Fête du travail: 800 millions FCFA aux « syndicats actifs » en Côte d’Ivoire

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé samedi l’octroi par le chef de l’Etat Alassane Ouattara d’une subvention de 800 millions Fcfa aux « syndicats actifs » pour l’année 2021.

Il a fait l’annonce lors d’une cérémonie de célébration de la Fête du travail. « J’ai l’honneur de vous annoncer que le président de la République qui salue particulièrement l’écoute et le respect des engagements, a autorisé le versement de la subvention de 800 millions Fcfa aux syndicats actifs au titre de l’année 2021 », a dit M. Patrick Achi. 

L’objectif premier du gouvernement demeure « œuvrer ensemble pour trouver des solutions efficaces aux difficultés qui peuvent perturber la fluidité et la sérénité du climat social, socle indispensable du développement accéléré d’une Côte d’Ivoire toujours plus solidaire », a-t-il dit.

« Nous avons écouté avec une grande attention toutes vos doléances et vos revendications;  j’ai instruit le ministre en charge de l’Emploi de vous recevoir dans les prochaines semaines afin d’examiner ensemble dans le détail, chacune des questions et préoccupations », a jouté M. Achi.

Il a fait observer que les efforts accomplis ces dernières années ont permis à la Côte d’Ivoire d’afficher un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) à plus de 8% par an sur la période 2012-2019, mais avec la pandémie de Covid-19, le pays a atteint un taux de près de 2%.

M. Patrick Achi a souligné que « la Côte d’Ivoire est résolument engagée dans le cadre du dialogue social tripartite gouvernement-employeur-travailleurs à poursuivre encore ses efforts pour créer massivement des emplois, plus particulièrement pour les jeunes et promouvoir le travail décent ».

En ce qui concerne les employeurs, il a assuré que le gouvernement poursuivra l’amélioration de l’environnement des affaires et à la compétitivité de l’économie pour libérer tout le potentiel de création de richesses.    

Grâce au Programme social du gouvernement, ce sont plus de 121 000 opportunités d’emplois, de développement de compétences, de stages et de financement de projets qui ont été créés sur un objectif de 127 000 sur la période 2019-2020, en dépit de la Covid-19. 

Presque 880 000 emplois formels ont été par ailleurs crées sur la période de 2011 à 2020 dont 120 000 emplois créés pour la seule année de 2020. Dans cet élan, le gouvernement entend accélérer la dynamique de création d’emplois.

Les syndicats ont évoqué la question de la cherté de la vie. En réponse, le chef du gouvernement a indiqué que son Cabinet est regardant sur ce sujet, c’est pourquoi il a été mis en place un Conseil national de lutte contre la vie chère et la mise en place de la Couverture maladie universelle.  

Cette fête du travail se tient dans un contexte de Covid-19. Le secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme, Mamadou Soro, a appelé le gouvernement à une « classification de la Covid-19 dans la catégorie des maladies professionnelles, ce qui permettrait d’offrir une protection accrue aux travailleurs ».

Pour lui, cela permettra de donner accès à des fonds de compensation aux familles des travailleurs morts au travail et à toute personne infectée par la Covid-19 sur son lieu de travail. Avec cette crise sanitaire, l’on déplore « plus de 1,825 million d’emplois perdus ». 

M. Soro a appelé l’ensemble des travailleurs à aller « instamment » se faire vacciner contre la Covid-19 pour se protéger, protéger leurs proches et s’aménager une vie normale pour profiter des fruits de la croissance dont ils sont les véritables producteurs. 

Quant à la Confédération générale de la « FESACI », représentée par le colonel Mamadou Dohia Traoré, elle demandé à l’Etat d’inscrire au budget de l’Etat la subvention annuelle allouée aux centrales syndicales afin que cela soit institutionnalisé et revalorisé. 

Le colonel Dohia Traoré a souhaité que, dans le secteur public, le processus d’adoption de la réforme du Statut général de la Fonction publique soit finalisé, et que les discussions sur le minima catégoriel soient ouvertes et le respect des syndiqués qui sont parfois combattus par des employeurs. 

Une trêve sociale a été signée en 2017 entre le gouvernement et les centrales syndicales, grâce à cet accord qui a permis à la Côte d’Ivoire de sortir de la spirale de grève. M. Patrick Achi, lui, veut entretenir un dialogue soutenu avec les syndicats pour apporter les solutions selon le budget de l’Etat dans ce contexte de Covid-19. 

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 615 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 615 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mai 2021, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise samedi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Covid-19: 875 travailleurs ivoiriens d’une centrale syndicale vaccinés

Plus de 875 travailleurs de la Centrale syndicale Humanisme ont reçu en quatre jours au moins une dose d’AstraZeneca, l’unique vaccin contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire.

Ces doses ont été administrées lors d’une campagne de sensibilisation lancée depuis le 28 avril 2021 à travers le pays, a dit vendredi à la presse le secrétaire général de Humanisme, Mamadou Soro qui a appelé l’ensemble des travailleurs, des travailleuses et les populations à aller se faire vacciner pour éradiquer la Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

« Nous notons qu’il y a des réticences injustifiées; certains disent que le vaccin ne serait pas bon, or l’OMS, avec son process a validé tous les vaccins mis en exécution », a-t-il déclaré.

Ce vaccin, AstraZeneca, « je l’ai fait. J’ai pris ma première dose le 17 mars 2021 et la deuxième dose le 14 avril 2021 », a-t-il rassuré. 

Pour lui, devant cette pandémie dévastatrice qui a décimé des vies à travers la planète, et qui met en péril la stabilité des emplois, il est opportun de se faire vacciner. 

« Plus vite nous allons nous vacciner, plus vite nous mettrons fin à la propagation de la Covid-19, mais plus vite nous irons vers son éradication », a-t-il poursuivi.

Selon le secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme, depuis mars 2020, où le premier cas de Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire, la question de l’emploi est devenue instable. 

Il a fait observer que la campagne de vaccination organisée ce jour au Centre hospitalier universitaire de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, vise à saluer le personnel du secteur de la santé qui combat en première ligne cette maladie. 

La centrale syndicale Humanisme regroupe les organisations professionnelles des travailleurs et travailleuses de 23 secteurs d’activités en Côte d’Ivoire.  

La Côte d’Ivoire enregistre plus de 46.000 cas confirmés de Covid-19 dont plus de 45.500 sont guéris. Le pays compte par ailleurs plus de 220 cas actifs à ce jour et 286 décès.  

Côte d’Ivoire/Mali : la gestion des ressources naturelles au menu d’une rencontre

La gestion des ressources naturelles et la sécurité dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire et du Mali a été au centre d’une rencontre tenue dans la ville ivoirienne de Korhogo.

Selon une note d’information transmise à APA, cette rencontre a réuni le jeudi 29 avril dernier les autorités administratives forestières de la région de Sikasso au Mali et des régions du Poro, de la Bagoué et du Folon en Côte d’Ivoire.

Les participants ont fait un diagnostic de la problématique de la gestion des aires protégées dans les espaces frontaliers entre la Côte d’Ivoire et le Mali en proposant des solutions adéquates et applicables.

