Covid-19: Maroc reçoit un nouveau lot du vaccin chinois Sinopharm

Le Maroc a reçu, ce lundi, un nouveau lot du vaccin anti-Covid-19 du laboratoire chinois Sinopharm, rapporte la chaine de télévision marocaine 2M, qui a diffusé des images de l’arrivée de ce lot.Il s’agit de 500.000 doses du vaccin, qui ont été acheminées à la Régie autonome des frigorifiques (RAFC) de Casablanca pour y être stockées avant distribution, précise la même source.

Depuis le début de la campagne de vaccination, le Maroc a reçu un total d’un peu plus de 8,3 millions de doses sur plus de 66 millions de doses commandées.

Début avril, le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, a annoncé lors d’un entretien avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, que la Chine va livrer au Maroc 10 millions de doses entre avril et mai.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.731.440 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 au Maroc, alors que 4.219.876 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

RDC : le Parlement investit le nouveau gouvernement

L’Assemblée nationale vient d’investir à la majorité écrasante le Gouvernement de Jean-Michel Sama Lukonde.Dorénavant, l’équipe de 56 ministres conduite par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde peut se mettre au travail pour réaliser les objectifs assignés par le président Félix Tshisekedi. Ce dernier vise, en priorité, deux buts: : « amélioration des conditions de vie des Congolais et instauration d’un climat de paix sur toute l’étendue du territoire national ».

Avant le vote des députés, le nouveau chef du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a présenté son programme d’actions de trois ans.  Celui-ci est chiffré à 36 milliards de dollars.

Au total, 410 députés sur 412 présents à la séance de ce lundi ont approuvé ce gouvernement de l’Union sacrée formée le 12 avril dernier.

Le nouveau gouvernement, dont la moyenne d’âge est de 47 ans, comprend « 80 % de nouvelles figures » et « 27 % de femmes ».

Afrique du Sud : reprise la campagne de vaccination

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé que le pays allait reprendre mercredi sa campagne nationale de vaccination contre la Covid-49 afin d’inoculer 46 millions de personnes pour obtenir une immunité collective.Pretoria avait suspendu la campagne de vaccination il y a deux semaines, suite à des questions sur la sécurité du vaccin uni-dose de Johnson & Johnson, qui avait provoqué des caillots sanguins dans le cerveau de 16 femmes américaines, dont trois seraient décédées des suites de ces complications.

 Les autorités sanitaires américaines ont toutefois déclaré que l’innocuité globale des vaccins J&J l’emportait sur le risque de ne pas prendre de vaccin du tout, approuvant ainsi la poursuite de l’utilisation du vaccin.

 Selon M. Mkhize, lundi, la reprise de le campagne de vaccination intervient après la recommandation de l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé au gouvernement et l’approbation du gouvernement suite à l’avis des experts sanitaires.

 « Nous sommes impatients de rattraper le temps perdu en achevant cette campagne dans les plus brefs délais », a déclaré M. Mkhize. 

Le ministère de la santé a mis en place 95 sites de vaccination à travers le pays pour vacciner le personnel de santé durant cette première phase, a-t-il ajouté.

 Il a déclaré que son gouvernement restait déterminé à vacciner 1,2 million de travailleurs de première ligne au cours de la première phase qui se termine le 16 mai.

Crise somalienne : l’OCI prône le dialogue

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) appelle les Somaliens à privilégier cette voie pour éviter l’escalade de la violence.Mogadiscio, la capitale de la Somalie, a été le dimanche 25 avril, le théâtre de violents affrontements entre les forces spéciales de l’armée fédérale et des soldats mutinés. La raison de cette fissure est la prolongation de deux ans du mandat présidentiel de Mohamed Abdullahi Mohamed dit Farmajo.

Celle-ci est jugée illégale par l’opposition qui bénéficie du soutien de mutins issus d’une ancienne milice intégrée dans l’armée régulière. Le mandat du président Farmajo a expiré le 8 février dernier. Mais sans la tenue d’une élection, il a promulgué contre l’avis de la communauté internationale une loi pour le prolonger.

Depuis, cet Etat fédéral vit une crise politique. A travers un communiqué de son Secrétariat Général, reçu ce lundi à APA, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) dit suivre « avec préoccupation la situation » et exhorte les différentes parties à dialoguer afin de « parvenir à un accord consensuel et global ».

En outre, cette organisation comptant 57 Etats membres dont la Somalie a réaffirmé sa disposition à aider pour que ce pays de l’Afrique de l’Est « surmonte les difficultés endurées, (puis) assure sa sécurité, sa stabilité et son unité ».

A ce jour, il n’y a aucun bilan officiel des heurts entre l’armée fédérale et les soldats mutinés.

Nigeria : Soyinka invite le gouvernement à combattre l’insécurité

Le lauréat du prix Nobel, Wole Soyinka, a exhorté le gouverneme nigérian à chercher de l’aide pour rétablir la paix dans le pays et à tracer la voie à suivre, sans faire des Nigérians des victimes.Réagissant à la vague de meurtres commis à travers le Nigeria par des bandits, des terroristes et des hommes armés, Wole Soyinka a déclaré hier dimanche, dans un communiqué, que les hommes armés avaient sacrifié et traumatisé les jeunes du pays au-delà de leur capacité à faire face.

Il a indiqué que le Nigeria était en guerre et qu’il était temps d’arrêter de faire semblant et de redoubler d’efforts pour arrêter le massacre des jeunes, qui sont l’avenir de la nation.

Le lauréat du prix Nobel a également condamné le fait de chercher des boucs émissaires, estimant que cela pouvait encore attendre.

« Abubakar Atiku (ancien vice-président) a résumé le sentiment de la nation en ces termes- cette sauvagerie la plus récente contre nos jeunes est déchirante-. Il n’y a pas que le cœur qui soit brisé. Cependant, des millions de cœurs individuels revendiquent encore des liens avec une humanité commune », a-t-il déclaré.

Selon lui, les nerfs déjà trop tendus de la contrainte morale ont été arrachés de la nation, et il ne reste plus que les gémissements collectifs de l’impuissance.

« Nous devons nous rappeler de précédents horribles. Il faut se souvenir de Chibok, Dapchi et de nombreux antécédents qui ont été par la suite non médiatisés, ou bientôt relégués dans le bassin de l’amnésie collective. Les salaires de l’impunité ne diminuent jamais ; au contraire, ils se distendent. La plus grande crainte, avec ce dernier exploit de sauvagerie lâche, est que la nation doive se préparer à un scénario de Beslan, tout en s’efforçant d’éviter que le Nigeria ne devienne la Tchétchénie de l’Afrique », a dit Soyinka.

Léon Monnet, cadre FPI, informe Affi de sa mission sur le retour de Gbagbo

Emmanuel Léon Monnet, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé lundi être le président du Comité opérationnel du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, lors d’une audience à Abidjan avec Affi Nguessan qui dit prendre acte.

Le secrétariat général du FPI tendance Affi Nguessan indique dans une note que « M. Léon Emmanuel Monnet dit être venu de sa propre initiative informer le président du parti qu’il a été désigné président du Comité opérationnel d’organisation du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ».

