La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent entre autres du retour au premier plan d’un membre du parti au pouvoir, de la récente tournée économique du chef de l’Etat et de la commémoration du 23 juin.L’Observateur, dans sa Une, se fait l’écho du « retour en force » d’Aly Ngouille Ndiaye. A en croire ce journal, l’ancien ministre de l’Intérieur, « sept mois après sa sortie du gouvernement, a montré à Macky Sall qu’il est toujours le maître du terrain à Linguère ».

Ce journal souligne que le maire de cette commune, située à plus de 300 kilomètres au Nord-Est de Dakar, « a réussi une très forte mobilisation samedi dernier lors du passage » du président de la République de retour d’une tournée économique.

Mais Sud Quotidien annonce « une foire d’empoigne » dans la course à la mairie de Linguère. Ce journal est convaincu que ce ne sera pas chose aisée de choisir le candidat de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) pour les élections locales prévues en janvier 2022.

En tout cas, signale Libération, Djiby Ndiaye, le Directeur Général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner), a lui aussi, avec ses militants et sympathisants, réservé un accueil chaleureux à Macky Sall.

De son côté, WalfQuotidien dissèque les « comptes et mécomptes » de la semaine passée par le président de la République dans le Nord du pays en soutenant que c’était « un périple sous haute tension ». Ce journal note notamment la « contestation » d’une frange de la population dans cette partie du Sénégal considérée à juste titre comme le bastion politique de Macky Sall.

Dans EnQuête, Fatoumata Ndiaye, fondatrice du Mouvement Fouta Tampi s’activant pour un mieux-être des Nordistes, a déclaré faire l’objet d’intimidations de la part de ceux qui veulent taire les voix dissonantes.

Poursuivant dans les colonnes de Vox Populi, elle prévient que, si l’on n’y prend pas garde, le recours à des nervis par les politiques, déjà noté lors des émeutes découlant de l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, pourrait déboucher sur de violents affrontements au Sénégal.

Ce mercredi, le dixième anniversaire de l’insurrection du 23 juin 2011, signe avant-coureur de la fin du régime du président Abdoulaye Wade (2000-2012), sera commémoré. Selon L’AS, le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D, opposition), dans lequel s’illustre le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dit « incarner aujourd’hui l’esprit » de cette date puisque « la direction centrale du M23 a trahi le pacte social (scellé) avec les forces vives de la nation ».

Me El Hadji Diouf, député au moment où la mouvance présidentielle s’apprêtait à voter une loi censée instaurer un ticket présidentiel, ne l’entend pas de cette oreille. L’avocat à la répartie facile fait part, dans Le Soleil, d’un rassemblement à la Place de la Nation (ex-place de l’Obélisque).

En sport, Record s’est entretenu avec Malick Niang qui pratique la lutte avec frappe. Le chef de file de l’écurie Yoff (village lébou de la capitale) a affirmé qu’il quitterait définitivement les arènes s’il n’arrive pas à décrocher un combat cette saison. Depuis sa seule défaite, le 1er juin 2014 contre Ama Baldé, le mastodonte peine à trouver un adversaire à sa taille.

Enfin, Stades indique que « la course au titre » dans le championnat d’élite de football « plombe la préparation de Joseph Koto ». Cet ancien international sénégalais, actuellement à la tête des moins de 23 ans, devrait constituer une sélection pour la Coupe Cosafa (Afrique australe) sans les joueurs « du Jaraaf (Dakar) et de Teungueth FC (Rufisque) » retenus par leurs clubs.

Politique, économie et éducation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, la préservation de l’eau et les résultats du baccalauréat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la démarche du ministère de l’intérieur en collaboration avec le parquet général pour préserver et protéger l’intégrité des prochaines élections est une bonne piqûre de rappel et devrait être plus une formalité qu’autre chose.

Le challenge aujourd’hui est de faire en sorte que les millions de Marocains non inscrits sur les listes aillent le faire et que les millions qui ne se déplacent pas le jour du vote changent d’avis cette fois-ci, souligne le quotidien, notant que la prochaine et vraie bataille consistera à concrétiser cette confiance retrouvée en plus de participation.

« Et pour consolider ce regain de confiance, les cinq années à venir seront décisives car elles ressembleront à un test de la dernière chance pour la classe politique… », estime-t-il.

Dans le même sillage, +Al Ittihad Al Ichtriraki+ rapporte que le ministère public appelle à lutter avec « fermeté » contre les infractions commises lors de l’inscription sur les listes électorales. Le président du ministère public a appelé à faire face, avec la fermeté et la détermination requises, à toutes les infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales.

Une circulaire de la présidence du ministère public adressée aux procureurs généraux du Roi près les Cours d’appel et les procureurs du Roi près les tribunaux de première instance, a mis l’accent sur les « infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales générales ».

Sur un autre registre, +L’Opinion+ se demande s’il faudrait valoriser pour préserver ou surfacturer pour mieux sensibiliser à l’importance vitale de l’eau.

A cet effet, le journal appelle à déployer des traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et revoir à la hausse la tarification de l’eau, regrettant la dilapidation de cette ressource en toute insouciance et en toute impunité.

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) fut le premier à ouvrir la voie depuis plusieurs années, avant que la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD) ne lui emboîte le pas en recommandant cette action dans son rapport récemment rendu public, fait-savoir la publication.

« Maintenant que le cap est tracé par ces deux instances de réflexion et de proposition, reste à savoir si la volonté politique suivra », poursuit-il.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir qu’un total de 221.031 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont passé avec succès la session normale de juin de l’examen national normalisé du baccalauréat, soit un taux de réussite de 68,43%.

Les filles représentent 55,54% du total des candidats ayant passé avec succès cette session, indique le ministère de tutelle dans un communiqué, précisant que 116.518 candidats scolarisés ont obtenu leur bac avec mention, soit 52,72 % de l’ensemble des bacheliers.

Maroc/Covid-19: le ministère de la Santé alerte sur le relâchement des mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a mis en garde, lundi, contre les dangers liés au non-respect des mesures préventives relatives à la Covid-19, notamment après un relâchement considérable observé durant les derniers jours.Dans un communiqué publié lundi, le ministère appelle les citoyens « au respect strict des mesures préventives contre la COVID-19 recommandées par le Comité national scientifique et les autorités sanitaires du pays, à travers le port correct du masque, l’hygiène, le respect de la distanciation sociale et l’évitement des rassemblements non-nécessaires.

Le relâchement observé dernièrement pourrait entraîner la détérioration de la situation épidémiologique, notamment avec les vacances d’été, le retour des vols internationaux de et vers le Maroc, l’allègement du couvre-feu nocturne et l’approche de la fête du sacrifice (Aid Al Adha), ajoute la même source.

Le respect des mesures préventives et des gestes barrières est un acte citoyen visant à accompagner les efforts consentis et à préserver les acquis réalisés, conclut le ministère.

Les fidèles d’une église formés sur l’employabilité en Côte d’Ivoire

Les fidèles d’une église de la capitale économique ivoirienne ont été formés, samedi, sur l’employabilité avec pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques afin de faciliter leur insertion professionnelle.

La séance de formation a été assurée par le cabinet Jely Group et la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) aux fidèles de l’église des Assemblées de Dieu de Port-Bouët Jean Folly, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne. 

La manière de  décrocher un emploi, la rédaction de curriculum vitae (CV) et de la lettre de motivation ainsi que les techniques de recherche d’emploi ont meublé cette formation coanimée par Mme Sylvie Tshisungu Djoman, senior manager au sein du cabinet Jely Group et par M. Patrick Bah, vice-président de la Fondation expérience pour tous (EPT).

 « Cette belle formation nous a permis de disposer des rudiments indispensables à une bonne recherche d’emploi, et facilitera nos futures démarches dans ce sens » a déclaré Chirac Kra, responsable adjoint du Comité des travailleurs de l’église.

 En outre, a-t-il ajouté, « les participants à cette formation sont très heureux et se sentent motivés aussi bien par le contenu dispensé que par le programme de mentoring que leur offre la fondation ».

L’auditoire était principalement composé de travailleurs, d’entrepreneurs issus des spécialités telles qu’entres autres les métiers de la gestion, l’enseignement, le BTP, les TIC, ainsi que d’étudiants et de chercheurs d’emplois.

Pour Sylvie Tshisungu Djoman, « dans l’optique de développer leur employabilité, le service au sein de la communauté est une piste à exploiter sérieusement pour les jeunes diplômés en quête d’insertion professionnelle ».

 En effet, a expliqué Mme Djoman, il leur offre une plateforme d’expression de leurs talents, et leur permet de développer des compétences et des soft skills telles que le management d’équipes, la créativité, le leadership, etc. qui pourront être valorisées par la suite au sein d’une entreprise.  

