Ouverture à Abidjan du Sommet sur la 20e Reconstitution de l’IDA

La réunion de plaidoyer de la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20), s’est ouverte jeudi à Abidjan en présence de plus d’une dizaine de chefs d’Etat africains.

Cette reconstitution, dont la Côte d’Ivoire accueille les travaux, vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique.  

La Covid-19 a entraîné une crise sanitaire sociale et économique sans précédent, et freiné la dynamique de croissance amorcée par le continent, a fait observer le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’ouverture de la réunion. 

Dans ce contexte, dira-t-il, l’Afrique Subsaharienne a connu en 2020, en plus des attaques terroristes sa contre performance la plus importante jamais enregistrée avec un taux de croissance négatif de 1,9% et une augmentation de 32 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. 

Moins de 3% de la population totale de l’Afrique a reçu une première dose de vaccin anti-Covid-19 contre environ 54% aux États-Unis et dans l’Union européenne  (UE), a relevé M. Ouattara.

Il a indiqué avoir insinué à la directrice générale du Fonds monétaire international que c’est « injuste que les pays africains soient limités dans leur financement,  pas de plateformes de déficit, qui sont totalement irréalistes au regard de la lutte contre le terrorisme et de la Covid-19′ ».

Le président ivoirien Alassane Ouattara a, de ce fait, invité le FMI à augmenter le plafond de déficit dans les pays en Afrique au Sud du Sahara comme cela a été fait pour l’Europe. 

« Je suis totalement contre cette volonté de maintenir les déficits à 5 ou 6% alors que les pays Européens sont à 8 ou 9% et les États-Unis sont à 9% de déficit », a martelé M. Ouattara.  

Le Fonds monétaire international a estimé le besoin de financement en Afrique Subsaharienne à 285 milliards de dollars sur les prochaines années pour lutter contre la pandémie de Covid-19. 

M. Ouattara a en outre demandé à la Banque mondiale d’augmenter les ressources concessionnelles pour permettre de financer les déficits plus importants dans les pays africains, ce qui explique cette rencontre d’Abidjan.

Concernant l’accompagnement du secteur privé, il a appelé à des mécanismes de financements innovants. Dans ce contexte, la Société financière internationale (SFI) a mis en place la stratégie 3.0 visant soutenir le secteur privé. 

Il a plaidé pour que les principaux donateurs de l’IDA mobilisent au moins 100 milliards de dollars en vue de financer les économies africaines, ce qui serait le montant le plus important jamais mobilisé à ce jour.

 M. Axel Van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale, a fait savoir qu’ à ce jour un engagement de 25 milliards de dollars avait été obtenu auprès des bailleurs de fonds.

Il a assuré que la Banque mondiale allait accorder les deux tiers des fonds à l’Afrique. 

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

L’objectif de ce mécanisme de financement est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

Economie, Agriculture et développement au menu des quotidiens marocains

La loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la résilience du secteur bancaire, l’accord Maroc-AFD pour l’appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc et les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+ L’Économiste+ écrit que malgré la mise en place, il y a deux décennies, d’une loi sur la concurrence, un texte qui devait apporter un changement radical des usages commerciaux, « les mauvaises pratiques ont continué, et dans leur sillage le cercle vicieux de lois contournées, d’impunité, de discrédit des institutions ou encore de dérapage ».

Face à cette situation, une redynamisation du cadre juridique concernant la concurrence est devenue une urgence pour accompagner les transformations de l’économie, estime le journal, soulignant que cette redynamisation est aussi vitale pour faire face à une crise qui contraint aujourd’hui à travailler autrement et à redonner confiance aux investisseurs. Pour aboutir à une « coopération forte » permettant de diffuser tous les « messages nécessaires » et pour que les règles soient connues et appliquées par tous, la CGEM et le Conseil de la Concurrence viennent de tenir une réunion sur les enjeux du cadre juridique relatif à la concurrence, rapporte-t-il.

Évoquant le secteur bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que le dernier rapport de la Banque mondiale consacré à la situation économique au Royaume a attiré l’attention sur la résilience du secteur bancaire, qui est un facteur d’équilibre central pour l’économie marocaine. Les banques marocaines disposent d’un matelas de réserves et de capitaux suffisamment confortable pour éviter toute crise, assure la publication, notant que les dispositifs qui permettent à la banque centrale de suivre de près l’évolution des fondamentaux du secteur financier ont démontré jusque-là leur efficacité et leur utilité.

Pour le quotidien, une crise du secteur bancaire marocain est un scénario qui n’est assurément même pas envisageable au vu de la solidité dont il a toujours fait preuve et qu’il vient de démontrer encore face à la crise sanitaire et économique majeure qu’a connue le monde.

+Libération+ rapporte que le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».

Signé en présence de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD, cité par le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement ont mobilisé les associations de défense des droits des femmes qui sont montées au créneau pour faire entendre leurs voix.

Lors d’une conférence organisée, mardi à Casablanca, les intervenantes ont soulevé la question de l’égalité entre les deux sexes. Elles ont également appelé à une mobilisation pour faire de l’égalité une priorité sociétale.

Dans ce sillage, l’association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a fait savoir que les potentialités féminines et de défense des droits humains ont été déçues par l’absence du concept d’égalité dans le rapport de la commission spéciale sur le nouveau modèle de développement.

« Aucune vision effective n’a été présentée pour concrétiser l’égalité qui est «une question de développement», selon les termes de Khadija Rebbah, militante associative, citée par le quotidien.

Soulignant que la croissance et le développement passent par la résorption des inégalités et en particulier celles de genre, l’ADFM a également soulevé certaines problématiques dont souffrent les femmes au Maroc. Il s’agit entre autres « des inégalités en matière d’accès aux postes de responsabilité, de la discrimination en matière successorale, de la pauvreté, des privations, des violences faites aux femmes et autres restrictions sur la liberté et la mobilité ».

Ethiopie : suspension du cessez-le-feu au Tigré

La décision prise par le Premier ministre, Abiy Ahmed, vise à arrêter l’avancée des rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).Dans un communiqué publié mercredi, le chef du gouvernement éthiopien a déclaré que malgré le cessez-le-feu humanitaire unilatéral récemment déclaré au Tigré, le TPLF continue d’utiliser des enfants soldats en les droguant.

Or, « nos soldats sont tenus de protéger ces enfants. Le gouvernement éthiopien a montré au monde ses bonnes intentions pour le bien-être de la population de la région du Tigré », a écrit M. Ahmed.

