Cameroun : Ni John Fru Ndi, l’opposant camerounais est mort

Après plus de 30 ans d’opposition politique au Cameroun, Ni John Fru Ndi, le principal adversaire du président camerounais Paul Biya, décède des suites d’une longue maladie, le 12 juin 2023.

Il quitte la scène à l’âge de 82 ans. Le leader et président fondateur du Social democratic front (Sdf), tire sa révérence à l’approche du Congrès de son parti. L’opposant historique de Paul Biya a préalablement annoncé son retrait officiel de la tête du parti qu’il a créé le 26 mai 1990, à l’issue dette assise.

Avec pour slogan politique « Power », « Suffer don finish », le geste d’un poing levé vers le ciel, le SDF de Ni John Fru Ndi, demeure principal parti d’opposition jusqu’à l’élection présidentielle de 2018, où il présente un autre candidat. Il accumule 36% des suffrages à sa première participation à l’élection présidentielle de 1992. Malgré que son parti soit déjà la première force de l’opposition, Le Chairman boycotte l’élection de 1997. Celui qui se revendiquait « candidat du changement », dénonçait une fraude dans l’élection précédente. D’où la politique de la chaise vide. De retour en 2004, il obtient 17,40% des votes. Et en 2011, 10,71%. C’était sa dernière participation.

En 2018 Ni John Fru Ndi et son parti connait une descente aux enfers, et n’obtient que 3,36% et vient en quatrième position. Après le RDPC ((71,28) de Paul Biya ; le MRC de Maurice Kamto (14,23%) ; et le PCRN de Cabral Libi (6,28%).

Le communiqué annonçant : « le passage à la gloire éternelle », de l’opposant camerounais porte la signature de son successeur, Joshua Osih.

RCA : lancement du plan national du développement de 3ème génération

Le président Faustin Archange Touadéra a lancé ce vendredi 09 mai 2023, le Plan national du développement de 3ème génération.

La cérémonie était couplée à l’inauguration du nouvel immeuble central du ministère de la Santé et de la population. Le batiment a été construit avec les fonds propres de l’Etat centrafricain.

Quant au Plan du Développement Sanitaire de la 3e génération, il intervient après mise en place des 10 domaines d’impulsions présidentielles dans le cadre de la couverture maladie universelle. Il vise à améliorer la gouvernance dans le secteur de la santé pour offrir des soins de qualité aux populations Centrafricaines.

D’après la presse présidentielle, la modernisation des services de santé et les réformes mises en place par le ministère de la Santé Publique sous l’impulsion du président Touadéré ont commencé à produire des résultats probants. « C’est le cas de la vaccination où la RCA fait désormais partie des pays champions. On observe aussi une nette réduction dans les taux de mortalité maternelle et infantile. »

RCA : Bangui, 11 élèves exclus pour 10 ans à cause d’une sextape

Après le visionnage de l’une de leurs vidéos à caractère pornographique sur les réseaux sociaux, onze élèves du lycée CPI à Bangui, ont été exclus de l’établissement scolaire pour une période de 10 ans.

L’information a été publiée le 07 juin 2023, par nos confrères de Centrafrica. D’après le média : « L’histoire est partie d’une vidéo à caractère pornographique relayée sur les réseaux sociaux qui a choqué l’opinion publique en République centrafricaine ». D’après la même source, plusieurs jeunes filles et garçons, performants des scènes érotiques et sexuelles en toute insouciance, ont filmé leurs ébats à l’aide d’une caméra de téléphone.

Quelques jours après la scène, les jeunes ‘’acteurs’’ dont la vidéo est devenue virale ont été identifiés par les responsables de l’établissement.

Il aura fallu quelques jours pour que ces 11 élèves de terminale au lycée CPI à Bangui puissent être identifiés, et qu’une sanction soit prononcée. Notamment une suspension de l’établissement scolaire pour une période de 10 ans.

La direction de l’école a également pris l’initiative d’ : « écrire aux différents lycées de Bangui pour les informer des agissements de ces élèves, qui pourraient tenter d’aller s’y inscrire en classe de terminale.»

La Banque mondiale alerte sur une chute de la croissance économique

D’après les Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale, la croissance a nettement ralenti et le risque de tensions financières dans les économies de marché émergentes et en développement s’intensifie dans un contexte de taux d’intérêt élevés.

 

« La croissance mondiale devrait marquer le pas en 2023, pour tomber à 2,1 %, contre 3,1 % en 2022», alerte l’institution de Bretton Woods. La Chine exclue, les économies émergentes et en développement devraient voir leur croissance ralentir à 2,9 % cette année, contre 4,1 % l’année dernière. Ces anticipations font état d’une révision à la baisse généralisée.

« Le moyen le plus sûr de faire reculer la pauvreté et de favoriser la prospérité est l’emploi, et le ralentissement de la croissance rend la création d’emplois beaucoup plus difficile, » souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay BangaPour lui, Il est important de garder à l’esprit que les prévisions de croissance ne sont pas une fatalité. « Nous avons la possibilité d’inverser la tendance, à condition d’y œuvrer tous ensemble. »

Selon les dernières prévisions de la Banque mondiale, les chocs simultanés causés par la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le ralentissement économique brutal dans un contexte de resserrement des conditions financières mondiales constituent un sérieux revers pour le développement, qui persistera dans un avenir prévisible.

« Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être », souligne le rapport.  

