Mali: l’OIF tient son premier Comité ad hoc sur la Transition

L’Organisation internationale de la francophonie est mobilisée pour accompagner le processus de transition au Mali.Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a réuni, hier mardi, un premier Comité ad hoc consultatif restreint sur la situation au Mali. La rencontre visait à suivre la résolution adoptée lors du Conseil permanent de l’organisation tenu les 4 et 5 novembre 2020.

Au cours de la réunion, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, Zeïni Moulaye a partagé les avancées et défis, notamment aux niveaux sécuritaires, politiques et économiques, constatés dans la conduite de la transition mis en place après le putsch militaire d’août dernier.

Le ministre Moulaye a échangé avec les représentants des Etats et gouvernements membres de l’OIF, de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et de l’Association internationale des maires francophones…

De son côté, « l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale pour le Mali, Cheick Tidiane Gadio, a présenté les constats et conclusions de la dernière mission d’information et d’évaluation des besoins qu’il a conduite il y a quelques semaines à Bamako », rapporte un communiqué de presse.

Les délégations ont échangé sur les nombreux défis à relever dans le contexte de préparation des différentes échéances électorales, tout en relevant les initiatives déjà engagées dans cette perspective par les autorités et leur engagement à respecter le calendrier de 18 mois prévu par la transition.

Elles ont également salué les efforts menés par les Forces de défense et de sécurité maliennes, les Casques bleus de la Minusma, la Force Barkhane et la Force du G5 Sahel, pour lutter contre l’insécurité qui demeure dans les régions du Centre et du Nord.

Les délégations ont encouragé toutes les parties prenantes à s’engager davantage pour renforcer la participation et l’adhésion de l’ensemble des acteurs et populations maliennes à ce processus, avec une attention particulière en faveur de l’inclusion des femmes et des jeunes. Cette mobilisation de la Francophonie veut concourir à la paix et à la stabilisation du Mali, ainsi qu’au bien-être de ses populations.

« Ce Comité ad hoc sur le Mali a permis de mobiliser, dans une logique de solidarité, la communauté institutionnelle francophone en soutien aux efforts des partenaires maliens dans la mise en œuvre des nombreux chantiers de la transition », poursuit le communiqué.

La Secrétaire générale en a profité pour présenter les grandes lignes du Plan d’action de l’OIF en appui au processus électoral ainsi qu’aux réformes institutionnelles engagées par le gouvernement malien de transition.

Nigeria : la Bad sanctionne Maxicare Company pour fraudes

La société nigériane est exclue pour 36 mois des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD), annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) de la Bad a établi que l’entreprise s’était livrée à des pratiques collusoires et frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la construction de stations de pesage et la fourniture d’équipements dans le cadre du Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu reliant le Cameroun et le Nigeria, explique le communiqué.

Ce dernier précise que durant la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited et ses filiales seront inéligibles à des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Par ailleurs, poursuit le document, l’exclusion est applicable par d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

À l’expiration de la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited ne pourra être à nouveau éligible à participer aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’à condition d’avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Le Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu a pour objectif d’accroître les échanges et, plus généralement, à renforcer la coopération entre les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, et en particulier entre le Cameroun et le Nigeria.

Le programme a été cofinancé par le Fonds africain de développement, guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

L’interdiction des célébrations du 1er mai au Maroc, l’importance du partenariat public-privé (PPP) dans l’amélioration du service public et la lutte contre le coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ rapporte que toutes les célébrations sur le terrain à l’occasion de la fête du Travail, célébrée le 1er mai prochain seront interdites selon une décision du gouvernement, et ce pour éviter toute violation de l’état d’urgence sanitaire.

Dans un communiqué, cité par le journal, le gouvernement indique que cette décision intervient suite aux appels lancés pour la célébration du 1er mai de manière présentielle sur la voie publique, et en application des mesures préventives prises pour préserver la santé des citoyennes et citoyens.

« Cette décision prend également en considération l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume, notamment les risques que représentent les rassemblements dans les espaces publics », précise le gouvernement.

Sous le titre « Déléguer mais surveiller », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’au fil des années, et d’expérience en expérience, la pratique du brassage entre le public et le privé a montré sa pertinence et son utilité dans bien des secteurs, ajoutant que dans la santé et l’éducation, les établissements privés sont bien installés dans le paysage comme étant un modèle très complémentaire avec le service public.

En plus de permettre de résorber une partie de la demande et des besoins des familles marocaines, les opérateurs privés dans ces secteurs peuvent être également des facteurs d’émulation et d’amélioration pour la qualité des prestations de manière globale, explique le quotidien, notant que c’est probablement sur la base de ces expériences réussies que le Maroc est sur le point de passer à une vitesse supérieure en matière de partenariat public-privé (PPP).

Il restera, toutefois, plusieurs questions à élucider au préalable comme l’équilibre entre l’universalité du service public et son coût/prix, les formes de mutualisation des ressources humaines, les formes de contractualisation et les outils de contrôle de l’Etat, souligne-t-il.

Abordant la lutte contre l’épidémie de coronavirus, +L’Économiste+ appelle à ne pas baisser de vigilance, car, explique-t-il, le carnage Covid de ces derniers jours en Inde montre bien qu’aucun pays n’est à l’abri d’une recrudescence de la pandémie, relevant que cette actualité fait résonner dans la foulée quelques interrogations autour de l’analyse de la situation pandémique.

Alors que les attentes sont fortes sur les échéances d’un déconfinement, et que l’on semble assister à un recul de l’épidémie dans certaines régions de la planète, la publication estime judicieux de « rester prudent dans les extrapolations ». Il a souligné que les pouvoirs publics au Maroc « ont raison de renforcer le contrôle du couvre-feu pour anticiper une éventuelle catastrophe », d’autant plus qu’il s’agit d’ « un sujet où les certitudes ne sont jamais définitives, et où les boulets ne passent jamais trop loin ».

Mali : la Bad appuie les zones spéciales de transformation agro-alimentaire

Grâce au soutien de la Banque africaine de développement (Bad), le Mali va lancer des zones spéciales de transformation agro-alimentaire dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San.La Bad appuiera le Mali dans la création d’agropoles ou Zones spéciales de transformation agro-alimentaire (ZSTA) dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San (zones de conflits) et Koulikoro et Sikasso (zones d’insécurité) pour mieux valoriser ses investissements passés, et créer plus de valeur ajoutée, d’emplois décents et durables en faveur des femmes et des jeunes, selon le Document de stratégie-pays (DSP 2021-2025) publié le 19 avril 2021.

Dans un communiqué de presse publié le 27 avril,  l’institution prédit que le Mali devrait ainsi connaître une hausse du nombre de PME-PMI créées dans les chaînes de valeur agricoles, de 5 en 2021 à 20 en 2025. «La proportion d’emplois féminins (directs et indirects) créés, jusqu’ici insignifiante, devrait atteindre 35% dans ces chaînes de valeur en 2025», selon la même source.

Par ailleurs, des investissements seront ciblés vers des infrastructures telles que l’aménagement de trois zones spéciales à Bamako, Ségou et San et la construction de 25 centres de transformation agricole dans les grands bassins de production ruraux», annonce la Bad.

Selon l’institution basée à Abidjan, la part du secteur agro-alimentaire dans le produit intérieur brut sur la période devrait grimper de 3,3% à 5%, le temps de passage d’un camion de marchandises à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Mali devrait chuter de 24h à seulement 3h, le taux d’accès national à l’électricité devrait augmenter de 50% à 65% et de 21,1% à 31% en milieu rural.

Quant à la contribution des énergies renouvelables dans la fourniture totale d’énergie, elle est attendue en hausse, de 23,3% à 35,5% entre 2021 et 2025, prévoit la BAD, qui ajoute que quelque 130 postes seront créés pour les femmes dans les projets d’énergie en 2025 (contre zéro en 2021), les emplois créés dans les transports seront en forte augmentation pour les jeunes (de 0% à 80%) et pour les femmes (de 0% à 10%).