Depuis samedi dernier, le gouvernement central a retiré ses forces des villes d’Alamata et de Korum. Le TPLF a affirmé avoir contrôlé ces zones par la force et tué plus d’une centaine de civils qui sont descendus dans la rue pour dénoncer la décision du gouvernement.

« Le gouvernement fédéral annonce qu’il est prêt à prendre toutes les mesures appropriées pour le bien-être des Ethiopiens et de la nation », a poursuivi el Pm Abiy Ahmed.

Selon lui, le peuple éthiopien a fait efforts en déclarant le cessez-le-feu pour donner une dernière chance à la paix.

« Mais fidèle à lui-même, le TPLF a préféré la violence à la paix. Il a démontré qu’il ne pouvait survivre sans s’engager dans un conflit. Le cessez-le-feu n’a pas pu porter les fruits escomptés en raison de personnes qui ne pouvaient pas apprécier les sacrifices que le gouvernement éthiopien a consentis pour le bien de la population du Tigré », a-t-il déploré.

Sahel : l’UA préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire

L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel.Cette préoccupation a été lancée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans une déclaration publiée, hier mercredi, à l’issue de sa dernière réunion qui a porté sur la situation dans la région du Sahel.

Le Conseil a associé la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région à l’augmentation des attaques de terroristes, de criminels et de groupes armés opérant dans la région.

Il a également exprimé son inquiétude face aux défis socio-économiques qui sont aggravés par les effets négatifs du changement climatique et l’apparition de la pandémie de Covid-19.

La structure a condamné l’extrémisme violent, la drogue, le trafic d’armes légères et la criminalité transnationale organisée pour leurs effets négatifs sur la gouvernance, le renforcement des capacités institutionnelles et les efforts de construction de l’Etat dans la région du Sahel.

Parallèlement, le bloc panafricain a félicité la force conjointe du G5 Sahel pour son engagement continu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région, malgré les problèmes de capacité auxquels elle est confrontée.

Il a souligné l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour mobiliser un financement prévisible et durable ainsi que les ressources matérielles nécessaires pour permettre à la force du G5 Sahel de s’acquitter plus efficacement de son mandat.

La hausse des cas de Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur à la hausse des cas de Covid-19 dans le pays, avec 733 nouvelles contaminations enregistrées hier mercredi 14 juillet 2021.« Covid-19-La caution contre la mort », titre L’Observateur, informant que les structures de santé publiques sont débordées, là où des cliniques privées réclament au moins 2 millions f cfa par malade pour la prise en charge.

A propos de la hausse des contaminations, Le Quotidien écrit que « l’Etat (est) anesthésié » avec l’absence de stratégie de riposte et de mesures restrictives contre les rassemblements.

Pourtant, le quotidien national Le Soleil renseigne qu’en Conseil des ministres, hier, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté sur le respect des mesures barrières.

Ce qui ne convainc pas Walf Quotidien qui titre : « Propagation de la Covid-19-L’Etat entre deux feux ».

Nos confrères de ce journal précisent que Macky est entre le marteau des médecins (qui veulent l’interdiction des rassemblements) et l’enclume des populations qui pourraient lui reprocher d’avoir manqué de donner le bon exemple avec les rassemblements lors de ses tournées économiques à travers le pays.

En attendant, Vox Populi note que « la 3e vague se confirme par un record de 733 nouveaux cas en 24 heures ».

Pendant ce temps, Le Soleil consacre sa Une à « la dynamique de modernisation de l’agriculture (qui) se poursuit » avec la remise, hier, par le président Sall, de 200 tracteurs et motoculteurs aux agriculteurs.

L’affaire (du détournement) de 94 milliards f cfa dont est accusé l’ancien Directeur des impôts, Mamour Diallo, par l’opposant Ousmane Sonko, ancien inspecteur des Impôts et Domaines, refait surface à la Une des quotidiens.

C’est le cas de Walf Quotidien qui constate que « Mamour Diallo sort du bois » et soutient : « Aucun tribunal ne pourra démontrer que Mamou Diallo a soustrait dans le budget de l’Etat 94 milliards de f cfa ».

« Affaire des 94 milliards : Sonko fait le procès du procureur et d’une justice complice », titre Vox Populi, soulignant que l’opposant parle de « vaste entreprise d’escroquerie et d’un butin partagé à plusieurs niveaux par le biais des ristournes ».

Mais, poursuit le journal, « Mamour Diallo le traite de caïd assoiffé d’argent et de filles ».

Football/Maroc: Le Wydad de Casablanca sacre champion

Le Wydad de Casablanca (WAC) a été sacré champion du Maroc, pour la 21e fois de son histoire, après sa victoire sur la pelouse du Mouloudia Oujda (MCO) par 2 buts à 0, mercredi soir pour le compte de la 27è journée du championnat du Maroc de football.Les buts du Wydad ont été l’oeuvre de Ayoub El Kaabi (64è) et Yahya Attiyat Allah (90+1è).

Les Rouge et blanc remportent ainsi le titre à trois journées de la fin du championnat. Ils sont leaders avec 63 points, comptant 11 points d’avance sur leur dauphin, le Raja de Casablanca, large vainqueur plus tôt du Moghreb de Tétouan (4-1).

Maroc: La Marine royale porte assistance à 344 candidats à la migration clandestine

Des Garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune, selon une source militaire.Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Sénégal: Macky Sall prône une nouvelle conception de l’agriculture

Le président Macky Sall a invité, mercredi, les Sénégalais à redéfinir leur rapport avec l’agriculture et à investir dans l’agrobusiness pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.Le chef de l’Etat sénégalais est catégorique. « Pour développer le secteur agricole, il nous faut rompre avec les vieilles pratiques, ne plus considérer l’agriculture comme une activité par défaut, et tourner nos efforts vers l’agrobusiness, la seule façon d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et l’exportation de nos produits locaux » a-t-il déclaré.

Macky Sall s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise de deux cents tracteurs et unités motorisés au profit de producteurs en provenance des quatorze régions du Sénégal.

« Cet appui à nos producteurs s’inscrit dans le cadre de la poursuite du programme de modernisation et de mécanisation de notre filière agricole marquée notamment en 2018 par une remise de mille tracteurs cent pour cent subventionnés d’une valeur de trente-deux milliards, ainsi que vingt-deux moissonneuses aux productrices de la Valée et de l’Anambé », a fait savoir le chef de l’Etat.

A l’en croire, d’autres programmes de plus grande envergure suivront pour faire de l’agriculture un véritable moteur de la croissance économique.

