Maroc : la croissance économique estimée à 1% au premier trimestre 2021

La croissance de l’économie marocaine a atteint 1% au premier trimestre 2021, contre 0,9% durant le même trimestre de l’année précédente, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.Cette évolution est le résultat d’une forte hausse de l’activité agricole de 20,5% et d’une contraction de 1,4% des activités non agricoles, explique le HCP qui vient de publier une note d’information sur la situation économique nationale au cours du T1-2021.

La croissance a été ainsi tirée par la demande intérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’une amélioration du besoin de financement de l’économie nationale, relève la même source.

Au détail, le HCP fait savoir qu’après une baisse de 4,3% durant le T1-2020, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 18,7% durant la même période en 2021. Cette évolution est attribuable à la hausse de l’activité de l’agriculture de 20,5% et de celle de la pêche de 1%.

En revanche, la valeur ajoutée du secteur tertiaire, s’est contractée de 2,9% au 1er trimestre de cette année après avoir enregistré un accroissement de 1,5% le même trimestre de 2020.

Cette baisse a résulté de l’effet conjugué du repli des valeurs ajoutées des hôtels et restaurants de 50,3%, des transports (10,9%), des postes et télécommunications (4%), des services financiers et assurances (3,2%) et du commerce (0,5%), ainsi que de la hausse de celles des services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale de 2,1%, des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale (1%) et des services rendus aux ménages et aux entreprises (0,6%).

Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 1,8% durant le premier trimestre 2021. De ce fait, la hausse du niveau général des prix a été de 0,8% au lieu de 0,7% une année auparavant.

Côte d’Ivoire: Bassoumarifou Sanogo désigné DG par intérim de l’ARTCI

Le directeur des ressources et du contrôle technique de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bassoumarifou Sanogo, a été désigné mercredi directeur général par intérim de cet organe de régulation.

M. Sanogo Bassoumarifou a été « désigné directeur général par intérim de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire à compter du 30 juin 2021 » selon la résolution No 2021-161 du Conseil de régulation.

Le directeur général par intérim de l’ARTCI qui prend fonction à compter du 30 juin 2021, remplace M. Bilé Diéméleou, suspendu « suite à des investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’Etat ».

Selon la note officielle annonçant la suspension de M. Bilé Diéméleou, le gouvernement ivoirien a décidé à travers ces structures de « diligenter des audits », ce qui devrait permettre de faire la lumière sur de présumées malversations.

L’Ethiopie minimise les succès du TPLF

Le ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Redwan Hussein, a déclaré ce mercredi que le Front Populaire de Libération du Tigré (TPLF) ne constitue pas « une menace existentielle » pour l’Ethiopie.Au cours d’une conférence de presse, le chef de la diplomatie éthiopienne a relativisé le délogement de l’armée fédérale à Mekele, la capitale du Tigré, par les rebelles du TPLF. Dans son discours, Redwan Hussein a souligné que « le cessez-le-feu unilatéral tenait compte des objectifs de maintien de l’ordre, de la survie de la nation, des préoccupations de la population du Tigré et de la communauté internationale ».

Selon le Coordinateur en chef de la division du renforcement des capacités militaires, le Général Bacha Debele, Mekele n’est plus le centre de gravité de la menace contre l’Ethiopie. Le ministre éthiopien des Affaires étrangères a ajouté que l’opération militaire visait à neutraliser militairement le TPLF, à reprendre ou à détruire ses munitions volées, à libérer les otages et à faire en sorte que les rebelles répondent de leurs crimes.

Dans cette mission, M. Hussein a affirmé que le gouvernement avait atteint ses objectifs. C’est pourquoi il a précisé que le cessez-le-feu procède de la volonté de l’Ethiopie d’éviter la mort de civils en raison de la propagande à caractère ethnique du TPLF.

Partant de là, le chef de la diplomatie éthiopienne a invité les Tigréens à réfléchir aux avantages et inconvénients de s’associer à un groupe terroriste pour combattre les troupes éthiopiennes qui assurent la protection et l’aide humanitaire dans la région.

Le conflit au Tigré aurait coûté environ 2,5 milliards de dollars à Addis-Abeba pour notamment la réhabilitation de la région et les œuvres humanitaires. Avec la cessation des hostilités, a précisé Redwan Hussein, la communauté internationale devrait pouvoir augmenter l’aide humanitaire indispensable à la population du Tigré.

Les autorités éthiopiennes sont persuadées d’avoir anéanti les capacités militaire, administrative et organisationnelle du TPLF qui, en aucun cas, ne pouvait obliger les forces éthiopiennes à quitter la ville.

Toutefois, le Premier ministre, Abiy Ahmed, a annoncé que des insurgés, en se faisant passer pour des civils, ont tué plusieurs soldats fédéraux au Tigré avec des kalachnikovs et des machettes. Ce dernier justifie le cessez-le-feu par la nécessité pour l’Ethiopie de prendre en charge « d’autres affaires prioritaires dans d’autres régions du pays. Par conséquent, elle doit économiser son argent et ses armes ».

Afrique : Ecobank désigné banque des PME

Le Groupe bancaire panafricain a été récompensé, lors des Trophées African Banker 2021, pour sa contribution significative au développement des Petites et Moyennes Entreprises sur le continent.Durant l’année 2020 marquée au fer rouge par le nouveau coronavirus, indique un communiqué reçu ce mercredi à APA, Ecobank s’est beaucoup illustrée en aidant les PME très « touchées » par la pandémie.

La banque panafricaine, dont le siège social se trouve à Lomé, la capitale togolaise, a « su catalyser des fonds dans le secteur privé en Afrique ». Parmi les critères ayant fait basculer la balance de son côté, il y a l’accroissement des investissements dans les programmes ciblant les PME, l’assistance technique aux institutions de développement des PME, l’augmentation des lignes de crédit axées sur les PME et le renforcement de capacités de ces entreprises.

Le jury des Trophées African Banker 2021 a également apprécié le « rôle de premier plan » joué par Ecobank dans l’inclusion des femmes et la réduction de l’écart financier avec les hommes. En effet, l’institution financière a lancé des initiatives innovantes telles que « Ellever par Ecobank ». Celle-ci est exclusivement destinée aux entreprises dirigées par des femmes ou axées sur elles.

Josephine Ankomah, la Directrice de la Banque Commerciale du Groupe Ecobank, a déclaré que le groupe a complètement repensé « son activité et proposé des solutions innovantes pour aider ses PME clientes à traverser les difficultés engendrées par la pandémie ».

Pour soulager les PME, considérées comme le socle des économies africaines, Ecobank a pris un certain nombre de décisions. Il s’agit entre autres de la mise en place rapide de mesures d’atténuation dont les reports de crédit et les suspensions d’intérêts afin d’aider les PME à gérer le remboursement de leurs prêts, du développement de l’utilisation des canaux numériques pour permettre aux clients d’effectuer des paiements à distance de manière pratique et de la collaboration avec les partenaires actuels de partage des risques, y compris les institutions de financement du développement dans le but de partager une partie du risque associé aux prêts accordés aux PME.

Sénégal : la Banque Mondiale renfloue les caisses des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD)

La Banque Mondiale (BM) vient d’accorder un financement de 125 millions de dollars (62,5 milliards F CFA) aux institutions de microfinance dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Emplois, Transformation Économique et Relance (ETER).L’institution de Bretton Woods, à travers le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) du Sénégal, a dégagé ce montant dont 25 milliards F CFA sont prévus pour la garantie sur quatre ans.

Le projet ETER a été conçu pour appuyer l’opérationnalisation du Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE). Son objectif principal est d’accélérer la compétitivité des chaînes de valeurs sélectionnées et celles de Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) et d’accroître les investissements privés au Sénégal. Son intervention va cibler aussi bien les entreprises du secteur formel que du secteur informel.

