Un salon pour « réinventer » l’amour et la séduction annoncé à Abidjan

Les pavillons de la première édition du Salon de l’amour et de la séduction s’ouvrent le 13 février 2021 à Abidjan, un événement, promu par des entrepreneurs locaux, en vue de « réinventer » les relations avec son partenaire et son entourage.

Le thème pour cette année est « l’amour, c’est la vie », lance Satou Dia, la directrice exécutive du salon, pour qui cet espace se veut « une opportunité » pour les couples et les célibataires afin d’ajouter à leur vie une bonne dose d’amour.

Selon elle, « l’amour vrai est possible ». Toutefois, il suffit de le « réinventer » en brisant la monotonie pour donner à la relation une touche « atypique » au travers de petits gestes, des présents et des conseils pour rendre tangible cette affection.  

« On imagine un grand marché », dit-elle. Ce salon qui se déroule sur une journée, ouvre ses portes à partir de 9h pour s’achever à 17h GMT  (heure locale), cependant à partir de 20h30, débute un gala prévu s’étendre jusqu’aux premières heures de la saint Valentin. 

A ce salon, ouvert au public à partir de 18 ans, plusieurs stands d’exposition seront aménagés : sextoys ; onglerie ; coiffure ; lingerie ; littérature ; alimentation ; finance ; hôtellerie ; littérature ; massage ; mise en forme ; parfumerie et divertissements.   

Outre les expositions, Satou rapporte qu’il est prévu des ateliers-conférences où les participants pourront poser des questions pour soutirer des recettes en matière d’amour auprès d’un médecin, un sexologue, un psychologue ou un coach en développement personnel. 

Inviter les adultes, les personnes en couple, et même ceux déçus de certaines relations dans la vie à faire corps avec l’amour, tel est le leitmotiv de Satou Dia, appelée affectueusement Lola par ses proches, pour redynamiser leur appétence à la vie.  

Et ce, parce que plusieurs dans leur secret se disent parfois « je n’en peux plus », soutient-elle, tout en insinuant qu’il s’agit de leur donner envie de réinventer les choses dans leurs relations amoureuses ou avec leurs proches.

« On a constaté que les gens vivent, mais ce qu’ils doivent intégrer à leur vie, c’est l’amour, communiquer cet amour à leur entourage et apprendre à matérialiser l’amour », poursuit la directrice exécutive de ce salon. 

Ce salon que Satou Dia considère comme un « bébé », elle espère le voir grandir après cette première édition dont le challenge est la visibilité et l’intérêt pour des partenaires aux fins de lui donner un parcours bien tracé.    

Le rêve du staff exécutif qu’elle dirige, c’est que cette édition « donne le ton pour pouvoir se projeter les années à venir », et porter ce salon à une dimension internationale avec des exposants venant de partout dans le monde.      

L’amour procure la santé, le bien-bien-être et ces vertus, Lola veut l’incruster dans le quotidien des populations. A ce salon, des curieux pourront même découvrir des secrets aphrodisiaques naturels auprès d’experts.   

Centrafrique : « les attaques visant des Casques bleus pouvaient constituer des crimes de guerre » (Onu)

Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné dans les termes les plus énergiques les attaques perpétrées contre les Casques bleus et des acteurs humanitaires dans un communiqué parvenu à APA.Les membres du Conseil ont condamné dans les termes les plus vigoureux les violations de l’Accord de paix ainsi que les violences perpétrées par certains groupes armés avec l’appui de l’ancien Président, François Bozizé. 

Les membres du Conseil ont fermement condamné dans la déclaration les offensives qui se poursuivaient contre la MINUSCA et ont réaffirmé que « les attaques visant les Casques bleus pouvaient constituer des crimes de guerre. »

Le président du Conseil de sécurité Tarek Ladeb, a condamné  dans les termes les plus énergiques « toutes les attaques perpétrées contre des acteurs humanitaires ». 

A ce titre, il a invité toutes les parties à respecter les obligations que leur imposait le droit international humanitaire et à garantir l’accès humanitaire. 

Dans sa déclaration, les membres du Conseil ont réaffirmé « leur soutien aux efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Mankeur Ndiaye, et par la MINUSCA pour mettre en œuvre le mandat de la Mission grâce à une posture proactive et robuste ». 

Le Conseil a précisé qu’il importait que « la Mission de dispose des moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat et assurer la sûreté et la sécurité des soldats de la paix des Nations Unies, conformément à la résolution 2552 (2020) du Conseil. »

L’Onu a salué par ailleurs  « le rôle important joué par les garants et les facilitateurs de l’Accord de paix, notamment l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et les États voisins. »

Santé et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La nouvelle variante de la Covid-19, l’arrivée du premier lot de vaccin AstraZeneca, le lancement d’un emprunt national en 2021 et la généralisation de la couverture socio-médicale sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ prévient que « même si au Maroc la situation reste moins catastrophique qu’ailleurs, avec un taux de reproduction (R0) de la Covid-19 stable à moins 0,90, le risque d’une nouvelle vague n’est pas écarté ».

Du reste, tout le monde veut savoir si les vaccins attendus pourraient être efficaces contre non seulement le nouveau virus, mais aussi contre ses mystérieux nouveaux variants, se demande l’hebdomadaire, faisant savoir que les Marocains sont de plus en plus inquiets suite à la détection du premier cas de contamination par le variant britannique du nouveau Coronavirus.

« Le souvenir de la catastrophe de Wuhan hante toujours les esprits. Le même effroi se fait sentir partout à travers le monde, au Maroc aussi », fait-il remarquer.

+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a reçu vendredi une première livraison du vaccin britannique Astrazeneca, fabriqué en Inde, a annoncé le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a souligné que le Royaume va également recevoir la première livraison du vaccin SinoPharm mercredi 27 janvier en provenance de la Chine. L’opération de vaccination nationale sera officiellement lancée au cours de la semaine prochaine et va cibler graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, a fait savoir le ministère.

Il s’agit des professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans. Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid 19.

+Le Matin+ fait savoir que le comité national consultatif en charge des dossiers de l’octroi des autorisations d’utilisation urgente des vaccins anti-Covid19 au Maroc s’est réuni ce vendredi pour compléter l’examen des dossiers relatifs au vaccin de Sinopharm.

Cet examen a été en effet lancé dernièrement sur la base des documents scientifiques et techniques présentés par le laboratoire chinois. Ces examens ont conclu que ledit vaccin répond aux normes internationales de sécurité et efficacité et ne présente aucun effet secondaire probable. Pour toutes ces raisons, il a été approuvé d’autoriser son utilisation en urgence pour une durée de 12 mois, précise le quotidien, citant un communiqué du ministère de la Santé.

Sur un autre registre, +La Vie éco+ souligne que « tout porte à croire que le gouvernement lancera un emprunt national en 2021 ou même plusieurs dans les mois à venir », notant que l’Etat devra doubler l’effort d’investissement public pour accompagner la relance.

L’adhésion massive des épargnants marocains, toutes classes confondues, sera plus importante et plus déterminante par son nombre que par le volume réellement apporté, poursuit le journal, soutenant que cet emprunt national sera, en fait, un baromètre du niveau de confiance des Marocains dans leurs institutions, leur économie et leur Etat tout court.

« Le gouvernement est presque condamné à réussir ce test, car les messages qui en découleront seront ainsi des signaux forts aux places financières internationales et aux bailleurs de fonds étrangers…», conclut-il.

+Challenge+ revient sur le choix pertinent et stratégique du Royaume dans la généralisation de la couverture socio-médicale au cours des cinq prochaines années.

« Et ce choix, pour réussir, est intimement lié à l’adoption d’une nouvelle démarche inclusive de l’économie informelle », rappelle la publication, relevant que « l’informel-licite, constitué par des micro-activités, souvent de survie, fait partie de cette réalité complexe et spécifique de notre formation sociale, à appréhender autrement qu’à travers des chiffres ».

« La nouvelle approche intégrationniste en gestation comporte en elle-même une voie prometteuse d’une croissance endogène », fait-il observer.

La presse sénégalaise épluche la gestion des fonds contre l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement des politiques migratoires, mais aussi des raisons du passage à l’acte de Diary Sow et de l’espoir suscité par le futur Parc des technologies numériques.Le Quotidien annonce que « l’UE (Union Européenne) fait ses comptes » sur ses financements dans la lutte contre la migration irrégulière au Sénégal. En effet, elle précise dans ce journal que « son Fonds fiduciaire d’urgence a permis de financer, depuis 2016, 18 programmes, dont 10 nationaux et 8 régionaux, pour un montant total de 198 millions d’euros, soit près de 130 milliards F CFA ».

