JO de Tokyo 2020 : la Guinée va finalement participer

La Guinée avait annoncé mercredi son retrait des Jeux Olympiques en raison de la pandémie du Coronavirus.Retournement de situation. La Guinée fera bel et bien partie des Olympiades de Tokyo. Le ministre des Sports guinéen, Sanoussy Bantama Sow, a annoncé jeudi que ses cinq athlètes se rendraient bien au Japon. « Le gouvernement, après l’obtention de garanties des autorités sanitaires, donne son accord pour la participation de nos sportifs à la 32e Olympiade de Tokyo », est-il écrit dans le communiqué du ministre.

Mercredi, le gouvernement avait annoncé que la Guinée annulait sa participation à cause du Covid-19. Dans son communiqué, le ministre a écarté jeudi des problèmes financiers allégués pour justifier le renoncement aux Jeux, en rapport avec des rumeurs de surfacturation.

« Nous n’osons pas surfacturer. Ce sont seulement 19 personnes qui vont faire partie de (la) délégation qui sera conduite par moi-même », a dit le ministre Sow, sans donner d’indication financière. Une source proche du gouvernement avait pourtant indiqué, sous le couvert de l’anonymat, que « le dossier avait été surfacturé, voilà pourquoi le ministère ne peut pas payer », sans plus de détails.

La Guinée, qui n’a jamais remporté de médailles en 11 participations aux JO, va donc envoyer cinq athlètes à Tokyo : Fatoumata Yarie Camara (lutte libre), Mamadou Samba Bah (judo), Fatoumata Lamarana Touré et Mamadou Tahirou Bah (natation) et Aïssata Deen Conté (athlétisme).

Tabaski et Covid-19 au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce vendredi à APA, met l’accent sur la célébration de la Tabaski, insistant sur les sermons des imams, et la flambée des cas de Covid-19 dans le pays.« Tabaski 2021 : Sermons et messages en mode Covid », titre Sud Quotidien, informant que le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a prié mercredi dernier chez lui à Mermoz fait un appel du pied aux forces vives de la Nation.

« La pandémie, rapportent nos confrères, seul trait d’union entre acteurs politiques. Les jeunes de 18 ans, avec ou sans comorbidités, appelés à se faire vacciner ».

Pour le quotidien national Le Soleil, « l’ombre de la Covid-19 a plané sur la fête » de la Tabaski lors de laquelle les différents khalifes généraux ont fait des recommandations.

« Progression de la pandémie : Prières de Tabaski. Macky demande aux gens de se faire vacciner », titre Le Quotidien, constatant le respect des gestes barrières dans les mosquées.

Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé) soutient : « A ce rythme, la prise en charge va être compliquée ».

« Si la tendance n’est pas inversée, nous risquons d’être débordés », poursuit le ministre Diouf Sarr dans Vox Populi.

Ce quotidien informe qu’après la lune, la Covid-19 divise les musulmans car des imams ont bravé le variant Delta pour prêcher sur les dérives de la société.

« Covid : Course à la mort. Vingt morts en 48 heures », écrit L’Observateur en première page.

Au lendemain de la fête de la Tabaski, Walf Quotidien fait état d’un « avis de déchets sur la capitale ».

Mais pour Rewmi Quotidien, « près de 6000 tonnes (ont été) ramassés ».

Lancement des festivités des 60 ans de l’école de statistiques d’Abidjan

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a procédé jeudi à Abidjan, au lancement officiel des festivités marquant les 60 ans de l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

Mme Kaba Nialé, ministre de tutelle, a invité les responsables de l’établissement à maintenir le cap d’excellence de cette école régionale. 

Les festivités se tiendront sous le parrainage du Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a annoncé Mme Kaba Nialé, lors d’une conférence de presse de lancement des activités.  

Des activités scientifiques meubleront les festivités avec l’organisation de conférences mensuelles sur les enjeux actuels de développement animées par des personnalités ou experts de haut niveau. 

Il est en outre prévu une cérémonie de diplomation des étudiants de la promotion 2021 qui se tiendra le 05 août 2021, suivie d’une distinction des directeurs, du personnel et des personnes ayant contribué au rayonnement de l’école, prévue en décembre.

Créée en 1961, cette école avait pour but de mettre à la disposition de l’administration ivoirienne, notamment de la direction de la statistique et des études économiques des cadres statisticiens de qualité.

D’école d’application à sa création, elle devient en 1963 un établissement d’enseignement placé sous l’autorité directe du ministère des finances, des affaires économiques et du plan, et prend le nom d’école de statistiques d’Abidjan.

En 1982, elle prend sa dénomination actuelle, ENSEA, et étend sa formation aux cadres statisticiens de haut niveau. Elle devient ensuite un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche. 

Dès sa création, elle ouvre ses filières à tous les pays de la sous-région. Pendant ces 60 ans d’existence, l’école à formé plus de 4000 statisticiens africains issus de 27 nationalités différentes (Haïti, Afrique du Sud). 

Aujourd’hui, l’ENSEA encadre plusieurs écoles de statistiques dans la sous-région, notamment le Niger, le Burkina Faso, la Guinée Conakry et Madagascar. Elle a aidé à la création de l’école de statistiques du Mali.

L’UEMOA a décerné en 2005 à cet établissement la qualité de Centre d’excellence régional. Dix ans plus tard, en 2015, la Banque mondiale lui a décerné le titre de Centre d’excellence africain de statistiques.

Le directeur de l’ENSEA, Hugues Kouassi Kouadio, a souligné que l’école a au fil des ans évolué dans la recherche. L’établissement a un partenariat avec l’Université de Laval au Canada et New -York university.

L’école a connu à ce jour quatre dirigeants : Mme Claude Coulibaly  (1961-1969), François Yathien  (1970-1994), M. Koffi Nguessan  (1995-2015) et l’actuel directeur en poste depuis octobre 2015.
L’actuel ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Nguessan Koffi par ailleurs ex-directeur de l’ENSEA  (1995-2015), était présent au lancement de ces festivités.

 

Covid-19 : « la 3e vague atteint un point décisif en Afrique » (OMS)

Dans 21 pays africains, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de contaminations a augmenté de plus de 20 % pendant au moins deux semaines d’affilée.Ces derniers jours, la baisse des nouveaux cas en Afrique du Sud a agi sur les chiffres globaux du continent. Mais, indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les manifestations découlant de l’emprisonnement de l’ancien président, Jacob Zuma, ont perturbé la surveillance et le dépistage de la maladie.