Sénégal : l’emploi des jeunes parmi les divers sujets à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par la problématique de l’emploi et l’affaire des quatre bébés calcinés dans un hôpital du centre du pays.Le directeur de l’Emploi détaille dans Vox Populi les chiffres du programme d’urgence de 450 milliards annoncé par Macky Sall pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes. Modou Fall souligne que « le programme vise 443.000 emplois et auto-emplois ».

Dans cette nouvelle priorisation du régime de Macky Sall, L’Observateur annonce que le chanteur et homme d’affaires Youssou Ndour « entre dans l’ère industrielle » avec le lancement de l’imprimerie « Impack ». Implantée dans la nouvelle ville de Diamniadio, l’usine a déjà créé « 200 emplois » et vise à offrir « d’énormes opportunités d’affaires », affirme le journal.

Vox Populi rapporte « la réplique massive de Cheikh Oumar Anne », le ministre de l’Enseignement supérieur, suite au « préavis de grève et attaques » des syndicalistes du SUDES/ESR.

Il fustige « l’arrogance, l’immaturité et des attaques injustifiées et continuelles » de ces enseignants. Le Quotidien qualifie ces répliques du ministre de « coups de Hann », avant de revenir sur la démission du directeur de l’hôpital de Linguère (centre) où quatre bébés ont péri le week-end dernier dans les flammes.

« Abou Sarr brûlé dans l’incendie », note ainsi Le Quotidien là où Sud Quotidien indique que le directeur de l’hôpital Magatte Lo de Linguère « jette l’éponge ». Mais pour Libération, il s’agit d’une « démission médiatique ».

Ce quotidien pointe « une négligence criminelle » dans cette affaire. Puisque dix minutes après le début de l’incendie dans la salle qui accueillait les nouveau-nés, « personne ne semblait (encore) être au courant ». L’un des membres du personnel de garde « affirme qu’il se douchait ».

L’Observateur dit « ce que révèle l’enquête, bouclée hier mardi, sur les quatre bébés morts calcinés à Linguère ». Le journal évoque « les cas de négligence présumée » et revient sur « les véritables raisons de la démission du directeur de l’hôpital ».

Le Soleil consacre sa Une aux « décisions phares de la deuxième session » du comité stratégique du projet gazier Grand Tortue-Ahmeyim, partagé entre le Sénégal et la Mauritanie. Le quotidien national souligne en outre que le Sénégal va recevoir le mois prochain 300.000 doses de vaccins de la Chine, un appui dans la lutte contre la Covid-19.

En politique, Walf Quotidien note que les élus socialistes sont « entre deux feux » pour les prochaines élections locales. Dans L’AS, « les non-alignés exposent leurs préoccupations aux évaluateurs ». Elles portent notamment sur la vérification des parrainages, la fraude avec les certificats de résidence, le vote avec ordres de mission…

En football, Stades et Record titrent sur la seconde demi-finale aller de Ligue des champions qui va opposer ce soir Paris Saint-Germain à Manchester City. Hier à Madrid, le Real a partagé les points (1-1) avec Chelsea. Un résultat obtenu par le gardien sénégalais Mendy et les Blues qui fait « douter Zidane et les Merengue », selon Stades qui s’attend à un « choc électrique » pour l’affiche d’aujourd’hui entre Français et Anglais.

Un « choc de titans » prévu à 19h, rappelle Record, avant d’ajouter que les internationaux sénégalais du PSG, Idrissa Gana Guèye et Abdou Diallo, vont tenter de « s’offrir un autre gros ».

RDC : vaccination massive contre la fièvre jaune

La République démocratique du Congo (RDC) a lancé une campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune ciblant plus de 16 millions de personnes a appris APA mercredi.C’est la première campagne de ce type contre cette maladie en Afrique en 2021. Elle est menée dans sept des 26 provinces du pays auprès de personnes âgées de neuf mois à 60 ans, dont près de 300000 réfugiés. « Bien que la fièvre jaune soit une maladie dangereuse, elle est facilement évitable avec une seule injection dans le bras. Cette campagne illustre qu’en s’adaptant à la nouvelle norme, en travaillant ensemble et en innovant, nous pouvons éviter d’autres épidémies et lutter contre le Covid-19 », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Le lancement de cette campagne a pris plus d’un an de planification et a été en partie retardée en raison de la pandémie de COVID-19. Ce qui fait dire à Dr Moeti que « faire face à d’autres urgences sanitaires est désormais doublement difficile car les pays travaillent également dur pour contenir la pandémie de COVID-19. »

Bien que la République démocratique du Congo ait introduit la vaccination contre la fièvre jaune dans le cadre du programme national de vaccination systématique en 2003, la couverture reste autour de 56%, en dessous du minimum recommandé de 80%.

Cette faible couverture a conduit à une résurgence de la maladie dans le pays, avec six flambées qui ont éclaté entre 2010 et 2019. Une épidémie majeure dans l’Angola voisin en 2016 s’est propagée dans la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, et dans deux autres provinces.

La fièvre jaune est causée par un virus transmis par la piqûre de moustiques infectés. Certains patients peuvent développer des symptômes graves, notamment une forte fièvre et une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux).

«Nous saluons le lancement de cette campagne de vaccination préventive, la mobilisation des organisations partenaires ainsi que la population qui se sont approprié la campagne de vaccination et font partie des efforts collectifs pour éliminer la fièvre jaune dans le pays», a déclaré le Dr Luc Alungu, le ministre provincial de la santé de Tshopo, l’une des sept provinces où la vaccination a lieu.

La campagne de vaccination fait partie d’une stratégie globale visant à éliminer les épidémies de fièvre jaune (EYE) dans le monde d’ici 2026.

Au-delà de la vaccination, des mesures préventives à l’échelle nationale sont également nécessaires pour assurer la protection de l’ensemble de la population menacée, souligne le communiqué de l’OMS dont nous avons pu avoir copie. La détection et la riposte rapides des flambées et la prévention à long terme font partie intégrante d’une lutte durable contre la fièvre jaune, poursuit la note.

En janvier, la Guinée et le Sénégal ont mené des campagnes de vaccination réactive contre la fièvre jaune après la détection des cas. En 2021, outre la République démocratique du Congo, le Nigéria, la République du Congo et le Soudan doivent mener des campagnes de prévention contre la fièvre jaune, ciblant un total de 53 millions de personnes dans les quatre pays.

Le fardeau de la fièvre jaune en Afrique est estimé entre 84 000 et 170 000 cas graves et entre 29 000 et 60 000 décès par an. Vingt-sept pays africains sont les plus exposés aux épidémies de fièvre jaune.

Six pro-Gbagbo en exil dont Koné Katinan attendus à Abidjan vendredi

Six pro-Gbagbo, notamment Justin Koné Katinan, Damana Pikass et Jeannette Koudou, la soeur cadette de l’ex-président ivoirien en exil au Ghana, sont attendus à l’aéroport d’Abidjan vendredi.

L’information a été annoncée, mardi, par Assoa Adou, le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dans un communiqué.  

Il s’agit de Justin Katinan Koné, Adia Damana Pikass, Tahi Zué Etienne, Jeannette Koudou, Véhi Tokpa et Innocent Kouabena Abouo. Le retour est organisé par le HCR dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.  

« Compte tenu de la fermeture des frontières terrestres, leur retour se fera par vol Emirat n° EK 787 qui atterrira à l’aéroport Félix Houphouët Boigny le vendredi 30 avril à 13h50 (GMT, heure locale) », précise le communiqué.  

« La direction du parti invite les militants à réserver un accueil chaleureux et militant aux camarades qui regagnent le pays après 10 ans d’exil au cours desquels ils ont mené, en synergie avec le Parti, le difficile combat pour la libération de Laurent Gbagbo », poursuit le texte.  

Selon le parti, ceux-ci « viennent pour participer à l’organisation de son retour ». M. Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) est annoncé en Côte d’Ivoire, un événement que prépare sa formation politique. 

L’acquittement définitif de MM. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a été prononcé par la chambre d’appel de la CPI le 31 mars 2021. Leur retour imminent au pays devrait marquer un pas important vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire. 

