Covid-19: 145 à 190 milliards dollars de pertes cumulées du PIB en Afrique (BAD)

L’Afrique enregistre entre 145 et 190 milliards de dollars de pertes cumulées du Produit intérieur brut (PIB) en raison de la Covid-19, a dit mercredi le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, à l’ouverture des Assemblées annuelles de l’institution.

« Les effets de la pandémie sur l’économie du continent ont été considérables. Les pertes cumulées du PIB de l’Afrique sont estimées à entre 145 et 190 milliards de dollars », a déclaré M. Adesina Akinwumi.

L’édition 2021 des Assemblées annuelles de la BAD, abritée par le Ghana, s’est ouverte en mode virtuel, en présence du président ghanéen Nana Akuffo-Addo et de Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine.

M. Adesina a fait observer qu’en raison de la pandémie de Covid-19, l’Afrique aura besoin de beaucoup de ressources pour soutenir son redressement en vue de la relance économique du continent.

« Les pays d’Afrique subsaharienne à faible revenu auront besoin à eux seuls de 245 milliards de dollars d’ici à 2030, tandis que l’ensemble de l’Afrique subsaharienne aura besoin de 425 milliards de dollars d’ici à 2030 », a-t-il souligné.

La pandémie a rendu le défi du développement encore plus ardu. De ce fait, 30 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté et, selon les estimations, 39 millions de personnes pourraient sombrer dans la pauvreté d’ici fin 2021.

 Covid-19 et relance de l’Afrique

Il faut des mesures fortes pour accompagner la relance de l’Afrique, a soutenu le président de la BAD, qui a indiqué que la banque a émis une obligation à impact social de 3 milliards de dollars sur les marchés financiers mondiaux, qui était à cette date la plus importante obligation sociale libellée en dollars américains qui ait existé dans le monde.

« Nous avons annoncé une Facilité de réponse à la crise dotée de 10 milliards de  dollars. Nous avons octroyé 28 millions de dollars aux Centres africains de contrôle et de prévention des maladies », a-t-il ajouté.

Il a relevé que la situation reste délicate, sans aucun doute, mais l’Afrique commence à nouveau à aller de l’avant. Et, progressivement, les vaccins deviennent disponibles, les restrictions sont assouplies. 

Le patron de la BAD s’est félicité de ce qu’un sentiment de normalité revient lentement. En outre, les économies du continent sont sur la voie de la reprise et les prévisions établissant la croissance moyenne du produit intérieur brut à 3,4 % pour 2021.

Cette reprise est conditionnée par l’accès aux vaccins et la résolution de la dette africaine, a-t-il fait remarquer, affirmant que l’Afrique produit moins de 1 % de ses vaccins et ne devrait pas avoir à mendier des vaccins.

 Il a rassuré que la Banque africaine de développement va aider l’Afrique à produire des vaccins. Elle prévoit également de consacrer 3 milliards de dollars au  développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique.

Gouvernance et résilience

La BAD prend des mesures pour faire face à la dette de l’Afrique. Dans cet élan, il a noté qu’elle a lancé un Plan d’action sur la dette et une nouvelle Stratégie pour la gouvernance économique en Afrique.

Ces deux initiatives devraient aider les pays africains à faire face au problème de la dette et à entreprendre des réformes plus audacieuses en matière de gouvernance économique pour éviter une crise de la dette.

« Nous saluons les efforts positifs déployés par le Fonds monétaire international et le G20 pour faire face à la situation de la dette, notamment des actions telles que  l’Initiative de suspension du service de la dette et le cadre commun du G20 », a-t -il ajouté.

La récente décision du FMI d’émettre 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) offre aujourd’hui, à l’en croire, une réelle opportunité de nous attaquer, de manière plus décisive, aux défis de la dette de l’Afrique.

Au cours des cinq dernières années, avant la pandémie, les High 5 de la banque ont contribué à améliorer la vie de 335 millions d’Africains. Grâce au soutien de la banque à la production de 3 000 mégawatts d’électricité, l’accès à l’électricité s’est accru pour environ 20 millions de personnes sur le continent, passant de 49 % à 56 % depuis que la Banque a lancé son « Nouveau pacte pour l’énergie en Afrique ».

L’électricité permet aux hôpitaux et aux cliniques de fonctionner pendant la pandémie et de stocker les vaccins en toute sécurité.

Par ailleurs, la banque a lancé l’initiative « Du désert à l’électricité », un programme de 20 milliards de dollars, qui vise à générer 10 000 mégawatts d’énergie solaire dans le Sahel et à fournir de l’électricité à 250 millions de personnes. Il s’agira de la plus grande zone solaire au monde.

« Nous restons très attachés à la réussite de la Zone de libre-échange continentale africaine. C’est pourquoi la Banque a accordé 4,8 millions de dollars pour soutenir la création du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine », a -t-il poursuivi.

À l’approche de l’édition 2021 du Forum pour l’investissement en Afrique, la BAD et ses partenaires ont déjà préparé une réserve de 230 projets évalués à 208 milliards de dollars, afin de favoriser les perspectives d’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine.

« Je suis très optimiste pour l’Afrique. L’Afrique va se relever, l’Afrique va mieux se reconstruire, l’Afrique va prospérer et certains partagent mon optimisme », a lancé M. Adesina Akinwumi. 

Une enquête menée auprès des sociétés de capital-investissement par African Private Equity and Venture Capital Association en 2020 révèle que 60 % des investisseurs commanditaires envisagent d’augmenter leurs investissements en Afrique au cours des trois prochaines années.

Rwanda : l’e-mobilité pour réduire les émissions de CO2

Le gouvernement rwandais et ses partenaires vont lancer un programme conjoint visant à encourager les opérateurs locaux de taxis-motos à passer à l’électrique.« Au cours de la phase de mise en œuvre, les opérateurs de motos commerciales qui souhaitent rénover leurs motos pour en faire des taxis-motos respectueux de l’environnement seront aidés à accéder à des prêts bancaires pour procéder à ladite conversion », a déclaré le chef de la société à l’origine de cette initiative.

Selon Donald Kabanda, directeur général de Rwanda Electricity Mobility Ltd, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort national visant à éliminer progressivement l’utilisation des motos traditionnelles à moteur fonctionnant à l’essence ou au diesel.

« Le moteur sera transformé en machine électrique, pour réduire la pollution atmosphérique causé par les émissions de gaz, ainsi que les coûts de carburant », a-t-il expliqué.

« Le coût couvrira deux batteries facilement interchangeables ainsi que le processus d’adaptation, qui consiste à remplacer le moteur à essence ou diesel et ses accessoires, notamment la chaîne et le tuyau d’échappement, par des pièces électriques », a déclaré M. Kabanda.

Il y a environ 46.000 taxis-motos au Rwanda, dont 26.000 opèrent dans la ville de Kigali. Actuellement, quelque 120 e-motos circulent sur les routes rwandaises, dont la moitié a été achetée en plusieurs versements.

Les experts des changements climatiques affirment que le remplacement des motos à combustion par des motos électriques est l’un des paris les plus solides pour réduire les émissions de CO2 et contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations.

Guillaume Soro condamné à vie pour complot contre l’autorité de l’Etat

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a condamné mercredi, par contumace, à vie l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro pour complot contre l’autorité de l’Etat.

Ses frères cadets, Soro Porlo Rigobert et Simon Soro, ont écopé de 17 mois d’emprisonnement, ainsi que l’ex-député Alain Lobognon et Félicien Sekongo pour trouble à l’ordre public et publication de nouvelles fausses avec 500.000 Fcfa d’amende chacun, après une requalification des charges pesant contre eux. 

Seul, M. Traoré Babou, un civil, a été acquitté. L’ex-ministre de la Communication, Affoussy Bamba-Lamine, a été condamnée à 20 ans de prison ferme, de même que Kamaraté Souleymane dit « Soul To Soul » (chef du protocole de Soro), Touré Moussa, son chargé de communication et Issiaka Fofona. 

Il a été en outre retenu 20 ans de prison ferme pour le sergent chef Fofana Kouakou, Souleymane Bamba, le commandant Kassé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Sess Soukou Mohamed. 

Le tribunal a prononcé à l’encontre de M. Alain Lobognon, Soro Simon, Sékongo Félicien et Rigobert Soro la privation de leurs droits pendant cinq ans et l’interdiction de paraître.  Il a ordonné la confiscation des armes et munitions saisies.

Il a également prononcé la dissolution du mouvement citoyen Générations et peuples solidaires  (GPS) fondé et présidé par Guillaume Soro et la confiscation au profit de l’Etat de ses biens, condamnant tous les accusés à l’exception de Traoré Babou à payer à l’Etat la somme de 1 milliard Fcfa à titre de dommages et intérêts.  