Le Coordonnateur régional de la GIZ au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA), Gérôme Dakouo, s’est félicité de la tenue de cette rencontre qui renforce la collaboration entre les deux pays. Elle constitue pour lui, un signal très fort pour une gestion commune des aires protégées et des forêts.

Il a souhaité que ces rencontres se multiplient pour renforcer la coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Mali, réitérant l’engagement de sa structure auprès des deux Etats dans leurs efforts de recherche commune aux problèmes communs.

A sa suite, Ladji Sogoba, le Directeur national des frontières du Mali a rappelé que le Mali et la Côte d’Ivoire sont liés par l’histoire et la géographie, cela depuis des siècles.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, Monsieur Diakalidia Konaté a, au nom du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Président de ladite Commission,  souhaité que le Mali et la Côte d’Ivoire inscrivent dans leur priorité le renforcement de la coopération transfrontalière dans toutes ses formes afin atténuer les problèmes de cohabitation.

Il a souligné que la coopération sécuritaire et le développement des espaces frontaliers pourraient constituer de véritables solutions à l’insécurité, au radicalisme et à l’extrémisme violent auquel les deux pays font face aujourd’hui. Par la suite, il a souhaité plein succès à la rencontre et déclaré ouverts les travaux.

Il ressort des différents échanges que pour une meilleure gestion des aires protégées et des ressources naturelles aux frontières, l’accent doit être mis sur la coopération transfrontalière et la mise en place d’un cadre de coordination formel en tenant compte de la législation des deux pays.

Les participants ont aussi relevé que la solution commune à la violation récurrente des ressources naturelles et des aires protégées réside dans la prise en compte des us et cultures des populations respectives.

Les participants ont formulé à l’endroit des Etats, de rendre effective la couverture du réseau téléphonique et audio-visuel dans les zones frontalières, la création des groupements locaux de coopération transfrontalière dans l’espace transfrontalier.

L’élaboration d’une convention locale de gestion des ressources naturelles transfrontalières a été également proposée.

Organisée par le Secrétariat de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire et la Direction nationale des frontières du Mali, avec l’appui technique et financier de la GIZ/PFUA , cette rencontre  fait suite aux incidents de plus en plus récurrents observés dans les aires protégées aux frontières, notamment l’exploitation abusive de la forêt classée de Sokourani.

L’électricité rétablie dans la majeure partie de la ville d’Abidjan

La fourniture de l’électricité qui a connu une interruption dans la nuit de jeudi à vendredi dans plusieurs communes d’Abidjan et à l’intérieur de la Côte d’Ivoire est rétablie dans la majeure partie de la ville d’Abidjan.

Cette interruption est due à un incident survenu sur le réseau électrique ivoirien. Le rétablissement sera effectif partout à l’intérieur du pays dans les toutes prochaines heures, rassure la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dans un communiqué transmis vendredi à APA.

La compagnie qui a présenté ses excuses à ses clients pour les désagréments occasionnés par cette situation, dit se tenir à la disposition de sa clientèle pour toute assistance.

Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique.

Trois hôtels de 138 milliards Fcfa en construction à Abidjan

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a visité vendredi à Abidjan, trois réceptifs hôteliers d’un investissement global d’environ 138 milliards Fcfa.

« Ajourd’hui, pour les hôtels que nous venons de visiter, nous sommes aux alentours de 138 milliards Fcfa d’investissements », a indiqué le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, face à la presse.

Le premier réceptif visité est Noom hôtel qui devrait ouvrir au mois de juin. Il a ensuite visité l’Hôtel Novotel et Adagio combinés, faisant plus de 311 chambres, « Adagio pour la partie résidentielle et Novotel pour la partie hôtelière ».

Il a bouclé sa visite par l’hôtel Aichti, un réceptif actuellement opérationnel. Là, le ministre du Tourisme a exhorté les dirigeants pour cet investissement dans ce contexte marqué par la Covid-19, assurant de l’accompagnement de l’Etat au secteur.

Pour lui, la construction de ces hôtels démontre que le tourisme d’affaires a de beaux jours encore. Déjà, en 2019, la Côte d’Ivoire était la deuxième destination en Afrique après le Nigéria et devant le Maroc.

« L’Etat est en train de réfléchir à une véritable politique de relance économique visant à aider le secteur pour booster les investissements avec la prise en main des secteurs qui ont été les plus vulnérables, qui ont subi les méfaits de cette crise » de Covid-19, a-t-il fait savoir.

Avant la survenue de cette pandémie, nous étions à 7,5% de contribution au Produit intérieur brut (PIB) national, ce qui représente autour de 1500 milliards Fcfa », a-t-il ajouté, se félicitant du « regain d’activité au niveau du tourisme domestique ».

La Côte d’Ivoire , dira-t-il, envisage par ailleurs d’entrer dans le peleton des Top 5 du tourisme sur le continent d’ici à 2025 grâce à la stratégie Sublime Côte d’Ivoire. Dans cet élan, le pays a organisé des tables rondes pour attirer des investissements dans le secteur.

La crise sanitaire de Covid-19 a secoué l’économie, déjouant les prévisions nationales. Le secteur au niveau mondial, lui, a connu 90% de baisse d’activités, mais malgré cela le secteur s’en sort avec un peu plus de 3,5% de contribution à la richesse nationale en 2020.

Katinan Koné amnistié dans l’affaire « casse de la BCEAO » (Procureur)

L’ex-ministre de Laurent Gbagbo qui a regagné Abidjan vendredi après 10 ans d’exil, « a été amnistié» dans l’affaire dite « casse de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO)».

Selon le procureur de la République Adou Richard Christophe, M. Katinan fait partie des 800 personnes amnistiées par le président ivoirien Alassane le 06 août 2018. 

Katinan Koné avait été condamné par la justice ivoirienne en janvier 2018 à 20 ans de prison assortie d’une amende de 329 milliards FCFA  dans l’affaire de «casse de la BCEAO» pendant la crise postélectorale de 2010-2011.

 « A part les militaires, les mercenaires et les groupes armés, je pense que tous ceux qui ne font pas partie de cette catégorie ont été amnistiés par le président de la République. Et je pense que M. Koné Katinan fait partie de ceux-là », a dit le procureur de la République dans une conférence de presse répondant à un journaliste.

 Le 18 janvier 2018, le Tribunal d’Abidjan a condamné Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et trois de ses ministres dont Justin Katinan Koné à 20 ans de prison dans l’affaire dite casse de la BCEAO pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

 Le 06 août 2018, le président ivoirien a accordé l’amnistie à 800 personnes dont les condamnations sont liées à la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Le sud de Madagascar au bord de la famine (PAM)

La sécheresse incessante pousse des centaines de milliers de Malgaches au bord de la famine, alerte le Programme alimentaire mondial (PAM).La plupart des districts du sud de la Grande Île sont en proie à une urgence nutritionnelle. Le taux global de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans a presque doublé au cours des quatre derniers mois, atteignant même le taux alarmant de 16,5%, selon une évaluation récente menée par le ministère malgache de la Santé, souligne le communiqué du Pam parvenu à APA.