Maroc : une kyrielle de projets mis en œuvre par l’Agence Millennium Challenge Account

La 11ème session du Conseil d’orientation stratégique (COS) de l’Agence Millennium Challenge Account Morocco (MCA-Morocco) s’est tenue, mardi à Rabat, sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun.Cette session a été consacrée à la présentation du bilan d’exécution du programme de coopération objet du « Compact II », conclu entre le gouvernement marocain et son homologue américain, représenté par Millennium Challenge Corporation (MCC), au suivi de la mise en œuvre des résolutions prises lors la dernière session du COS et à l’approbation des résolutions inscrites dans le cadre de la mise en œuvre des projets, indique un communiqué du MCA-Morocco, parvenu à APA.

A cette occasion, le Président du Conseil s’est félicité des progrès notables réalisés au titre de la mise en œuvre des différentes activités relevant du Compact II.

Il a noté, dans ce sens, l’avancement soutenu que connait la réalisation des travaux d’infrastructures prévus au titre de plusieurs activités du Compact II, s’agissant notamment de la réhabilitation de 15 établissements de l’enseignement secondaire dans la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, de la construction ou réhabilitation de 13 sur les 15 établissements de formation professionnelle (EFP) bénéficiaires du soutien du Fonds « Charaka », des travaux d’aménagement au niveau de trois projets soutenus par le Fonds des Zones Industrielles Durables (FONZID) et des travaux hors-sites au niveau des trois zones industrielles pilotes dans la Région Casablanca-Settat.

Par ailleurs, le Président du Conseil a passé en revue les principales réalisations accomplies dans le cadre des différentes activités du Compact II. Ainsi, l’activité « Education secondaire » a enregistré le lancement de trois nouvelles applications mobiles pour faciliter l’accès aux services du système d’information « Massar », la livraison en cours des équipements didactiques au niveau des trois régions bénéficiaires, le lancement du programme de formation de 6.000 cadres pédagogiques et administratifs, la numérisation des 26 modules de formation du personnel enseignant et administratif et leur mise en ligne sur la plateforme du ministère.

Pour sa part, l’activité « formation professionnelle » s’est distinguée par le lancement de la procédure d’acquisition des équipements au profit des EFP bénéficiaires du Fonds « Charaka », ainsi que par le déploiement de l’assistance techniques apportée à ces EFP sur les plans notamment du développement des programmes de formation de base et continue, de l’élaboration du plan de formation du personnel administratif et technico pédagogique et de la mise en place des outils de gestion et de management.

De son côté, l’activité « Emploi » a été marquée principalement par la convention de partenariat avec le consortium « Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P)-OCP Solutions-Atlas Cloud Services » pour la mise en place d’une plateforme digitale d’information, en temps réel, sur les offres et demandes d’emploi, basée sur l’intelligence artificielle et la big-data.

La Directrice générale de l’Agence MCA-Morocco, Mme Malika Laasri, a présenté, par la suite, aux membres du Conseil un exposé détaillé de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Compact II depuis la dernière session du COS, soulignant que le taux d’engagement des fonds s’élève actuellement à 75,10%, soit l’équivalent de près de 338 millions de dollars.

Au terme de cette réunion, le Conseil a approuvé une série de résolutions, qui concernent essentiellement l’approbation de conventions conclues dans le cadre de l’exécution des projets du Compact et le Programme de passation des marchés de l’Agence tel qu’il a été mis à jour.

Maroc : Lancement de la semaine nationale de vaccination des enfants

Le ministère marocain de la Santé a annoncé, mardi, le lancement de la semaine nationale de vaccination des enfants, et ce à l’occasion de la semaine mondiale de vaccination, célébrée par le Maroc à l’instar du reste du monde, du 26 au 30 avril sous le thème « les vaccins ça marche pour tous ».À travers l’organisation de cette semaine nationale de vaccination, le ministère vise à sensibiliser les parents et les différents acteurs à l’importance de la vaccination, en plus de leur donner accès à des informations sur sa sécurité et son efficacité, indique un communiqué du ministère, appelant les familles à respecter le calendrier national de vaccination adopté par le ministère, en vue de garantir une protection effective, individuelle et collective, contre les maladies que les vaccins peuvent prévenir.

Le ministère appelle les parents et tuteurs d’enfants à leur faire administrer toutes les doses de vaccins prévues par le calendrier national des vaccinations afin de leur offrir une protection contre les maladies graves qui peuvent mener au décès ou au handicap, ajoute la même source.

Le ministère relève que l’intérêt pour le vaccin de la Covid-19 « ne doit pas nous faire oublier l’importance des autres vaccins pour préserver la santé de tous et en particulier celle des enfants de moins de cinq ans », insiste le Département de la Santé.

Selon des estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les vaccins peuvent épargner la vie, chaque année, de deux à trois millions d’enfants à travers le monde, précise la même source.

Le Maroc figure désormais parmi les pays leaders en matière de respect du droit des enfants à la Santé, à travers l’accès à une vaccination sûre, effective et gratuite dans l’ensemble des centres de Santé, conformément aux recommandations de l’OMS et du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination.

La couverture vaccinale au niveau national contre les maladies ciblées a atteint plus de 95%, grâce également aux efforts du ministère de la Santé dans le cadre du Programme national de vaccination, relève le communiqué.

Par ailleurs, le ministère appelle les citoyens à respecter les mesures préventives lors de l’accès aux centres de santé pour la vaccination afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus.

Macky Sall parrain de la promotion Young Leaders 2021

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a marqué son accord d’être le parrain de la promotion Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

L’information est rapportée par une note d’information transmise à APA. Établie en février 2019, la « French-African Foundation » a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine. 

Elle vise également à soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare « Young Leaders ». En 2021, ce programme réunira 100 « young leaders » qui seront sélectionnés par un jury formé par 28 personnalités d’Afrique et de France.

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, a été mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021. Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. 

Le comité rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone. Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Tchad : « la guerre n’est pas finie » (Mahamat Idriss Déby)

Le président du Conseil Militaire de Transition (CMT) justifie la prise du pouvoir par l’impératif de lutter contre un « péril qui menace encore le Tchad ».Dans son premier discours officiel, prononcé ce mardi 27 avril, le fils du défunt président Idriss Déby Itno a expliqué que « les hauts dignitaires (des) Forces de Défense et de Sécurité (FDS) n’ont pas eu d’autre choix que d’emprunter la voie qui s’imposait dans ce contexte exceptionnel d’un chaos généralisé annoncé et d’implosion du pays ».

Après l’annonce de la mort au front du chef de l’Etat tchadien mardi dernier, l’armée s’est emparée du pouvoir avant de dissoudre la Constitution et l’Assemblée nationale. Selon le nouvel homme fort de N’Djamena, « le CMT obéit au souci cardinal de faire face à l’urgence absolue de défendre notre patrie contre l’agression qu’elle subissait, de préserver les acquis de paix et de la stabilité et de garantir l’unité et la cohésion nationale ».

Mahamat Idriss Déby a également souligné que les FDS ont pris « leurs responsabilités devant l’histoire et le peuple » puisque « la menace d’attaques par d’autres groupes armés venus de l’étranger demeure ».

Mais jusque-là, une frange de la population ne l’entend pas de cette oreille. D’ailleurs, des marches de contestation ont eu lieu aujourd’hui dans la capitale N’Djamena et dans d’autres localités. Leur répression a causé au moins deux morts.

Par conséquent, le président du Conseil Militaire de Transition s’est voulu rassurant par rapport aux craintes de confiscation du pouvoir : « Le CMT n’a pas d’autre objectif que d’assurer la continuité de l’État, la survie de la nation et l’empêcher de sombrer dans le néant, la violence et l’anarchie. Les membres du CMT sont des soldats qui n’ont d’autre ambition que celle de servir loyalement et avec honneur leur patrie. Toute autre attitude sera une atteinte impardonnable à la mémoire du maréchal (Idriss Déby) et à l’engagement face au peuple ».