Ainsi, le recul du virus en Afrique, après huit semaines consécutives de recrudescence accélérée, pourrait être « de courte durée ». « Ne nous berçons pas d’illusions, la troisième vague de la pandémie en Afrique n’est pas encore passée. Cette légère embellie est source d’espoir et d’inspiration, mais elle ne doit pas occulter la situation du continent dans son ensemble », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Dans un communiqué reçu jeudi à APA, la Botswanaise a souligné que « de nombreux pays restent très vulnérables (et) les célébrations de l’Aïd al-Adha (Tabaski) cette semaine pourraient aussi entraîner une augmentation des cas ».

C’est pourquoi la spécialiste en Santé publique a appelé les Africains à « redoubler d’efforts en ce qui concerne les mesures de prévention afin de consolider ces acquis fragiles ». D’autant que le variant Delta (indien), hautement transmissible, a été détecté dans 26 pays et les mutants Alpha (anglais) et Bêta (sud-africain) circulent respectivement dans 38 et 35 pays.

Pour Matshidiso Moeti, l’Afrique doit accélérer de toute urgence la vaccination contre la Covid-19. En tout, elle doit recevoir au cours de cette année plus 500 millions de doses à travers le mécanisme Covax. Environ 60 millions de doses sont attendues dans les semaines à venir.

« Un afflux massif de doses implique que l’Afrique doit tout mettre en œuvre pour assurer une opération de déploiement des vaccins cinq à six fois plus rapide, afin de pouvoir administrer toutes ces doses et de vacciner entièrement les 10 % d’Africains les plus vulnérables avant la fin du mois de septembre », a soutenu la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Jusque-là, 20 millions d’Africains ont été entièrement vaccinés, soit 1,5 % de la population continentale. Si les gouvernements n’accélèrent pas la cadence, l’objectif à court terme de l’OMS ne sera pas atteint. Actuellement, environ 3,5 à 4 millions de doses sont administrées chaque semaine en Afrique. Mais il faut, d’après l’OMS, vacciner au moins 21 millions de personnes sur la même période.

De son côté, la Banque Mondiale a annoncé qu’au-delà des « 9,5 milliards de dollars nécessaires pour acheter suffisamment de vaccins, 3 autres milliards seront nécessaires pour financer les opérations de vaccination ».

Il est crucial, comme le reconnaît Matshidiso Moeti, que les Etats africains mettent en place « suffisamment de sites de vaccination et (mobilisent) les agents de santé. Aussi, ils devraient disposer d’un stock de vaccins suffisant, ainsi que de moyens logistiques et de transport appropriés en vue d’assurer la distribution ».

Les autorités locales doivent également trouver les moyens de renforcer « la confiance dans les vaccins » en suscitant notamment la participation des populations au processus. Pour ce faire, a conseillé la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les dirigeants doivent dissiper « les craintes liées aux effets secondaires de la vaccination, qui sont les principaux facteurs de la réticence des populations ».

Sur ce point, « le recours aux responsables politiques, aux chefs traditionnels » et la lutte contre « la désinformation sur les réseaux sociaux » peuvent être des stratégies payantes.

Le personnel ivoirien de l’ex-Air Afrique réclame 6 milliards Fcfa de droits

Le Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique réclame 6 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au profit de 867 agents et leurs familles, a indiqué jeudi à APA son porte-parole, Boniface Boyou. »Nous réclamons 6 milliards de Fcfa à l’Etat ivoirien » au profit de « 867 agents et leurs familles », a déclaré jeudi à Abidjan M. Boniface Boyou, le porte-parole du Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique, après une Assemblée générale.  

Selon M. Boyou, les ressortissants ivoiriens ne sont pas les seuls créanciers de l’ex-compagnie Air Afrique. La justice a condamné l’Etat de Côte d’Ivoire à payer 9 milliards Fcfa au syndic liquidateur et le Comité de suivi des droits du personnel réclame 6 milliards de Fcfa.     

L’Assemblée générale, convoquée ce jour, expliquera-t-il, vise à « attirer l’attention du président de la République sur la détresse que vit les ex-travailleurs ivoiriens de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique ».  

M. Boyou a fait savoir au cours de l’Assemblée générale qu' »actuellement, tout le dossier est bouclé et se trouve à l’Agence judiciaire du trésor qui est un service du ministère de l’Économie et des finances ». 

Suite à des velléités de manifestations, le Comité a été reçu le 2 juillet 2021 par le directeur de Cabinet du ministre des Transports qui à en croire M. Boyou, leur a demandé de se « tranquiliser » et qu’ils allaient être « payés au plus tard le 15 août 2021 ». 

Le directeur de Cabinet du ministre des Transports a rassuré que cela devrait être fait « le temps de lever tous les obstacles qui entourent le dossier », a rapporté M. Boniface Boyou, en marge de l’Assemblée générale.      

« La  compagnie a été liquidée depuis 2002 et jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu nos droits et nos soldes de tout compte et les droits sociaux », a-t-il poursuivi, ajoutant que c’est dans cette « misère » que le Comité voudrait rappeler l’ordre de paiement donné par le chef de l’Etat depuis 2017.

Face à des difficultés financières et après des restructurations infructueuses, l’ex-compagnie Air Afrique a été liquidée par jugement en avril 2002 par le Tribunal de première instance d’Abidjan. Cette situation a occasionné le licenciement de plus de 4.000 agents dont 867 Ivoiriens.

Covid-19 : vers la production de vaccins en Afrique du Sud

L’Institut Biovac d’Afrique du Sud et la société pharmaceutique Pfizer ont conclu un accord pour la mise en place d’une unité de fabrication de vaccins anti-Covid au Cap.Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est félicité de ce partenariat public-privé officialisé mercredi. Pour le guide de la nation arc-en-ciel, c’est une « percée dans la protection des nations africaines » contre la pandémie.

Cyril Ramaphosa a souligné que l’Afrique « a actuellement moins d’accès à la vaccination » par rapport aux autres parties du monde, avant d’affirmer que cette entente « contribuera de manière significative à la sécurité sanitaire sur ce continent ».

En effet, a fait savoir le chef de l’Etat sud-africain, 100 millions de doses devraient sortir chaque année de la future usine. Une production exclusivement destinée aux Etats membres de l’Union africaine (UA).

Le contrat signé avec Pfizer inclut un transfert de technologies. En outre, l’unité du Cap doit intégrer, d’ici fin 2021, la chaîne d’approvisionnement du géant pharmaceutique mondial pour s’approvisionner en substance médicamenteuse auprès de BioNTech (associé à Pfizer dans la mise au point d’un vaccin contre la Covid-19) en Allemagne.

Ce projet de fabrication de vaccins à ARN messager, nécessite selon Cyril Ramaphosa, un investissement à frais partagés de 14 millions de dollars US au cours des six prochains mois. De l’avis du président de l’Afrique du Sud, « la protection des populations (du continent) est une contribution nécessaire et essentielle à la protection de l’humanité ».