« L’ampleur de la catastrophe dépasse l’entendement », s’est alarmé le Directeur des opérations du Programme alimentaire mondiale (Pam), Amer Daoudi.

Il s’est rendu jeudi dernier à Sihanamaro, l’une des zones les plus touchées. Et face à des taux de malnutrition aiguë qui continuent d’augmenter, « une action urgente est nécessaire pour faire face à cette crise humanitaire », a préconisé l’agence onusienne.

Le district le plus touché est celui d’Ambovombe, où les taux ont dépassé 27%, mettant ainsi la vie de nombreux enfants en danger.

« Si nous n’inversons pas les tendances de cette crise, si nous ne fournissons pas de nourriture aux habitants du sud de Madagascar, des familles vont mourir de faim et des vies seront perdues », a mis en garde M. Daoudi, cité par le communiqué.

Pour faire face à cette crise, le PAM a besoin de 74 millions de dollars pour les six prochains mois.

Les conditions semi-arides du sud du pays, combinées à des niveaux élevés d’érosion des sols, de déforestation et de tempêtes de sable drastiques sans précédent, ont recouvert de sable les terres cultivées et les pâturages. Ce qui a transformé des terres arables en friches dans toute la région.

Après plusieurs années consécutives de sécheresse dans le sud, au moins 1,35 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence. La situation est « critique » depuis septembre 2020, début de la période de soudure.

Des mesures de survie désespérées

C’est généralement le moment où les familles ont déjà épuisé leurs réserves alimentaires et consommé leurs stocks de semences vitales, ne laissant rien pour la saison de plantation de novembre/décembre 2020, a souligné le PAM.

Il informe qu’actuellement, jusqu’à 80% de la population dans certaines zones du sud de Madagascar a recours à « des mesures de survie désespérées comme la consommation de criquets, de fruits de cactus rouges crus ou de feuilles sauvages ».

En réponse aux appels d’alarme reçus du district d’Amboasary sur la gravité de la crise alimentaire, le PAM a progressivement aidé jusqu’à 750.000 personnes par des distributions de nourriture et d’argent chaque mois.

Une aide d’autant plus précieuse que les perspectives de récolte pour 2021 sont « médiocres ». L’échec des pluies lors de la dernière campagne de semis laisse présager « une autre mauvaise récolte et, par conséquent, une période de soudure plus longue et plus difficile (d’octobre 2021 à mars 2022) ».

La production alimentaire en 2021 devrait quant à elle être inférieure à 40% de la moyenne des cinq dernières années. Ce qui rendra plus difficile l’alimentation des communautés à la limite de la survie.

Washington salue le rôle stabilisateur du Maroc dans un voisinage empreint de turbulences

Le Secrétaire d’Etat américain, M. Anthony J. Blinken a salué le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans un voisinage empreint de turbulences.Lors de son entretien téléphonique, vendredi, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable américain a loué les avancées réalisées par le Maroc durant les deux dernières décennies sous la conduite du Roi Mohammed VI au niveau des réformes politiques, du progrès économique et du développement social, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

M. Blinken a, en outre, salué le leadership du Souverain dans la lutte contre les changements climatiques et l’investissement dans les énergies renouvelables, et la promotion de l’économie verte.

Au cours de cet entretien, les deux responsables se sont félicités du partenariat stratégique robuste et durable liant depuis des décennies les deux pays, fait savoir la même soirce, ajoutant que la relation personnelle entre le Roi Mohammed VI et le Président américain Joe Biden, sont de nature à donner une forte impulsion à ce partenariat, basé sur des valeurs partagées, des intérêts convergents et une volonté commune d’œuvrer pour la paix et la stabilité régionales

Les deux responsables ont également échangé autour des questions régionales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahel.  

Dans le contexte de l’accord trilatéral signé par les Etats-Unis, Israël et le Maroc signé le 22 décembre 2020, M. Blinken a salué la reprise des contacts officiels entre le Maroc et Israël et a noté que ces relations ne manqueront pas d’apporter des dividendes à long terme, tout en soulignant le rôle pionnier et l’action crédible du Maroc dans l’avènement d’une paix durable au Moyen-Orient.

Enfin, les deux responsables se sont félicités de la célébration cette année du 200ème anniversaire du don du bâtiment de la légation américaine à Tanger aux Etats-Unis par le Sultan Moulay Soulaimane, un exemple des multiples volets du partenariat stratégique maroco-américain de longue date, conclut le communiqué.

Maroc: Plus de 5 millions de personnes vaccinées contre la Covid-19

Un total de 5.054.642 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 4.260.412 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité est accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé, les enseignants et les personnes âgées, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 363 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.249 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.023 décès (+3) et 497.621 personnes guéries (+516).

Violences post-électorales ivoiriennes: 102 personnes encore détenues

Quelque 102 personnes accusées de vol et de destruction du matériel électoral, d’apologie des crimes de meurtre, de pillage et incendie commis à la faveur de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, sont encore en détention.

L’information a été vendredi par le procureur de la République Adou Richard Christophe au cours d’une conférence de presse, précisant qu’une centaine d’autres dont  Pulcherie Gbalet, la présidente d’une ONG, ont bénéficié d’une liberté provisoire.

« Les juges d’instruction saisis dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à cet effet les 28 et 29 avril 2021, ont ordonné la mise en liberté provisoire ou la mise sous contrôle judiciaire d’une centaine d’inculpés détenus… A ce jour, 102 personnes pour lesquelles les investigations se poursuivent restent détenues  », a indiqué le procureur de la République dans une conférence de presse.

En outre, il a souligné que ces personnes qui restent encore détenues pourraient bénéficier d’une mise en liberté provisoire ou éventuellement être placées sous contrôle judiciaire à la discrétion des juges.

Après l’appel à la désobéissance civile lancé le 20 septembre 2020 par des leaders politiques de l’opposition qui avaient également appelé au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, des violences post-électorales avaient fait plus de 80 morts en Côte d’Ivoire avec plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels.

Cacao ivoirien: la production estimée à 2,22 millions de tonnes

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a récolté 2,225 millions de tonnes de fèves pour la campagne 2020-2021.

Selon le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Ibrahima Koné, le pays a réalisé 1,675 million de tonnes pour la campagne principale contre un volume de 550.000 tonnes pour la campagne intermédiaire, soit 2,225 millions de tonnes.

Devant les caméras, au siège du Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, il a fait savoir que le Différentiel de revenu décent (DRD), de l’ordre de 400 Fcfa par tonne, approuvé par les négociants et chocolatiers, a généré 516 milliards Fcfa comme revenus pour les paysans.

Levant un équivoque sur des malversations autour des frais versés aux exportateurs, il a démenti que ce n’était pas 20 milliards Fcfa comme relayé par des médias, mais plutôt 10,57 milliards Fcfa, représentant 2% du volume du DRD en tant que « frais générés au niveau des banques ».

Avec la pandémie de Covid-19, le différentiel de revenu décent a été une charge appréciable pour les négociants. Pour. Yves Koné le DRD « doit être payé intégralement aux planteurs, car c’est l’accord » obtenu avec les chocolatiers et les négociants.