Le Fongip est chargé de l’exécution de la composante relative à l’accès au financement par le biais des garanties partielles des crédits accordés aux MPME. Il envisage ainsi de s’appuyer sur des intermédiaires financiers dont les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) avec les 25 milliards F CFA dédiés à cet effet.

Mais « pour continuer à décaisser le prêt, le Fongip devra atteindre certains objectifs chiffrés en termes de nombre d’entreprises qui bénéficient de garantie, en termes de volume de garanties octroyées et en termes d’effet de leviers », a fait savoir, mercredi, le représentant de la Banque Mondiale à la rencontre d’informations avec les acteurs des SFD, Laurent Gonnet.

Outre l’atteinte de ces objectifs, le Fongip devra opérer des transformations  institutionnelles telles que la professionnalisation de certaines fonctions comme l’audit et la gestion des risques, mais aussi l’amélioration des qualifications au sein du Conseil d’administration.

Au Sénégal, la Banque Mondiale soutient la relance économique et la mise place d’un fonds à frais partagés censé permettre aux entreprises et SFD d’accéder à la technologie.

La galère des candidats au test de l’armée ivoirienne

Devant l’Etat-major général des armées, à Abidjan, des dizaines de candidats venus déposer leur dossier pour le test de l’armée et peinant à faire partie du quota quotidien, veillent sur des lignes faisant office de rangs espérant se faire enrôler.

« C’est un peu difficile pour rentrer dans l’armée », témoigne Abdoul Soumahoro, 21 ans, qui découvre que le chemin pour se frayer une place au soleil dans la vie n’est pas chose aisée. À ce stade de ses efforts, il lâche « c’est Dieu seul qui peut faire tout le reste ». 

« Ils disent que c’est fini pour aujourd’hui, on doit repasser demain », dit-il, faisant allusion au quota de personnes à recevoir par jour estimé à quelque 300 individus. Visiblement découragé, il prend son mal en patience pour revenir le lendemain.

Depuis le lundi 28 juin 2021, « nous sommes ici, sous la pluie et le soleil et le rang n’avance pas. Vraiment, ce n’est pas facile », clame Abdoul qui se dit « déterminé » à garder sa position jusqu’au jour où ils vont accepter son dossier.

Ange Yvan Coulibaly, la vingtaine, lui, vient de Mbatto, une cité de la Région du Moronou (Est ivoirien). Le lundi, il a quitté cette ville et occupé cette journée à réunir tous les éléments de son dossier. Loin dans un rang défait, en début d’après-midi, il espère une prise de son dossier.  

À quelques encablures, Bamba Ladji (22 ans), semble moins loti. Il vient de Tiéningboué, une localité dans le centre-nord ivoirien, du ressort administratif de Mankono. Présent sur les lieux depuis dimanche, à 3h, il n’a toujours pu déposer son dossier. 

« On nous fait reculer avec la matraque et ils prennent leurs protégés qu’ils mettent devant nous », rapporte-t-il très amer. Avec son dossier enveloppé dans un sachet plastique bleu pour le protéger de la pluie, il n’a pas eu la chance de remettre ce dossier.

« Si Dieu fait grâce on y parviendra », affirme cependant Bamba Ladji qui dit aimer « le corps de l’armée depuis l’âge de 18 ans ». Il cherchait l’occasion, et voici une opportunité qui lui donne du fil à retordre, mais d’ici au 9 juillet 2021, la perche est toutefois à sa portée.  

En raison des examens à grand tirage, en cours, l’Etat-major général des armées, a reporté d’une semaine le recrutement. Du 28 juin au 9 juillet 2021, les prétendants auront à déposer leur dossier et faire la visite médicale préliminaire.

Sciences : un astéroïde nommé Maram Kaïré

L’Union Astronomique Internationale (UAI) rend hommage au spécialiste sénégalais pour son engagement dans la promotion de ce domaine dans les écoles, universités et communautés.En l’espace de quatre heures, l’annonce de la nouvelle, ce mercredi, par Maram Kaïré sur Facebook a généré un millier de réactions. Le Directeur Général d’Africaspace, une entreprise conseillant notamment les pays en voie de développement en stratégies spatiales, y fait part de son « grand honneur » et « enthousiasme bien particulier ».

Ce membre fondateur de la Société africaine d’Astronomie (Afas) ne cache pas sa joie de voir son nom  « gravé pour l’éternité dans la liste des astres qu’on a tant aimés, observés et étudiés ». Avec le changement d’appellation de l’astéroïde (35462) 1998 DW23 en sa faveur, Maram Kaïré devient le tout premier Sénégalais à se distinguer de la sorte.

« Au-delà de mon nom, c’est le Sénégal entier qui est honoré. 
Générations après générations, quand cet astéroïde sera étudié par la communauté scientifique du monde, le nom du Sénégal sera dans les esprits. Et c’est bien cela le plus important », déclare ce citoyen déjà élevé au rang de Chevalier de l’Ordre National du Lion.

Le choix porté sur cette personnalité, dont l’ambition est de « développer l’Astronomie et les Sciences spatiales au Sénégal », est le fruit d’ « un protocole de validation assez strict ». Il consacre souvent, d’après la source, un apport considérable au développement de l’Astronomie ou, dans d’autres cas, un hommage aux grandes figures de l’histoire de l’humanité.

Le succès du scientifique sénégalais à l’international l’autorise à dire à tout jeune de croire en ses rêves car « ce qui nous attend au bout peut dépasser nos espérances ». Dans son post,  Maram Kaïré a exprimé « toute (sa) reconnaissance au découvreur de l’astéroïde, Alain Maury ». Il a également pensé à Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, « qui a toujours cru en cette vocation ».

Ce dernier a publié, sur le même réseau social, un message de félicitations dans lequel il exhorte le gouvernement sénégalais « à achever les projets dont (Maram Kaïré) était porteur comme l’Observatoire d’astronomie, le planétarium, le Centre de construction de micro satellites… ».

L’ancien Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord) a souligné, qu’avec Maram Kaïré, le Sénégal « dispose d’une valeur sûre capable de rassembler les expertises nationales et de bâtir un partenariat international avec les meilleurs astronomes du monde et les institutions internationales d’Astronomie ».

L’astéroïde (35462) Maramkaire fait partie, selon le document, de la ceinture principale d’astéroïdes gravitant autour du soleil entre les planètes Mars et Jupiter. Découvert le 27 février 1998, ce corps céleste effectue « un tour complet autour du soleil en 4,36 années terrestres ».

Cet objet du système solaire a été repéré par le Centre de recherches en géodynamique et astrométrie (Cerga) de Caussols (France) via le projet scientifique européen OCA-DLR Asteroid Survey (ODAS).

Facebook lance un guide de la ville d’Abidjan

Le réseau social Facebook a lancé, mercredi, un guide de la ville d’Abidjan, au cours d’une conférence de presse en ligne.

La conférence de presse a été inaugurée par M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du tourisme et des loisirs et en présence de son collègue M. Roger Adom, ministre de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Cette initiative, développée en partenariat avec le ministère du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire rassemble sur un site internet et dans un livre imprimé une sélection de lieux de restauration, de divertissement et de découvertes culturelles et de loisirs sous le thème « Abidjan est le plus doux au monde ». 

Le guide, dont la préface a été rédigée par Marguerite Abouet, auteure de la célèbre saga de bande dessinée Aya de Yopougon, s’inscrit dans un contexte économique post-Covid-19, et vise à soutenir la relance de l’activité en Côte d’Ivoire en s’appuyant sur le secteur du tourisme, de l’économie et des loisirs.

