Af’Sud: l’opposition dénonce le discours «terne» de Ramaphosa

Le président Cyril Ramaphosa « est déconnecté de ce qui se passe » en Afrique du Sud qui connaît des émeutes, selon le chef de fil de l’opposition, John Steenhuisen.Lundi soir, M. Ramaphosa a condamné les violences et les pillages qui ont lieu dans le pays, mettant en garde contre des conséquences désastreuses si les émeutes ne cessent pas dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng.

Il a déployé l’armée pour aider la police assiégée à réprimer la violence et les pillages dans ces deux provinces.

Mais pour John Steenhuisen de l’Alliance démocratique, « il est trop tard car de nombreuses entreprises sont réduites en cendres » lors de ces manifestations nées de l’emprisonnement de l’ex-président Jacob Zuma à 15 mois de prison pour outrage à la justice.

« La vie des gens, leurs rêves et leurs emplois sont partis en fumée », a déploré M. Steenhuisen.

Selon lui, il n’y avait pas de détails sur le nombre de troupes déployées et où elles devaient être déployées, ainsi que sur les progrès réalisés par la cellule de renseignement sur la criminalité.

Pour le Premier ministre du KwaZulu-Natal, Sihle Zikalala, les violences et les pillages ont causé plus de 70 millions de dollars de dégâts aux routes, centres commerciaux et autres infrastructures des deux provinces.

Ethiopie : le TPLF reprend la ville de Korum

La ville de Korum, dans le nord de l’Ethiopie, a été reprise par les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) après de violents combats contre l’armée régulière.Après cette victoire, les forces du TPLF avancent vers le sud, dans la région d’Amhara, pour tenter de reprendre d’autres zones qu’elles ont annexées de force à la région de Tigré, en Éthiopie, après leur arrivée au pouvoir en 1991.

Selon des informations parvenues à APA, les combattants du TPLF bombardent des villes comme Alamata, au sud de Korum, à l’aide d’artillerie et d’autres bombardements lourds depuis leurs positions stratégiques sur le mont Gerakasu.

Des témoins affirment qu’il y a eu des victimes civiles dans la ville d’Alamata. Des centaines de civils auraient été tués alors que les forces du TPLF poursuivent leur progression vers le sud.

Mesenbet Assefa, professeur adjoint de droit à la faculté de droit de l’université d’Addis-Abeba, s’est dit déconcerté par le fait que le gouvernement éthiopien ne semble pas pouvoir ou vouloir protéger les civils à Alamata et Raya.

Il a tweeté : « Le gouvernement semble incapable ou peu désireux de protéger ma ville natale, Alamata, et les environs de Raya contre ces terroristes. Nous exigeons une explication sur ce qui se passe là-bas. Mon Dieu, protégez notre peuple ! Le gouvernement a la responsabilité de fournir des informations ».

Dejene Assefa, un militant de la ville d’Alamata, a déclaré hier lundi : « Le TPLF tire actuellement à l’artillerie lourde sur la ville d’Alamata (ma ville natale) depuis le mont Gerakasu. Deux innocents ont été tués, et l’église de la Trinité a été partiellement endommagée. Alors que dans les villes de Bala et Chercher, des centaines d’innocents de Raya ont été massacrés par le TPLF ».

Dans un rapport, le porte-parole du TPLF, Getachew Reda, a déclaré que les forces rebelles contrôlent la ville de Korum, située à environ 170 kilomètres au sud de Mekelle, la capitale du Tigré.

L’agence de communication du gouvernement de la zone de Gondar Nord a diffusé hier lundi un décret de mobilisation, appelant tous les habitants armés de la région à faire face à l’assaut du TPLF.

Af’Sud : l’armée en renfort face aux émeutes

La contestation partie vendredi en région zoulou, à l’est du pays, a déjà fait 32 morts en quatre jours selon le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Johannesburg est en état de siège. Alors que la contestation gagne les grandes villes du pays, 2500 militaires sont appelés en renfort lundi pour maintenir l’ordre. Le bilan est déjà très lourd dans le Kwazulu-Natal avec 26 décès auxquels il faut ajouter six morts dans l’agglomération de Johannesburg.

L’arrestation de l’ancien président Jacob Zuma, condamné à quinze mois de prison, a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. La purge anticorruption menée par le président sud-africain Ramaphosa, au sein du Congrès national africain (ANC), vaut à son prédécesseur, issu de l’ethnie zoulou, ses déboires judiciaires.

Jacob Zuma, 79 ans, à la tête du pays entre 2009 et 2018, est accablé par une série de scandales de corruption. Cette figure de la lutte anti-apartheid, s’est constituée prisonnier le 7 juillet dernier après sa condamnation pour « outrage à la justice ». Quelques jours auparavant, il avait refusé de comparaître devant une commission anticorruption.

L’opposition sud-africaine réunie autour de l’Alliance démocratique, estime que cette révolte populaire est la conséquence logique de cette « guerre interne » au sein de l’ANC.

Dans un message prononcé lundi soir, Ramaphosa a promis de restaurer le « calme » et la « stabilité », tout en soulignant le « caractère politique » des violences qui touchent plusieurs villes du pays.

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché par la pandémie du coronavirus en Afrique, totalisant 37% des cas de contaminations du continent avec 2,2 millions cas d’infections et 64.509 décès à la date du 11 juillet 2021.

Les effets de la crise sanitaire et les mesures de restrictions du gouvernement pour contenir cette troisième vague, ont installé une crise sociale dans la société sud-africaine. Selon la Banque mondiale, les scènes de violences ainsi que les conséquences de la pandémie risquent de porter un sérieux coup aux perspectives de développement sur le long terme du pays.

Coopération : l’axe Dakar-Nouakchott se renforce

Plusieurs accords de coopération ont été signés entre le Sénégal et la Mauritanie à l’occasion d’une visite officielle qu’effectue le président Macky Sall à Nouakchott.Le Sénégal et la Mauritanie raffermissent leurs liens. Depuis hier soir, le président Macky Sall est l’hôte de son homologue Mouhamed Ould El-Ghazouani. Les deux hommes ont eu un tête-à-tête au Palais de la République islamique de Mauritanie où sept accords de coopération ont été signés dans plusieurs domaines tels que la Justice, l’Environnement, le Transport routier…

Dans le domaine de la Justice, partenariats scellés portent sur le transfèrement des personnes condamnées, l’entraide judiciaire en matière pénale civile ou encore commerciale et l’extradition. S’agissant de l’environnement, le document paraphé a pour but de déterminer les modalités de collaboration et d’échanges d’expériences entre les deux pays.

Quant à l’accord sur le transport routier, il abroge la convention signée le 15 février 2005 entre les deux pays. Par ailleurs, une convention en matière de pêche et d’aquaculture a également été signée.

Le dernier séjour du président Macky Sall en terre mauritanienne remonte à février 2020. Lors de cette visite de 48 heures également de nombreux accords avaient été signés par les deux pays dans divers domaines.

Sénégal : la loi sur le code électoral à la Une

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, sont revenus essentiellement sur l’adoption de la loi portant code électoral.Sud Quotidien parle de l’adoption sans concession de la loi controversée portant sur le code électoral. « La majorité droite dans ses bottes » indique le journal, qui soutient que « les amendements de l’opposition sont rejetés en bloc. »

Adoption de la réforme du code électorale, « Karim Wade et Khalifa Sall dominent les débats » renchérit Le Quotidien. Le journal évoque un « consensus sur les désaccords » entre majorité et opposition lors des débats.

« Karim et Khalifa toujours out » retient EnQuête. Les deux responsables politiques ne sont pas éligibles à cause de leur passé carcéral, selon les dispositions du nouveau code électoral.

Une situation qui pousse le Parti démocratique sénégalais (PDS) à bander les muscles. Dans Walf Quotidien, Toussaint Manga estime « qu’il n’y aura pas d’élection en 2024 sans Karim Wade et Khalifa Sall. »

Une sortie à laquelle a répondu Seydou Guèye, porte-parole du Palais dans Vox Populi. Ce dernier affirme que c’est « la loi qui définit les conditions de participation des candidats à des élections et personne d’autre. »

Sur un autre registre, Le Soleil est revenu sur la visite d’amitié et de travail de Macky Sall en Mauritanie. Le quotidien national indique que « sept accords de coopération signés » entre les deux pays.

Une occasion pour le chef de l’Etat Macky Sall d’inaugurer son nouvel avion de commandement qu’il a baptisé « Langue de Barbarie » ajoute Walf Quotidien.

Au chapitre sanitaire, L’Observateur parle de troisième vague de Covid-19 face à la hausse des cas. « Le silence coupable de l’Etat », a martelé le journal, qui ajoute que le président est « disqualifié » pour porter un message de sensibilisation sur le coronavirus.

Vox Populi est revenu sur le premier jour de grève des minibus Tata. Le secteur du transport en commun perturbé à Dakar, « l’insoutenable calvaire des usagers » raconté dans le journal.