Le gouvernement, dira-t-il, a donné des instructions parce que le différentiel de revenu décent, soutenu par la Côte d’Ivoire et le Ghana, ne soit pas fiscalisé. Et ce,pour permettre aux producteurs d’avoir un meilleur revenu.

Lors de la campagne précédente, la Côte d’Ivoire a réalisé près de 2 millions de tonnes de cacao. Le prix relevé à 1000 Fcfa le Kg lors de la campagne principale a suscité un fort intérêt pour les pays qui ont accru leur production.

Le cacao représente 15% du Produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire et plus de 50% des exportations du pays.  La filière fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement.

Le Maroc et le Portugal conviennent de préparer les prochaines échéances de l’agenda bilatéral

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a tenu, vendredi, une visioconférence, avec le ministre d’Etat et des Affaires étrangères du Portugal, M. Augusto Santos Silva.Lors de cet entretien, qui s’inscrit dans le cadre des contacts permanents et réguliers entre les deux pays, les deux ministres ont loué l’excellence des relations entre le Maroc et le Portugal.

Ils ont également convenu de préparer les prochaines échéances de l’agenda bilatéral, dans l’optique de la tenue de la réunion de haut niveau et de l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays.

Ls deux parties ont souligné l’importance de conforter la dynamique de coopération bilatérale et de l’adapter aux nouvelles exigences imposées par la pandémie de Covid-19 en capitalisant sur le développement de nouvelles chaines de valeurs et l’exploration de domaines novateurs de coopération.

Le ministre portugais a tenu à saluer la réussite de la campagne de vaccination contre le Covid-19 menée au Maroc.

M. Santos Silva a tenu à souligner le rôle actif du Maroc dans le processus d’intégration et de coopération en Méditerranée, tout en réitérant le soutien au Partenariat Stratégique entre le Maroc et l’UE, dont le Portugal assure la présidence.

Les deux ministres ont souligné l’importance de poursuivre la coordination et la coopération pour contribuer au règlement et à la résolution de plusieurs questions régionales, notamment en Libye, au Sahel et dans d’autres régions d’Afrique.

Ils ont réaffirmé l’importance de poursuivre la concertation entre les deux pays au niveau multilatéral et au sein des instances internationales.

Arrivée à Abidjan de 6 pro-Gbagbo dont son porte-parole

Six pro-Gbagbo dont Justin Koné Katinan, porte-parole de l’ex-président ivoirien sont arrivés vendredi à l’aéroport d’Abidjan en provenance du Ghana, après dix ans d’exil.

Il ont été accueillis par des cadres et militants du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par M. Gbagbo. Au nombre de ces exilés de retour sur le sol ivoirien, figure Jeannette Koudou, la soeur cadette de l’ex-président ivoirien. 

Leur accueil a été organisée par Assoa Adou, le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition). Les militants ont réservé un accueil chaleureux aux camarades qui regagnent le pays dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19. 

Il s’agit de Justin Katinan Koné, Adia Damana Pikass, Tahi Zué Etienne, Jeannette Koudou,  Véhi Tokpa et Innocent Kouabena Abouo. 

Le retour est organisé par le HCR dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.  

L’acquittement définitif de MM. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a été prononcé par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021. Leur retour imminent au pays devrait marquer un pas important vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: inculpation de 26 personnes après l’attaque de N’Dotré

Vingt-six personnes en lien avec l’attaque armée perpétrée dans la nuit du 20 au 21 avril dernier contre la base militaire de N’Dotré dans le nord d’Abidjan, ont été interpellées, inculpées et placées sous mandat de dépôt.

L’annonce a été faite vendredi dans une conférence de presse par Adou Richard Christophe, le procureur de la République.  Il s’agit de 15 ivoiriens, 08 camerounais et 03 libériens. 

« Il convient de préciser que douze de ces 26 personnes ont été interpellées à Békipréa dans la sous-préfecture de Daloa alors qu’elles se repliaient sur la ville de Toulepleu après l’échec de leur opération  », a souligné le procureur.

 Poursuivant M. Adou a indiqué avoir requis à l’encontre de toutes ces personnes interpellées l’ouverture d’une information judiciaire au cabinet d’instruction de la cellule spéciale d’enquête des chefs d’atteinte à la défense nationale, d’attentat contre l’autorité de l’Etat, de participation à une activité mercenaire et de détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre.

Le procureur a ajouté que les investigations se poursuivent en vue d’identifier et d’interpeller toutes les personnes impliquées dans cette attaque. Dans la nuit du 20 au 21 avril dernier, une base militaire des Forces armées de Côte d’Ivoire sise à Abobo N’Dotré (Nord d’Abidjan) a été la cible d’une attaque armée.

Le bilan de cette attaque fait état de 04 assaillants tués, 01 blessé parmi  les forces armées de Côte d’Ivoire et du matériel militaire saisi.

Ramaphosa rend hommage à la défunte reine Dlamini

Le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rendu hommage à la défunte régente de la nation zouloue.Le président Ramaphosa a présenté ce vendredi ses condoléances à la famille royale et à la nation zouloue suite au décès, la veille, de la reine Shiyiwe Mantfombi Dlamini.

Rendant hommage à la défunte régente, le dirigeant sud-africain a invité tous ses compatriotes à « se tenir aux côtés de la famille royale et de la nation en cette heure de deuil ».

« Nos pensées, nos prières et nos cœurs accompagnent la famille royale qui, au milieu du deuil de la disparition du roi bien-aimé, est maintenant appelée à faire ses adieux à la régente dans une succession malheureusement courte », a déploré M. Ramaphosa.

Le prince Mangosuthu Buthelezi a déclaré que le décès de la régente, un mois après la mort de son mari, le roi Goodwill Zwelithini ka Bhekuzulu, le 12 mars à l’âge de 72 ans, avait choqué la nation zouloue.

M. Buthelezi, qui est également le Premier ministre traditionnel du monarque et de la nation zoulous, a affirmé que la mort de la régente « nous a pris de court et nous laisse complètement endeuillés ».

Pulcherie Gbalet appelle à « une véritable réconciliation » après sa libération provisoire

La présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulcherie Gbalet, qui bénéficie d’une liberté provisoire après un appel à manifester contre un troisième mandat de Alassane Ouattara, a invité vendredi face à la presse, les politiques et la société civile à « une véritable réconciliation ».

« Sachez que notre priorité réside dans votre bien-être à travers l’instauration d’un état de droit et une meilleure gouvernance de nos ressources. Pour vous, nous irons jusqu’au bout de ce combat », a déclaré Mme Pulcherie Gbalet, lors d’une conférence de presse. 

 Elle a ensuite appelé « tous les acteurs politiques et ceux de la société civile à oeuvrer pour une véritable réconciliation », soutenant que « la réconciliation est en principe un vaste programme qui inclue la libération de tous les prisonniers politiques ».

Pour elle, la réconciliation renferme « le retour sécurisé des exilés et le règlement courageux de plusieurs questions sensibles dont  la nationalité, l’immigration, la gestion du foncier…Et cela ne peut se faire qu’à travers un dialogue inclusif ». 