L’église des Assemblées de Dieu, est établie en Côte d’Ivoire et reconnue par arrêté du 1er mars 1960.  Officiellement, elle a été déclarée comme mouvement en avril 1914 lors de la première Assemblée générale des pentecôtistes tenue à Hot Spring, à Arkanas (Etats-Unis).

La Fondation expérience pour tous (EPT) est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

 Depuis sa création en 2015, plus de 10 000 jeunes ivoiriens ont bénéficié gracieusement des programmes de ladite fondation dans des universités privées (IUA, Etic, Isgema, etc…), publiques (Université Alassane Ouattara et UVCI), que d’organisation de la société civile telles que la Plate-Forme des Femmes pour Gagner.

Jely Group est un cabinet de conseil dédié aux PME, et propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Cacao: l’Ivoirien Alex Assanvo désigné secrétaire exécutif de l’ICCIG

Abidjan et Accra ont entériné lundi la désignation l’Ivoirien Alex Arnaud Assanvo en qualité de secrétaire exécutif du Comité de pilotage de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCIG).M. Assanvo a prêté serment à l’occasion de la première réunion de l’ICCIG, dans un hôtel de la capitale économique ivoirienne, au cours de laquelle, le ministre ghanéen de l’Agriculture et de l’alimentation, Owusu Afryie-Akoto, a été porté comme président de l’Initiative. 

Cette première session a permis au Comité de pilotage de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana de se doter d’un texte devant régir l’organisation, en présence de M. Owusu Afryie-Akoto et le ministre d’Etat, ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani. 

Le secrétaire exécutif du Comité de pilotage de l’ICCIG a assuré faire progresser les négociations avec les partenaires, notamment les chocolatiers, au sujet du « Différentiel de Revenu Décent (DRD) » de 400 dollars la tonne de fèves de cacao au profit des paysans.  

Ce DRD a été entériné à Berlin en octobre 2019 et est rentré en vigueur en Côte d’Ivoire et au Ghana au cours de la campagne 2020, ce qui a permis à l’Etat ivoirien de fixer le prix au producteur de cacao à 1 000 FCFA le Kg de fèves.

Face aux contraintes structurelle et conjoncturelle qui pèsent sur le secteur, la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui assurent tous deux  près de 60% de l’offre mondiale en fèves de cacao, se sont unis pour influencer les cours à l’international. 

M. Adjoumani a fait savoir que « dans ce processus, la Côte d’Ivoire, à travers le Conseil du Café-Cacao (régulateur), a presque achevé son projet de recensement des producteurs de cacao et de leurs vergers, ce qui permettra de faciliter la traçabilité de la production à l’exportation ».  

« Le Conseil du Café-Cacao a également élaboré un programme de plantation de soixante millions (60 000 000) d’arbres d’ici 2025. Pour l’année 2021 en cours, ce sont dix millions d’arbres qui seront plantés avec douze (12) essences forestières », a-t-il ajouté. 

« Si le marché n’accepte pas, le cacao de Côte d’Ivoire et celui du Ghana seront vendus avec le différentiel de revenu décent », a déclaré M. Alex Assanvo, estimant que « cela est incontournable, parce que c’est une décision des Etats ». 

Le directeur général du Conseil café cacao de Côte d’Ivoire, Yves Brahima, a dit que pour son institution, « c’est un élément d’espoir » pour amener les négociants à payer le différentiel de revenu décent. 

M. Assanvo bénéficie d’une expérience de plus de 20 ans dans l’industrie cacaoyère. Il dirigera pendant quatre année cette institution dont le siège sera à Accra. 

Ethiopie : l’UA valide le processus électoral

Le processus électoral éthiopien ayant abouti aux élections de ce lundi 21 juin 2021 a été crédible, selon la Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA).L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, chef de la MOEUA a déclaré que « l’Ethiopie a organisé des élections bien meilleures que les précédentes, malgré quelques défis dans certaines localités ».

Selon M. Obasanjo, les sixièmes élections générales en Éthiopie se sont déroulées « bien mieux » que les précédentes.

« Sur ce que nous avons observé pendant cette journée de vote, l’impression a été bien meilleure que celle des élections passées en termes de mobilisation pour une bonne participation électorale, malgré quelques couacs », a-t-il souligné à des journalistes.

A son avis, les couacs « sont, bien sûr, compréhensibles » à cause du Copvid-19 et d’un problème de logistique.

Le chef de la délégation de l’UA a déclaré que les organes exécutifs électoraux du Conseil national électoral d’Éthiopie ont apporté une réponse rapide et résolu les problèmes de manière efficace.

Olusegun Obasanjo a affirmé que sa mission a observé des dizaines de bureaux de vote et constaté un bon déroulement du scrutin dans la capitale, Addis-Abeba.

« Aujourd’hui, j’ai visité des dizaines de bureaux de vote à Addis-Abeba. Et ce que j’ai vu ressemble à ce que vous avez vu ici. Certains électeurs sont sortis à six heures et d’autres même avant six heures. Ils ont tous été patients et ont voté », a expliqué Obasanjo.

Il a ajouté que les représentants des partis présents dans de nombreux bureaux de vote sont très satisfaits du déroulement des opérations.

Saison des pluies: les populations ivoiriennes invitées au civisme

De fortes pluies s’abattent depuis quelques jours sur la Côte d’Ivoire où le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana a invité, dimanche, les populations à un comportement civique.

M. Fofana a lancé cet appel à l’issue d’une tournée dans des quartiers de Cocody (Est d’Abidjan), pour constater l’impact de la forte pluie de samedi à dimanche sur les ouvrages de drainage des eaux de ruissellement, rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

« C’est un appel que nous lançons à tous nos compatriotes: il faut s’assurer, avant de commencer une construction, d’avoir le permis de construire (…) Même quand les ouvrages sont construits, leur fonctionnement est mis à rude épreuve par les arrivées des déchets, parce que nos compatriotes continuent de se servir des caniveaux, des canalisations de drainage comme des dépotoirs d’ordures », a regretté le ministre.

« Arrêtons de déverser nos ordures dans les caniveaux, parce que quand il pleut, l’eau de pluie les ramènent au point le plus bas et c’est ce que nous voyons au carrefour de l’Indénié, au niveau du barrage de Bonoumin et dans d’autres zones, où quand l’eau se retire, on retrouve des déchets de tous ordres », a-t-il poursuivi.

Le pays, cette année, a connu une longue saison sèche. La saison pluvieuse qui s’annonce, pourrait encore entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des zones à risques, notamment dans les talwegs, les bassins d’orage et les flancs de collines.

Le ministre de l’Assainissement et de la salubrité s’est rendu successivement à la Rue ministre, à Saint-Viateur, Allabra, Bounoumin, 9 Kilos (des quartiers de la Riviéra-Cocody) et au carrefour de l’Indénié pour constater l’impact de ces premières pluies.

 « Nous avons des zones critiques qui ont été inondées. La raison, c’est qu’il y a des retenues à faire en amont de ces zones qui ne sont pas encore faites. Tant qu’on ne les aura pas faites, on a des risques d’inondations. Au niveau de Saint-Viateur, un ouvrage de drainage est carrément dans l’enceinte de l’école », a expliqué le ministre, cité dans cette note d’information.

« Ce sont des questions que nous devons régler, parce que l’eau doit circuler, elle a son chemin naturel. Nous faisons des ouvrages pour guider l’eau, mais quand les ouvrages ne sont pas suffisants, les risques d’inondations sont là », a-t-il fait observer.

Selon lui, le risque ne sera pas à zéro tant que « nous n’aurons pas construit tous les ouvrages de drainage prévu dans le schéma-directeur, mais il est réduit de façon significative dans les zones critiques, les dégâts matériels sont minimes ».

Dans la foulée, M. Fofana, a souligné la priorité de son département ministériel  au cours de cette saison pluvieuse.

 « Notre première priorité c’est qu’il n’y ait pas des inondations qui aboutissent à des pertes en vies humaines et à des dégâts matériels importants. Notre objectif, cette année, c’est qu’il y ait 0 mort lié aux inondations », a expliqué le ministre.

Pour l’instant, a-t-il ajouté, « on ne déplore pas encore de pertes en vies humaines dans les zones qui ont connu des inondations importantes les années précédentes, comme Allabra, parce la capacité des ouvrages a été augmentée (…) ».

 « Aujourd’hui, on est retardé dans l’exécution des travaux du schéma-directeur, parce que les sites de certains ouvrages que nous devons construire absolument pour réduire les risques d’inondations sont occupés, à telle enseigne que si on veut indemniser toutes ces personnes, le montant des indemnisations est supérieur au coût des projets», a déploré Bouaké Fofana.

 « Il s’agit donc de sensibiliser les populations. Ne construisons pas dans des zones inondables. Est-ce qu’on peut construire sur une route sous prétexte  qu’on a un papier ? », a interrogé le ministre, relevant qu’il « y’a des zones inondables, des bassins d’orage, mais nos compatriotes construisent dans ces bassins ».