EnQuête évoque la « vie de misère des personnels » des bus Tata avec des salaires de 100.000 Fcfa pour les chauffeurs et 50 à 75.000 Fcfa pour les receveurs. Une situation révoltante pour les travailleurs du secteur qui observent depuis hier 48 heures de grève.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie du nouveau coronavirus, la production de bornes de recharge pour véhicules électriques 100% marocaine et la participation du Maroc aux JO de Tokyo, sont entre autres les sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que dans un contexte assez compliqué, marqué par la crainte d’un regain de l’épidémie et l’inclusion dans la liste B de certains pays européens où résident un nombre conséquent de Marocains, le gouvernement « se retrouve devant un choix cornélien entre protéger la population ou l’économie et sa relance ».

L’économie de l’Aïd Al Adha, qui représente notamment un apport estimé à 10 milliards de DH pour le monde rural, et le début de la saison estival, dont dépend la survie d’une bonne partie du secteur touristique, compliquent encore la décision que doivent prendre les autorités, constate le journal.

Bien que depuis le début de la pandémie, le Royaume ait opté, à raison, pour la protection de sa population, la question qui se pose est de savoir si le Maroc a toujours les moyens de prioriser son modèle de prévention, se demande-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui commente la nouvelle mise à jour des listes «A» et «B» où sont classés les pays selon la gravité de leur situation sanitaire, indique que les pouvoirs publics feraient vraiment œuvre utile en expliquant davantage les conditions que doivent respecter les voyageurs en provenance ou à destination de ces pays.

Le quotidien estime que des voyageurs, marocains ou autres, se sont vu réclamer « à tort » des documents, comme les autorisations exceptionnelles, alors que d’autres, même vaccinés et munis de leurs ordres de missions ou de leurs titres de congé, n’ont pas pu prendre leurs vols « sans raisons ni explications convaincantes ».

De ce fait, il souligne l’urgence de « clarifier » une bonne fois pour toutes les directives, non seulement pour l’opinion publique, mais aussi et surtout pour ceux qui sont censés les appliquer.

+L’Economiste+ rapporte qu’une ligne de production de bornes de recharge pour véhicules électriques, 100% réalisées par des compétences marocaines, a été lancée à Benguérir. L’inauguration de ce site a eu lieu ce lundi en présence notamment, d’acteurs économiques et d’industriels nationaux ainsi que des diplomates étrangers.

Baptisée « iSmart », cette borne de recharge à usage professionnel et domestique, est le fruit d’un projet de recherche développé par la plateforme Green Energy Park relevant de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), conjointement avec l’entreprise marocaine EDEEP. Le site dispose d’une capacité de production mensuelle de 300 bornes et permettra d’assurer la production des pré-commandes. L’objectif est d’atteindre une production annuelle de 5.000 bornes à partir de fin 2022. A noter que les bornes seront proposées à un prix de vente à partir de 9.500 DH (1 euro = 10,7 DH).

Au registre sportif, +Assabah+ estime que la délégation marocaine qui représentera le Royaume aux JO de Tokyo 2021 est majoritairement masculine. Le Maroc ne sera cependant pas présent dans 33 disciplines, même si ses chances d’être médaillé sont intactes.

La publication s’est montrée déçu par la représentation marocaine aux JO de Tokyo et ce malgré le budget important consacré par le ministère de la Jeunesse et des sports, et l’accompagnement du Comité national olympique marocain.

Le journal regrette que plusieurs fédérations, donc plusieurs disciplines, n’ont pu avoir un représentant aux prochains JO et estime qu’une délégation composée de seulement 48 athlètes, couvrant juste 18 disciplines, est un chiffre très faible en comparaison avec d’autres pays, africains ou arabes, qui ont moins de moyens que nous.

Le fait d’être absent de 33 disciplines pousse à se poser plusieurs questions, ajoute le quotidien. Ces fédérations ont toutes obtenu des subventions de la part du ministère de tutelle.

Adama Bictogo juge « circonstancielle » l’alliance Gbagbo-Bédié

Le directeur executif du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adama Bictogo, a qualifié lundi de « circonstancielle » l’alliance politique entre MM. Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, face à la presse.

« Pour moi, c’est une alliance circonstancielle et qui n’ira pas loin (pour) ces deux personnalités opposées », a dit M. Bictogo, estimant que « M. Bédié se sentait mieux quand il était au Rhdp. (Certes) c’est un choix, mais pour nous, cette alliance de dupe ne nous dérange pas, c’est du 1+1=1 ».  

« On est habitué à les voir ensemble, c’est juste que M. Gbagbo qui est arrivé, sinon les corps étaient déjà liés, il n’y a que les têtes qui viennent s’ajouter, et ils ont pris (d’ailleurs) une déconvenue aux législatives donc pour nous, il n’y a rien qui change », a-t-il ajouté. 

Ce week-end, M. Gbagbo s’était rendu à Daoukro (Centre-Est ivoirien), où il a eu une rencontre avec le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié à son domicile. À cette occasion il a livré ses impressions sur la situation politique.

« Quand il y a eu le problème du 3e mandat, j’ai repensé au problème de 1993. J’ai dit, voilà le même problème du non-respect des textes », avait déclaré M. Gbagbo, pour qui « il faut se battre pour être du côté de la Constitution ».

Selon M. Bictogo, « certains de ses propos peuvent renforcer et entraîner la division, alors que les Ivoiriens attendent que nous soyons encore plus rassemblés, il vient tenir des propos qui peuvent semer la division ». 

« En face de la division, nous, nous prenons le rassemblement mais en face de ceux qui vont se mettre en dehors aussi de la légalité, force est à la loi », a fait observer le directeur exécutif du Rhdp, qui avait à ses côtés lors de la conférence Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp. 

« M. Gbagbo, certainement encore revanchard pense que cette Côte d’Ivoire là nouvelle va encore se laisser entraîner par des histoires écrites par lui (…) Aujourd’hui, il y a une autre Côte d’Ivoire, il faut que M. Gbagbo (le) sache », a-t-il martelé.    

Il a soutenu que « la prééminence de l’insubordination connue de 2000 à 2010 n’est pas la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, où il y a une hiérarchie et des institutions qui fonctionnent. Nous voulons donc demander à M. Gbagbo de s’inscrire dans la voie de la réconciliation déjà entamée par M. Ouattara ». 

Bien que M. Gbagbo ait été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011, les victimes existent et il y a eu des morts en Côte d’Ivoire, a admis M. Bictogo.

« On respecte le jugement de la CPI,  on y reviendra pas là-dessus, mais ce que nous recherchons, c’est que la CPI l’ait acquitté ou pas, il y a un minimum de repentance à faire: M. Gbagbo n’a eu aucune repentance, qu’elle qu’en soit la victime et le camp, il y a eu mort d’hommes », a-t-il estimé.

« En aucun moment, depuis qu’il est arrivé, il y a eu de la repentance pour ceux qui sont morts, (une situation) née de son refus de reconnaître sa défaite (à la présidentielle de 2010) », s’est insurgé M. Bictogo pour qui « il a quand même une responsabilité énorme ».

Ensuite, « il y a eu des gens amputés, il n’y a eu aucun remord, aucune repentance de tout cela, tout de suite, c’est la remise en cause de l’existant, de la légalité, mais on ne peut pas déshumaniser la politique à ce point », a-t-il poursuivi. 

Le Rhdp veut que « les Ivoiriens restent dans la tolérance et l’amour à travers une solidarité vraie ». Et « pendant dix ans, l’absence de Gbagbo est égale à la performance économique de la Côte d’Ivoire, donc aucun de nous n’est aussi indispensable pour la Côte d’Ivoire », a-t-il relevé.

M. Gbagbo doit avoir « l’humilité » d’apporter sa pierre à l’édifice de la Côte d’Ivoire, mais ce n’est pas en remettant en cause « la légalité et la légitimité qu’on va y arriver, et nous disons pourquoi un dialogue national quand toutes les institutions sont en place », a-t-il insisté.

« La réconciliation est un processus, des actes ont été posés et salués par Simone Gbagbo et Afri Nguessan », a fait remarquer M. Bictogo, notant que M. Ouattara reçoit des Ivoiriens, il n’a pas de raison que M. Ouattara ne rencontre pas M. Gbagbo. 

Un rapport sur les impacts de la ZLECAF sur six pays lancé

Un rapport technique lancé virtuellement lundi fournit les conséquences économiques potentiels de la ZLECAF sur six pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, la Tunisie et l’Ouganda.

Ce rapport technique a été lancé par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre de la Banque Islamique de Développement (BID), et son partenaire le Centre de Recherches Statistiques, Economiques et Sociales et de Formation pour les Pays Islamiques (SESRIC).

Il porte notamment sur les impacts potentiels de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) sur une sélection de pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), à savoir la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, la Tunisie et l’Ouganda. 