RCA : l’autorité des élections se dit prête pour l’organisation du référendum constitutionnel

Le président de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), Dr Barthélemy Mathias Morouba, assure que toutes dispositions pratiques sont d’ores et déjà prises pour la réussite des scrutins.

 

A l’issue d’une concertation avec les hommes de médias, le 05 juin 2023, le président de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) fait des révélations relatives à l’organisation du référendum constitutionnel. Une sortie qui intervient suite à la convocation du corps électoral, 30 juillet prochain, par le président Faustin Archange Touadera.

D’abord, le président de l’ANE, Barthélemy Mathias Morouba a précisé que, l’institution dont il a la responsabilité, est chargée l’organisation élections générales, ainsi que des consultations référendaires en République centrafricaine.

Il ajoute que,  le chronogramme initial des opérations électorales devant conduire à l’élection des Conseillers municipaux et régionaux, fixait au départ ces élections au mois de septembre 2022. Malheureusement faute de financements, ce chronogramme n’a pas été exécuté. Barthélemy Mathias Morouba souligne que ce chronogramme a été réactualisé à deux reprises mais les moyens n’ont pas été mis à sa disposition pour le cycle électoral. Une situation qui oblige l’institution à revoir la programmation des élections censées être organisées avant celles qui sont prévues pour l’année 2025.

Avec la convocation du corps électoral, les élections locales sont, temporairement suspendues afin de permettre à l’ANE, de s’occuper prioritairement de l’organisation du référendum constitution.

C’est donc après avoir bouclé le chapitre du référendum que les opérations électorales relatives à l’élection des Conseillers municipaux et régionaux seront reprises.

RCA : le président de l’Assemblée national décrie plusieurs maux

A la clôture de la première session ordinaire le 30 mai 2023, le président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji a énuméré plusieurs maux qui ne favorisent pas l’épanouissement des populations.

Les rideaux se sont refermés sur la première session ordinaire de 2023, à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Dans son discours de clôture, le président de la chambre a rappelé que plusieurs projets de loi débattus ont été adoptés. Simplice Mathieu Sarandji note que les travaux se sont déroulés dans un contexte particulièrement difficile.

Du fait des effets continus de la pandémie à Covid-19, les retombées de la guerre russo-ukrainien qui ont fragilisé les économies de par le monde. L’ensemble de tout cela a eu des répercussions négatives sur la RCA. « Les appuis budgétaires de la RCA ont été suspendus par ces partenaires techniques et financiers

Le président de l’Assemblée nationale cite également, la recrudescence des violences dans les villes du pays. Et la hausse des prix des produits pétroliers avec pour corollaire, un impact sur le quotidien des populations, favorisant l’augmentation du prix des denrées alimentaires.

RCA : le président de l’UMAC en visite de travail à Bangui

Porté à la tête du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), en décembre 2022, Jean Baptiste Ondaye a effectué une visite de travail à Bangui, le 1er juin 2023.

 

Par ailleurs ministre de l’Economie et des Finances du Congo, le président de l’UMAC a été reçu en audience par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra. Le nouveau patron de  l’Union monétaire de l’Afrique centrale a d’entrée de jeu, ses civilités au président centrafricain, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etats de la CEMAC.

Au sortir de la rencontre, Jean Baptiste Ondaye a fait une déclaration au micro de la presse présidentielle. Il rapporte que les échanges ont fait le tour de la dynamisation des relations entre les pays de la CEMAC sur le plan Monétaire et financier.

Il est à préciser le ministre des Finances congolais succède au centrafricain, à son homologue centrafricain, finances et du Budget Hervé Ndoba à l’UMAC.

RCA : Faustin Archange convoque le corps électoral pour le référendum constitutionnel

Le président Faustin Archange Touadéra a signé le 30 mai 2023, un décret annonçant la tenue du référendum constitutionnelle. La campagne référendaire débute le 15 juillet 2023 et prend fin le 28 juillet.

Le numéro 1 de la RCA évoque la nécessité de corriger les imperfections observées dans la Constitution actuelle. Pour le président centrafricain, cette loi fondamentale adoptée le 30 mars 2016, sur  les cendres encore chaudes des crises sanglantes comporte des insuffisances. D’où la nécessité  d’une : « nouvelle Constitution qui reflète les aspirations profondes du peuple à la paix, à la sécurité, à la stabilité, à la souveraineté effective, à la croissance et à l’émergence du pays. »

« J’ai donc décidé, après consultation du Président de la Cour Constitutionnelle et du Président de l’Assemblée Nationale, conformément à l’article 90 de la Constitution du 30 mars 2016 et l’article 2 de la Loi du 13 janvier 2023, fixant les procédures du référendum en République Centrafricaine, de soumettre au référendum, le projet d’une nouvelle Constitution de la République Centrafricaine. », déclare le chef de l’Etat.

Pour lui, la Constitution actuelle est caractérisée par l’empirisme qui s’expliquait par l’urgence des tâches à accomplir pour un retour définitif à l’ordre constitutionnel et comporte des dispositions qui pourraient compromettre le développement économique, social, culturel et politique de notre Pays.

Parmi ces insuffisances, il cite entre autres, l’absence de solutions appropriées aux causes des conflits militaro-politiques récurrents,  « qu’elle n’affirme pas clairement la souveraineté de l’Etat centrafricain ni l’indépendance nationale, ni le droit à l’autodétermination du peuple centrafricain ; bref, qu’elle ne reflète pas suffisamment les aspirations profondes du peuple centrafricain. »