« C’est la raison pour laquelle, depuis l’année dernière, j’ai fait passer le budget du ministère de l’Agriculture de quarante à soixante milliards de francs CFA », a-t-il souligné, ajoutant que « cela nous a permis d’atteindre des productions records ».

Toutefois, a reconnu le président de la République, « nous pouvons faire mieux ». Et pour cela, « il nous faut mettre fin à notre dépendance aux aléas de la pluviométrie par une maitrise de l’eau à travers les différents systèmes d’irrigation », a-t-il dit.

Il a dans le même sillage préconisé une extension des surfaces agricoles, notamment dans la vallée du fleuve Sénégal (nord) et dans le Bassin de l’Anambé (sud).

Macky Sall a par ailleurs plaidé pour une amélioration des chaines de valeur y compris celle logistique pour la conservation et la transformation locale des produits. D’ailleurs, « une enveloppe de 2 milliards a été octroyés au ministère du Commerce pour la construction de magasins devant aider les producteurs à conserver leurs productions lors du Conseil des ministres de ce mercredi », a-t-il informé. 

Macky Sall a en outre mis l’accent sur la nécessité de faciliter davantage l’accès des producteurs aux marchés y compris les grandes surfaces pour le développement de la culture du consommer local, « gage de viabilité du secteur ». 

S’adressant aux bénéficiaires des machines, le chef de l’Etat les a invités, de concert avec les autorités administratives locales, à un meilleur suivi et entretien du matériel remis.

Maroc : Une baleine de près de 20 tonnes échoue au large de Tan Tan

Un énorme poisson pesant près de 20 tonnes a échoué mardi sur une plage de El Ouatia près de la ville Tan-Tan au sud du Maroc. Il s’agit d’un rorqual commun, deuxième plus grand animal vivant sur la planète.Selon le site électronique « Goud », la baleine mesure environ 16 mètres de long et pèse entre 15 et 20 tonnes. Les véritables raisons de son échouage ne sont pas encore connues.

Ce n’est pas le premier incident du genre sur les plages des provinces du sud, où des cas similaires de mort d’un certain nombre d’énormes baleines, à partir de la plage d’Ifni au nord jusqu’à Dakhla au sud, ont été enregistrés en raison de causes naturelles, de la pêche non organisées, ou en raison de collisions avec les navires géants.

 Aussitôt alertés, la gendarmerie royale et des représentants des autorités locales se sont déplacés sur les lieux et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et les causes de l’échouage de la baleine.

Au moins 15 morts dans un accident en Côte d’Ivoire

Au moins quinze personnes ont trouvé la mort, mercredi nuit, dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord d’Abidjan.

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a annoncé que le drame ayant impliqué un car de transport et un mini car s’est  produit sur l’autoroute du Nord d’Abidjan, au carrefour Tiassalé PK 108, faisant également vingt-cinq blessés. Les opérations de secours étaient en cours peu après 21h00, heure locale et Gmt.

Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

La Côte d’Ivoire invitée à ratifier un protocole sur le droit des enfants

Un groupe de plaidoyer comprenant des acteurs du secteur public et privé ivoirien, créé mardi, invite l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier le « Protocole opérationnel 3 » de la Convention sur le droit des enfants.

Ce groupe, formé d’entités publiques et privées, para-publiques, des médias, de la société civile et d’organisations internationales pour la défense des droits de l’Homme, a été mis en place par le Forum des ONG, à l’issue d’un atelier à Abidjan. 

Il a pour objectif d’amener l’Etat ivoirien à ratifier le Protocole optionnel 3 de la Convention des Nations Unies pour les droits des enfants (CDE) après la signature par le pays, le 24 septembre 2013, de la Convention. 

M. Didier Lath Mel, directeur de la protection de l’enfant au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a expliqué que ce protocole permet à un enfant qui n’a pas eu satisfaction dans un problème relativement à ses droits, de saisir une instance internationale. 

La Côte d’Ivoire a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui recommande à tous les Etats du monde d’encadrer la protection de l’enfant afin qu’aucun droit de l’enfant n’échappe aux systèmes nationaux de protection de l’enfant. 

Le Comité international des droits de l’enfant a ensuite proposé trois autres protocoles, notamment sur la vente des enfants, l’exposition des enfants aux films pornographiques et un protocole sur les enfants en situation de crise. 

Pour la responsable du suivi-évaluation du Forum des ONG, Louise Monguiro, « c’est une victoire pour l’enfant, car ce protocole lui permettra de mieux s’exprimer au niveau national qu’international ».  

« Je pense que l’Etat est déjà dans la bonne voie. Il a commencé à mettre en place des procédures internes pour le respect des recommandations qui lui sont administrées », a-t-elle fait savoir.  

Selon elle, « il est mieux de faire la ratification de ce protocole, qui viendra renforcer la volonté de l’Etat à respecter le droit de l’enfant. Certes l’Etat a fait beaucoup au niveau des textes et lois où les progrès sont visibles, la ratification du protocole 3 sera le couronnement ». 

La Convention donne le droit aux enfants de faire, entre autres, des communications en cas de violation de leurs droits mais aussi de saisir les organisations de défense des droits de l’Homme qui porteront ces violations au niveau international quand les voies de recours au plan national sont épuisées.  

Pour le chef du département droit des femmes, des enfants et personnes vulnérables à la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh), Alexandra Azo, ratifier ce protocole, c’est permettre aux enfants d’être impliqués dans la prise de décisions et de mieux les protéger en cas de violation de leurs droits. 

« L’enjeu est de taille puisque le document implique l’ingérance d’autres Etats partie à ce protocole. Le rôle du Cndh pourra s’observer avant et après la ratification », a-t-il dit, avant d’ajouter « nous allons encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier (le protocole 3) en expliquant le bien fondé ». 

Toutefois, derrière cela « il y a des possibilités de ratifier sous réserve ». Car, « si l’Etat de Côte d’Ivoire estime qu’il ne se sent pas obligé de rendre conforme ces dispositions qui impliquent un autre Etat partie, il pourrait ratifier ce protocole sous réserve de l’article 12 », a-t-il noté.  

« L’intervention du Cndh après, se fera à travers des rapports alternatifs », a relevé M. Alexandra Azo qui s’est félicité de la mise en place de ce groupe de plaidoyer sur la défense des droits des enfants. 

Plus de 110 milliards Fcfa de la BM à la Côte d’Ivoire pour promouvoir l’emploi

L’État de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale (BM) ont signé mercredi un accord de 200 millions de dollars (110,9 milliards Fcfa) visant à promouvoir l’emploi dans le pays.