Combler le vide

Avec le CMT qu’il préside, Mahamat Idriss Déby doit guider le Tchad vers des élections générales « démocratiques,
libres et transparentes » dans dix-huit mois.  Lors de son message à la nation, le Général a déclaré que « la démocratie et la liberté introduites au Tchad en 1990 sont et resteront des valeurs irréversibles ».

En plus du Conseil Militaire de Transition, la Charte de la transition publiée le 21 avril prévoit la mise sur pied de deux autres organes : le Conseil National de Transition et le Gouvernement de transition. Le Premier ministre de transition est déjà connu. Il s’agit d’Albert Pahimi Padacké (54 ans), arrivé deuxième à l’élection présidentielle du 11 avril.

Sa mission, à en croire le président du CMT, est de former un nouveau gouvernement de réconciliation nationale composé d’une équipe soudée, compétente, représentative du Tchad pluriel et qui va œuvrer pour « la paix, l’unité et la solidarité ».

Dans les prochains jours, a promis le néo-locataire du Palais rose, un Conseil National de Transition, (organe législatif) représentatif de toutes les provinces et de toutes les forces vives de la nation, sera mis en place.

En tout cas, les nouveaux gouvernants ont fait savoir que le peuple tchadien attend avec espoir « une transition apaisée, sereine et participative ». Pour ce faire, « un dialogue national inclusif » devrait se tenir durant cette période.

En outre, l’ancien Directeur Général des Services de Sécurité des Institutions de l’État (DGSSIE) a indiqué que le CMT veillera « sans relâche à la préservation de la stabilité, de la cohésion nationale et de notre souveraineté ».

Après quoi, il a sollicité le soutien de la communauté internationale : « Le Tchad a besoin de (vous) pour réussir cette transition tant les défis sont immenses. (Il) a besoin d’un soutien massif de ses partenaires pour stabiliser une situation économique et financière durement impactée par le contexte sécuritaire, sanitaire, humanitaire et social ».

L’hommage du fils

Idriss Déby Itno, qui a dirigé pendant 30 ans le Tchad d’une main de fer, est parti à jamais. Cependant, est persuadé le continuateur de son œuvre, il « a légué un héritage sur lequel nous pouvons capitaliser pour cimenter l’unité du pays et accélérer son progrès économique ».

Partant de là, il a appelé les Tchadiens à une union sacrée : « Nous devons être des citoyens pacifiques et trouver tous ensemble des solutions à nos dissensions pour surmonter nos défis communs. Notre pays a, dans son histoire, connu tant de vicissitudes et d’épreuves.  Dans les moments les plus critiques de son existence, le Tchad a toujours su trouver la force et la volonté pour ne pas flancher  ».

De l’avis de Mahamat Idriss Déby, la mort du maréchal du Tchad, qui tentait de repousser une colonne de rebelles venus de la Libye voisine, est « réservée aux grands destins » car il a donné « son dernier souffle et sa vie pour préserver le Tchad de la menace des groupes terroristes, des partisans de la guerre et des complotistes de tout bord ».

Le président du CMT a aussi salué la mémoire des « frères d’armes d’Idriss Déby qui ont combattu à ses côtés. Certains sont morts au champ d’honneur, d’autres en garderont des cicatrices indélébiles ».

Si le décès brutal du successeur d’Hissène Habré a autant ému l’Afrique, c’est bien parce qu’il s’était dressé en rempart contre le jihadisme dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel. Par conséquent, « le Tchad continuera de tenir son rang et à assumer ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme et respectera tous ses engagements internationaux », a affirmé Mahamat Idriss Déby.

Maroc : Une grande majorité des jeunes expriment leur appétence pour l’anglais

L’écrasante majorité des jeunes Marocains considère l’anglais comme étant une langue vitale pour leur avenir et pour celui du Royaume, selon une étude menée par le British Council auprès de 1.200 jeunes.Un rapport intitulé « Shift to English in Morocco » et publié à l’occasion  la Journée internationale de la langue anglaise, indique qu’une grande majorité de jeunes marocains, âgés entre 15 et 25 ans, ont exprimé leur appétence pour l’anglais, indique un communiqué du British Council.

« Plus des deux tiers des jeunes Marocains sont convaincus que, dans les 5 prochaines années, l’anglais parviendra à remplacer le français comme première langue étrangère au Maroc », fait savoir la même source, précisant que 74% d’entre eux pensent que le passage à l’anglais profitera aux ambitions du Maroc en tant que pôle international d’affaires et de tourisme.

En outre, 82% expriment une opinion positive vis-à-vis de l’anglais en tant que langue et 65% considèrent l’anglais comme étant une langue très importante. L’étude fait ressortir que 62% pensent la même chose de l’arabe, tandis qu’à peine 47% jugent le français comme étant une langue importante.

Parallèlement, le British Council estime que l’anglais semble donc gagner de plus en plus de terrain, les jeunes reconnaissant sa valeur et son importance dans le monde d’aujourd’hui.

Répondant à une question sur les langues les plus importantes qu’il convient d’apprendre, 40% d’entre les personnes interrogées ont montré leur préférence pour l’anglais, tandis que seulement 10% ont mentionné le français.

L’anglais est même considéré comme légèrement plus important à apprendre que l’arabe (respectivement 65% des personnes interrogées contre 62%), relève l’étude, faisant remarquer que les jeunes sont beaucoup plus enclins à recommander l’apprentissage de l’anglais à la place de l’arabe ou du français. Ils considèrent l’anglais comme une langue internationale, mais aussi comme la langue des sciences, des affaires, de l’internet et de l’avenir.

Cité par le communiqué, Tony Reilly, directeur national du British Council Maroc, a indiqué que « le Maroc est un pays qui est doté d’une culture et d’une histoire multilingue à la fois riche et diversifiée », notant que « cela ne doit pas changer et ne changera pas ».

« Le multilinguisme dans un monde de plus en plus interconnecté représente un atout considérable. Ce que cette enquête souligne, cependant, c’est une reconnaissance claire, exprimée par la nouvelle génération de Marocains, de l’importance croissante que revêt l’anglais en sa qualité de langue internationale », a-t-il soutenu.

Le British Council, a ajouté M. Reilly, continuera à soutenir le ministère de l’éducation dans ses efforts pour généraliser l’apprentissage de l’anglais au Maroc, mais aussi pour offrir aux jeunes des opportunités pour apprendre l’anglais grâce à des programmes d’enseignement en présentiel et en ligne.

Les Marocains qui maîtrisent le mieux l’anglais ont tendance à être plus jeunes et plus instruits, en plus d’avoir accès à des niveaux de revenus plus élevés. Les plateformes et les applications en ligne sont devenues des outils de premier choix pour apprendre l’anglais.

Somalie : la lutte pour le pouvoir s’intensifie

De nouveaux combats violents ont été signalés ce mardi dans la capitale, Mogadiscio.Le président Mohamed Abdullahi Farmajo a prolongé son mandat, malgré le fait qu’il soit arrivé à son terme le 8 février dernier avec la tenue d’élections pour choisir un nouveau chef d’Etat.

Depuis lors, des affrontements ont éclaté par intermittence entre ses partisans au sein de l’armée et les factions de l’armée soutenant l’opposition, qui considèrent son maintien au pouvoir comme un « coup d’État inconstitutionnel ».

Les deux camps se sont retranchés dans les environs de Mogadiscio où, selon des témoins, les forces en présence se sont livrées à des combats au corps à corps.

La plupart des violences, comme dans un passé récent, seraient basées sur le clan.

Les habitants terrifiés ont fui la ville en masse, craignant de nouveaux affrontements dans les jours à venir après les violents combats de dimanche.

Des médias indépendants ont été attaqués par les troupes fidèles à M. Farmajo, dont l’opposition ne reconnaît plus la légitimité.

La communauté internationale a également refusé de soutenir sa tentative de rester au pouvoir après l’échec de l’organisation d’élections cruciales au début de l’année.

Certains des mutins sont issus d’une ancienne milice intégrée à l’armée régulière.