M. Soro et 19 de ses proches étaient accusés pour atteinte à l’autorité de l’Etat. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Sénégal : le Grand Carnaval de Dakar fait son retour

L’édition 2020 avait été suspendue à cause de la pandémie de Covid-19.La capitale sénégalaise va de nouveau vibrer au rythme du Grand Carnaval de Dakar. La deuxième édition de ce rendez-vous culturel annuel se tiendra du 26 au 28 novembre 2021, a annoncé l’initiatrice et promotrice de l’événement, Fatou Kassé Sarr.

Elle s’exprimait lors de la conférence de presse de présentation et de lancement du 2ème Grand Carnaval de Dakar tenue ce mercredi à la Maison de la Culture Douta Seck (Dakar).

Placée sous le thème « Contes et légendes du Sénégal et d’Ailleurs », l’édition 2021 vise la valorisation et la promotion de la Culture comme outil de Marketing territorial. Cette rencontre réunira des acteurs culturels en provenance des 14 régions du Sénégal et espère faire participer d’autres pays.

Évènement festif et populaire, le Grand Carnaval de Dakar est une plateforme d’expressions culturelles qui souhaite présenter une mosaïque culturelle, traditionnelle et contemporaine du Sénégal.

« C’est du brassage, mais au-delà, il y a un aspect découverte mutuelle avec les acteurs culturels qui viennent à Dakar qui est la capitale, et les Dakarois aussi qui apprennent à mieux connaître la diversité culturelle du Sénégal sur laquelle repose son unité nationale. Car nous avons cette forme de brassage au Sénégal qui fait notre spécificité et notre charme », a dit Mme Sarr.

Elle a expliqué que le Grand Carnaval de Dakar offre ainsi « un écrin et une belle plateforme d’expression à cette diversité culturelle, symbole du Sénégal. »

A travers ce rendez-vous culturel, Fatou Kassé Sarr et ses collaborateurs espèrent faire mieux connaître les régions du Sénégal, promouvoir certains talents et leur décrocher des contrats. Selon Mme Sarr, faire venir les représentants régionaux à Dakar pour un événement de cette portée peut donc représenter une opportunité économique. Ce qui inscrit le Grand Carnaval de Dakar dans une démarche de Marketing territorial qui consiste à valoriser le potentiel local pour en tirer à terme un bénéfice économique.

« Nous avons donc conçu le Grand Carnaval de Dakar en tenant compte de tous ces paramètres et nous en avons fait une plateforme d’expression ouverte, un écosystème autour duquel gravite toute une chaîne de valeur du tourisme culturel », a-t-elle indiqué.

Les avocats de Soro feront appel de la décision visant leur client et ses proches

Le Conseil de Guillaume Soro, condamné mercredi à vie pour complot contre l’autorité de l’Etat de Côte d’Ivoire, assure faire appel de la décision du tribunal criminel d’Abidjan-Plateau visant leur client et ses proches.

M. Guillaume Soro « n’a point été inculpé et qui est jugé et condamné par contumace, ce sont ces grossièretés, et si nous faisons appel, c’est parce que nous disons encore qu’ il faut soumettre cette décision à la censure du juge en appel », a déclaré à la presse Me Raoul Gohi-Bi, avocat de la défense. 

« Ce n’est même pas une surprise pour la défense  parce qu’il s’agit d’une justice qui est aux ordres. Quand nous avons le président de la République, lui-même, qui a déjà préjugé la sanction de Soro Guillaume, c’est cette peine qu’elle prend », a-t-il affirmé,  ajoutant « ce procès n’est que politique ». 

Il a qualifié de « la monstruosité juridique qui est celle de pouvoir dissoudre un parti politique », faisant allusion au mouvement citoyen Générations et peuples solidaires (GPS, créé par Guillaume Soro), qui est « une personnalité juridique autonome de ses actes ».

« Ce n’est même pas un parti politique, mais une association. Il est impensable, inimaginable et invraisemblable qu’ un tribunal puisse dissoudre un tel mouvement politique, fuit-il proche de Soro Guillaume, alors qu’il  y a des règles pour poursuivre des personnes morales », s’est-il insurgé.

 Me Souleymane Diallo, lui également avocat de la défense, s’est interrogé de savoir « comment on peut condamner aussi lourdement des personnes sur la base d’un témoignage unique, d’une seule personne ». Pour lui, ce témoignage unique est nul.

« Ensuite, on a exhibé un certain nombre de preuves qu’ on a caché à la défense jusqu’au début du procès », a déploré Me Souleymane Diallo, pour qui le verdict est « une décision collective d’anéantissement d’opposants politiques ». 

Selon Me Abdoulaye Ben Méité, l’accusation avait souhaité 5 milliards Fcfa de dommages et intérêts, mais le tribunal a accordé la somme de 1 milliard Fcfa, somme à laquelle les accusés, à l’exception de Traoré Babou, acquitté, ont été solidairement condamnés.  

« Pour nous, dans tous les cas, il s’agit d’une très bonne décision (qui est) conforme à la profusion de preuves discutées à l’audience (où) les aveux ont été faits », a dit Me Ben Méité, qui estime que le tribunal a fait amende honorable à des prévenus.

M. Meité a réitéré que « pour l’Etat de Côte d’Ivoire, c’est une satisfaction », parce que c’est un procès qui s’est tenu et tout le monde a eu droit à la parole et les pièces, les preuves ont été discutées. 

M. Soro a été condamné à vie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Ses frères cadets Simon et Rigobert, ont été condamnés à 17 mois de prison ferme, ainsi que l’ex-député Alain Lobognon et Felicien Sekongo. Le civil, Traoré Babou, a été  acquitté. 

Outre ces personnalités, les autres accusés ont écopé de 20 ans d’emprisonnement parmi lesquels, l’ex-ministre de la Communication, Affoussy Bamba, et le chef du protocole de Guillaume Soro Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul. 

Lancement de directives africaines sur l’assainissement

Le Conseil des ministres africains chargés de l’eau (AMCOW) vient de lancer des Directives africaines pour l’élaboration de politiques d’assainissement (ASPG).Ces directives ont été élaborées en collaboration avec les États membres et bien d’autres partenaires œuvrant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elles indiquent les étapes à suivre ou à mettre à jour dans l’élaboration d’une nouvelle politique d’assainissement, de même que les exigences requises pour une politique d’assainissement complète.

Prenant la parole lors de la cérémonie de lancement, le président de l’AMCOW, par ailleurs ministre namibien en charge de l’Agriculture, de l’Eau et de la Réforme foncière, Carl Gustav Schlettwein, a indiqué que son pays s’était engagé à créer une politique d’assainissement autonome sur la base des directives de l’ASPG.

« Mon gouvernement entend prendre des dispositions pour permettre à notre pays la Namibie d’élaborer une politique d’assainissement autonome sur la base de la politique relative à l’approvisionnement en eau et à l’assainissement de 2008 », a dit Schlettwein.

Il a ajouté que « la Namibie sera l’un des premiers pays à bénéficier de l’ASPG. Je demande instamment à tous les pays de profiter de ces directives pour une politique africaine en matière d’assainissement. »

L’ASPG a été conçue en 2017 après qu’un appui initial à l’élaboration d’une politique en matière d’assainissement dans quatre pays a révélé que d’énormes efforts devaient être consentis pour un appui individuel par pays.

L’AMCOW a ensuite mené une analyse plus approfondie des politiques et stratégies nationales d’assainissement dans 26 pays en 2019.

Les résultats de cette évaluation ont indiqué qu’aucun de ses 26 pays membres ne disposait de politiques d’assainissement répondant de manière adéquate aux exigences fondamentales d’un environnement favorable à l’assainissement nécessaire, visant à rendre active l’amélioration.

L’évaluation a notamment révélé que cinq ans après le début de l’ère des Objectifs de Développement Durable (ODD), près de 61% des politiques étaient encore axées sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

« Cette situation a fait naître le besoin d’élaborer des directives stratégiques, répondant aux normes en matière d’assainissement afin de soutenir l’élaboration, l’examen et la révision des politiques », a déclaré le Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda.

Le Sénégal préside l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique

Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, est élu à la présidence de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), appris APA mercredi.Son élection a été validée par l’Assemblée générale ordinaire de l’ASEA, avec la participation des Présidents Directeurs Généraux des sociétés d’électricité.

« L’Assemblée générale ordinaire a adopté une résolution pour approuver le transfert transitoire de charge du Président de l’ASEA, ZESCO (Zambie) au 1er Vice-Président, Senelec (Sénégal) pour agir en tant que Président jusqu’au 20ème congrès de l’association. Par conséquent, Monsieur Papa Mademba Bitèye, Directeur général de Senelec (Sénégal), a effectivement pris ses fonctions de Président de l’ASEA depuis le 03 décembre 2020 », rapporte un communiqué de la Senelec.