« Aujourd’hui, nous avons signé un accord de 200 millions de dollars qui vise à promouvoir l’emploi », a déclaré le directeur général des opérations de la Banque mondiale, Axel Van Trotsenburg.  

« Nous voulons accompagner activement la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du programme présidentiel Vison 2030 en vue de la transformation structurelle du pays », a ajouté M. Axel Van Trotsenburg.

La signature de cet accord intervient dans le cadre du Projet de promotion des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET). 

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est réjoui de cet appui de l’institution financière internationale qui vise à relancer l’économie du pays, impacté par la Covid-19.  

Avec ce fonds, la Côte d’Ivoire devrait créer davantage d’emplois décents et plus productifs dans le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie.  

La partie ivoirienne était représentée par le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, qui a paraphé l’accord de financement avec la directrice des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers.

Le directeur général de la Caisse de dépôt et de consignation de Côte d’Ivoire, Lassina Fofana, a également paraphé l’accord de financement accordé par l’Association internationale de développement (IDA). 

M. Axel Van Trotsenburg prendra part jeudi  à Abidjan au Sommet des chefs d’Etat africains sur la 20e reconstitution des fonds IDA en vue d’une relance résiliente à la crise économique de la Covid-19 et aider le continent à poursuivre sa transformation économique.

La Banque mondiale soutiendra la « Vision 2030 » de la Côte d’Ivoire

Le Groupe de la Banque mondiale soutiendra la mise en œuvre du programme de développement « Vision 2030 » de la Côte d’Ivoire.

L’annonce a été fait, mercredi à Abidjan, par son Directeur général des Opérations de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg à l’issue d’une audience avec  le Premier ministre Patrick Achi et de la signature d’accords relatif au Projet de Promotion des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET).

«Aujourd’hui, nous avons signé un accord de 200 millions de dollars qui vise à promouvoir l’emploi. Nous voulons accompagner activement la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du programme présidentiel « Vison 2030 », en vue de la transformation structurelle du pays », a expliqué Van Trotsenburg, cité par une note d’information du Centre d’information et de la communication gouvernementale (CICG).

Le Directeur général des Opérations de la Banque mondiale a par ailleurs souligné l’excellence des relations entre son institution et la Côte d’Ivoire.

Le Chef du gouvernement ivoirien a salué l’engagement du Groupe de la Banque mondiale auprès de la Côte d’Ivoire et rappelé les performances économiques extraordinaires obtenues par le pays ces dernières années.

Afin de maximiser les effets de cette croissance, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire devra créer davantage d’emplois de meilleure qualité et plus productifs, notamment dans le secteur de l’agriculture et dans l’agro-industrie, au profit des femmes et des jeunes. Toute chose qui justifie, selon lui, cet appui financier de la Banque mondiale.

Après la signature de l’accord de financement avec le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, la Directrice des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers, a également paraphé l’accord de projet avec la partie ivoirienne représentée par le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Consignation, Lassina Fofana.

20e Reconstitution de l’IDA: 14 chefs d’Etat africains attendus à Abidjan

Quatorze (14) chefs d’Etat africains sont attendus jeudi à Abidjan dans le cadre de la réunion de haut niveau sur la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20), selon une note de la présidence ivoirienne.

Cette reconstitution, dont la Côte d’Ivoire accueillera les travaux le jeudi 15 juillet 2021, vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique.  

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement sont annoncés à cette réunion de haut niveau, notamment Patrice Talon (Bénin), Roch Marc Kaboré (Burkina Faso), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Alpha Condé (Guinée), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau) et George Weah (Liberia).

Prendront part également à cette session M. Andry Rajoelina (Madagascar), Mohamed Ould El-Ghazouani (Mauritanie), Filipe Niusy (Mozambique), Mohamed Bazoum (Niger), Paul Kagamé (Rwanda), Macky Sall (Sénégal), Abdallah Hamdok (Soudan) et Faure Gnassingbé (Togo).

Selon cette note, interviendront à l’ouverture de la réunion M. Axel Van Trotsenburg, directeur des opérations de la Banque mondiale et M. Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), sur le financement de la relance économique, du capital humain et de l’emploi.   

Les allocutions du président de la Commission de l’Union africaine, M. Moussa Faki Mahamat et le discours d’ouverture du président Alassane Ouattara, inscrites dans le déroulé de la réunion, ouvriront officiellement les débats.  

Les chefs d’Etat et les chefs de délégation se retrouveront ensuite pour une session à huis clos portant sur les priorités de développement, l’impact de la Covid-19, le plan de relance économique, les besoins de financement des Etats, le rôle de l’IDA-20 et le partage d’expériences, poursuit la note.

Au terme des discussions entre les chefs d’Etat africains, les responsables de l’IDA et d’organisations partenaires, il est prévu en début d’après-midi une cérémonie de clôture au cours de laquelle une déclaration dite « la déclaration d’Abidjan » qui sera lue, viendra mettre fin à la réunion.  

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

L’objectif de ce mécanisme de financement est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

Ethiopie : des réfugiés érythréens détenus au Tigré

Ils sont en détention pour des raisons leur implication présumée dans le conflit au Tigré, a déclaré ce mardi Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).« Nous avons des preuves crédibles que les forces du TPLF sont entrées dans les camps de réfugiés de Mai Ayni et d’Adi Harush et ont commis des attaques généralisées contre les réfugiés érythréens », a dit M. Grandi.

Il a demandé aux responsables du TPLF à Mekele de fournir des explications et de libérer immédiatement les réfugiés.

L’agence onusienne a averti lundi dernier que des milliers de réfugiés érythréens vivant dans la province du Tigré, déchirée par le conflit, ont désespérément besoin d’aide et de protection. Elle a également renouvelé son appel au gouvernement éthiopien pour qu’il puisse accéder aux réfugiés.

Avant le début de l’offensive militaire éthiopienne dans le Tigré, début novembre 2020, le HCR s’occupait de quelque 96.000 réfugiés érythréens dans quatre camps. Depuis lors, il a perdu le contrôle des camps et sa capacité à fournir une aide essentielle aux réfugiés.

Af’Sud : Ramaphosa poursuit ses consultations pour résoudre la crise

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rencontré mercredi les dirigeants des partis politiques afin de tenter de mettre fin au cycle de violences qui a tué 72 personnes dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng.M. Ramaphosa consulte les différents acteurs politiques afin d’élaborer une réponse à l’échelle nationale aux violences, aux pillages et aux destructions de biens qui ont entraîné l’arrestation de plus de 1200 personnes dans ces deux provinces.