Des inondations et des glissements de terrains ont fait 18 morts en juin 2018 à Abidjan, ce qui a amené le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Afrique/Investissements : pas de retour rapide aux niveaux pré-pandémie

Les flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) vers l’Afrique ont baissé de 16% en 2020, à 40 milliards de dollars, contre 47 milliards de dollars en 2019, et ne devraient retrouver le niveau d’avant la pandémie qu’en 2022.Lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, l’Afrique attendra plus longtemps que les autres continents avant de revoir un flux important d’IDE. En effet, selon le Rapport 2021 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié ce lundi, les IDE vers le continent ne devraient croître que de 5 % en 2021, ce qui est inférieur aux taux de croissance prévus à l’échelle mondiale et dans les pays en développement.

Bien que la Cnuced prévoit une croissance des IDE en Afrique en 2021, une reprise économique tiède et un programme lent de déploiement des vaccins menacent l’ampleur de la reprise des investissements, explique le rapport.

Toutefois, relativise le directeur de l’investissement et des entreprises de la Cnuced, James Zhan, « malgré les prévisions d’une faible reprise de l’investissement en 2021, certains facteurs positifs permettent d’envisager une reprise de l’IDE d’ici 2022 et un retour aux niveaux pré-pandémie. »

L’organisme onusien fonde son optimisme sur quelques facteurs atténuants. Tout d’abord, la hausse attendue de la demande de produits de base, en particulier dans le secteur de l’énergie, dans un contexte de reprise de l’économie mondiale au second semestre 2021, entraînera une augmentation des investissements dans les ressources naturelles.

Deuxièmement, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales (CVM) et l’importance croissante des chaînes de valeur régionales (CVR) ouvriront de nouvelles perspectives aux pays africains.

Troisièmement, la mise en œuvre de projets clés annoncés en 2021 ou auparavant, y compris ceux qui ont été retardés en raison de la pandémie, pourrait soutenir les IDE.

Enfin, la finalisation imminente du protocole d’investissement durable de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait donner un élan aux investissements intracontinentaux.

Les Éthiopiens aux urnes sur fond de violences

Des millions d’électeurs éthiopiens votent ce lundi 21 juin 2021, dans un contexte de violences cycliques notamment au Tigré.Il s’agit des premières élections depuis l’entrée en fonction du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018.

La période précédant le scrutin a été marquée par le conflit au Tigré, où les troupes fédérales sont accusées de violations des droits de l’Homme depuis le début des troubles en novembre dernier.

Le scrutin a été retardé jusqu’à une heure alors que les responsables électoraux attendaient les représentants des candidats dans certains bureaux de vote.

Le Code électoral éthiopien exige que les représentants de tous les candidats soient présents dans les bureaux de vote avant que le scrutin ne puisse commencer.

Bien que les élections aient lieu après avoir été reportées deux fois en raison du coronavirus, l’Éthiopie reste en proie à une crise intérieure complexe de nature politique et sociale.

L’exercice est considéré comme un test crucial pour le poste de Premier ministre d’Abiy Ahmed, considérant les défis auxquels est confronté le lauréat du prix Nobel.

En raison du conflit en cours au Tigré, les élections dans la région déchirée par la guerre ont été reportées, tandis qu’un climat d’insécurité a incité les autorités à suspendre le vote dans d’autres circonscriptions à travers le pays. L’inscription des électeurs dans certains points chauds n’a pas pu avoir lieu.

Le vote ne peut avoir lieu dans la région d’Oromia et dans certaines parties de la région d’Amhara, a déclaré Soleyana Shimeles, porte-parole du Conseil électoral national d’Éthiopie (NEBE).

Dans une déclaration faite quelques jours avant le scrutin, l’Union européenne s’est dite préoccupée par la violence qui sévit dans le pays, les violations des droits de l’homme et les tensions politiques, le harcèlement des professionnels des médias et la détention de membres de l’opposition.

L’UE a exhorté les autorités fédérales, locales et régionales à assurer un processus transparent et sûr, garantissant la participation libre et égale de tous les partis politiques et candidats.

Inauguration à Lomé du siège ouest-africain de African Guarantee Fund

African Guarantee Fund a inauguré, à Lomé, le siège social de sa filiale ouest-africaine (AGF West Africa), en présence d’un parterre de personnalités dont Kodjo Adedze, ministre togolais du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, représentant le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé.

Conçu par le cabinet togolais Eza architectures, dirigé par Eya-Eza Kao, ce nouveau siège social de six étages, situé à la cité OUA, d’une superficie utile totale de 5000m2, répond aux normes fonctionnelles et écologiques afin de créer un environnement de travail durable, viable et confortable pour les équipes et partenaires de AGF West Africa, rapporte une note d’information transmise à APA, précisant que l’inauguration est intervenue le 10 juin dernier.

L’achèvement de ce nouveau siège social de la filiale ouest-africaine de AGF, représente une étape importante pour African Guarantee Fund dans la réalisation de son ambition de devenir une institution financière de premier plan en Afrique.

 « Les nouveaux espaces de réunion collaboratifs, qui remplacent les bureaux plus conventionnels, sont destinés à maintenir l’inspiration du personnel, en soutenant la créativité, le travail d’équipe, l’innovation, et en augmentant le lien social entre les différents départements », souligne la note.

M. Felix Adahi Bikpo, Chairman de AGF et Président du conseil d’administration de AGF West Africa ainsi que M. Jules Ngankam, Group Ceo de AGF et Mme Sibi Lawson, DG par intérim de AGF West Africa ont pris part à cette inauguration de même que des représentations diplomatiques et d’établissements bancaires togolais.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les autres actionnaires sont : l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank. AGF est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings.

Covid-19 : des entrepreneurs africains en concours d’innovations

Le département d’État américain et l’organisation internationale à but non lucratif, Pact, ont réuni, durant trois jours, 120 jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest afin de développer leurs solutions innovantes pour répondre aux défis liés à la Covid-19.Le Département d’Etat américain et l’ONG Pact misent sur la créativité de la jeunesse africaine pour venir à bout de la pandémie sur le continent. Durant 72 heures, ils ont convié des jeunes entrepreneurs africains à une réunion d’échange et de partage d’idées. Objectif : mettre leurs inventions au service de la lutte contre le coronavirus.

L’événement fait partie d’AfrIdea, un programme en cours, qui déverrouille le potentiel des entrepreneurs, des militants sociaux, et des développeurs ouest-africains, financé par le département d’État et mis en œuvre par Pact, informe un communiqué parvenu lundi à APA.

Par le biais de ce concours, d’une formation, d’un marathon d’idées et d’un financement de suivi, souligne la note, AfrIdea compte activer un réseau de jeunes entrepreneurs et innovateurs de la Guinée-Conakry, du Mali, du Sénégal, et du Togo pour relever les défis locaux.

Pour le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, « la meilleure façon de préparer les communautés pour les défis majeurs comme la pandémie est de construire la résilience, d’élargir les opportunités, de renforcer les voix locales des leaders émergents d’avant crise, et en garantissant que les innovations technologiques et les autres outils essentiels répondent aux besoins de ces mêmes communautés, pas seulement les personnes aisées et bien-connectées. »

À la fin de l’évènement, 12 groupes (trois de chaque pays) ont présenté leurs solutions innovantes à un panel de juges et 4 équipes de chaque pays ont été déclarées gagnantes. Les gagnants bénéficieront d’un coaching de six mois dans les incubateurs de leurs pays respectifs.

Après cette étape, 40 participants seront invités à demander un financement de démarrage pouvant atteindre 10.000 dollars pour chaque pays, et ils bénéficieront de six mois de conseils pour soutenir la phase pilote de leur entreprise.

« Ces derniers mois j’ai vu beaucoup d’idées merveilleuses et j’ai été encouragé par la passion et la motivation des centaines d’innovateurs », a dit l’agent principal de l’innovation et directrice de ce projet pour Pact, Taylor Cruz Mwila.

Côte d’Ivoire: Gbagbo demande officiellement le divorce à Simone Ehivet

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a saisi lundi la juctice ivoirienne d’une demande de divorce suite au « refus réitéré depuis des années de Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable », selon une note dont APA a reçu copie.

« M. Laurent Gbagbo annonce qu’en raison du refus réitéré depuis des années de dame Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques, il s’est résolu à saisir ce jour le juge des affaires matrimoniales du tribunal de première instance d’Abidjan, d’une demande de divorce », indique une note de son conseil Me Claude Mentenon. La note précise que « cette annonce ne sera suivie d’aucun commentaire ».

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021 dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021 après 10 ans d’absence.

