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Mauritanie : dix millions d’euros de la Bad pour la relance économique

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé cette ligne de crédit à la Banque mauritanienne pour le Commerce et…

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé cette ligne de crédit à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) pour qu’elle appuie les Petites et Moyennes Entreprises du pays.La pandémie de Covid-19 affecte toutes les économies du monde. La lutte pour sauver des vies s’accompagne de stratégies pour relancer la machine économique grippée. Avec l’octroi de ce financement, la Banque africaine de développement (Bad) permettra, selon un communiqué reçu lundi à APA, à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) de « disposer de liquidités en devises ».

Cet argent servira à « préfinancer l’acquisition de machines, d’intrants, d’équipements, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de matériaux au profit des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de la transformation du poisson et des aliments et de l’artisanat ».

Le Conseil d’administration de la Bad a approuvé l’opération vendredi dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire. De l’avis de Malinne Blomberg, Directrice Générale adjointe de la Bad pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie, l’objectif est de « faciliter encore plus l’accès au financement pour les PME mauritaniennes ».

Poursuivant, elle a affirmé que l’ambition de l’institution financière est d’ « offrir de nouvelles perspectives en incitant (ces entreprises) à se lancer sur des marchés porteurs pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables ».

C’est la troisième ligne de financement dont bénéficie la BCI. En 2008 et 2016, elle avait perçu au total environ 16 millions de dollars US. Pour Stefan Nalletamby, Directeur du département du développement du secteur financier à la Bad, le contexte est difficile pour les banques mauritaniennes car « l’accès au financement des PME, qui a toujours constitué un défi, se trouve aggravé par la crise actuelle et par l’accès difficile aux devises étrangères, indispensables pour régler les opérations du commerce international ».

Dans sa politique, la Bad vise cinq grandes priorités sur le continent. A travers le financement de la BCI, l’institution financière dit en atteindre quatre : « nourrir », « industrialiser » et « intégrer l’Afrique » avec un effet catalyseur sur l’atteinte de l’objectif « améliorer la qualité de vie des populations africaines ».


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