Mais « où passent les milliards investis », s’interroge Vox Populi. Car dans un rapport de la Fondation Heinrich Böll Sénégal intitulé « Une avalanche de financements pour des résultats mitigés », exploité par ce quotidien, il est mentionné que « plus de 200 milliards F CFA (ont été) mobilisés entre 2005 et 2019 ».

De son côté, Sud Quotidien cite la Délégation de l’UE à Dakar à propos du suivi des financements : « Tous les projets de l’UE font l’objet de procédures de vérification des actions et des dépenses au cours de la mise en oeuvre ainsi que des audits et des évaluations en fin de projets ».

Poursuivant dans Libération, la Délégation de l’UE à Dakar informe que l’institution européenne « s’emploie à renforcer la qualité des indicateurs de résultats, ainsi qu’à rendre le système de suivi plus simple et plus accessible ».

En tout cas, indique EnQuête, la société civile prépare un front de résistance pour obtenir la libération de Boubacar Sèye, le président d’Horizons Sans Frontières (HSF), placé sous mandat de dépôt après avoir émis des réserves sur la bonne utilisation des fonds alloués par l’UE. Dans les colonnes de ce journal, la société civile affirme que la mort en mer de plus de 580 Sénégalais « suffit amplement pour interpeller le gouvernement sur l’efficacité des fonds qu’il reçoit ».

Pour parvenir à ses fins, la société civile « peaufine un plan Sall » à en croire L’AS. En outre, lors d’une conférence de presse couverte par ce quotidien, la société civile a proposé « à tous (ses) acteurs et les partis politiques (sensibles au dossier) de se rencontrer la semaine prochaine pour coordonner les moyens (de la lutte) ».

Concernant l’affaire Diary Sow, Serigne Mor Mbaye, psychologue, dresse dans L’Obsevateur le profil de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 : « Il y a une obésité de la charge sur cette jeune fille et elle a fini par s’en lasser. On l’a sortie de l’anonymat pour la projeter devant 16 millions d’habitants. Ses frêles épaules ne peuvent pas supporter cela ».

L’étudiante en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand de Paris (France), portée disparue début janvier, a finalement donné de ses nouvelles dans une lettre adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait part de « la livraison (du Parc des technologies numériques de Diamniadio) prévue à la fin de cette année ». Dans le quotidien national, Bassirou Abdou Bâ, le Coordonnateur dudit projet, soutient qu’à terme « le Sénégal (sera) une destination de choix en Afrique subsaharienne pour l’investissement dans les Tic (Technologies de l’information et de la communication) ».

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité ivoiriennes produites

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes ont été produites sur 2,4 millions de personnes enrôlées, a annoncé, vendredi à Abidjan, le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana.

Selon M. Kafana qui s’exprimait dans un petit-déjeuner de presse, la capacité de production des CNI est aujourd’hui de 500 000 par mois, mais cette capacité mensuelle devra être portée dans les prochains jours à un million.

 «L’enrôlement pour l’établissement de la carte nationale d’identité se poursuit », a-t-il lancé, exhortant les populations à ne pas attendre « le dernier moment pour prendre d’assaut les centres d’enrôlement », car, « les anciennes cartes ne seront plus valides au soir du 30 juin 2021 ».

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui peut servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale.

Les informations sur la nouvelle CNI ont été gravées au laser. Les écritures et les mentions portées sur le document sont durables. 

La puce électronique incorporée dans la carte, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces.  En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique.

Bédié accorde une audience à KKB suite à une « demande » de Macky Sall

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition, annonce avoir accordé vendredi une audience à Konan Kouadio Bertin dit « KKB », le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale suite à une « demande » de Macky Sall.

« Ce jour, vendredi 22 janvier 2021, à la demande expresse de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal, j’ai accordé une brève audience à M. Konan Kouadio Bertin », écrit le chef du Pdci sur sa page Facebook, des propos confirmés par son staff de communication. 

M. Bédié affirme qu' »à sa demande de pardon » à son égard, il a indiqué qu’il « ne ressentait aucune offense mais plutôt une divergence de choix politique », après que KKB a décidé de se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020 contre les décisions du bureau politique du Pdci.  

« J’ai fais pour ma part le choix du non au troisième mandat présidentiel anticonstitutionnel, et j’y suis engagé avec la majorité des Ivoiriens. Je souhaite donc que chacun suive son chemin dans la paix et la tranquilité », a déclaré M. Bédié.

L’ex-président ivoirien, Henri Konan Bedié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, n’a pas participé au scrutin, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible. En outre, pour lui, M. Alassane Ouattara a brigué un mandat en violation de la Constitution. 

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), avaient accusé mi-juillet 2020 KKB, leur ex-président, de vouloir déstabiliser le Pdci, le qualifiant de « mercenaire politique ». En octobre, il se présente au scrutin présidentiel. 

Le ministre de la Réconciliation nationale, KKB est issu du Pdci. Il a été suspendu par son parti pour « indiscipline » à l’occasion de l’ouverture des candidatures pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Et ce, pour non-respect des règles internes et des statuts.   

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mi-décembre 2020 le gouvernement avec la nomination de KKB, candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2020. Il était le seul candidat face à M. Ouattara. 

Côte d’Ivoire: plus de 500 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en 24h

La Côte d’Ivoire a enregistré vendredi 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès, a appris APA de source officielle.

« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce vendredi 22 janvier 2021, 564 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 027 échantillons prélevés, soit 11,2 % de cas positifs, 237 guéris et 1 décès », indique un communiqué dudit département ministériel transmis à APA.

 Ainsi à la date du 22 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 26 315 cas confirmés dont 24 356 personnes guéries, 143 décès et 1 816 cas actifs. 

Par ailleurs, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique Eugène Aka Aouélé a rappelé que  « l’épidémie n’est pas terminée » demandant aux populations de rester prudentes, disciplinées et de respecter les mesures barrières. 

Notamment, le port de masque dans les espaces accueillant du public et les transports en commun pour stopper la transmission du virus. Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021. 

CHAN-2021 : Le Maroc concède le nul face au Rwanda (0-0)

L’équipe marocaine de football des joueurs locaux a fait match nul (0-0), vendredi au stade de la Réunification à Douala, face au Rwanda en match de la 2è journée (groupe C) du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux, qui se tient au Cameroun.Face à des Rwandais ultra-regroupés mais qui se projettent vite en avant en contre-attaques, les Lions locaux tenant du titre ont rendu une copie plus que pâle surtout en première mi-temps. En seconde mi-temps, il y avait un léger mieux surtout avec l’entrée d’Abdelillah Hafidi puisque l’équipe s’est créée quelques occasions lors des dix dernières minutes, mais sans parvenir à trouver la faille dans la défense du Rwanda.

Ce nul a mis à nu la stérilité offensive de la sélection marocaine, qui a battu dans le premier match de ce groupe le Togo (1-0).

Au terme de ce nul, le Maroc consolide sa place en tête de cette poule avec 4 points, tandis que le Rwanda est deuxième avec 2 unités. Le Togo occupe la deuxième place du groupe avec 3 points après avoir battu l’Ouganda (2-1), qui ferme la marche avec un seul point.

Maroc/Covid-19 : La campagne de vaccination démarre la semaine prochaine

Le Maroc a reçu vendredi la première livraison du vaccin britannique Astrazeneca, fabriqué en Inde, a annoncé le ministère de la Santé.Dans un communiqué, le ministère a souligné que le Royaume va également recevoir la première livraison du vaccin SinoPharm mercredi 27 janvier en provenance de la Chine.

L’opération de vaccination nationale sera officiellement lancée au cours de la semaine prochaine et va cibler graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, a fait savoir le ministère.

Il s’agit des professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid 19.

Le ministère de la Santé a d’autre part insisté sur la nécessité de continuer à se conformer, pendant l’opération de vaccination, aux mesures de prévention, dont le port des masques de protection, la distanciation physique et les règles d’hygiène.

Arrivée à Abidjan des corps des 4 Casques bleus ivoiriens tués au Mali

Les corps des quatre Casques bleus ivoiriens tués dans le Nord Mali, suite à une attaque terrosriste, sont arrivés vendredi à la base aérienne de l’armée à Abidjan, à bord d’un aéronef, en présence du Premier ministre Hamed Bakayoko.

L’avion transportant ces dépouilles, frappé de l’insigne UN (Nations Unies), a atterri à 16h53 (GMT, heure locale) sur le tarmac du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL), la base aérienne de l’armée ivoirienne, située à l’aéroport d’Abidjan. 