 Le chef de l’Etat a rencontré les chefs religieux des différentes communautés confessionnelles. Selon lui, les leaders ont exprimé leur soutien aux efforts du gouvernement pour ramener la stabilité dans un certain nombre de régions touchées par la révolte populaire, y compris dans les deux provinces.

 Il s’agissait des dernières consultations avec les différentes parties prenantes qui ont débuté lundi, avec une réunion entre les ministres et les chefs d’entreprise sur la situation dans le pays.

Mardi, M. Ramaphosa a présidé une réunion du Conseil national de sécurité afin d’évaluer l’évolution de la situation dans le pays et de coordonner la réponse sécuritaire du gouvernement face à la criminalité généralisée.

 Le pays a déployé 2.500 soldats durant ces émeutes pour aider la police à ramener l’ordre dans les grandes villes. Le nation arc-en-ciel  traverse depuis six jours une crise sociétale multiforme aggravée par la crise sanitaire. Elle s’est matérialisée par des manifestations violentes et des scènes de pillages de magasins dans les grandes villes du pays.

Coupe Cosafa : le Sénégal file en demies

Les Lions ont arraché leur ticket pour le dernier carré de cette compétition de l’Afrique australe en battant, ce mercredi en Afrique du Sud, le Malawi sur le score de deux buts à un.Avec cette troisième victoire de suite, la sélection sénégalaise, entraînée par l’ancien international Joseph Koto, termine en tête du groupe B. Pour le compte de la dernière journée de la phase de poules, le Sénégal a vaincu le Malawi grâce à un doublé d’Abdou Diop (11′ et 92′).

C’est la seconde fois d’affilée que les Lions portent l’estocade en toute fin de partie. Face au Zimbabwe (2-1), Mohamed Ba a inscrit le but de la victoire à la 88e minute. Avant lui, Pape Oumar Ngalla Ndoye a planté une banderille (44′).

Dans ce tournoi où il est invité, le Sénégal a raté son entrée en lice face à la Namibie  (1-2) malgré une réalisation  d’Albert Lamane Diène (17′). Les Lions se sont repris contre le Mozambique (1-0). L’unique pion de Pape Djitté (63′) a relancé la machine.

La Namibie, en récoltant sept points, s’est adjugée la seconde place du groupe qualificative en demi-finales. La 20e édition de la Coupe Cosafa se déroule du 6 au 18 juillet 2021 en Afrique du Sud.

Dans l’équipe du Sénégal, les joueurs les plus connus sont le gardien Pape Seydou Ndiaye, le milieu El Hadj Madické Kane et l’attaquant Albert Lamane Diène. Si ces trois athlètes ont été libérés par le Jaraaf de Dakar, leur employeur, d’autres clubs de Ligue 1 concernés par la lutte pour le titre ou le maintien n’en ont pas fait de même.

Le FIDA lance un programme de financement pour les exploitations familiales

Le programme s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Fonds international de développement agricole (FIDA) contre l’aggravation de la faim et de la pauvreté dans les pays les plus pauvres.Les entreprises rurales, qui jouent un rôle essentiel dans la transformation des systèmes alimentaires, vont bénéficier d’une aide précieuse grâce à un nouveau programme de financement ambitieux lancé ce 14 juillet 2021.

Le Programme de participation du secteur privé au financement (PPSPF) vise à accroître les investissements privés dont ont besoin les petites et moyennes entreprises (PME), les organisations paysannes ainsi que les intermédiaires financiers qui fournissent des services aux petits exploitants, lesquels sont trop souvent négligés par les investisseurs.

Le Programme offrira plusieurs outils : prêts, instruments de gestion des risques (garanties, par exemple) et prises de participation, rapporte le FIDA dans un communiqué de presse.

« Nous pouvons éliminer la faim et la pauvreté ! Mais, pour y parvenir, nous devons de toute urgence mobiliser auprès du secteur privé davantage d’investissements en faveur des zones rurales, et libérer l’immense potentiel entrepreneurial de millions de PME et de petits producteurs ruraux », a déclaré le Président du FIDA, Gilbert F. Houngbo.

Selon lui, en accédant à des financements, ces acteurs pourront attirer davantage d’investisseurs et de partenaires, développer leur entreprise et créer des emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.

À l’occasion du lancement du PPSPF, il a été annoncé qu’un premier prêt, d’un montant de cinq millions de dollars US, serait octroyé à Babban Gona, une entreprise nigériane à impact social qui aide les petits exploitants à passer d’un modèle de subsistance à un modèle davantage tourné vers le marché et possède dans ce domaine une solide expérience.

Le FIDA indique que face au manque de financement et d’accès aux services financiers, les PME rurales et les petits exploitants ne sont pas en mesure de tirer parti des possibilités offertes par la demande croissante de denrées alimentaires plus diversifiées et plus nutritives partout dans le monde.

Or les PME qui participent à la transformation, au conditionnement, au transport et à la commercialisation des denrées alimentaires sont des partenaires essentiels pour les petits exploitants. Elles leur fournissent en effet des services, des intrants et des débouchés qui leur permettent d’accroître leurs revenus et de créer des emplois.

Avant même la pandémie de Covid-19, les prestataires de services financiers n’apportaient qu’environ 30% des 240 milliards de dollars US nécessaires pour répondre à la demande de financement des ménages ruraux. En outre, dans la seule Afrique subsaharienne, le déficit de prêts en faveur des PME agricoles s’élevait à environ 100 milliards d’USD par an.

« Face à l’aggravation de la faim et de la pauvreté et à la nécessité urgente de rendre les systèmes alimentaires plus durables et plus équitables, il faut sortir des sentiers battus. Nous devons innover et trouver du nouveau, sans plus attendre », a expliqué Gilbert F. Houngbo.

Mali : Amnesty International appelle à la libération d’anciens hauts dirigeants

L’Organisation Non Gouvernementale de défense des droits de l’Homme a déclaré ce mercredi que « les privations de liberté » dont sont notamment victimes l’ancien président de la transition et son Premier ministre « ne se justifient pas ».Il y a presque deux mois, Bah N’Daw avait remis sa démission ainsi que celle de Moctar Ouane au Colonel Assimi Goïta. Le chef de l’Etat et son Premier ministre, suite à un remaniement ministériel, s’étaient attirés les foudres du vice-président de la transition d’alors.