La ZLECAf vise à intégrer, rentabiliser et industrialiser les économies africaines d’environ 1,3 milliard de personnes avec un « Produit intérieur brut (PIB) de 2,5 trillions de dollars US  en prix courants sur la base de la parité du pouvoir d’achat (PPA) ». 

L’événement virtuel a été organisé avec la participation de M. Hani Salem Sonbol, directeur général de l’ITFC, M. Nabil Daboor, directeur général du SESRIC, Mme Ngone Diop, directrice de l’UNECA – Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest.  

M. Saliou Sow, négociateur en chef de la ZLECAf pour la Guinée a également participé au lancement, de même que Mme Astou SY, négociatrice en chef adjointe de la ZLECAf pour le Sénégal et M. Chaouki Jaballi, directeur de la coopération avec les pays arabes et l’Union africaine.    

Le rapport ressort des sujets importants tels que la facilitation d’investissements dans les infrastructures de production pour renforcer la compétitivité des entreprises nationales et la nécessité de créer des chaînes de valeur régionale. 

Il évoque le soutient d’investissements dans des infrastructures intelligentes afin d’améliorer la connectivité et de permettre une circulation plus fluide des biens et des personnes ou encore la protection des segments vulnérables des sociétés afin de parvenir à une croissance plus équilibrée . 

 « La ZLECAf est une importante opportunité pour l’Afrique de s’intégrer davantage et de créer une valeur transfrontalière qui se reflétera dans la croissance socio-économique du continent », a déclaré M. Hani Salem Sonbol, directeur général de l’ITFC. 

L’ITFC, assurera-t-il, s’engage à aider les membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à tirer le meilleur parti de l’accord, non seulement pour stimuler le commerce, mais aussi pour créer des emplois durables et développer les industries locales, autant d’éléments cruciaux pour les économies continentales et mondiales de l’après Covid-19.   

M. Nebil Dabur,  lui, a estimé que « la Zone de libre-échange continentale africaine est une étape critique dans l’amélioration de la coopération et de l’intégration économiques parmi les pays africains ». 

Pour que les pays partenaires tirent profit des opportunités et relèvent les défis associés à cette initiative révolutionnaire, des politiques, des outils et des ressources appropriés seront nécessaires afin de mettre en œuvre efficacement ces politiques, a-t-il fait observer. 

Le 1er janvier 2021, la ZLECAf est devenue opérationnelle avec la ratification de 34 États membres de l’Union africaine (UA), qui est ensuite passée à 37 au 7 Juillet 2021 selon le dernier rapport du Trade Law Centre (TRALAC).  

Il s’agit d’une étape importante pour le développement du commerce régional et de l’intégration économique entre les pays africains. La ZLECAf devrait faciliter, harmoniser et coordonner mieux les politiques commerciales et éliminer les problèmes liés au cumul des accords commerciaux sur le continent. 

L’accord devrait permettre de soutenir une plus grande intégration économique, favoriser la compétitivité des industries nationales, une meilleure allocation des ressources et contribuer à attirer davantage d’investissements directs étrangers.

Rabat abrite une conférence sur « les femmes en politique : comment progresser vers l’égalité ? »

Le Parlement du Maroc et L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe ‘APCE’ organisent, mardi, une conférence sur le thème « les femmes en politique : comment progresser vers l’égalité ? ».Initiée dans le cadre du projet « Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc 2020-2023 », cette conférence connaitra la participation des parlementaires marocains, de leurs homologues de la sous-commission sur l’égalité de genre et de la commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées de l’APCE, des présidentes des instances féminines au sein des partis politiques représentés au parlement marocain, et des experts internationaux, indique lundi un communiqué de la chambre des représentants.

Les participants échangeront à cette occasion sur la nécessité et l’importance d’une participation accrue des femmes dans la vie politique et le renforcement de la représentativité féminine au sein des instances élues et dans les postes de décision.

Il est à noter, que depuis 2002, le Maroc a adopté des mesures législatives et incitatives qui ont permis une augmentation progressive des nombres des femmes au sein du Parlement et dans les instances élues au niveau local et régional, mais cela n’a pas encore permis la consécration du principe de la parité et de l’égalité des deux sexes au niveau des instances représentatives et dans les postes de décision, tel que stipulé par la Constitution du Royaume de 2011.

L’organisation de cette conférence marquera le lancement officiel du projet « Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Conseil de l’Europe, et qui vise à appuyer les deux chambres du Parlement marocain dans leurs efforts de renforcer leurs rôles, d’améliorer leurs performances et de s’ouvrir davantage aux citoyens.

Il s’articule autour de trois axes principaux qui consistent à supporter l’effort du Parlement marocain de conduire efficacement le suivi et l’évaluation, des politiques publiques du gouvernement, accompagner l’ouverture du Parlement vers les citoyens, la société civile et d’autres partenaires et de promouvoir efficacement la démocratie parlementaire au Maroc, et soutenir la diplomatie parlementaire du Maroc ainsi que de renforcer le dialogue interparlementaire entre le  Parlement marocain et ses homologues des pays voisins et les Etats membres du Conseil de l’Europe.

Ce projet est mis en œuvre dans le respect des priorités de coopération et les besoins spécifiques du Maroc, définis conjointement par le Conseil de l’Europe et les autorités marocaines dans le cadre du Partenariat de voisinage avec le Maroc 2018-2021.

L’AFD octroie 150 millions d’euros pour soutenir la nouvelle stratégie agricole du Maroc

Le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».Ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD. 

« L’Agriculture irrigue historiquement notre coopération bilatérale. Je me félicite de ce nouveau financement de l’AFD qui contribuera à régénérer notre partenariat, en mettant au centre de ses finalités la stimulation de l’entreprenariat rural, la mobilisation des acteurs locaux et la préservation des équilibres écologiques », a souligné l’ambassadrice de France au Maroc, Mme Hélène Le Gal, citée par le communiqué. 

Contribuant de 12% à 14% du produit intérieur brut sur les dix dernières années, l’agriculture constitue un secteur stratégique pour le développement socio-économique du Maroc et reste le principal pourvoyeur d’emplois du pays, avec une contribution de 38% à l’emploi au niveau national, qui s’élève à plus de 70% en zone rurale. Pour autant, ces territoires ruraux concentrent la grande majorité des habitants vivant sous le seuil de pauvreté.

De son côté, le Directeur de l’AFD à Rabat a relevé que « le secteur agricole, à l’interface d’enjeux économiques, sociaux et environnementaux, sera au Maroc un secteur clé de la relance de la croissance économique et de la résilience sociale des territoires ruraux, compte tenu de ses effets redistributifs de revenus élevés et du potentiel entrepreneurial notamment à l’aval des chaînes de valeur ».

Le programme vise à rendre les territoires ruraux plus attractif pour les jeunes générations et plus rémunérateurs pour les petits agriculteurs en finançant d’une part, la modernisation des infrastructures de transformation et de commercialisation à l’aval des filières de de production (marchés de gros, abattoirs, souk ruraux) et d’autre part, le renforcement du capital humain. 

Il cible la capacitation des jeunes et des femmes en zone rurale pour qu’ils développent leurs propres entreprises ou coopératives de services dans le secteur agricole et para-agricole. Marketing des produits du terroir, maintenance des exploitations et des équipements agricoles, services numériques, conseil en gestion: les gisements d’emploi sont là. 

« Il s’agira ainsi de développer les dispositifs de formation, d’apprentissage et de conseil au bénéfice des jeunes hommes et femmes qui désirent créer et consolider leurs exploitations ou leurs entreprises dans le secteur. In fine, jusqu’à 100.000 jeunes seront accompagnés à monter et développer leurs projets entrepreneuriaux », a précisé Maëlis Borghese, Responsable des programmes agriculture, développement rural et biodiversité de l’AFD à Rabat.

A travers le financement de projets de conversion des exploitations familiale vers l’agroécologie et/ou l’agriculture biologique, le programme participera à améliorer la gestion des milieux et des ressources naturelles que sont les sols et l’eau. Un total de 12.000 producteurs et productrices bénéficiera d’appuis pour développer des pratiques agricoles climato-intelligentes et plus de 8.000 hectares seront convertis en agriculture biologique ou agro-écologique.

L’approche proposée met l’accent sur l’appropriation de la nouvelle stratégie agricole nationale par les acteurs locaux, au niveau régional et provincial, pour que sa déclinaison soit adaptée aux besoins spécifiques des territoires. Le programme se déploie ainsi à la fois à l’échelle nationale et dans trois grandes régions agricoles (l’Oriental, Fès-Meknès, et le Souss-Massa). Ce sont les services déconcentrés du ministère de l’Agriculture, en concertation avec l’ensemble des acteurs de ces territoires qui piloteront le programme des actions éligibles au financement de l’AFD et de l’Union européenne (UE) dans ces 3 régions.