 Il a bénéficié des contributions de personnalités telles que l’artiste peintre Obou, la créatrice de mode Lafalaise Dion et l’animatrice radio et télé Konnie Touré. L’ouvrage met également en lumière des groupes Facebook qui par leurs actions en ligne et hors ligne, renforcent le tissu social de la ville.

« Les communautés sont au cœur de Facebook. A travers ce guide nous voulons rendre hommage aux groupes Facebook qui s’engagent et sont de formidables ambassadeurs de la chaleur et de la solidarité qu’on trouve à Abidjan.», a déclaré Olivia Nloga, responsable de la communication de Facebook pour l’Afrique francophone.

« Il est également important pour nous de soutenir les PMEs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui ont été particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié à la pandémie du Covid19 », a-t-elle ajouté.

Dans une récente enquête publiée par Genesis Analytics, 50% des PME interrogées en Côte d’Ivoire ont déclaré que les réseaux sociaux et la messagerie en ligne WhatsApp les ont aidées à fonctionner à distance pendant la pandémie Covid-19.

Dans le cadre de ses efforts pour soutenir les petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire, Facebook organisera également une session de formation gratuite, ouverte à tous les entrepreneurs, portant sur le commerce en ligne et le marketing digital.

S’exprimant au cours du lancement, M. Roger Adom, Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation  de Côte d’Ivoire a souligné que « la crise de la Covid-19 a confirmé l’importance du numérique comme moyen incontournable et permanent pour développer sur le long terme et garantir la compétitivité des entreprises, mais aussi répondre aux nouveaux besoins des consommateurs ».

« Facebook est une plateforme incontournable qui peut servir à consolider les acquis et promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Nous nous réjouissons du choix de Facebook de dédier son premier guide touristique en Afrique francophone à Abidjan, la capitale ivoirienne », a renchéri de son côté le ministre Siandou Fofana.

« Alors que nous nous préparons à déployer une série d’initiative pour la relance du secteur du tourisme, ce lancement est une étape importante. », a-t-il conclu.

Maroc : une série numérique pour sensibiliser sur les enjeux de la Méditerranée

L’initiative portée par le groupe de médias Medi 1 vise à attirer l’attention des populations sur les défis auxquels fait face cette région.La Méditerranée est l’une des zones les plus stratégiques de la planète. Pour éveiller les habitants des deux rives de cet espace maritime, Medi 1, en partenariat avec l’Union pour la Méditerranée (UpM), lance une série numérique intitulée « 2 minutes pour comprendre ».

Le lancement de cette production entre dans le cadre de la « Journée de la Méditerranée » qui sera célébrée pour la première fois le 28 novembre prochain, informe un communiqué parvenu à APA ce mercredi.

Composée de six épisodes, la série a pour objectif d’aborder les problématiques majeures des pays méditerranéens, tout en proposant une vision et des solutions viables pour appréhender l’avenir de cet espace commun, explique la note.

Elle est introduite par le Secrétaire Général de l’UpM, Nasser Kamel et l’Ambassadeur de France pour la Méditerranée, Karim Amellal. Les thématiques abordées par les experts incluent le dérèglement climatique, l’économie bleue, le rôle des femmes, la jeunesse et l’internationalisation de l’enseignement supérieur.

Les analyses seront accessibles sur les plateformes numériques Medi 1 News et Medi 1 podcast ainsi que sur les supports digitaux de l’Union pour la Méditerranée. Cette structure souligne que sa collaboration avec le groupe de presse marocain a pour but d’informer les citoyens, de valoriser ce bien commun et de célébrer les richesses de la Méditerranée : histoire, ressources naturelles et peuples.

eSwatini : le roi Mswati III opte pour la répression

La dernière monarchie absolue d’Afrique vacille et a choisi la répression pour étouffer la révolte pro-démocratie.Le roi Mswati III soupçonné d’avoir fui le pays par les contestataires, a pris des mesures fortes. Mardi, son Premier ministre par intérim a annoncé l’instauration d’un couvre-feu pendant que l’armée était déployée dans les deux grandes villes du pays pour réprimer les manifestants pro-démocratie.

Cet État enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique connu pour ses exportations de sucre, de concentré pour boissons gazeuses et de coton, est secoué depuis quelques jours par une série de manifestations qui réclament la démocratie et le retour au multipartisme.

Dirigé depuis 1986 par Mswati III couronné à 18 ans, le monarque est décrié pour sa poigne de fer dans la gestion du pays. Le roi, qui a 15 femmes et plus de 25 enfants, contrôle le parlement, nomme les juges et les ministres et interdit les partis politiques. Ces frasques et son train de vie dispendieux ont fini par révolter une bonne partie des 1,3 million d’habitants dont les deux tiers vivent sous le seuil de pauvreté.

« Les événements de ces derniers jours ont été assez alarmants et contrariants », a déploré le Premier ministre par intérim Themba Masuku. Ce dernier ajoute que « des scènes de violences dans plusieurs parties du pays sont perpétrées par une foule incontrôlable, avec des personnes attaquées et des biens détruits. Les forces de sécurité sont sur le terrain pour maintenir la loi et l’ordre. »

Face à une situation devenue incontrôlable, l’armée est réquisitionnée pour rétablir l’ordre public. Le gouvernement a instauré un couvre-feu entre 18h00 et 5h00 du matin justifiant cette mesure par la flambée des cas de Covid-19.

A Manzini et Mbabane, les deux grandes villes du pays, des militaires patrouillent pour évacuer les pneus brûlés et sécuriser les grandes artères. « Le roi Mswati a lâché hier des soldats et des policiers armés sur des civils non armés » a dénoncé Wandile Dludlu, secrétaire général du Front démocratique uni du Swaziland (SUDF). L’opposant évoque un bilan de 250 manifestants au moins blessés par balles par les éléments de la police et de l’armée.

Le Premier ministre a nié les informations selon lesquelles le roi Mswati III plongé dans un long mutisme aurait fui le pays. Le souverain est « dans le pays et continue à gouverner », s’est contenté de dire le chef du gouvernement.

Pour les dirigeants du parti communiste, le monarque a bien quitté le pays à bord d’un jet privé pour rejoindre l’Afrique du Sud. Dans un communiqué, les opposants à Mswati III estiment qu’il est « crucial de se débarrasser de la monarchie autocratique » face à cette détresse de la population.

En 2019, le pays était déjà secoué par une grève des fonctionnaires qui accusaient le monarque de vider les caisses de l’État.

Covid-19 : le Rwanda corse les restrictions

Le Rwanda a annoncé la fermeture temporaire de toutes les écoles et de tous les bureaux des secteurs publics et privés à travers le pays à partir de jeudi.Alors que les cas confirmés de Covid-19 dans le pays ont atteint 38.198, les autorités ont pris encore des mesures de restrictions. Selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre à Kigali, le couvre-feu a été prolongé et les déplacements sont interdits entre 18 heures (16 heures Gmt) et 4 heures du matin (2 heures Gmt) et les commerces fermeront à 17 heures à partir du 1er juillet dans tout le pays.

Mercredi, le ministre rwandais de la Santé, Daniel Ngamije, a fait part de son inquiétude en attribuant aux lieux publics une part de responsabilité dans le récent pic d’infection dans les zones sensibles du pays, y compris la ville de Kigali.

Le Dr Ngamije a fustigé la réticence de certaines personnes à respecter les directives sanitaires de base, indiquant qu’une évaluation a montré que certaines personnes étaient moins attentives au port de masques, aux mesures de distanciation sociale et au lavage régulier des mains.