Le Zimbabwe pour une fonction publique réactive

Le Zimbabwe est prêt à mettre en œuvre une fonction publique réactive, selon le vice-président, Constantino Chiwenga.M. Chiwenga a affirmé qu’une « fonction publique robuste et réactive est un rouage essentiel dans la réalisation des idéaux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

Il s’exprimait lors de l’ouverture officielle de la 8e conférence annuelle de la Journée africaine de la fonction publique (APSD) qui se déroule dans la station balnéaire de Victoria Falls.

« Nous devons être nos propres champions et nous efforcer d’améliorer la vie de nos concitoyens », a déclaré M. Chiwenga.

La 8e édition de l’APSD se tient sous le thème : « Construire l’Afrique que nous voulons en adoptant une culture éthique qui sous-tend un leadership motivé dans un contexte de crise ».

L’Agenda 2063 de l’UA aspire à une Afrique unie et prospère qui sera l’un des principaux acteurs mondiaux d’ici 2063.

Les ministres chargés du travail et des affaires publiques et de la fonction publique dans les 55 États membres de l’UA participent à la conférence.

Neuf pays sont physiquement représentés à la conférence, les autres suivant les débats de manière virtuelle, conformément aux restrictions dues à la pandémie de Covid-19.

Les ministres discutent de l’état de la fonction publique du continent, des questions de gouvernance, des meilleures pratiques et des moyens innovants d’améliorer l’efficacité de la fonction publique, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le programme APSD est également observé dans plusieurs pays sous la forme d’un programme d’une semaine, du 21 au 25 juin, comprenant diverses activités.

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire de la jeunesse

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».

Covid-19: lancement à Abidjan du vaccin Pfizer

Le directeur de l’Institut national de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire, Joseph Bénié, a procédé lundi au lancement du vaccin anti Covid-19, Pfizer, dans les 10 Districts sanitaires d’Abidjan.

Le lancement du vaccin Pfizer, le deuxième type de vaccin anti Covid-19 arrivé sur le sol ivoirien, a été fait au Centre Covid-19 du Parc des Sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Selon M. Bénie, cela s’inscrit dans le cadre du plan de riposte de l’Etat ivoirien contre la pandémie de Covid-19. Cente mille doses du vaccin Pfizer acquises mi-juin devraient être administrées à 50.000 personnes soit deux doses par individu. 

« Le vaccin Pfizer se fait en deux doses séparées de trois semaines d’intervalle », alors que celui de AstraZeneca passe de trois semaines à 12 semaines (3 mois), a-t-il ajouté.

Selon les experts, un temps relativement long entre la première et la deuxième dose d’AstraZeneca booste l’efficacité du vaccin. Cet écart donne d’ailleurs à l’Etat ivoirien de faire de nouvelles commandes, car le pays est en rupture de stock.

Le professeur Daniel Ekra, directeur coordonnateur du programme élargi de vaccination, a souligné que « le vaccin (Pfizer) va être « seulement déployé sur la ville d’Abidjan ».

Il a évoqué les contraintes liées au vaccin Pfizer « qui doit être conservé à moins de 80 degrés et ensuite être ramené entre +2 et +8 avant d’être administré ». Cette vaccination intervient comme une phase pilote. 

« Dès demain (mardi), on devrait pouvoir démarrer la vaccination (avec Pfizer) dans les Districts sanitaires », a-t-il rassuré. Plusieurs personnes venues très tôt faire le vaccin AstraZeneca ont été renvoyées parce qu’aucune dose n’était disponible.  

Le directeur coordonnateur du programme élargi de vaccination, Daniel Ekra, a fait savoir que d’ici à fin juin 2021, le vaccin AstraZeneca devrait être disponible et distribué sur l’ensemble du territoire national. 

Toutefois, les personnes ayant déjà fait le vaccin AstraZeneca ne peuvent pas faire celui de Pfizer, parce que « ce ne sont pas les mêmes types de vaccins », a-t-il poursuivi. 

« Ceux qui font le Pfizer aujourd’hui doivent continuer leur deuxième doses dans trois semaines et ceux qui ont eu le vaccin AstraZeneca attendront que nous ayons un nouvel approvisionnement pour faire leur deuxième dose d’AstraZeneca », a-t-il insisté. 

A la date du 20 juin 2021, la Côte d’Ivoire comptait 48.044 cas confirmés dont 47.445 personnes guéries, 308 décès et 291 cas actifs.

Le 19 juin, 1 324 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 725.916 doses de AstraZeneca administrées dont près de 650.000 personnes ayant reçu leur première dose.  

La vaccination contre la Covid-19, en Côte d’Ivoire, est « gratuite et volontaire » pour toutes les personnes de plus de 18 ans. 

La Chine favorable à un rééchelonnement de la dette du Congo

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a obtenu, ce lundi de son homologue chinois, Xi Jinping, la restructuration de la dette de son pays chiffrée à 1325 milliards F CFA.C’est une bouffée d’oxygène dont Brazzaville avait besoin. Lors d’une conférence de presse, tenue juste après l’entretien téléphonique entre les deux présidents, Robert Rigobert Andely, ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, a annoncé l’approbation par Xi Jinping de la proposition de restructuration de la dette congolaise émise par Denis Sassou Nguesso.

Devant la presse, M. Andely a rapporté que les présidents congolais et chinois ont convenu de « renvoyer la question du coût aux experts (des deux pays) pour fixer les modalités et les conditions ». Ce serait la seconde restructuration puisqu’une première a été effectuée en mai-juin 2019.

Pour convaincre l’empire du Milieu de lui accorder un moratoire, ce pays de l’Afrique centrale a notamment invoqué le nouveau coronavirus qui, selon le ministre des Finances, a accentué la crise économique que traverse le Congo.

A en croire Robert Rigobert Andely, l’accord trouvé avec la Chine devrait permettre au Congo de disposer davantage de ressources financières afin de « faire face à ses besoins » mais aussi de rétablir ses liens avec le Fonds Monétaire International (FMI).

En effet, l’argentier de la République du Congo a reconnu que la dette vis-à-vis de la Chine constitue « un obstacle » à la poursuite des relations avec l’institution de Bretton Woods à travers la Facilité Elargie de Crédit conclue en juillet 2019.

« Le Congo, contrairement à de nombreux Etats dans le monde, n’a pas bénéficié de la Facilité rapide de décaissement pour la Covid-19 mise en place le FMI », a regretté le ministre des Finances.

Ce dernier a estimé que la dette de son pays est devenue « plus insoutenable ». Elle se compose de « 1100 milliards F CFA pour la partie publique et bancaire et puis 225 milliards F CFA pour la partie privée et commerciale ».  Ces prêts ont, d’après M. Andely, été utilisés pour la réalisation de projets à Brazzaville principalement : « la Corniche, les tours jumelles, la route nationale 1… ».

De son côté, Denis Christel Sassou Nguesso, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, a précisé que les rapports sino-congolais sont régis par « le partenariat stratégique global » signé en 2006.

Le fils du chef de l’Etat congolais a, en outre, indiqué que Denis Sassou Nguesso et Xi Jinping ont réaffirmé leur engagement à renforcer cette coopération pour que « les différents projets initiés se poursuivent ».

Il s’agit entre autres de la couverture nationale en Télécommunications, du passage de l’analogique à la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et de la réhabilitation du chemin de fer Congo-Océan.

Sadio Mané offre un hôpital à son village natal

L’international sénégalais Sadio Mané, a financé et inauguré dimanche un hôpital d’un coût de 350 millions F Cfa dans son village natal de Bambaly, situé dans la région de Sédhiou, au sud du pays.Cette infrastructure offerte ensuite à l’Etat du Sénégal par l’attaquant des Lions, devrait relever la carte sanitaire de la localité. Après avoir construit un lycée de 150 millions en 2019, l’attaquant de Liverpool continue de s’illustrer discrètement dans le social.

Ce centre de santé qui vient à son heure, va polariser plus de 34 villages selon le gouverneur de la région Pape Demba Diallo. L’infrastructure comprend une maternité, une infirmerie, un bloc opératoire, une morgue et d’autres salles dédiées à la prise en charge de différentes pathologies.

« Cet hôpital est obtenu grâce à vous et pour vous la population de Sédhiou », a lancé Sadio Mané, fier de contribuer au développement de son terroir.

L’enfant de la région, fils du défunt imam du village, compte accompagner Bambaly dans son développement économique et social. Dans ses projets futurs, il envisage d’ériger un bureau de poste et une station d’essence dans la localité.

Ces nombreuses actions lui ont valu d’être reçu par le Président Macky Sall le 10 juin dernier. Le chef de l’Etat a profité de l’occasion pour lui témoigner la « reconnaissance » de la République.

Economie, environnement et tourisme au menu des quotidiens marocains

L’amélioration des prestations offertes aux MRE, les enjeux du nouveau modèle de développement, la gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade et la promotion du tourisme national sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le dispositif exceptionnel pour faciliter le retour des MRE et leur offrir des conditions et formules d’hébergement a rapidement fait des émules, notant que les pouvoirs publics, l’administration et les organismes d’accompagnement du secteur, notamment l’Office national marocain du tourisme et le ministère du tourisme, ont jusque-là pleinement rempli leur mission.