Ce projet illustre aussi la forte cohésion des bailleurs internationaux au Maroc autour des priorités sociales et environnementales de la stratégie « Génération Green ». Il s’est construit en articulation étroite entre l’AFD, l’UE et la Banque mondiale. La Banque cofinance la composante nationale du programme à hauteur de 250 millions de dollars et l’UE soutiendra les actions les plus innovantes et l’assistance technique dans les 3 régions cibles à travers une subvention déléguée à l’AFD de 20 millions d’euros.

Covid-19: fin de la pénurie de vaccins pour le système Covax

Le mécanisme de solidarité internationale Covax et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont recevoir près de 110 millions de doses de vaccins chinois.C’est un ouf de soulagement pour le système Covax. En pleine résurgence de la pandémie de Covid-19 en raison de l’explosion du variant Delta, Pékin vient combler la rupture d’approvisionnement en vaccins depuis l’Inde.

Ces millions de doses sont produites par les sociétés chinoises Sinovac et Sinopharm. Selon une convention d’achats préalables pour les vaccins, Gavi, l’Alliance du vaccin s’engage à acheter 60 millions de doses à l’entreprise Sinopharm. Ces sérums seront disponibles de juillet à octobre 2021. De son côté, l’accord avec Sinovac permet également au troisième trimestre de cette année, une livraison de 50 millions de doses qui seront disponibles de juillet à septembre 2021.

Jusqu’à 550 millions de doses

L’accord conclu entre Gavi et les deux groupes pharmaceutiques chinois inclut également des options pour l’achat de doses supplémentaires dans les mois à venir, précise un communiqué de l’Alliance du vaccin, paru ce lundi. Il prévoit ainsi l’achat de 60 millions de doses au quatrième trimestre 2021 à Sinopharm et 50 millions de doses supplémentaires au premier semestre 2022, si nécessaire.

Au total, quelque 170 millions de doses Sinopharm pourraient potentiellement être acquises d’ici la fin du premier semestre 2021, en fonction des besoins.

S’agissant du vaccin produit par Sinovac, le nombre total de doses achetées pourrait atteindre 380 millions d’ici la fin juin 2022.

Sénégal : l’exploitation pétrolière franchit un nouveau cap

La campagne de forage des puits de la Phase 1 du développement du champ Sangomar, situé à 100 km au sud de Dakar, démarre cette semaine, annonce un communiqué conjoint de Woodside et de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) parvenu lundi à APA.C’est une étape majeure du développement de l’industrie pétrolière au Sénégal qui vient d’être franchie. En effet, après plusieurs mois de retard dû à la pandémie de la Covid-19, la mise en œuvre de la Phase 1 du développement du champ Sangomar va enfin débuter.

Les deux compagnies en charge de l’exploitation de ce gisement pétrolifère vont lancer le forage des puits du premier développement pétrolier offshore du Sénégal. « Avec le démarrage de la campagne de forage des 23 puits de développement, nous restons sur la bonne voie pour produire le premier baril de pétrole en 2023 », a déclaré la PDG par intérim de Woodside, Mme Meg O’Neill.

Ce forage constitue la première étape de la Phase 1 du développement du champ Sangomar. Celle-ci portera sur l’installation d’une unité autonome Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement (dénommée FPSO Léopold Sédar Senghor) d’une capacité de production d’environ 100.000 barils de pétrole brut par jour, de 23 puits de développement sous-marin et d’un réseau d’infrastructures sous-marines.

Ce travail sera effectué par deux navires : l’Océan BlackRhino, arrivé le 8 juillet 2021 dans les eaux sénégalaises, et l’Océan BlackHawk qui arrivera à la mi-2022.

Une flotte de trois navires de ravitaillement et de trois hélicoptères supportera les navires de forage en assurant le transport des matériaux, équipements et personnel nécessaires à la campagne. Les navires de ravitaillement opéreront à partir de la base logistique de la société Senegal Supply Base (SSB) située au Môle 1 du Port Autonome de Dakar (PAD).

Un Imam ivoirien explique le regard de l’Islam sur l’avortement

L’avortement constitue encore aujourd’hui un sujet brûlant, car perçu par certaines communautés comme un crime. L’Imam ivoirien, Hamidou Berthé, donne la perception de l’Islam sur ce phénomène.

L’Islam qui veille à la sacralité de la vie, exhorte à la préserver à tout prix, c’est pourquoi dan le Coran, en son chapitre 17 (Le Voyage Nocturne/Verset 32) dit « Et ne tuez point la vie qu’Allâh a rendu sacrée sauf en toute légitimité », mentionne l’Imam Hamidou Berthé. 

Dans ce contexte, déclare-t-il, « l’Islam condamne à priori et de facto, toute suppression ou forme de suppression de la vie; à fortiori l’avortement étant l’interruption de cette vie à son tout début ».  

Toutefois, « l’Islam n’interdit pas formellement l’avortement, car il prend en compte des cas de force majeure », souligne l’Imam Berthé, qui note que « lorsqu’il est avéré que la vie de la mère sera en danger du fait de la grossesse ou à l’accouchement, l’Islam admet en priorité la préservation de la vie de la mère que celle du foetus ».  

De même, ajoutera-t-il, « en cas de viol, il est permis à la femme, si elle le souhaite, d’avorter. Cependant, dans tous les cas, l’avis des savants religieux, soutenu par celui des hommes de santé qualifiés est requis ».  

« L’avortement, en Islam, surtout dans les cas de viols, la fornication et l’adultère ne sont pas considérés comme des cas de force majeure », précise l’Imam Hamidou Berthé.  

Il a fait observer que « l’avortement doit survenir avant le terme des quatre premiers mois de la grossesse », soulignant qu' »au terme des quatre premier mois, cela est considéré aux yeux de l’Islam comme de l’infanticide ».  

Perception chrétienne 

La bible, qui comprend les orientations divines, n’aborde pas directement le sujet de l’avortement, mais beaucoup de passages de l’ancien et du Nouveau Testament montrent très clairement ce que Dieu en pense. 

Le livre de Jérémie chapitre 1 verset 5 rapporte que Dieu connaît tout être humain avant même de le former dans le sein maternel. Les versets 13-16 du Psaumes 139, eux, décrivent sa formation intra-utérine par Dieu.

 La plateforme d’enseignement biblique « Got Questions.org » mentionne que dans Exode 21: 22-25 prescrit même la peine de mort, en tant que meurtrier, pour quelqu’un qui provoque par accident la mort d’un bébé dans le sein de sa mère. 

De ce fait, Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère comme un être humain à part entière. Pour le chrétien, l’avortement n’est pas une question de libre choix de la femme, mais une affaire de mort d’un homme créé à l’image de Dieu (Genèse 1: 26-27, 9.6).

Le premier argument toujours avancé contre la position chrétienne sur l’avortement est le cas de viol et/ou d’inceste. Selon cette plateforme d’enseignement biblique « on ne peut réparer une injustice par une autre ».  

« L’enfant né d’un viol ou d’un inceste peut être donné en adoption à une famille aimante incapable de concevoir ses propres enfants, ou encore élevé par sa mère. Car, l’enfant est innocent et ne doit pas servir de bouc-émissaire pour le crime de son géniteur », soutient cet enseignement.  

Un autre argument courant est « et si la santé de la mère en en danger ? », s’interroge l’auteur, qui admet que « c’est la question la plus difficile concernant l’avortement ».

Plus de 95 % des avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui concernent des femmes qui ne veulent tout simplement pas avoir d’enfant. 

« Ceux qui ont avorté doivent se souvenir que ce péché n’est pas moins pardonnable que tous les autres. Par la foi en Christ, tous les péchés peuvent être pardonnés (Jean 3.16, Romains 8.1, Colossiens 1.14). Une femme qui a avorté, un homme qui l’y a encouragée, ou même un médecin qui a pratiqué un avortement, peuvent tous être pardonnés par la foi en Jésus-Christ », conclut l’enseignement. 

Dispositions légales 

Selon la législation en Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée.

Le médecin peut procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, la loi fait obligation au médecin traitant ou le chirurgien de prendre l’avis de deux médecins consultants. 

La réglementation dispose que cela a lieu après examen. Ils attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, tandis que l’autre est conservé par les médecins traitants. Pour élargir le champ de l’avortement sécurisé, des ONG invitent l’Etat ivoirien à appliquer le protocole de Maputo. 

Af’Sud : l’armée déployée contre les manifestants pro-Zuma

La décision est prise par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.Il a déployé l’armée dans les provinces agitées du KwaZulu-Natal et du Gauteng pour aider la police à faire face aux pillages et incendies criminels de centres de commerces survenus après l’emprisonnement, la semaine dernière, de l’ancien président Jacob Zuma.

