RCA : à Bocaranga, l’absence de maison d’arrêt inquiète les défenseurs des droits humains

Depuis plusieurs années, la sous-préfecture de Bocaranga, dans la préfecture de Lim-Péndé, ne dispose plus de maison d’arrêt. Une carence qui met en péril les droits fondamentaux des personnes détenues et fragilise le système judiciaire local.

 

À Bocaranga, les personnes condamnées ou en attente de jugement ne sont pas incarcérées dans un établissement pénitentiaire, faute d’infrastructure dédiée. À la place, elles sont maintenues dans les locaux des forces de sécurité, notamment la brigade de gendarmerie ou le commissariat de police, des lieux jugés inadaptés à l’exécution des peines de prison.

« Les conditions de détention sont insupportables pour les prisonniers de Bocaranga. Nous demandons aux autorités de prendre en compte cette préoccupation », alerte Jeannette Pongmy, habitante de la ville.

Un constat partagé par les proches des détenus. Jean Belaouni, venu rendre visite à son père emprisonné, dénonce une situation injuste : « Mon père a déjà passé un an en prison. Je constate qu’ici à Bocaranga, quand on condamne une personne, elle perd tous ses droits, ce qui n’est pas normal. »

Les organisations locales de défense des droits humains montent également au créneau. Paul Houlbaye, vice-président de la commission Justice et Paix, cite l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera soumis à la torture ni à un traitement inhumain. Cependant, les conditions de détention ici à Bocaranga restent difficiles. »

Du côté des autorités judiciaires, la situation devient intenable. Le président du tribunal de grande instance de Bocaranga, Mexon Juvenal Amolo, lance un appel : « Cette difficulté dure depuis 5 ans. Nous demandons à la Minusca et à d’autres partenaires de bonne volonté de nous construire une maison carcérale ici à Bocaranga, et ce serait une bonne chose. »

Le bâtiment qui abritait autrefois la maison d’arrêt a été détruit lors des épisodes de violences liés à la crise sécuritaire. Depuis, aucune solution durable n’a été trouvée, rendant la lutte contre l’impunité encore plus difficile dans cette zone.

Face à cette situation alarmante, la population, les organisations locales et les autorités appellent à une mobilisation urgente pour la reconstruction d’un établissement pénitentiaire conforme aux normes et respectueux des droits des détenus.

RCA : tensions au CNHUB après la relocalisation partielle de l’hôpital de l’Amitié

Depuis mars 2025, plusieurs services de l’hôpital de l’Amitié, actuellement en réhabilitation, ont été transférés au Centre national hospitalier universitaire de Bangui. Une relocalisation qui, bien que globalement maîtrisée, met à rude épreuve les capacités d’accueil de certains services, notamment les urgences médicales.

 

Dans les couloirs du Centre national hospitalier universitaire de Bangui (CNHUB), le constat est sans appel : l’afflux massif de patients venus de l’hôpital de l’Amitié, en chantier de réhabilitation, met sous pression plusieurs services. En particulier, le service des urgences médicales, où la promiscuité devient un problème majeur.

Sur place, patients et accompagnants s’adaptent tant bien que mal. Assise au chevet de sa grand-mère hospitalisée, Naomi salue la qualité des soins mais regrette le manque d’espace : « Ici, ils traitent bien. Mais au niveau du service des urgences, la salle est trop coincée. La capacité d’accueil est aussi limitée », confie-t-elle.

Le docteur Serge Napoléon Nomlo, chef du service des urgences de l’hôpital de l’Amitié, désormais transféré au CNHUB, reconnaît la complexité de la situation : « Nous sommes venus avec le même rythme que celui de l’hôpital de l’Amitié. Nous recevons des malades en ambulatoire et en hospitalisation. Or normalement, dans un service des urgences, les patients doivent transiter. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Nous jouons à la fois le rôle d’un service des urgences et de réanimation. »

La direction du CNHUB admet aussi ses limites. Zakaria Abdel-Karim, directeur de l’établissement, explique que certains services n’ont pas pu être intégrés, faute de place. « On ne pouvait pas recevoir tous les services. La cardiologie n’a pas été relocalisée ici. Mais nous prenons des dispositions pour ouvrir un service de réanimation polyvalente, qui pourra accueillir la réanimation médicale et chirurgicale. »

Cette relocalisation partielle n’est pas sans conséquences. Le service de gastro-entérologie a vu sa capacité d’accueil passer de 86 à seulement 12 lits, tandis que la réanimation médicale est désormais rattachée aux urgences. Une réorganisation qui pourrait, selon certains observateurs, contribuer à une hausse du nombre de décès ces derniers jours et à une saturation de l’hôpital communautaire de Bangui.