Le président Mohamed Abdullahi Farmajo a unilatéralement prolongé son mandat contre l’avis de la communauté internationale. Depuis, la fédération somalienne s’est enfoncée dans une crise politique.

Le pays est secoué par l’instabilité depuis que Siad Barre, le dirigeant de longue date, a été renversé par une insurrection armée en 1991.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé les Somaliens à opter pour le dialogue afin d’éviter une nouvelle escalade de la violence.

Sahel : un record des besoins d’aide humanitaire (Onu)

Les agences d’aide des Nations unies et les organisations non gouvernementales sont préoccupées par l’aggravation rapide de la crise humanitaire au Sahel.L’Organisation des Nations unies (Onu) estime à 29 millions, les Sahéliens ayant besoin d’aide humanitaire et de protection, soit cinq millions de personnes de plus que l’année dernière. Ces dernières vivent notamment dans six pays, à savoir le Burkina Faso, le nord du Cameroun, le Tchad, le Mali, le Niger et le nord-est du Nigeria.

« Alors que la crise sahélienne se prolonge dans le temps, une génération entière d’enfants est en danger. Avec des incidents de sécurité qui continuent de monter en flèche, l’impact sur les enfants est dévastateur. Le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et par trois dans le bassin du lac Tchad », a souligné Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’Unicef.

Citée par un communiqué de presse, elle a indiqué que la violence et l’insécurité perturbent gravement les services sociaux de base : près de 5 000 écoles sont fermées ou non opérationnelles, compromettant l’avenir de centaines de milliers d’enfants, et 1,6 million d’enfants risquent de souffrir de malnutrition aiguë sévère.

« Pour répondre aux besoins immédiats de la population tout en posant les bases d’un développement durable, nous devons changer de paradigme et agir de concert avec les gouvernements et les populations du Sahel », a ajouté Mme Poirier.

De son côté, Hassane Hamadou, Directeur national du Conseil norvégien pour les réfugiés au Mali, a affirmé que les besoins croissants au Sahel sont exacerbés par un espace humanitaire toujours plus réduit, ce qui entraîne l’ensemble de la réponse dans une spirale négative.

« L’insécurité croissante et le manque de distinction entre les réponses militaires et humanitaires représentent un réel danger pour les personnes et les opérations. Notre acceptation locale est de plus en plus remise en question et un grand nombre d’enfants vulnérables risque de ne jamais connaître la paix, une année scolaire complète et un jour sans faim », a déclaré Hassane Hamadou.

Ce qui fait dire à Chris Nikoi, Directeur régional du Programme alimentaire mondial (Pam) en Afrique de l’Ouest que dans cette sous-région, la faim a augmenté de près d’un tiers, atteignant son niveau le plus élevé depuis près de dix ans.

Selon lui, les zones les plus préoccupantes sont le Sahel central et le bassin du lac Tchad, où l’escalade des conflits alimente la faim.

Côte d’Ivoire: le nouveau guide des musulmans prône la coexistence pacifique des religions

Le nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, Cheïck Aïma Ousmane Diakité s’est engagé mardi à Abidjan à œuvrer pour le rayonnement de l’islam dans le pays et à faire la promotion de la coexistence pacifique avec toutes autres confessions religieuses du pays.

« Je m’engage avec vous à mes côtés, à œuvrer sans relâche à faire du COSIM une institution religieuse renforcée dans ses fondements institutionnels pour le rayonnement de l’islam et pour la promotion d’une coexistence pacifique de la communauté islamique et avec toutes les confessions religieuses de notre pays  », a promis le guide de la communauté musulmane ivoirienne.

Il s’exprimait dans une adresse solennelle, la première depuis sa désignation à ce poste, devant ses pairs imams et ses co-religionnaires. 

« Je prends ici l’engagement solennel de tout mettre en œuvre pour non seulement mériter la confiance placée en ma modeste personne. Mais surtout d’œuvrer inlassablement dans l’esprit et dans la vision portée par nos devanciers », a ajouté Cheick Ousmane Diakité appelant à  « l’union sacrée  » de toutes les entités de son organisation.

Auparavant, le président du COSIM a exprimé sa gratitude à ses pairs imams et a rendu hommage à ses prédécesseurs à la tête du COSIM, notamment à feu Cheïck Aïma Boikary Fofana et feu Cheïck Aïma Mamadou Traoré.

 « Je mesure pleinement la lourdeur de la responsabilité en toute humilité. Je sollicite votre soutien et votre engagement afin qu’ensemble nous continuons de bâtir dans l’union et la solidarité cette œuvre pour laquelle nos devanciers ont donné leur vie », a-t-il insisté auprès de ses pairs. 

Le Cheick Ousmane Diakité, un cadre de l’administration ivoirienne à la retraite et imam de la mosquée du mont Arafat de la Riviera Bonoumin, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, a été désigné dimanche président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM ), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril dernier.

L’OIF annonce une mission au Tchad

L’Organisation internationale de la francophonie prévoit d’envoyer une mission au Tchad.Sa Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, dit suivre avec une grande attention l’évolution de la situation au Tchad, suite au décès du président Idriss Deby Itno.

« Après en avoir informé les autorités nationales, elle enverra dans les prochains jours une mission d’information et de contacts au Tchad. Cette mission rencontrera les autorités de la transition, les acteurs politiques et sociaux tchadiens ainsi que les partenaires internationaux sur place, afin d’échanger sur la situation politique et sécuritaire du pays et sur les perspectives de gestion apaisée de la transition », rapporte un communiqué de presse.

La mission de la francophonie se concertera notamment avec celle mandatée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.

Selon le communiqué, Mme Mushikiwabo exprime « son ferme attachement à l’intégrité territoriale » de ce pays d’Afrique centrale. Elle condamne les violences et invite tous les acteurs tchadiens à préserver la stabilité et la paix sociale, à assurer la sécurité des populations civiles. La patronne de l’OIF rappelle la nécessité de garantir, en toutes circonstances, le respect et la protection des droits et libertés.

Elle dit prendre acte de la mise en place d’un Conseil Militaire de Transition (CMT), de la suspension de la Constitution ainsi que de la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement prononcées par le CMT.

La Secrétaire générale marque sa préoccupation devant la rupture de l’ordre constitutionnel et démocratique au sens de la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000.

Louise Mushikiwabo encourage les autorités de fait à engager rapidement un dialogue avec l’ensemble des acteurs sociopolitiques en vue de préserver la paix et la stabilité du pays et de mettre en place une transition inclusive, devant conduire à des élections libres et transparentes.

La Gambie éradique le trachome

Ce pays d’Afrique de l’ouest ne compte plus de cas de trachome.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé la fin de cette maladie oculaire tropicale en Gambie.

Le trachome affecte principalement les enfants, dans quelque 45 pays du monde, dont 29 en Afrique. Selon l’OMS, environ 137 millions de personnes vivent dans des endroits où la maladie reste endémique. Les femmes sont quatre fois plus susceptibles que les hommes d’être infectées, du fait de leurs contacts physiques étroits avec les enfants atteints.

Sur la base des résultats d’une enquête de 2018-2019 sur le trachome trichiasis en Gambie, l’OMS a déclaré que la prévalence de la maladie chez les personnes âgées de 15 ans et plus variait entre 0 et 0,02%. Cela va au-delà du seuil de l’OMS requis pour que la maladie soit déclarée éliminée en tant que problème de santé publique dans un pays.

« C’est un résultat remarquable qui a sauvé de nombreux enfants, mères et familles, d’une déficience visuelle ou de la cécité évitables et amélioré leur qualité de vie et leur bien-être », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Le Dr Moeti a ajouté que le succès de la Gambie prouvait qu’il était possible « d’atteindre des étapes importantes grâce à des efforts dévoués pour relever les défis de la santé dans la région ».

Le ministre gambien de la Santé, Ahmadou Samateh, a déclaré que l’élimination de la maladie était une réalisation monumentale, rappelant aux Gambiens les années 1980 où la maladie représentait un cas de cécité sur cinq.