Selon le secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré, « M. Léon Emmanuel Monnet, à sa demande, a été reçu en audience, au siège du parti, par le président du FPI, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ». 

« Le président du parti, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan en a pris acte », poursuit le texte. 

Assoa Adou, le secrétaire général d’une autre frange du FPI, a au cours de la séance informé samedi le Comité Central du parti, de la mise en place « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Le Sénégal se dote de sa première école de cosmétologie

Les pensionnaires de l’établissement bénéficieront d’une formation conduisant au diplôme d’État en fabrication cosmétique.Farifima International Cosmetology School est la toute nouvelle école de cosmétologie du Sénégal. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise FariFima Cosmétique et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sa création s’inscrit dans la lettre de mission du gouvernement sénégalais d’établir une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et à la problématique de l’employabilité des jeunes, expliquent les promoteurs de l’établissement dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

Conforme aux standards internationaux, cette nouvelle offre de formation vise à terme quatre cohortes de 30 étudiants pour l’année 2021.  La première a quant à elle déjà commencé la formation depuis le 1 er avril.

Après une formation théorique de 5 mois, les futurs apprenants compléteront leur formation au sein des entreprises avec des pratiques et projets s’appuyant sur un socle scientifique pluridisciplinaire pour une durée d’un mois.

Par ailleurs, la découverte et la création d’entreprise feront partie intégrante de la formation sur un cursus pensé et proposé pour une insertion pragmatique dans le monde du travail, souligne le communiqué.

Mozambique: Total confirme la suspension de son projet gazier

Au Mozambique, Total confirme la suspension de son projet gazier après une attaque djihadisteLa compagnie pétrolière et gazière française Total a suspendu lundi les opérations de sa centrale nationale de gaz liquéfié d’un coût de 20 milliards de dollars au Mozambique, invoquant la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord de ce pays d’Afrique australe où le projet est basé.

La société a déclaré qu’elle retirait tout le personnel du projet de GNL situé dans le district d’Afungi, dans la province de Cabo Delgado, la plus au nord du Mozambique en proie à des attaques par des insurgés affiliés à l’Etat islamique depuis mars.

« Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le nord de la province de Cabo Delgado, Total confirme le retrait de tout le personnel du projet Mozambique GNL du site d’Afungi. »

« Cette situation a conduit Total, en tant qu’opérateur du projet de GNL au Mozambique, à déclarer un cas de force majeure », a indiqué la compagnie française. La force majeure est une disposition qui permet aux entreprises de suspendre ou de mettre fin à leurs activités en raison d’événements indépendants de leur volonté, telles que des guerres ou des catastrophes naturelles.

Total dirige un consortium d’entreprises internationales qui développent l’usine à gaz, qui devrait commencer à exporter d’ici la fin de 2024. Des dizaines de personnes ont été tuées par les militants depuis le 24 mars, et des millions de dollars de biens ont été perdus.

Tchad : la junte nomme un Premier ministre de transition

Albert Pahimi Padacké 54 ans, arrivé deuxième à la dernière présidentielle au Tchad est nommé Premier ministre de transition.L’ancien ministre des Finanes et du Commerce, revient à un poste qu’il connaît bien. Le Conseil militaire de transition (CMT) a officialisé ce lundi 26 avril, dans un décret, sa nomination à la tête de la Primature. Déjà de 2016 à 2018, le Président du parti Rassemblement national pour la démocratie au Tchad-Le réveil (RNDT-Le réveil) fut le dernier Premier ministre du défunt président Idriss Déby avant que le poste ne soit supprimé.

Au scrutin présidentiel du 11 avril, Albert Pahimi Padacké était arrivé deuxième des résultats provisoires avec 10,32% des voix, derrière son ex-mentor Déby qui obtenait 79,32% des suffrages. Ce dernier avait réussi à rempiler pour un sixième mandat, quelques heures avant l’annonce de son décès à la télévision nationale. Il a succombé à ses blessures reçues au front alors qu’il tentait de repousser avec l’armée une rébellion menée par le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact).

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Une junte militaire, sous l’appellation Conseil militaire de transition (CMT), occupe depuis lors le pouvoir et promet d’organiser d’ici 18 mois des « élections libres et démocratiques ».

Le CMT est dirigé par Mahamat Idriss Déby, fils du défunt maréchal. gé de 37 ans, il est général quatre étoiles et commandait auparavant la Garde républicaine. Sous sa direction, Albert Pahimi Padacké devra former dans les prochains jours un nouveau gouvernement.

Tchad : la junte intransigeante avec la rébellion du Fact

La junte tchadienne au pouvoir refuse de négocier avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) malgré la médiation de certains pays du G5 Sahel.Alors que le Tchad vient d’enterrer son président Idriss Itno, décédé le 20 avril dernier des suites de blessures reçues au front, les rebelles du Fact se disent favorables à un cessez-le-feu si un dialogue inclusif est engagé. 

Mais ces appels sont restés vains. Puisque le Conseil militaire de transition (CMT), au pouvoir depuis l’annonce de la mort de l’ancien homme fort de  N’Djamena, a refusé cette proposition.

« Devant cette situation mettant en péril le Tchad et la stabilité de toute la sous-région, l’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi  », a martelé le porte-parole du CMT Azem Bermandoa Agouna dans une déclaration à la télévision d’Etat, Télé Tchad.

Le Général Azem profitant de l’occasion a notamment appelé le Niger à une « coopération et une solidarité en vertu des différents accords liant les deux pays frères ». Cela en vue de faciliter la « capture » et « la mise à disposition à la justice de ces criminels de guerre responsables de la mort de plusieurs dizaines de soldats tchadiens dont le premier d’entre eux le maréchal du Tchad ».

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Les rebelles du Fact venus de la Libye ont lancé une offensive contre l’armée tchadienne dans le nord du pays il y a deux semaines. Ils se sont repliés ensuite dans le territoire nigérien, à plus de 600 km de la capitale N’djamena, près de Nguiguimi et Ngourti.

Le général Azem qui qualifiant cette rébellion du Fact « d’une colonne de mercenaires venus de Libye »  affirme qu’elle est désormais en « déroute » après de « violents combats ».

Le Tchad qui assure la présidence du G5 Sahel a appelé les pays membres à une « solidarité de coordination et de mutualisation des efforts en vue de mettre hors d’état de nuire ceux qui ont désormais assassiné le maréchal du Tchad et attenté à la sécurité du pays ainsi qu’à celle de l’ensemble du Sahel. »

Médiation du G5 Sahel

Samedi, le Fact s’était dit disposé à un cessez-le-feu suite à une médiation lancée la veille entre les militaires et les rebelles par les présidents du Niger et de la Mauritanie, membres de l’organisation du G5 Sahel (Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Burkina Faso).

Le président du Niger, Mohamed Bazoum, avait notamment appelé le chef rebelle Mahadi Ali, selon un conseiller du chef d’Etat. «Nous avons répondu positivement à la médiation du Niger et de la Mauritanie et avons affirmé notre disponibilité à observer une trêve, un cessez-le feu», avait affirmé à l’AFP samedi soir Mahadi Ali. Cependant, « s’ils veulent faire la guerre, on fera la guerre. Si on nous attaque, on va répliquer », avait lancé le chef rebelle à l’endroit de la junte militaire.