M. Hamed Bakayoko qui a accueilli l’équipage, a, au nom du gouvernement et de la nation ivoirienne, adressé ses condoléances au commandement de la Minusma (Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali ) et à l’ensemble des forces onusiennes.

Il a également exprimé ses condoléances au chef d’Etat major des forces armées de Côte d’Ivoire et à l’ensemble des grands commandements,  ainsi qu’à tous les militaires et les forces de sécurité de Côte d’Ivoire. 

« Le gouvernement a été très sensible à l’hommage que la Minusma a rendu à nos hommes, à l’occasion de cette cérémonie au Mali. Ici, en Côte d’Ivoire, votre présence nos réconforte », a ajouté le Premier ministre ivoirien. 

La nation toute entière, rendra un « hommage mérité à nos héros le lundi 25 janvier 2021 à l’Etat major des armées de Côte d’Ivoire; et ce sera l’occasion de traduire à toutes les familles éplorées, l’honneur et la fierté que nous éprouvons à l’égard de ces frères », a-t-il annoncé. 

En dépit de ce « qu’ils ont payé le sacrifice suprême pour leur engagement pour la paix, le pays et la sous-région, la mort tragique de nos soldats renforcera notre engagement à continuer à travailler pour la paix dans la sous-région », a-t-il déclaré.

Le commandant de la Minusma, le général Dennis Gyllenspore, venu avec une délégation pour honorer la mémoire des Casques bleus ivoiriens tués, a affirmé que le décès de ces soldats de la paix était une perte pour la mission onusienne au Mali.

Les forces de la Minusma continueront à travailler de manière pro-active au Mali, un pays de l’Afrique de l’Ouest qui fait face à un défi sécuritaire. Des terroristes, présents dans le nord du pays, font souvent incursion, semant la mort et la désolation. 

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le mercredi 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation, a fait quatre morts et 3 blessés dont l’état reste stable. 

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a instruit le Premier Ministre à l’effet d’organiser un hommage national, à l’honneur de ces « braves et vaillants soldats, le lundi 25 janvier 2021, à la Place d’armes de l’État-Major général des armées ». 

Initiative Choose Africa: 1,96 milliard Fcfa dédiés aux PME ivoiriennes impactées par la Covid-19

L’Initiative Choose Africa résilience, un mécanisme de financement des PME, TPE et startups impactées par la Covid-19, notamment développé par Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD), a été lancé vendredi à Abidjan avec un fonds de démarrage de 3 millions d’euros, soit 1,96 milliard de Fcfa.Proparco « a dores et déjà signé avec quatre pays, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et Madagascar », mais « démarre prioritairement par la Côte d’Ivoire » avec 1,96 milliard Fcfa logés à la Société générale, a dit son directeur général, Clemente Grégory, face à la presse.

Expliquant le process de financement, il a déclaré que la banque partenaire « fait son métier, apporte la liquidité et prête du cash au client et nous, nous sommes là pour qu’en cas de problème, si le client ne peut pas rembourser le crédit, on paie à la banque (le crédit) ». 

De ce fait, dira-t-il, « la banque crée son marché, fixe ses conditions de financement » et en cas de difficulté dans le remboursement, le mécanisme Choose Africa résilience permettra d' »indemniser la banque à hauteur de 80% comme une assurance ». 

Il a souligné que les clients ont une période de « 12 à 48 mois pour rembourser le crédit » grâce à l’Initiative Choose Africa résilience, dotée de 2,5 milliards d’euros, soit 1 639 milliards de Fcfa, au profit des PME, TPE et des startups sur le continent africain.   

L’Initiative vise les PME, TPE et start-ups dans des pays ciblés. En outre, sont éligibles, celles dont le portefeuille a « subi une perte significative de son chiffre d’affaires de 25% » due à la crise sanitaire de Covid-19 et ayant au maximum 200 employés.  

Avec la banque Société générale Côte d’Ivoire, « on a pu contractualiser une enveloppe de 3 millions d’euros qui est disponible dès maintenant pour toute entreprise qui ferait la demande d’un financement » auprès de cet établissement, a-t-il assuré.  

La directrice régionale de Proparco en Afrique de l’Ouest, Fatoumata Sissoko-Sy, a indiqué que la filiale entend développer l’Initiative Choose Africa résilience auprès d’autres partenaires bancaires en Côte d’Ivoire. L’Initiative vise dix à douze pays en Afrique.   

Elle a fait savoir que cette initiative est en relation avec un écosystème d’investisseurs potentiels. Ce qui permettra, avec des fonds d’investissements spécialisés dans le financement, un accompagnement des startups et des PME. 

M. Clemente a annoncé que l’Initiative Choose Africa résilience a été dotée de 1 milliard d’euros supplémentaire pour davantage soutenir les PME, TPE (Très petites entreprises) et les startups africaines impactées par la crise sanitaire et économique liée à la Covid-19.

L’Initiative Choose Africa résilience est désormais portée à 3,5 milliards d’euros au bénéfice des startups et des PME sur le continent. L’objectif étant d’accompagner la relance économique de l’Afrique qui devrait faire face à sa première récession depuis 25 ans.

L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, était présent au lancement de l’Initiative Choose Africa résilience, qui est une politique de l’Etat français pour relancer l’l’économie africaine face à la pandémie de Covid-19. 

Centrafrique : Mankeur Ndiaye tire la sonnette d’alarme

Le chef de la Minusca a plaidé, devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour un renforcement conséquent des moyens mis à sa disposition afin de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain.La Centrafrique vit des heures sombres. Elle n’a toujours pas exorcisé ses vieux démons. En effet, la survie du gouvernement de cet Etat de l’Afrique centrale est fortement menacée par six groupes rebelles regroupés dans la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et qui frappent à la porte de Bangui, la capitale.

Les combats à l’arme lourde ont fait, ces derniers jours, « plus de cinq morts » parmi les soldats de la force onusienne. Cela autorise Mankeur Ndiaye à dire qu’il y a un changement de paradigme dans ce conflit car « la CPC s’en prend volontairement à toute manifestation de l’État, qu’ils soient fonctionnaires à l’instar des préfets ou encore membres des forces de défense et de sécurité. De plus, les pertes récentes dans les rangs des casques bleus montrent désormais la volonté de ces groupes de s’attaquer directement » à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Pour barrer la route aux groupes armés alliés – UPC, 3R, MPC, certaines factions du FPRC et des anti-balaka – « la composante police de la Minusca a mobilisé son potentiel au maximum pour accompagner les opérations militaires et réponses civiles ».

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Malgré tout, elle a recouru au soutien de la Mission Intégrée des Nations Unies au Soudan du Sud (Minuss) dans le cadre de la coopération intermission : « La mise en place rapide du déploiement des troupes et des hélicoptères de (la Minuss) a permis de hausser les capacités de la Minusca et le moral du personnel qui travaille dans des conditions particulièrement difficiles, surtout avec la Covid », a déclaré l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Toutefois, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique a admis que « la situation demeure tendue sur le terrain ». A l’évidence, les assauts répétés de la CPC mettent « à l’épreuve les capacités de la Minusca à assurer ses tâches essentielles de protection des populations civiles ».

Au regard des récents évènements, M. Ndiaye a donc demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies de proroger, « de quelques mois, la coopération intermission à travers le déploiement des troupes et des hélicoptères de la Minuss ».

En outre, il a sollicité dans le même ordre d’idées « une augmentation substantielle des effectifs des composantes en uniforme de la Minusca en l’occurrence la Force, la Police et l’Administration pénitentiaire » pour que la mission maintienne « sa posture robuste tout en disposant d’une plus grande mobilité ».

Le diplomate de formation a également souligné, dans son inventaire des limites de la Minusca, qu’elle « ne dispose que de forces de réaction limitée en effectif ne pouvant agir sur l’ensemble du territoire du fait de l’étendue du pays. (En plus) des capacités critiques (drones, hélicoptères d’attaque, capacités de franchissement ou encore forces spéciales) sont absentes du théâtre d’opérations et obèrent d’autant notre capacité d’action comme de réaction ».

Après ce diagnostic d’étape, le chef de la Minusca a proposé « de rehausser le plafond des Casques bleus autorisés à 14.650 soldats. Ces troupes additionnelles, si elles peuvent paraître importantes en première approche (3000 Casques bleus demandés), permettront à la Mission de disposer d’un outil robuste et adapté à la menace » qui déstabilise un peu plus ce pays pauvre.