Le texte précise que tous les autres organes statutaires de l’ASEA seront maintenus en place jusqu’à la tenue du 20ème congrès dont la date sera annoncée en temps voulu compte tenu de l’évolution de la situation pandémique en Afrique et dans le monde.

« Car l’essence de ce prochain congrès est la célébration du 50ème anniversaire de l’ASEA, un événement marquant que le Sénégal aura le grand honneur d’organiser », poursuit le communiqué.

Pour rappel, l’ASEA anciennement dénommée Union des Producteurs et Distributeurs d’Energie Electrique en Afrique (UPDEA) est une organisation continentale à but non lucratif dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Composée de 54 membres, elle a été créée en 1970 pour promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain. Sa mission est de rassembler les sociétés africaines d’électricité et les parties prenantes en vue de rendre l’énergie électrique plus accessible, abordable et fiable pour les populations africaines.

TE/APA

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Le Togo inaugure une centrale solaire de 50 Mégawatt

Fruit d’un partenariat avec la multinationale AMEA Power, basée aux Emirats Arabes Unis, la centrale photovoltaïque de Blitta (plus de 250 kilomètres au Nord de Lomé) est, selon le Togo, la plus grande en Afrique de l’Ouest.C’est un coup double. La centrale solaire, baptisée du nom du prince émirati, Sheikh Mohamed Bin Zayed, est capable de générer 90.255 MWh d’énergie par an. Elle pourra donc fournir de  l’ « énergie propre et renouvelable » à 158.333 ménages.

En outre, la centrale solaire devrait contribuer à réduire l’empreinte carbone du Togo en évitant l’émission de « plus d’un million de tonnes de CO2 tout au long de sa durée de vie ». Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a procédé le 22 juin à l’inauguration de cette infrastructure qui s’inscrit dans le cadre d’un programme visant un « accès universel à l’électricité ».

Le président togolais s’est notamment félicité de la construction « en un temps record » de la centrale avec « 80 % de la main d’œuvre locale ». Faure Gnassingbé a également souligné que c’est « la consécration du premier projet d’énergie renouvelable à grande échelle » dans son pays, avant de souhaiter que les autres projets de ce genre connaissent la même « célérité » dans la réalisation.

Soudan : le PM appelle l’armée à l’unité

Le Premier ministre Abdallah soudanais Hamdock, prévient le pouvoir civilo-militaire contre toutes divisions.Le PM a appelé les factions politiques civiles et militaires soudanaises à l’unité alors que des fractures « profondément inquiétantes » sont notées au sein de l’armée. En août dernier, une transition politique menée par une administration civilo-militaire, a été mise en place, après la signature d’un accord de partage du pouvoir.

Mais cet accord ne tient désormais qu’à un fil face aux conflits répétés dans l’armée soudanaise depuis la chute de l’ex dictateur Omar el-Béchir, évincé du pouvoir le 11 avril 2019.

« Tous les défis auxquels nous faisons face émanent d’une crise plus profonde qui est politique avant tout », a déclaré M. Hamdok, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé une nouvelle initiative pour l’unité et la réconciliation des factions politiques soudanaises.

Le Premier ministre soudanais estime que la stabilité du Soudan repose sur le respect de l’accord de paix « historique » entre le gouvernement de transition et les rebelles. « Nous avons signé cet accord le 3 octobre dernier, et il reste encore trop d’étapes et de détails à mettre en œuvre, notamment les dispositions en matière de sécurité. Cette question doit être traitée sérieusement car elle constitue un point essentiel pour la stabilité du pays et la mise en œuvre de ce que nous avons convenu. » a ajouté le Premier ministre soudanais.

L’accord prévoit notamment que les mouvements armés issus pour la majeure partie de minorités ethniques devront à terme être démantelés et que leurs combattants devront rejoindre l’armée régulière.

Le Soudan est confronté à une grave crise économique depuis l’indépendance du Sud Soudan en 2011. De ce fait, le pays est amputé des trois quarts de ses réserves de pétrole. Une situation sociale difficile à laquelle vient s’ajouter les divisions notées au sein de l’armée. Ces dissensions font planer le spectre d’une nouvelle crise politique au moment où le Premier ministre a enclenché ses réformes dans l’armée afin d’y intégrer les forces paramilitaires.

Sénégal : la commémoration des 10 ans du M23 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur le dixième anniversaire du mouvement du 23 juin et divers autres sujets.Le M23, coalition de partis politiques et d’organisation de la société civile contre le troisième mandat d’Abdoulaye Wade en 2011 fête ses 10 ans aujourd’hui. Après une décennie d’existence, son héritage est disputé entre le M23 et le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) mis sur pied après les émeutes de mars.

Alors que le M23 va tenir son rassemblement Place de la Nation, le M2D qui se réclame comme l’héritier « légitime » du M23, va tenir son rassemblement au terrain d’Hlm-Grand Yoff informe Le Quotidien, qui parle de « 23 juin divisé par deux».

Sud Quotidien parle d’une commémoration sur fond de suspicions autour du troisième mandat. Dix ans après sa création, « la classe politique toujours à l’épreuve » renseigne le journal.

Pour Walf Quotidien, c’est une « veillée d’armes contre le troisième mandat ». Le journal ajoute que le défi pour le M23 et le M2D sera la « mobilisation ».

Qui remportera la bataille de la « mobilisation » s’interroge L’AS dans sa Une qui note le silence intrigant de l’ancien président du M23 Alioune Tine. Pendant ce temps, le journal informe que le M2D, mouvement rival part en « croisade » contre le « troisième mandat » et les « dérives du régime ».

Pour Vox Populi, on assiste à une « résurrection de l’esprit du 23 juin, 10 ans après ». Pour les responsables du M2D qui « légitime » leur héritage, « le 23 juin symbolise la voix du peuple sénégalais chaque fois que les acquis démocratiques sont remis en question ».

Sur un autre registre, Le Soleil est revenu sur l’inauguration du Data center national de Diamniadio. « Le Sénégal, maître de ses données » titre le quotidien national qui ajoute que le président Macky Sall « exhorte » à une « migration rapide des données hébergées à l’étranger ».

L’Observateur revient sur l’ouverture du Forum d’Afrika-innovation qui va consacrer Dakar comme un « hub de réflexions sur l’avenir des villes ». A ce titre, Youssou Ndour cofondateur du Forum, estime que le « défi est énorme » pour l’édition de cette année. Le journal informe que « 17 entreprises belges vont aller à la rencontre du marché sénégalais » lors de ce conclave.

Libération évente un scandale à la société de carrière du Sénégal avec le  détournement présumé de « 250 millions F Cfa ». Le journal annonce que le parquet va ouvror une information judiciaire du parquet et qu’un juge d’instruction sera saisi à cet effet.

En sport, Record met en exergue le choc de « champions » ce soir entre le Portugal et la France » décisif pour la qualification à l’Euro. Au même moment, l’Allemagne va jouer sa qualification face à la Hongrie.

Stades évoque une pression maximale pour la France, l’Allemagne, le Portugal et la Hongrie qui vont se disputer les deux premiers tickets de la poule et éventuellement la place de meilleur troisième.

Migration, social et culture au menu des quotidiens marocains

L’immigration au Maroc, les implications de la détention préventive et le volet culturel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le phénomène de l’immigration au Maroc, écrit que depuis plusieurs années, le Royaume s’est progressivement transformé en pays d’accueil plus que de passage.

Cette transformation est le résultat de la conjonction de deux facteurs essentiels: le premier est que le niveau de développement du pays a nettement évolué au point que les migrants une fois sur le territoire national y découvrent un environnement où ils peuvent aspirer à des conditions de vie meilleures et où ils peuvent espérer une évolution.

Le second est que le Maroc a mis en place, il y a quelques années, une véritable politique volontariste pour l’intégration des migrants qui arrivent sur le territoire national, explique le journal.

Ce faisant, le Maroc assume pleinement ses responsabilités vis-à-vis de l’Europe et son statut de pays précurseur pour le continent, note-t-il.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ estime que la sécurité et les conditions de vie meilleures sont les principales raisons du choix du Maroc comme destination. « Environ un migrant sur 5 (19,1%) a choisi de venir au Maroc en raison de la sécurité qui y prévaut, 19,3% parmi les hommes et 18,9% parmi les femmes, selon le Haut-Commissariat au Plan.