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Depuis l’annonce du décès du maréchal-Président Idriss Déby Itno, son fils Mahamat Idriss Déby, général quatre étoiles à 37 ans et jusqu’alors commandant de la Garde républicaine, dirige le Conseil militaire de transition entouré de quatorze des plus fidèles généraux de son père. Il doit assurer une transition de 18 mois avant l’organisation « d’élections libres et démocratiques ».

Administration et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la transformation de l’Administration, l’impact des activités génératrices de revenus sur les travailleurs de l’informel et la culture du cannabis au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ écrit que le ministre de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun mène à grand train le chantier de la transformation de l’Administration, ajoutant que l’Exécutif croit en une administration 4.0 qui serait non seulement efficace mais aussi à l’écoute des usagers et des investisseurs.

L’objectif principal est de marquer une rupture nette et sans équivoque avec les pratiques ayant prévalu jusqu’ici, poursuit le journal, notant que la réussite du plan de relance et du chantier de la couverture sociale universelle dépend largement de l’implication de l’Administration.

Le Maroc a fait le choix de se doter d’un nouveau modèle de développement et de mettre à niveau toutes ses structures, rappelle le quotidien, faisant savoir que pour relever le défi de ce développement, »il est aussi nécessaire et vital que l’élément humain prenne conscience des enjeux de toute cette politique ».

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que des milliers de femmes mulets qui travaillaient dans les activités de la contrebande dans la ville de Fnideq accèderont dans pas longtemps à des zones d’activités génératrices d’emplois formels et respectueuses de la dignité humaine.

Idem pour le projet de loi sur le cannabis qui permettra à des milliers de petits agriculteurs et à leur famille de ne plus être à la merci des réseaux mafieux de trafiquants, poursuit le journal, soutenant que le nouveau cadre les autorisera à faire leurs cultures dans la légalité la plus parfaite et d’améliorer leur revenu en revendant leur récolte à une institution étatique.

« En résumé, cela redonnera tout simplement la dignité à ces milliers de familles », conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les cultivateurs de la plante de cannabis dans les provinces d’Al Hoceima et de Chaouen, ont décidé de lancer une initiative légale pour accompagner la mise en œuvre de la nouvelle législation relative à cette culture.

Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, ces derniers viennent de créer la «Coordination des zones d’origine du cannabis». Cette initiative intervient au moment où le nouveau projet de loi sur les usages légaux du cannabis vient tout juste d’être présenté par le ministre de l’Intérieur devant le Parlement.

Parmi les premières revendications de cette organisation associative, une révision du casier judiciaire des personnes recherchées pour cette activité, l’assainissement du foncier consacré à cette culture et l’accélération du renforcement du rôle des coopératives. Concrètement, précise le journal, ce sont des habitants des zones historiquement connues pour la culture du cannabis à Al Hoceima et Chaouen, et plus particulièrement Bni Khaled, Ketama et Bni Seddath, qui ont mis en place ce cadre associatif avec pour principal objectif de défendre les droits des petits cultivateurs.

La première mesure exigée étant, évidemment, une amnistie générale au profit de toutes les personnes inculpées ou recherchées pour l’exercice de cette activité, souligne la publication.

La Bad allège la dette du Soudan

Les conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) ont approuvé une proposition d’apurement d’environ 413 millions de dollars d’arriérés sur les prêts dus par le Soudan à l’institution.C’est une étape majeure que vient de franchir le Soudan dans son processus de réengagement avec les institutions financières internationales. En effet, dès l’apurement complet des arriérés, les sanctions contre Khartoum seront levées et une opération basée sur les politiques (PBO) sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque. Celle-ci viendra compléter les opérations en cours de la Banque.

Le Royaume-Uni fournira un financement provisoire pour apurer les arriérés du Soudan envers le Fonds africain de développement, tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de dons d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part du fardeau du Soudan pour l’opération, informe le communiqué de la Bad parvenu ce lundi à APA.

«Avec les flux de financement supplémentaires attendus suite à l’apurement des arriérés, la Banque se réjouit d’une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de ses peuples à la prospérité et au développement durable», a déclaré le directeur pays du Groupe de la Bad pour le Soudan, Raubil Durowoju, cité par la note.

L’apurement des arriérés avec les institutions financières internationales telles que la Bad, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international est l’une des conditions préalables pour le Soudan dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés.

Celui-ci offrira également une marge de manœuvre budgétaire au Soudan pour s’engager sur la voie d’un développement socio-économique durable et complètera ses efforts pour faire progresser son programme de développement. Ce dernier comprend la consolidation de la paix, l’accélération de la réduction de la pauvreté, la génération de financements indispensables pour des actions de transformation et de développement et la croissance inclusive. 

Le portefeuille actuel du Groupe de la Banque au Soudan comprend 18 opérations pour un engagement total d’environ 0,5 milliard de dollars, couvrant des opérations dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et de l’énergie, ainsi que l’appui aux activités de renforcement des capacités multisectorielles et au secteur privé.

La presse sénégalaise s’émeut de la mort de quatre bébés

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la disparition de quatre nouveaux-nés dans un incendie.Libération titre sur la « fin tragique pour quatre petits anges ». Sous couveuses, ils sont morts complètement calcinés samedi après un incendie à l’unité néonatale de l’hôpital Magatte Lô de Linguère, au centre du pays. Le journal ajoute que des jumeaux qui devaient sortir le même jour font partie des victimes là où deux autres bébés sont « dans un état critique ».

Vox Populi revient aussi sur « l’horrible drame à Linguère » et rapporte que « les familles des victimes inconsolables s’en remettent à Dieu ». Décrivant « l’horreur », EnQuête note pour sa part que ces familles dénoncent la négligence de l’hôpital et réclament justice.

Sous la Une « Linguère, le mal des mères », L’Observateur rapporte la confidence de l’une de ces dernières : « J’ai fait trois avortements avant d’accoucher de ma fille qui a été emportée par les flammes ». Par ailleurs, le quotidien souligne que la thèse du court-circuit est « écartée » et que le personnel médical a été « auditionné » par la gendarmerie.

Selon Vox Populi, l’Etat promet « toute la lumière » sur les causes de l’incendie même si un court-circuit sur un climatiseur serait « à l’origine ».

Sur un autre sujet, le directeur général de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), Papa Amadou Sarr, se confie au Soleil. Il déclare que « nous avons reçu plus de 500.000 demandes d’un coût de 650 milliards de FCFA ». Et « au 31 décembre 2020, nous avons investi 60 milliards de FCFA dont ont bénéficié 106.000 Sénégalais ».

En politique, L’AS titre sur « le coup de sang de Alioune Tine ». Ce membre éminent de la société civile sénégalaise aborde entre autres dans le journal les questions du dialogue politique et les élections locales. Selon lui, « tous les partis politiques sont totalement passés à côté » et « il faut qu’Ousmane Sonko aille devant la justice ».