Burkina Faso : les trois journalistes occidentaux tués

Les trois ressortissants européens avaient été enlevés lundi lors d’une attaque menée par des hommes armés sur l’axe Fada N’Gourma-Pama dans l’est du Burkina Faso.Les intenses recherches menées par les forces de sécurité pour retrouver les quatre personnes portées disparues après une attaque lundi n’ont pas permis d’éviter le pire. Les trois étrangers, deux Espagnols et un Irlandais, ont été tués, a appris mardi 27 avril l’agence Reuters confirmée par des autorités.

« De sources officielles du Burkina Faso, nous apprenons que trois journalistes (dont deux Espagnols) qui enquêtaient sur le braconnage ont été tués lors d’une attaque dans l’est du pays. Cette tragédie confirme les grands dangers auxquels les reporters sont confrontés au Sahel », a tweeté Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.

Un peu plus tôt, une autre source de haut rang de ces services de sécurité avait indiqué qu’« au moins deux des trois Occidentaux ont été blessés selon des témoignages, ce qui fait craindre qu’ils n’aient été (…) tués par les terroristes ».

« Il est prématuré de tirer des conclusions, mais les chances » de les retrouver vivants « diminuent au fil des heures qui passent », avait-elle ajouté, précisant que « les recherches de grande ampleur menées » pour les localiser « sont toujours infructueuses ».

Selon des sources locales et sécuritaires citées par les médias, un Irlandais et un Burkinabé ont aussi disparu après cette attaque qui a également fait trois blessés.

Les deux Espagnols et l’Irlandais tués sont « des journalistes-formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement », selon une source sécuritaire du Burkina.

L’attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires. Ces dernières ont par ailleurs précisé que des armes et du matériel, des motos, deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

Covid-19: les Nigérians se préparent à une troisième vague

Au Nigeria, les citoyens se préparent contre une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus.Les Nigérians ont été sensibilisés sur cette nouvelle vague d’infections à la Covid-19, a appris APA ce mardi.

Le pays avait connu deux vagues virulentes de la maladie vers la fin de l’année dernière, jusqu’en 2021, et si les indications des autorités sanitaires locales sont valables, le Nigeria est au bord d’une troisième vague de contaminations.

Selon la dernière mise à jour, 164.756 cas de coronavirus sont enregistrés dans ce pays depuis mars 2020 dont 2.062 décès. Il y a actuellement 7.731 cas actifs de la maladie.

Dans une mise en garde, le Comité directeur présidentiel sur la Covid-19 (PSC) a déclaré que les Nigérians ne devraient se faire aucune illusion quant à la possibilité d’une autre vague de grande envergure.

Le PCS a déclaré que le moment n’était pas venu de faire preuve de complaisance pour lutter contre le taux des infections dans le pays, où le port de masques faciaux et le respect d’autres règles de sécurité sanitaire ne sont plus bien respectés.

Le Soudan veut apurer sa dette avec la Bad

La proposition permet de procéder à l’apurement des arriérés du Soudan avec la Banque africaine de développement.Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, le 23 avril dernier, une proposition de remboursement d’environ 413 millions de dollars en arriérés sur les prêts dus par le Soudan. Cela marque une étape majeure dans le réengagement du pays avec les institutions financières internationales et l’économie mondiale, rapporte un communiqué de presse reçu à APA.

La proposition permet de procéder à l’apurement des arriérés du Soudan avec la Banque, grâce au soutien du Royaume-Uni et de la Suède. Le Royaume-Uni fournira ainsi un financement relais pour liquider les arriérés du Soudan auprès du Fonds africain de développement tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de subvention d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part de l’opération à la charge du Soudan.

Après l’apurement complet de ces arriérés, les sanctions contre le Soudan seront levées et une opération d’appui à la réforme sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque, en complément de ses opérations en cours.

Le remboursement d’arriérés auprès d’institutions financières internationales telles que la Banque africaine de développement, la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international est l’une des conditions préalables pour que le Soudan réintègre l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

Le directeur du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Soudan, Raubil Durowoju, a indiqué que le règlement des arriérés permettrait à l’institution de se réengager pleinement aux côtés du Soudan, en offrant de nouvelles possibilités de financement pour des projets et des programmes qui apporteront un soutien supplémentaire aux opérations en cours de la Banque.

« Avec les flux de financement supplémentaires attendus après l’apurement des arriérés, la Banque s’engagera volontiers dans une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de sa population à la prospérité et au développement durable », a-t-il notamment déclaré.

Le portefeuille actuel de la Bad au Soudan comprend dix-huit opérations, représentant un engagement total d’environ 500 millions de dollars américains. Il couvre des opérations dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et de l’énergie, ainsi qu’un soutien aux activités de renforcement des capacités multisectorielles et au secteur privé du pays.

Tchad : la junte réprime la marche contre le CMT

Au moins deux personnes ont été tuées mardi dans des manifestations sporadiques à N’Djamena et dans le sud du Tchad contre la junte militaire.Des manifestants sont descendus dans les rues de N’Djamena, la capitale tchadienne, pour demander la dissolution du Conseil militaire de transition (CMT) qui a été installé la semaine dernière.

Deux personnes ont été tuées dans la capitale et dans le sud du pays précisément à Moundou selon le Procureur de la République de la deuxième ville du Tchad. La police anti-émeute ayant utilisé la force pour disperser des foules de manifestants.

A lire aussi : Tchad: Pourquoi Macron se rend aux obsèques de Deby

Les autorités militaires de transition avaient interdit toute manifestation car « susceptibles d’occasionner des troubles à l’ordre public ».

Des panaches de fumée épaisse étaient visibles dans le ciel de N’Djamena où les manifestants s’étaient déchaînés pour brûler des pneus et des drapeaux français, appelant à la fin de ce qu’ils appelaient un régime autoritaire.

Les manifestants ont également exigé la tenue de pourparlers entre la société civile et les membres du conseil militaire sur la tenue d’élections démocratiques « pour un gouvernement tchadien plus représentatif ».

Cependant, le nouveau régime militaire dirigé par Mahamat Déby Kaka 37 ans, nommé Président du CMT au lendemain de la mort de son père Idriss Déby Itno, tué, selon l’armée, au combat contre des rebelles dans le nord du pays, a répondu avec force.

Plusieurs arrestations ont été signalées et des manifestants étaient poursuivis dans les quartiers de N’Djamena et arrêtés par des gendarmes « lourdement armés » mardi matin, selon certaines sources, qui ajoutent qu’Internet et les autres services ont été coupés.

Le nouveau régime militaire fait face à une insurrection rebelle du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), qui tente de prendre le pouvoir à Ndjamena.

A lire aussi: Tchad: quels défis après la mort de Deby (décryptage)

Malgré une médiation entreprise par les pays du G5 Sahel notamment le Burkina Faso et le Niger, la junte tchadienne au pouvoir, refuse de négocier avec les rebelles du Fact.

Santé, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent aux personnes interpellées pour violation de l’état d’urgence sanitaire, au bilan du gouvernement (2017-2021), à l’action des partis à la veille des élections et à l’employabilité des jeunes dans la région du Nord.+Assahraa Al Maghribia+ cite une déclaration du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, qui a indiqué plus d’un million et 530 mille personnes ont été interpellées entre le 25 juillet 2020 et le 22 avril 2021 pour violations des mesures préventives prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19.

+L’Economiste+ rapporte que le gouvernement a dévoilé dans un rapport le bilan des mesures mises en place pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et réduire les disparités sociales. Portant sur la période 2017-2021, ce bilan met ainsi en exergue plusieurs chantiers, notamment la hausse des salaires des fonctionnaires, des allocations familiales, la régularisation des infirmiers et infirmières, le soutien au pouvoir d’achat des catégories vulnérables…

« Ces mesures, fruit d’un dialogue social réussi, ont concerné de larges catégories de familles pauvres, en situation de précarité ou de la classe moyenne », relève le rapport.