La deuxième raison est liée aux meilleures conditions de vie au Maroc avec 18%, 17,2% parmi les hommes et 19% parmi les femmes, fait savoir le HCP dans une note sur les résultats de l’enquête nationale sur la migration forcée de 2021. Cette enquête a couvert un échantillon de 3.000 migrants répartis en 2.200 migrants régularisés ou en situation irrégulière et 800 réfugiés ou demandeurs d’asile, fait savoir le quotidien.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain à Rabat abritera, du 7 juillet au 9 octobre 2021, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

« Près de deux siècles après son voyage au Maroc, le peintre Eugène Delacroix revient à Rabat, au Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain, du 7 juillet au 9 octobre 2021. L’exposition +Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc+, organisée avec le Musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, est une première sur le continent africain et dans le monde arabe », indique lundi la Fondation nationale des musées.

+L’Economiste+, s’intéresse aux implications de la détention préventive, souligne la nécessité de faire des efforts pour éviter les grèves de la faim et de faire en sorte que « les différents cas puissent connaître un dénouement heureux ».

La publication estime que le guide, élaboré par le Conseil national des droits de l’homme en collaboration avec l’administration pénitentiaire, la présidence du ministère public et celui de la Santé, vient rappeler que la mobilisation institutionnelle reste attachée à la constitutionnalisation du droit à la vie et avec pour mot d’ordre de sauver les grévistes avant tout, tant par les tentatives de médiation que par la vigilance du corps médical.

Il souligne l’importance majeure de voir cette orientation perceptible partout et de ne ménager aucun effort pour améliorer le système.

Fake news: visé par des plaintes, l’avatar Chris Yapi invité à « montrer son visage »

L’avatar Chris Yapi est visé par des plaintes en Côte d’Ivoire pour fake news, a indiqué mardi le procureur de la République, Christophe Richard Adou, l’invitant à « montrer son visage » afin d’assumer ses posts.

M. Christophe Richard Adou, procureur de la République près le tribunal d’Abidjan-Plateau, s’exprimait à une tribune du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) autour du thème : « médias et droits de l’homme, comment coopérer face aux fake news ? », au siège de cette institution, à Abidjan.

« Quand on fait quelque chose en toute responsabilité, on doit montrer son visage, parce que les publications peuvent entraîner des troubles à l’ordre public et l’opposition des uns contre les autres », a déclaré le procureur Richard Adou à la suite d’une question.

Pour le procureur, « ce n’est pas la meilleure façon de lutter; parce que les médias sociaux ont un rôle aussi éducatif, mais pourquoi diantre, on se cacherait derrière des pseudonymes, des avatars et autres pour troubler l’ordre public ? ».

« Il y a beaucoup de plaintes et le procureur s’est auto-saisi, nous le recherchons, la personne elle-même le sait et un jour où l’autre, elle finira par se faire prendre, mais on espère que d’ici là il n’y aura pas des dégâts irréparables », a ajouté M. Richard Adou.

« Tous les Ivoiriens connaissent Chris Yapi, je pense que c’est la personne la plus célèbre de Côte d’Ivoire. Moi-même, je pensais que j’étais célèbre, mais Chris Yapi est plus célèbre que moi, surtout que lui il ne ment jamais », a-t-il ironisé.

Chris Yapi a « publié qu’ il a consulté les registres de décès et qu’il y a un président d’institution qui est décédé. Je crois qu’ il faut qu’ on soit sérieux, vous imaginez le préjudice moral qu’on cause à la famille de quelqu’un qu’on annonce le décès? », a-t-il poursuivi.

  

Il a fait observer que « des informations publiées n’ont pas conformes à la réalité (et) quand on est garçon on vient devant la nation (pour parler); mais pourquoi se cacher derrière un anonymat malveillant « .

Les délits, dira-t-il, c’est sur un délai de « trois ans avant que ça ne se prescrivent, donc à tout moment les auteurs peuvent être poursuivis », c’est pourquoi les populations doivent « utiliser les médias sociaux avec responsabilité ».

« On a découvert plusieurs vaccins anti-Covid-19, mais « il y a plusieurs personnes qui font chaque jour des productions, sans être des spécialistes, ou des professeurs en médecine qui disent que ceux qui ont fait tel vaccin ont deux années pour vivre », a-t-il déploré.

Tout cela, préviendra-t-il, « est de nature à décourager les gens, ce qui fait qu’ il y a beaucoup de personnes qui hésitent encore à se faire vacciner ». Des individus peuvent mourir à cause de ces posts et il faut leur appliquer la rigueur de la loi pénale.

Une étude publiée dans une revue américaine, dira-t-il, a montré que « les fake news liées au Covid-19 auraient causé la mort d’environ 800 personnes dans le monde et entraîné l’hospitalisation de 5800 individus. En outre, une soixantaine de personnes sont devenues aveugles après avoir bu du méthanol.

Ceux qui diffusent ces genres d’informations ou qui les reproduisent sont passifs de poursuites judiciaires, et peuvent payer des amendes allant de 500.0000 à 20 millions Fcfa, a-t-il souligné,  rappelant que la dame à l’origine de la diffusion d’une vidéo qui a conduit au meurtre d’un Nigérien à Abidjan, a été condamnée à cinq années d’emprisonnement.

« Avant de publier quelque chose, on doit se demander est-ce que cette publication ne va pas entraîner des troubles ou amener les gens à se loguer les uns contre les autres, ou ne va pas conduire à des morts d’hommes », a-t-il conseillé.

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci),  la faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé, a fait observer qu’ il y a deux types de fake news  (fausses nouvelles): la désinformation et la mésinformation.

La désinformation est une fausse information émise de façon délibérée ou intentionnelle à l’effet de nuire à l’honorabilité d’une entité  ou d’une personne, alors que la mésinformation est une information qui peut se révéler fausse, mais sans intention de nuire.

Évoquant les nouveaux médias, le président du Repprelci a parlé d’Internet, du téléphone mobile et des médias sociaux (Facebook, Twitter…).  Ces nouveaux médias, très interactifs, font  la concurrence aux médias traditionnels.

M. Sermé a fait remarquer qu’ ils sont « difficiles à réglementer et à censurer », c’est pourquoi on peut être aux États-Unis et communiquer sur la Côte d’Ivoire, et seule la coopération judiciaire peut permettre d’interpeler les fautifs.

Alors que les journalistes respectent les normes liées à leur profession, les internautes, eux, n’ont aucune contrainte, ce qui les expose à des fake news. Il a invité les usagers d’Internet à utiliser des outils de vérification des images tels « Google image, Tineye, Invid, YouTube data view ».

Mme Régina Diplo qui représentait l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse imprimée et numérique, a relevé que l’institution veille à la liberté de la presse, tout en exhortant les médias à respecter le régime juridique de la presse et la déontologie du métier.

Maroc/Covid-19 : Le nombre de décès en baisse de 18,2% (ministère)

Le nombre des décès a enregistré une baisse de 18,2% durant les deux dernières semaines (8/21 juin), a indiqué mardi le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique au Maroc, faisant état d’une « stabilisation des indicateurs ».Si le taux de contamination a connu une augmentation sensible (+12,05%), le taux de positivité a enregistré une légère baisse, passant de 3,87% à 3,31%, a-t-on ajouté dans ce bilan, présenté par le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, relevant que les cas actifs se sont élevés à 3.732, contre 3.165 deux semaines auparavant (+18%).

Alors que le nombre des cas critiques admis aux unités de soins intensifs est resté stable, celui des patients sous intubation a baissé de 50% durant la même période, s’est-il réjoui.

De manière générale, la situation épidémiologique demeure sous contrôle, a-t-il considéré, appelant à davantage de vigilance afin d’éviter toute résurgence de la diffusion du virus.

Maroc : La banque centrale maintient son taux directeur inchangé à 1,5%

La banque centrale du Maroc a décidé de maintenir son taux directeur inchangé à 1,5%, estimant que l’orientation de la politique monétaire reste largement accommodante et les conditions de financement adéquates.Dans un communiqué publié mardi à l’issue de la réunion de son Conseil, la banque centrale a jugé que le niveau actuel du taux directeur demeure « approprié ».

Analysant l’évolution de la situation sanitaire et la conjoncture économique aux niveaux national et international, ainsi que les projections macroéconomiques de la Banque à moyen terme, l’institution monétaire a estimé à cet égard que la reprise de l’activité se poursuit à un rythme soutenu, favorisée par l’assouplissement des restrictions, les conditions de financement accommodantes et le stimulus budgétaire.

Les perspectives restent toutefois « entourées d’un niveau élevé d’incertitudes en lien notamment avec l’apparition de nouveaux variants du virus et les disparités entre pays en termes de rythme de vaccination ».

Côté inflation, le Conseil a noté qu’après des taux de 0,7% en 2020 et de 0,1% au premier trimestre de 2021, l’inflation a atteint 1,7% en moyenne au cours des mois d’avril et mai.