En outre, Sud Quotidien note que l’élection des maires et présidents de conseil départemental au système universel direct constitue « l’autre défi des Locales ». Par ailleurs, souligne de son côté Walf Quotidien, « Barthélémy Dias éventre le +plan+ de Macky », consistant selon lui à vouloir proroger le mandat présidentiel jusqu’en 2026.

En football, Record titre sur les performances du week-end en Europe des Lions. En Premier League anglaise, Chelsea du gardien Edouard Mendy est « solide quatrième » là où Liverpool de Sadio Mané « s’éloigne du top 4 » des places qualificatives à la Ligue des champions.

Pendant ce temps, Stades note que Ismaila Sarr, auteur de son 13e but en Championship, « hisse Watford en Premier League », une année après l’avoir quittée. « Nous avons tous fait un excellent travail », a confié à Record le jeune ailier convoité par des cadors comme Liverpool et Manchester United.

Attaque camp militaire à Abidjan: 12 individus interpellés suite à une enquête

La gendarmerie nationale ivoirienne a annoncé dimanche avoir interpellé 12 personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du camp militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, dans une déclaration au JT de 20h sur la RIT 1, la télévision publique.

Selon la gendarmerie nationale, ces 12 individus ont été appréhendés à la suite d’une enquête menée par les éléments de la maréchaussée de la commune de Daloa, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, a indiqué jeudi que l’attaque ayant visé la base militaire de Ndotré, ne provenait « pas de djihadistes », au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique. 

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête », a dit le magistrat Ange Kessy qui a révélé l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce. 

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire.  

Le colonel Boubacar Sakho, porte-parole de l’armée ivoirienne, avait rassuré « les populations que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour qu’elles puissent vaquer de façon sereine à leurs occupations ».

« Face aux rumeurs suscitées par les opérations menées par les forces de défense et de sécurité en matière de ratissage et de bouclage », l’officier a noté que les populations « ne devraient en aucun cas céder à une psychose inopinément créée ». 

Ces opérations, a-t-il dit, étaient consécutives à l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 et qui a ciblé la base militaire de Ndotré, dans la commune d’Abobo.   

« Ces opérations ont pour but d’appréhender les auteurs de cette attaque et de tout individu qui aurait pu participer à ces attaques, au regard de l’objectif, on ne peut pas prévenir les populations au préalable », a-t-il expliqué.

Côte d’Ivoire: Ousmane Diakité désigné président du Conseil supérieur des Imams

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné dimanche, à Abidjan, président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021.

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire executif du Cosim, a été désigné comme président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure   obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat / Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.                        

Au niveau académique, il a fait ses études primaires et secondaires à l’école Dar-El Hadits de Bouaké (Nord ivoirien). De 1977 à 1978, il intègre l’Université des Sciences Humaine de Strasbourg / France, au département des langues (pour une formation en langue française)

Sur le plan professionnel, il était de 2014  à ce jour membre de la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), en qualité de représentant de la Communauté Musulmane.

De 1986 à  2016, il fut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur en qualité de : Secrétaire Général de Mairie. Professeur d’arabe et de français, il a officié au groupe scolaire Mamadou Coulibaly à Odienné de1984 à 1986.  

De puis 1988 à ce jour, il est membre de la Ligue Islamique de prédicateurs en Côte dIvoire (LIPCI).  En 1990, il a fondé le Comité Musulman de l’encadrement de la jeunesse musulmane du département d’Odienné.

En outre, de janvier 2017- à ce jour, il occupe le poste de Secrétaire général de la Fondation Hinneh (compassion) pour l’Education et les activités humanitaires. Dans la même année, en octobre, il devient membre de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains- Section Côte d’Ivoire.  

Il est également membre du Bureau national du Conseil national islamique (CNI) depuis 1994. De 2003 à ce jour, il est Imam Khatib de la Mosquée du Mont Arafat de la Riviera Bonoumin à Cocody-Abidjan.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation. 

Ramadan: une association marocaine en Côte d’Ivoire offre des kits à 103 familles

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert dimanche à Abidjan des kits alimentaires et un soutien en numéraire à 103 familles, à l’occasion du ramadan.

Les dons ont été remis aux familles, au palais de la culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.  

Le président de l’ACMRCI, M. Chahdi Ouazzani, a fait savoir que d’habitude le Conseil organise un jeûne collectif, mais cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, l’association a décidé de distribuer des kits alimentaires soutenus par une enveloppe.  

Il a souligné que ces dons sont une première phase et l’organisation envisage de faire une deuxième phase avant la fin du jeûne musulman. En outre, l’option de remettre l’argent en espèces vise à permettre à chaque famille de faire face à quelques besoins.

Les kits alimentaires comprennent notamment des mets de dîners marocains, entre autres, des gâteaux marocains, du lait, de l’eau, des dattes, du fromage qui servent les familles marocaines à rompre leur jeûne.   

L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire s’est félicité de cette action qui a lieu pendant le mois sacré de ramadan, qui est un mois de partage, de fraternité et de convivialité entre les différentes populations marocaines et ivoiriennes. 

Ce don, dira-t-il, traduit l’engagement de l’ACMRCI vis-à-vis des ressortissants Marocains en Côte d’Ivoire et des frères et soeurs Ivoiriens. Un partage qui s’inscrit par ailleurs, dans l’enseignement de la religion musulmane et des « hautes instructions » du Roi Mohamed VI. 

Le diplomate marocain a relevé que cet élan de cette association cadre avec la vision d’un Maroc « toujours solidaire, un Maroc de fraternité et un Maroc qui s’entraide pour aller de l’avant, tous ensemble ». 

Cette année, l’ACMRCI a décidé de travailler avec l’ONG Rema avec un bon lot et une enveloppe qui devraient permettre à l’organisation de visiter des personnes en cette période de ramadan. 

M. Michal Doskocil, un responsable de Rema, a salué ce geste. Cette ONG qui travaille en faveur des enfants de la rue compte soutenir les familles de ces enfants et les personnes qu’elle assiste.

Plusieurs donateurs ont accompagné ce projet pour soutenir plus de familles. L’année précédente 74 familles ont bénéficié de kits alimentaires et des bons d’achat à l’occasion du mois de ramadan.  

Législative ivoirienne: Cathérine Koné élue à Niakara avec 59,79% des voix

La candidate du Rhdp, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, Cathérine Koné a été élue dans le circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, à l’issue des élections législatives partielles du 24 avril 2021, selon des résultats provisoires.

La liste Cathérine Koné et Blaise Kinampinan Coulibaly a obtenu 6.074 voix, soit 59,79% des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI).

M. Guibessongui N’Datien Koné Severin arrive en deuxième position avec 1.792 voix, soit 17,64%. Il est suivi de Traoré Karidia, créditée de 1.312 voix (12,91%), de Touré Klohiri Lazare (711 voix, 7%) et de Soungari Koné (100 voix, 0,98%).

Le taux de participation est de 51,36%, selon les donnés de la Commission électorale indépendante. Le scrutin a été reporté dans cette circonscription issue de la Région du Hambol, à la suite du décès d’une candidate suppléante sur une liste. 