D’autres mesures ont également été prises pour Kigali et les districts de Gicumbi (Nord), Kamonyi (Sud), Musanze (Nord), Nyagatare (Est), Burera (Nord), Rubavu (Nord-Ouest), Rutsiro (Ouest) et Rwamagana (Est).

Le gouvernement a interdit les rassemblements sociaux tant dans les maisons que dans les lieux publics. « Les bureaux (publics et privés) sont fermés. Le personnel travaillera à domicile, à l’exception de ceux qui fournissent des services essentiels », indique le communiqué. Les restaurants ne fonctionneront qu’en offrant des services à emporter, précise le communiqué.

Sénégal : politique et faits divers à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la tournée économique de Macky Sall à Thiès et d’une rocambolesque affaire de viol du fils d’un célèbre journaliste.En visite à la cité du rail pour inaugurer l’Institut d’Enseignement Professionnel (ISEP) et lancer les activités de Pôle Emploi en entreprenariat des jeunes et des femmes (PEEJF), Macky Sall a saisi l’opportunité pour vanter son alliance avec Idrissa Seck, arrivé deuxième à la dernière présidentielle informe L’AS.

« Du Gloria s’est ajouté au Mbourou ak Soow (belle entente)» entre lui et Idy s’exclame le chef de l’Etat sénégalais, qui ajoute que le « cocktail est encore plus succulent ».

Si l’on croit Vox Populi, c’est une « déferlante orange et marron-beige » qui a accueilli Macky Sall à Thiès. Le chef de l’Etat chante le « Mburu ak Soow renforcé de Gloria » à l’absence de son allié Idrissa Seck.

Idy « éclipse » l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel) à Thiès indique Walf Quotidien. Malgré son absence, son numéro deux Yankhoba Diattara s’est chargé de la mobilisation. Pendant ce temps, des nervis croit savoir le journal, ont brutalisé des opposants du Parti démocratique sénégalais (PDS) et PASTEF d’Ousmane Sonko.

C’est un Macky Sall satisfait du « ponsé (coktail)» qui annonce l’arrivée de « Gloria » pour rendre plus agréable son compagnonnage avec Rewmi d’Idrissa Seck.

Pour rester dans le jeu politique, Walf Quotidien parle de « l’impossible alliance » entre Macky Sall et Khalifa Sall. Le journal fonde son argumentaire sur le fait que ces retrouvailles vont « déstabiliser » la coalition politique de l’ancien maire de Dakar « Taxawu Sénégal » mais encore le discréditer à jamais au niveau de l’opposition ».

Sud Quotidien pour sa part évoque des « suspicions » après la modification de la loi sur le code pénal et le code de procédure pénal. Dans les colonnes du journal, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, rassure et soutient que les « violences commises dans un rassemblement ne peuvent pas être qualifiées d’actes terroristes ».

Le Soleil parle du démarrage des épreuves du baccalauréat technique et annonce 3584 candidats seront en lice demain.

L’Observateur se projette sur la fête de la Tabaski prévue dans trois semaines. Le journal revient sur les « secrets de l’opération Tabaski » avec le ministre de l’Elevage, Aly Saleh Diop, qui soutient qu’il n’ y aura pas de pénurie estime que le prix du mouton cette année varie entre 65.000 et 400.000 Fcfa.

Dans la rubrique faits divers, cette sulfureuse affaire de viol présumé qui implique le fils du célèbre journaliste, Cheikh Yérim Seck, passé par Jeune Afrique, secoue le Sénégal. Sidy Mohamed Seck, 19 ans, est poursuivi pour viol présumé sur Audrey Bijard, une mineure de 15 ans. Placé sous mandat de dépôt, il est poursuivi pour viol, détournement de mineure et collecte illicite de données.

L’Observateur revient sur les dessous de cette histoire entre deux élèves de Lycée Jacques Prévert de Saly (Mbour). Le journal estime que l’accusé réfute le viol et parle de « relation consentante », pendant que la mère de la mineure de contrainte et a brandi un certificat médical attestant une perte récente de l’hymen de sa fille.

Suite et pas fin de l’affaire des deux danseurs du chanteur Wally Seck qui risquent deux ans de prison dont six mois ferme selon Vox Populi. Les deux mis en cause qui se sont permis un « baiser » sur la bouche en pleine scène de spectacle devant un nombreux public sont poursuivis pour acte impudique et contre nature, outrage public. Le délibéré est attendu le 6 juillet prochain.

En sport, le tableau des quarts de finale de l’Euro est désormais connu. L’Angleterre « achève » le groupe de la mort en battant l’Allemagne (2-0) et retrouve l’Ukraine en quart informe Stades. Les deux autres quarts opposeront Espagne et Suisse et Danemark République Tchèque.

Record se projette déjà sur le choc des quarts entre l’Italie et la Belgique vendredi et indique que les Diables rouges pourraient composer sans deux de leurs pièces maîtresses : Kevin de Bruyne et Eden Hazard, touchés à la cheville et à la cuisse.

Covid-19 : le Zimbabwe corse les restrictions avec la troisième vague

Le Président Emmerson Mnangagwa a renforcé les mesures de restrictions sanitaires alors que le Zimbabwe fait face à une troisième vague de Covid-19.Le nombre de décès a connu un pic ces dernières semaines et le bilan est désormais de 1700 morts dans le pays depuis avril 2020.

Dans une allocution télévisée mardi, le président zimbabwéen a déclaré que le gouvernement avait revu les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 4 en réponse à une augmentation du nombre de cas dans le pays.

Parmi les mesures plus strictes introduites, la révision des heures de couvre-feu, qui sont passées de 22h00 heure locale à 4 heures à 18h30 à 6 heures, ainsi que la réduction des heures d’ouverture des commerces.

Les entreprises sont désormais tenues de fonctionner de 8 heures à 15h30, contre 8 heures à 18 heures auparavant. En outre, les entreprises sont censées décongestionner leurs lieux de travail en autorisant un maximum de 40% de leur personnel dans leurs locaux.

Les déplacements interurbains ont été interdits, sauf pour la livraison de marchandises et de médicaments.

Ces nouvelles mesures interviennent alors que le Zimbabwe connaît une augmentation rapide des infections au Covid-19, avec une moyenne quotidienne de plus de 1000 cas au cours de la semaine dernière.

Economie, santé et climat au menu des quotidiens marocains

Economie nationale, vaccin anti-Covid: une petite minorité contre, embellie pour les télécommunications, une croissance de 4,5% prévue par la BERD en 2022, les objectifs sur le climat, voici quelques-uns des principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que c’est un diagnostic du marché de l’emploi auquel s’est livré l’économiste principal à la Banque mondiale, Javier Diaz Cassou, lors d’un webinaire consacré à la présentation du rapport semestriel de suivi de la situation économique du Maroc. En effet, d’après les chiffres évoqués, la majorité des travailleurs salariés marocains (3 millions en 2019) reste toujours dans l’informel.

Lors de son intervention, Javier Diaz Cassou a ainsi énoncé quatre défis clés à relever. Le premier, l’accélération de la transformation structurelle. Dans le viseur, la création d’emplois de meilleure qualité dans des secteurs à forte productivité. Le deuxième challenge, le renforcement de la formalisation. Le troisième, booster le taux d’activité des femmes en facilitant notamment leur l’accès à de meilleurs emplois. Et le quatrième la jeunesse. A travers la voix de Javier Diaz Cassou, la Banque mondiale recommande de soutenir les jeunes dans leur transition de l’éducation au marché du travail.

Interrogé par le journal, Javier Diaz Cassou est revenu sur les signes de relance que connaît le pays, évoquant notamment une reprise entraînée par la demande extérieure. Il annonce ainsi des exportations de biens déjà au-dessus de leur niveau pré-pandémique et des perspectives économiques dans les principaux marchés favorables aux produits marocains.

