Université de Bangui : une table ronde pour renforcer la lutte contre le harcèlement sexuel

La lutte contre le harcèlement sexuel en milieu universitaire était au centre d’un échange tenu le 4 décembre à l’Université de Bangui.

 

À l’initiative du Collectif de lutte antisexiste et contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et scolaire, en partenariat avec l’Ambassade de France, une table ronde a réuni enseignants, étudiants, responsables d’établissements et acteurs de la société civile.

Placée sous le signe de la sensibilisation et de l’action, cette rencontre visait à renforcer la prise de conscience autour d’un phénomène encore trop souvent passé sous silence. Les participants ont échangé sur les différentes formes de harcèlement sexuel, les obstacles à la dénonciation, ainsi que les mécanismes de prévention et de protection à mettre en place dans les milieux académiques.

Les intervenants ont rappelé que le harcèlement sexuel constitue non seulement une atteinte grave aux droits humains, mais aussi un frein au développement intellectuel et professionnel des victimes. Ils ont insisté sur la nécessité de promouvoir des environnements d’étude sûrs et respectueux, où chacun peut évoluer sans crainte d’abus ou de représailles.

L’événement a également été l’occasion de présenter plusieurs pistes d’action : création de cellules d’écoute, adoption de règlements internes clairs, campagnes de sensibilisation régulières, et renforcement de la formation du personnel éducatif. Les organisateurs ont exhorté les institutions à s’impliquer davantage pour garantir une tolérance zéro face à ce fléau.

En clôturant la table ronde, les responsables du collectif ont souligné l’importance d’une mobilisation collective et continue. Ils ont appelé étudiants, enseignants et autorités universitaires à devenir des relais de prévention et de vigilance afin de faire de l’Université de Bangui un espace exemplaire en matière de respect et d’égalité.

Bangui accueille la 2ᵉ édition du Forum de haut niveau sur la Protection Sociale en Afrique

L’événement a réuni plusieurs ministres venus des 18 États membres de la Conférence pour la Protection Sociale en Afrique.

 

Le Président de la République, le Professeur Faustin Archange Touadéra, a présidé, dans la matinée du jeudi 4 décembre 2025, à l’hôtel Ledger Plaza de Bangui, la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Forum de haut niveau sur la Protection Sociale en Afrique.

Placée sous le thème « Relancer la protection sociale, levier de justice sociale, de stabilité et de développement durable », cette rencontre continentale vise à impulser une nouvelle dynamique en matière de politiques sociales en Afrique.

Dans son allocution, la Secrétaire Exécutive de la Conférence pour la Protection Sociale en Afrique, originaire du Bénin, a rappelé que l’objectif principal du forum est de réfléchir aux meilleurs mécanismes permettant de réduire les vulnérabilités qui fragilisent encore une grande partie des populations africaines.

Elle a insisté sur le rôle central de la protection sociale dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités, ainsi que dans la promotion d’une croissance plus inclusive, notamment à travers le développement du capital humain et l’insertion socioprofessionnelle.

Pour la Ministre centrafricaine du Travail et de la Protection Sociale, Annie Michelle Mouanga, la présence du Chef de l’État à l’ouverture du forum constitue un signal politique majeur, reflétant son engagement constant en faveur de la justice sociale.

« Nous espérons que les réflexions et recommandations issues de ce forum contribueront à renforcer les systèmes de protection sociale dans nos États, au service du progrès humain », a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité pour les pays africains d’harmoniser leurs efforts pour des résultats durables.

Dans son discours, le Président Touadéra a réaffirmé sa détermination à consolider les politiques nationales de protection sociale, qu’il considère comme un pilier essentiel du développement humain, de la justice sociale et de la stabilité économique.

Il a rappelé que la protection sociale protège les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les travailleurs, les femmes et les jeunes, tout en réduisant les inégalités et en assurant une meilleure sécurité économique.

Le Chef de l’État a également annoncé une série de réformes en cours, portées par le Plan National de Développement et orientées vers une mobilisation accrue des ressources ainsi qu’un dialogue social renforcé.

En marge de la cérémonie, il a été annoncé que la République centrafricaine assurera désormais la présidence tournante de la Conférence Internationale pour la Protection Sociale en Afrique. La Ministre Annie Michelle Mouanga en prendra la tête pour une durée d’un an.

RCA : l’ANE entame la vérification finale des éléments visuels des candidats avant l’impression des bulletins

À trois semaines des élections municipales prévues le 28 décembre prochain, l’Autorité nationale des élections (ANE) a lancé, le 2 décembre à Bangui, une importante opération de vérification des noms, photos et logos des coalitions et candidats.