Dans un post sur Facebook, Guibessongui Ndatien a déclaré qu’ il prend acte de sa défaite aux élections législatives dans la circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, malgré « une très belle campagne électorale ».   

Le gouvernement ivoirien a approuvé début avril en Conseil des ministres, sur proposition de la CEI, la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021. 

La conférence inaugurale de The Africa Road Builders 2021 fixée au 19 mai

La conférence inaugurale de l’édition 2021 de The Africa Road Builders, un forum d’échanges sur le développement des routes en Afrique, initialement prévue en mars dernier, a été reportée au 19 mai prochain au Caire (Égypte) après avis des autorités égyptiennes.

Selon un communiqué transmis dimanche à APA, le thème retenu de cette sixième édition est:  « Routes et transports pour la santé: actions et réalisations pour relever les défis en Afrique  ».

Cette conférence inaugurale, a expliqué Barthélémy Kouamé, le commissaire général de  The Africa Road Builders, permettra de partager les expériences sur la route et les transports en relation avec le thème central de l’année. Il a ajouté que cette conférence sera également l’occasion de révéler le nom du lauréat 2021 du Trophée Babacar Ndiaye. 

« Il s’agit de partager les idées et les bonnes pratiques en matière de relation entre la route, les transports et la santé, dans un contexte de crise sanitaire mondiale. Il s’agit aussi de passer en revue les politiques de sécurité routière alors que l’Afrique compte un très grand nombre de malades et de décès liés directement à la route », a par ailleurs, souligné M. Kouamé.

Le Trophée Babacar N’diaye de The Africa Road Builders  est organisé par Acturoutes, un site d’information sur les infrastructures et le réseau routier en Afrique et par l’organisation Médias pour les infrastructures et le financement en Afrique (MIFA).

Ce prix récompense chaque année les dirigeants africains ayant lancé ou exécuté des projets exceptionnels dans le secteur des routes, des transports et de la mobilité. L’édition 2020 du super prix grand bâtisseur du trophée Babacar Ndiaye de  The Africa Road Builders  a été remportée par le président Égyptien Abdel Fattah Al Sissi.

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne d’accueillir le chef du polisario Brahim Ghali sur son territoire

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne, qui accueille sur son territoire le chef du front polisario, Brahim Ghali « poursuivi pour des crimes guerre sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme », indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.« Le Royaume exprime sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage, et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives », souligne la même source

Selon le ministère, « l’attitude de l’Espagne suscite une grande incompréhension et des interrogations légitimes ».

« Pourquoi le dénommé Brahim Ghali a été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne a jugé utile de ne pas en aviser le Maroc ? Pourquoi a-t-elle a opté pour son admission sous une fausse identité ?  Pourquoi la justice espagnole n’a pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes ? s’interroge le ministère des AE.

Et de rappeler que l’Ambassadeur d’Espagne à Rabat a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères « afin que lui soit communiquée cette position et pour exiger de lui les explications nécessaires sur l’attitude de son gouvernement ».

Il est à signaler que le chef du Polisario, Brahim Ghali, a été hospitalisé en Espagne après avoir été contaminé par le coronavirus. Il a été admis dans un hôpital en Espagne, très exactement à Logroño, près de Saragosse.

Ghali fait l’objet de plusieurs plaintes déposée en Espagne par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (Asadedh). Cette dernière a déposé un mémoire auprès de la Haute Cour pour demander à ce que le chef du Polisario soit auditionné et qu’il ne puisse pas se soustraire à la justice espagnole.

Asadedh l’accuse de génocide, de terrorisme, de disparitions forcées, d’assassinats et de viols.

Vendredi, la cheffe de la diplomatie espagnole Arancha González Laya a affirmé que l’hospitalisation à Logroño du patron du Polisario, Brahim Ghali, n’aura pas d’impact sur « les excellentes relations » entre l’Espagne et le Maroc. La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, a fait cette déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion à Madrid avec son homologue palestinien Riad Al Maliki.

Après avoir confirmé la présence de Brahim Ghali sur le sol espagnol « pour des raisons strictement humanitaires », Arancha González Laya a déclaré: « bien sûr que cette question n’entrave, ni ne perturbe les excellentes relations que l’Espagne entretient avec le Maroc », ajoutant que le Maroc est « un voisin, un ami et un partenaire privilégié » dans tous les domaines et « cela ne change pas ».

Permis de conduire ivoirien: suspension des inspecteurs dès lundi

Le ministère ivoirien des Transports annonce la suspension, dès le 26 avril 2021, de la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur, dans un communiqué.

« Pour des raisons d’enquêtes approfondies et de nécessité de service, il est décidé, à compter du lundi 26 avril 2021, de la suspension de leurs fonctions, de tous les inspecteurs affectés au service des examens théoriques et pratiques du permis de conduire », indique le communiqué.

Cette mesure intervient « suite à des enquêtes préliminaires et vu la nécessité de lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire », justifie le texte signé par le ministre des Transports, dans une adresse aux candidats aux examens.  

Le ministre des Transports, Amadou Koné, note que cela a lieu « dans le cadre du renforcement de la sécurité routière et prenant en compte les causes des accidents graves sur les routes de notre pays en dépit des efforts consentis par le gouvernement pour transporter les biens et les personnes dans les meilleurs conditions de sécurité et de confort ».

« Il est apparu nécessaire pour le ministère des Transports d’assainir le parcours pour l’obtention du permis de conduire », précise M. Amadou Koné, dont la décision intervient après de graves accidents de la circulation dans le pays ces derniers jours.    

Le ministère des Transports tient à « rassurer les candidats aux examens du permis de conduire que ceux-ci reprendront dès le lundi 03 mai 2021 et seront assurés par les agents de la gendarmerie nationale pour une période de trois mois, le temps pour le gouvernement d’achever la phase cruciale de la réforme desdits examens », poursuit le communiqué. 

Pour assurer l’effectivité de cette mesure qui vise à sauver les vies humaines et à conserver la crédibilité du permis de conduire ivoirien, le ministère des Transports invite les candidats aux examens à « la patience » et les usagers de la route au strict respect du code de la route. 

Assurance: sortie officielle de 18 techniciens Ivoiriens diplômés du CFAP

Dix-huit techniciens Ivoiriens, diplômés du Centre professionnel de formation en assurance (CFAP, promotion 2017-2019), ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie dans les locaux de l’établissement à Abidjan.

La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Arthur Ahoussi, directeur général adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire et de M. Saliou Bakayoko, président de l’Association des sociétés d’Assurances (ASACI), parrain de ladite promotion, selon une note transmise à APA, samedi. 

Le Centre Professionnel de Formation en Assurance (CPFA) est une unité pédagogique décentralisée de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Il a accueilli le jeudi 22 avril 2021 dans ses locaux sis à Abidjan-Cocody, la cérémonie de remise de diplômes des étudiants de la promotion 2017-2019. 

Ce sont 18 techniciens en assurance que le CPFA offre au marché ivoirien des assurances. Ces jeunes Ivoiriens sont désormais capables de servir aussi bien dans les compagnies d’assurances, chez les intermédiaires d’assurances que dans les autres entités classiques. 