Malgré les difficultés, les autorités sanitaires assurent que des solutions sont à l’étude pour améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients dans ce contexte transitoire.

RCA : la ministre du Genre reçoit l’auteur du livre hommage à Faustin-Archange Touadéra

Deux jours après la dédicace officielle de son ouvrage, l’auteur centrafricain Achille Mauraise Poukama a été reçu par la ministre Marthe Augustine Kirimat pour lui remettre un exemplaire de son livre consacré au président Touadéra.

 

La ministre de la Promotion du Genre, de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Dr Marthe Augustine Kirimat, a accordé une audience, ce lundi 21 juillet 2025, à l’écrivain et homme de foi centrafricain, l’Apôtre Achille Mauraise Poukama. Ce dernier est venu lui remettre officiellement un exemplaire de son ouvrage intitulé « Faustin Archange Touadéra, le Bâtisseur ».

Cette rencontre intervient 48 heures après la cérémonie de dédicace du livre, placée sous le Très Haut Patronage du Président de la République. L’ouvrage, présenté comme le fruit de 24 années de réflexion menées depuis l’étranger, entend réhabiliter l’image de la République Centrafricaine sur la scène internationale tout en rendant hommage au leadership du chef de l’État.

Au cours de l’échange, l’auteur a tenu à saluer les efforts du gouvernement centrafricain dans la consolidation de la paix et la promotion des actions présidentielles. Pour lui, ce livre est un outil de mémoire mais aussi un acte d’engagement civique.

La ministre Kirimat, visiblement touchée par cette démarche, a félicité l’auteur pour cette initiative intellectuelle qu’elle qualifie de patriotique. Elle a souligné que ce type de contribution est essentiel pour sensibiliser les citoyens, renforcer le lien entre la diaspora et la mère patrie, et valoriser les progrès accomplis par le pays sous la direction du Président Touadéra.

Under and Over 7 – des règles simples et des enjeux élevés

Qu’est-ce qui fait la popularité d’un jeu ? Des règles simples et claires, une excitation dès les premières secondes, la nostalgie des classiques et des cotes généreuses ? On peut trouver tout cela dans Under and Over 7, l’un des jeux préférés des utilisateurs de la section 1xGames. Il ne nécessite aucune préparation particulière, n’encombre pas l’interface et vous plonge instantanément dans l’ambiance du jeu.

L’essence même du jeu fait référence à l’une des plus anciennes formes de divertissement : les dés. Il existe de nombreuses variantes sur ce thème, mais c’est Under and Over 7 qui a conquis les cœurs des milliers de fans grâce à son accessibilité et à son attractivité. Pour commencer, rien de plus simple : rendez-vous dans la section 1xGames du site web ou de l’application 1xBet, sélectionnez la catégorie « Dés » et cliquez sur le jeu. Et voilà, vous êtes dans le jeu !

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RCA : Faustin Archange Touadéra reçoit les membres du Conseil Constitutionnel

Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre des consultations régulières avec les institutions républicaines à l’approche des élections générales prévues en décembre prochain.

 

Le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadera a reçu en audience vendredi 18 juillet, les Membres du Conseil Constitutionnel conduits par leur Président, Jean-Pierre Waboué. La rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations régulières avec les institutions républicaines à l’approche des élections générales prévues en décembre prochain.

Le Président du Conseil constitutionnel a exposé au Chef de l’État l’Etat l’avancement des préparatifs électoraux notamment les concertations menées avec l’Autorité Nationale des Élections (ANE), le Comité stratégique et les autres instances impliquées dans le processus électoral. Il a rassuré au Président de la République de l’engagement de son Institution à accomplir sa mission avec professionnalisme, abnégation et courage.

Le second point abordé lors de l’audience a concerné l’expression des besoins logistiques et financiers, une partie du soutien attendu devait venir du Gouvernement. Dans un contexte de forte tension sur la trésorerie publique, les Membres du Conseil constitutionnel ont sollicité l’implication personnelle du Président de la République afin de garantir le bon déroulement des opérations électorales.

Jean-Pierre Waboué a souligné qu’aucune difficulté majeure ne compromet à ce stade le processus, mis à part les interrogations liées à l’article 18 du Code électoral, récemment écarté.

RCA- Bamingui-Bangoran : Mbolo Kpata sous la menace permanente des hommes armés

La commune de Mbolo Kpata, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, vit au rythme d’une insécurité persistante qui bouleverse profondément le quotidien de ses habitants.