Ces actions, souligne-t-on, ont permis également d’alléger les dépenses sanitaires, les taux de pauvreté absolue et de précarité, tout en réduisant les disparités sociales. Elles ont par ailleurs permis « d’améliorer le niveau de vie des familles marocaines en préservant leur pouvoir d’achat durant la crise sanitaire née du nouveau coronavirus (Covid-19) ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’au fur et à mesure que les élections approchent, certains partis et acteurs politiques, faute d’activité réelle et concrète sur le terrain, « choisiront la solution de facilité pour s’assurer de la visibilité, en l’occurrence la récupération ».

Certes, il est naturel pour une formation politique, et pas uniquement dans une conjoncture pré-électorale, de prendre des positions, de se prononcer sur les débats de l’heure et de le faire savoir, mais ces prises de positions doivent venir dans le cadre d’une logique globale et dans le prolongement d’une vision bien antérieure et connue de tous, estime l’éditorialiste.

« La récupération est, en fait, un aveu de paresse et l’arme des faibles et de ceux qui, n’ayant pas de réalisations ni d’actions à faire valoir, n’ont d’autres choix que de s’afficher là où ils sont sûrs de profiter d’une audience », conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que « pris à la gorge » par le marasme économique qui secoue la région du Nord depuis l’arrêt des flux de contrebande, puis la fermeture totale de la frontière entre Sebta et Fnideq, les habitants de la région, notamment les jeunes, ne semblent pas vouloir ni pouvoir tenir jusqu’à la mise en place de la kyrielle de projets annoncés.

De l’autre côté du Détroit, ce sont les professionnels du segment de la fraise et des fruits rouges espagnols qui viennent d’interpeller leur gouvernement face au manque de main d’œuvre, pour assurer la campagne agricole 2020/21, fait savoir le quotidien, ajoutant que les saisonnières marocaines déplorent devant les locaux de l’ANAPEC le manque d’engagement professionnel à leur égard.

« Que ce soit pour les jeunes ou les saisonnières, le choix de prendre les voiles vers l’Espagne ne devait plus être une coutume, d’où la nécessité de mettre en place des programmes innovants, qui assurent un cycle d’autonomisation et d’insertion sociale optimale et efficace pour ces démunies », suggère-t-il.

Burkina : trois Occidentaux et un Burkinabé portés disparus

L’attaque a visé une unité anti-braconnage sur l’axe Fada-Pama dans la province du Gourma, dans l’Est du Burkina Faso, selon des sources sécuritaires locales.Quatre personnes, dont trois journalistes étrangers et un soldat burkinabè, ont été portées disparues, lundi après une attaque dans l’est du Burkina Faso.

L’attaque a été confirmée de sources sécuritaires, l’une d’elles affirmant que les disparus occidentaux « sont deux Espagnols et un Irlandais, tous des journalistes formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement ».

Les assaillants ont agi en plein jour à bord de deux pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires, qui ont précisé que des armes et du matériel, dont deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

Le Burkina Faso, un des pays membre de la G5 Sahel avec le Niger, le Mali, la Mauritanie et la Tchad, est la cible ces dernières années de plusieurs prises d’otages attribuées à deS groupes jihadistes comme le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda et l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS).

Ces attaques souvent opérées dans le nord se sont étendues à l’est frontalier avec le Niger, le Mali et le Bénin qui abrite une grande réserve faunique infestée par des groupes terroristes. Ces groupes jihadistes tentent d’exploiter les sites miniers artisanaux et les ressources fauniques de la région pour le financement de leurs activités, selon les autorités burkinabè.

Ces violences ont déjà fait plus de 1200 morts depuis 2015 et entrainé plus d’un million de déplacés.

Nigeria : la presse dénonce la menace de la NBC contre Channels TV

L’Association nigériane des rédacteurs en chef (NGE) a condamné avec force la menace faite à Channels Television par la National Broadcasting Commission (NBC, télévision publique) au sujet d’un entretien avec Emmanuel Powerful, le porte-parole des Peuples autochtones du Biafra (IPOB).Powerful avait figuré dans l’émission « Politics Today » de Channels, le dimanche 25 avril 2021, au cours de laquelle il aurait fait des déclarations séditieuses.

La NBC a réagi dans une lettre en ordonnant la suspension immédiate du programme de la chaine. Une décision qui peut trouver son origine dans le fait  que la Haute Cour fédérale d’Abuja a qualifié depuis le 18 septembre 2017 le « groupe séparatiste » de l’IPOB comme « une organisation terroriste ».

« L’Association ne restera pas là à regarder pendant que les agences de régulation du pays menacent les médias et leurs opérations » prévient l’Association nigériane des rédacteurs en chef.

Avant d’ajouter : « le corps des rédacteurs en chef réaffirme que la liberté de la presse est menacée lorsque les maisons de presse sont obligées de fonctionner dans une atmosphère de peur. L’Association se tient aux côtés de Channels Television et fera tout son possible pour défendre la liberté de la presse au Nigeria », indique le communiqué publié mardi à Lagos, par la NGE.

La NGE a déclaré qu’elle considérait la lettre de la NBC à Channels Television comme un acte utilisant deux poids et deux mesures, car les stations qui ont diffusé les propos que le Sheikh Gumi a tenu aux terroristes dans leurs camps, n’étaient pas condamnées par la Commission.

« La NBC devrait abandonner les amendes de cinq millions de nairas infligées à Channels Television et la pratique consistant à menacer les stations de radiodiffusion sur des questions qui pourraient facilement être résolues par le dialogue. La démocratie n’aurait aucun sens au Nigeria si la liberté de la presse était bafouée », a conclu le communiqué.

Société, sécurité et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les rebondissements dans l’affaire des bébés morts calcinés dans un hôpital du centre du pays.Libération revient sur la mort de nouveau-nés à l’unité de néonatalogie de l’hôpital Magatte Lô de Linguère (centre). « L’enquête accable le personnel de garde », selon le journal qui souligne que la « relève » était introuvable au moment du déclenchement de l’incendie. Des sanctions administratives sont prises en attendant les poursuites judiciaires, ajoute le quotidien.

Le Soleil s’incruste « au cœur de la Casamance (sud), à l’heure du retour de la paix ». Le quotidien national note qu’au village de « Thiar, on (re)vit grâce au piment ». De même, dans les arrondissements de Diouloulou et Sindian, l’Armée « ratisse et débarrasse » plusieurs autres villages « des trafiquants de chanvre et de bois ».

Sur l’éducation nationale, les autorités veulent « un retour à une école publique de qualité ». Dans Vox Populi, le ministère note que « 8700 enseignants (sont) à recruter cette année » dont 3700 par voie de concours et 5000 sur sélection de dossiers de candidatures.

L’AS note sur le sujet que le ministre Mamadou Talla et les syndicalistes du G7 « entament les discussions ». Cependant, l’objectif d’ici 2025 est de « recruter 35.552 enseignants », souligne Vox Populi.

En revanche, le porte-parole de Pastef (opposition), Me Abdoulaye Tall, note dans Walf Quotidien que « l’emploi ne se décrète pas ».

EnQuête s’intéresse au nouveau dispositif et les nominations de généraux au sein de la gendarmerie nationale qui « fait sa mue ». Le journal note que des réformes de grande envergure ont été opérées au niveau du commandement. Déjà, plus de 4000 gendarmes ont été mobilisés lors des dernières émeutes.

En politique, Sud Quotidien titre sur l’incidence des élections locales sur les législatives, occasionnant des « primaires avant l’heure ». Par ailleurs, la Commission électorale nationale autonome (Cena) « étale ses griefs » après une rencontre avec la mission d’évaluation du processus électoral, rapporte L’AS.

L’Observateur titre sur « l’APRe bataille » entre Macky Sall et ses ex-collaborateurs Aminata Touré et Alioune Badara Cissé. Le quotidien dissèque « la nouvelle guerre de positionnement et l’apathie du chef de l’Etat rapportée par son cabinet ».

A propos de la série à succès « Maîtresse d’un homme marié », dans sa saison trois en cours, le journal « dévoile les secrets d’un divorce retentissant » entre l’actrice Halima Gadji et la maison de production Marodi.