 « Nous appelons de tous nos vœux depuis le début de notre lutte, pour un état de droit » et « demandons donc encore une fois ce dialogue inclusif après la libération de tous les prisonniers politiques et le retour de tous les exilés », a-t-elle ajouté. 

La présidente de ACI, mise en liberté provisoire avec des proches collaborateurs, a exprimé sa gratitude « à l’endroit des chancelleries qui ont fait un travail de fond » et particulièrement Emmanuel Macron qui a « porté une attention particulière à notre libération », a-t-elle ajouté.

Mme Pulcherie Gbalet a aussi remercié le député français Michel Larive de la « France insoumise » qui « n’a ménagé aucun effort pour demander notre libération tant par une conférence de presse que par des courriers à toutes les autorités et juridictions ». 

« Nos remerciements également à tous les leaders de l’opposition, avec à leur tête le Président Henri Konan Bédié, qui se sont mobilisés et qui ne nous ont jamais oubliés dans leurs discours et dans leurs négociations.

« Nous remercions les guides religieux qui sont connus pour agir efficacement dans l’ombre. Que le Seigneur vous rende vos démarches et vos prières en faveur de tous les prisonniers », a-t-elle poursuivi. 

 Selon elle, la plupart des personnes qui ont été « arrêtées dans le cadre de la désobéissance civile pour dire non au 3e mandat, n’ont pas été arrêtées régulièrement », car elles étaient d’abord enlevées et envoyées dans un lieu inconnu de leurs proches.

En dépit de morts, Pulcherie Gbalet « pense qu’il n’y a pas de regret à avoir, (car) dans toutes les luttes on laisse des plumes. C’est dommage qu’ il y ait eu des morts, ce n’était pas l’objectif ».

« Personnellement, on avait lancé un appel à des marches pacifiques et je ne pense pas que des marcheurs puissent s’auto-agresser. Nos marcheurs ont été agressés et ça c’est la justice qui peut nous le dire », a-t-elle laissé entendre.

« Dans tous les cas, le regret qu’ il y a, c’est un peu le manque de solidarité entre tous ceux qui défendent la même cause », a-t-elle souligné, assurant avoir un « moral très haut » et son expérience en prison lui a donné d’autres sujets, entre autres, les conditions de détention.  

Arrêtée le 15 août 2020, Pulcherie Gbalet a été mise en liberté provisoire mercredi à 23h, un peu plus de huit mois après sa détention. Lundi, le juge lui signifiera les termes de sa liberté provisoire. 

Vers un cadre de coopération transfrontalier Côte d’Ivoire/Burkina

Les acteurs en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont été appelés à institutionnaliser un cadre de coopération transfrontalier entre les deux pays.

Cet appel a été lancé à l’issue de la deuxième rencontre des acteurs frontaliers des départements de Ouangolodougou, Kong et Téhini en Côte d’Ivoire et de la province de la Comoé au Burkina Faso, selon le communiqué final transmis à APA.

 La rencontre s’est tenue dans la ville ivoirienne de Ferkessédougou les 26 et 27 avril 2021, sous la coprésidence de Monsieur Soualiho Souùahoro, Préfet du département de Kong en Côte d’Ivoire et Madame Aminata Sorgho /Gouba, Haut-Commissaire de la province de la Comoé au Burkina.

A l’endroit des acteurs en charge de la gestion des frontières des deux Etats, la rencontre a proposé d’institutionnaliser un cadre de coopération transfrontalier couvrant les espaces géographiques des quatre circonscriptions : la province de la Comoé au Burkina et les départements de Ouangolodougou, Kong et de Téhini en Côte d’Ivoire.

La mise en place des groupements locaux de coopération transfrontalière dans l’espace réunissant la province de la Comoé et les départements de Ouangolodougou, Kong et Téhini figure également sur la liste des recommandations.

Cette deuxième rencontre a eu pour objectif principal d’échanger autour des problématiques communes en vue de renforcer la coopération transfrontalière dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et de l’environnement, de la santé, de l’agriculture, de la sécurité et de libre circulation des biens et des personnes dans la zone frontalière commune.

Par ailleurs, les participants ont recommandé d’étendre le ressort territorial des autorités décentralisées jusqu’à la limite des frontières en ce qui concerne la Côte d’Ivoire et de mettre à disposition des autorités administratives déconcentrées et décentralisées des moyens matériels et financiers nécessaires pour l’exercice de leur fonction.

En outre, ils ont proposé d’augmenter le nombre de postes frontières intégrés dans les espaces frontaliers et de renforcer les capacités des unités de lutte contre l’orpaillage clandestin au niveau des zones frontalières des deux Etats.

Enfin, l’accélération de la construction du poste juxtaposé de Laléraba a été recommandée.

A l’endroit des forces de défense et de sécurité, la rencontre a  exhorté les Forces de défense et de sécurité (FDS) à créer un climat de confiance et de collaboration franche avec les populations par une introspection profonde et un changement de comportement afin de gagner la confiance et l’estime des populations.

A l’endroit des services techniques déconcentrés et des collectivités territoriales, il a été proposé de restaurer le couvert végétal par l’instauration d’une journée conjointe de reboisement dans l’espace frontalier et de créer des cadres conjoints de règlement des conflits liés à la gestion des ressources naturelles et de l’environnement.

Faciliter les interconnexions (corridors écologiques) entre les aires protégées aux frontières et élaborer des projets conjoints d’amélioration et d’assainissement du cadre de vie des populations frontalières, figurent également sur la liste des recommandations.

Au niveau des chefs de village et autres leaders d’opinion, il a été recommandé d’exhorter les chefs de village et autres leaders d’opinion à servir de relais aux autorités administratives sur les problèmes frontaliers.

Tchad : l’UA dépêche une mission d’enquête

L’équipe dirigée par le Commissaire de l’Union africaine aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, séjourne au Tchad du 29 avril au 6 mai pour s’enquérir de la situation politique et sécuritaire.Le devenir du Tchad, dix jours après l’annonce de la mort au front de son président Idriss Déby Itno, intéresse au plus haut point la Commission de l’Union africaine.

Elle a ainsi envoyé à N’Djamena cinq membres de son Conseil de paix et de sécurité qui chercheront, selon un communiqué reçu ce vendredi à APA, « d’obtenir des informations de première main auprès des autorités et des parties prenantes » avant d’examiner « les stratégies visant à faciliter un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la gouvernance démocratique, tout en préservant la sécurité et l’intégrité territoriale du Tchad ».

La République démocratique du Congo, dont le chef de l’Etat Félix Tshisekedi assure la présidence tournante de l’UA, a été associée à cette mission d’enquête. Celle-ci devrait, en outre, « réaffirmer la solidarité de l’UA avec le gouvernement et le peuple tchadien, ainsi que son engagement indéfectible à soutenir le processus de transition ».

D’après le document, « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la rébellion armée et la criminalité transnationale organisée » seront entre autres les sujets que la mission abordera sur place.

Pour une issue heureuse à la crise, la mission d’enquête doit tenir des consultations avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le G5 Sahel et les Nations unies.