+L’Economiste+ relève que si au départ, l’opinion publique semblait sceptique quant aux vaccins anti-Covid, la dernière enquête de L’Economiste-Sunergia démontre le contraire. En effet, la vaccination, perçue comme la seule issue à la crise, fait de moins en moins débat dans le pays. Plus de 8 sondés par l’enquête sur 10 ont affirmé être favorables à la vaccination, dont 4% qui ne comptent se faire vacciner que si cela est obligatoire. Seuls 9% déclarent ne pas vouloir inoculer le sérum.

+Le Matin+ fait observer qu’après un bon exercice 2020, le secteur signe un premier trimestre 2021 en hausse, selon les derniers chiffres publiés par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt).

Une évolution qui a profité en premier lieu au segment Internet avec un parc en croissance annuelle de 16%, atteignant 30,6 millions d’abonnés. Il a grossi de 4,2 millions sur une année, enregistrant un taux de pénétration de 85%.

«Dans ce segment, l’Internet mobile reste le moteur de cette croissance puisqu’il réalise une hausse annuelle de 15,90% pour s’établir à 28,49 millions d’abonnés», indique le régulateur du marché, cité par la publication.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que Le Maroc et l’Union européenne ont convenu de construire ensemble un Partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.

Selon une déclaration conjointe Maroc-UE, le lancement du Partenariat vert intervient suite à la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée», adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte.

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du Rapport sur les objectifs de développement durable de 2021 qui a conclu que le Maroc est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015, et visant à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.

Le Maroc et la Gambie sont les deux seuls pays qui sont sur la bonne route pour maintenir le réchauffement climatique à un taux de 1,5 degré Celsius, alors qu’aucun des pays du G20 n’est considéré comme ayant adopté des politiques et actions compatibles avec la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, selon ce rapport. 

Le couvert forestier ivoirien estimé à 2,97 millions d’ha

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, selon un inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public mardi.

Les résultats de cet inventaire, présentés mardi à l’issue d’un atelier à Abidjan en présence du ministre des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, indiquent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une  couverture forestière.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.

L’inventaire mentionne qu’ à ce rythme de déforestation, il restera moins de 2 millions d’hectares  de forêts en 2035 en Côte d’Ivoire et plus de forêts dans sa partie Sud, hormis les aires protégées. 

Concernant le volet faunique, les résultats sont aussi préoccupants. Selon le texte, 120 espèces ciblées ont été recensées lors des inventaires, mais trois espèces seulement totalisent plus de 40% des observations, notamment le lièvre, le guib harnaché et l’aulacode.

Confrontés au braconnage et à la destruction progressive, les grands mammifères ont quasiment disparu, du fait des conflits de l’homme avec la faune, de plus en plus fréquents. En outre, 34 espèces ont rejoint la liste rouge.

Cinq espèces sont en danger critique d’extinction, notamment le crocodile à nuque cuirassée, la panthère, le cercopithèque Diane, le colobe magistrat et le chimpanzé, tandis que neuf espèces sont menacées d’extinction. 

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de mettre en place, selon les recommandations, une structure autonome et indépendante chargée d’assurer un suivi permanent des forêts et de la faune pour préserver le patrimoine forestier.

Aujourd’hui, l’Etat s’est engagé à réduire sa production de gaz à effet de serre et à maintenir un couvert forestier de 20% au moins du territoire national.

Le dernier inventaire forestier de la Côte d’Ivoire a eu lieu en 1978 sur sa partie méridionale. Depuis, le pays cherche à trouver un compromis durable entre les productions forestières, agricoles et la restauration des services écosystémiques. 

Investissement: Grant Thornton et Afrika Forward signent une convention

Les sociétés Grant Thornton et Afrika Forward ont signé à Abidjan un accord de partenariat pour fédérer leurs expériences.Grant Thornton Tax & Legal Côte d’Ivoire, société de conseil juridique et fiscal, disposant d’une expérience en droit des affaires et fiscalité en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine a tissé une alliance de partenariat avec Afrika Forward, spécialisé dans le conseil à l’investissement avec une maîtrise du code des investissements et de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

L’accord a été paraphé le 11 juin dernier par Guillaume Kety et Jean Louis Dattié, respectivement à la tête de Afrika Forward et Grant Thornton qui ont réaffirmé leur désir de «faire de cette collaboration une expérience fructueuse, au profit des investisseurs», rapporte un communiqué reçu, lundi à APA.

Afrika Forward assiste les investisseurs dans l’obtention de l’agrément à l’investissement, des terrains industriels et des différentes autorisations et licences sectorielles, et Grant Thornton assure la coordination de l’activité juridique et fiscale du réseau Grant Thornton International en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo (RDC).

La Côte d’Ivoire et le Maroc évoquent la régulation des web radios et web télés

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, Me René Bourgoin et son homologue du Maroc ont évoqué, lundi à Rabat, la régulation la régulation des web radios et télés.

Selon une note d’information transmise à APA, mardi, Me Bourgoin qui est en visite de travail à Rabat du 27 juin au 02 juillet 2021 s’est entretenu, lundi, avec Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA du Maroc.

La création d’un comité conjoint de veille juridique dédié à la question de la transformation numérique des médias audiovisuels et la consolidation des compétences des régulateurs africains ainsi que les expériences de régulation des web radios et web télés ont été au centre des échanges.

Vice-Présidente actuelle du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Mme Akharbach a en outre échangé avec son hôte ivoirien autour des prochaines échéances de la plateforme africaine et de la nécessité de relancer la dynamique de coopération entre les instances du continent, dont notamment les projets et manifestations ajournés du fait de la pandémie mondiale de la Covid-19.

Cette visite de travail fait suite à la signature le 22 septembre 2020 de la convention de partenariat et de coopération entre la HACA marocaine et son homologue ivoirienne.

Se fondant, à la fois, sur le rôle et la place spécifiques des médias dans le développement de la culture démocratique et l’animation de la vie publique, et sur la nécessité de consolidation de l’expertise, de l’efficience et de l’autonomie des instances de régulation, cette convention prévoit plusieurs chantiers de collaboration entre la HACA du Maroc et la HACA de la Côte d’Ivoire.

La délégation ivoirienne a sur son agenda, des visites aux sièges de Hit Radio et Médi 1 TV, deux opérateurs audiovisuels marocains ayant obtenu une autorisation de diffusion de la HACA de Côte d’Ivoire.

Une réunion est également programmée avec M. El Mostafa Alaoui, Directeur général du Centre interprofessionnel d’audience des Médias (CIAUMED) qui présentera à la délégation ivoirienne l’expérience marocaine en matière de mesure d’audience de la télévision.

L’artiste Nigériane Asa en concert live à Abidjan le 2 juillet 2021

La célèbre artiste Nigériane Asa s’est dite mardi « heureuse » de performer sur scène après un temps de répit dû à la Covid-19, lors d’un concert live prévu à Abidjan le 2 juillet 2021, au cours d’une conférence de presse.

Derrière des lunettes fumées et d’un air jovial et rassurant, l’artiste Nigériane a donné rendez-vous ce jour à ses fans dans un hôtel de référence de la place, où elle compte offrir un événement qualitatif haut en lumière et en sons.

Ce show, elle l’assurera avec 11 personnes composant son staff, parmi lesquelles des ingénieurs de sons. Sur scène, elle sera accompagnée par deux autres artistes musiciens, notamment Ayidissa et Watakita.

Fierté du continent, Asa est également une artiste compositrice, percussionniste, pianiste et danseuse. Elle est auteure du très célèbre tube « Jailer » et de biens d’autres titres issus de plus de cinq opus. 