 

Réunis au siège de l’ANE, les représentants de partis politiques, des regroupements et des indépendants ont été invités à passer en revue l’exactitude de leurs informations visuelles. Photos d’identité, orthographe des noms, appellations et sigles : rien n’est laissé au hasard. L’objectif est d’éviter toute erreur susceptible de créer des contestations ou de perturber le bon déroulement du scrutin.

Selon l’ANE, cette opération vise à garantir la transparence et la fiabilité du processus électoral. « Il s’agit de s’assurer que chaque candidat sera correctement identifié sur le bulletin de vote et que le choix de l’électeur se fera en toute clarté », précise l’institution, qui rappelle que les bulletins doivent ensuite être imprimés et distribués dans l’ensemble du pays, y compris dans les zones les plus éloignées.

Cette vérification intervient dans un contexte où les municipalités centrafricaines s’apprêtent à renouveler leurs équipes après de longues années d’attente. Pour de nombreux acteurs politiques, ce scrutin représente un moment clé pour renforcer la gouvernance locale et améliorer la gestion des affaires communales.

À l’issue de cette phase technique, l’ANE procédera à la validation définitive des maquettes, ouvrant la voie au processus d’impression. Une étape décisive alors que le compte à rebours est désormais lancé pour ces élections municipales très attendues.

RCA-VIH : -62% de nouvelles infections selon l’ONU-SIDA

La République centrafricaine a célébré, le 3 décembre, en différé, la Journée mondiale de lutte contre le sida. Une occasion pour les autorités et les partenaires techniques de dresser un bilan des avancées réalisées dans la riposte nationale.

 

L’ONU-SIDA, à travers son représentant pays, Tarsis Barihouta, a salué les efforts consentis ces dernières années, notamment en matière de prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Selon l’agence onusienne, la Centrafrique enregistre cette année une baisse de 62 % des nouvelles infections ainsi qu’une réduction de 72 % des décès liés au sida. Des progrès jugés « remarquables » dans un contexte marqué par les défis sécuritaires, la faiblesse du système de santé et les inégalités d’accès aux soins.

« Ces résultats démontrent que lorsque les ressources sont orientées correctement, lorsque les communautés sont impliquées et lorsque l’engagement politique est réel, il est possible de changer le cours de l’épidémie », a déclaré Tarsis Barihouta lors de la cérémonie officielle.

Malgré ces avancées, l’ONU-SIDA met en garde contre une persistance d’indicateurs préoccupants, notamment le taux de transmission mère-enfant, qui demeure particulièrement élevé, atteignant 18 %. Un chiffre largement supérieur au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, qui appelle à une intensification des programmes de prévention et à un meilleur accompagnement des femmes enceintes vivant avec le VIH.

Les autorités centrafricaines ont réaffirmé leur engagement à renforcer les services de dépistage, d’accès aux antirétroviraux et de suivi communautaire. Elles comptent également intensifier les campagnes de sensibilisation, notamment auprès des jeunes, afin de réduire les comportements à risque.

À l’occasion de cette journée commémorative, plusieurs organisations ont plaidé pour un financement durable de la riposte, rappelant que la lutte contre le sida reste un combat de longue haleine nécessitant solidarité, constance et innovation.

RCA : les évêques appellent à des élections apaisées et responsables

Dans un message rendu public le 28 novembre et signé par son président, Mgr Appora, l’Église catholique exhorte l’ensemble des acteurs à faire de ce moment démocratique un tournant de paix et d’espérance pour le pays.

 

À moins d’un mois des élections groupées prévues le 28 décembre en République centrafricaine, la Conférence épiscopale centrafricaine (CECA) a lancé un appel au dialogue, à la responsabilité citoyenne et au respect des institutions.

Les évêques saluent, en premier lieu, la récente décision du Conseil constitutionnel sur les questions de centrafricanité et de bi-nationalité, à l’origine de crispations dans l’opinion. Une décision qui, selon eux, « a dit le droit », permettant d’avancer sereinement vers le quadruple scrutin à venir : présidentiel, législatif, régional et municipal.

Dans leur lettre pastorale, les prélats rappellent que les débats politiques et les rivalités électorales ne doivent pas occulter les défis majeurs auxquels fait face la population : la santé, l’éducation, la sécurité, l’état dégradé des routes, les difficultés d’approvisionnement et la flambée des prix. À ces préoccupations, ils ajoutent la nécessité de lutter résolument contre la corruption, le népotisme et la mauvaise gouvernance qui minent les efforts de développement.

« Le pays a besoin de calme », insistent les évêques, qui en appellent à un climat de responsabilité, de maturité et de cohésion sociale. Ils encouragent les électeurs à exercer leur droit de vote dans la sérénité et à rejeter toute forme de violence, de manipulation ou de corruption.

