Deux Mauritaniens travaillant pour l’entreprise de construction ATTM et trois ressortissants Chinois ont été enlevés, samedi, dans une attaque armée, selon des sources, citées par le site électronique +Sahara Média+.Les mêmes sources indiquent que des hommes armés non identifiés ont attaqué un site appartenant à l’entreprise mauritanienne ATTM et à une société chinoise, entre les villes de Kala et Nwara, en territoire malien, où ils construisent une route goudronnée.

Les assaillants ont mis le feu aux équipements de l’entreprise avant d’enlever deux travailleurs « ordinaires », ajoute-t-on.

Et de préciser que les trois Mauritaniens se trouvaient sur le chantier, ajoutant que les hommes armés ont enlevé les trois travailleurs, mais l’un d’eux a sauté d’une des voitures des ravisseurs et survécu à l’enlèvement.

Les mêmes sources ont fait savoir que l’attaque s’est soldée par l’enlèvement de trois hauts cadres de l’entreprise chinoise, et la saisie de trois véhicules.

L’attaque a eu lieu dans une zone où s’active la katiba » Macina, affiliée au « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM), qui prête allégeance à Al-Qaïda. Jusqu’à présent, aucune partie n’a revendiqué l’attentat.

Dans une première réaction officielle à cet incident, l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a, dans une dépêche, rapporté qu' »un chantier entre la ville de Kala et Nwara, en territoire malien, a été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés ».

Le chantier est supervisé conjointement par ATTM et une société chinoise, a fait savoir AMI, soulignant que les autorités mauritaniennes « suivent très sérieusement l’affaire ».

« Consternation » du gouvernement ivoirien suite au décès de l’actrice Angeline Nadié

La ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Kouamé, a exprimé la « consternation » du gouvernement suite au décès de l’actrice Angeline Nadié survenu samedi à Abidjan, des suites d’une longue maladie.

« Je viens d’apprendre avec consternation le décès survenu ce samedi 17 juillet 2021 à Abidjan de l’actrice Angeline Nadié », a déclaré la ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle,  Harlette Badou Kouamé, dans un communiqué. 

Angeline Nadié a été révélée par la série télévisée « Ma famille » réalisée par l’Ivoirienne Akissi Delta. Dans cette série, cette comédienne, mère de Michel Bohiri, ne donne pas du répit à sa belle fille, incarnée par la productrice de téléfilm, Akissi Delta.  

« En cette circonstance douloureuse, j’adresse mes condoléances les plus émues à la famille de notre regrettée sœur. Je partage l’émotion et la peine de toute la famille artistique et culturelle », a exprimé Mme Harlette Badou Kouamé. 

L’actrice ivoirienne, Angeline Nadié, était absente des tournages télés ces derniers mois en raison de la maladie. Elle  a joué dans plusieurs séries télévisées à succès dont « Les guignols d’Abidjan ». 

Ligue des champions d’Afrique : Al-Ahly d’Egypte remporte le sacre

Le club égyptien d’Al-Ahly a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football pour la deuxième fois consécutive en battant en finale les sud-africains de Kaizer Chiefs sur le score de 3 à 0, samedi à Casablanca.Les réalisations des Egyptiens ont été l’œuvre de Mohamed Sherif (53è), Magdy Afsha (64è) et Amr Soulayia (74è).

Il s’agit de la 10ème consécration du club du siècle dans cette compétition pour être l’équipe la plus titrée d’Afrique.

Côte d’Ivoire: les états généraux de l’éducation nationale s’ouvrent lundi

Les états généraux de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, annoncés par la nouvelle ministre en charge de l’Education et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, s’ouvrent lundi à Abidjan.

Les travaux de ces états généraux dureront six mois. Mme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, avait exprimé lors de sa prise de fonction, sa volonté d’organiser « les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national « . 

« Je m’engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offres, en matière d’accès, en matière de qualité », avait déclaré Mariatou Koné.

Cette ambition, la ministre de l’Éducation et de l’alphabétisation veut la réaliser avec l’ensemble des acteurs et des partenaires directs ou indirects de l’école, entre autres, les enseignants, les syndicats, les élèves, les partenaires techniques et financiers, et la société civile.

« Notre boussole doit être la recherche permanente de la performance, de l’excellence, de la qualité, du mérite, ainsi que la transparence et l’équité », a dit Mme Mariatou Koné, qui veut adapter l’école aux exigences à l’ère du numérique. 

Côte d’Ivoire: relance du projet soja visant 450 ha dans le nord du pays

Un projet de la culture du soja devant être développé sur 450 hectares dans les régions du Bafing et du Kabadougou (nord ivoirien), notamment freiné par la crise sanitaire de Covid-19, vient d’être relancé.

Pour évaluer l’état d’avancement du Projet soja, une délégation du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural a effectué une mission du 12 au 17 juillet 2021 sur les sites, dans les régions du Bafing et du Kabadougou. 

Cette mission était conduite par le directeur de l’Evaluation des projets, M. Silué Sionseligam, qui s’est dit « satisfait » de l’évolution des travaux en cours sur les différents sites.  

« Nous sommes venus faire le suivi et l’évaluation des activités de démarrage de la campagne 2021. À savoir le labour, le pulverisage, le hersage, et le semis », a précisé M. Silué Sioseligam.  

La délégation repart « satisfaite, car n’eût été le problème de pluie toutes les parcelles seraient déjà semées, mais avec les pluies qui s’annoncent tout sera fini dans quelques jours », a rassuré M. Silué. 