Le flou entoure toujours les circonstances du décès d’Idriss Déby. A en croire la version officielle, le maréchal du Tchad est mort en tentant de contrer une colonne de rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact). Toutefois, l’UA a proposé au Conseil Militaire de Transition, qui détient actuellement le pouvoir, de « soutenir l’enquête sur
le meurtre du défunt président ».

En principe, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine devrait recevoir, au plus tard le 8 mai prochain, les conclusions de la mission d’enquête pour juger sur pièces.

Sénégal : plaidoyer un financement innovant de l’éducation

Une organisation non gouvernementale recommande à l’Etat sénégalais des stratégies de finance innovante au profit de l’éducation.Le modèle de financement classique de l’éducation a montré ses limites. C’est pourquoi, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) est convaincue qu’il faut des stratégies innovantes pour combler le gap de financements dans ce secteur.

Comme financements innovants de l’éducation, Cheikh Mbow, Directeur exécutif de la Cosydep, a cité la taxe sur les ressources minières ; les taxes spéciales sur les biens, produits et services de luxe ; la taxe internationale sur les transactions financières ; et le Fonds d’épargne des voyageurs pour le développement (FEVD).

« L’utilisation d’autres mécanismes pour générer des ressources justifie le débat sur le financement innovant. Le secteur de l’éducation devrait s’inspirer des diverses approches de la finance innovante dans le secteur de la santé », a dit Cheikh Mbow.

Dans sa déclaration faite, jeudi à Dakar, lors du lancement de la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE 2021) et dont APA a obtenu copie, il a souligné que repenser le financement public de l’éducation est devenu crucial.

Car, a-t-il ajouté, « 1,5 millions d’enfants sont aujourd’hui hors école (au Sénégal), en plus de la privatisation progressive de l’éducation et des défis de tous ordres. Le plaidoyer pour des budgets sensibles à l’équité, à l’inclusion et à la qualité trouve toute sa pertinence ».

Monsieur Mbow a souligné que pour cette année 2021, le budget de l’éducation au Sénégal est de 541,211 milliards f cfa, répartis en budget de fonctionnement pour 518,606 milliards f cfa et d’investissement à hauteur de 22,605 milliards f cfa.

Ce qui lui fait dire que la répartition intra sectorielle est déséquilibrée et que les dépenses d’éducation sont presque entièrement absorbées par l’accès au détriment de la qualité.

Cette année, la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE) est placée sous le thème : « Augmentation du financement de l’éducation pour un système éducation public résilient pendant et post- Covid-19 ». Elle est organisée en lien avec la campagne « Un milliard de voix ».

Coupe de la Caf : le Jaraaf connaît son adversaire en quart de finale

Le club de la capitale sénégalaise a hérité du Coton Sport de Garoua (Cameroun) au terme du tirage au sort effectué ce vendredi 30 avril par la Confédération africaine de football (Caf).Le rêve éveillé du Jaraaf en Coupe de la Confédération africaine de football se poursuit. Après avoir intégré pour la première fois de leur histoire la phase de groupes, les Vert et Blanc n’ont pas levé le pied. En six rencontres disputées dans la poule C, l’équipe entraînée par Cheikh Guèye a récolté 11 points. Soit trois victoires, deux nuls et une défaite.

Battu par l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) sur le score de deux à zéro pour son entrée en matière, le Jaraaf est monté en puissance en restant invaincu lors des cinq dernières journées. En plus, le portier Pape Seydou Ndiaye n’est allé chercher qu’une seule fois le cuir au fond de ses filets.

Le capitaine, Pape Youssou Paye, est l’un des grands artisans de cette belle aventure. En effet, l’athlétique attaquant a marqué trois des cinq buts du Jaraaf dont le président est l’ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, Cheikh Seck.

Pour se hisser dans le dernier carré de la compétition, le club de la Médina (populeuse commune de Dakar) devra se défaire du Coton Sport. Logés dans le groupe B, les Camerounais ont terminé à la deuxième place derrière la Jeunesse Sportive de Kabylie (Algérie). La formation de Garoua a remporté trois matchs et en a perdu autant.

La manche aller est prévue au Cameroun le 16 mai prochain et le match retour une semaine plus tard.

Voici le tableau des quarts de finale :

CS Sfaxien (Tunisie) vs JS Kabylie (Algérie)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) vs Raja Casablanca (Maroc)

Pyramids FC (Egypte) vs Enyimba (Nigeria)

Coton Sport (Cameroun) vs Jaraaf (Sénégal)

Un expert invite les Etats à s’unir contre la cybercriminalité

Aucun pays ne peut à lui seul lutter efficacement contre la cybercriminalité, selon Sidy Moctar, expert en cyber stratégie.« Aucun Etat ne doit jouer avec la protection de ses activités informationnelles. Ces informations peuvent être utilisées pour nuire à son économie comme les industries, les banques… », a dit M. Sidy Moctar.

Poursuivant, il a affirmé que les Etats doivent s’unir pour combattre la cybercriminalité. « Il faut de la coopération internationale. C’est la raison pour laquelle les Etats ont signé la Convention de Budapest, le premier traité international pour lutter contre la cybercriminalité. Il y a aussi les Conventions de Malabo et de l’Union africaine », a l’expert en cyber stratégie.

Il prenait part, jeudi soir à Dakar, à une session du « Fuckup Night » de la Fondation Friedrich Naumann. Le « Fuckup Night » est ponctué par des partages d’expériences en matière d’entreprenariat et de présentations des innovations dans plusieurs domaines de la vie.

Revenant sur le thème de cette session axé sur l’entreprenariat des jeunes, Jo Holden, Directeur général pour l’Afrique de l’ouest de la Fondation Friedrich Naumann, a magnifié l’auto-emploi.

« Les pays qui se développement sont ceux qui ont plus d’entrepreneurs que de fonctionnaires. Pour résoudre l’emploi des jeunes, il faut soutenir l’entrepreneuriat et créer les conditions de développement des entreprises », a dit M. Holden.

Abuja et Lusaka veulent renforcer leurs relations

Le Nigeria veut se rapprocher davantage de la Zambie.Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a déclaré que son pays approfondir sa collaboration avec la Zambie pour le bénéfice du continent africain.

Recevant l’Envoyé spécial du président zambien, Edgar Chagwa Lungu, jeudi à Abuja, M. Buhari a affirmé que les deux pays exploreraient d’autres domaines de coopération pour le bien de leurs peuples.

L’Envoyé spécial, qui est le ministre zambien des Affaires étrangères, Joseph Malanji, a remercié le Nigeria pour son « rôle de grand frère au sein de la CEDEAO et du continent africain », soulignant que « l’équité, c’est quand les forts renforcent les faibles ».

Les médias locaux ont rapporté ce vendredi que le président zambien a appelé au renforcement des relations bilatérales et à une plus grande impulsion pour la Commission mixte de coopération entre le Nigeria et la Zambie.

La France «impressionnée» par la méthode Ouattara pour réconcilier les ivoiriens

Le ministre français de l’économie et des finances Bruno Le maire qui séjourne en Côte d’Ivoire depuis 48h, a soutenu vendredi à Abidjan que son pays est impressionné par la manière dont Alassane Ouattara a su réconcilier les ivoiriens. 