JO Tokyo 2021-Football: la Côte d’Ivoire s’impose face à l’Arabie Saoudite (2-1)

L’équipe de football de la Côte d’Ivoire s’est imposée jeudi face l’Arabie Saoudite sur le score de 2-1, à l’occasion des premiers matches de poule, dans le cadre des Jeux Olympiques de Tokyo 2021, au stade de Yokohama.

Les trente premières minutes ont été en faveur des Saoudiens, qui étaient très présents dans le camp des Éléphants de Côte d’Ivoire. A la 40e minute, l’attaquant ivoirien Max Gradel effectue un centre, contré par le défenseur saoudien  Alamari Abdulelah (1-0) qui marque contre son camp.

Suite à une offensive des Saoudiens, la Côte d’Ivoire cède à la pression. L’attaquant saoudien Aldawsari Salem égalise trois minutes plus tard, au grand désarroi des Éléphants qui vont à la deuxième mi-temps se montrer plus entreprenant.

Sur une passe décisive de Amad Diallo, l’attaquant ivoirien Franck Kessié bat le portier saoudien vers la 67e minutes et inscrit le second but. La cohorte ivoirienne dirigée par le coach Souhalio Haidara, va au terme de la partie mettre en déroute les Saoudiens, conservant la marque (2-1).

Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont terminé le match avec 10 joueurs. L’athlète Aboubacar Doumbia a écopé d’un carton rouge à la suite d’une faute. Il ne discutera pas les deux prochaines rencontres.

 La Côte d’Ivoire croisera le fer avec le Brésil le dimanche 25 juillet à 8h30 (Gmt et heure locale) en match comptant pour la 2è journée de la poule D.

En plus de son équipe de football, la Côte d’Ivoire aligne des athlètes dans plusieurs disciplines dont le sprint, le taekwondo, le judo, la natation et l’aviron. La cérémonie officielle d’ouverture de ces jeux est prévue ce vendredi

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Malawi : le Procureur général démis de ses fonctions

Le président malawite, Lazarus Chakwera, a licencié Chikosa Silungwe selon la presse locale.Le limogeage du Procureur général, survenu mercredi, a été confirmé, à en croire le quotidien The Nation, par des responsables du Bureau du Président et du Cabinet (OPC) et du ministère de la Justice et des Affaires constitutionnelles.

Pour l’heure, les autorités n’ont fourni aucune raison pour justifier cette décision. Mais, début 2021, l’OPC avait ouvert une enquête sur le bureau du Procureur général après une série de fuites de documents confidentiels. Ceux-ci portent notamment sur des conseils de Chikosa Silungwe au président Lazarus Chakwera.

Jacob Zuma aux obsèques de son frère

Le ministère sud-africain des Services pénitenciers a autorisé l’ancien président, qui purge une peine de quinze mois de prison ferme pour « outrage à la Justice », à assister ce jeudi aux funérailles de Michael Zuma.Jacob Zuma a perdu son petit frère au début de ce mois. Selon un membre de la famille, le défunt souffrait d’une longue maladie. Pour permettre à l’ex-chef de l’Etat de l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure, les autorités judiciaires ont « traité et approuvé » la demande de congé pour des raisons familiales de Jacob Zuma considéré comme un « détenu à court terme et à faible risque ».

Les obsèques se tiennent dans la province du KwaZulu Natal. Jacob Zuma, âgé de 79 ans, ne sera pas tenu de porter l’uniforme des prisonniers conformément aux textes qui régissent l’administration pénitentiaire sud-africaine.

Toutefois, précise le ministère des Services pénitenciers, un détenu ayant reçu l’autorisation de quitter un centre correctionnel reste un condamné même lorsqu’il se trouve temporairement en dehors de sa prison.

Le maire de Paris Anne Hidalgo en visite au Rwanda

Le président rwandais, Paul Kagamé, a reçu hier mercredi à Kigali, le maire de Paris, Anne Hidalgo.Selon la présidence rwandaise, Mme Hidalgo, qui est aussi la présidente de l’Association des maires francophones, est à Kigali pour les besoins du 41ème Congrès de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) qui doit s’achever ce jeudi 22 juillet 2021.

Lors de l’audience, Mme Hidalgo est accompagnée d’autres maires, dont celui Kigali, Pudence Rubingisa, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr Vincent Biruta.

A la suite de cette visite de courtoisie, Mme Hidalgo a déclaré sur Twitter que cette réunion confirme le renouvellement des liens et des échanges positifs entre la France et le Rwanda.

« J’ai également eu le plaisir de rencontrer de nombreuses personnalités rwandaises, et en particulier Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, que je tiens à remercier pour son accueil et la qualité de nos échanges sur les relations entre nos deux pays », a tweeté Mme Hidalgo.

Anne Hidalgo s’est également rendue au Mémorial du génocide de Kigali et au Jardin du souvenir de Nyanza, dans le quartier de Kicukiro, pour rendre hommage aux victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis.

Elle a rappelé que le rapport de la Commission Duclert a mis en lumière les responsabilités de la France dans le Génocide des Tutsis.

Le 41ème Congrès de l’Association internationale des maires francophones a été officiellement ouvert par le Premier ministre, le Dr Edouard Ngirente, hier mercredi.

Maroc : Baisse de plus de 78% du trafic des passagers au premier semestre 2021

Les aéroports marocains ont enregistré un volume de trafic commercial passager de 2.473.988 passagers durant le premier semestre 2021, contre 11.669.548 passagers au cours de la même période de l’année 2019, soit une baisse de l’ordre de 78,8%, selon un communiqué de l’Office national des Aéroports (ONDA).L’aéroport Mohammed V de Casablanca, qui représente la moitié du trafic passagers global, a ainsi accusé de janvier à juin 2021, une baisse de 73,48% par rapport à la même période de 2019, soit 1.238.912 passagers contre 4.670.924 passagers accueillis durant le S1-2019, précise l’ONDA.

Durant la période allant du mardi 15 juin 2021 jusqu’au mercredi 30 juin 2021, les aéroports marocains ont accueilli 476.542 passagers à travers 4.704 vols, fait savoir la même source, ajoutant que ce trafic représente 45% du trafic international passagers accueilli durant la même période de 2019.

Par ailleurs, l’ONDA indique que le trafic aérien domestique, avec 652.147 passagers accueillis durant le 1er semestre 2021, a enregistré une régression de l’ordre de 53,68% par rapport à la même période de l’année 2019.

En baisse de 82,25% par rapport au premier trimestre de 2019, le trafic aérien international qui représente presque 74% du trafic global, a enregistré 1.821.841 passagers.