Une Armée à remobiliser

Pour l’heure, les militaires centrafricains ne font pas le poids. A demi-mot, Mankeur Ndiaye l’a reconnu : « Les éléments des Forces de défense et de sécurité, dont environ 2600 militaires issus du recrutement de juillet 2020 n’ayant bénéficié que de deux mois de formation et environ 1000 nouveaux gendarmes et policiers, disposent de capacités tactiques limitées et semblent encore peu aguerris au terrain ».

Comme si cela ne suffisait pas, « lors des premiers assauts des rebelles, une grande désertion (a été) observée (dans l’Armée où il y a) une faible chaîne de commandement, un manque de sanctions dû à la non-opérationnalité des institutions de contrôle interne comme l’inspection générale des Forces Armées, la Justice militaire et le commandement militaire
».

La Minusca ne fournit à l’Armée centrafricaine qu’ « un soutien logistique limité pour le redéploiement progressif d’un nombre (faible) d’unités formées ou certifiées » par la Mission de formation de l’Union Européenne (UE).

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C’est la raison pour laquelle, le patron de la Minusca veut « la levée des réserves sur le soutien logistique aux Forces armées centrafricaines comme prévu dans (son) mandat ». Une telle décision se matérialiserait par une aide logistique « adéquate » pour la « protection des civils, la restauration et le maintien de la sécurité publique et de l’état de droit, mais aussi pour établir durablement des mécanismes de gouvernance, de commandement, de contrôle et sécuriser les frontières du pays ».

De même, a-t-il soutenu, un appui « technique plus accru à la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, pour la mise en œuvre de son plan d’action national de juillet 2019, pourrait aider à assurer une gestion responsable des armes et munitions du gouvernement et à contrôler la circulation des armes dans le pays ».

Dialogue toujours espéré

Certes, la Centrafrique a adopté en 2016 une nouvelle Constitution et organisé deux élections présidentielles remportées par Faustin-Archange Touadéra, la paix est très précaire. Mankeur Ndiaye ne s’y trompe pas : « La seule réponse durable aux défis actuels est sûrement politique. La réélection de Touadéra va bénéficier la Nation si le nouvel exécutif (est en) mesure d’apaiser les esprits en bâtissant des ponts avec l’opposition ainsi qu’avec les couches sociales qu’elle représente. Un gouvernement encore plus intégré sera désirable, avec un remplacement des éléments les plus radicaux par des membres plus impliqués dans la paix et la réconciliation ».

Par ailleurs, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique a estimé qu’ « un dialogue renoué avec les éléments des groupes armés qui ont opté pour rejoindre la CPC, mais qui n’ont pas commis des crimes graves, va être fondamental pour cheminer sur un parcours de réconciliation ». Mais pour que ce processus de paix soit « vertueux », il ne doit aucunement « compromettre la recherche de la justice et la lutte contre l’impunité », a averti le chef de la Minusca.

Enfin, pour M. Ndiaye, « le deuxième anniversaire de la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation devrait sûrement offrir une nouvelle opportunité pour réaffirmer l’engagement des signataires aux valeurs contenues dans (ce texte) ainsi que pour revitaliser ses mécanismes de mise en œuvre, qui vont pouvoir atteindre leur potentiel seulement grâce au plein soutien de tous les acteurs concernés ».

L’Etat centrafricain, qui a perdu le contrôle d’une bonne partie du pays, a décrété l’état d’urgence pour quinze jours sur l’ensemble du territoire national à compter du 21 janvier.

La Centrafrique au bord de la crise humanitaire

Les principaux axes routiers par où transitent les produits de première nécessité du pays sont bloqués par des rebelles.Affamer la population pour faire plier le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra. Voilà le nouveau mode opératoire des groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).

La forteresse Bangui, protégée par l’Armée centrafricaine et ses alliés internationaux, n’est pas encore tombée. Mais jusqu’à quand ? Les rebelles asphyxient le pays économiquement et financièrement en coupant les principales voies d’accès menant vers la capitale. 

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Par exemple, le tracé vital guidant au Cameroun voisin est fermé depuis plus d’un mois. Près de 800 camions de marchandises, bloqués côté camerounais, attendent désespérément sa réouverture.

Selon des sources douanières citées par Jeune Afrique, les flux commerciaux entre le Cameroun, la RCA et le Tchad ont chuté de près de 80% (par rapport à 2019) depuis la fermeture des frontières.

Un haut fonctionnaire des Douanes a déclaré que Ndjamena et Bangui se sont d’ailleurs alarmés auprès des autorités camerounaises des graves conséquences sur leurs économies.

Par sa position géographique et ses deux ports, le Cameroun occupe une place stratégique en matière d’approvisionnement de marchandises en direction du Tchad et de la RCA. Ces derniers, enclavés, ne disposent pas d’ouverture sur la mer. Ce qui accentue leur dépendance vis-à-vis de Yaoundé.

A cause de la situation actuelle, certains produits se font de plus en plus rare, alors que la demande reste constante d’où une augmentation des prix.

Heureusement, depuis le 12 janvier, le trafic a pu reprendre mais dans une moindre mesure, par convois et sous escorte de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). 

En amont, il y a eu de nombreux échanges et négociations. Mais au final, les camionneurs sont soulagés.

« Nous faisons face à une guerre qui étouffe notre économie », a reconnu Henri-Marie Dondra, ministre centrafricain des Finances et du Budget.

La crise sécuritaire, dans laquelle est plongée la Centrafrique depuis plusieurs années, s’empire. Le regain des tensions, un peu partout à travers le pays, a poussé de nombreuses personnes à prendre la route de l’exil.  

Lors de sa conférence de presse du 15 janvier 2021 au Palais des Nations de Genève (Suisse), le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Boris Cheshirkov, alertait déjà sur l’afflux de réfugiés centrafricains dans les pays voisins. 

D’après lui, près de 60.000 personnes ont été forcées de chercher refuge dans les pays limitrophes depuis décembre 2020.

La plupart d’entre elles ont fui vers la République Démocratique du Congo (RDC) en traversant le fleuve Ubangui. Dans ce pays voisin, le nombre d’arrivants a dépassé selon le responsable du HCR les 50.000 suite à la venue de 10.000 réfugiés centrafricains le 13 janvier dernier.

Par ailleurs, M. Cheshirkov citant des chiffres fournis par les Commissions mouvement de population du pays, informe que 58.000 personnes sont toujours déplacées à l’intérieur des régions touchées en RCA. Près de 9000 réfugiés sont déjà arrivés le mois dernier au Cameroun, au Tchad et au Congo, a-t-il ajouté.

Selon le porte-parole pour l’Afrique de l’ouest et du centre du HCR, Romain Desclous, interrogé par APA, « près de 700 mille Centrafricains ont fui les violences de ces dernières semaines  ».

« Si l’on y ajoute les déplacés dus aux violences de 2013-2014, on constate que c’est plus d’un quart des habitants centrafricains qui ont abandonné leurs localités pour chercher refuge dans d’autres régions plus stables ou dans les pays frontaliers », précise M. Desclous.  

Cette situation préoccupe doublement la communauté internationale. D’abord parce que la « délivrance de l’assistance humanitaire (a été) sérieusement impactée par les dernières vagues de violences », a indiqué le chef de la Minusca, Mankeur Ndiaye. Mais aussi parce que la crise centrafricaine « est l’une des urgences les moins bien financées dans le monde », a soutenu Romain Desclous. 

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Et c’est pourquoi son organisation appelle à la fin immédiate de toutes les violences. Le HCR invite en outre les donateurs « à contribuer aux besoins exprimés » car « beaucoup de personnes ne bénéficient même pas d’une assistance de survie ».

« Les principales préoccupations des réfugiés qui vivent en dehors des camps officiels et des communautés qui les accueillent sont la nourriture, la santé, les abris, l’eau et l’assainissement », souligne l’organisme onusien.

Le FMI à la rescousse

Face à l’urgence, le Fonds Monétaire International (FMI) a validé, le 13 janvier, le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide de plus de 34 millions de dollars. L’opération entre dans le cadre de l’accord de Facilité élargi de crédit conclu le 20 décembre 2019 pour un montant total d’environ 115,1 millions de dollars sur trois ans.

Cette assistance intervient alors que le contexte lié à la Covid-19 n’a pas permis à Bangui de respecter les critères de performance auxquels il s’était engagé en 2019.

Si la demande de dérogation déposée par les autorités a été validée, c’est parce que « le FMI est convaincu que les nombreuses réformes que j’ai pilotées sont les bonnes », a déclaré dans Jeune Afrique le ministre Dondra. Ce dernier rapporte que l’institution de Bretton Woods « s’est (aussi) montrée satisfaite de l’assainissement des finances publiques en Centrafrique ».
Confirmant cette information, le Directeur Général adjoint et président par intérim du FMI, Mitsuhiro Furusawa, assure que « des progrès substantiels ont (…) été réalisés dans la mise en œuvre des réformes structurelles ».
A l’en croire, « les autorités centrafricaines se sont attachées à faire en sorte que les financements d’urgence des donateurs soient utilisés de manière efficace et transparente pour lutter contre la pandémie et atténuer son impact sur les plus vulnérables ».  

