RCA : les parents restent inquiets à Bozoum

Alors que la ville était menacée par l’arrivée des rebelles du CPC, les éléments de la Minusca ont réussi à instaurer le sentiment de quiétude.

 

Aux environs de 10 heures, il y a eu une débandade à Bozoum. D’après les renseignements que nous avons reçus, des éléments de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement) se rapprochaient  de la ville. Ils étaient vus à 12 kilomètres, précisément dans le village Kparé. Quand on apprend qu’il y a une équipe de la guérilla qui arrive, on est obligé de se protéger. C’est ce qui a fait qu’effectivement, la population était en débandade » a affirmé Dieudonné Yougaïna, Préfet de l’Ouham-Pende.

Face à cette menace, la Minusca a rapidement porté son assistance au chef-lieu de l’Ouham-Pende. Les casques bleus, selon des sources dans la région, ont renforcé le dispositif sécuritaire dans la ville. Dans les différents quartiers de la ville, on pouvait noter un déploiement des forces de défense et sécurité,

« le calme est revenu de manière totale dans la ville de Bozoum. C’est parce que l’armée s’est levée avec l’appui des éléments de la Minusca. Ils ont mis un cercle autour de la ville et cela a rassuré la population. C’était un gargotier qui partait à la recherche de ce qu’il lui fallait pour entretenir son commerce qui était effectivement aperçu par ces hommes armés qui n’ont pas voulu, peut-être, qu’il vienne dénoncer leur présence. C’est ainsi qu’ils lui ont tiré dessus. Heureusement, il n’est que légèrement blessé au niveau du pied » , a indiqué Dieudonné Yougaïna.

A ce jour, c’est un sentiment de quiétude qui règne dans la ville. Les services de l’État sont opérationnels sauf les activités pédagogiques qui tardent à être effective avec des parents qui hésitent encore à renvoyer leurs enfants à l’école.

 

RCA-Bozoum : les trois otages libérés

Trois personnes  qui ont été kidnappées dans la matinée du mardi 24 août 2021 par de présumés rebelles de 3R.

 

Selon le témoignage de trois ex-otages, leurs ravisseurs seraient effectivement des présumés éléments rebelles de 3R qui étaient au nombre de douze au moment de leur rapt. D’après eux, l’objectif de leur kidnapping serait de les aider à transporter  leur bagage jusqu’aux profondeurs de la brousse. C’est ce qui avait été fait effectivement. Par la suite, les otages ont été libérés quelques heures plus tard vers 18 heures ce mardi.

Selon le maire de la ville de Bozoum, les otages ne sont que des adolescents âgés de 12 à 14 ans. Ils sont actuellement sains et saufs et ne présentent aucune marque des violences sur leur corps. Ils ont été référés au commandant de compagnie de la gendarmerie locale pour nécessité d’enquête, selon le maire.

Rappelons que ce mardi 24 août 2021, vers 7 heures du matin,   dans un petit village situé dans la périphérie de Bozoum, à 10 kilomètres de la ville sur l’axe Bossemptélé, située à 385 kilomètres au nord-ouest de Bangui, trois personnes ont été kidnappées.  Selon les témoins, les ravisseurs seraient des éléments rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ce que confirment les ex-otages.

RCA-Bozoum: la population s’inquiète après des détonations d’armes

Vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

 

La ville de Bozoum, situé à environ 385 kilomètres à l’ouest de Bangui, a été secouée à nouveau ce mercredi 18 août suite à l’assassinat de deux conducteurs des taxis-motos à 25 kilomètres de la ville sur l’axe Bossemptélé. Mais vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

Mardi 17 août 2021, deux conducteurs de taxis-motos de Bozoum, en circulation sur l’axe Bossemptélé, ont été tués à 25 kilomètres  de Bozoum par des hommes en armes assimilés aux rebelles de 3R. Mais le lendemain, à Bozoum, leurs collègues conducteurs ont manifesté leur mécontentement en barricadant la voie principale sur le marché central.  Ils exigent plus de sécurité dans leur travail. Durant plusieurs heures, les autorités locales ont réussi à discuter avec les manifestants qui ont finalement quitté le lieu. Entre-temps, la ville est toujours tendue entre les forces de l’ordre et les conducteurs des taxis-motos.

Mais vers 20 heures, il y’avait encore des tirs à l’arme dans la ville. Plusieurs coups de feu ont été tirés, mais il est difficile de déterminer l’origine avec exactitude.  Certains craignent une incursion des rebelles de 3R qui ne sont pas loin de la ville, d’autres estiment que ce sont probablement les forces de l’ordre qui seraient à l’origine de ces coups de feu.