Ce résultat en baisse concerne tous les marchés, notamment celui de l’Europe qui représente plus de 72% du trafic aérien global, avec une régression de 83,88% par rapport à la même période de 2019.

Durant le 1er semestre 2021, il y a eu 30.091 mouvements aéroportuaires, en baisse de -69,54% par rapport à la même période de l’année 2019. La part de l’aéroport Mohammed V est de 49,94% de ce trafic, Tanger Ibn Battouta (9,64%) et Marrakech Menara (9,09%).

Le fret aérien a accusé durant le 1er semestre 2021 une réduction de -27,64% par rapport au à la même période de 2019. Il s’est établi à 35.236,72 tonnes contre 48.696,31 tonnes le 1er semestre 2019.

La Guinée renonce aux JO de Tokyo à cause de la Covid-19

Le gouvernement guinéen évoque la « recrudescence de variants Covid-19 » et le souci « de préserver la santé des athlètes guinéens » pour justifier ce désistement de dernière minute.Aucun athlète guinéen ne participera aux Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août). Cinq devaient faire le voyage, mais le gouvernement a choisi de faire machine arrière en raison de la situation sanitaire.

« En raison de la recrudescence de variants de la Covid-19 », le gouvernement, « soucieux de préserver la santé des athlètes guinéens, a décidé avec regret l’annulation de la participation de la Guinée » aux Jeux de Tokyo (Japon), a écrit le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, dans un courrier adressé au président du Comité olympique guinéen.

Toutefois, une source proche du gouvernement de Conakry a, pour sa part, évoqué des problèmes financiers pour justifier le renoncement de ce pays à deux jours de la cérémonie d’ouverture officielle prévue ce vendredi soir.

« Le dossier a été surfacturé, voilà pourquoi le ministère ne peut pas payer », a confié à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, une source proche du gouvernement, sans plus de détails. La presse guinéenne évoquait mercredi soir des problèmes de primes impayées.

La Guinée, qui n’a jamais remporté de médailles en 11 participations aux JO, devait envoyer à Tokyo Fatoumata Yarie Camara (lutte libre), Mamadou Samba Bah (judo), Fatoumata Lamarana Touré et Mamadou Tahirou Bah (natation) et Aïssata Deen Conté (athlétisme).

Avant la Guinée, la Corée du Nord avait annoncé dès avril dernier qu’elle ne participerait pas aux Jeux Olympiques de Tokyo pour « protéger » ses athlètes de tout risque lié à la pandémie de coronavirus.

Covid-19 : les États-Unis offrent des vaccins au Sénégal

Les 151.200 doses de Johnson and Johnson offertes au Sénégal font partie de l’engagement des États-Unis à fournir, dans un premier, au moins 15 des 80 millions de vaccins globalement à l’Afrique.Le gouvernement américain a coordonné avec l’Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), de manière étroite, les allocations par pays.

Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar explique que ce don permettra de protéger le peuple sénégalais des ravages du Covid-19 et de commencer à lever les obstacles à la reconstruction de l’économie sénégalaise. 

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de Covid-19 chez nous et que nous travaillons à mettre fin à la pandémie dans le monde entier, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde », souligne la représentation diplomatique américaine. 

Elle ajoute que comme l’a déclaré le président Biden, « depuis le début de ma présidence, nous avons été clairs sur le fait que nous devons nous attaquer à ce virus au niveau mondial également.  Il s’agit de notre responsabilité – notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible – et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons contribuer à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires à travers le monde ».

L’USAID a fourni au Sénégal plus de 4,7 milliards f cfa (8.132.000 dollars) pour ralentir la propagation du virus, atténuer son impact, renforcer les efforts de surveillance de la maladie, améliorer les soins aux personnes touchées et ouvrir la voie à des campagnes de vaccination de masse.

Le Togo adhère aux Conventions de l’Onu sur l’apatridie

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) salue la décision du Togo d’intensifier ses efforts pour lutter contre l’apatridie.Ce pays est le dernier à avoir rejoint la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, contribuant ainsi au combat global contre l’apatridie.

« En déposant les instruments d’adhésion aux deux traités le 14 juillet, le Togo a signifié sa volonté politique de s’attaquer aux causes profondes de l’apatridie ainsi que son soutien à la campagne #Jexiste du HCR visant à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 », se félicite le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Notre source précise que cette décision intervient alors que la communauté internationale célèbre le 60e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie et que le HCR intensifie ses efforts de plaidoyer sur cette question.

« Je félicite le Togo pour son adhésion aux deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie », affirme le Haut Commissaire pour les réfugiés, Philipo Grandi, ajoutant : « Cette avancée prouve sa ferme détermination à améliorer le sort des personnes apatrides sur son territoire et d’aider à éliminer l’apatridie dans le monde ».

Le HCR souligne que l’adhésion du Togo s’inscrit dans la puissante dynamique de lutte contre l’apatridie développée en Afrique de l’Ouest qui compte 1,6 million d’apatrides ou de personnes de nationalité indéterminée.

Le Togo et de nombreux autres États de la région, avaient déjà adopté en 2015, la Déclaration d’Abidjan des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre l’apatridie en Afrique de l’Ouest, ainsi que le Plan d’action de Banjul de 2017.

Accusation d’espionnage : Le Maroc ouvre une enquête judiciaire

En réaction à la vague médiatique sur l’affaire Pegasus, la Présidence du ministère public a donné ses instructions au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les « allégations » contenues dans certains articles, préjudiciables pour le Maroc, publiés des journaux internationaux.Le ministère public marocain a donné, mercredi, ses instructions au Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur de fausses allégations contenues dans des articles publiés par des journaux étrangers, portant des accusations contre les autorités publiques marocaines et impliquant les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires qui portent atteinte aux intérêts supérieurs du Maroc. 

Dans un communiqué, la Présidence du ministère public précise « qu’après avoir pris connaissance de certains rapports médiatiques et articles publiés par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden Stories », qui portent de graves accusations et allégations contre les autorités publiques marocaines et impliquent les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires portant atteinte aux intérêts supérieurs du Royaume du Maroc; et suite au communiqué rendu public par le gouvernement marocain dans lequel il dénonce ces allégations et accusations; et compte tenu de leur récurrence systématique visant des institutions nationales chargées de l’application de la loi d’une manière qui inclut des éléments constitutifs matériels et moraux de crimes présumés, incriminés et sanctionnés par le Code pénal marocain, elle a donné des instructions écrites au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations et l’identification des parties à l’origine de leur publication ».

Sur cette base, précise la même source, « le Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat a donné des instructions à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de déterminer les circonstances et d’élucider les tenants et aboutissants entourant la publication de ces accusations et allégations et d’établir les responsabilités ainsi que les conséquences juridiques qui en découlent à la lumière des résultats de l’enquête ».