Maintenant, il appartient aux opérateurs eux-mêmes, et à eux seuls, de réussir ou non, et ce en faisant preuve de volontarisme, voire d’agressivité pour refidéliser leur clientèle qu’elle soit marocaine ou étrangère, souligne le quotidien, appelant à faire plus au niveau de la qualité de service et de la diversité des prestations.

Un touriste ne cherche plus seulement une prestation hôtelière sèche mais d’abord et surtout une expérience de voyage, fait-il savoir, ajoutant que c’est aux opérateurs de faire preuve de créativité car cela ne relève ni de l’administration ni des pouvoirs publics.

Abordant le nouveau modèle de développement (NMD), +L’Économiste+ souligne que l’économique est en première ligne dans le projet de transformation du pays, notant que la pandémie a sans doute décuplé l’urgence en resoulignant dans la foulée de nombreux dysfonctionnements et appelant à un sursaut.

Au-delà des déterminants micro ou macro, de leur caractère structurel ou conjoncturel, la crise du modèle de développement est aussi une crise de transversalité des enjeux, explique le journal, soutenant que « ceux-ci interrogent avant tout le rôle des institutions dans un indispensable effort de coordination ».

« Sans cela, impossible de réduire ces coûts de transactions qui font grincer la machine tout entière et sur lesquels le rapport sur le NMD prend bien soin de s’arrêter », observe-t-il.

+Al Bayane+ se fait l’écho du rapport sur la qualité des eaux de baignade des plages marocaines pour 2021 qui recommande que la mise en place de mesures de gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade s’avère nécessaire pour maintenir et améliorer leur qualité.

Le rapport souligne la nécessité de mettre en œuvre une série de mesures de gestion pour faire face aux profils de vulnérabilité des eaux de baignade. Il s’agit notamment de l’élimination des sources d’écoulement des eaux en temps sec, au niveau des exutoires des eaux pluviales débouchant à proximité des plages, et de la prévention des risques de pollution en cas de crues, indique le document.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se réjouit de la bonne nouvelle qui est finalement tombée ce week-end. Les résidents marocains devraient également bénéficier des remises exceptionnelles proposées par les transporteurs et les hôteliers aux MRE à l’occasion de la saison estivale qui démarre la semaine prochaine.

La publication revient sur la décision annoncée par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) de généraliser la remise exceptionnelle annoncée précédemment au profit des MRE qui souhaitent passer leurs vacances au Maroc.

Selon le quotidien, ce sont désormais l’ensemble des Marocains qui pourront en bénéficier, à condition que le séjour soit réservé pour une période ne dépassant pas le 30 septembre prochain. Plusieurs grands opérateurs hôteliers ont déjà adhéré à cette initiative qui devrait être généralisée à l’ensemble des établissements du Maroc.

La même source explique que les opérateurs touristiques s’activant dans divers domaines, comme le transport touristique, les agences de voyages et les agences de location de voitures, devraient également adhérer à cette campagne de séduction lancée par les professionnels de l’hébergement.

Côte d’Ivoire: les 12 nouveaux districts autonomes seront « improductifs », juge le Pdci

Le parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), ex-allié au pouvoir, juge la création des 12 nouveaux districts autonomes comme de nouvelles charges « exorbitantes et improductives », dans une déclaration.

« Quelles nouvelles charges encore exorbitantes et improductives va-t-on, une fois de plus, infliger au contribuable avec cette juxtaposition injustifiée de missions décentralisées ? », s’interroge le Pdci dans une déclaration transmise à APA.

Le Pdci estime que la création des districts autonomes avec à leur tête des ministres-gouverneurs intervient « pendant que l’État a déjà d’énormes difficultés à faire face aux charges de fonctionnement et d’investissement des nombreuses structures existantes que sont les Conseils régionaux et les mairies.

« Visiblement, ces nominations ne répondent pas à un souci de performance du service de proximité de l’État aux populations mais plutôt à une volonté manifeste de servir des intérêts d’amis et des calculs politiques partisans inavoués », martèle le parti.

Le Pdci « constate avec regret cette situation et la dénonce vigoureusement », indique la note qui mentionne que depuis le mois d’avril dernier, le pays connait une « inquiétante crise énergétique » et une inflation des prix de certaines denrées alimentaires et des produits de consommation qui frôlent une augmentation de plus de 50%. 

Pour le Pdci les espaces géographiques concernés par ces nouvelles nominations disposent déjà de Conseils régionaux contrairement aux districts autonomes de Yamoussoukro et d’Abidjan, dénonçant une « pléthore d’institutions décentralisées ».

En lieu et place d’un traitement d’urgence des questions touchant à l’amélioration du bien- être des Ivoiriens, « le chef de l’État a fait malheureusement le choix de la nomination à des postes de ministres-gouverneurs de personnalités récemment sorties de son gouvernement », s’insurge le Pdci.

Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a créé par décret le 9 juin 2021 douze nouveaux Districts autonomes en plus de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro et procédé à la signature d’un décret de nomination des ministres-gouverneurs des districts autonomes.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des activités politiques du président de la République.De retour du Fouta (Nord) où il a passé une semaine, Macky Sall a fait halte à Linguère et Dahra Djolof (Centre). Selon L’AS, « une marée humaine » a accueilli le chef de l’Etat.

Le Quotidien signale que le président « retrouve son Aly (Ngouille Ndiaye) ». A en croire ce journal, le passage du locataire du palais dans le fief de l’ancien ministre de l’Intérieur scelle « leurs retrouvailles publiques ».

Seydou Guèye, Coordonnateur de la Communication de la Présidence de la République, tire dans Le Soleil un bilan de la tournée économique de son leader : « C’est un vrai succès au regard de l’accueil enthousiaste et populaire. (…) Cela illustre de façon éloquente la méthode de gouvernance du président faite d’écoute, de proximité et de solutions face aux demandes multiformes et (aux) préoccupations prioritaires de nos compatriotes ».

Poursuivant dans le quotidien national, M. Guèye indique que « résumer cette tournée à la politique est un aveu d’impuissance » car elle a surtout été « très riche en contenu social, infrastructurel et économique ».

De son côté, WalfQuotidien soutient que la mouvance présidentielle répond à l’opposition par « l’argument de la force ». Selon ce journal, Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), a récemment invité les Sénégalais à « appliquer la loi du Talion » face aux attaques de nervis qui seraient recrutés par les gouvernants.  

Analysant cette réaction, le journaliste Ibrahima Bakhoum déclare que la violence n’a tout simplement pas sa place dans une démocratie. Dans Vox Populi, Alioune Tine, fondateur du think-tank Afrikajom Center, estime que « dans un pays où (il y a) du pétrole et du gaz, il ne faut pas jouer avec les allumettes ». De l’avis de ce défenseur des droits de l’Homme, rapporte ce quotidien, il faut dissoudre toutes les milices politiques.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce que l’hôtel « La Pierre de Lisse », localisé à Popenguine (76 kilomètres au Sud-Est de Dakar), a subi un braquage vendredi dernier. Ce quotidien précise que « vers 3 heures du matin », une dizaine de malfaiteurs, armés de machettes, sont passés par la mer pour pénétrer dans le réceptif hôtelier avant de dépouiller les occupants.

Cela fait dire à Libération que les clients ont vécu une « nuit de terreur ». Après leur coup, les bandits ont pris la poudre d’escampette avec un véhicule volé dans l’hôtel. Il a finalement été retrouvé à Saly Portudal, une station balnéaire distante d’environ 30 kilomètres.    

En sport, Record se fait l’écho de l’inauguration, dimanche dernier, de l’Hôpital de Bambaly construit par Sadio Mané. Originaire de ce village de la Casamance (Sud), l’international sénégalais a réitéré lors de cette cérémonie son engagement à servir sa communauté : « Je vais essayer de tout faire pour (vous) rendre heureux. Rien n’est à exclure ».

Stades, pour sa part, fait remarquer qu’on se dirige vers « un duel Mady (Touré) – Augustin (Senghor) » lors de l’Assemblée Générale de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). En effet, le journal d’informations sportives informe que le président de l’Académie Génération Foot défie le président sortant qui n’a pas encore officialisé sa candidature à l’élection prévue « le 7 août 2021 ».

Inondations dans des quartiers d’Abidjan après de fortes pluies

Des inondations étaient observées dimanche dans plusieurs quartiers d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, à la suite de fortes pluies.

Des inondations étaient signalées dans les quartiers de 9 Kilo Riviera Palmeraie et Rosier programme, à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan. Les eaux avaient obstrué les voies qui étaient difficiles d’accès. 

Le pays, cette année, a connu une longue saison sèche. La saison pluvieuse qui s’annonce, pourrait encore entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des zones à risques, notamment dans les talwegs, les bassins d’orage et les flancs de collines. 