En août 2020, des militaires dirigés par Assimi Goïta avaient poussé le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) vers la sortie. La non-reconduction de deux ministres, issus de leurs rangs, avait entrainé l’arrestation de Bah N’Daw et de Moctar Ouane. Depuis, ces deux personnalités ne sont pas libres de leurs mouvements. Le premier nommé se trouve au camp A des Forces armées et le second est assigné à résidence à Bamako.

Inacceptable selon Amnesty International qui plaide pour la fin de ces « détentions administratives illégales ». A en croire l’ONG de défense des droits humains, l’Etat malien, incarné aujourd’hui par Assimi Goïta devenu président de la transition, ne dispose d’ « aucune base légale » pour agir de la sorte.

Pour Samira Daoud, Directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique occidentale et centrale, la décision des autorités « s’apparente à une détention arbitraire en violation de l’article 4 de la Constitution malienne et de l’article 9.1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par le pays ».

De ce fait, Amnesty International affirme que Bah N’Daw et Moctar Ouane doivent être libérés « immédiatement (et) sans conditions ». En outre, l’organisation mondiale s’insurge contre la détention, au camp militaire de Kati situé à 15 kilomètres de la capitale, des Généraux Mohamed Lamine Ballo et Souleymane Doucouré. Ces derniers avaient respectivement été nommés, lors du remaniement ministériel en question, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et ministre de la Défense.

Economie, administration et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent notamment de la réglementation du Partenariat public-privé, la réforme des Établissements et Entreprises Publics et la saisie d’une grande quantité de résine de Cannabis au niveau de l’axe Casablanca-Bouznika.Évoquant la réglementation du Partenariat public-privé (PPP), +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume est en train de parfaire son arsenal juridique destiné à encadrer le partenariat public-privé, rappelant que le brassage entre des opérateurs ou des capitaux publics et privés est une pratique très ancienne.

Le journal souligne que de nombreux projets d’intérêt général, notamment le développement de grandes infrastructures, les zones d’activités industrielles de nouvelle génération, les complexes portuaires et les méga-stations d’énergie solaire et éolienne, ont été développés grâce à une bonne intelligence entre le public et le privé.

Et de noter que les technostructures de l’administration marocaine ont pu évidemment développer un certain savoir-faire et une expertise dans les montages financiers, juridiques et techniques que nécessitent des projets spécifiques de grande envergure.

Le législateur dispose donc d’un recul suffisamment long, plus de 50 ans, et intéressant en termes de contenu et d’expériences, pour que la prochaine réglementation soit encore plus performante et surtout plus productive en valeur et en développement pour le pays, constate-t-il.

Abordant la réforme des Établissements et Entreprises Publics (EEP), +L’Économiste+ indique que la future agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat est une « belle réforme » dont il faudra suivre l’aboutissement. Si les EEP sont invités à négocier de nouveaux paradigmes, à pérenniser leurs modèles économiques, à scruter les opportunités stratégiques, « c’est que la survie de plusieurs écosystèmes privés en dépend », estime la publication.

Tout en gardant à l’esprit les spécificités de l’Etat comme propriétaire du portefeuille, la réforme est attendue sur sa capacité à déployer une architecture où la cohérence et les synergies entre participations sont perceptibles, ajoute-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les services sécuritaires de Casablanca ont mis en échec, lundi soir, une tentative de trafic international de drogue et procédé à la saisie de cinq tonnes et 820 kg de résine de cannabis.

Cette opération, menée au niveau du tronçon routier reliant Casablanca à Bouznika, a également permis l’interpellation de six individus pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue par voies maritimes, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que le Jardin zoologique de Rabat accueillera, pour la première fois, un couple de tigres et ce, durant trois mois à partir du 9 juillet.

« Dans l’objectif d’enrichir son offre et de diversifier la collection animale présentée, le Jardin zoologique de Rabat accueille, pour la première fois, une espèce tant sollicitée et appréciée par le public, le tigre », a affirmé cet établissement dans un communiqué, cité par la publication.

« Nayo et Matchy, un couple de tigres, en provenance d’une institution zoologique nationale, s’installent à partir du 9 juillet 2021 et pour une durée de 3 mois au niveau de la biozone +savane+ », précise le communiqué, ajoutant que les deux félins, âgés respectivement de 4 ans et 3 ans, sont nés au Maroc de parents originaires de France.

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la justice, la santé, la politique et les faits de société.Sud Quotidien évoque l’affaire des 94 milliards et c’est pour nous informer que « Ousmane Sonko (est) encore débouté » par la Cour d’appel de Dakar.

Une décision qui fait dire à Walf Quotidien que Sonko fonce directement vers la Cour suprême. Le journal soutient que la Cour d’appel a rejeté son recours dans ce dossier où l’opposant visait Mamour Diallo, Meïssa Ndiaye et Seydou Sarr dit Tahirou « d’escroquerie portant sur les deniers publics, usage de faux et concussion » sur le titre foncier 1445/R.

L’Observateur pour sa part prévient sur les risques d’une troisième vague au Sénégal. « Alerte rouge » barre à sa Une le journal qui indique que plus de quarante malades sont sous oxygène et tous les lits en Réa-Covid sont occupés.

Vox Populi sur le même sujet s’inquiète de cette hausse des cas et martèle que « si n’est rien fait d’ici la Tabaski, on va assister à une explosion des cas avec les déplacements dans les régions.

Dans Le Quotidien, c’est un retour à la case de départ pour le le nouveau Code électoral. « Retour à Sénégal 92 » titre le journal qui précise que les articles L3 et L4 de l’ancien code sont devenus L29 et L30 du nouveau code.

Quid du cas du Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) actuellement au Qatar ? EnQuête pose le débat avec l’alliance Macky Sall – Idrissa Seck et les retrouvailles de la famille libérale, en s’interrogeant sur l’équation Karim Wade toujours « inéligible ». Seule une amnistie informe le journal, peut rabattre les cartes.

Sur un autre registre, la visite du président Macky Sall en Mauritanie a eu un écho favorable auprès du Collectif des acteurs de la pêche. L’AS souligne que le Caps se félicite des nombreux accords signés dans ce secteur.

Du baume au cœur pour les soldats tombés au front. Le Soleil informe que Macky Sall a décidé à partir de janvier 2022, d’octroyer une maison à chaque famille selon le colonel Cheikhouan Guèye, directeur de l’action sociale des armées.