« (…) J’aimerais terminer pour te ( Alassane Ouattara) dire un mot plus personnel, pour te dire à quel point nous avons été impressionnés par la manière dont tu as su réconcilier les ivoiriens à travers ces périodes politiques difficiles avec beaucoup de constance, de détermination et surtout beaucoup de sagesse », a dit M. Le Maire à M. Ouattara au sortir d’une audience avec celui-ci au palais présidentiel d’Abidjan.

 Auparavant, l’émissaire du président français Emmanuel Macron, a annoncé la tenue d’un sommet en France prévu le 18 mai prochain pour relancer l’économie des pays africains. 

«  Le 18 mai  prochain doit être l’occasion d’accélérer la relance économique dans les pays africains », a fait savoir M. Le Maire saluant l’implication du président ivoirien dans la préparation de ce conclave. 

« Nous avons aussi abordé des questions de sécurité. Le terrorisme est un fléau qui nous touche tous et le monde est concerné  directement par la menace terroriste», a-t-il estimé.

M. Le Maire a, par ailleurs,  assuré de l’engagement de son pays à accélérer la réalisation du Métro d’Abidjan et les travaux de  l’extension de l’aéroport Félix Houphoüet6Boigny d’Abidjan, deux projets mis en œuvre en  Côte d’Ivoire de concert avec la France.

 « Nous allons accélérer les travaux du métro d’Abidjan et faire en sorte que les habitants d’Abidjan puissent avoir les bénéfices le plus rapidement possible », a-t-il promis.

Mozambique: l’Onu s’alarme du nombre de personnes déplacées

Des vagues de déplacés internes sont enregistrées au Mozambique.Près de 30.000 personnes se sont déplacées à cause des attaques armées de mars dernier dans le nord de ce pays d’Afrique australe, rapporte ce vendredi le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

« Le HCR est vivement préoccupé par l’impact humanitaire de l’escalade rapide des violences au nord du Mozambique où quelque 30.000 personnes ont déjà fui la ville côtière de Palma depuis une attaque commise par des groupes armés le 24 mars dernier. Nous sommes particulièrement inquiets pour la sécurité et le bien-être des personnes les plus vulnérables parmi les déplacés, notamment les femmes et les enfants », s’alarme le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Il souligne que des dizaines de personnes auraient été tuées au cours de ces attaques, tandis que des milliers d’autres ont fui à pied, par la route et par la mer. De nombreux habitants seraient encore pris au piège à l’intérieur de Palma.

Selon l’agence onusienne en charge des réfugiés, les personnes qui ont fui ont été confrontées à d’importants obstacles durant leur quête de sécurité, tant à l’intérieur du pays que lors de leurs tentatives de passage des frontières.

« Le conflit armé en cours dans la province de Cabo Delgado, qui dispose d’importantes réserves en pétrole et en gaz, a entraîné de sévères violations des droits humains, l’interruption des services essentiels et de graves répercussions sur les civils, en particulier les enfants, qui représentent près de la moitié de la population déplacée », poursuit le HCR.

Il note que près de 80% des victimes de violations des droits humains sont des femmes et des enfants à qui ses équipes portent secours ainsi qu’à d’autres personnes déplacées à Pemba, Mueda, Montepuez, Negomano et Quitunda.

A Quitunda, dans la région de Palma, le HCR a récemment recueilli des informations faisant état d’effroyables sévices commis à l’encontre de groupes vulnérables, notamment des agressions physiques sur des personnes qui tentaient de fuir en bateau vers des zones plus sûres.

Depuis 2017, le conflit au nord du Mozambique a causé des dizaines de milliers de morts ou de blessés et a déplacé plus de 700.000 personnes dans les provinces de Cabo Delgado, Nampula, Niassa, Sofala et Zambezia.

Af’Sud : décès de la Régente de la Nation zouloue

La reine Shiyiwe Mantfombi Dlamini Zulu, la Régente de la Nation zoulou d’Afrique du Sud, est décédée, a confirmé jeudi soir, le prince Mangosuthu Buthelezi.Buthelezi, par ailleurs Premier ministre traditionnel de la reine et de la Nation zouloue, a déclaré que la mort « nous a pris par surprise et nous a laissés dans un désarroi total ».

« C’est avec le plus profond choc et la détresse que la famille royale annonce le décès inattendu de Sa Majesté la Reine Shiyiwe Mantfombi Dlamini Zulu, Régente de la Nation zouloue », a annoncé Buthelezi dans un communiqué, ajoutant que les détails sur la défunte Reine seraient annoncés en temps voulu.

La Reine était devenue régente il y a plus d’un mois, en attendant qu’un successeur fût trouvé, à la suite du décès en mars dernier, de son mari, le roi Goodwill Zwelithini,

Elle était la troisième des six épouses du roi Zwelithini qui est décédé de complications liées au diabète le 12 mars, à l’âge de 72 ans. La défunte reine est la sœur du roi Mswati III d’Eswatini, le seul monarque absolu d’Afrique.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à l’action syndicale au Maroc, à la relance du secteur touristique et à l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.+L’Economiste+ écrit que le syndicalisme doit « sortir de ses routines », soulignant que le nouveau contexte l’oblige à reconsidérer son rôle et sa place au sein de la société.

« Même si l’on peut soupçonner que le climat économique anxiogène, la peur de l’avenir, de perdre son poste peuvent nourrir chez les employés un plaidoyer à la syndicalisation, la revitalisation ne peut se mesurer à l’aune du taux d’adhésion », relève le journal.

Il déplore que des mobilisations sociales, frôlant la paralysie, se radicalisant parfois, apparaissent en dehors de toute médiation syndicale.

Les syndicats sont attendus sur tout un ensemble d’objectifs imbriqués : sur leurs capacités à prendre le pouls des nouveaux défis du marché du travail, à rallier des cibles non touchées habituellement par le syndicalisme, à ouvrir portes et fenêtres pour rassurer sur la démocratie interne et à convaincre sur l’existence de projets aux contenus cohérents et crédibles, estime-t-il.

+Al Bayane+ écrit que le département du tourisme « se démène à se dessaisir du guêpier pandémique dans lequel il s’est embourbé, il y a plus de deux ans ».

Revenant sur le plan de relance de la destination Maroc, présenté par le DG de l’Office national marocain du tourisme, le quotidien estime que l’objectif principal étant de partager et se concerter avec l’ensemble des intervenants du domaine, autour de cette ébauche de redressement, à partir du moment où les conditions sont réunies, en particulier la libération du ciel pour le retour des touristes.

Cette initiative ambitionne de rassurer les professionnels et anticiper sur les actions à entreprendre, constate-t-il, appelant à « se ressaisir malgré la galère, car seuls les actes mobilisateurs de ce genre seraient en mesure de relever les défis à venir ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ont signé une convention-cadre de partenariat visant à soutenir l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.

Cette convention a pour objet de mettre en place des actions conjointes visant à faciliter l’intégration des réfugiés et des migrants au Maroc et de leurs enfants dans le système éducatif national. Elle prévoit aussi leur formation à la langue arabe et à la culture marocaine et leur participation aux diverses activités culturelles, sportives et linguistiques, fait savoir la publication.