Des inondations et des glissements de terrains ont fait 18 morts en juin 2018 à Abidjan, ce qui a amené le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Hinneh, un référent des écoles confessionnelles islamiques en Côte d’Ivoire

Les autorités ivoiriennes de l’éducation nationale ont trouvé, «un référent » et « un modèle» pour l’intégration des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel.

Ce «référent et modèle» est le Groupe scolaire confessionnel islamique Hinneh, situé à Abobo Biabou, dans le nord de la capitale économique ivoirienne, doté d’infrastructures modernes sur plusieurs hectares à la hauteur de ses ambitions.

Le Groupe scolaire Hinneh est « pour nous un référent, un modèle dans la mesure où le président de la République se soucie de l’intégration des structures islamiques dans l’éducation formelle », a déclaré la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné qui a présidé, samedi, la cérémonie de proclamation des résultats de fin d’année et de récompense des meilleurs élèves de cet établissement.

 « Le Groupe scolaire Hinneh via le COSIM (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire) nous donne l’exemple. Nous encourageons l’ensemble des guides religieux sur l’ensemble du territoire à suivre cet exemple », a-t-elle ajouté à l’issue d’une visite guidée des locaux du Groupe scolaire.

« Je voudrais féliciter et encourager les initiateurs de ce groupe scolaire qui est dans la dynamique de ce que nous souhaitons pour les écoles confessionnelles islamiques.», a poursuivi Mariatou Koné, insistant que « l’école ivoirienne doit être une école inclusive, de qualité, d’excellence, de mérite et d’équité ».

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a par ailleurs  invité les élèves des écoles confessionnelles islamiques au travail pour être du nombre des meilleurs élèves et des meilleurs citoyens de ce pays, à l’instar de ceux des autres établissements du système éducatif.

Auparavant, le président du COSIM, Cheick Aïma Ousmane Diakité a invité les musulmans à investir dans le domaine de l’éducation. « Je voudrais demander à madame la ministre de continuer l’intégration des écoles medersa dans le système éducatif formel », a dit l’Imam Ousmane Diakité.

Ouvert en octobre 2018, le Groupe scolaire Hinneh compte à ce jour 833 élèves encadrés par 32 enseignants, selon son directeur Moussa Sangaré. Il s’agit de 88 à la maternelle, 247 au primaire et 500 au collège.

« Votre avènement à la tête de ce ministère suscite de l’espoir » a dit M. Sangaré, s’adressant à la ministre Mariatou Koné, promettant que le Groupe scolaire Hinneh est prêt à être un « centre d’incubateur » pour les réformes qu’elle initiera.

Une table ronde a été organisée, le vendredi 18 juin 2021 à Abidjan, en vue de mobiliser plus de 27 milliards FCFA pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel en Côte d’Ivoire.

Organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, en partenariat avec l’UNICEF et l’Union européenne, cette table ronde vise à mobiliser plus de 27 milliards de FCFA (55 millions de dollars) pour appuyer le gouvernement ivoirien dans la mise en oeuvre de cette stratégie nationale.

La Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques dans le système éducatif formel est une réponse de l’Etat de Côte d’Ivoire à la problématique de 1,6 million d’enfants et d’adolescents hors du système scolaire.

Cette réponse cible d’ici 2025, 330 000 enfants issus d’environ 3000 structures islamiques d’éducation non reconnues par l’Etat, rapporte l’UNICEF selon qui la Côte d’Ivoire s’est fixée l’objectif ambitieux de compter parmi les pays ayant atteint l’émergence à l’horizon 2025 dans le cadre de son Plan national de développement 2021-2025.

L’intégration de ces enfants dans le système formel contribuera fortement à l’atteinte de l’objectif de scolarisation universel de la Côte d’Ivoire qui vise la scolarisation de tous les enfants de 6 à 16 ans, à l’horizon 2025.

La stratégie soumise dans le Programme d’investissement public (PIP) du Gouvernement sera mise en œuvre jusqu’en 2025 pour un coût estimé à environ 31 545 000 000 FCFA dont 16,2 milliards FCFA sur ressources propres de la Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a assisté, dimanche, à une messe d’action de grâce à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau.

Ce déplacement de M. Gbagbo à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau, intervient quatre jours après  son retour en Côte d’Ivoire.

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, Laurent Gbagbo est arrivé le jeudi  17 juin 2021 à Abidjan  où il a été accueilli par des proches et une foule en liesse.

« Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part, moi, je suis de la Côte d’Ivoire, mais j’ai appris en prison que je suis d’Afrique », a déclaré Gbagbo, devant des centaines de partisans peu après son arrivée jeudi à Abidjan.

« Toute l’Afrique m’a soutenu,  aussi bien les peuples que la plupart des chefs d’Etat. Les chefs d’Etat m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir », avait-il dit, saluant particulièrement la mobilisation des Camerounais.

Il avait ajouté être arrivé dans son pays « avec les larmes aux yeux », puisqu’il n’était pas là quand sa mère l’a quitté pour l’au-delà, relatant qu’après son arrestation, elle a fui au Ghana, avant de revenir en Côte d’Ivoire pousser son dernier souffle « quand elle a su que sa fin était proche ».

L’acquittement définitif de MM. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a été prononcé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021. M. Blé Goudé, lui, effectue actuellement des démarches administratives pour l’obtention de documents avant son retour. 

L’Oriental Fashion Show défie la Covid-19 et promeut l’industrie touristique au Maroc

Par Hicham Alaoui — Nul ne conteste que la 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) qui se tient à Marrakech (18-19 juin) est exceptionnelle de par le contexte de son organisation marqué par les mesures sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19 mais aussi par la nécessité d’une relance touristique que le Maroc aspire de ses vœux pour faire face aux conséquences engendrées par la crise sanitaire.Une ambition que la fondatrice de l’événement, Mme Hind Joudar anime avec pour objectif de contribuer à la promotion de la culture et du patrimoine marocain ainsi que de l’activité touristique.

Certes, la pandémie planétaire de la Covid-19 est bien plus qu’une crise sanitaire, elle est aussi une crise socioéconomique sans précédent, mettant à rude épreuve chacun des pays qu’elle affecte avec des impacts sociaux, économiques et politiques dévastateurs qui laisseront de profondes cicatrices. Dans ce contexte, les secteurs touristique et de l’artisanat au Maroc sont frappés de plein fouet par cette crise, mais le gouvernement tente de redresser la barre et de relancer ces secteurs très porteurs pour l’économie nationale.

« Nous sommes parfaitement solidaires avec la culture, le tourisme et l’artisanat au Maroc », a-t-elle affirmé dans une interview avec APA, en marge de la conférence de presse, samedi à Marrakech, destinée à présenter le programme et les invités de marque de l’Oriental Fashion Show (OFS).

« Depuis plus de 15 ans, on travaille pour promouvoir la culture marocaine à l’étranger et les métiers de l’art marocain, qui ont rayonné dans le monde entier. On est très fier que le Maroc dispose du secret des artisans », a souligné cette réelle ambassadrice de la mode orientale, se disant très « contente » d’avoir participé à son niveau à la dynamique économique enclenchée ces derniers mois au Maroc.

Selon elle, la 37ème édition de l’OFS a la particularité de se tenir dans un contexte post-Covid-19 notamment avec une gestion « excellente » des autorités marocaines de cette crise et l’initiative royale visant à faciliter le retour au pays des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) dans les meilleures conditions.

« Je tiens à remercier SM le Roi d’avoir pris des mesures exceptionnelles pour des situations exceptionnelles. Je pense que la sagesse et clairvoyance royales nous a permis de venir dans des conditions meilleures », s’est réjouie Mme Joudar qui déploie un énorme travail pour que sa culture d’origine brille de mille feux dans le monde.

Revenant sur l’édition de cette année de l’OFS, Mme Joudar a souligné qu’elle est placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, ajoutant que l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on compte le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoignent de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viennent renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Interrogée sur les perspectives futures de s’ouvrir sur l’Afrique, Mme Joudar a affirmé que l’Afrique est un élément incontournable et très important pour l’OFS. « Il y a des tissus qui n’existent qu’en Afrique et le savoir-faire africain est connu dans le monde. Le tissu africain traditionnel notamment le Wax est reconnaissable entre tous par ses motifs spécifiques mais surtout ses couleurs très vives. Son empire n’a pas de frontières, son emprise pas de limites, bien conquis le continent qu’il en a même colonisé les esprits, devenant un symbole revendiqué de l’Afrique, et une part imposée de son identité », a-t-elle dit.

Et de confier que les organisateurs de l’OFS envisagent de tenir une édition de cet événement soit au Sénégal ou en Côte d’Ivoire. « On souhaite le faire et dans les meilleures conditions qui soient ».