Le sponsor officiel de cet événement est le groupe Kaydan. Avec 11 musiciens venus de Paris et de Londres, elle promet une performance inédite en 1h30 minutes rythmée par un répertoire riche et varié.

Côte d’Ivoire: « arrêt de travail » des boulangers lundi

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Coulibaly, a annoncé mardi un « arrêt de travail » des boulangers lundi pour interpeller le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine.

« Comme la situation n’est plus tenable, depuis plusieurs années, à la suite de concertations de nos paires et nos mandants, nous avons convenu de procéder à un arrêt de travail ce lundi 5 juillet 2021 », a déclaré M. Amadou Coulibaly face à la presse, à Abidjan.

Cet arrêt de travail vise à « interpeller les autorités pour qu’une solution idoine soit trouvée, car certains boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson »,  a fait remarquer le président du HPBPCI.

Le prix du sac de farine de 50 Kg, la matière première du boulanger, est aujourd’hui vendu à 22.500 Fcfa à Abidjan contre 19.250 Fcfa, il y a deux à trois ans; de plus les intrants et les loyers augmentent, alors que le prix du pain reste à 150 Fcfa la baguette, a-t-il souligné.

Les pertes s’accumulent et les boulangers ferment, et dans ce contexte, le Haut patronat du secteur a engagé des discussions avec le ministère du Commerce et de l’industrie qui avait accepté une hausse de 1000 Fcfa sur le prix du sac de la farine.

« Mais, malheureusement, le lundi dernier, une augmentation est survenue sur le sac de farine », c’est pourquoi face à cette « exacerbation » des boulangers, ce mot d’ordre a été arrêté pour interpeller l’Etat, a-t-il expliqué.

Au mois de mai 2021, face aux velléités de la crise énergétique, des acteurs du secteur de la boulangerie avaient voulu faire une augmentation de la baguette de pain, mais le Haut patronat est monté au créneau afin de ne pas en rajouter à la souffrance des populations.

Covid-19: baisse de chiffres d’affaires des entreprises ivoiriennes

La crise sanitaire de Covid-19 a causé une « perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de 20 à 25% » en moyenne sur l’ensemble des entreprises en Côte d’Ivoire, selon le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah.

« La pandémie de la Covid-19 a eu un impact important sur les entreprises avec une perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de l’ordre de 20 à 25% sur l’ensemble des entreprises, en moyenne », a dit mardi à Abidjan M. Jean-Marie Ackah, en marge d’une Assemblée générale ordinaire de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien).

Toutefois, « nous avons quelques satisfactions dans cette crise. Malgré ce contexte difficile, c’est que nous avons noté que la destruction des emplois en Côte d’Ivoire, est restée contenue dans des proportions que nous considérons plus que raisonnables », a-t-il relevé.  

« Aujourd’hui, nous pensons que l’emploi a pu être globalement préservé, malgré ce contexte de crise, ce qui met nos entreprises en capacité de pouvoir rebondir après cette crise », a ajouté le président du Patronat ivoirien.

L’Assemblée générale ordinaire a permis de faire la revue du rapport moral et financier du Conseil d’administration sur la marche de la Cgeci, le Patronat ivoirien, pendant l’exercice clos au 31 décembre 2020, à la Maison de l’entreprise, le siège de l’organisation.

Un nouvel adhérent a intégré le Conseil d’administration de la Cgeci, de « plein droit », notamment le Groupement des professionnels du secteur minier de Côte d’Ivoire,  qui a été admis à la faîtière « ces derniers jours ».

Les très grandes entreprises sont représentées par Mme Martine Coffi-Studer et Mamadou Doumbia (SMB), les grandes entreprises par Tanoe Niamkey et Ali Badini, tandis que les Petites entreprises sont représentées par Kaera Fodé et Aissatou Cissé-Seye.

Six membres ont été proposés par le président du Patronat ivoirien pour intégrer le Conseil d’administration, notamment M. Pierre Magne, Pâcome Mondon, Théodore Hoegah, Sebatien Kadio-Morokro, Allassane Doumbia et Guillaume Koffi.

Huit administrateurs sont sortis du Conseil d’administration : Émile Nanga (Ocab), Massogbè Touré, Habib Koné, Patrick Mbengue, Jean-Luc Chalhou (Unetel), Stéphane Eholie, Guy Mbengue et Mohamed Dao.

Le Sénégal répertorie son patrimoine culturel immatériel

Le catalogue de l’inventaire national pilote du patrimoine culturel immatériel (PCI) du Sénégal a été rendu public ce mardi au Musée des Civilisations noires.Le Sénégal dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel (PCI). En effet, un inventaire pilote effectué dans les quatorze régions du pays par la Direction du Patrimoine culturel a permis de répertorier et de documenter 59 éléments, inscrits sur la liste représentative nationale du PCI.

Cet inventaire non exhaustif comprend entre autres « Le BÀKK », une déclamation poétique du lutteur dont la vocation est de présenter le palmarès de celui-ci ; « Le LAABAAN », rituel de célébration de la nuit nuptiale en milieu wolof ; « Le YARO », cérémonie publique festive organisée par les Peuls après une bonne saison pluvieuse…

Selon l’Unesco, le PCI désigne les traditions ou expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.

Il s’agit de l’inventaire de cinquante-neuf éléments du patrimoine culturel immatériel avec la participation directe des communautés. Cet inventaire n’est pas figé. Il est voué à évoluer, à s’élargir et à vivre.

Au-delà du recensement de ces éléments du PCI, ce projet a permis la consolidation d’une masse critique d’expertise nationale sur la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Quatorze directeurs de centres culturels régionaux, des représentants des communautés et quatre experts en patrimoine culturel immatériel ont ainsi été formés. Les experts sont devenus des référents nationaux qui ont été munis d’instruments conceptuels nécessaires pour réaliser des inventaires communautaires de manière opérationnelle.

Par ailleurs, plus de 25 acteurs engagés dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Sénégal ont acquis des notions fondamentales pour l’élaboration de plan de sauvegarde. Ces compétences seront utiles à la finalisation de plans de sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel dans le futur.

En outre, quelque 500 personnes ont été directement touchées par les séances de sensibilisation durant cet inventaire. Un catalogue a été réalisé à ce propos pour restituer ce travail de sauvegarde auprès des communautés. Cet inventaire constitue aussi une expertise pilote d’introduction du PCI dans les enseignements.

Présidant la cérémonie la cérémonie officielle de Restitution de cet inventaire le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a exhorté la direction du patrimoine culturel « à poursuivre et renforcer ce programme au-delà de cet inventaire pilote en élaborant des stratégies de valorisation à travers les systèmes éducatifs, la promotion des festivals des terroirs, de tourisme culturel et bien d’autres outils qui permettront au PCI de rester vivant ».

Rwanda : accréditation du premier ambassadeur pakistanais

Le président Paul Kagamé a reçu les Lettres de créance du tout premier Haut-commissaire pakistanais en résidence au Rwanda, Amir Mohammad Khan.Il s’agissait d’une démarche visant à maximiser le potentiel des liens bilatéraux existants entre les deux pays.

L’hymne national pakistanais a été joué lors de l’événement avant que les Lettres de créance ne soient remises au président Kagamé.

S’adressant aux journalistes, M. Khan a souligné l’importance pour les Pakistanais de rencontrer les Rwandais et d’apprendre à les connaître et vice et versa.

« Il y a tellement de choses que nous pouvons faire ensemble », a déclaré le diplomate Amir Mohammad Khan.

Le Rwanda est décrit par les pays asiatiques comme occupant une position stratégique en Afrique, et ce en vertu de son adhésion au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), à la Communauté d’Afrique de l’est (EAC) ainsi que des privilèges qui lui sont accordés dans le cadre de l’Africa Growth Opportunity Act (AGOA) des Etats-Unis.