Après avoir félicité M. Pascal Néné Bi Gouré, le directeur du CPFA, dont la politique de formation s’inscrit dans la droite ligne du Trésor public ivoirien certifié à la norme qualité ISO 9001 version 2015, le DGA  Ahoussi a souhaité bon vent aux diplômés. 

 « Je souhaite que vous soyez rapidement insérés dans le tissu économique afin que la possibilité vous soit donnée d’appliquer sur le terrain ce que vous avez appris pendant deux années au CPFA », a déclaré le directeur général adjoint du Trésor public ivoirien.  

Convaincu qu’une formation de qualité fait partie des leviers importants pour le développement d’un pays, M. Arthur Ahoussi a invité tous les acteurs du marché des assurances à soutenir le CPFA dans la réalisation de ses missions.

M. Bakayoko, le parrain, a conseillé ses filleuls a avoir deux qualités essentielles pour une carrière professionnelle réussie, notamment le savoir être et de savoir-faire, afin de mieux évoluer dans ce secteur où les clients sont beaucoup exigeants.  

Poursuivant ses conseils, le président de l’ASACI ajoute : « en entreprise soyez travailleurs et ayez un bon comportement en étant humbles. C’est alors que vous allez considérablement augmenter votre chance de réussite professionnelle ».

Le CPFA de la Côte d’Ivoire, créé en 1987, a été fermée en 1993. C’est en avril 2016 que le gouvernement ivoirien, par le canal du ministère de l’Economie et des Finances et en partenariat avec le secteur privé des assurances, a pris un arrêté ministériel portant l’ouverture du CPFA Côte d’Ivoire. 

Ce centre, qui fonctionne sous la tutelle administrative du Trésor Public et de la comptabilité de Côte d’Ivoire à travers la direction des assurances, participe au renforcement des capacités du capital humain du marché des assurances de la zone CIMA. 

Le FPI s’engage à fond dans la réconciliation avant l’arrivée de Gbagbo

La frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Assoa Adou, appelle les militants du parti à s’engager dans la campagne de réconciliation nationale et assure de l’arrivée de Laurent Gbagbo en terre ivoirienne.

Le Comité central de cette frange du parti fondé par M. Gbagbo, réuni samedi à Abidjan a appelé à la mobilisation de toutes les structures du parti et de tous les militants à « s’engager, sans réserve, dans la campagne pour la réconciliation nationale en s’abstenant de tout propos et de tout comportement revanchard ou haineux ».

Les membres du Comité central, rassemblés sur convocation du secrétariat général, ont assuré de leur « soutien indéfectible » à « Laurent Gbagbo, homme de paix, de tolérance et de pardon dont l’arrivée en terre ivoirienne est attendue de tous pour la réconciliation véritable et la paix en Côte d’Ivoire ».

Dans l’élan de la réconciliation nationale, le Comité central a « demandé en conséquence, la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, et le retour sécurisé de tous les exilés ». 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifesté aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

La rencontre a eu lieu sous la présidence de Laurent Akoun, 4ème vice-président chargé de la vie du parti. L’ordre du jour de cette session extraordinaire a porté sur un point unique: Préparatifs de l’accueil de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.

Énergie et jeunesse au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement des conséquences de la grève des transporteurs d’hydrocarbures et de la sortie de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré sur l’emploi des jeunes.« Panne capitale », titre Le Quotidien à propos de la grève des transporteurs des hydrocarbures. La conséquence d’après le journal : les stations d’essence sont prises d’assaut. Cependant, le Syndicat « annonce la fin de la grève et le retour progressif à la normale ».

« La grève est suspendue », informe dans Vox Populi le secrétaire général intérimaire du Syndicat des travailleurs du pétrole. Il explique que la pénurie d’essence, « c’est la conséquence de la grève qui a été suivie à 100% » par ses camarades.

Libération titre sur sur la conséquence de trois naufrages en Méditerranée : « 172 migrants meurent dans l’indifférence totale ». Selon le journal, plusieurs ressortissants d’Afrique subsaharienne sont recensés parmi les victimes.

Le quotidien national Le Soleil informe que les sociétés aéroportuaires nationales « AIBD SA et ADS vont fusionner ». C’est la décision issue du Conseil présidentiel consacré à la stratégie Hub aérien et touristique. Pendant ce temps, le journal affirme que la DER et le PUMA créent une ligne de crédit de 1,5 milliard pour les zones frontalières. 

L’AS rapporte la « colère noire » de Mansour Faye, le ministre alors chargé de gérer l’acheminement des fonds de soutien aux impactés de la Covid-19 dont les conducteurs de moto « Jakarta », l’année dernière. Selon le journal, « les 450 millions (sont) retrouvés au Trésor » et que « le président (Macky Sall a été) induit en erreur par le SG Obèye Sagna qui s’attire la colère de Mansour Faye ».

« Mansour Faye se blanchit de l’argent des Jakartamen », indique Vox Populi avant de reprendre le ministre et non moins beau-frère du chef de l’Etat. « L’argent est dans les caisses du Trésor en attendant l’identification de tous les bénéficiaires », a-t-il dit.

Sur la lutte contre le chômage, Walf Quotidien note que « Mimi rectifie Macky ». L’ex-Premier ministre estime qu’il « faut conserver les emplois existants et retrouver les emplois perdus ».

Sud Quotidien titre aussi sur « la recette de Mimi » ou Aminata Touré, débarquée en fin 2020 de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese) au profit d’Idrissa Seck, ancien puissant opposant de Macky Sall devenu membre de la mouvance. Ainsi pour Mimi, « la question de l’emploi des jeunes doit être précédée par celle de la préservation des emplois existants ». 

En sport, le lutteur Tapha Tine avertit son adversaire Boy Niang 2 dans L’AS : « Les amateurs ne seront pas déçus de ce duel ».

Dans Record, Bamba Cissé, président d’une association de lutteurs, note que c’est « un danger que de laisser tous ces jeunes sans métier ».

Stades titre sur les affiches des championnats européens de football de ce week-end, mais aussi sur les révélations de Souleymane Boun Daouda Diop, ancien directeur de la Haute compétition au ministère des Sports. 

Il soutient que le sélectionneur national « Aliou Cissé n’était ni le choix du ministère ni de la FSF », la Fédération sénégalaise de football.

Le Maroc appelle SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique

Le ministre marocain de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun, a tenu, jeudi, une réunion virtuelle avec Makhtar Diop, nouveau Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale spécialisée dans le développement du secteur privé.Au cours de cette réunion, le ministre marocain a exposé les deux principaux axes du plan de relance post-Covid à savoir la maximisation de l’effet de levier à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la réforme du secteur public, indique vendredi un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances.

Dans ce cadre, il a appelé la SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique avec cette institution.

Ce cadre devrait porter sur les domaines d’intervention de la SFI en matière de soutien à la relance post-COVID-19. Cette rencontre a constitué, également, l’occasion pour le ministre marocain de passer en revue les autres chantiers de réformes prioritaires engagés, notamment le chantier structurant de la généralisation de la protection sociale, poursuit la même source.