 

Dans le village de Krakoma, situé à environ 100 kilomètres de Ndélé, les actes de violence perpétrés par des groupes armés sont devenus une réalité quasi quotidienne.

Entre pillages, agressions physiques et menaces permanentes, les villageois vivent dans la peur et l’instabilité. René Abouna, chef de groupe de Krakoma, a témoigné de cette situation dramatique lors d’une visite des autorités préfectorales :

« Lorsque ces hommes armés arrivent, ils exigent de l’argent et des matériels. Si nous leur disons que nous n’en avons pas, ils nous agressent. C’est pourquoi nous sommes contraints de fuir dans la brousse. Et ici, il y a eu des accouchements. Les femmes et les enfants contractent le paludisme. »

« Nous sommes nombreux ici, et nous réclamons la sécurité, car nous n’avons pas les moyens de vivre en ville. »

Face à cette situation alarmante, le sultan-maire de Ndélé, Ibrahim Sénoussi, a lancé un appel urgent aux autorités militaires :

« Monsieur le chef des forces de défense et de sécurité, si nous vous demandons d’envoyer des militaires à Krakoma, vous nous direz que vous n’avez pas les moyens. Nous vous prions donc d’envoyer un rapport au ministre de la Défense pour une intervention urgente dans ce village. »

Une requête à laquelle le préfet de Bamingui-Bangoran, Francis Bangué Dougoupou, a répondu en assurant que les autorités sont conscientes de l’urgence de la situation :

« Les hommes armés continuent de faire irruption à Krakoma en raison de l’état impraticable de la route. Maintenant que la voie est réhabilitée, des militaires iront sur place pour protéger la population. »

Outre les problèmes sécuritaires, les 23 000 habitants de Mbolo Kpata font face à d’autres défis de taille : manque d’accès à l’eau potable, insuffisance de soins de santé et infrastructures de base défaillantes. Toutefois, la récente réhabilitation des routes dans la zone constitue une lueur d’espoir pour une population en quête de stabilité et de dignité.

RCA : plus de 400 éléments de 3R déposent les armes

Cette opération marque une étape concrète dans la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 19 avril dernier entre le gouvernement et les groupes armés UPC et 3R.

 

A Koui dans l’Ouham-Pendé, plus de 400 éléments du groupe armé 3R ont déposé mercredi 16 juillet 2025, les armes. Cette opération de désarmement volontaire des rebelles de Retour, Réclamation et Réhabilitation, 3R s’est déroulée en public à l’école sous-préfectorale de Koui et survient après celui des éléments de l’UPC qui ont déposé volontairement les armes samedi à Maloum près de Bambari. L’opération marque une étape concrète dans la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 19 avril dernier entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés UPC et 3R.

« Je voudrais vous rappeler que le 13 août 2020, lors de la fête de l’indépendance, j’avais dit que le moment viendra, nous ne serons plus avec vous ; nous ne pourrions plus assurer votre sécurité, comme nous le faisions entretemps. Nous allons remettre le bâton au commandement. Votre sécurité revient désormais aux forces de l’ordre », a martelé Sembé Bobo, leader de ce mouvement.

Le ministre centrafricain de la Défense a instruit les autorités militaires à travailler pour la suite du processus. « Vous avez tous accepté de revenir dans la légalité, c’est une très bonne chose. J’instruis ainsi le chef d’Etat-major des armées, le général Zéphirin Mamadou d’être disposé à accueillir ceux qui seront désignés pour intégrer les rangs des Forces armées centrafricaines », a instruit Rameaux-Claude Bireau, ministre centrafricain de la Défense.

Les populations venues massivement pour la circonstance, sollicitent le déminage des zones sous contrôle du 3R dans le but de faciliter la libre circulation des biens et des personnes.

RCA : Birao submergée par un nouvel afflux de déplacés fuyant les violences armées

La ville de Birao, chef-lieu de la préfecture de la Vakaga, fait face à une nouvelle vague de déplacés internes.

 

Depuis plusieurs jours, des centaines de personnes venues des villages de Bachama, Zaïre et Kafao affluent vers la ville, fuyant les violences perpétrées par des groupes armés non identifiés. Ces populations vivent aujourd’hui dans des conditions précaires et appellent à l’aide.

Le dernier épisode dramatique en date remonte au 5 juillet, lorsque trois jeunes ont été tués par des hommes armés au village de Zaïre, situé à une vingtaine de kilomètres de Birao. Un événement tragique de plus sur une liste déjà longue de violences qui secouent cette région du nord-est de la Centrafrique. Désemparés et craignant pour leur vie, de nombreux habitants ont alors fui sous la pluie, parfois à dos d’âne, en direction du centre urbain.