Côte d’Ivoire: 84 Prix nationaux d’excellence seront décernés le 6 août

La Journée nationale du Prix d’excellence 2021 en Côte d’Ivoire est fixée au 6 août 2021, au cours de laquelle 84 lauréats seront primés.

La cérémonie de remise de ces prix d’excellence se tiendra sous la présidence du président de la République, a indiqué mercredi le porte-parole  du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

L’option retenue cette année est la « reconduction des lauréats de l’édition 2020 auxquels vont s’ajouter les lauréats du secteur de l’éducation-formation sélectionnés au terme des examens scolaires de fin d’année 2021 », a-t-il dit. 

Pour cette édition, ce sont au total, 84 prix qui seront décernés aux lauréats, a-t-il ajouté, soulignant que ces lauréats recevront comme chaque année un trophée, un diplôme et une enveloppe de 10 millions Fcfa pour ceux classés premiers.

Quant aux autres lauréats classés deuxième et troisième, ils recevront respectivement la somme de 1,5 million Fcfa et 1 million de Fcfa. 

La cérémonie de remise du Prix d’excellence aux lauréats de l’édition 2020 n’a pu se tenir, en raison de la crise sanitaire de Covid-19, alors que le processus de sélection était achevé. 

Côte d’Ivoire: adoption d’un projet de loi créant un Pôle pénal économique et financier

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi un projet de loi instituant un pôle pénal économique et financier, visant à lutter entre autres, contre le financement du terrorisme, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Le Conseil a adopté « un projet de loi portant création, compétente organisation et fonctionnement du pôle pénal économique et financier, spécialisé en matière économique et financière » a dit M. Amadou Coulibaly à la presse. 

« La création de cette juridiction spécialisée vise à mettre le cadre institutionnel de la répression, de la corruption et des infractions assimilées, du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et des infractions financières connexes », a-t-il ajouté.  

Ce projet de loi est libellé « en cohérence avec les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire notamment sur la Convention des Nations unies pour la lutte contre la corruption et divers autres instruments régionaux et sous-régionaux ».   

Des travaux de voirie perturbent la desserte en eau potable à Abidjan

La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) annonce avoir engagé des travaux diligents à la suite d’une perturbation du réseau d’eau potable à M’Pouto et CIAD, des quartiers de Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

« Un incident technique provoqué par des travaux de voirie, occasionne une forte perturbation de la desserte en eau potable depuis quelques jours dans les zones de M’Pouto et CIAD », signale la société de distribution d’eau.

La société qui « déplore cet incident totalement indépendant de sa volonté », souligne que cela « est la conséquence du non-respect des procédures liées au déplacement du réseau d’eau potable pendant les travaux de voirie ».

Les techniciens à pied d’oeuvre doivent notamment traiter la problématique des piochages de réseaux occasionnés par les entreprises de travaux publics qui causent ces dommages. A M’Pouto, la situation est due à des circonstances aggravantes sur plusieurs points.

« Tout est mis en oeuvre pour un retour à la normale du service dans les meilleurs délais », indique l’entreprise qui rassure qu' »un ravitaillement régulier par camion-citerne est en cours dans lesdites zones depuis le début de l’incident ».  

Côte d’Ivoire: le gouvernement annonce une « révision sur la norme du pain »

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi une « révision sur la norme du pain » avec l’introduction d’autres intrants produits localement, à l’issue d’un Conseil des ministres. »Dans l’ensemble des dispositions qui ont été annoncées, il a été question notamment de revoir la norme du pain en Côte d’Ivoire, de façon à ce qu’on puisse autoriser l’introduction d’autres intrants produits localement », a dit M. Amadou Coulibaly à la presse. 

Cela, dira-t-il, vise à « réduire la teneur en blé sans pourtant changer la qualité » du pain. Une fois que ce travail technique sera fait, les consommateurs seront « rassurés d’avoir du pain de qualité avec un coût de revenu qui soit moins élevé ».  

Les acteurs du secteur de la boulangerie avaient menacé d’augmenter le prix du pain au mois de mai dernier, face au coût élevé de la farine et qui ne leur permettait pas de rentrer dans dans leur fonds.

Le ministère du Commerce et de l’industrie avait rencontré les acteurs du secteur suite aux velléités de hausse du prix du pain afin qu’ils ne relèvent pas le coût de la baguette de pain, demandant aux meuniers de « géler les prix de la farine boulangère de type 55 ». 

Le prix de la tonne de blé est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20%, alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021. 

Côte d’Ivoire: tête-à-tête Ouattara-Gbagbo le 27 juillet 2021 (officiel)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara aura un tête-à-tête avec l’ancien président Laurent Gbagbo le 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République à Abidjan, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Il y a eu un contact, le président Alassane Ouattara recevra M. Gbagbo Laurent le mardi 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Interrogé de savoir si le gouvernement était favorable à un dialogue national comme demandé par l’opposition, M. Amadou Coulibaly a dit que « le dialogue n’a jamais été rompu. Il existe un dialogue gouvernemental ».

Le dialogue gouvernemental, soulignera-t-il, a « commencé avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, il s’est poursuivi avec le Premier ministre Hamed Bakayoko et il se poursuit avec le Premier ministre Patrick Achi ».

Cela a d’ailleurs permis le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président Laurent Gbagbo, acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, a-t-il dit.  

Un engagement historique de 1 milliard USD de la Banque mondiale auprès de Madagascar

L’Etat de Madagascar a signé avec la Banque mondiale (BM) quatre accords de partenariats d’envergure pour un montant global de 490 millions USD dans le cadre d’un engagement historique de l’institution financière auprès du pays à hauteur de 1 milliard de dollars USD.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un engagement encore inégalé de la Banque mondiale auprès de Madagascar. Il a été paraphé en présence du président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, et de la représentante de la Banque mondiale à Madagascar, Marie-Chantal Uwanyiligira, au Palais d’État d’Iavoloha.  

L’appui de 490 millions USD de la Banque mondiale  vise à soutenir le développement de Madagascar et devrait permettre de débuter de nouveaux projets au profit du pays. Il vient  en outre renforcer les efforts du gouvernement face à la pandémie de Covid-19 et à relancer l’économie. 

Le partenariat, qui acte un soutien financier de 490 millions USD, s’inscrit dans un engagement plus global de la Banque mondiale auprès de Madagascar au titre de l’année fiscale 2021 (allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021), à hauteur d’1 milliard USD, rapporte le protocole paraphé entre les deux parties.  

Il marque ostensiblement une avancée d’envergure pour le développement économique de l’île, dans les domaines de la santé, de l’infrastructure, de l’agriculture et de la transformation économique.   