Pour sa part, le Directeur général de SFI a souligné la disposition de son institution à renforcer son soutien, tant financier que technique, aux efforts du Royaume en matière de mobilisation du secteur privé dans la dynamique du développement économique et social du Maroc.

A cet égard, il a fait part de l’engagement de son institution à finaliser rapidement le cadre de partenariat pluriannuel. Enfin, M. Diop a signalé que le Maroc est un point d’ancrage dans la région MENA et un hub en Afrique. A ce titre, le Royaume a un rôle important à jouer en tant que plateforme pour attirer les investissements privés à l’échelle nationale et régionale, conclut le communiqué.

Attaque camp Ndotré: une fake news visant les Libériens tués démenti

Le procureur général près la Cour d’appel de Daloa (Ouest ivoirien), J. Daffot, dément une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, visant les assaillants Libériens tués lors de l’attaque du camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, selon un communiqué.

Cette « vidéo mise en ligne ces derniers jours sur les réseaux sociaux laisse croire que les individus de nationalité libérienne tués lors de l’attaque de la base militaire de N’Dotré, seraient des détenus extraits nuitamment par des inconnus », indique le communiqué. 

Selon la vidéo, ces individus ont été extraits des geôles « dans la nuit du 17 au 18 avril 2021, de la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra, où ils étaient incarcérés pour trafic de stupéfiants », ajoute le communiqué.  

« Le procureur général près la Cour d’appel de Daloa voudrait indiquer que ces allégations sont dénuées de tout fondement », souligne le communiqué, qui apporte un démenti sur cette nouvelle qui a enflammé la toile.  

« Elles le sont d’autant plus qu’aucune des deux personnes de nationalité libérienne, actuellement en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra, n’en a été extraite, encore moins pour les fins allégués », poursuit le texte.  

Le procureur « tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que de 2018 à ce jour, la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra a accueilli 11 pensionnaires de nationalité libérienne dont neuf ont été libérés à l’issue de l’exécution de leur peine », mentionne le communiqué.  

Une attaque survenue dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 avril 2021 a visé un poste de police à l’entrée du camp militaire de Ndotré dans la commune d’Abobo, faisant trois morts sur le champ et un autre assaillant qui a succombé de ses blessures à l’hôpital. 

Le gouvernement ivoirien veut « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 »

Le gouvernement ivoirien, dirigé par Patrick Achi, a à l’issue d’un séminaire de trois jours, arrêté vendredi un Plan d’actions prioritaires dans lequel il envisage de « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 ».

Le communiqué final du séminaire, lu par le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, indique que l’Etat envisage de «créer 8 millions d’emplois d’ici 2030, presque trois fois plus que sur la décennie précédente ».  

Le gouvernement veut en outre, à travers ce Plan d’actions prioritaires, « réduire le taux de pauvreté de moitié en 2030 ; de 39% à moins de 20% de la population »et « rehausser l’espérance de vie de 10 ans, de 57 à 67 ans ».

Dans la dynamique d’un développement durable, il veut surtout « relever le niveau de l’éducation en portant le taux net de scolarisation du primaire de 91% à 100% et celui du secondaire de 51% à 90%, en améliorant substantiellement les performances et les compétences des apprenants ».  

Pour atteindre ces résultats ambitieux, la vision 2030 met l’accent sur le rôle central du secteur privé dans la création de richesses et d’emplois, ce qui conduit à un changement de paradigme à deux niveaux essentiellement, à savoir l’implication du secteur privé, moteur et de l’administration.  

Le gouvernement veut par ailleurs favoriser l’aménagement et la sécurisation de sites destinés à l’activité industrielle tout en mettant à disposition des services agricoles numériques au profit de 300.000 agriculteurs enrôlés et enregistrés sur la plateforme des transactions agricoles.   

En vue d’améliorer les conditions de vie des producteurs, le gouvernement s’est engagé à permettre une amélioration de la compétitivité du système fiscal ivoirien et de prendre un texte relatif au SMAG (Salaire minimum agricole garanti) ainsi que l’accès au marché des filières agricoles.

Il envisage de jouer sur la gouvernance pour une transparence dans la gestion des affaires publiques. De ce fait, la réunion a décidé de l’opérationnalisation de la brigade spéciale de lutte contre la corruption et la mise en œuvre d’une plateforme de signalement des cas de corruption.  

Doubler le revenu des habitants pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne. Telle est l’ambition du nouveau Premier ministre, nommé le 6 avril 2021.  

Dans sa démarche, le Premier ministre Patrick Achi a associé les acteurs clés du secteur privé. Ainsi, au terme des travaux, le secteur privé a marqué son « adhésion à cette vision » et a insisté sur la nécessité de son implication dans sa mise en œuvre.   

Jean-Marie Ackah, le président du Patronat ivoirien, a dans un discours, au terme du séminaire gouvernemental, salué « une journée mémorable » ; cette journée de ce vendredi 23 avril 2021, entièrement consacrée aux acteurs du secteur privé.

Faisant une confidence, il a fait observer que depuis cet après-midi, il était à son troisième sms reçu de collègues présidents du Patronat d’Afrique centrale et d’autres régions de l’Afrique qui ont eu l’information de cette rencontre et qui « s’émerveillent ».

Le Premier ministre a assuré que l’ensemble des thématiques soulevées à ce séminaire seront traitées selon une « approche de résultat », car « c’est l’essence même d’un gouvernement, prouver son utilité et rendre compte de ses réalisations ».

« Je demande aux membres du gouvernement d’approfondir en interne leurs travaux afin de les transmettre à la primature d’ici huit jours, un tableau détaillé des réalisations des prévisions 2021 avec des indicateurs de performances chiffrées et vérifiables ».

M. Patrick Achi a fait savoir qu’il entreprendra par ailleurs dans les semaines à venir une série de rencontres sectorielles pour approfondir plusieurs sujets qui nécessitent des solutions durables pour une mise en œuvre efficace des priorités du gouvernement dès juin 2011.  

Ce séminaire a permis d’élaborer un Plan d’actions prioritaires qui devrait constituer la base commune de travail gouvernemental sur la période 2012-2023 avec le focus sur l’environnement des affaires en vue de créer davantage de richesses au profit de la croissance et des populations.    

Deux personnes mortes calcinées dans l’explosion d’un taxi à Abidjan

L’explosion d’un taxi communal de Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, qui fonctionnait avec du gaz butane a fait trois victimes dont deux personnes mortes calcinées vendredi aux environs de 16h17 MN (heure locale et GMT), a appris APA auprès du Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM).

Selon les pompiers, le véhicule qui fonctionnait avec du gaz butane, a explosé à Locodjro au carrefour Pinasse. La troisième victime de cet accident, ont précisé les  « soldats du feu», a été évacuée au centre des grands brûlés de Cocody dans l’Est d’Abidjan.

Lancement à Abidjan d’un concours d’éloquence au profit des étudiants en médecine

Dafra Pharma Côte d’Ivoire, filiale d’un laboratoire pharmaceutique belge, a lancé vendredi à Abidjan, la première édition du prix d’excellence Dafra, comprenant un Concours d’éloquence et une Communication scientifique, au profit des étudiants en sciences médicales. 