En avril 2020, le FMI avait apporté 38 millions de dollars de financement d’urgence à la Centrafrique pour aider le pays à faire face à la crise du nouveau coronavirus.

RCA : la communauté internationale « prend acte » de la réélection de Touadéra

Le G5+, groupe d’États et d’institutions internationales partenaires de la République centrafricaine, prend note de la confirmation de la victoire du président sortant par la Cour constitutionnelle.Faustin-Archange Touadéra, fraîchement réélu à la tête de la Centrafrique, a clairement le soutien de la communauté internationale. Vainqueur du scrutin du 27 décembre dernier avec 53,16 % des suffrages exprimés, il doit néanmoins affronter une coalition de groupes rebelles qui veut faire tomber le pouvoir central.

Dans un communiqué conjoint daté du 21 janvier, le G5+ « félicite Touadéra et l’encourage à poursuivre résolument le processus de paix à travers la mise en œuvre effective de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine ».

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Ce groupe d’États et d’institutions internationales partenaires de la RCA souhaite aussi que Touadéra favorise « un dialogue politique constructif et une gouvernance inclusive à même d’apaiser les tensions et de créer des conditions pour une meilleure participation des (citoyens) aux efforts de réconciliation nationale, de stabilisation et de développement du pays ».

Cette structure est composée des États-Unis, de la France, de la Russie, de la délégation de l’Union Européenne (UE), de la Commission de l’Union Africaine (UA), de la Commission de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) en République centrafricaine, du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République centrafricaine et chef de la Minusca et du Représentant résident de la Banque Mondiale.

Poursuivant, le G5+ « adresse ses félicitations à la Cour constitutionnelle pour le remarquable travail accompli ainsi qu’aux politiques qui ont positivement contribué au processus électoral dans le respect des règles démocratiques et de la Constitution (et) appelle l’ensemble des acteurs sans exclusive à respecter les décisions de la Cour rendues à cet effet ».

Les partenaires de Bangui condamnent fermement, dans le document, tous les groupes armés qui ont, par leurs actes, perturbé le processus électoral et qui (ont commis) des agressions et crimes de guerre, en violation de leurs engagements prévus dans l’Accord de paix.

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A cet égard, les membres du G5+ précisent que « les dirigeants et membres de groupes armés responsables de l’entreprise de déstabilisation des institutions et du processus électoral par des attaques généralisées, délibérées et coordonnées, rendront compte de leurs actes devant la justice et les instances internationales ».

Enfin, il exprime « sa solidarité envers la population centrafricaine » déterminée à exercer son droit de vote malgré la violence et lui réaffirme « son engagement à l’accompagner sur la voie de la paix, la stabilité et la réconciliation, en étroite coordination avec l’ensemble des partenaires nationaux, régionaux et internationaux ».

Le Maroc réceptionne une première livraison du vaccin anti-Covid (ministère)

Le Maroc a réceptionné, vendredi en fin d’après-midi, la première livraison du vaccin britannique anti-Covid, AstraZeneca, fabriqué en Inde, annonce un communiqué du ministère marocain de la Santé.Ce premier lot de vaccin sera suivi par une autre livraison le 27 janvier courant du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm en provenance de la Chine, ajoute le ministère, rappelant que le Maroc a commandé des doses de vaccin bénéficiant à 33 millions de personnes, soit 66 millions de doses au total.

Le ministère annonce également le lancement la semaine prochaine de la campagne de vaccination contre le COVID-19, qui devra cibler, de façon progressive, les personnes les plus exposées à l’infection à savoir les professionnels de la santé (40 ans et plus), les autorités publiques, l’armée, le corps des enseignants (à partir de 45 ans) outre les personnes âgées de 75 ans et plus.

« Cette opération de vaccination bénéficiera, dans une première étape, aux régions qui enregistrent des taux d’infection élevés », fait savoir la même source.

Les vaccins d’AstraZeneca et de Sinopharm, que le Maroc a commandés, sont conformes aux standards internationaux de qualité et de sécurité, assure le ministère, qui exhorte les citoyens à respecter les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives, dont le port du masque et la distanciation physique tout au long de l’opération de vaccination.

Le 9 novembre dernier, le Roi Mohammed VI avait, donné ses orientations en vue du lancement d’une « opération massive de vaccination contre le Covid-19 ».

Cette opération nationale, d’envergure inédite, vise la couverture de la population par un vaccin en tant que moyen idoine d’immunisation contre le virus et de maitrise de sa propagation.

Le Souverain marocain avait également donné ses instructions au gouvernement pour instaurer la gratuité du vaccin anti-Covid au profit de tous les Marocains.

Covid-19: l’Afrique doit disposer tôt de vaccins sûrs (OMS)

Le continent africain doit très tôt disposer de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui porte ce plaidoyer, souligne que même si le développement et l’approbation de vaccins sûrs et efficaces moins d’un an après l’apparition de la Covid-19 représente une spectaculaire réussite, l’Afrique court le risque d’être laissée de côté alors que les pays des autres régions concluent des accords bilatéraux, faisant ainsi grimper les prix.

Depuis le début de cette semaine, 40 millions de doses de vaccins ont été administrées dans 50 pays, la plupart à revenu élevé, selon l’OMS, déplorant qu’« en Afrique, la Guinée est l’unique nation à faible revenu à fournir des vaccins et, à ce jour, ceux-ci ont été administrés à seulement 25 personnes. Les Seychelles, pays à revenu élevé, est le seul sur le continent à avoir lancé une campagne nationale de vaccination ».

« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie. La thésaurisation des vaccins ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique. Il est profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que des populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mis en sécurité », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Citée par un communiqué de presse, Dr Moeti estime que « les personnels de la santé et les personnes vulnérables en Afrique ont urgemment besoin d’un accès à des vaccins contre la COVID-19 sûrs et efficaces ».

Le Mécanisme Covax (codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, Gavi et l’OMS) a garanti la fourniture de 2 milliards de doses de vaccin auprès de cinq producteurs, avec des options d’achat de plus d’un milliard de doses supplémentaires, poursuit le communiqué.

Ce qui fait dire à Thabani Maphosa, directeur exécutif des programmes de Gavi, que « le Covax est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins ».

A son avis, cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords avec les producteurs qui ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses.

En Afrique, la coalition s’est engagée à vacciner au moins 20 % de la population d’ici à la fin de 2021, en fournissant un maximum de 600 millions de doses, sur une base de deux doses par individu, distribuées par phases.

Initialement, 30 millions de doses devraient commencer à être livrées dans les pays d’ici le mois de mars, avec l’objectif de couvrir 3 % de la population en donnant la priorité aux professionnels de la santé et à d’autres groupes prioritaires. La couverture vaccinale sera ensuite étendue à d’autres groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles présentant des maladies préexistantes.

Il est prévu que la majorité des doses soit livrée au cours de la seconde moitié de l’année. Ces délais et ces quantités pourraient changer si les vaccins candidats ne sont pas conformes aux conditions d’agrément réglementaires ou si la production, la livraison et le financement se heurtent à des difficultés.

D’après l’outil d’évaluation de l’OMS de la préparation à l’introduction du vaccin, les nations africaines sont prêtes en moyenne à 42 % pour des campagnes de vaccination de masse, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 33 % notés il y a deux mois. Néanmoins, il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre le seuil souhaité de 80 %.

Conflits au Sahel: deux millions de personnes déplacées

Dans le Sahel, l’insécurité a poussé deux millions de personnes à se déplacer, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).« Le HCR appelle à la fin des violences incessantes dans la région du Sahel (qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger), où le nombre de personnes déplacées à l’intérieur des frontières de leurs pays dépasse désormais, et pour la première fois, les deux millions », a déclaré, vendredi à Genève (Suisse), son porte-parole, Boris Cheshirkov.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, M. Cheshirkov a souligné que le déplacement dans la région a quadruplé en deux ans seulement car le nombre de déplacés internes s’élevait à 490 000 au début de l’année 2019.

Plus de la moitié des déplacés internes dans la région sont des Burkinabés. La région du Sahel accueille également plus de 850 000 réfugiés, principalement originaires du Mali.

Depuis début 2021, les violences au Niger et au Burkina Faso ont déjà forcé plus de 21.000 personnes à fuir leur foyer et à chercher refuge ailleurs dans leurs propres pays.