Un engagement historique 

Cette signature intervient une semaine après la rencontre entre M. Andry Rajoelina et le directeur général des opérations de la Banque mondiale Axel van Trotsenburg, lors de la réunion pour la 20e reconstitution des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA) à Abidjan, en Côte d’Ivoire.  

Lors de la signature, le président malgache a loué la volonté et la détermination de la Banque mondiale à appuyer son pays dans l’expansion des programmes sociaux et économiques, notamment dans le cadre du soutien de la résilience de la population face aux impacts socio-économiques considérables de la Covid-19. 

Ce soutien financier est attribué à quatre projets structurants de développement, approuvés au préalable par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, qui viendront soutenir les efforts engagés par le gouvernement.  

« Nous avons le devoir et l’obligation de laisser à nos enfants et petits-enfants un héritage d’espoir et de prospérité, dans l’esprit de la durabilité, les routes et les infrastructures, les améliorations que les fonds empruntés auront apportées pour le développement durable du pays » a déclaré M. Andry Rajoelina.  

Quant à Mme  Marie-Chantal Uwanyiligira,  elle a assuré que « la Banque mondiale reste aux côtés du Gouvernement et du peuple malagasy en période normale et surtout en période de crise ».

 La banque appuie les programmes de moyen et long terme, autant elle est flexible pour assister les pays en période de crise, a-t-elle ajouté, indiquant que dès le début de cette pandémie, la banque a réajusté son portefeuille pour soutenir les efforts du gouvernement à sauver les vies humaines, préserver les emplois et aider à la reprise économique. 

Les projets et les subventions allouées 

Le protocole comprend un projet d’appui à l’acquisition de vaccins contre le Covid-19 et au renforcement du système de santé, à hauteur de 100 millions USD, qui en plus, permettra également le renforcement des systèmes de santé.

Il va permettre la réalisation d’un projet de transformation économique pour la croissance inclusive (PIC3), à hauteur de 150 millions USD, qui soutiendra davantage la diversification économique pour une croissance inclusive tout en appuyant la reprise économique à la sortie de cette crise. 

Ce projet s’adressera particulièrement aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) et entrepreneurs dans les secteurs du tourisme, agribusiness et numérique dans les régions de Diana, Anosy, Atsimo-Andrefana, l’île de Sainte-Marie et la région d’Analamanga pour  l’appui au secteur numérique. 

Par ailleurs, prévoit-il  un projet de développement durable du secteur routier de Madagascar, à hauteur de 200 millions USD, qui renforcera la capacité des institutions gouvernementales en charge de la gestion du réseau routier ainsi que la maintenance afin d’assurer la longévité, la sécurité et la résilience climatique de 1 200 km de routes à Madagascar.

Le pays pourra aussi bénéficier d’un fonds additionnel, à hauteur de 40 millions USD, pour le projet d’agriculture durable par une approche paysage (PADAP), qui viendra consolider les fonds du PADAP, utilisés au préalable pour la mise en œuvre du Plan Multisectoriel d’Urgence du Gouvernement en riposte à la pandémie de COVID-19. 

Ceci permettra d’assurer que des ressources adéquates soient affectées à ce projet qui utilise une approche paysage innovante pour appuyer les efforts des communautés en milieu rural en faveur d’une agriculture productive et résiliente.

« Il faut saisir l’opportunité de la sortie de cette pandémie de COVID-19 pour accélérer les réformes nécessaires pour bâtir mieux et plus vite l’économie malagasy pour le bien de toute la population », a déclaré Marie-Chantal Uwanyiligira, Représentante de la Banque mondiale à Madagascar.

Sauver des vies et maintenir les moyens de subsistance ne sera durable que si le Gouvernement jette les bases d’une meilleure reconstruction. C’est dans ce contexte que la Banque finance aujourd’hui ces projets afin d’aider le pays à se remettre sur les rails pour atteindre les objectifs de développement durable. 

Média ivoirien: baptême de feu réussi pour la journaliste Evelyne Déba à NCI

L’ex-présentatrice du Journal télévisé de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1), Evelyne Deba, qui vient de rejoindre l’équipe de la chaîne de télé ivoirienne NCI (privée), a réussi dimanche son baptême de feu à l’issue de l’émission NCI 360.

Cette émission  animée quelques jours après son arrivée à NCI, a enregistré sur Youtube plus de 7.000 vues en 72 heures.

Accoutumée aux plateaux télés, Evelyne Déba, a affiché une parfaite posture à chaque étape du débat. Tout semblait couler de source avec les sujets qui s’enchaînaient de manière fluide et les invités se succédaient sans accrocs véritables.

L’émission NCI 360 aborde des sujets d’actualité d’ordre général avec des personnes ressources notamment issues du secteur privé ou public, qui apportent leurs contributions ou mènent des analyses sur les thématiques proposées. 

Le premier sujet était La Côte d’Ivoire a-t-elle besoin de dialogue national ? Le second, Recrudescence des accidents de la route: incivisme ou insuffisance de mesures ? Et le troisième Relance économique post Covid-19: quelles sont les priorités de l’Afrique ?.

Le fil des débats montrait ostensiblement une grosse préparation en amont. Les invités ont étoffé l’émission avec leurs témoignages et leur point de vue pertinents, surtout au niveau du sujet 1 « La Côte d’Ivoire a-t-elle besoin d’un dialogue national ? ». 

Six personnes étaient invitées à cette émission, notamment le professeur en sociologie Tenin Diabaté, le journaliste Barthélemy Kouamé, le conseiller spécial du ministre en charge de la Jeunesse, Assui Anderson, le juriste et député suppléant du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et a paix (RHDP) d’Azaguié Baudouin Yapo, le rédacteur en chef du journal Notre Voie, Augustin Kouyo, et Gérard Brou, membre du bureau politique de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (JPDCI). 

Tabaski: un imam ivoirien invite les politiques à promouvoir la paix

L’imam ivoirien Seydou Sylla a appelé mardi à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, la classe politique à promouvoir la paix, dans son sermon, à l’occasion de la fête de la Tabaski.

« Je lance un appel à tous, aussi bien aux hommes politiques qu’aux populations ivoiriennes. Revenons aux valeurs de la Côte d’Ivoire telle que voulue par le père de la Nation. Une Côte d’Ivoire de paix, de fraternité, avec ses filles et fils, tous unis et réconciliés », a dit l’imam Seydou Sylla de la Grande Mosquée de la paix de Yamoussoukro.  

Profitant de cette célébration de la Tabaski, l’imam Seydou Sylla a rappelé le souvenir de feu Félix Houphouët-Boigny, le Père de la Nation ivoirienne. Pour lui, « il était appelé l’apôtre de la paix, car il avait fait de la paix son crédo », aussi bien la paix en Côte d’Ivoire que dans le reste du monde.