Sous l’effet de la hausse prévue des cours internationaux du pétrole et de certains produits alimentaires, ainsi que de l’amélioration de la demande intérieure, elle devrait poursuivre son accélération tout en restant à des niveaux modérés, ressortant à 1% sur l’ensemble de cette année et à 1,2% en 2022. Sa composante sous-jacente augmenterait de 0,5% en 2020 à 1,2% en 2021, puis à 1,5% en 2022.

En rappelant les données provisoires des comptes nationaux annuels pour 2020 publiées par le HCP (une contraction de l’économie de 6,3% au lieu de 7,1%), le Conseil prévoit une poursuite de la reprise économique observée ces derniers mois, « soutenue, d’une part, par les mesures de relance budgétaire et l’orientation accommodante de la politique monétaire et, d’autre part, par les progrès notables de la campagne de vaccination et l’assouplissement des restrictions sanitaires ».

Ainsi, selon les projections de la banque centrale, la croissance atteindrait 5,3% cette année, portée par une hausse de 3,6% de la valeur ajoutée des activités non agricoles et un rebond de 17,6% de celle du secteur agricole.

En 2022, la croissance se consoliderait à 3,3%, avec une poursuite de l’amélioration du rythme des activités non agricoles à 3,8% et une baisse de 2% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne de 75 millions de quintaux.

Mauritanie: L’ex-président Aziz incarcéré

L’ex-président mauritanien a été envoyé mardi soir en prison sur décision d’un juge.Un juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Le juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Acquisition d’une parcelle de 5 hectares pour les journalistes ivoiriens

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a acquis, mardi , une parcelle de terre de cinq hectares avec un Arrêté de concession définitive (ACD) à Bingerville Akpé Résidentiel, dans la banlieue Est d’Abidjan.

Cette acquisition a fait l’objet d’une signature, devant notaire, de l’acte de vente de la parcelle. Au terme de l’acte paraphé par « M. Karim Yassine gérant de la société cédante, GDS, et M. Cissé Sindou Président du Conseil d’administration (PCA) de la MS-Médias, l’acquéreur (MS-Médias), à compter de ce jour, devient le propriétaire de ladite parcelle ».     

« Désormais, la mutuelle dispose du site de cinq hectares » s’est félicité le PCA de la MS-Médias, Cissé Sindou, annonçant dans la foulée que la mutuelle « y effectuera des travaux de terrassement » dans quelques jours.

Les prochaines étapes seront  le morcellement en des lots de 200, 300 et 500 m2, le bornage et l’attribution des lots aux souscripteurs.   

Cette parcelle est  acquise dans le cadre du projet d’acquisition de terrains nus initié par la MS-Médias au bénéfice des travailleurs des médias et des personnels du secteur de la Communication et des médias.  

Cette acquisition a été possible grâce à un emprunt bancaire obtenu par la MS-Médias avec la caution du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP)  représenté à cette cérémonie de signature par Monsieur Camara Bangaly.    

       

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Elle dispose de trois produits opérationnels que sont l’assurance santé, le Fonds de solidarité et le projet immobilier.

Maroc : La FAO, l’OIE et l’OMS lancent un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère marocain de l’Agriculture ont lancé, mardi, un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens à travers une approche « One Health au Maroc ».Conçu en 2019, ce projet doté d’un budget de 1 million de dollar, devrait opérer sur une période de 18 mois, et a pour objectifs d’améliorer les capacités du pays pour la conception et la mise en œuvre de cadres politiques, de plans et de programmes d’investissement liés à la résistance aux antimicrobiens, de développer les systèmes de génération, d’analyse et d’interprétation des données sur la résistance et la consommation des antimicrobiens et de renforcer les systèmes de biosécurité et de prévention et contrôle des infections (IPC), indique un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, parvenu à APA.

Ayant pour origine le Fond fiduciaire multipartenaires, dont le Maroc a été parmi les premiers pays à bénéficier, ce projet vient en appui au Plan stratégique national pour la prévention et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens au Maroc qui vise à mettre en place un dispositif de gouvernance au niveau national, à renforcer les connaissances à travers la surveillance et la recherche, à réduire l’incidence des infections grâce à la prévention et au contrôle, et enfin à optimiser l’usage des antibiotiques en médecine humaine et animale.

Intervenants virtuellement lors de cette rencontre, le Secrétaire général du Département de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, se sont félicités de l’organisation de cet évènement qui affirme l’importance qu’accorde le Maroc à la surveillance, l’évaluation et l’analyse de la résistance aux antimicrobiens au niveau national et réaffirment l’engagement des ministères qu’ils représentent à mener ensemble une réflexion sur la formulation d’actions pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action national.

Ce lancement s’est prolongé par un atelier national sur « l’Approche progressive de gestion de la résistance aux antimicrobiens (PMP-AMR) » organisé du 22 au 24 juin 2021 à Rabat, dont un des objectifs visés est l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action national (PAN) de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Cet atelier animé par des experts internationaux (FAO, OIE et OMS) a été l’occasion pour les participants de s’initier à l’outil « Progressive Management Pathway (PMP) on Antimicrobial Resistance ».

Cette méthode d’évaluation, développée par la FAO, est destinée à les pays à entreprendre des actions concrètes basées sur le renforcement de la communication, la surveillance, la gouvernance et des bonnes pratiques en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action national selon l’approche « One Health », visant une meilleure gestion des risques de résistance aux antimicrobiens et une utilisation plus prudente des antimicrobiens.

Présentation à Abidjan de la ligne Dakar-New York et Washington

A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, des agences de voyage et des entreprises, ont été instruites sur le déploiement de Air Sénégal avec la ligne Dakar-New York et Washington qui s’ouvre le 2 septembre 2021.

L’information a été portée, mardi à Abidjan, par une délégation de la compagnie. Selon Mme Saoudatou Ndongo, la directrice des ventes et de la distribution, la desserte se fera « sur New-York et Washington à partir du 2 septembre 2021 ».  

« Notre venue à Abidjan est pour rencontrer le réseau de distribution, les agences de voyage, mais également les corporates et les entreprises qui ont à voyager énormément ainsi que les institutionnels », a-t-elle indiqué, en marge d’une réunion. 

Cette tournée a lieu dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. D’Abidjan, la délégation devrait se rendre à Conakry, tandis qu’une autre équipe scrute l’horizon au Mali et au Cameroun « pour sensibiliser à l’ouverture de cette destination ».  

Air Sénégal existe depuis trois ans. Elle avait un réseau régional avec des vols sur l’Afrique de l’Ouest et du centre, sur l’Europe avec un quotidien sur Paris, des vols sur Marseille, Lyon, Milan, Barcelone et se développe aujourd’hui sur les États-Unis. 

Avec des avions neufs, configurés entre business class, prenium et économique, la société veut satisfaire toutes les bourses. Elle offre par ailleurs un temps de transit d’environ 2 heures à Dakar pour pourvoir se rendre aux États-Unis.  

Sécurité sociale: des caisses sociales du Gabon s’inspirent de l’expérience de la CGRAE

Une mission conjointe de deux caisses sociales du Gabon séjournent à Abidjan où elles s’inspirent de l’expérience de l’Institution de prévoyance sociale-caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération inter-caisses.

Cette mission de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Gabon prévue du 21 au 24 juin 2021 sera marquée par un partage d’expériences et de bons procédés dans divers domaines de la sécurité sociale entre les caisses-sœurs, conformément aux directives de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES).

Dans un discours de bienvenue prononcé mardi, le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté a relevé que « cette visite conjointe est une véritable expression de la solidarité qui unit les organismes de prévoyance sociale de l’espace de la CIPRES mais surtout un bel exemple de la coopération sud-sud qu’il faut vivement encourager entre nos différents pays dans le but d’accélérer une émergence économique adaptée à nos réalités ».

« C’est la raison pour laquelle l’IPS-CGRAE, très honorée d’avoir été choisie comme modèle de bonnes pratiques, a pris toutes les dispositions afin de vous garantir une mission fructueuse qui remplisse, voire dépasse les nobles objectifs recherchés », a-t-il ajouté.

C’est pour apprendre de la riche expérience de reconversion réussie de l’IPS-CGRAE suite à la réforme de 2012, que cette visite de travail a été sollicitée conjointement par les deux caisses sœurs du Gabon.  A l’instar de la Côte d’Ivoire, le Gabon s’apprête à franchir le cap des nécessaires réformes similaires.

Des échanges de bonnes pratiques sur la base du modèle ivoirien dans le secteur de la sécurité sociale ainsi qu’un partage d’expériences sur les points de réforme du système de réforme des pensions publiques et privées sont au menu des travaux.