RCA-Bozoum : deux personnes tuées par des hommes armés

Les deux victimes seraient des conducteurs des taxis-motos de Bozoum. Ils auraient été tués par les éléments rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

 

À en croire les témoins, les deux victimes seraient tombées dans le filet des hommes de 3R  alors qu’elles faisaient la navette sur l’axe Bozoum Bossemptélé. Elles ont été capturées et tuées dans la soirée de ce mardi 17 août à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bozoum sur l’axe Bossemptélé, plus précisément au village Boyabane, situé à  27 km de Bozoum.

Pour l’heure, un seul corps des deux victimes est arrivé à l’hôpital de district de Bozoum. Le bureau de l’association des conducteurs des taxis-motos de Bozoum n’a pas encore réagi,  mais plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer les conditions sécuritaires très volatiles de la région en proie  à de multiples exactions des groupes armés.

L’incident a fait également deux blessés graves qui ont également été transférés à l’hôpital de Bozoum.

Rappelez-vous, il y a quelques semaines, les rebelles de 3R, membres du CPC  se sont repliées en majorité sur des chantiers miniers dans les villages périphérie de Bozoum. Leur présence a fait fuir les populations civiles  vers Bozoum centre. Certains parlent d’agression et de viol des femmes et des jeunes filles par ces rebelles.

Selon la croix – rouge et les autorités locales, ces déplacés vivent dans des conditions déplorables. Ils manquent de tout, même de la nourriture et des médicaments. Elles appellent à l’aide Bangui, mais également certaines ONG nationales ou internationales à leur porter secours.

RCA-Bozoum : les exactions des rebelles du CPC dénoncée par la population

Plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la CPC.

À Bozoum, plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui continuent de se retrancher massivement dans la ville, a constaté sur place un journaliste du CNC.

Les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement, chassés des villes de Yaloké, Bossemptélé, Baoro et Bouar   par les forces gouvernementales, se sont repliés dans la ville de Bozoum après leur fuite devant la puissance de frappe des forces loyalistes.  D’autres sont sortis à Bossangoa et Koui, mais sont repliés également à Bozoum depuis 72 heures. Mais face aux rumeurs d’une offensive des forces de l’ordre, ces rebelles réquisitionnent les motos des particuliers, et demandent aux populations locales une contribution de guerre. D’autres imposent des taxes illégales aux commerçants, suscitant la résistance de certains. Et pour les contraindre à obéir, ils n’hésitent plus à procéder à des tirs d’intimidation avec leur arme à feu, poussant une partie de la population à se réfugier dans la brousse.

Pour l’heure, les habitants de Bozoum demandent au gouvernement de déployer très rapidement des forces loyalistes dans la ville afin de chasser ces rebelles de leur ville.

Rappelons que les rebelles ont incendié également le pont de Bambalou, situé sur l’axe Bossemptélé. Ils craignent que les forces gouvernementales utilisent cet axe pour venir à Bozoum les combattre.

RCA : confusion autour du retrait des soldats FACA de la ville de Bozoum

Les ressortissants de Bozoum, lors d’un point de presse organisé à Bangui, expriment leur inquiétude, et demandent au gouvernement de redéployer les forces de sécurité intérieure dans la ville.

Les populations de l’Ouham-Péndé sont-elles laissées aux mains des rebelles du mouvement  armé 3R ? C’est  finalement bien plus confus que ce qu’ont laissé entendre les autorités du pays. Le samedi 14 novembre, les soldats de l’armée nationale, déployés dans la ville de Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Péndé,  ont quitté la ville pour une destination inconnue, faisant paniquer les populations locales, et ce, à seulement un mois et demi du premier tour des élections.

Alors que les éléments de forces de défense et de sécurité  sont très sollicités pour ces élections, à Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Péndé, ils viennent de plier leur bagage  au grand dam des populations locales qui vont désormais faire face aux rebelles de 3R (Retour, réclamation et réhabilitation), basés dans les localités de Bavara, Talé, Yambassa et Bondja, situées à moins de 80 kilomètres de Bozoum.

Cependant, les ressortissants de Bozoum, lors d’un point de presse organisé à Bangui, expriment leur inquiétude, et demandent incessamment au gouvernement de redéployer les forces de sécurité intérieure  dans la ville afin de  ramener la confiance  en cette période électorale.

« Je lance un vibrant appel à la communauté nationale et internationale   concernant le départ des soldats FACA de la ville de Bozoum.  La question est de savoir pourquoi cela. C’est aussi la même inquiétude au sein des populations locales qui voudraient savoir les raisons exactes de ce  départ inopiné des soldats FACA de leur ville  », a déclaré Marc Zibaya, un ressortissant de Bozoum qui lance également un appel au calme et à la retenue à la population locale.

Au même moment, le préfet de l’Ouham-Péndé, Monsieur Dieudonné  Youngaïna, dément catégoriquement le départ des FACA de Bozoum. D’après lui, ces soldats ne sont qu’en mission, et il est hors de question  que les éléments des forces armées centrafricaines ne quittent définitivement la ville  en cette période cruciale.