« La South African National Defence Force (SANDF) a entamé les processus et procédures de pré-déploiement, conformément à une demande d’assistance reçue…pour appuyer les forces de l’ordre déployées dans les provinces du Gauteng et du KwaZulu-Natal afin de réprimer les troubles qui ont secoué ces deux provinces ces derniers jours », indique un communiqué de presse de la SANDF.
Cette décision fait suite à un appel urgent lancé par la Chambre de commerce et d’industrie de Durban à M. Ramaphosa pour qu’il déploie la SANDF dans le KwaZulu-Natal et déclare la province en « état de catastrophe » pour enrayer les pillages et les manifestations violentes dans plusieurs parties de la région.

Des manifestations violentes, lancées depuis vendredi matin et caractérisées par des pneus brûlés et le blocage de routes principales à Durban, étaient liées à l’emprisonnement de Zuma à 15 mois de prison pour outrage à la justice.

Cependant, elles ont dégénéré en activités criminelles avec des dizaines d’incidents de pillage et de destruction de biens dans la ville et dans d’autres parties du KwaZulu-Natal.

Les violences se sont étendues à d’autres régions d’Afrique du Sud, notamment à la province de Gauteng, où se trouve Pretoria, la capitale administrative du pays, et Johannesburg, le hub commercial.

District d’Abidjan: Kandia Camara élue maire d’Abobo

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a été élue lundi maire d’Abobo, à l’issue d’un vote du Conseil municipal, devenant la première femme à occuper ce poste dans cette commune.

Mme Kandia Camara, unique candidat, a été créditée de 44 voix sur 44 conseillers municipaux votants, ce qui traduit un vote à l’unanimité, lors d’un scrutin tenu au sein de la mairie d’Abobo, en présence du préfet d’Abidjan. 

Membre du Conseil municipal d’Abobo, Mme Kandia Camara, cadre du Rhdp, le parti au pouvoir, assurait l’intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne, des suites d’un cancer fulgurant, à l’âge de 56 ans.

Elle devient la première femme maire d’Abobo, une commune populaire dans le nord d’Abidjan, considérée comme un fief du Rhdp, et la deuxième dame maire d’Abidjan après feu Hortense Aka Anghui (1980-2017), ex-maire de Port-Bouët. 

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), Paul Claude Danho, a salué « une grande dame d’engagement, de conviction et de foi » élue à la tête de cette commune.  

M. Danho, également ministre ivoirien des Sports, s’est dit convaincu qu’ elle « va donner toute son énergie pour construire Abobo et perpétuer la mémoire du Goldenboy », surnom donné au Premier ministre Hamed Bakayoko. 

« Après Hortense Aka Anghui, c’est une nouvelle naissance pour Abidjan d’avoir une femme maire », a déclaré le président de l’Uvicoci, qui lui a décerné les félicitations de l’organisation et remis les insignes de sa fonction.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne conduit désormais les dessinées de la commune d’Abobo. Et ce, après feu Hamed Bakayoko (2018-2021), Adama Toungara (2001-2018), Koné Gogé (1995-2000), Adama Sanogo (1990-1995), Gérard Aké Loba (1985-1990) et Gérard Koutouan (1982-1985).  

Af’Sud : Ramaphosa salue la reprise économique

Le président sud-africain a salué les signes encourageants de l’économie sud-africaine en termes de croissance et de création d’emplois.L’économie sud-africaine a connu un rebond dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie manufacturière, l’exploitation minière et l’agriculture, a déclaré lundi le président Ramaphosa.

Dans son message hebdomadaire à la Nation, M. Ramaphosa a salué les pactes sociaux que le gouvernement a continué de conclure avec les entreprises et les syndicats pour protéger les travailleurs et les entreprises des dures répercussions économiques de la pandémie de Covid-19.

« Grâce à ces interventions, nous avons pu atténuer les pires effets de la pandémie, empêchant ainsi la fermeture de nombreuses entreprises et la perte d’un grand nombre d’emplois », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que pour faire face à la pandémie, son gouvernement avait cherché à adopter une approche fondée sur des preuves, tant dans les politiques que dans les pratiques, en tenant compte de la recherche scientifique, de l’expertise et des capacités cliniques, et de l’impact sur tous les secteurs de la population.

« Nous avons cherché à trouver un équilibre entre sauver des vies et préserver les moyens de subsistance », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Nous avons cherché à atténuer l’impact des restrictions successives du confinement sur les moyens de subsistance de la population, sous peine de risquer une deuxième épidémie de pauvreté et de faim, peut-être pire encore, à l’avenir ».

Grâce à cela, M. Ramaphosa a déclaré que les jeunes professionnels se sont vu offrir des opportunités dans le développement des infrastructures, les soins de santé, la conservation de l’environnement et un certain nombre d’autres secteurs.

Il a cité les bases solides du plan de reconstruction et de relance économique lancé en octobre de l’année dernière, ainsi que le programme présidentiel de stimulation de l’emploi du gouvernement, qui vise à fournir des revenus et des moyens de subsistance à des millions de bénéficiaires.

Grâce à ces programmes de relance, plus de 300.000 jeunes ont été placés comme assistants scolaires et plus de 100.000 agriculteurs de subsistance ont été inscrits dans la toute première base de données de ce type, où ils ont accès à une assistance technique.

En outre, plus de 30.000 jeunes ont bénéficié d’opportunités dans les secteurs de la culture, de la création et du sport, a-t-il poursuivi. Cependant, « la pandémie ne montrant aucun signe immédiat de répit, les entreprises et les travailleurs restent vulnérables », a conclu M. Ramaphosa.

Mozambique : l’UE approuve sa mission de formation militaire

La mission a reçu le feu des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE).Elle vise à former et à soutenir les forces armées du Mozambique dans la lutte contre l’insurrection djihadiste dans la région de Cabo Delgado.

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, ce lundi 12 juillet à Bruxelles (Belgique), les ministres ont déclaré que l’objectif de la mission est « de former et de soutenir les forces armées mozambicaines dans la protection de la population civile et le rétablissement de la sécurité dans la province de Cabo Delgado ».

« Le mandat de la mission durera deux ans. Pendant cette période, son objectif stratégique sera de soutenir le renforcement des capacités des unités des forces armées mozambicaines qui feront partie d’une future force de réaction rapide », ont-ils précisé.

Le chef de la mission de l’UE sera un Portugais. Les instructeurs militaires de Lisbonne sur le terrain devraient constituer environ la moitié de la nouvelle mission de l’UE.

Une insurrection meurtrière menée par des militants affiliés à l’Etat islamique ravage la province de Cabo Delgado, riche en gaz, depuis octobre 2017, faisant plus de 2.800 morts et déplaçant quelque 732.000 personnes, selon les Nations unies.

La Communauté de développement de l’Afrique australe a approuvé le mois dernier le déploiement de forces pour aider l’armée mozambicaine à combattre l’insurrection islamiste.

Législatives éthiopiennes : Abiy Ahmed assoit sa légitimité

Le Premier ministre éthiopien victorieux aux élections parlementaires, peut désormais poursuivre les réformes politiques et sociales déjà entamées.Le scrutin du 21 juin avait une valeur de véritable test pour Abiy Ahmed (44 ans) nommé en 2018. Dans un contexte de guerre au Tigré, le PM avait sollicité l’onction populaire pour poursuivre les réformes en cours.

Samedi, le Parti de la Prospérité (PP) qu’il dirige a largement remporté les élections, ouvrant la voie à un nouveau mandat. Le « PP » a remporté 400 des 436 sièges en jeu dans les circonscriptions où le vote s’est déroulé en attendant l’organisation d’un autre scrutin le 6 septembre prochain dans les circonscriptions manquantes. En effet, ces consultations se sont déroulées dans un contexte tendu avec des arrestations d’opposants et à l’arrivée plus d’un cinquième des 547 circonscriptions n’ont pas pu voter à cause des violences à caractère ethnique.

Dans un contexte politique marqué par la guerre meurtrière au Tigré, cette victoire n’est pas le tournant décisif attendu pour la démocratie éthiopienne. La répression sanglante contre les chefs dissidents du Tigré, les lourdes pertes en vies humaines et les risques de famine ont fini d’entacher l’image réformatrice du Prix Nobel de la paix de 2019, dont les pourfendeurs parlent de victoire à la Pyrrhus.

Malgré le couvre-feu unilatéral décrété le 29 juin par le gouvernement, le Front de libération du peuple du Tigré (TPFL) occupe le terrain et a repris de nombreuses bases à l’armée éthiopienne. Les rebelles ont posé plusieurs conditions à Addis Abeba dont le retrait des forces érythréennes pour faire taire les armes. Dans un système politique basé sur le fédéralisme ethnique, le TPLF, issu de la minorité tigréenne, a contrôlé pendant plusieurs décennies le pouvoir.