La CECA demande par ailleurs aux candidats et partis politiques de privilégier une campagne apaisée, de respecter le verdict des urnes et de s’abstenir de tout acte susceptible de troubler l’ordre public. Elle invite les autorités compétentes à garantir des conditions de sécurité optimales tout au long du processus électoral.

Soucieuse de contribuer à la stabilité du pays, l’Église catholique centrafricaine affirme qu’elle restera aux côtés des citoyens durant tout le processus, afin de promouvoir la justice, la bonne gouvernance et l’unité nationale. Elle appelle enfin chaque Centrafricain à faire de ces élections une étape décisive vers une paix durable et un avenir meilleur.

RCA : plus de 860 détenus recevront une grâce présidentielle

Une mesure qui devrait entrer en vigueur avant la fin de l’année, conformément au décret déjà signé par le chef de l’État.

 

À l’occasion du 67ᵉ anniversaire de la proclamation de la République, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a annoncé, le 30 novembre, l’octroi d’une grâce présidentielle en faveur de plus de 862 prisonniers à travers le pays.

S’inscrivant dans une logique d’apaisement et de réinsertion, cette décision vise à offrir une seconde chance à des détenus répondant à des critères précis, notamment ceux ayant purgé une partie significative de leur peine ou ayant fait preuve de bonne conduite derrière les barreaux. Les criminels dangereux et les personnes condamnées pour des faits graves seraient exclus de cette mesure.

Dans son adresse à la nation, le président Touadéra a souligné l’importance de la cohésion sociale et du pardon dans la construction d’un avenir stable et pacifié pour la Centrafrique. Il a également appelé les bénéficiaires à s’engager résolument dans le respect des lois et des valeurs républicaines, afin de contribuer positivement à la vie nationale.

Cette grâce présidentielle intervient dans un contexte où les établissements pénitentiaires centrafricains restent confrontés à une surpopulation chronique et à des conditions de détention difficiles. Plusieurs organisations de défense des droits humains espèrent que cette initiative s’accompagnera également de réformes structurelles pour améliorer durablement la situation carcérale du pays.

Les modalités opérationnelles de libération seront précisées dans les prochains jours par le ministère de la Justice et l’administration pénitentiaire. Les familles des détenus concernés, quant à elles, accueillent cette annonce avec un mélange d’espoir et de soulagement à l’approche des fêtes de fin d’année.

Coupe d’Afrique des nations 2025 : 1xBet reste partenaire clé

La société internationale de paris sportifs 1xBet est partenaire officiel de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 2019. Durant cette période, grâce au soutien du bookmaker, la CAF a organisé plus de 35 tournois majeurs en Afrique.

 

La collaboration entre 1xBet et la CAF a permis d’élargir l’audience de la compétition et d’élever le niveau général du football africain. Rien qu’au second semestre 2025, le soutien du bookmaker a couvert des tournois tels que la CAN, le CHAN, la Supercoupe de la CAF, la Ligue des champions et la Coupe des Confédérations.

1xBet continue de soutenir le football africain et ses supporters. La marque a préparé de nombreuses activités exclusives pour la Coupe d’Afrique des nations 2025, le tournoi phare de l’année, qui débutera le 21 décembre au Maroc.

Sur place, l’équipe de l’entreprise couvrira les matchs et fera vivre l’ambiance du tournoi. Des blogueurs influents rejoindront également le projet. Ils créeront du contenu exclusif et organiseront des tirages au sort de prix pour les clients de 1xBet.

Pour favoriser l’interaction avec les supporters, le bookmaker prévoit d’aménager des fan zones en Zambie, au Nigeria, au Ghana et au Kenya, et de proposer des promotions attractives dans ses points de vente en République du Congo et en République démocratique du Congo. Les fans pourront par ailleurs participer à de nombreuses activités en ligne, notamment des concours avec de superbes prix sur les réseaux sociaux de la société.

Sur la plateforme 1xBet, les joueurs bénéficieront d’une large sélection de paris avec les meilleures cotes pour les matchs de la CAN, ainsi que de la promotion « Trophy Hunt », qui permettra de gagner des gadgets haut de gamme et d’autres prix.

« Nous sommes fiers de notre partenariat de longue date avec la CAF. Notre objectif est de créer les conditions propices au développement du sport en Afrique et d’offrir aux supporters des émotions fortes. La CAN 2025 sera une véritable fête du football, et nous souhaitons rassembler les supporters de tout le continent », a déclaré un représentant de 1xBet.

Suivez l’actualité sur les pages officielles de 1xBet et de la CAF pour être informé en premier des dernières nouvelles !