Cependant, à Bozoum, les raisons évoquées par le préfet ne convainquent personne. Nombreux sont ceux qui pensent que les FACA ne pourraient pas partir en mission sans laisser derrière eux quelques éléments nécessaires à la sécurisation de leur base.

RCA : des coups de tirs retentissent à Bozoum

La ville de Bozoum a été la cible du mouvement rebelle 3R jeudi 02 juin, des tirs à l’arme lourde sont entendus sur les deux axes à l’entrée de la ville.

Après la sous-préfecture de Bocaranga, c’est le tour de la ville de Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Péndé d’être la cible du mouvement rebelle 3R (Retour, réclamation et Réhabilitation) dirigé par le sulfureux chef rebelle Abass Sidiki. Des tirs à l’arme lourde ont retenti sur les deux axes à l’entrée de la ville, et les populations, apeurées, se sont terrées chez elles.

« Ça fait peur. Ça tire de partout. On ne sait quoi faire. Les rebelles sont déjà ici. Ils tirent sur nous  », s’inquiète un habitant de Bozoum joint au téléphone.

Avant leur arrivée, une source sécuritaire locale signalait déjà la présence de ces rebelles de 3R dans plusieurs localités proches de la ville de Bozoum : « les malfrats de 3R ont occupé les villages suivants : Borodoul, Letele, Kowone et Bowara .présentement ils sont sur la colline en face de la Minusca » a-t-elle indiqué.

Vers 22 heures, les rebelles ont pris d’assaut la grande ville de Bozoum, faisant des tirs partout à l’entrée de la ville. Ils ont attaqué sur deux fronts, mais on ignore si les soldats FACA ripostent aux provocations des rebelles.

Rappelons que ce jeudi, vers 14 heures, les rebelles de 3R  qui ont attaqué les bases des casques bleus de la Minusca à Bocaranga vers 4 heures du matin ont quitté la zone pour une destination inconnue.

Bozoum : une compagnie minière chinoise serait responsable de la pollution

C’est la conclusion d’un rapport établie suite aux plaintes des populations de cette partie de la Centrafrique.

Des compagnies minières chinoises responsables « d’un désastre écologique dans la région de Bozoum » au nord-ouest de Bangui, c’est ce que dénonce un rapport parlementaire publié samedi 13 juillet.

Ce rapport, établi à la suite des plaintes des populations, dénonce à la fois la pollution engendrée par quatre compagnies chinoises, la complicité des responsables locaux et les violences, contre les populations, commises par les forces armées centrafricaines qui protègent les exploitants.

Bozoum : vers la cessation des activités minières chinoises à Bozoum

L’enquête a été menée à la demande de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, suite à de nombreuses plaintes des populations.

Un rapport d’enquête parlementaire a été rendu public en Centrafrique ce week-end. Il préconise la cessation des activités minières des entreprises chinoises dans la région de Bozoum. L’enquête a été menée à la demande de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, suite à de nombreuses plaintes des populations. Les recherches devaient concerner la pollution causée par la production de l’or le long du cours d’eau de l’Ouham. Les conclusions du rapport vont plus loin.

Un « désastre écologique ». C’est ainsi que la commission d’enquête parlementaire qualifie la situation dans la zone de Bozoum. Elle décrit différents phénomènes comme la déviation du fleuve de son lit naturel, la déforestation, la pollution de l’eau ou encore la disparition des espèces aquatiques. La commission s’inquiète aussi des dégâts sanitaires soupçonnant l’utilisation de mercure pour la recherche de l’or dans la zone.

Le constat de la commission d’enquête ne s’arrête pas là. Les parlementaires dénoncent la présence importante de soldats centrafricains pour la protection des mines à l’heure où « la population réclame son armée ». Par ailleurs, des violences commises par les Forces armées centrafricaines (Faca) sur les populations, dans ces zones, sont aussi dénoncées.

Enfin, la question des permis et des rendements est soulignée par le rapport.

« L’exploitation de l’or par les entreprises chinoises à Bozoum n’est pas rentable pour l’État », peut-on lire dans le rapport qui questionne aussi la complicité de pratiques frauduleuses de cadres de l’administration des mines.

Les députés s’inquiètent d’une « possible révolte » si rien n’est mis en œuvre.

Les entreprises chinoises concernées sont les sociétés Tian Roun, Tian Xiang, SMC Mao et Meng.

Sur des dizaines de kilomètres on a vu par exemple les photos depuis les satellites il y a vraiment un changement énorme. La rivière qui était une belle rivière est devenue toute une cave à ciel ouvert avec des bassins à côté de décantation, dans lesquels ont doute qu’il y a aussi l’utilisation de mercure ou de cyanure. Le phénomène de la pollution de l’eau, on l’observe jusqu‘à Batangafo et déjà jusqu’au Tchad., donc c’est au moins sur 200 ou 300 kilomètres…