En football, Record et Stades titrent sur la demi-finale de Ligue des Champions de ce soir qui va opposer le Real Madrid à Chelsea. Le gardien sénégalais Edouard Mendy va défier donc « l’ogre dans son antre ». Mais c’est un match « 100% indécis », semble répondre Stades à l’autre quotidien sportif.

Désendettement: négociations entre Abidjan et Paris autour du 3e C2D

L’Etat de Côte d’Ivoire engage auprès de la France, du 3 au 7 mai 2021, les négociations sur le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui porte sur un montant résiduel de 751 milliards Fcfa.

Cette période de négociations sur les projets qui devraient être financés par le fonds du 3e C2D, a été annoncée lundi par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, à l’ouverture des travaux de la revue sectorielle 2020 des projets C2D, à la Primature.

« La mission d’instruction du 3e C2D aura lieu la semaine prochaine, du 3 au 7 mai 2021 et les négociations devraient porter sur la totalité du montant résiduel qui est de 751 milliards Fcfa », a indiqué M. Adama Coulibaly dans un discours.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances a fait savoir que les secteurs à financer devraient être arrimés au Programme national de développement  (PND 2021-2025) en cours de finalisation.

Emmanuel Debroise, directeur de l’Agence française de développement (AFD) Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur de la France, a relevé que depuis la première signature du 1er C2D en 2012, « un montant de près de 1900 milliards Fcfa ont été engagés aujourd’hui aux 2/3 ».

Le taux de décaissement cumulé au premier niveau dépasse 960 milliards Fcfa, tandis que le second niveau se chiffre à 880 milliards Fcfa, « un peu plus faible », qui devrait être examiné lors de ce atelier qui durera sur cinq jours. 

Selon la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, Mme Léa Djatti Diaté, le cadrage financier ressort sept secteurs de concentration avec une portée forte sur les infrastructures de transport  (20%) et l’éducation-formation-emploi.

Elle a souligné que « la Côte d’Ivoire rembourse sa dette qui lui est reversée sous quinzaine et au même montant. Et, à cette date, le pays a honoré sa dette à hauteur de 1077,41 milliards Fcfa qui est reversé dans le compte C2D à la Bceao ». 

Concernant les décaissements, « depuis 2013 jusqu’à 2021, le taux a avoisiné les 80% et aujourd’hui nous sommes à 89,5% avec un montant de 959,85 milliards Fcfa », a mentionné Mme Diaté.

Le décaissement au niveau 2, notera-t-elle, est le décaissement effectif vers les consommateurs finaux et les prestataires qui ressort un montant de 880,51 milliards de Fcfa, soit 76% de taux de décaissement.

Le C2D est un processus d’annulation de la dette transformé en contrat de développement. Lorsque la Côte d’Ivoire rembourse sa dette à la France, le même montant est reversé sous forme de don pour financer les projets de développement identifiés d’un commun accord entre les deux parties.  

La dette de l’Etat de Côte d’Ivoire vis-à-vis de la France était de 2.500 milliards Fcfa. Et grâce à l’Initiative PPTE, la France a annulé 600 milliards Fcfa et a alloué le montant de 1900 milliards Fcfa au C2D pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté.  

Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Le Mali sollicite une fourniture additionnelle d’électricité auprès de la Côte d’Ivoire

Le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a rencontré lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour solliciter auprès de la Côte d’Ivoire une fourniture additionnelle d’électricité pour résorber la crise énergétique que connaît son pays.

« L’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre nos deux États, notamment en matière énergétique. Aujourd’hui, le Mali vit dans un régime de transition qui est confronté à plusieurs défis parmi lesquels la crise énergétique », a dit M. Lamine Traoré à la presse.  

Il a indiqué avoir été « dépêché » par le chef de l’Etat Bah N’Daw pour « solliciter l’accompagnement et le soutien de la République soeur de Côte d’Ivoire pour nous aider à rendre moins difficile cette période de canicule pour le peuple Malien ».  

Le Mali importe de l’énergie électrique auprès de la Côte d’Ivoire, un pays voisin qui selon M. Lamine Traoré,  lui « assure depuis un certain nombre d’années et de façon d’ailleurs très régulière » la fourniture d’électricité.  

En marge de son point de presse, tenu à la présidence de la République, le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, a fait savoir que la Côte d’Ivoire fournit habituellement 100 Mgw au Mali. En outre, sur 50 Mgw demandés, le Mali a obtenu 30 Mgw.     

    

« Nous avons reçu les assurances de M. Alassane Ouattara et de tous les soutiens du peuple ivoirien pour la résolution de cette crise, non seulement sur le plan conjoncturel mais aussi sur le plan structurel », a-t-il poursuivi.

Le Côte d’Ivoire fournit de l’énergie électrique à plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Il y a une semaine, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la centrale thermique d’Azito, dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays.  

La capacité installée de la centrale thermique d’Azito est de 450 megawatts. Elle représente 25 à 30% de la production de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire. Cette panne a eu des répercussions sur là fourniture de plusieurs lignes.   

Aujourd’hui, la panne a pu être réparée dans cette centrale thermique, mais des défis restent face au changement climatique, qui a perturbé le cycle de la pluviométrie. Le pays entend faire des investissements massifs pour satisfaire les demandes d’ici à août 2021. 

Côte d’Ivoire: baisse de la qualité de la téléphonie et Internet suite à un « déficit d’énergie »

Une baisse de la qualité de la téléphonie et d’Internet est observée en Côte d’Ivoire depuis quelques jours suite à un « déficit d’énergie » électrique, selon Mamadou Bamba, président de Unitel, l’association des opérateurs de téléphonie.

A l’instar d’une voiture « nos réseaux ont besoin de routes et de carburant; leur carburant, c’est l’énergie. Nos réseaux tombent en panne à cause du déficit d’énergie qu’on rencontre depuis quelques jours », a dit M. Mamadou Bamba.

Le président de Unitel, Mamadou Bamba,  s’exprimait lundi après une rencontre des directeurs généraux des entreprises de téléphonie opérant en Côte d’Ivoire, avec le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom.   

« Aujourd’hui, beaucoup d’antennes n’ont pas suffisamment d’énergie pour pouvoir délivrer la qualité de service que (le consommateur) est en droit d’attendre »,  expliqué M. Mamadou Bamba, directeur général de Orange Côte d’Ivoire. 

M. Mamadou Bamba a salué une séance de travail qui a été fructueuse parce qu’elle a permis d’étaler toutes les problématiques liées à ce problème et de les résoudre. Pour lui, les acteurs du secteur ont « un devoir de résolution de ces problèmes ».   

Justifiant la convocation adressée aux trois opérateurs de téléphonie, M. Roger Adom a laissé entendre qu' »on constate depuis environ 10 jours, une baisse de la qualité de service au niveau de la téléphonie mobile et de l’accès à Internet ».  

Cette rencontre, notera-t-il, visait à faire le point avec les opérateurs pour comprendre leurs difficultés et voir quelles mesures son département peut prendre pour que la qualité des services qui était relativement bonne, il y a quelques semaines, revienne à un niveau qui convienne à tout le monde ».

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation veut que les impacts du déficit d’énergie soient « les plus minimes possibles ». Un problème qui intervient dans une période où une centrale thermique à Abidjan a connue une panne qui a été vite réparée.

Maroc/Covid-19 : la campagne de vaccination élargie aux personnes âgées entre 55 et 60 ans

La campagne de vaccination contre le Covid-19 au Maroc sera élargie, à partir de mardi, aux personnes âgées entre 55 et 60 ans, annonce lundi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce sens, le ministère de la Santé appelle tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à « continuer de participer à ce grand chantier national, dans le but de parvenir à l’immunité collective », lit-on dans le communiqué.

Il insiste également sur la nécessité de respecter les mesures préventives, avant, pendant et après le processus de vaccination contre le virus pour contribuer aux efforts visant à juguler la propagation de la pandémie, notamment après la découverte de souches variantes du coronavirus dans le pays.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.723.635 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19 au Maroc, alors que 4.217.485 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.