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cette manifestation a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Côte d’Ivoire: les 1ères journées économiques de San-Pedro s’ouvrent jeudi

La première édition des Journées économiques de San-Pedro (Sud-Ouest) s’ouvre le jeudi prochain sous le thème : «Quelle synergie entre l’administration publique et le secteur privé pour la valorisation du potentiel économique local ».

Organisées par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI CI), en partenariat avec le Comité de concertation Etat secteur privé (CCESP), ces journées visent à créer les meilleures conditions pour l’épanouissement du secteur privé local et le développement économique et social de la région.

Ces journées sont placées sous le patronage  de M. Adama Coulibaly, ministre de l’économie et des finances, Président du comité technique de concertation (CTC).

Selon une note d’information, en marge de ces journées prévues sur deux jours, se tiendra la première réunion statutaire  du Comité local  de concertation  Etat /secteur privé (CLCESP) de San-Pedro.

Cette première réunion statutaire, qui verra la participation des directeurs régionaux des administrations publiques et les représentants des faitières du secteur privé,  est une étape importante dans la consolidation des bases de la plateforme locale du dialogue public privé et sera l’occasion pour les parties prenantes de s’accorder sur une feuille de route commune pour l’animation des organes dudit Comité.

Par ailleurs, l’équipe du secrétariat exécutif du CCESP aura des « Focus Group» avec les opérateurs de l’agro-industrie, et des audiences avec les autorités de San-Pédro, la deuxième ville portuaire ivoirienne.

Le processus de déploiement de la plateforme locale de concertation Etat-secteur privé  de San-Pedro a démarré en 2019 avec les premières missions du secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat- secteur privé, qui ont abouti à la validation d’un cadre opérationnel.

Cette mission de consolidation des acquis du CLCESP de San-Pédro se fera avec l’appui  du Projet d’Infrastructures pour le développement  urbain et la compétitivité des agglomérations secondaires (PIDUCAS).

 Initié en juin 2017 avec  un financement conjoint de la Banque Mondiale et de l’Etat de Côte d’Ivoire, le PIDUCAS vise à  créer des conditions de compétitivité dans les villes secondaires ciblées, notamment Bouaké et San-Pédro  pour les développer et les rendre plus attrayantes afin de soutenir les investissements, la croissance et réduire la pauvreté dans le pays.

Le groupe Magic System sort un nouvel opus intitulé « Envolée Zougloutique »

Le groupe ivoirien Magic System a présenté vendredi à Abidjan son nouvel album intitulé « Envolée Zougloutique », comprenant 12 titres et qui sortira sur le marché le 21 juin 2021.

« Nous avons voulu tout simplement faire quelque chose qui nous rappelle un peu les souvenirs d’Anoumabo (un quartier de Marcory, dans le Sud d’Abidjan où est issu Magic System) et puis donner un album au public zouglou », a dit A’Salfo, lead du quatuor musical ivoirien.

Devant un parterre de personnalités et de professionnels de médias, A’Salfo a présenté lors d’une « listening party » à la Fondation Magic System, le nouvel opus conçu « avec d’autres styles musicaux vus ailleurs » mais qui « ne s’est jamais éloigné du Zouglou », un rythme musical ivoirien. 

« Ce que vous avez entendu, c’est du pur zouglou », a soutenu A’Salfo, indiquant que Dj Mix Premier, artiste ivoirien du « Coupé décalé » a souhaité faire un featuring afin d’être sur l’album de Magic System, « chose que nous n’avons pas refusé ». 

« Il fait du Coupé décalé qui est un dérivé du Zouglou, il était bien de travailler avec lui », a ajouté A’Salfo pour qui « c’est le Zouglou décalé qui gagne ». Et dans cet élan des talents locaux ont été associées à la production de l’album, entre autre le jeune arrangeur Bobi Solo. 

Selon A’Salfo, cet album traite entre autres, de thèmes tels l’éducation avec le titre « Petit Hamza », l’environnement, l’employabilité des jeunes, l’immigration clandestine et comprend des « chansons hommages à nos illustres disparus ».

Le groupe a voulu « lancer un message d’espoir à l’endroit de la jeunesse et de prise de conscience surtout relatif à la protection de l’environnement », a noté A’Salfo, soulignant qu’un message est aussi adressé pour la défense de la cause des planteurs.

« Cet album est africain de par son contenu », a-t -il assuré, mentionnant qu’un contrat a été signé pour une distribution mondiale ainsi qu' »une tournée africaine qui va les amener dans 14 pays sur le continent pour pouvoir communier avec tous leurs fans ».

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a dit « bravo » au quatuor musical ivoirien, faisant observer que les sujets comme l’emploi des jeunes, la défense d’un revenu décent aux planteurs de cacao sont d’appoint.

Le directeur général du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), Karim Ouattara, a déclaré qu’ « une oeuvre de cette envergure ne peut pas se perdre dans la nature, donc le Burida fera tout pour recouvrer tous les droits liés à l’exploitation de cette œuvre ».

M. Karim Ouattara a ensuite « salué l’effort qui est fait », citant le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, qu' »il n’y a pas de mots pour qualifier ce travail. La Côte d’Ivoire saura retenir ces paroles pour faire avancer les choses pour la jeunesse et pour les planteurs ». 

Le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Florent Galaty, s’est félicité de la production de cet album, qui en très peu de temps, a fait voyager l’auditoire avec des « thématiques suffisamment enlevées ».

« Le problème de l’employabilité des jeunes et la question de l’amélioration des conditions de vie des paysans, le retour et la gratitude à Anoumabo, permettent de savoir toute la culture que vous avez de notre terroir », a-t-il poursuivi.

« En réalité, vous n’êtes plus des artistes, vous n’êtes plus des musiciens, vous êtes des trésors humains vivants. Ce que vous proposez sur le marché,  ce n’est pas un album, ce n’est pas un opus, mais c’est une communion qui guérit l’âme », a déclaré M. Galaty.

Cela devrait, pour lui, permettra aux Ivoiriens et aux mélomanes de « renouer avec la paix ». Car, la force de l’art, c’est de faire des hommes des êtres vivants sensibles à la bonne cause immatérielle. 

Cet opus de 12 titres signe le retour des « Magiciens » sur la scène artistique après quatre ans d’absence sera disponible sur le marché lundi avec une première vaque de 10 000 exemplaires de CD  (Compact Disc).

Le Maroc appelle à asseoir des mécanismes de financement agiles, prévisibles et adaptés aux besoins spécifiques des PMA

Le ministre marocain des Affaires étrangères a appelé, vendredi, à asseoir des mécanismes de financement agiles, prévisibles et adaptés aux besoins spécifiques des pays les moins avancés (PMA), précisant que la relance économique en dépend, d’autant plus que la pandémie a aggravé le spectre du surendettement dans de nombreux PMA.Intervenant lors du débat de Haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies de l’ECOSOC sur les PMA, le ministre a estimé qu’il est primordial d’assurer aux pays sortant de la liste des PMA une transition sûre et sans heurts, soutenant que le reclassement ne donne malheureusement pas d’assurance contre les vulnérabilités – notamment exogènes – qui peuvent heurter les économies des PMA.

Il est, donc, essentiel de prévoir des solutions innovantes et solidaires pour permettre à ces pays d’inscrire leur transition dans la durée, a-t-il insisté.

Le ministre a, en outre, appelle la communauté internationale à concevoir un paquet de mesures, ciblées et spécifiques, autour de 4 priorités dont l’urgence de garantir aux PMA un accès abordable et équitable aux vaccins, afin que la relance économique post-Covid ne soit pas plus laborieuse qu’elle ne l’est déjà.

Parmi ces priorités, le ministre a cité aussi les Objectifs de Développement Durable (ODD) qui devraient être au centre de la coopération internationale, soulignant la nécessité d’aider les PMA à renforcer leurs systèmes de santé et à promouvoir un développement durable et inclusif.

Par ailleurs, il a noté que la coopération solidaire du Maroc avec les PMA est structurée par des conventions bilatérales ou triangulaires dans divers domaines, telles que l’agriculture, la pêche, la santé, l’eau potable et l’énergie, expliquant qu’elle se traduit par une coopération pratique et un partage de l’expertise marocaine à travers l’assistance technique.

Cette coopération est, en outre, portée par plusieurs initiatives concrètes, dont notamment l’annulation de la dette de pays africains les moins avancés, l’accès au marché marocain des produits de certains PMA d’Afrique sans droits de douane, l’octroi de bourses d’étude, la réalisation de projets d’infrastructures notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’eau et la mise en place d’une politique migratoire ayant permis de régulariser la situation d’environ 50.000 ressortissants de pays africains frères, depuis 2014, a poursuivi M. Bourita.

Cette coopération solidaire se déploie, aussi, à travers les initiatives régionales et internationales du Maroc en matière de changement climatique, a dit le ministre, citant à titre d’exemple l’opérationnalisation des trois Commissions sur le climat, lancées à l’occasion du Sommet africain de l’action, organisé par le Maroc en 2016, en marge de la COP-22 et l’Initiative « Triple A » pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine.