Au Burkina Faso, depuis le 31 décembre 2020, une série d’attaques armées contre la ville de Koumbri et des villages voisins dans le nord du pays a déjà déplacé plus de 11.000 personnes. La plupart d’entre elles sont des femmes et des enfants qui ont fui de nuit, après que les assaillants ont commencé à tirer sur leurs maisons.

Ce qui fait que, de l’avis du porte-parole du HCR, les communautés qui accueillent des déplacés ont atteint un point de rupture.

« Les besoins augmentent dans une région où convergent de multiples crises, notamment les conflits armés, l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la pandémie de Covid-19. L’extrême vulnérabilité du Sahel est exacerbée par l’impact du déplacement forcé, qui est causé par les violences généralisées et brutales perpétrées par des groupes armés et criminels », soutient Boris Cheshirkov.

Il souligne que la réponse humanitaire est « dangereusement débordée », et le HCR exhorte la communauté internationale à redoubler son soutien envers la région.

« Malgré la générosité de leurs hôtes, poursuit Boris Cheshirkov, de nombreux déplacés internes ne disposent même pas d’un abri de base et dorment en plein air. Ils ont d’urgence besoin d’abris décents, d’eau et d’articles de secours, ainsi que de soins de santé et d’installations sanitaires appropriées pour prévenir la propagation de Covid-19 ».

Trois soldats maliens tués par un engin explosif

Trois soldats du Mali ont trouvé la mort après que leur véhicule a sauté sur un explosif improvisé dans le centre pays, a appris APA ce vendredi de sources militaires.Les trois membres de Garde nationale, l’un des corps de l’armée malienne, ont trouvé la mort entre Koro et Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso. Une zone considérée comme un des foyers de la violence au Sahel.

L’attaque attribuée au jihadistes a fait aussi cinq autres blessés dont l’un est dans un état critique, selon des sources militaires. 

Les engins explosifs  constituent l’une des armes de prédilection des jihadistes contre les forces armées dans la sous-région. 

Au cours du mois de janvier, cinq Casques bleu de la mission de l’Onu au Mali (Minusma) ont été tués. Avant eux, cinq autres soldats de la force anti-jihadiste française de l’opération Barkhane ont été victimes de ces engins entre le 28 décembre et le 2 janvier.

Covid-19 : Kigali va acquérir un 1er lot d’un million de vaccins

Le Rwanda va acquérir un premier lot d’un million de vaccins contre la Covid-19 en février prochain.Le Directeur général du Centre Biomédical Rwandais (RBC, sigle anglais) qui a fait l’annonce, hier jeudi, précise que son pays doit encore acquérir deux autres types de vaccins (AstraZeneca et Moderna).

« Nous sommes prêts à recevoir et à administrer correctement les vaccins AstraZeneca et Moderna en utilisant la chaîne d’approvisionnement déjà existante », a déclaré le Dr Nsanzimana.

Selon lui, il y a un espoir que le Rwanda soit parmi les premiers pays d’Afrique à les recevoir.

Parmi les principaux bénéficiaires, il y a la population à haut risque et les travailleurs essentiels.

Le Rwanda fait actuellement partie de l’Alliance Covax, une initiative mondiale qui vise à garantir des doses rapides et abordables du vaccin contre la Covid-19 pour les pays membres, une fois que le vaccin sera disponible.

Le gouvernement prévoit de mobiliser un budget total de 15 millions de dollars pour l’acquisition de doses du vaccin dès qu’il sera disponible le mois prochain.

Selon le Dr Tharcisse Mpunga, le ministre d’État chargé des soins de santé primaires, la première phase consistera à vacciner 30% de la population.

L’Ivoirien Siandou Fofana s’engage à œuvrer pour le dynamisme du tourisme international

Le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, récemment élu président du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’organisation mondiale du tourisme (OMT), s’est engagé à renforcer l’implication des membres affiliés de cette institution au dynamisme du tourisme international.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, M. Fofana a pris cet engagement lors de la 113è session du Conseil exécutif de l’OMT qui s’est tenue du 18 au 19 janvier dernier à Madrid et à laquelle il a participé par visioconference avec ses pairs dudit Conseil qui y étaient en présentiel. 

S’exprimant à cette occasion en sa qualité de président élu du Comité des affiliations de l’OMT, M. Fofana a indiqué  que ledit groupe de travail est déjà opérationnel. Par ailleurs, précise la note, il a  réaffirmé à l’auditoire son « engagement à renforcer activement l’implication des membres affiliés au dynamisme du tourisme international et à favoriser une excellente collaboration entre l’OMT, ses états membres et le secteur privé ».

 En outre, le ministre Siandou Fofana a fait savoir  que  7 candidatures au statut de membres affiliés ont fait l’objet de validation provisoire, en attendant leur ratification par l’Assemblée générale à venir. 

Cette 113è session de l’instance dirigeante de l’OMT s’est achevée avec la reconduction du secrétaire général, le Géorgien Zurab Pololikashvili  pour un second mandat avec 76% des voix au détriment du candidat du Royaume de Bahreïn, Shaikha Mai Bint Mohammed Al Khalifa. 

Cette réélection de M. Pololikashvili sera entérinée lors de la 24ème Assemblée générale de l’OMT prévue avant la fin de l’année au Maroc.   Quant à l’ambassadeur  de la Côte d’Ivoire au Royaume d’Espagne et auprès de l’OMT,  Jean Roger Bouaffo qui conduisait une délégation ivoirienne à ce conclave, il a rappelé les acquis obtenus pour la destination ivoirienne avec le Secrétaire général, saluant le soutien constant de celui-ci à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique. 

RD Congo : les députés appelés à choisir leur camp

En république démocratique du Congo, les députés sont appelés à choisir leur camp suite au divorce entre le camp du président Félix Tshisekedi et celui de son prédécesseur, Joseph Kabila.La plénière convoquée ce vendredi au palais du peuple de Kinshasa, va certainement marquer un tournant dans l’histoire politique du pays. Les députés sont convoqués pour une séance, à laquelle ils devront se déclarer comme appartenant à la majorité ou à l’opposition parlementaire, en application d’un arrêt rendu la semaine dernière par la Cour constitutionnelle.

Cette plénière, permettra de dessiner les contours de la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, après la rupture  entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila qui contrôlait l’Assemblée nationale.

Cette opération pourrait surtout permettre au locataire du Palais de la Nation de reprendre la main dans cette crise politique. Depuis son élection, la cohabitation entre Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila majoritaire à l’Assemblée nationale, était devenue difficile, bloquant la marche du pays.

Elle a atteint son paroxysme début décembre avec la destitution de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, proche de Kabila, par 281 voix contre 200.

Le 19 janvier dernier, la Cour Constitutionnelle rendait une décision qui affaiblit encore Joseph Kabila en mettant fin au mandat « impératif » des députés qui empêchait les parlementaires de quitter leur parti au risque de perdre leur siège.

Dans la foulée,  vingt-cinq (25) chefs de groupements et de partis politiques ont adhéré à l’union sacrée de la nation voulue par le chef de l’Etat selon les données présentées jeudi par Modeste Bahati Lukwebo. Cette nouvelle reconfiguration pourrait assurer une « majorité écrasante » à Tshisekedi au sortir de la plénière de ce vendredi.

Toutefois, pour l’actuel président, les soucis ne sont peut-être pas terminés. Il faudra gérer les remous au sein de son propre parti UDPS, qui, en plus d’enregistrer une vague de transhumants venant du camp de Kabila, voit l’arrivée de ténors de l’opposition comme l’ancien vice-président Jean Pierre Mbemba et Moïse Katumbi. Le Premier ne cacherait pas son envie pour le poste de Premier ministre occupé par Sylvestre llunga et proche de Kabila, tandis que le second réclamerait le perchoir.

La BAD et la BEI d’accord pour accélérer le développement en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour parvenir à un développement accéléré sur le continent africain.L’accord a été signé par Bajabulile Swazi Tshabalala, premier vice-président par intérim de la BAD, et Thomas Östros, vice-président de la BEI, au cours d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont assisté plus de 100 parties prenantes de toute l’Afrique et de l’Europe, indique-t-on.

Selon le communiqué de presse de la BAD publié jeudi, le plan d’action conjoint a été élaboré à la suite d’une réunion entre une délégation de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement en février 2020.

Ce plan d’action devrait également mettre en avant leur coopération renforcée et leurs priorités de développement mutuelles et ainsi mettre l’accent sur la stimulation des investissements des secteurs public et privé en Afrique, précise le communiqué.