Des séances de travail porteront également sur l’autonomie financière (recouvrement de cotisations et constitution des réserves techniques), la coordination des régimes pour les carrières alternées public/privé, la mise en place d’un régime complémentaire de retraite par capitalisation, l’extension des prestations au profit des fonctionnaires, et la refonte du système d’information et de transformation digitale.

Après les interminables périodes de confinement et autres restrictions imposées par la Covid-19, cette activité d’envergure dans le domaine de la coopération inter-caisses représente, pour l’IPS-CGRAE, la première du genre depuis plus d’un an, a conclu M. Berté.

L’IPS-CGRAE est une personne morale de droit privé, de type particulier chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales, de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires de pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Mugefci: Zadi Gnagna dénonce un « tripatouillage du processus électoral »

Théodore Zadi Gnagna, tête de liste du groupe Maturité, Unité, Renaissance « MUR » pour la présidence de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci), a dénoncé mardi un « tripatouillage du processus électoral ».

Au cours d’une conférence de presse, à Abidjan, il a appelé « à la vigilance des mutualistes et à leur mobilisation, pour faire barrage à cette volonté de tripatouillage du processus électoral », qui devrait permettre en septembre le renouvellement des instances de la Mugefci. 

Pour mettre en œuvre son programme « ambitieux », M. Zadi estime qu' »il importe que le processus électoral soit transparent, crédible et démocratique », ce qui devrait permettre de départager équitablement les candidats, au vote.  

Il a indexé un communiqué en date du 11 juin 2021, de l’actuel Conseil d’administration convoquant une Assemblée générale ordinaire portant « amendements, adoption du guide électoral » et « présentation du comité électoral national ». 

M. Zadi a soutenu qu’ il est « curieux qu’une Assemblé générale ordinaire d’une mutuelle sociale, où l’ordre du jour devrait porter exclusivement sur le bilan de gestion de l’année écoulée ou sur le bilan du mandat, statue sur un point aussi important qu’est la modification du guide électoral qui devrait faire l’objet d’une Assemblée générale extraordinaire ». 

La modification du guide électoral est du ressort de l’Assemblée générale, sur proposition du Conseil d’administration, cependant le groupe se dit opposé à ces amendements et à la désignation d’un comité électoral de « façon unilatérale » par le Conseil d’administration sortant. 

Évoquant la jurisprudence des élections de 2017, il a noté que par l’arrêté, le ministre de l’Emploi d’alors M. Jean Claude Kouassi avait nommé les membres du comité électoral des élections pour le mandat 2017 – 2021. 

« Pour parallélisme des formes, nous souhaitons que toutes les modifications et une quelconque nomination se fassent de concert avec le ministère en charge des affaires sociales et de la Mutualité dont le rôle de régulation est indéniable », a-t-il lancé.  

Le groupe MUR dénonce par ailleurs des tournées actuelles du président du Conseil d’administration qui constituent une « campagne déguisée avec les moyens de la Mugefci, pour présenter une candidate aux mutualistes ».

En outre, la mise en place par le Conseil d’administration d’un plan stratégique 2020 – 2022, soit un plan qui va au- delà de son mandat, « dénote de sa volonté de se maintenir envers et contre tous », a-t-il poursuivi. 

« Pour toutes ces raisons, le groupe Maturité, Unité, Renaissance (MUR) doute de la sincérité du Conseil d’administration actuel à mettre en place des mécanismes à même de garantir la libre expression et le secret du vote, comme le recommande l’article 43 du règlement 07/2009/CM/UEMOA portant réglementation de la mutualité sociale, au sein de l’UEMOA », a-t-il déclaré.  

« Nous mettons le Conseil d’administration actuel en garde contre toute modification unilatérale du guide électoral que nous ne reconnaîtrons pas (et) tiendrons le Conseil d’administration pour responsable de tous les troubles que leur entêtement pourrait engendrer », a-t-il prévenu. 

Par conséquent,  la liste MUR a invité « le gouvernement, à travers le ministère à charge des affaires sociales et de la Mutualité à prendre en main le processus électoral, à l’effet de préserver la paix sociale si chèrement acquise ».

Les élections pour le renouvellement des instances de la Mugefci sont prévues en septembre 2021. Dans ce cadre, le groupe «Maturité, Unité, renaissance » a fait sa sortie officielle, le mercredi 09 juin 2021, à la Maison de l’Entreprise, sise au Plateau.

Sénégal : le Japon soutient la relance économique

Les deux pays ont signé à Dakar deux accords d’un montant global de 4,65 milliards de francs CFA pour le projet de réhabilitation du Port de Dakar et le programme d’urgence en réponse à la crise du Covid-19, a appris APA mardi.Les accords ont été paraphés par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo.

« Je dois relever avec satisfaction que le financement complémentaire de 2,80 milliards de francs CFA du projet de réhabilitation du môle 3 du Port de Dakar, portera la contribution totale du Japon 21,935 milliards de francs CFA », a dit M. Hott.

Selon lui, l’accord sur le projet de réhabilitation du môle 3 du Port de Dakar permettra de relancer les travaux suspendus, ajoutant que les impacts seront notables sur la compétitivité du port, surtout dans le contexte de la relance de l’économie post-Covid-19.

« Le port doit moderniser ses installations et accroître sa compétitivité pour augmenter son chiffre d’affaires, en vue de conforter le rôle qu’il joue dans le développement du commerce extérieur au Sénégal et dans la sous-région », a-t-il ajouté.

« Le projet de réhabilitation du môle 3 du port de Dakar constitue un projet phare du Sénégal dans le domaine des infrastructures de qualité », a indiqué de son côté l’ambassadeur du Japon au Sénégal.

A l’en croire, ce projet permettra d’élargir et de faciliter la logistique pour le Mali, tout en contribuant à la croissance durable du Sénégal et à renforcer la connectivité.

S’agissant du programme de soutien d’urgence en réponse à la crise de COVID, portant sur un montant de plus de 2 milliards de francs CFA, le ministre de l’Economie a souligné qu’il permettra de fournir des équipements liés à la chaîne de froid, à la construction d’entrepôts de vaccin, de produits pharmaceutiques etc.

M. Arai Tatsuo a par ailleurs soutenu que l’accord signé sur le programme d’urgence à la réponse à la crise de COVID-19, permet de rendre les vaccins disponibles partout à travers le territoire sénégalais.

Il a rappelé que les deux accords s’inscrivent dans la concrétisation des piliers de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui demeure « une économie à travers l’investissement dans les infrastructures de qualité. »

La Tanzanie refoule près de 10.000 réfugiés mozambicains

Les réfugiés mozambicains fuient l’instabilité dans le nord de leur pays, rapporte l’Organisation des Nations Unie.Dans une mise à jour de la situation humanitaire dans la province de Cabo Delgado, la plus septentrionale du Mozambique, le Bureau de l’ONU a déclaré que de nombreuses personnes touchées par l’insurrection ont tenté de demander l’asile en Tanzanie, « mais sont systématiquement renvoyées de force au Mozambique ». 

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, près de 10.000 personnes ont été rapatriées après être entrées en Tanzanie cette année, la moitié d’entre elles depuis le mois de mai », a indiqué l’OCHA.

Environ 70.000 Mozambicains, indique OCHA, ont été contraints de quitter leur foyer depuis le 24 mars dernier, date à laquelle des insurgés liés à l’État islamique ont attaqué la ville côtière de Palma.

Selon l’agence onusienne, les organisations humanitaires ont intensifié leurs réponses à la crise, mais que celle-ci « ne correspond pas aux besoins en raison de l’insécurité, des difficultés d’accès et du manque de financement ».

« Les agences d’aide au Mozambique n’ont reçu qu’environ 11% des 254 millions de dollars américains nécessaires pour aider et protéger 1,1 million de personnes dans les régions de Cabo Delgado, Niassa et Nampula », poursuit-elle, demandant des fonds supplémentaires pour répondre aux besoins de la population toujours croissante de personnes déplacées au Mozambique.

Réflexion sur la gestion des ressources du Massif du Fouta Djallon

L’exploitation abusive des ressources du Massif du Fouta Djallon menace la biodiversité de cet espace et met en péril la survie de plusieurs grands fleuves ouest-africains qui y prennent source.La dégradation de l’écosystème du Massif du Fouta Djallon (MFD/Guinée) inquiète les autorités africaines. En effet, au cours des dernières décennies, un certain nombre de menaces se sont conjuguées pour mettre en danger les ressources naturelles du massif et ont contribué à un déclin de leur valeur comme source d’eau, de biodiversité endémique et de potentiel bio-productif de l’environnement.

Bien que les causes sous-jacentes soient nombreuses et différentes, les principaux motifs en sont : la pression démographique, des politiques limitées et inefficaces, et la faiblesse des institutions.