Selon M. Abdou Diaby, superviseur de cette filiale en Côte d’Ivoire, le Projet « Excellence Dafra » consiste à promouvoir la culture de l’excellence au sein des étudiants en médecine de la 2ème à la 7ème année. Il a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une élite médicale. 

Les lauréats de ce concours auront des récompenses en nature et en numéraire aux fins de les soutenir dans la suite de leur formation, notamment les aider à payer les inscriptions pédagogiques, en leur offrant des ordinateurs, téléphones et plein d’autres outils de travail. 

Le projet se déroule en quatre phases à savoir : la phase préparatoire, de présélection, le concours et la cérémonie de remise des prix. Concernant les critères de sélection, les postulants devront être inscrits au titre de l’année scolaire 2020 – 2021 à l’UFR des sciences médicales d’Abidjan. 

Ils devront en outre produire un certificat de scolarité et être étudiant de la Licence 2 au Doctorat (de la 2ème à la 7ème année). Les étudiants présélectionnés compétitiront sur des sujets portant sur la connaissance médicale et sur la culture générale. 

Les thèmes médicaux sur les lesquels les lauréats devraient compétir ont été définis par les enseignants. Communication scientifique : « Santé maternelle : Enjeux et perspectives en 2021 ». Pour le Concours éloquence le thème retenu est : « Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Cvid-19 ». 

 Lancé ce 23 avril 2021, les inscriptions du Projet « Excellence Dafra » s’achèvent le 23 mai 2021. Les étudiants intéressés devront s’inscrire auprès du secrétariat principal de l’UFR des sciences médicales et par la suite fournir un dossier de candidature qui comprendra le fait d’être un étudiant inscrit au titre de l’année 2020-2021. 

Pour la Communication scientifique, la présélection a lieu du 24 mai au 28 mai 2021, les éliminatoires du 01 août au 03 août 2021. La finale , quant à elle, aura lieu à la soirée de remise des récompenses prévue le 14 août 2021. 

Le calendrier du Concours d’éloquence indique les éliminatoires dans la période du 01 aout au 03 août 2021. La finale est également prévue à la soirée de remise des récompenses le 14 août 2021. Les étudiants sélectionnés seront départagés par un jury composé de cinq professeurs. 

Au sujet de la Catégorie 1  « communication scientifique », les étudiants vont devoir faire des recherches, notamment deux mois de recherche minimum sur le thème qu’ils présenteront en quinze minutes devant le jury. Le premier prix est un « ordinateur CORE I5 + Chèque de 100.000 +Stéthoscope Bivalent+Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 1 est un ordinateur CORE I3 + Saturomètre. Tandis que pour la catégorie 2, le Concours d’éloquence, permettra de mesurer l’éloquence et la prestance des participants sur le thème : Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Covid-19. 

 Les étudiants seront évalués  sur la tenue sur scène, l’éloquence (la forme plus que le fond), l’expression orale, la capacité d’émouvoir l’assistance. Pour les Prix des lauréats de la catégorie 2 – le Concours d’éloquence, le premier Prix est un « ordinateur CORE I5 + Saturomètre + Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 2  est un « Téléphone Portable + Saturomètre » et le troisième prix un tensiomètre.  

Le laboratoire belge Dafra Pharma met à disposition des populations des produits de santé. Implantée en Côte d’Ivoire depuis bientôt 25 ans, il est aussi représenté dans 30 pays africains.

Maroc Telecom compte 73 millions de clients

Le nombre de clients du Groupe Maroc Telecom a atteint plus de 73 millions au titre du premier trimestre de cette année, en hausse de 6,8% par rapport à fin mars 2020, indique vendredi un communiqué du groupe sur ses résultats trimestriels.Cette évolution a été tirée par la hausse soutenue des parcs dans les filiales (+11,2%). Le parc mobile s’est élevé à 19,3 millions de clients, en baisse de 3,2% en un an, alors que celui fixe a continué de croître (+5,8% sur un an) et compte 2 millions de lignes à fin mars dernier. Le parc Haut Débit a progressé de 9,2% à près de 1,8 million d’abonnés.

A l’international, le parc Mobile a atteint 49.600.000 clients, répartis sur Côte d’Ivoire (10.071.000), Burkina Faso (9.708.000), Mali (9.567.000), Bénin (4.811.000), Tchad (4.766.000), Togo (3.184.000), Niger (3.048.000), Mauritanie (2.667.000), Gabon (1.585.000) et la République Centrafrique (192.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 343 abonnés sur Mali (182.000), Burkina Faso (75.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (27.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 135.000 clients.

Pour ce qui est du résultat net ajusté part du groupe (RNPG) de Maroc Telecom, il s’est établi à 1,47 milliard de dirhams (1 dollar = 8,9 DH) au titre du premier trimestre de 2021, en repli de 7,7% (-8,1% à taux de change constant) par rapport à la même période de l’année précédente.

Le résultat opérationnel (EBITA) ajusté consolidé de Maroc Telecom s’est, quant à lui, élevé à 2,74 milliards DH, en baisse de 5,7% (-6,2% à taux de change constant) sur une tendance similaire à celle de l’EBITDA, précise la même source.

Ainsi, le résultat opérationnel (EBITA) ajusté pour l’activité au Maroc s’est replié de 12,4% à 1,74 milliard DH. Sa marge a reculé de 1,2 pt à 35,7%. En revanche, l’EBITA de l’activité à l’international s’est amélioré de 8,7% (+7,1% à taux de change constant), à plus de 1 milliard DH.

African Performance Institute : Alex Louis Gabriel Corenthin élu président

L’universitaire sénégalais, Alex Louis Gabriel Corenthin, est élu nouveau président de l’African Performance Institute (API) basé à Dakar.L’élection de M. Corenthin à la présidence de l’API, créé le 17 mai 2017, a eu lieu lors de l’Assemblée générale virtuelle tenue le 14 avril 2021, rapporte un communiqué reçu à APA.

Le texte souligne que le président sortant, Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur de Gaïndé 2000, n’avait pas souhaité briguer un deuxième mandat, estimant que l’organisation avait franchi un cap et qu’un renouvellement de ses instances apporterait de nouvelles perspectives.

« Il (M. Diagne) a reçu les félicitations du bureau pour le travail abattu depuis quatre années et a assuré les membres de la continuité sans variation de son engagement pour la valorisation du numérique au Sénégal et en Afrique », poursuit le communiqué.

L’African Performance Institute (API) est une association qui réunit des expertises diverses du continent africain et au-delà qui souhaitent contribuer ensemble à une meilleure appropriation des usages et technologies numériques avec la volonté d’appuyer les gouvernements dans la formulation de leurs politiques publiques en lien avec le numérique.

La structure a initié les « Mardis du Numérique » avec l’organisation d’un cycle de 13 conférences entre 2017 et 2019 qui a permis d’instaurer un dialogue entre parties prenantes sur différentes thématiques.

Son nouveau président, Alex Louis Gabriel Corenthin, est une personnalité de premier plan dans le numérique africain. Il est informaticien, Directeur des systèmes d’information de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), maître assistant au département génie informatique de l’École supérieure polytechnique de l’UCAD et gestionnaire du domaine.