« C’est une joie immense pour nous de revoir le projet (…). Nous avons beaucoup souffert de l’arrêt du projet mais grâce au président de la République le projet est de retour. Nous lui disons grand merci ainsi qu’au ministre de l’Agriculture », a déclaré Viviane Sahoua, porte-parole des productrices de soja dans la région du Bafing. 

Elle a relevé que c’est « un réel espoir qui naît en (eux) avec la reprise du projet soja ». Ce projet devrait permettre une production massive du soja dans le cadre de la sécurité alimentaire et de créer des emplois. 

 « C’est un projet de développement de la région et nous devons saisir l’opportunité que l’État nous donne. Je demande à la jeunesse du Bafing de ne pas rester dans les grins de thé ou kiosques à café »,  a lancé M. Silué.  

Les producteurs ont émis quelques doléances relatives notamment à l’acquisition de moissonneuses batteuses afin de faciliter la récolte ainsi qu’une unité de transformation du soja à Touba pour commercialiser des produits à valeur ajoutée. 

Le directeur de l’évaluation des projets, Silué Sionseligam, a fait savoir que ces préoccupations ont été prises en compte dans la vision de développement du secteur agricole ivoirien et la stratégie de transformation des produits locaux.  

Le projet prévoit également la réhabilitation de toutes les fermes semencières, des pistes menant aux parcelles, la construction d’infrastructures de conservation et de contrôle de la qualité des semences (laboratoire d’analyse), l’identification de nouvelles terres pour l’extension du projet. 

L’Etat prévoit la construction d’une unité de transformation du soja « avec la création d’une usine de transformation du soja à Touba dont les travaux débuteront en 2022 », a dit M. Silué,  ajoutant que « ce sont au moins 15000 emplois directs qui seront créés pour les jeunes et les femmes ».

Le projet soja permettra de créer une économie agricole intégrée génératrice de revenus équitablement partagés entre les différents acteurs de la chaîne de valeurs, de réduire l’exode rural et d’améliorer la qualité de vie des populations.

Les prochaines campagnes dans les régions de la Bagoué, du Folon et du Poro seront concernées par cet important projet qui vise à lutter contre la pauvreté dans nos régions. Le projet a été officiellement lancé le 24 octobre 2019. 

Côte d’Ivoire: Roche Omer Kraidy élu président de Lider

Dr Roche Omer Kraidy a été élu, samedi, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), un parti de l’opposition ivoirienne, à l’issue d’un Congrès ordinaire.

M. Roche Omer Kraidy, nouveau président de Lider, parti fondé par Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, sous l’ère Laurent Gbagbo, succède à Monique Gbekia.  

Il était vice-président de Lider. A ce congrès ordinaire qui s’est achevé ce samedi, le fondateur de cette formation politique, Mamadou Koulibaly, était absent à la conclusion des travaux.

L’homme politique Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), un leader de l’opposition ivoirienne, était candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, mais son dossier avait été rejeté pour défaut de parrainage. 

JO 2021: départ de la délégation ivoirienne pour Tokyo

La délégation ivoirienne pour les Jeux Olympiques 2021 a quitté Abidjan, samedi, pour Tokyo en passant par Addis-Abeba.

Conduite par le Directeur général des sports, Bertin Koffi Kan, cette délégation ivoirienne est attendue au Japon dimanche nuit. Elle est composée des athlètes de Taekwondo, de Judo, d’Aviron et de  la sélection de football des U23. 

Le Comité national olympique est représenté dans cette délégation par son vice-président, Lucien Kouakou. Les représentants ivoiriens en athlétisme rallieront la capitale nipponne à partir de l’Europe et des Etats-Unis où ils sont en compétition.

Avant ce départ, le ministre de la Promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, a remis officiellement, jeudi, les accréditations et kits aux athlètes ivoiriens, au cours d’une cérémonie au Parc des sports de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.

Maroc : 8 millions de tête destinées à l’abattage

Le Maroc dispose de 8 millions de têtes destinés à l’abattage de l’Aïd Al Adha (fête du sacrifice), dont 6,5 millions d’ovins et 1,5 million de caprins, a précisé le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.Le ministère procède à une évaluation de la situation prévisionnelle d’approvisionnement du marché en animaux destinés à l’abattage pour le sacrifice de l’Aïd, ainsi que l’état sanitaire du cheptel en concertation avec les professionnels de la filière des viandes rouges.

En ce qui concerne l’état sanitaire du cheptel national, il est, selon le même département, « globalement satisfaisant » et ce grâce aux efforts continus déployés par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) en matière de surveillance permanente de l’état sanitaire du cheptel national et sa protection sanitaire contre les maladies animales contagieuses.

Aussi, le programme d’identification d’ovins et de caprins, destinés à l’abattage de l’Aïd lancé le 15 avril 2021, est achevé.

Par ailleurs, les services vétérinaires de l’ONSSA ont enregistré plus de 240.000 unités d’engraissement d’ovins et caprins, et ont prélevé, 1100 échantillons de viandes et 600 échantillons d’aliments pour animaux, en vue de leur analyse.

De plus, 30 souks temporaires sont installés, en collaboration avec les autorités locales, dans les différentes régions du Royaume pour la commercialisation des animaux destinés à l’abattage de l’Aîd.

Pour rappel, les transactions commerciales des animaux d’abattage à l’occasion de l’Aïd Al Adha permettront de réaliser un chiffre d’affaires dépassant 1,34 milliard de dollars (12 milliards DH), dont la grande partie sera transférée au milieu rural, permettant ainsi aux agriculteurs de faire face aux dépenses des autres activités agricoles.