Mais, avec l’arrivée d’Abiy Ahmed de l’ethnie majoritaire Oromo, les chefs politiques du Tigré se sont sentis à l’écart avec des réformes politiques et sociales du gouvernement avant de prendre les armes, dénonçant vigoureusement le rapprochement de l’Ethiopie avec l’ennemi historique l’Erythrée.

Gabon: L’AMEU lance la 3ème caravane médico-chirurgicale sur les pathologies d’Endo-urologie

L’Association marocaine d’endo-urologie (AMEU) a lancé, dimanche à Libreville, la 3ème caravane médico-chirurgicale Sud-Sud sur les pathologies d’Endo-urologie, vaporisation de la prostate et chirurgie de la dysfonction érectile.Initiée en collaboration avec le ministère gabonais de la santé, cette caravane, la 3ème du genre en terre gabonaise, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de rapprochement des services médicaux et de la population, notamment des catégories démunies en vue de les faire bénéficier de nouvelles techniques en urologie.

Ouverte à tout patient souffrant, enfants, femmes, hommes, personnes âgées, cette caravane qui se poursuit jusqu’au 15 juillet, permettra la pratique des opérations chirurgicales de résection transurétrale de la prostate, via la technique bipolaire et vaporisation, ainsi que la fragmentation et élimination du calcul vésical par laser.

L’objectif de cette opération est de ramener des technologies nouvelles en matière d’urologie au niveau du Gabon notamment la chirurgie mini-invasive, sachant que cette caravane servira de cadre de partage de savoir faire, d’échange d’expériences et de formation continue aux urologues locaux.

Outre le volet intervention purement médicale, cette caravane sera marquée par l’organisation de conférences portant sur les nouveautés et innovation en matière d’urologie, l’utilisation des plantes médicinales notamment le cannabis et ses vertus thérapeutique et la plante de l’Iboga et la possibilité de la planter au Maroc tout en sachant qui cette plante existe qu’au Gabon.

L’organisation de cette 3ème édition est un exemple de la coopération Sud-Sud.

Créée en 2012, l’Association Marocaine d’Endo-Urologie (AMEU) est gérée par des urologues marocains et internationaux en plus des urologues stagiaires.

Présidée par Rabii Redouane, Professeur d’urologie, l’AMEU joue un rôle important dans le domaine scientifique. Au diapason de l’évolution de toutes les pratiques d’urologie dans le monde, l’Association s’impose en tant que leader de l’innovation des nouvelles techniques et de leur introduction au Maroc.

L’AMEU organise souvent des caravanes médico-chirurgicales au profit des personnes démunies ainsi que des campagnes de sensibilisation au don d’organes, à la prévention de la lithiase urinaire et des maladies sexuellement transmissibles.

Foot : Dakar Sacré Cœur et l’Olympique Lyonnais liés trois ans de plus

Les clubs sénégalais et français ont officialisé, ce lundi 12 juillet, la prolongation de leur coopération jusqu’au 30 juin 2024.Fortifier l’axe Dakar-Lyon dans la durée. C’est le but visé. Dans un article publié sur son site, l’Olympique Lyonnais a expliqué qu’ « à travers cette nouvelle prolongation, les deux parties (veulent) poursuivre le travail engagé depuis 6 ans ».

En août 2018, après un premier accord signé trois ans plus tôt, Dakar Sacré-Cœur et l’Olympique Lyonnais avaient renouvelé leur engagement. A en croire l’OL, sa stratégie à l’international reposant sur le partage de savoir-faire et d’expérience a permis « à DSC d’être reconnue comme l’une des structures référentes au Sénégal ».

Dans le cadre de cette « collaboration au spectre large », le club basé à la Sicap Liberté 1, à Dakar, et le septuple champion de France ont pu organiser « de nombreux échanges entre les staffs » de chaque entité.

Le club rhodanien a souligné que ses relations avec DSC sont basées sur « le développement et la pérennisation d’un modèle de formation local inspiré de (sa) méthode ».

Cette philosophie commune a notamment facilité le recrutement de deux joueurs sénégalais : Ousseynou Ndiaye (milieu) et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (défenseur). DSC a aussi mis sur pied « une équipe féminine ». Trois ans seulement après sa création, la formation a remporté, cette saison, le championnat du Sénégal.

Outre le football, l’Olympique Lyonnais accompagne Dakar Sacré Cœur dans ses activités sociales adossées à « des valeurs comme l’interculturalité, la parité, la solidarité, la performance ou l’abnégation ».

Pour Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, « cette nouvelle prolongation marque une étape supplémentaire dans le formidable élan qui anime ce projet. C’est avec détermination et ambition que nous allons poursuivre ce même élan ».

De son côté, Mathieu Chupin, président délégué de DSC, a déclaré que les deux clubs, « dans des contextes et échelles différents, partagent les mêmes ambitions économiques et sociales au service de projets sportifs performants ».

Sénégal : politique et agriculture au menu des journaux

Les journaux sénégalais, parvenus lundi à APA, sont essentiellement dominés par la politique et l’agriculture.Sud Quotidien parle du projet de réforme électorale et informe que « l’opposition déchire le code ». Pôle opposition et non-alignés au dialogue politique se démarquent de l’arbitrage du chef de l’Etat.

Et dans Vox Populi, le Front de résistance nationale (FRN), les leaders du Mouvement pour la défense de la démocratie (MD2), du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de Jotna soutiennent que « Macky Sall vient de fermer les portes du dialogue et d’ouvrir celles de la confrontation ». Pour le front de l’opposition, le président de la République a « saboté » le travail qu’il a lui-même commandité dans le cadre du dialogue politique.

Walf Quotidien estime que « Macky (Sall) se tire une balle dans le pied » avec l’élection des maires au suffrage universel direct. Le journal explique que cette situation risque de jouer un vilain tour à la majorité présidentielle à cause des nombreuses « rivalités internes » au sein de la coalition.

EnQuête parle sur l’éventuelle alliance entre l’ancien maire de Dakar, Macky Sall et Idrissa Seck et informe « Khalifa dit non ». Le journal soutient même que « Khalifa Sall goûte très mal aux rumeurs de deal et d’alliance avec Macky Sall ».

Sur le plan agricole, L’Observateur revient l’inauguration des Domaines agricoles communautaires (Dac) de Keur Momar Sarr. Selon le journal, « Macky répare une injustice » puisque le chef de l’Etat a promis l’accès à l’eau potable pour les villages aux alentours du Lac Guiers.

Dans le quotidien L’AS, le chef de l’Etat apporte des gages et souligne que les « Dac pourront satisfaire l’approvisionnement local, et aussi exporter vers les marchés étrangers ».

Le Soleil  indique que 1250 milliards Fcfa ont été mobilisés en neuf ans pour le secteur hydraulique au Sénégal. Dans les colonnes du quotidien national, Macky Sall assure que les Dac restent le modèle qu’il faut pour développer l’agriculture.

En sport, Stades et Record reviennent largement sur les sacres de l’Italie et l’Argentine à l’Euro et à la Copa America. « Sacrée Italie, maudite Angleterre » titre Record, qui, parlant de la Copa, souligne que « Messi brise enfin la malédiction ». « L’Italie brise le rêve anglais, Messi enfin couronné avec l’Argentine » ajoute Stades.

Economie, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du recours au Partenariat-public-privé, le champ politique national, la production locale du vaccin contre la Covid-19 et la Coupe de la CAF remportée par le Raja de Casablanca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du recours au Partenariat public-privé (PPP), écrit que les collectivités locales sont rattrapées par la grande vague des PPP, une formule qui a fait ses preuves depuis des années dans différents secteurs d’activités et pour de nombreux projets d’infrastructure d’envergure.

Pour le quotidien, l’enjeu n’est pas simplement d’attirer les capitaux du privé, mais aussi ses compétences et idéalement en contournant les difficultés classiques des montages publics, les retards de livraison ou les défauts sur la qualité. Toutefois, le système « ne peut s’affranchir de garde-fous pour garantir son efficacité et prévenir les dérives », relève-t-il, estimant nécessaire que le choix du PPP soit « motivé » et que l’évaluation de cette formule soit prise en compte afin de « s’enrichir de croisement entre les coûts économiques des projets en formule PPP ou en maîtrise d’ouvrage publique classique ».

Evoquant le champ politique national, +Al Bayane+ écrit qu’une partie non négligeable de candidats qui se présentent aux élections sont plus guidés par leurs intérêts particuliers que par l’intérêt général, alors que les compétences intègres du pays désertent cette compétition après y avoir pris part.

Face à cette situation, le journal recommande de chercher les compétences dans le répertoire des cadres marocains dont les différents types de formations intellectuelles, académiques et techniques constituent une plateforme idéale pour l’encadrement politique organique. Il est grand temps que cette intelligentsia (ingénieurs, médecins, chirurgiens, esthéticiens, universitaires, entrepreneurs, avocats…), munie de civisme et de probité, s’assume et recouvre la chaise qu’elle a boudée, pendant des décennies, au profit des inciviques, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué la signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la Chine pour la production locale du vaccin contre la Covid-19 et autres vaccins. « De toute évidence, ce projet structurant et novateur, s’inscrit dans le cadre de la volonté de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc », souligne la CEN-SAD dans un communiqué, cité par la publication.