L’accord conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables autour de thèmes clés complémentaires auxquels chaque institution apporterait son avantage global.

En conséquence, les institutions travaillent ensemble sur l’action climatique et la durabilité environnementale, l’investissement transformateur à grande échelle dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’inclusion financière dans une perspective de genre visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation et la formation et le secteur de la santé.

Cette signature intervient dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui accroît la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, ce qui rend l’action encore plus urgente.

« Il est crucial qu’un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d’autres institutions de financement du développement s’engagent à collaborer plus étroitement et plus fortement, comme le montre ce plan d’action conjoint entre la BAD et la BEI, afin de soutenir plus efficacement nos pays membres régionaux en ces temps troubles », a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-président principal par intérim de la BAD.

M. Tshabalala a ajouté que « la croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des défis particuliers, telles que le Sahel et la Corne de l’Afrique, sont notre priorité absolue ».

Le vice-président de la BEI chargé des investissements européens, Thomas Östros, a pour sa part déclaré que le partenariat est crucial pour les activités et l’impact de la BEI, et que ce partenariat avec Africa’s Bank est crucial pour l’Afrique.

« Le plan d’action signé aujourd’hui avec la Banque africaine de développement démontre la ferme volonté de la Banque européenne d’investissement, la Banque de l’UE, de réaliser des investissements qui font une réelle différence pour l’Afrique. Le renforcement de notre travail avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l’Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l’Europe », a précisé le vice-président.

Afrique du Sud : un farouche militant anti-apartheid meurt du coronavirus

Cyril Ramaphosa a annoncé le décès de Jackson Mthembu, un des principaux ministres délégués à la présidence sud-africaine décédé des suites de la Covid-19.Le défunt est un « militant historique et champion de la liberté et de la démocratie tenant une place particulière dans la mémoire de l’histoire sud-africaine » selon le président sud-africain

Il est même considéré par beaucoup d’observateurs comme l’éminence grise du gouvernement, jouant un rôle central dans la réponse du pays à la pandémie.

Militant anti-apartheid, il a joué un rôle majeur au sein du Congrès National Africain (ANC) dans les années 90.

Jackson Mthembu a été parlementaire et porte-parole national du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir de l’Afrique du Sud post-apartheid depuis l’élection de Nelson Mandela au scrutin de 1994.

Il avait été diagnostiqué positif à la Covid-19 le 11 janvier dernier, avant de succomber dix jours plus tard.

L’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, détient le record de décès avec 39.501 victimes recensés au soir du 21 janvier 2021. Le pays a enregistré le même jour 11.381 nouveaux cas pour 647 décès.

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire Diary Sow

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la fin du suspense à propos de la disparition mystérieuse de l’étudiante en France.Vox Populi annonce que « Diary Sow réapparait dans une lettre » adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam. Dans cette missive, l’étudiante disparue début janvier, se justifie : « Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Mon départ n’est pas un aveu de faiblesse. Considère (cette absence) comme une sorte de répit salutaire dans ma vie. Ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus puisqu’il n’y en a aucune ».

Dans L’AS, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 est consciente avec le recul « de l’audace, de la cruauté même de (sa) démarche (et pressent) les conséquences qu’elle va engendrer ». C’est pourquoi, rapporte EnQuête, ce crack en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand (Paris) « demande à ce qu’on comprenne son geste (et) promet de reprendre contact avec sa famille lorsqu’elle sera prête ».

Pour sa part, L’Observateur s’est entretenu avec Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement pour qui, « il y a des gens qui doutent (de l’authenticité de la lettre). (Mais) les écrits sont bien de Diary Sow. Je suis la première personne à qui elle a parlé. C’est dans les trois derniers jours ».

Tous les moyens imaginaires ont été déployés pour retrouver en vie Diary Sow, comme le souligne Libération, car « la police judiciaire française avait déjà fait un signalement à Europol. (Et) Interpol a diffusé sur son réseau une notice jaune ».

En Economie, Le Soleil indique que « le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Saër Niang ont organisé, hier jeudi, une (rencontre) virtuelle avec le secteur privé national sur la réforme de la commande publique ».

A en croire le quotidien national, le patronat sénégalais a « manifesté la volonté d’avoir un taux minimum de 34 % » avec l’adoption de la loi sur les Partenariats Public-Privé (PPP). De son côté, WalfQuotidien fait noter que « cette réforme (permettra) de renforcer les dispositions pour une plus forte participation du secteur privé national ».

Stades se fait l’écho de la signature de Krépin Diatta à l’AS Monaco (Ligue 1 française). Dans les colonnes de ce quotidien d’informations sportives, l’international sénégalais dit être « heureux de s’engager dans un club reconnu et ambitieux et d’avoir la possibilité de progresser ».

Enfin, Sud Quotidien que Me Augustin Senghor, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) sera ce week-end à Praia (Cabo Verde) pour notamment y présenter « son programme ». L’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) prendra part à l’Assemblée Générale de la zone ouest A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa).

Politique, économie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

La question du Sahara, les perspectives économiques de l’année 2021, le chantier de réforme des centres d’investissements et l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit qu’une grande partie de la communauté internationale a fini par réaliser que les provocations d’El Guerguarate sont autant de leurres agités devant l’opinion pour la détourner des vrais enjeux.

Tout ça dans un paysage qui ne laisse aucune équivoque, relève le journal, citant d’un côté un modèle marocain réunificateur, qui réalise, construit, avance et qui propose en cohérence de l’offre qui y est déployée, un échafaudage politique et démocratique novateur dans le cadre du projet de régionalisation avancée.

De l’autre côté, poursuit-il, un courant séparatiste, qui continue de vivre sur la rente du mode victimaire.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois de janvier 2021 montre des chiffres assez mitigés, notant que si certains secteurs ont tant bien que mal pu tirer leur épingle du jeu, d’autres ont subi de plein fouet la crise sanitaire comme c’est le cas pour le tourisme.

« L’année 2021 s’affiche sous de bons auspices », relève la publication, soutenant que certains indicateurs au Maroc laissent espérer un scénario de reprise en V, notamment grâce à des perspectives favorables pour la campagne agricole 2020/2021 suite aux précipitations abondantes en début d’année.

+Le Matin+ cite une déclaration du Chef du Gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui a affirmé que le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), lancé récemment, a déjà commencé à produire des effets positifs.

S’exprimant en ouverture du Conseil de gouvernement, El Otmani a relevé que les indicateurs révèlent une hausse de près de 50% du nombre de projets d’investissement accompagnés par les CRI par rapport à 2019 et 2020, ainsi qu’une baisse des délais moyens de traitement des dossiers d’investissement, passés de plus de 100 jours à moins d’un mois.

Dans ce sens, El Otmani a souligné l’importance de la plateforme numérique des CRI, qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du gouvernement à promouvoir et à encourager l’investissement, comme étant un producteur de richesse et un générateur d’opportunités de travail, notamment au profit des jeunes.

+L’Economiste+ rapporte que les premières doses du vaccin anti-Covid arrivent ce vendredi. Après plusieurs semaines d’attente, le Maroc devrait recevoir ses premières doses du vaccin anti Covid-19 ce vendredi.

Un avion dreamliner de RAM doit acheminer au Maroc le premier lot du vaccin AstraZeneca, produit en Inde. Le vol AT3884, reliant Casablanca et Bombay, a décollé hier jeudi 21 janvier de l’aéroport Mohammed V, croit savoir le quotidien.

Son retour est prévu ce 22 janvier, à 14h30. A bord, il y aurait plus de 2 millions de doses stockées dans des containers frigorifiques, précise-t-il, notant que cette opération était programmée la semaine dernière, mais elle avait été reportée.

Lancement du contrat sécurisé de bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme a lancé officiellement jeudi à Abidjan, le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation, un document d’un coût de 10 000 FCFA ( soit 5000, FCFA pour chacune des parties) qui devrait désormais réguler les relations entre bailleurs et locataires en Côte d’Ivoire.

Les usagers pourront se procurer ce nouveau contrat sécurisé de bail sur l’ensemble du territoire ivoirien dans les mairies, les bureaux de la poste de Côte d’Ivoire et dans certaines librairies. Selon le ministre ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Nabagné Koné, ce contrat sécurisé de bail permettra de  «mieux encadrer » les rapports entre locataires et bailleurs dans le pays où seulement 20% de la population vit dans sa propre maison. 

 « Ce document permettra désormais de régir le bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire. C’est un document officiel, authentique et sécurisé pour mieux encadrer les relations entre bailleurs et locataires », a indiqué M. Koné.