Pour remédier à cette situation, la capitale sénégalaise abrite, depuis ce mardi 22 juin 2021, le 5ème Comité de pilotage du projet de gestion intégrée des ressources naturelles du massif du Fouta Djallon. Objectif : relancer le Programme Régional d’Aménagement Intégré du Massif du Fouta Djallon (PRAI-MFD).

Ce dernier a été mis en place par l’Union africaine, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Bureau des Nations Unies pour la Région Soudano Sahélienne (UNSO).

L’objectif du PRAI-MFD est de garantir la protection et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles du massif afin de contribuer à l’amélioration des niveaux de vie de la population vivant dans les hauts plateaux.

Il est financé par le Fonds de l’environnement mondial à hauteur de 11 millions de dollars à travers le programme des Nations unies pour l’environnement et concerne huit pays tributaires des eaux provenant du massif : la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Léone.

L’objectif de développement du projet est d’instaurer une gestion durable des ressources naturelles du MFD sur le moyen à long terme (2025) en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des régions directement ou indirectement tributaires du MFD.

Son objectif environnemental est d’atténuer les causes et les impacts négatifs de la dégradation des sols sur l’intégrité structurelle et fonctionnelle des écosystèmes du massif par l’établissement d’un cadre juridique et institutionnel régional et le renforcement des capacités institutionnelles en vue de favoriser la collaboration dans le domaine de l’aménagement du MFD.

Il s’agira aussi d’évaluer, à travers cet objectif environnemental, l’état des ressources naturelles et d’élaborer des modèles transposables de gestion durable des terres sur une base communautaire.

Le projet d’une durée de dix ans, sera divisé en deux tranches de quatre et six ans respectivement. La première tranche portera sur l’établissement d’un cadre institutionnel et juridique et le développement des capacités en vue d’instaurer un environnement favorable au renforcement de la collaboration régionale ainsi que sur la réalisation des activités de démonstration dans les sites pilotes et les hauts bassins fluviaux.

La deuxième tranche sera axée sur la consolidation et l’élargissement des modèles et des méthodes qui auront fait leur preuve et qui seront transposées dans les bassins fluviaux partagés et les zones transfrontières.

« La conduite de cet important projet demeure un exercice technique mais sa réussite dépend d’une large participation de toutes les parties prenantes. Comme on peut s’en rendre compte, la mise en œuvre de ce projet requiert la consultation, la communication et le renforcement des capacités de toutes les parties prenantes », a fait savoir la Conseillère technique n°1 du ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Gogo Banel Ndiaye.

Af’Sud/Covid-19: reprise de la vaccination avec Johnson & Johnson

L’administration du vaccin Johnson & Johnson sera bientôt reprise en Afrique du Sud, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.Le mois dernier, Pretoria a dû jeter deux millions de doses des 31 millions de vaccins fabriqués aux États-Unis qu’elle avait commandés à Johnson & Johnson, après avoir découvert que les vaccins avaient été contaminés dans son usine américaine de Baltimore avant d’être expédiés en Afrique du Sud.

S’exprimant lors de la séance d’ouverture du Forum économique virtuel du Qatar, lundi soir, M. Ramaphosa a déclaré que son pays poursuivrait son programme de vaccination en utilisant le vaccin unidose Johnson & Johnson.

« Dans l’état actuel des choses, le problème de la contamination a une incidence négative sur le déploiement du vaccin. Nous étions censés recevoir un certain nombre de vaccins, mais cette contamination a retardé les choses », a dit le président sud-africain.

Il a ajouté : « Mais nous sommes plutôt satisfaits que Johnson & Johnson ait accepté de remplacer les deux millions de vaccins que nous aurions dû recevoir, ceux qui ont dû être détruits ».

Le dirigeant sud-africain a estimé que la campagne de vaccination « se remettra en marche et, espérons-le, beaucoup plus rapidement ».

L’Afrique du Sud utilisait un autre vaccin à double dose de fabrication américaine, Pfizer, pour vacciner 40 millions de personnes afin d’atteindre une immunité collective parmi les 59 millions d’habitants du pays, qui subit une troisième vague de la pandémie de Covid-19.

Malgré le retard pris dans le programme de déploiement, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que l’exercice de vaccination rattraperait bientôt son retard, avec la vaccination de 250.000 personnes par jour, contre 100.000 à 150.000 par jour actuellement.

Sénégal : inauguration du Data Center national

Le président Macky Sall a officiellement mis en service, ce mardi 22 juin 2021, le Centre de données du Sénégal type Tier 3 construit à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.C’est une nouvelle ère qui s’ouvre au Sénégal. Grâce à un prêt de la Chine, ce pays a érigé sur une superficie d’un hectare un Data Center d’une capacité de 1000 Téra octets. Dans son discours à la nation, prononcé le 3 avril dernier, le chef de l’Etat avait déclaré que c’est « une grande révolution pour la souveraineté digitale » de son pays.

D’emblée, Macky Sall a expliqué sa présence à la cérémonie d’inauguration par « l’intérêt particulier » qu’il accorde à « cette réalisation majeure de la stratégie Sénégal numérique 2025 ». À travers celle-ci, le président sénégalais ambitionne de réaliser « le numérique pour tous et tous les usages ».

Persuadé que ce secteur est « l’avenir du monde », Macky Sall a déterminé quatre axes pour en tirer le meilleur profit : « l’accès ouvert et abordable au réseau et service numérique ; une administration connectée au service du citoyen et des entreprises ; la promotion d’une industrie du numérique innovante et créatrice de valeurs et la diffusion du numérique dans les secteurs économiques prioritaires ».

Dans son allocution, le chef de l’Etat a affirmé que le Centre de données de Diamniadio constitue une « formidable opportunité de création d’emplois et de services en faveur du secteur privé » à condition de créer « une synergie des actions ».

Auparavant, le Sénégal ne disposait que d’une capacité de stockage de 1500 Téra octets. La construction de ce Data Center participe de la volonté du gouvernement d’avoir une « souveraineté numérique ». C’est la raison pour laquelle, Macky Sall a instruit les services de l’Etat « à (y) faire héberger l’ensemble de (leurs) données » en procédant à une « migration rapide » des données sauvegardées à l’étranger et dans des structures nationales ne répondant pas aux normes de sécurité.

Le nouveau Centre de données est relié à la fibre optique de l’Etat. L’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), ayant piloté le projet, prévoit de le connecter au câble sous-marin international. Objectif, renforcer la capacité Internet du Sénégal.

En effet, selon Cheikh Bakhoum, le Directeur Général de l’ADIE, « plus de 100 Gigas seront disponibles d’ici fin 2021 ». Mieux, a-t-il dit, ce débit est extensible jusqu’à 16 Téra octets.  

Avec comme slogan « maître de nos données, maître de notre avenir », le patron de l’ADIE a soutenu que le Sénégal est dorénavant « autonome » dans ce domaine. L’infrastructure technologique, localisée dans la nouvelle ville voulue par Macky Sall, fait du Sénégal le premier de la classe en Afrique de l’Ouest. Elle se caractérise notamment par « presque 1000 m2 de salles techniques et 1,4 mégawatt de puissance énergétique ».

Pour sa part, Moulaye Guèye, le maire de Diamniadio, a souligné que les collectivités territoriales ont maintenant « une belle opportunité (pour) améliorer les services offerts aux citoyens souvent confrontés à la lenteur des procédures administratives ».

Un futur Data Center à Kaolack (Centre) devrait sortir de terre dans les prochaines années pour permettre au Sénégal de se positionner comme « un acteur incontournable » de l’hébergement des données sur le continent africain.

Au nom des start-ups sénégalaises, Magatte Sylla a indiqué que ces jeunes entreprises bénéficieront « d’un outil ultra performant pour le stockage et l’analyse des données » qu’elles produisent et recueillent dans le cadre de leurs activités.

Burundi : l’Union européenne lève ses sanctions financières

L’UE à travers ses partenaires, a annoncé le retour de son aide financière au Burundi.L’UE explique cette mesure par les progrès réalisés par l’actuel président Evariste Ndayishimiye en termes de libertés d’expression et de bonne gouvernance.

L’ambassadeur délégué de l’UE Claude Bochu, a donné des gages au chef de l’Etat burundais en soutenant que les institutions judiciaires et financières vont procéder au retour de l’aide financière.

Dans cette perspective, l’Union européenne va financer la réhabilitation du port de Bujumbura en collaboration avec la Banque africaine de développement (Bad).

Bruxelles avait suspendu son aide financière en 2016 après la crise politique provoquée par le troisième mandat du défunt président Pierre Nkurunziza, décédé le 8 juin 2020 d’une crise cardiaque selon un communiqué de la présidence burundaise.