« Malheureusement, nous n’avons pas su, ni pu préserver son précieux héritage (…) Qui ne se souvient pas de la décennie perdue de crise alimentée par des querelles politiques interminables, la division des Ivoiriens et même la guerre que le pays a connue ? », a-t-il lancé.  

« Chaque musulman doit œuvrer à la promotion de l’entente, de la concorde et  de la cohésion entre les filles et fils de notre beau pays », a déclaré l’imam Seydou Sylla qui a appelé les fidèles musulmans, venus nombreux à la prière, à prendre toute leur place et toute leur part dans l’œuvre de cohésion sociale de la Côte d’Ivoire.  

A cette occasion, il a salué « les autorités actuelles pour leur engagement et leur volonté d’instaurer un climat politique apaisé, avec les différents retours d’exil de certains de nos compatriotes ».  

« C’est un grand signe de pardon et de réconciliation que nous devons encourager et soutenir », a-t-il dit, avant de lancer « hommes, femmes et jeunes, par amour pour notre beau pays, œuvrons tous pour la paix et le développement de la Côte d’Ivoire ».  

Concernant la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis plus d’une année, il a fait observer qu’ elle ne sera éradiquée que par leur propres comportements et la discipline. C’est pourquoi, a-t-il exhorté les fidèles à continuer de respecter les mesures barrières pour stopper la propagation du virus.

Face à l’épreuve de cette pandémie, il a imploré le secours du Tout-Puissant Allah, afin qu’il  sauve les populations de cette calamité. En plus de la prière, qui est une arme redoutable contre les épreuves de la vie, l’imam a exhorté les fidèles à se faire vacciner. 

Terminant son sermon, l’imam Seydou Sylla a appelé la communauté musulmane à faire en sorte de « continuer à perpétuer les vertus cardinales de l’Islam, à savoir : une  religion de paix, de tolérance, d’acceptation du droit à la différence ».  

Aid/Maroc : Le Roi gracie 761 personnes condamnées par les tribunaux

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce, à l’occasion de la fête du sacrifice (Aïd Al Adha), à 761 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mardi un communiqué du ministère de la justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 658 détenus, alors que ceux en liberté sont au nombre de 103 personnes, précise la même source.

La grâce sur la peine d’amende a été accordée à 57 personnes tandis que 2 personnes ont bénéficié de la grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende.

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Maroc : Hausse significative du nombre de cas positifs à la Covid-19 ces deux dernières semaines

Le nombre de cas positifs à la Covid-19 a significativement augmenté ces deux dernières semaines, a affirmé mardi, le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique, précisant que cette augmentation a concerné toutes les régions du Royaume sans exception.Le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, qui présentait ce bilan à Rabat, a fait état d’une « augmentation notable » de 91% des cas positifs durant la période du 06 au 19 juillet, confirmant que le Royaume entame une nouvelle étape de propagation du virus.

Ainsi, le taux de positivité est passé de 4,56% à 10,7%. Cette tendance à la hausse a, principalement, concerné la région de Casablanca-Settat (21,3%), contre 2,6% à Fès-Meknès, soit le taux le plus bas.

Depuis le début de la pandémie, le Maroc a comptabilisé 558.785 cas positifs, avec un taux d’incidence de près de 1.535 cas pour 100.000 habitants. Ces indicateurs placent le Royaume au 42-ème rang mondial et deuxième en Afrique.

En outre, le taux de reproduction de la Covid-19 (Ro) s’est aggravé à 1,45 au niveau national durant les deux dernières semaines, met en garde le responsable sanitaire, notant qu’il « se situe loin de l’objectif qui est de 0,7 fixé dans le cadre du plan national de veille et de lutte contre la Covid-19 ».

Les cas actifs se sont élevés à plus de 16.000, contre 5.535 deux semaines auparavant (+175%), a-t-il poursuivi, mettant en relief l’augmentation inquiétante des cas critiques ces deux dernières semaines. En effet, les nouvelles contaminations graves sont passées de 236 à 413 lundi, soit une augmentation de 75%.

Le bilan total des décès a, quant à lui, atteint 9.466 cas au 19 juillet 2021, soit un taux de létalité de 1,7%, en dessous de la moyenne mondiale établie à 2,2%. Quant au taux de guérison, il tourne autour de 97,3%.

Par ailleurs, le dépistage du virus a enregistré une progression sensible, passant de 105.000 tests par semaine à 140.000 tests effectués la semaine passée, soit près de 20.000 tests par jour, a-t-il précisé.

Le Maroc a réalisé, jusqu’à lundi, plus de 6,645 millions de tests, occupant ainsi la deuxième place au niveau continental.

Afrique du Sud : le procès de Jacob Zuma reporté au 10 août

Le pool d’avocats de l’ancien président sud-africain avait saisi le Tribunal de grande instance de Pietermaritzburg, capitale de la province du KwaZulu-Natal, pour s’opposer à « la virtualité des audiences ».C’est une victoire pour les conseils de Jacob Zuma selon qui la tenue d’une « audience pénale virtuelle en l’absence de l’accusé » constituait une violation des droits constitutionnels de leur client. La fondation de l’ex-chef de l’Etat a soutenu que « la Constitution a gagné enfin » avec le report du procès devant prendre fin le 13 août.

Pour trancher la controverse à propos d’une audience virtuelle ou en présentiel, le Tribunal de grande instance de Pietermaritzburg a demandé aux parties prenantes de « déposer une liste d’arguments » d’ici la reprise du procès.

Ces dernières semaines, les jugements sont rendus virtuellement en Afrique du Sud à cause des restrictions dues au nouveau coronavirus. De plus, le représentant du ministère public a expliqué que l’utilisation de ce procédé pour le procès Zuma aurait permis d’éviter davantage de « perturbations ».

L’emprisonnement de Jacob Zuma, dans le cadre d’une autre affaire judiciaire, a déclenché des émeutes ayant causé plus de 200 morts dans le pays. L’actuel président, Cyril Ramaphosa, a accusé les partisans de Zuma d’avoir planifié les violences pour déstabiliser son régime.

Jacob Zuma doit répondre de seize chefs d’accusation de fraude, corruption et racket liés à l’achat de matériel militaire en 1999 auprès de cinq sociétés d’armement européennes. A cette époque, il occupait le poste de vice-président de la nation arc-en-ciel.

Dans cette affaire, on l’accuse d’avoir indûment reçu plus de quatre millions de rands (soit 235.000 euros) notamment du groupe Thales. Cette entreprise française de l’armement était l’une des attributaires d’un contrat d’environ 2,8 milliards d’euros. Pour cela, Thales est également poursuivie pour corruption et blanchiment.