Il a aussi cité l’Initiative « Triple S » pour promouvoir la Soutenabilité, la Stabilité et la Sécurité en Afrique et l’Initiative d’accès universel à l’énergie durable et du Hub climatique pour la Jeunesse Africaine, lancés à l’occasion du Sommet de l’action climat de 2019.

C’est avec cette vision plurielle, solidaire et dynamique que le Maroc œuvre, inlassablement, pour mettre à contribution son expérience et son savoir-faire pour la promotion de la coopération avec les PMA, a-t-il souligné, assurant que le Royaume poursuivra son action à travers un engagement à rester dans la lignée de la stratégie de coopération et de partenariat avec les PMA, notamment dans le cadre du nouveau processus de Doha, qui promet une action solidaire et concrète pour la réalisation d’un développement durable pour tous les pays les moins avancés.

Le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021

Après avoir occupé la seconde place en 2020 dans le classement de Global capital, le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021, indique vendredi un communiqué du ministère de l’Economie et des finances.Le Maroc a décroché trois distinctions dans le classement « Global Capital Bonds Awards 2021 » : meilleur émetteur des obligations à l’international en Afrique, 2ème meilleur émetteur dans la catégorie « Marchés émergents » et meilleur responsable du marché financier international dans la région Afrique.

Global Capital, société basée à Londres, jouit d’une réputation internationale, notamment pour l’analyse des transactions financières sur les marchés financiers internationaux. Elle procède à des classements annuels, sur la base de sondages de marché, des différents acteurs selon leurs secteurs d’activités leur permettant ainsi de suivre leurs performances par rapport à leurs pairs.

Ces distinctions consacrent la réussite remarquable de l’emprunt obligataire émis par le Maroc le 8 décembre 2020 et qui a marqué le retour de notre pays sur le compartiment du dollar après une absence de 7 ans, rappelle le ministère.

Cette émission, qui avait porté sur un volume de 3 milliards de dollars, avait connu un franc succès auprès des investisseurs internationaux avec un livre d’ordre qui a dépassé les 13,5 milliards de dollars enregistrant ainsi un taux de sursouscription de plus de 4 fois, ce qui a permis de sortir avec des conditions de financement très favorables.

Ce couronnement témoigne aussi de la confiance de la communauté des investisseurs internationaux en notre pays et des atouts dont il dispose. Ces atouts avaient été mis en exergue dans le cadre du NetRoadshow mené auprès de cette communauté d’investisseurs par le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration avec la participation de responsables de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures, se réjouit le communiqué.

Via ce NetRoadshow, ont ainsi été mises en lumière la stabilité politique dont jouit le Royaume, la résilience de son cadre macroéconomique ainsi que la portée des réformes. Ce NetRoadshow a constitué également l’occasion pour les investisseurs de s’enquérir des mesures économiques et sociales prises par notre pays pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire de la Covid-19 et impulser la relance de l’économie marocaine, fait savoir la même source.

Sénégal: Sonko et Macky à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la sortie de l’opposant Ousmane Sonko et la suite de la tournée économique de Macky Sall.Charge contre le pouvoir, « Sonko appelle à la loi du talion » titre Vox Populi. Face aux attaques de nervis sur des Sénégalais lors de la tournée économique du Président Macky Sall, l’opposant et leader du PASTEF-Les Patriotes assume la responsabilité « d’appeler à la riposte ».

Pour Le Quotidien, « Ousmane Sonko bande les muscles » face à la présence de gros bras dans la sécurité présidentielle. A ses partisans et sympathisants, il confia: « quiconque vous attaque, vous répliquez ». Pendant ce temps ajoute le journal, la société civile interpelle Macky Sall sur le recrutement de nervis. 

Recours à des nervis, changement à la tête des forces de sécurité, « Sonko flaire la stratégie du chaos » lance Walf Quotidien. 

Dans L’Observateur , l’opposant prévient qu’on se dirige vers trois années difficiles d’ici à 2024 parce que les Sénégalais ont commis l’erreur d’élire un homme qui s’appelle Macky Sall en 2012.

Cette violence perpétrée par des nervis lors de la tournée de Macky Sall, appelle à une «levée générale de boucliers » selon Sud Quotidien. « Ousmane Sonko accuse Macky Sall et appelle à l’auto-défense » note le journal. La société civile sonne l’alerte et prône l’interdiction de milices ajoute la parution.

Alors que sa tournée économique touche à sa fin à Matam, Macky Sall a affiché sa « fierté » dans Le Soleil face à ses réalisations dans cette région. « Comment les Promovilles ont changé le visage de Matam » s’extasie le quotidien national, qui  informe que le chaîne régionale RTS5 Matam a lancé ses programmes avec comme premier invité le Président Macky Sall.

Dans Vox Populi, le président de la République bombe le torse face à l’accueil populaire dans le nord du pays et soutient que cette visite économique a été  une « réussite à tous points de vue ».

Sud Quotidien y voit une campagne de séduction sans fin. « Macky drague Matam » écrit le journal, qui indique que le Président a vanté ses nombreuses réalisations avant de saluer l’accueil populaire dans cette région. 

L’Observateur revient sur la grosse colère de Macky Sall lors de son passage à Kanel. Le journal informe que le Chef de l’Etat a brocardé les responsables locaux lancés dans une bataille de positionnement en vue des Locales. « Les décisions seront prises sur la base de la connaissance exacte que j’ai de chaque localité » a martelé le patron de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY).

En sport, Stades revient sur les chocs du jour à l’Euro. « Quatre géants et trois chocs ce samedi » titre le journal, qui rappelle qu’à côté de France vs Hongrie, on aura un alléchant Portugal vs Allemagne et Espagne vs Pologne. 
Record pour sa part, met en vedette le « sulfureux » Portugal vs Allemagne et prévient la France face au piège « hongrois ».

Vivrier: la BM et la Côte d’Ivoire signent un accord de 125 milliards FCFA

La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien ont signé, vendredi, un accord de financement pour soutenir un projet de développement du secteur vivrier et la création de milliers d’emplois en milieu rural en Côte d’Ivoire.

D’un montant total de 250 millions de dollars des Fonds IDA (Association internationale de développement), soit 125 milliards FCFA, le Projet de développement des chaînes de valeur vivrières (PDC2V) vise d’une part, à lever les contraintes majeures à la croissance du secteur agro-alimentaire et d’autre part, à stimuler le développement de chaînes de valeurs vivrières plus inclusives, résilientes et compétitives, explique la Banque mondiale dans un communiqué transmis à APA.

Le PDC2V offrira de réelles opportunités de partenariats privés entre les acteurs des chaînes de valeur ciblées, notamment le manioc, l’horticulture, l’aquaculture, etc. et renforcera ainsi les investissements pour améliorer et moderniser les segments les plus faibles du secteur.

Pour cela, il devrait contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires du secteur agroalimentaire et à une meilleure coordination des chaînes de valeur vivrières par la structuration de leurs acteurs, tout en facilitant leur accès aux technologies modernes adaptées aux besoins des agriculteurs et des entrepreneurs agricoles, aux marchés, et leur résilience au changement climatique.

« Selon des prévisions scientifiques, avec l’urbanisation croissante en Afrique, un agriculteur devra nourrir au moins deux consommateurs non agricoles d’ici 2030 et probablement plus de quatre en 2050. Parallèlement, les contraintes foncières et les problèmes climatiques vont augmenter. », a déclaré Coralie Gevers, Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Benin, la Guinée et le Togo.

« Avec ce financement, la Banque mondiale vient soutenir les efforts envisagés par les autorités ivoiriennes en vue de relever ces défis importants, à travers notamment l’augmentation des investissements dans la recherche agricole, la commercialisation et la transformation agro-industrielle pour stimuler le développement d’un secteur agroalimentaire compétitif et inclusif », a-t-elle ajouté.

Aux côtés de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC) jouera un rôle clé dans l’engagement du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’investissement privé dans le secteur agro-alimentaire en Côte d’Ivoire.

Et permettre ainsi au PDC2V d’appuyer environ 600 000 petits exploitants agricoles, dont la moitié seront des femmes, 150 PME et au moins 400 microentreprises impliquées dans la production, la commercialisation et la transformation de produits agro-alimentaires.

Enfin, le projet favorisera l’accès au financement des PME et petits exploitants agricoles à travers la mise en place d’un instrument de fonds à coûts partagés et la création d’un guichet agricole auprès du Fonds de Garantie des PME (FGPME), dédié aux opérateurs désireux d’investir dans le secteur agro-alimentaire.

 Il soutiendra la formation spécifique des femmes leaders d’organisations de producteurs pour favoriser leur inclusion dans la prise de décision, l’accès au financement ainsi que leur autonomisation économique et sociale.