Une candidature controversée qui avait plongé le pays dans le chaos avec exécutions sommaires, des disparitions, des détentions arbitraires et des cas de tortures visant des activistes et des opposants.

Côte d’Ivoire : un taux national d’admission de 52,51% enregistré à la session 2021 du CEPE

Un taux national de réussite de 52,51% a été enregistré à la session 2021 du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) contre 95,31% en 2020, soit une régression de 42 points 80, a annoncé mardi à Abidjan, Mariam Nimaga-Dosso, la directrice des examens et concours.«545 689 candidats effectivement présents dans les 2367 centres de composition ouverts, 286 534 ont été admis, soit un taux national d’admission de 52,51% pour cette session 2021 contre 95,31% en 2020 »», a déclaré  Mme Dosso qui proclamait officiellement  les résultats de cet examen. En 2019, le taux national d’admission était de 84,48%. 

« Rappelons toutefois que l’année dernière, la pandémie de la maladie à Covid-19 n’a pas permis la tenue des épreuves écrites de l’évaluation finale », a-t-elle précisé, ajoutant que « l’admission au CEPE a donc été prononcée sur la base des notes de contrôle continu ».

Selon Mme Dosso, « le taux national d’admission a donc régressé de 42 points 80 par rapport à celui de 2020.

Pris sous l’angle du genre, a-t-elle poursuivi, « les résultats de 2021 révèlent que 141 740 filles sur 266 790 présentes sont admises, soit un taux de réussite de 53,13%, et 144 794 garçons sur 278 899 présents sont également admis, soit un taux de réussite de 51,92% ».

« Les filles ont donc connu cette session un meilleur taux de réussite que les garçons », a ajouté Mme Dosso, concluant que ces résultats du CEPE 2021 seront proclamés dès 14h00 (heure locale et GMT) par chacune des 295 inspections de l’enseignement préscolaire et primaire.

Côte d’Ivoire: 5 millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes

Cinq millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes dans les villages ivoiriens, a appris APA mardi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana qui a procédé, vendredi, à Yamoussoukro à la remise d’un lot de matériel technique aux animateurs communautaires des régions de la Côte d’Ivoire pour faciliter l’accès des ménages aux latrines familiales  durables à faibles  coûts.

« En Côte d’Ivoire, l’enquête à l’indicateur multiples réalisée en 2016 par le ministère du Plan et du Développement indique que 5 millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes dans les villages, et dans les villes. Ce qui oblige surtout les communautés rurales, les enseignants et  les élèves à pratiquer la défécation à l’air libre », a déclaré M. Fofana cité dans une note d’information transmise à APA, mardi.   

Cette situation n’est pas sans conséquences négatives, avec la présence de maladies comme la bilharziose, le choléra, et la fièvre typhoïde, a-t-il fait observer.

La remise de ces équipements  s’inscrit dans le programme social du gouvernement (Ps-gouv ). Il s’agit pour l’État de construire un bloc de six latrines dans les écoles des villages cibles, et d’amener les communautés rurales à se construire et utiliser des latrines familiales durables  afin de mettre fin à la défécation à l’air libre.

Ainsi, le programme a intégré la participation d’agents communautaires constitués en Très petites entreprises (TPE). Ces derniers  sont formés en technique de construction de latrines durables, en collecte de données et en gestion entrepreneuriale.

«  Les conséquences du phénomène de la défécation à l’air libre touchent également à des questions de dignité humaine. Surtout chez les femmes, les filles et les personnes  vulnérables », a déclaré le ministre de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana.

« Cette dégradante situation peut susciter et suscite toujours un sentiment de honte qui, à son tour, peut être cause d’absentéisme, d’abandon scolaire, ou exposer à des risques de viols particulièrement chez les jeunes filles », a-t-il poursuivi, soulignant que « la pratique de la défécation à l’air libre entraîne un fort taux de morbidité et de mortalité surtout chez les enfants de moins de 5 ans ».

Saisissant l’occasion, il a exprimé  la volonté du gouvernement ivoirien d’assurer l’accès de tous dans des conditions équitables à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats.

A cet égard, M. Fofana a demandé aux partenaires techniques et financiers, au secteur privé d’accroître les ressources dédiées aux financements de l’assainissement en milieu rural.  

« Si les financements collectifs  bénéficient de financements adéquats, l’assainissement autonome reste  encore largement sous financé  .Or  ce type d’assainissement concerne la quasi-totalité de nos villages  et même nos villes de l’intérieur », a-t-il conclu.  

 Le ministre a invité l’ensemble des populations à faire de l’utilisation et de la construction  des toilettes une pratique courante  pour la préservation de la santé de tous et la restauration de la dignité humaine. 

Maroc : Démantèlement d’une cellule terroriste près de Marrakech

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) au Maroc, a réussi, mardi, à démanteler une cellule terroriste affiliée à l’organisation dite “Etat Islamique” (EI) composée de quatre extrémistes, qui s’activaient dans la commune rurale de Sidi Zouine relevant de la région de Marrakech-Safi.Les opérations de recherche sur le terrain et le suivi technique ont permis de recueillir des renseignements précis sur le projet terroriste du chef de cette cellule qui envisageait de mettre œuvre les agendas des organisations terroristes internationales pour attaquer des cibles et des sites à l’intérieur du Royaume, indique un communiqué du BCIJ.

Cet individu planifiait de rejoindre les camps de l’organisation de l’Etat Islamique dans la région du Sahel après avoir tissé des liens avec un dirigeant au sein de cette organisation portant la nationalité d’un Etat étranger et résidant à l’étranger, précise-t-on de même source.

Les investigations menées ont révélé que “l’émir” de cette cellule terroriste a mis à profit ses compétences dans le domaine de la soudure pour fabriquer des armes blanches et des engins explosifs. Il a effectué des tests pour la confection et l’utilisation de ces matières explosives, avant d’acquérir des produits chimiques qui entrent dans la fabrication de ces engins dans un local commercial à Marrakech et ce dans le cadre de la préparation de son projet terroriste à l’intérieur du Royaume.

Après le parachèvement des opérations d’embrigadement et de mobilisation et l’adhésion complète à ce projet terroriste, les membres de la cellule ont décidé de passer à l’étape d’exécution des plans destructeurs ayant fixé comme cibles instantanées des établissements vitaux et des sites sécuritaires, outre l’identification de personnes à tuer à l’aide de l’arme blanche, selon le modus opérandi propre au groupe terroriste Daech, ajoute le communiqué.

Les recherches et investigations ont révélé que les membres de cette cellule terroriste comptaient sur l’embrigadement d’enfants dans le but de diffuser et de généraliser la pensée extrémiste.

Les perquisitions et le ratissage technique effectués dans les domiciles des individus interpellés et dans un local annexe au domicile suspect principal ont permis la saisie d’armes blanches de différentes tailles, de matériels informatiques, d’une machine de soudure et de substances chimiques suspectées d’être utilisées dans la fabrication d’engins explosifs.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les ramifications régionales et internationales des membres de cette cellule terroriste.

Maroc : Oxfam lance un projet de lutte contre les violences

Oxfam au Maroc lance durant ce mois de juin le projet « Baraka : Chabab contre les violences » (ça suffit : jeunesse contre les violences) mis en œuvre en partenariat avec l’Association Gorara pour les cultures et l’art et la Fédération de la Ligue des Droits des Femmes relevant de la région Marrakech-Safi.Cofinancé par l’Union européenne, sur une durée de 27 mois, ce projet intervient dans un contexte où la violence et l’agressivité envers les femmes et les filles restent encore, pour une grande partie de la société marocaine, des traits liés à la masculinité. Ainsi, plus de 2 femmes sur 3 ont subi un acte de violence durant les 12 derniers mois, dont 70,7% des jeunes âgées de 15 à 19 ans sont exposées à la violence.

A cet effet, le projet Baraka appuiera les organisations de la société civile (OSCs) et les différents acteurs publics au niveau de la région Marrakech-Safi pour un changement des politiques publiques en faveurs des femmes et des filles.

Dans une approche fondée sur les droits, le projet accompagnera chacun des jeunes et des OSC pour une participation plus active et efficace pour la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles pour mieux défendre les droits des femmes survivantes de violences et mieux les représenter.

A travers l’art et la culture, le projet sensibilisera la population en mobilisant des jeunes, femmes et hommes, des communautés de la région Marrakech-Safi sur des thématiques liées à l’égalité des genres et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Le démarrage du projet sera marqué par un bootcamp, le 25, 26 et 27 juin 2021 à Marrakech, réunissant une vingtaine d’étudiants, dans un espace d’innovation et de collaboration. L’objectif sera de créer et de développer un contenu audiovisuel promouvant des normes sociales alternatives qui rejettent les violences, qui sera diffusé lors d’une campagne ciblant les jeunes.