Cette initiative royale, relève la CEN-SAD, va de pair avec les dispositions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine par lequel le continent africain dispose désormais d’un pôle d’excellence en biotechnologies à même de lui préserver son indépendance médico-technologique face aux risques sanitaires actuels ainsi qu’aux pandémies émergentes.

Au volet sportif, +Libération+ écrit que le Raja de Casablanca a réussi, samedi au stade de l’Amitié à Cotonou, à remporter pour la troisième fois de leur histoire, la Coupe de la Confédération CAF, et ce après avoir surclassé l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie par 2 à 1.

Une victoire tant attendue par toutes les composantes du club rajaoui qui restait sur une série de contre-performances sur le plan national, ce qui avait donné lieu à un climat tendu dans la demeure à la veille de cette finale, estime le journal.

Pour le contingent dépêché, auquel manquait surtout le capitaine Mohcine Moutawalli, écarté pour des raisons disciplinaires, la mission était des plus claires : secouer le cocotier et regagner le bercail avec le trophée continental.

La coupe remportée, le Raja a regagné aussitôt Casablanca qui a vécu des scènes de liesse et de fête, sachant que des supporteurs s’étaient déplacés aux premières heures de dimanche pour accueillir la délégation rajaouie, heureuse d’avoir fait le job et d’avoir garni le palmarès du club par une neuvième étoile africaine, fait savoir le quotidien.

Fake news: adoption d’une Charte par les médias numériques ivoiriens

Les médias numériques de Côte d’Ivoire ont entériné samedi une Charte de bonne conduite dans les médias en ligne et sur les réseaux, à l’issue d’un séminaire à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Ce séminaire, ténu autour du thème « Médias numériques et cohésion sociale », a été organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire  (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Il a été financé par le Fonds de consolidation de la paix (FCP) des Nations-Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Au terme des travaux, les participants ont recommandé entre autres un engagement fort des pouvoirs publics dans la lutte contre les fake news, la mise en place dans les rédactions de points focaux pour la cohésion sociale, un appui aux journalistes des médias numériques dans la lutte contre les fake news et une promotion de l’éducation aux médias.

Une application plus rigoureuse et ferme de la loi contre les fausses informations, une responsabilité plus accrue des acteurs de la presse en ligne dans le traitement des informations, et un engagement des journalistes au respect du code d’éthique et de déontologie figurent également sur la liste des recommandations.

A la clôture de ce séminaire, Peyogori Ouattara, représentant de la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, a fait observer que les journalistes dont la matière première est l’information, doivent être au premier plan de la lutte contre les fausses nouvelles « fake news » et les discours de haine.

Il a invité les professionnels des médias à être des acteurs de paix, prônant l’union des organisations des médias afin que leur message sur la cohésion sociale puisse avoir une forte portée.

Quant à Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, il a conseillé les journalistes à faire preuve d’éthique et de maturité pour éviter de diffuser des rumeurs, des diffamations ou encore d’attenter à l’ordre social.

La Charte des médias numériques en Côte d’Ivoire comprend 20 dispositions. Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, à travers cela, les journalistes et les blogueurs s’engagent au professionnalisme et à utiliser les réseaux sociaux de façon responsable.

« Nous réaffirmons notre détermination, notre engagement et notre volonté résolue à enraciner l’exercice du métier de journaliste dans la responsabilité sociale, dans le respect de la liberté d’opinion et d’expression », indique le texte en son préambule.

A travers cette Charte, les médias numériques s’engagent à « promouvoir, défendre et préserver la liberté d’expression dans la responsabilité » dans l’éthique et la déontologie journalistique.

Dans la première disposition de la Charte, les professionnels des médias numériques en Côte d’Ivoire s’interdisent « la diffusion/publication des fake-news ou fausses informations ».

La deuxième disposition de la Charte invite les médias à « s’interdire de publier/diffuser des informations fournies par les réseaux sociaux sans vérification préalable ». 

La disposition numéro 3 exhorte les médias en ligne à « prendre le soin de vérifier les informations fournies par les réseaux sociaux, par ses propres canaux ou sources autorisées et ne rien publier qui ne soit vérifié ».

Le point 11 recommande aux médias en ligne de « respecter la diffusion des droits de réponses et de rectification dans les conditions prévues par la loi », tandis que la 12e disposition ordonne de « faire un erratum en cas de diffusion de fausses informations avec une note d’excuse de la rédaction ». En outre, le point 13 fait obligation au média de « retirer, sans délai, du site les liens ayant diffusé et qui diffusent des fake-news ». 

Le ministre ivoirien en charge de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a présidé, vendredi, l’ouverture de ces assises.  Il a félicité le Repprelci pour cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ». 

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Abidjan-Plateau, Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi a été meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants ont droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili, Directeur général de l’Intelligent d’Abidjan et de Dr Karim Wally, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, ont constitué le cinquième module présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com mise en place par le REPPRELCI.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Installation d’une Commission de matérialisation des frontières ivoiro-guinéennes

Une Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Côte d’Ivoire et la Guinée a été installée à Abidjan, il y a quelques jours, dans un contexte de menace terroriste dans la région.

Pour l’installation officielle de cette Commission, la partie ivoirienne était représentée par le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, représentant le Premier ministre Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général de division Bourema Condé, a paraphé le protocole instituant la Commission Technique Mixte de Matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (CTMM/CI-Guinée) avec son homologue ivoirien, à la Primature.  

« Suivant les directives de l’Union Africaine à travers son Programme frontières, notre pays a créé depuis 2017 la Commission nationale des frontières », opérationnelle depuis février 2020, avec la mise en place de son secrétariat exécutif, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité.

Dans le cadre de ses activités, la Commission ivoirienne des frontières a procédé le 19 février 2021 à l’installation de la Commission Mixte Paritaire de Matérialisation de la Frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso. La deuxième réunion des deux commissions est prévue les 12 et 13 juillet prochains à Ouagadougou.

« Cette dynamique qui est à saluer, traduit la vision du président de Alassane Ouattara de consolider et de raffermir les relations fraternelles entre la Côte d’Ivoire et ses voisins, en vue de créer un environnement global de sécurité et de paix qui sont les préalables » à tout développement socio-économique, a-t-il ajouté. 

« Il nous faut faire vite, car l’actualité sous-régionale marquée par la recrudescence des activités terroristes à nos frontières, nous contraignent à mettre la problématique des frontières au coeur des activités de nos gouvernements respectifs », a soutenu le général Diomandé Vagondo.   

Le général Diomandé a fait observer que « la délimitation est un préalable et un socle aux autres activités frontalières. Car, elle permettra de favoriser la coopération transfrontalière et de mettre en œuvre avec beaucoup plus de clarté, les projets de développement socio-économique dans les zones frontalières des deux pays ». 

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bourema Condé, s’est réjoui de la « réactivation » de la Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.

Il s’est dit convaincu que cette Commission sera « capable d’initier et de mettre en oeuvre des actions conjointes conformément aux visions de règlement pacifique des conflits, de renforcement de la paix et de la sécurité » ainsi que de l’entente mutuelle entre les deux pays.

Pour lui, « il est temps d’opérationnaliser la Commission technique et de la doter de moyens nécessaires »en vue d’une démarcation de la ligne frontière commune héritée de la colonisation. 

Le 20 décembre 1996, les deux États ont signé à Abidjan, l’Accord-cadre relatif à la matérialisation de leur frontière commune. Depuis ce temps, la Commission de matérialisation n’a pas pu être mise en place en raison de difficultés de parcours que les deux pays ont connues.  

La coopération allemande à travers la GIZ apporte aux États africains son appui dans la mise en oeuvre des activités du Programme frontière de l’Union Africaine. 

La Côte d’Ivoire, hôte de la JMT 2021, lance un concours de la meilleure mascotte

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs vient de lancer « Le concours de création de la mascotte, de son nom et du slogan » dans le cadre de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021 dont la Côte d’Ivoire abrite les festivités officielles.

Dans le cadre des festivités officielles de la 41e Journée mondiale du tourisme, le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs organise du 8 au 21 juillet 2021, ce concours pour définir l’identité visuelle de cette célébration, indique le ministère. 

L’Organisation mondiale du tourisme a désigné la Côte d’Ivoire pour organiser l’édition 2021 de la célébration officielle de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre prochain, à l’échelle internationale.  

Selon le ministère du Tourisme et des loisirs, cette compétition vise à « donner un cachet particulier à cet événement d’envergure » et devrait permettre de promouvoir les initiatives artistiques et impliquer activement le génie créateur local dans la réussite de cette journée. 