Covid-19 : l’Afrique face à un risque élevé de résurgence (OMS)

Le faible respect des mesures de santé publique, les rassemblements de masse, les faibles taux de dépistage et de vaccination seraient les principales causes de cette résurgence, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Selon une évaluation des risques de 46 pays menée par l’organisme onusien, trois pays sont confrontés à un risque très élevé de résurgence du Covid-19, 20 font face à un risque élevé, 22 à risque modéré et un seul pays est à faible risque.

Le risque a été estimé en utilisant sept indicateurs avec des données des quatre dernières semaines, y compris les cas de Covid-19 par million de personnes; le pourcentage de changement dans les nouveaux cas; le pourcentage de changement des nouveaux décès; le nombre de reproducteurs (la vitesse à laquelle une infection se propage); la tendance pandémique; le nombre hebdomadaire moyen de tests pour 10 000 personnes; et le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, explique l’OMS.

Avec plus de 4,5 millions de cas confirmés et plus de 120 000 décès à ce jour, le continent n’a pas connu de flambée de cas depuis janvier et la courbe épidémique plafonne depuis six semaines. Cependant, le nombre relativement faible de cas a encouragé la complaisance et il y a des signes d’un respect réduit des mesures préventives, fait remarquer l’institution sanitaire mondiale.

Les récents rassemblements politiques dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Kenya ont provoqué un pic de nouveaux cas. Les prochaines élections à Cabo Verde, en Éthiopie, en Gambie, à Sao Tomé-et-Principe et en Zambie pourraient déclencher une augmentation des cas en raison de rassemblements de masse, alerte l’OMS.

Transmission communautaire 

« Nous ne pouvons pas nous laisser bercer par un faux sentiment de sécurité. La flambée dévastatrice de cas et de décès en Inde, et l’augmentation dans d’autres régions du monde, sont des signes clairs que la pandémie n’est pas encore terminée dans les pays africains. Une nouvelle recrudescence des infections au Covid-19 est un risque réel dans de nombreux pays même si le nombre de cas dans la région ces dernières semaines semble stable », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

A en croire cette dernière, « la lutte contre la fatigue due au Covid-19 semble être la bataille clé dans notre réponse collective à la pandémie.»

La plupart des pays de la région connaissent une transmission communautaire, mais 31 des 46 pays analysés ont effectué moins de 10 tests pour 10 000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Cela suggère que le nombre de cas signalés au cours des 28 derniers jours peut ne pas refléter la situation réelle, car les pays continuent de cibler uniquement les personnes présentant des symptômes pour les tests, note l’OMS.

Selon Dr Moeti, « la plupart des nouveaux cas ne sont toujours pas détectés parmi les contacts connus. Les enquêtes sur des groupes de cas et la recherche des contacts sont extrêmement faibles dans la plupart des pays de la région. » Partant de ce constat, elle estime que « nous devons intensifier les tests, notamment par le biais de tests de diagnostic rapide pour améliorer la réponse à la pandémie.»

En outre, il est important, selon l’Organisation mondiale de la Santé, que les pays intensifient la recherche des cas dans les zones de transmission communautaire généralisée, augmentent la capacité d’isoler les cas et réorganisent les personnels de santé, notamment en redéployant les agents de santé dans les zones les plus touchées.

Métro d’Abidjan: la première difficulté est le déguerpissement (Le Maire)

La première difficulté dans la réalisation du métro d’Abidjan, est le déguerpissement des populations sur l’emprise des travaux, a soutenu jeudi à Abidjan, Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie et des finances.

Le métro d’Abidjan est un projet de réseau ferroviaire de transport urbain dont la première ligne longue de 37,4 km devrait relier le nord et le sud d’Abidjan.

M. Le Maire dit être en visite à Abidjan pour accélérer la coopération économique entre la France et la Côte d’Ivoire et s’assurer par la même occasion, de l’avancement des projets réalisés en Côte d’Ivoire de concert avec son pays, notamment l’extension de l’aéroport Felix Houphouët d’Abidjan et le Métro d’Abidjan.

  «La première difficulté (dans la réalisation du métro d’Abidjan), c’est qu’il faut  faire des expropriations et des déguerpissements. C’est évidemment des choses qui sont difficiles. La deuxième difficulté, c’est qu’il y a des entreprises qui sont sur l’emprise du métro. Il faut garantir l’activité de ces entreprises dont certaines emploient  300, 400 personnes », a justifié M. Le Maire estimant que «  c’est normal que ça (ce projet) prenne du temps ».

«Nous avons en 2021 une occasion unique d’accélérer ce projet », a-t-il ajouté. Par ailleurs, l’émissaire du président français Emmanuel Macron a  salué la «détermination totale» du gouvernement ivoirien à accélérer ce projet du grand métro d’Abidjan.

En ce qui concerne le projet de l’extension de l’aéroport d’Abidjan, M. Le Maire, a indiqué que le coût des travaux est « encore en discussion ».

Selon lui, le projet de  l’extension de  l’aéroport d’Abidjan «  est le signe du développement de la Côte d’Ivoire ». Il a poursuivi en réitérant l’engagement de son pays à faire en sorte que les pays africains disposent en 2021 de moyens financiers nécessaires à la relance économique dans le monde.

«  Nous allons tout faire pour accélérer le développement économique du continent africain et lui donner les moyens financiers dont il a besoin pour se développer », a promis M. Le Maire.

Le métro d’Abidjan dont l’entrée en service était prévue en 2019 reliera la ville d’Anyama au nord d’Abidjan à celle de Port-Bouët au sud de la capitale économique ivoirienne. Le financement de ce projet qui est de 1,4 milliard d’euros, soit, 918,33 milliards FCFA, a été bouclé grâce à un appui de la France.

Côte d’Ivoire: une plateforme de dialogue public-privé s’installe à Bouaké en mai

Une plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP) s’installera en mai prochain à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le Centre-nord du pays.

Cette installation se fera au cours d’une mission du Comité de concertation Etat-Secteur privé (CCESP) qui séjournera à Bouaké  du 04 au 07 mai prochain plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP).

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, l’objectif général de cette initiative est de promouvoir le dialogue public-privé à l’échelle locale.

Les plateformes locales de dialogue public-privé sont en train d’être installées dans les principaux pôles régionaux du pays au regard de leur potentiel économique et de l’existence d’un écosystème d’acteurs économiques dynamiques, explique le CCESP.

Il s’agira entre autres, à travers ces instruments de communication,  de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique locale, d’assurer une meilleure structuration du dialogue public-privé local et de renforcer les capacités des acteurs du dialogue public-privé dans les pôles économiques régionaux.

Au cours de cette mission à Bouaké, ajoute la note, la mission du CCESP rencontrera les autorités de cette ville, les acteurs de développement local et les représentants des faîtières du secteur privé.  Les locomotives économiques de Bouaké (Centre-nord) , Korhogo ( Extrême -nord) et San-Pédro (Sud-ouest ) ont été retenues pour le projet de déploiement des Plateformes locales de dialogue public-privé.