Tabaski: Bédié souhaite une « Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a exprimé mardi une « heureuse » fête de Tabaski aux musulmans, souhaitant une « Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée », dans un message.

« Que Dieu, dans sa miséricorde, entende et accepte nos prières pour une Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée autour de ses valeurs fondamentales », a déclaré le chef du Pdci, Henri Konan Bédié, dans un message. 

Il a indiqué que c’est avec un plaisir renouvelé qu’il s’adresse à la communauté musulmane, en cette « heureuse occasion de la fête de l’Aïd El-Kébir ou fête de la Tabaski, se joignant à eux pour rendre grâce à Allah.

Le président du Pdci s’est réjoui de ce que le Dieu Tout-puissant permette de célébrer « en toute quiétude, une fois encore la fête du sacrifice du mouton: un sacrifice à Dieu pour lui dire que l’on est prêt à sacrifier le meilleur de nous-même pour lui ».

« Que l’amour et le partage nous habitent en tout temps et en tout lieu », a conclu l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, dont le parti autrefois allié au Rhdp (pouvoir), s’est rapproché de Laurent Gbagbo, son ex-rival.   

L’Afrique invitée à recourir à l’énergie solaire hors réseau

Le recours à ces technologies solaires doit permettre de réduire le nombre d’Africains qui n’ont pas accès à une source d’énergie fiable et abordable, selon une nouvelle étude.Le document publié ce mardi 20 juillet 2021 par la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Alliance solaire internationale proposent ainsi des solutions pour surmonter les principales difficultés liées à l’investissement et à l’accessibilité financière qui freinent les investissements dans le secteur de l’énergie solaire hors réseau dans toute l’Afrique.

« Il est essentiel d’intensifier le recours aux technologies solaires hors réseau dans toute l’Afrique pour exploiter une énergie propre et abordable et transformer la vie de millions de personnes », indique le texte, soulignant qu’à l’heure actuelle, plus de 120 millions de ménages en Afrique n’ont pas accès à une énergie fiable et abordable, et 60 millions d’entre eux devraient rester privés d’électricité jusqu’en 2030 si aucune mesure d’urgence n’est prise.

L’étude associe l’expérience et le savoir-faire acquis grâce au déploiement réussi d’installations hors réseau pour illustrer comment des investissements peuvent être mobilisés pour renforcer l’accès à l’énergie solaire. 

« Cette analyse novatrice montre comment une coopération plus étroite entre les partenaires africains, européens et mondiaux peut mobiliser des investissements et lever des obstacles techniques qui freinent le développement durable et la transition verte », a déclaré Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement.

Pour Dr. Ajay Mathur, directeur général de l’Alliance solaire internationale, l’étude décrit la voie à suivre pour ouvrir l’accès à l’énergie solaire hors réseau en Afrique. Elle s’appuie sur des succès avérés, les connaissances de spécialistes et l’expérience du marché pour repérer et pallier les déficits d’investissement, et lever les obstacles financiers freinant le recours à l’énergie solaire hors réseau.

« L’étude détaille ce qui peut être fait pour améliorer l’accès des zones rurales hors réseau à l’énergie propre, mais aussi des camps de réfugiés, des zones urbaines et des villages reculés d’Afrique », a expliqué Dr. Ajay Mathur.

Selon le document, il est essentiel de partager les meilleures pratiques permettant de mobiliser des investissements et de lever les obstacles techniques freinant l’énergie solaire hors réseau pour accroître le recours à cette source d’énergie, permettre aux communautés vulnérables et éloignées d’avoir accès à une énergie propre et atteindre l’objectif de développement durable relatif à l’accès universel à une énergie fiable et abordable.

Covid : près de 224 mille Sud-Africains vaccinés en 24 heures

En Afrique du Sud, 223.969 personnes sont vaccinées dans la journée du lundi 19 juillet 2021 contre le coronavirus.Ce chiffre porte à 5.328.110 le nombre de personnes vaccinées dans le pays depuis février dernier.

Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), le pays a également enregistré mardi 7.209 nouveaux cas de Covid-19, soit une baisse de la moyenne quotidienne des infections sur sept jours.

La majorité des nouveaux cas provenaient de la province de Gauteng (36%), suivie du Cap occidental (17%), du Mpumalanga (10%), du KwaZulu-Natal (9%), du Cap oriental (7%), du Limpopo (7%), du Nord-Ouest (7%), de l’État libre (4%) et du Cap Nord (4%).

Au total, 221 décès liés au coronavirus ont été signalés aujourd’hui, ce qui porte le nombre de décès à 67.080, selon le ministère de la Santé.

Au cours des dernières 24 heures, 533 personnes ont été admises à l’hôpital, faisant un total de 16.742 patients hospitalisés à travers le pays.

Tabaski: Ouattara prône le « la paix et la concorde » en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a prôné mardi le « rassemblement, la paix et la concorde » en Côte d’Ivoire à l’occasion de la fête de la Tabaski, après la prière sur l’esplanade de la Grande mosquée de la Riviera Golf à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. »Nous souhaitons une bonne fête de Tabaski à toutes les populations de Côte d’Ivoire, aux musulmans du monde entier, et je voudrais dire à mes concitoyens que cette fête est une fête du rassemblement, de la paix et de la concorde », a déclaré M. Alassane Ouattara à la presse. 

Le président ivoirien a souhaité que « les étapes qui ont été entreprises pour la cohésion sociale, pour la réconciliation, puissent continuer de se renforcer pour que la Côte d’Ivoire continue de vivre en paix » et dans la quiétude.  

Il a rassuré ses compatriotes et l’ensemble des populations résident sur le sol ivoirien que par la grâce de Dieu, la sécurité du pays, dans le contexte de menace terroriste, sera assurée, tout en priant « qu’Allah protège la Côte d’Ivoire » et donne à tous la santé et la paix.  

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a également exprimé ce mardi une « heureuse » fête de Tabaski aux musulmans, souhaitant une « Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée », dans un message. 

« Que Dieu, dans sa miséricorde, entende et accepte nos prières pour une Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée autour de ses valeurs fondamentales », a déclaré le chef du Pdci, se joignant à la communauté musulmane pour rendre grâce à Allah.

Le président du Pdci s’est réjoui de ce que le Dieu Tout-puissant permette de célébrer « en toute quiétude, une fois encore la fête du sacrifice du mouton: un sacrifice à Dieu pour lui dire que l’on est prêt à sacrifier le meilleur de nous-même pour lui ».

« Que l’amour et le partage nous habitent en tout temps et en tout lieu », a conclu l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, dont la parti autrefois allié au Rhdp (pouvoir), s’est rapproché de Laurent Gbagbo, son ex-rival.