Le thème de l’édition  2021 de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». L’œuvre créative des différents postulants devrait tenir compte de cette thématique. 

Le deadline de dépôt des oeuvres d’art visuelles est fixé au 21 juillet à 16 heures (GMT, heure locale), à la direction de la Communication du ministère du Tourisme et des loisirs.  

Le concours s’adresse notamment aux résidents nationaux, sans restrictions de genre et de niveau, mais avec une préférence pour les artistes, les étudiants plasticiens, les infographistes et les designers. 

Les propositions visuelles devront prôner les valeurs d’ouverture et de partage du tourisme, ainsi que de l’hospitalité en terre ivoirienne, ainsi que les attraits touristiques et culturels de la Côte d’Ivoire. 

Les œuvres des candidats lauréats feront l’objet d’un branding de tous les supports de communication relatifs à la JMT 2021 qui sera précédée début septembre de « La quinzaine touristique ivoirienne » via une caravane dénommée « Sublime Côte d’Ivoire » à travers le pays.

Gbagbo déclare être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët »

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a déclaré dimanche être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le proclament « font ce que Houphouët n’a pas fait », lors d’une visite à Henri Konan Bédié à Daoukro (Centre-est).

« Jusqu’au aujourd’hui, je suis le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le revendiquent « font ce que Houphouët n’a pas fait », a déclaré dans un discours M. Gbagbo, ajoutant « entre vous et moi, qui est le fils du père ? », déclenchant des applaudissements.

M. Gbagbo, en visite chez M. Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci), ex-allié au pouvoir, son ex-rival, n’a pas voulu revenir sur certains aspects politiques vu les circonstances, a lancé « on se reverra et je parlerai (…) pour le moment, je ne peux pas encore parler ». 

Évoquant l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, il a confié avoir appelé la chaîne de télévision TV5 pour dire qu' »il ne fallait pas un troisième mandat », parce qu’en Afrique « on a un problème », on écrit les textes « et puis on les froisse et on les jette ». 

« Quand il y a eu le problème du 3e mandat, j’ai repensé au problème de 1993. J’ai dit, voilà le même problème du non-respect des textes », a martelé M. Gbagbo, qui estime qu' »il faut se battre pour être du côté de la Constitution ». 

Pour lui, la réconciliation, c’est aussi le respect des textes de la loi fondamentale. En outre, a-t-il ajouté « il faut respecter les être humains parce que dans cette bataille contre le 3e mandat, dans cette région, il y a eu des morts (…) ».

M. Gbagbo a qualifié samedi, à son arrivée à Daoukro, sa visite d' »acte de réconciliation et de reconnaissance », parce que M. Bédié, son ex-rival, lui avait rendu visite à Bruxelles au moment où il attendait le verdict final sur son acquittement définitif.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a remercié son hôte pour l’accueil à lui réservé. Il s’est réjoui de la présence des chefs traditionnels et coutumiers qui sont venus le saluer ainsi que les cadres du Pdci.

Programme GPE-Abidjan: fin de recrutement des auditeurs le 19 juillet 2021

Le recrutement des auditeurs de la 22e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique « GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, lancé le 22 mai dernier, s’achève le 19 juillet 2021.

Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, s’impose au fil des ans comme un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. Il vise le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone.

L’entrée au GPE-Abidjan est soumise à un processus rigoureux de sélection. La première étape est celle de l’analyse de dossiers, qui débute chaque année en mai pour prendre fin à la troisième semaine du mois de juillet.

Les dossiers de candidatures sont reçus uniquement en ligne sur le site
http://www.gpe-afrique.net/recrutement/  et analysés par un jury expérimenté.  

La seconde étape, elle, concerne le test de recrutement. Les candidats admissibles après l’analyse de dossiers sont invités à se rendre dans les centres retenus à cet effet, dans tous les pays couverts par le GPE-Abidjan afin de concourir. 

Depuis 2017, le GPE-Abidjan dispense deux types de formations diplômantes, en présentiel et à distance, qui débouchent sur un Master des Hautes Etudes en Gestion de la Politique Economique.

De ce fait, les cadres désireux de faire acte de candidature sont invités lors du processus de recrutement à opérer un choix lors de leur inscription, soit la formation diplômante en présentiel ou la Formation diplômante ouverte à distance (FOAD).

La formation en présentiel nécessite une présence effective et permanente du candidat admis au GPE-Abidjan durant les douze mois de formation. À cet effet, aucune dérogation n’est possible.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle est destinée à ceux qui, pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pendant douze mois.

Pour la FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne.Cependant, la soutenance du mémoire professionnel, se déroule dans les locaux du Programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs de la formation présentielle.

Pour être éligible au GPE-Abidjan, le candidat doit être titulaire d’une maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent.

En outre, il devrait être en activité au moment de la candidature, avoir au moins deux années d’expériences professionnelles, et être âgé de moins de 45 ans lors de la candidature.   

La date de clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021 et la période de publication de la liste des candidats autorisés à concourir pour le 27 juillet 2021.  

L’organisation du test écrit dans les différents pays a lieu le 05 août 2021. Un peu plus d’un mois après, notamment le 07 septembre 2021, interviendra la publication de la liste des admis de la 22e promotion.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités avec plus 650 experts formés qui occupent pour la plupart des responsabilités de très haut niveau dans les administrations publiques et privées. 

Côte d’Ivoire : enquête sur la balance des paiements

Une enquête sur la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national ivoirien a démarré le 28 juin dernier et s’achèvera le 28 juillet 2021, a appris APA, dimanche.

Cette « enquête de la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national », est organisée par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour la Côte d’Ivoire.

 « L’information statistique joue un rôle important dans le suivi et l’analyse de la situation socio-économique d’un pays car elle permet de cerner les réalités et les évolutions susceptibles de mieux orienter les mesures de politiques sociales et économiques », a rappelé le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Konan Assahoré, par ailleurs Président du Comité national de la Balance des paiements.

Sont concernés par cette enquête les opérations effectuées au titre de l’exercice 2020 par les autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les intermédiaires habilités et autres intermédiaires financiers.

Les organisations professionnelles et autres acteurs du secteur privé notamment les importateurs et exportateurs de biens et services, les partenaires au développement, les représentations des organisations internationales et des ONG internationales sont également concernés.

La Balance des paiements est un état statistique qui retrace, sous forme comptable, l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période donnée.

Elle permet d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier l’apparition de déséquilibres et de comprendre comment ces déséquilibres sont financés par le reste du monde. Elle constitue, en outre, une source contributive à l’élaboration de certains agrégats nationaux et apparaît ainsi comme un élément essentiel de la statistique nationale.

Nonobstant la crise sanitaire liée à la pandémie à Covid-19, l’enquête de l’année dernière  (au titre de l’année 2019) a enregistré un taux de réponse de 88,1%.  Ce résultat a été obtenu grâce à une combinaison d’actions dont un appui apporté au Secrétariat Technique du Comité de la Balance des paiements (la BCEAO) et le renforcement de la sensibilisation des répondants.

Maroc : La fête du sacrifice sera célébrée le 21 juillet (officiel)

La fête du sacrifice (Aid Al Adha) sera célébrée au Maroc mercredi 21 juillet, a annoncé samedi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère indique que le croissant lunaire annonçant le mois de Dou Al Hijja de l’an 1442 de l’Hégire n’a pas été observé samedi soir (10 juillet) et par conséquent l’Aïd Al Adha sera célébré le 10 Dou Al Hijja 1442 correspondant au 21 juillet 2021.

Huit millions de têtes d’ovins et de caprins devront être identifiées pour la célébration de Aïd Al Adha, selon le ministère de l’Agriculture.

Coupe de la CAF : Le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, samedi au téléphone avec le président du Raja de Casablanca, Rachid Andaloussi, et l’entraîneur de l’équipe, le Tunisien Lassaad Chabbi, leur exprimant ses vives félicitations suite à la consécration du Raja en finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2021).Lors de cet entretien téléphonique, qui a eu lieu à l’issue du match tenu samedi soir au stade de l’Amitié à Cotonou (Bénin) contre l’équipe algérienne de la Jeunesse sportive de Kabylie, le Souverain a chargé le président et l’entraîneur de transmettre Ses félicitations aux joueurs, au staff et aux supporters de l’équipe du Raja pour cet important triomphe, motif de fierté pour l’ensemble du public sportif et tout le peuple marocain.

Pour rappel, le Raja de Casablanca a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s’imposant, samedi à Cotonou (Bénin), face l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) sur le score de 2 buts à 1.

Les buts du Raja ont été inscrits par Sofiane Rahimi (5è) et Ben Malongo (14è), alors que Zakaria Boulahia a réduit le score pour le club algérien (46è).

Il s’agit du troisième titre remporté par les Rajaouis dans cette compétition, après leur sacre en 2003 et 2018, aux dépens, respectivement, de Coton Sport du Cameroun et Vita Club de la RD Congo.