En sport, Stades informe qu’on se dirige vers des surprises dans l’attribution du ballon d’or 2021. Si Lionel Messi fait figure de grand favori, le journal indique que Jorginho est l’autre favori pour cette distinction individuelle qui récompense le meilleur footballeur de l’année.

Sénégal : les produits agricoles face au défi de la commercialisation à grande échelle

Plusieurs facteurs comme le déficit d’infrastructures de stockage, la régulation du marché ou encore la qualité des produits plombent l’écoulement normal des récoltes.D’année en année, la production agricole atteint des chiffres record au Sénégal. Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, la production de graminées est évaluée à 3,64 millions de tonnes au terme de la campagne 2020-2021. Ce volume est en hausse de près d’un million de tonnes par rapport à la saison précédente (2,7 millions de tonnes).

Si les moissons sont abondantes, la commercialisation à grande échelle est une autre paire de manches. Dans cette phase, le non-respect des règles du marché par les producteurs sénégalais est noté.

Or, explique le directeur de l’exploitation de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM), Babacar Sembène, « ce volet demande beaucoup d’investissements, de concertations pour que les producteurs puissent y trouver leurs comptes » et se conforment à la législation. 

Selon M. Sembène, qui s’exprimait récemment lors d’un atelier du Conseil national de commercialisation des productions agricoles, l’autre obstacle est la faible implantation d’infrastructures de stockage dans les zones de production.

A ce propos, Aminata Assome Diatta, a indiqué que « le gouvernement travaille à mettre en place des infrastructures de stockage très rapidement ». Aujourd’hui, a souligné, la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, nous avons une forte production, mais si elle ne peut pas être conservée, les problèmes seront toujours entiers.

Elle a ainsi invité le secteur privé à investir dans « les infrastructures de stockage et leur gestion afin que toute la chaîne de valeur soit bien structurée et produise les résultats escomptés ».

Enfin, la troisième difficulté, et non des moindres, a trait à la conformité des produits locaux aux demandes notamment des industries. Donnant l’exemple du maïs importé massivement de l’Argentine et du Brésil, Babacar Sembène a plaidé pour une recherche axée sur les variétés dont les industriels ont besoin puisque « c’est le marché qui détermine la production ».

Protéger les petits producteurs

Durant la rencontre du Conseil national de commercialisation des productions agricoles, la question de la cohabitation entre les petits producteurs et les agrobusiness-men a également été abordée. A ce sujet, le directeur de l’exploitation de l’ARM a estimé qu’« il faut œuvrer à stocker la surproduction dans des magasins et essayer de différer la commercialisation ».

De son côté, la ministre du Commerce et des PME a reconnu qu’il y a un problème d’équité dans ce sous-secteur. « Autant on peut essayer de réguler l’importation de ces produits, autant c’est difficile entre deux Sénégalais de dire à l’un qu’il faut vendre et à l’autre d’attendre. Mais nous essayons toujours de trouver des terrains d’ententes », a-t-elle dit. Aminata Assome Diatta reste cependant convaincue qu’avec une bonne disponibilité d’infrastructures de stockage, une grande partie du problème serait résolue.

Programme GPE-Abidjan: une opportunité de bourse au profit des candidats

La Banque mondiale, un partenaire du Programme de formation en Gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, offre une opportunité de bourse pour les auditeurs.

Lancé le 22 mai dernier, le recrutement des auditeurs de la 22e promotion s’achève le 19 juillet 2021. Les candidats peuvent toutefois, par le biais du GPE-Abidjan, postuler pour une bourse de l’Institut de la Banque mondiale « JJ/WBGSP ». 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

Les pays ciblés par le Programme GPE-Abidjan sont la Côte d’ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, la Guinée et la Mauritanie. La session est également ouverte au Tchad, au Burundi, au Congo et au Cameroun. 

Dans l’espace de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), les candidatures sont fortement encouragées au Bénin, au Burkina Faso et au Niger pour les personnes désireuses de décrocher un Master professionnel de haut niveau en gestion des politiques économiques. 

Selon le calendrier du recrutement, la clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021, et la publication de la liste des candidats autorisés à concourir, le 27 juillet. L’épreuve écrite, elle, a lieu le 05 août 2021. 

La publication de la liste définitive des admis est fixée au 7 septembre 2021 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2021. Le GPE-Abidjan, fleuron de la formation en gestion de la politique économique, capitalise aujourd’hui plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités.

Le programme a permis de former de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : BAD, PNUD, Banque mondiale, FMI, BIT, OMS, etc.

L’Agence marocain de sûreté et de sécurité nucléaires désignée centre collaborateur africain de l’AIEA

L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont signé, mardi à Vienne, l’accord de désignation d’AMSSNuR en tant que centre collaborateur africain de l’AIEA pour le renforcement des capacités en matière de sécurité nucléaire, indique un communiqué de l’AMSSNuR.Aux termes de cet accord, l’AMSSNuR devient le premier centre collaborateur de l’Agence internationale sur le plan continental, pour la période 2021-2024, selon un plan d’action spécifique visant à assister les États membres dans l’élaboration du cadre réglementaire relatif à la sécurité nucléaire de leurs pays respectifs, développer les capacités nationales et régionales, notamment africaines et renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine, souligne la même source.

Cette désignation « constitue une reconnaissance internationale des efforts entrepris par le Royaume du Maroc dans le domaine de la sécurité nucléaire et témoigne de l’excellence des relations de coopération entre notre pays et l’AIEA et de la réputation de la sécurité nucléaire au Royaume du Maroc au niveau mondial », ajoute-t-on.

Cette reconnaissance vient couronner les efforts fournis par AMSSNuR depuis sa création dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques et sa veille permanente sur toutes les opportunités pour les mettre en faveur des pays africains membre de l’AIEA, note le communiqué.

Lors de la cérémonie de signature, qui fut marquée par la remise de la plaque de « Centre Collaborateur », les deux parties ont passé en revue les différentes opportunités de coopération visant le renforcement des capacités, nationales et régionales, en matière de sécurité nucléaire.

A cet effet, le directeur général de l’AMSSNuR, Khammar Mrabit a réitéré l’engagement de l’Agence à renforcer les capacités à travers plusieurs canaux et à faciliter la coopération entre l’AIEA et les autres pays africains en matière de formation, de partage de connaissances et d’expériences dans le domaine.