 Poursuivant, il a soutenu que  « c’était important que l’Etat s’immisce dans le rapport bailleurs-locataires. L’objectif de ce contrat, a-t-il insisté, est de  «rééquilibrer» les rapports entre les parties et  «non de pencher la balance en faveur de l’une ou l’autre ». 

Dans la foulée, M. Koné a révélé que chaque année en Côte d’Ivoire, ce sont 100 000 contrats de bail à usage d’habitation qui sont conclus. Par ailleurs, M. Koné a fait savoir que toutes les sommes qui seront perçues par un bailleur au-delà de ce qui est prévu par la loi, seront taxées à 300% à titre d’amende.  

Avant lui, Célestin Koala, le directeur général du logement a fait une présentation technique de ce nouveau contrat sécurisé de bail à usage d’habitation. « Ce contrat dure 1 an et est reconductible si les deux parties sont d’accord. Il vient combler un grand vide  », a estimé M. Koala, se félicitant de ce qu’avec ce nouveau contrat  «on ne va augmenter le loyer  que trois ans après la conclusion du contrat » . 

De son côté, Soumahoro N’Fally, le président de la coalition nationale des organisations de consommateurs s’est félicité de ce contrat sécurisé appelant les consommateurs à s’en approprier. Le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation présente plusieurs avantages à la fois pour les locataires et les bailleurs. 

Ce contrat  indique, entre autres, que le bailleur dispose d’un délai de 30 jours pour le remboursement de la caution, le locataire ne peut céder son bail ni sous-louer ou laisser à la disposition de tiers, les lieux loués et le loyer ne peut être révisé que chaque trois ans. Par ailleurs, le propriétaire doit prévenir le locataire, avant toute augmentation ou diminution trois mois à l’avance.

Covid-19: Le Maroc devrait recevoir vendredi un premier lot de vaccin AstraZeneca

Le Maroc devrait recevoir vendredi deux millions de doses du vaccin AstraZeneca en provenance du Serum Institute of India, géant pharmaceutique indien.Selon la presse marocaine, citant l’agence Reuters, le gouvernement indien a autorisé les exportations commerciales de vaccins contre le Covid-19 et les premiers envois devraient être expédiés vendredi au Brésil et au Maroc, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères à l’agence de presse britannique.

« L’approvisionnement de ces deux pays se fera sur une base commerciale », a déclaré une source proche du dossier. Le vol pour le Brésil devrait partir à 4 h 15 vendredi matin tandis que le second pour le Maroc partira à 8 heures, souligne la même source.

Les doses mises au point par le fabricant de médicaments britannique AstraZeneca et l’Université d’Oxford sont en cours de fabrication au Serum Institute of India, le plus grand producteur mondial de vaccins, basé à Pune en Inde, qui a reçu des commandes de pays du monde entier.

Maroc : l’édition 2021 du Salon international de l’agriculture annulé en raison du contexte sanitaire actuel

Le Conseil d’administration du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.Cette décision intervient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du COVID-19, notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, explique le ministère.

Rappelons que ce grand événement du monde agricole draine pas moins de 900.000 visiteurs et la présence de 1.400 exposants de 65 pays chaque année.

A ce jour, le Maroc enregistre 463.706 cas confirmés, dont 8.076 décès. Lundi, le Royaume a signalé son premier cas de la nouvelle souche du coronavirus.

Lancement à Abidjan de la 6è édition du Label qualité

La sixième édition du Label qualité, un prix attribué chaque année par les consommateurs aux entreprises dont les produits et services sont commercialisés en Côte d’Ivoire, a été officiellement lancé jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous avons initié ce label pour valoriser les entreprises. L’inscription est totalement simple et gratuite et elle est totalement accessible à toutes les entreprises quelque soit leur taille. Les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars prochain », a dit Ollo Manuella, la commissaire générale de ce projet dans une conférence de lancement. 

Par ailleurs, elle a souligné que ce label offre plusieurs avantages aux entreprises, notamment, leur positionnement et l’amélioration de la qualité de leurs produits et services.  « Le label a pour objectif également de donner la parole aux consommateurs. Lorsque nous faisons les tests nécessaires pour vérifier la qualité des services, on leur remet une sorte de feuille de route qui leur indique comment il devrait se comporter, ce qu’ils doivent améliorer en terme de qualité, de produits, de services», a expliqué Mme Ollo. 

De son côté, Aimé Koizan, le directeur général du commerce qui  représentait le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, a salué l’institution de ce label qualité assurant de l’accompagnement institutionnel de ce département ministériel. 

« La protection des consommateurs est une priorité de notre administration.  Nous ne pouvons pas ne pas accompagner le label. Et c’est une idée géniale », a estimé M. Koizan qui a promis d’œuvrer pour que ce label soit une référence nationale et internationale. 

 «Le Comité d’éthique veille au respect des normes nationales et internationales. La Responsabilité sociétale des entreprises est un facteur important pour obtenir ce prix», a fait savoir à son tour, George Ouattara, le président de ce Comité qu’il dit être «indépendant». 

Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label. Ce programme vise à promouvoir l’excellence, l’innovation ainsi que les meilleures pratiques dans le monde économique ivoirien en particulier et africain en général.

 L’an dernier, le label qualité a été décerné à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.

Dao Gabala veut une normalisation de la FIF « avant le 31 décembre 2021 »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a souhaité jeudi remettre le football ivoirien à flot dans « un délai très court », voire « avant le 31 décembre 2021 ».

Mme Dao Gabala a décliné sa vision, au siège de la FIF,  à Treichville, dans le Sud d’Abidjan,  à l’occasion de l’installation officielle du Comité de normalisation de la FIF, en présence du directeur de Cabinet du ministère ivoirien des Sports, Allah Yao.

« Dès cet après-midi, nous allons avoir une séance de travail avec le directeur exécutif et son équipe pour voir ensemble qu’elles sont les urgences auxquelles il faut palier maintenant et mettre en place un plan stratégique pour qu’avant le 31 décembre 2021 le bateau ivoire coule calmement à flot sur des eaux paisibles, mais soit forte pour passer les tempêtes », a déclaré Mme Gabala.

Pour elle, c’est une équipe qui monte pour assurer cette mission de normalisation de la FIF. Elle n’a « pas le droit d’échouer ». Et ce, afin qu' »ensemble, dans un délai très court, nous puissions remettre le bateau du foot ivoire à flot ».

« L’enjeu est national (…) nous devons être capable de remettre le championnat en route, et ce championnat, c’est le cœur de métier. Ce que les Ivoiriens attendent, c’est que ce championnat reprenne » pour permettre aux jeunes d’exprimer leurs talents, a-t-elle lancé.

Elle a appelé tous les acteurs « à la défense pour protéger la maison ivoire », avant d’ajouter « vous allez nous juger aux résultats, mais nous sommes une équipe de mission (…) et on ne peut pas réaliser une mission seule, elle se réalise avec l’ensemble des acteurs ». 

Dès la semaine prochaine, le Comité de normalisation de la FIF, prévoit avec la direction exécutive, commencer à rencontrer toutes les parties prenantes afin de les écouter, observer et ensuite travailler pour remettre les choses à la « normalité le plus rapidement possible », a poursuivi Mme Dao Gabala. 

Ce Comité a quatre missions principales, à savoir la gouvernance qui consiste en la gestion des affaires courantes, une mission juridique visant la révision des statuts, ainsi que la constitution de la Commission électorale puis l’organisation de l’élection du président de la FIF, a-t-elle rappelé.

M. Allah Yao a relevé la volonté du ministre des Sports, Paulin Danho, qui veut que « la paix revienne dans le football ivoirien » le plus tôt possible, surtout avec une implication des acteurs afin de donner espoir aux jeunes talents.

« On ne peut pas s’entendre sur tous les points, mais on peut s’entendre sur les objectifs. Ce qui nous réunit aussi, c’est la CAN 2023 (prévue en Côte d’Ivoire) », a-t-il estimé, souhaitant que la Côte d’Ivoire prenne part aux compétitions internationales à venir.  

Pour sa part, Sam Etiassé, l’ex-directeur du Comité exécutif, depuis le 14 janvier 2021, le Comité de normalisation était déjà installé par la FIFA. Il a, dans un bref propos, souhaité bon vent à Mme Dao Gabala et son équipe. 

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Parmi les candidats en lice pour la présidence de la FIF, figure l’ex-international Didier Drogba.

Outre Mme Dao Gabala, le Comité de normalisation comprend M. Martin Bleou, agrégé en droit public et sciences politiques, Me Simon Adou Abé, et un troisième membre qui prendra fonction sous peu, notamment une juriste formée en Côte d’Ivoire et aux États-Unis.