« Il pourrait offrir au Pakistan une bonne occasion d’accroître ses échanges commerciaux avec l’Afrique et l’Amérique », a-t-il ajouté.

Au fil des ans, la communauté pakistanaise au Rwanda a vu son nombre augmenter, la majorité d’entre eux travaillant comme professionnels dans des ONG internationales, les Nations Unies, des entreprises privées, des bureaux de change, le secteur de l’habillement, des entreprises d’importation de riz et des concessionnaires automobiles, entre autres.

Développement humain: lancement à Abidjan du programme « Africain 5.0 »

Un programme de développement humain dénommé « Africain 5.0 » visant à transformer la mentalité et le comportement de l’Africain vient d’être lancé à Abidjan.

Le programme « Africain 5.0 », promu par la Fondation FAFEDE, a été lancé le 24 juin 2021 dans les locaux du Bureau de l’Unesco à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

Selon Dr Samuel Mathey, président de la Fondation FAFEDE, ce programme a été conçu à la suite d’un constat montrant que tout ce qui a été fait dans le domaine de l’autonomisation des jeunes et des femmes pour aider ne réussissait pas à cause de leur mentalité et leur comportement.  

« Ca ne réussissait pas parce qu’on s’est rendu compte que le comportement et la mentalité de la jeunesse africaine et des Africains devraient changer (…) sinon tous les programmes qu’on fait n’auront pas les résultats escomptés », a-t-il renchéri. 

Appelé « Africa 5.0 ou Africain 5.0 », ce programme est similaire à « l’Ivoirien nouveau » prôné par le président ivoirien Alassane Ouattara dans le sens qu’il vise à transformer la mentalité et le comportement de l’Ivoirien, a-t-il fait observer.

Ce programme se déroule en trois matinées avec « un atelier sur la première matinée où on fait redécouvrir à l’Africain les valeurs africaines dans le temps, comme le respect de l’aîné, le respect de la parole donnée,  l’honnêteté, la ponctualité,  la solidarité, la rigueur », a-t-il dit.

« Ensuite, durant la deuxième matinée, on enseigne l’hygiène de vie, car les pays Africains sont en  bas du classement par rapport à la qualité de l’offre de la santé » et pour le troisième module, on montre comment mieux gérer son salaire, son revenu et comment avoir des revenus complémentaires, a-t-il ajouté. 

Dr Samuel Mathey a par ailleurs fait remarquer qu’en Afrique « on n’a pas de protection sociale et derrière chaque employé, il y a au moins 20 personnes qui sont nourries » et donner de l’argent, d’où l’intérêt d’aborder cette thématique pour le rendre « heureux et productif ».

Le Bureau de l’Unesco à Abidjan, séduit par ce programme, similaire à certains projets, a affiché un intérêt à ce programme. Selon M. Mathey, sa fondation et l’Unesco sont en discussions pour que l’institution accompagne ce projet dans la vulgarisation. 

Déjà, mentionnera Dr Samuel Mathey, le Burkina Faso est très intéressé par ce programme. L’objectif de ce projet est de « lancer ce programme dans tous les pays africains, mais également envers la diaspora ».

Il a exhorté les citoyens à suivre ce programme d’Africa 5.0 pour devenir une meilleure version d’eux-mêmes. La Fondation veut permettre à chaque Africain de participer désormais avec une nouvelle mentalité et un nouveau comportement au développement accéléré du continent.

Anne Lemaistre, représentant du bureau de l’Unesco à Abidjan a indiqué que son institution veut accompagner ce programme et souhaite le « dérouler à des étudiants, car ce sont des aptitudes de compétences qu’ on apprend pas forcément à l’université ni dans une formation professionnelle, mais qui sont indispensables à la vie professionnelle ».

Pour l’Unesco c’est un module qui serait utile pour l’employabilité des jeunes quand ils accèdent à un nouveau travail, a-t-elle fait savoir, soulignant que ce programme comporte des valeurs et il est bon pour les jeunes de pouvoir se reconnecter à ces valeurs africaines.

« Notre contribution pour le moment, c’est une contribution matérielle, mais nous souhaitons organiser cette formation pour des étudiants qu’ils soient dans une formation professionnelle ou universitaire », a-t-elle poursuivi.

En vue d’étendre ce programme, la Fondation FAFEDE veut former plusieurs coaches à travers le continent pour diffuser les modules de formation, car plus il y aura des formateurs, plus cela sera étendu. La Fondation envisage de former le maximum d’Africain en 10 ans.

Ethiopie : le gouvernement déclare un cessez-le-feu au Tigré

Le gouvernement éthiopien a déclaré lundi un cessez-le-feu unilatéral dans la région du Tigré, déchirée par la guerre, avec effet immédiat.La décision a été prise après la discussion qu’a eue le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres avec le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed.

António Guterres, a déclaré qu’il s’était entretenu avec le Premier ministre éthiopien et qu’il avait « bon espoir » qu’un cessez-le-feu soit instauré. « Il est essentiel que les civils soient protégés, que l’aide humanitaire parvienne aux personnes dans le besoin et qu’une solution politique soit trouvée », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le bureau du Premier ministre éthiopien a également déclaré dans un communiqué que le gouvernement avait accepté la proposition de l’administration intérimaire de l’Etat du Tigré, qui appelait à un cessez-le-feu.

Le Dr Abrham Belay, l’administrateur intérimaire de la province a déclaré que le cessez-le-feu était nécessaire en raison des activités agricoles de la prochaine saison des pluies.

Selon lui, le cessez-le-feu vise à créer un environnement propice aux activités agricoles et aux activités humanitaires en cours dans la région.

Il a déclaré que la décision d’appeler au cessez-le-feu a été prise après des consultations continues avec des représentants des communautés de la région, des fonctionnaires régionaux et zonaux, des universitaires de la région, des inventeurs et d’autres segments de la société originaires du Tigré.

« Certaines factions du TPLF ont montré leur intérêt pour un règlement pacifique du problème dans la région », a-t-il déclaré.

Af’Sud/Covid-19 : la barre des 60.000 décès franchie

Les cas de décès se sont multipliés avec la 3ème vague du coronavirus qui sévit dans ce pays d’Afrique australe.L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a informé, ce lundi 29 juin, que le nombre de décès liés au Covid-19 en Afrique du Sud s’élève désormais à 60.038 après que 138 personnes ont succombé au virus la nuit dernière.

Les cas de Covid-19 continuent de monter en flèche, avec 12.222 nouvelles infections détectées du variant Delta hautement transmissible en provenance d’Inde qui a frappé le pays pour la première fois il y a un mois.

Ces nouvelles infections ont porté le nombre total de cas confirmés en laboratoire à 1.941.119, soit un taux de positivité de 28,3 %, a ajouté le NICD.

La province de Gauteng, le centre industriel de l’Afrique du Sud, est restée la plus touchée, avec 8.408 nouveaux cas (69 %) mardi, suivis par 902 infections enregistrées dans la province du Cap occidental (7 %) dans la nuit, a indiqué le NICD.

« Une augmentation de 512 admissions à l’hôpital a été signalée au cours des dernières 24 heures dans tout le pays », a indiqué l’institut, ajoutant que 157.199 personnes sont actuellement infectées, dont 11.801 actuellement traitées dans divers hôpitaux du pays.

Selon l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies, 180.817.269 cas confirmés de Covid-19 et 3.923.238 décès ont été enregistrés lundi soir dans le monde.