À propos de 1xBet

1xBet est une entreprise de renommée mondiale forte de 18 ans d’expérience dans le secteur des paris et des jeux d’argent. Ses clients parient sur des milliers d’événements sportifs et jouent à des jeux populaires proposés par les meilleurs fournisseurs de casino en ligne. Le site web et l’application de l’entreprise sont disponibles en 73 langues. Parmi les partenaires officiels de 1xBet figurent le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain, la Serie A italienne, la FIBA, Volleyball World et d’autres marques et organisations sportives de renommée internationale. En 2024, l’entreprise a été élue Meilleur bookmaker sportif d’Afrique aux SiGMA Africa Awards. Sa plateforme attire chaque mois plus de 3 millions de joueurs du monde entier.

À propos de la CAF

La Confédération africaine de football (CAF) est l’instance dirigeante suprême du football sur le continent. Elle est responsable du développement de cette discipline, de l’organisation des compétitions internationales et de la gestion des équipes nationales. Fondée en 1957, la CAF a son siège en Égypte. Elle regroupe aujourd’hui 54 fédérations nationales de football.

RCA : Touadéra inaugure le bac rénové de Batangafo

En déplacement dans le nord du pays, le Président de la République, Pr. Faustin Archange Touadéra, a inauguré vendredi 28 novembre, le bac rénové de Batangafo, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa.

 

Pendant plusieurs années, cet équipement fluvial unique moyen de traverser la rivière reliant la ville à ses zones rurales et aux axes commerciaux souffrait de pannes à répétition. Une situation qui freinait les échanges, affectait les activités économiques et compliquait l’accès aux services sociaux de base.

« La remise en état de ce bac n’est pas une finalité. C’est une étape importante vers une solution plus durable », a déclaré le Chef de l’État, appelant les autorités locales et nationales à assurer un entretien rigoureux de la structure. Il a également annoncé le lancement d’études techniques pour la construction future d’un pont, un projet attendu de longue date pour fluidifier totalement la circulation.

Dans les rues de Batangafo, récemment érigée en chef-lieu de préfecture, l’inauguration a suscité un élan d’enthousiasme. Danseurs traditionnels, associations de femmes, jeunes et notables se sont rassemblés pour marquer l’événement. Pour beaucoup, cette réalisation s’inscrit comme une avancée concrète de la politique de désenclavement prônée par le gouvernement.

« C’est un pas vers davantage d’opportunités pour nos commerçants et nos agriculteurs », confie un habitant venu assister à la cérémonie. Les populations espèrent désormais que d’autres infrastructures prioritaires suivront, conformément aux engagements du Plan national de développement 2024-2028.

RCA : 667 militaires formés par le Rwanda officiellement intégrés aux FACA

Le président de la République, Chef de l’État et Chef suprême des Armées, Faustin-Archange Touadéra, a présidé samedi 29 novembre 2025 au Camp Kassai de Bangui une cérémonie militaire marquant le passage sous le drapeau de nouvelles recrues ainsi que la remise de diplômes et brevets à des officiers et sous-officiers des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

Au total, 546 jeunes recrues, 39 jeunes officiers et 82 sous-officiers lauréats du Brevet d’Armes de 2ᵉ degré (BA2) ont été honorés, au terme d’une formation effectuée avec l’appui des forces de défense rwandaises. La formation suivie par les recrues pendant 24 semaines a porté sur le combat, la topographie, la transmission, l’armement, le secourisme, le droit international humanitaire et la discipline morale.

Invité d’honneur, le Général-Major Vincent Nyakarundi, représentant le Président Paul Kagame, a salué « l’excellence de la coopération militaire » entre Bangui et Kigali, laquelle a déjà permis la formation de milliers de soldats centrafricains.

« Aujourd’hui, nous célébrons le fruit d’une coopération fructueuse grâce à votre vision partagée avec celle du Président Paul Kagame », a-t-il déclaré devant les troupes.

Cette collaboration constitue l’un des piliers de la reconstruction des FACA, amorcée depuis 2023, avec notamment la création de trois Bataillons d’Infanterie Rapide (BIR) et l’accueil de stagiaires centrafricains dans les académies militaires rwandaises.

Le Général de Corps d’armée Victor Yacoub, Chef d’État-major adjoint, a rappelé que cet effectif vient combler un besoin crucial en personnel qualifié.

S’adressant aux jeunes militaires, il a insisté sur les valeurs de la profession : « Servir son pays est un noble et difficile métier : celui de protéger ses concitoyens et défendre la nation. ».

Après les remises officielles, le Président Touadéra s’est rendu au champ de tirs pour une démonstration de puissance de feu, suivie d’une grande parade militaire, donnant un aperçu de la montée en capacité opérationnelle des FACA.