« Nous avons tout abandonné pour sauver nos vies. Avec des enfants à charge et sans argent, comment peut-on survivre dans ces conditions ? » s’interroge Aché Ramadan, une mère de famille hébergée avec d’autres déplacés dans une école de Birao.

Sous un hangar de fortune, Aché Kamis, une vieille dame originaire de Kafao, exprime son désarroi : « Nous avions déjà préparé nos champs pour la saison agricole. Aujourd’hui, nous ne demandons qu’une chose : que des soldats soient déployés pour sécuriser notre village, afin que nous puissions y retourner. »

Le désarroi est partagé par les habitants de Birao, comme Alladji Abourazik Ahamat, qui a accueilli plusieurs familles déplacées chez lui : « Nous faisons ce que nous pouvons, mais les besoins sont énormes. Les enfants souffrent de paludisme et de malnutrition. Il est urgent que l’État et ses partenaires interviennent. »

La situation s’aggrave de jour en jour. Ces nouveaux déplacés viennent s’ajouter à ceux qui avaient déjà fui les violences sur l’axe Terfel, où l’insécurité règne toujours. Le 11 juillet, deux civils, dont un élève, ont été tués à Am Dafock, localité située à la frontière avec le Soudan. Selon des sources locales, ces attaques seraient le fait de bandits armés venus du pays voisin.

Face à l’ampleur de la crise humanitaire, les appels à l’intervention des autorités centrafricaines et de la communauté internationale se multiplient. Les déplacés, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées, attendent des réponses concrètes à leur détresse.

RCA : nomination au gouvernement de deux rebelles de l’UPC et des 3R

Les deux représentants de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et du groupe Retour, réclamation et réhabilitation (3R), ont été nommés ministres conseillers au département de l’Élevage et du commerce.

 

En Centrafrique, l’accord de paix signé le 19 avril dernier à Ndjamena entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés UPC et 3R commence à porter ses fruits. Le gouvernement a procédé à la nomination de deux représentants de l’UPC (Unité pour la paix en Centrafrique) et des 3R (Retour, réclamation et réhabilitation) comme ministres conseillers au département de l’Élevage et du commerce. Deux autres ex-rebelles occupent également la fonction de ministres conseillers notamment pour l’évaluation des accords de Ndjamena ainsi que le suivi de la feuille de route de Luanda.

Une décision qui arrive après la dissolution officielle des deux groupes armés jeudi 10 juillet à Bangui. Les opérations bénéficient d’un soutien technique, logistique et financier de la Minusca et d’un accompagnement du Tchad, principal facilitateur de cet accord. Elles se poursuivent lentement dans le village de Maloum, à 55 kilomètres de Bambari, dans la Ouaka. Selon un cadre de l’UPC, une centaine d’éléments ont été désarmés. « Parmi les armes récupérées, il y avait entre autres des lance-roquettes, des mitrailleuses DKM et des kalachnikovs », dit-il.

Selon RFI, le calendrier du DDR prévoit le début ce mercredi 16 juillet, le désarmement des éléments du groupe 3R démarre. Après cette étape, il y aura la phase de réinsertion des ex-combattants dans la vie civile et la mise en place des programmes de réconciliation. Le général Henri Wanzet Linguissara, ministre conseiller du chef de l’État en matière de sécurité a ajouté que « Celui qui veut devenir militaire, commerçant ou cultivateur, la porte est ouverte ».

RCA : pas moins de 80 ménages touchés par les inondations vivent sans abri

Plusieurs familles sont sans abri au quartier Nguéréngou dans le 7ᵉ arrondissement de Bangui.

 

La pluie diluvienne tombée le 11 juillet dernier dans la capitale centrafricaine a eu de nombreuses conséquences. On dénombre environ 80 familles sans abris, une vingtaine de maisons écroulées et plusieurs autres dégâts matériels.

Certains habitants de Nguéréngou sont contraints de quitter leur maison parce que envahis par l’eau. Ils dénoncent l’absence des canaux d’évacuation d’eau. « Nous demandons aux autorités du pays de nous emmener des buses et nous même nous allons faire le travail. Ceci va faciliter l’écoulement des eaux dans le quartier. On compte déjà une vingtaine de maisons qui se sont écroulées et on dénombre plus de 80 sinistrés », lance l’un des sinistrés

La météo centrafricaine avait annoncé fin mars que la République centrafricaine allait connaître une saison des pluies plus abondante par rapport aux années antérieures. Une information qui inquiète les habitants surtout à l’approche des prochaines pluies qui pourraient aggraver les dégâts.