Jacob Zuma condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice

À plusieurs reprises, l’ancien président sud-africain avait refusé de comparaître devant une commission anticorruption.Jacob Zuma, à force de braver la justice, s’est attiré ses foudres. « A la majorité des membres, la Cour constitutionnelle ordonne une peine d’emprisonnement sans sursis », a déclaré ce mardi la juge Sisi Khampepe.

Pour elle, il est inconcevable qu’un citoyen, ayant par deux fois a juré de respecter la Constitution et les lois du pays, puisse ignorer les différentes convocations de la Commission  Zondo chargée d’enquêter sur les soupçons de corruption.

« Ce genre de réticence et de défi est illégal et sera puni », a affirmé Sisi Khampepe. Dans son prononcé, la magistrate a dit espérer que cette sentence soit « un message sans équivoque » sur la primauté de l’Etat de droit. D’après la plus haute juridiction de la nation arc-en-ciel, Jacob Zuma, 79 ans, dispose désormais de « cinq jours » pour se rendre.

L’ex-chef de l’Etat est accusé d’avoir pillé les deniers publics durant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Mis en cause dans une quarantaine de témoignages, le politique tombé en disgrâce a multiplié les subterfuges pour se tirer d’affaire. Jusque-là, il n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission anticorruption. C’était en juillet 2019.

Un an plus tôt, Jacob Zuma, sous le feu des critiques, a dû démissionner de son poste de président. Cyril Ramaphosa, qui a pris le relais, a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.

Tchad : grève des magistrats après l’assassinat du procureur

Au Tchad, la grève de trois jours des magistrats après l’assassinat d’un procureur de la République, se transforme en grève illimitée.L’assassinat d’Oum-Hadjer dans le centre pays, le mercredi 24 juin 2021, par un justiciable, a déclenché la colère du monde judiciaire. Les magistrats indignés par un « acte ignoble » ont boudé les salles d’audience et exigent désormais plus de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions.

« Au Tchad, quand on fait un procès, on estime que ce n’est pas à la loi qu’on doit s’en prendre, mais on s’en prend au juge. Nous avons attiré l’attention du gouvernement sur ces phénomènes. Nous avons demandé de mettre dans toutes les juridictions du pays des agents de sécurité pour assurer la sécurité des tribunaux. Les tribunaux ne sont pas protégés » a déploré Djonga Arafi, secrétaire général du syndicat de la magistrature du Tchad.

Dans leurs doléances, les juges exigent des changements profonds dans la haute administration du pays. Au sortir d’une assemblée générale houleuse le lundi 28 juin, ils ont dénoncé l’attitude des hommes politiques qui se sont illustrés par des « outrages » envers des magistrats sans jamais avoir été inquiétés.

Pour les syndicats des magistrats, « il est hors de question de reprendre le travail tant que chaque juge n’a pas été équipé d’une arme de poing et que les tribunaux n’ont pas été renforcés par des hommes en armes bien équipés ». Cette grève illimitée a paralysé le secteur judiciaire.

Sénégal : politique et société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets marqués dominés par les faits de société.Dans sa livraison du jour, Vox Populi reparle de la polémique qui entoure la loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénal avec les précisions du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Selon le Garde des Sceaux, « depuis l’adoption des lois de 2007 et 2016, aucun individu n’a été poursuivi au Sénégal pour actes de terrorisme suite à des manifestations ».

Sud Quotidien informe que le Conseil constitutionnel saisi par l’opposition parlementaire et les non-inscrits qui qualifient cette loi de « liberticide » est désormais « l’ultime arbitre ».

Sur un autre sujet, L’AS parle de la tension sociale qui règne dans le pays en corrélation avec la situation sécuritaire dans la sous-région. « Sénégal, la terre ceinte » titre le journal qui estime notre pays est à la croisée des chemins face à plusieurs défis sociaux comme la crise sociopolitique et la lutte contre l’homosexualité.

Le Quotidien décrypte la visite de Macky Sall chez Khalifa Sall. Le journal parle de « fait social et d’effets politiques » pour qualifier cette cérémonie de présentation de condoléances. Le journal estime que « si on ne peut pas parler de retrouvailles entre Macky et Khalifa, cette cérémonie (…) est un acte politique posé par l’un et l’autre »

Walf Quotidien évoque la multiplication des candidatures au sein de Benno Bokk Yakaar (Bby) en vue des Locales. « La désobéissance grossit chez Macky » titre le journal qui soutient que « l’autorité du président de la République (est) remise en cause ».

Le Soleil tire de son côté le bilan du programme décennal de lutte contre les inondations en expliquant que « la mission parlementaire tire un bilan satisfaisant ». 2348 logements sont réceptionnés sur un objectif 2891, une quarantaine de stations et une vingtaine de bassins de rétention construits, avec la contribution de Promovilles et Ageroute à hauteur de 38% des réalisations.

L’Observateur nous raconte une histoire assez rocambolesque d’abus de confiance. Le journal nous informe que B.L. Samb disparaît des radars en emportant avec lui les « tontines » de quatre grands marchés de la capitale à quelques jours de la Tabaski. Le journal parle de « coup K.O » pour les commerçants des marchés Zinc, Thiaroye, Chavanel et Waranka.

Libération revient sur les deux saisies de drogues dans les eaux sénégalaises entre le 6 et le 27 juin. 18.704 tonnes interceptées en l’espace de 21 jours par la marine sénégalaise informe le journal.

En sport, Record et Stades mettent en vedette le choc du jour Angleterre et Allemagne en 8e de finale de l’Euro. L’autre 8ème opposera la Suède « favorite » devant l’Ukraine. Hier informent les deux quotidiens sportifs, le champion du monde la France et le vice-champion du monde la Croatie sont éliminés de la compétition respectivement par la Suisse et l’Espagne.

Le Maroc et l’UE conviennent d’établir un partenariat vert

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont convenu, lundi, de construire ensemble un partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.Ce partenariat puise ses fondements dans la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le « Partenariat euro-marocain de prospérité partagée », adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cet évènement, qui est une première étape clé, vient conforter la volonté commune du Maroc et de l’UE de renforcer leur relation stratégique et de longue date à travers le développement de nouveaux partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques.

Ces partenariats viendront enrichir les mécanismes de dialogue et de coopération existants entre les deux parties et promouvoir les nouvelles ambitions définies par la Politique européenne de voisinage ainsi que les diverses priorités du Royaume.

Cette collaboration sur le Partenariat vert traduira une forte convergence politique entre les deux parties au regard des questions liées à l’environnement, le climat et le développement durable.

Elle pourra s’appuyer d’une part sur les ambitions du Pacte vert pour l’Europe, lancé en  décembre 2019, et d’autre part sur la Stratégie marocaine de développement durable adoptée en juin 2017, le Nouveau Modèle de Développement qui vient d’être présenté, les avancées importantes et les efforts  constants du Maroc en matière d’énergie, de changement climatique, d’environnement et d’économie verte, ainsi que son engagement volontariste en faveur d’une coopération triangulaire et Sud-Sud dans ces domaines.

eSwatini : le roi Mswati III fuit le pays

Le roi Mswati III d’eSwatini aurait fui le pays après que les manifestations pro-démocratiques ont tourné à la violence.Selon la South African Broadcasting Corporation, des informations non confirmées indiquent que le dernier monarque absolu d’Afrique se serait caché lundi après que des manifestants ont envahi la ville de Matsapha, près de la capitale Mbabane.

Les manifestants se sont battus avec la police après avoir mis le feu à plusieurs magasins de la ville.

Ils réclament la démocratie et le retour au multipartisme dans ce royaume d’environ 1,3 million d’habitants, dirigé d’une main de fer par Mswati depuis 1986.

Mswati contrôle le parlement et nomme les ministres. Il a refusé d’autoriser les partis politiques dans ce pays enclavé.