Covid-19 : le Roi Mohammed VI ordonne l’envoi d’une aide médicale d’urgence à la Tunisie

Le Roi Mohammed VI a ordonné mardi l’envoi d’une aide médicale d’urgence à la Tunisie suite à l’aggravation de la situation épidémiologique dans ce pays, en raison d’une forte augmentation des contaminations et des décès liés à la Covid-19.Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’aide médicale sera composée de deux unités de réanimation complètes et autonomes, dotées d’une capacité totale de 100 lits. Elle comprendra, en outre, 100 respirateurs et deux générateurs d’oxygène d’une capacité de 33 m3/heure chacun. L’aide sera acheminée par les avions des Forces Royales Air, précise le ministère.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre des liens de solidarité active entre le Maroc et la Tunisie, ainsi que de la fraternité authentique qui unit les deux peuples.

Inauguration de passages en pavés plastiques dans un marché d’Abidjan

Des zones piétonnes en pavés plastiques, d’une superficie de 200 mètres carrés, ont été inaugurées mardi au marché de Wassakara, à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, grâce à un partenariat entre la mairie et Nestlé Côte d’Ivoire.

Construites au sein du marché de Wassakara à Yopougon, elles font au total 200 m2. Selon Mme Rosine Kouassi, représentant le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, la valorisation des déchets plastiques matérialise les engagements écologiques de la firme agroalimentaire.

Cela s’inscrit dans le cadre de « notre Projet au marché je trie mon plastique», visant d’une part, à sensibiliser les acteurs des marchés que sont les commerçants et les populations et d’autre part, à collecter les déchets plastiques en vue de les recycler, a indiqué Mme Rosine Kouassi.

A Yopougon, dira-t-elle, ce projet est implémenté dans les marchés des quartiers Sicogi, Sel Mer et Wassakara. A travers ce projet, la firme agroalimentaire veut amener les citoyens et les communautés à un « engagement pour une gestion responsable des déchets plastiques ».

Procédant à l’inauguration de ces passages pavetés à base de matériaux issus du recyclage des déchets plastiques, le 6e adjoint au maire, Alexis Gouanou, s’est dit « émerveillé » de voir ces pavés en plastique, à l’allure de pavés en ciment, après la visite de ce site. 

« C’est la parfaite démonstration de ce que rien ne se perd, tout se transforme. Nous voulons avoir une commune écologique, il faut passer par là, donc c’est un sentiment de joie et de satisfaction de constater que véritablement avec le plastique on peut faire beaucoup d’autres choses », a-t-il déclaré.

Le 6e adjoint au maire de Yopougon a assuré que la mairie va s’approprier ce projet, parce qu’il est écologique. A long terme, cette technologie devrait permettre de construire des voies en pavés plastiques dans la commune, où plusieurs routes sont dégradées.  

Ce projet a lieu dans le cadre d’un protocole impliquant la mairie de Yopougon, la firme agroalimentaire et la structure Manage & Paste (MDP), spécialisée dans la gestion des déchets. Il a permis de 2020 à 2021 la collecte de 60 tonnes de déchets plastiques recyclés à 100%.

Il a en outre favorisé la création de 15 emplois directs avec notamment des collecteurs et des superviseurs, dont les meilleurs ont été récompensés lors d’une cérémonie dans les locaux de la maire de Yopougon.

Pour faire écho à la Journée mondiale sans sacs plastiques, l’entreprise agroalimentaire a décidé de poser cet acte afin qu’il résonne dans les esprits et rappeler l’intérêt d’investir dans l’économie verte, à travers des modèles économiques innovants.

Au niveau mondial, le géant agroalimentaire ambitionne de rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici à 2025. Dans cet élan, il a investi plus de 1 200 milliards Fcfa pour favoriser un marché autour du plastique recyclé et accélérer l’innovation de l’industrie de l’emballage.

«Nous nous engageons à réduire de 33% l’utilisation du plastique vierge d’ici à 2025 », a poursuivi Mme Rosine Kouassi. L’entreprise envisage de déployer sur toute l’étendue du territoire national ces modèles par les acteurs privés et publics.

La firme a collecté  587 tonnes de déchets plastiques en 2020 grâce au Projet Plastock à Port-Bouët et Yopougon, à des collecteurs indépendants à Abobo et Cocody et au Projet au marché je trie mon plastique à Treichville et Yopougon.

Côte d’Ivoire: le capital du FAFCI passe à 25 milliards FCFA

Le capital du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qui est passé de 1 milliard en 2012 à 20 milliards Fcfa, en neuf ans, a été accru de 5 milliards Fcfa, pour s’établir à 25 milliards Fcfa, a annoncé mardi Mme Dominique Ouattara, lors d’une cérémonie.

« J’ai le plaisir de vous annoncer que le président de la République a décidé que le capital du FAFCI soit augmenté de 5 milliards à compter de ce jour. Il s’élèvera donc à 25 milliards, ce qui permettra à encore plus de nos sœurs, d’adhérer au FAFCI », a annoncé Mme Dominique Ouattara.

Après neuf années de succès, le fonds a atteint 20 milliards de F CFA. Elle s’est félicitée de cette performance et du « taux de remboursement national de 98%, ce qui est un exploit par rapport aux autres programmes similaires en Côte d’Ivoire ».

La Première dame de Côte d’Ivoire a relevé qu’en 2012 les femmes étaient 10 000 bénéficiaires pour un capital de démarrage de 1 milliard de FCFA. Aujourd’hui, le bilan ressort 49,77 milliards Fcfa prêtés aux femmes pour 26 1450 bénéficiaires.

Le retour sur investissement, lui, est estimé à 29,77 milliards Fcfa, selon les résultats, qui rapportent que 148 agences de micro-finances en Côte d’Ivoire opèrent sur ce projet visant à l’autonomisation des femmes ivoiriennes.

En perspectives, le fonds envisage de continuer la mise en place de crédits au profit des micro-finances, de mobiliser les ressources au niveau de l’Etat et d’autres partenaires et d’augmenter le nombre d’agences dans les régions du pays.

Les projections indiquent également la construction avec l’appui du gouvernement de marchés dans plusieurs localités, la signature de partenariats pour la prise en charge des bénéficiaires (CMU et CNPS) au niveau de la protection sociale.

« Au-delà d’un rêve, créer un Fonds de micro-finance pour aider mes sœurs Ivoiriennes à être autonomes était un défi que je m’étais assigné de relever », a déclaré Mme Dominique Ouattara. Ce voyage a débuté le 08 novembre 2012, après la création de ce fonds par décret.

Depuis neuf ans, les adhérentes au FAFCI saisissent cette opportunité pour réaliser des activités économiques, s’est-elle réjoui. Dans la majeure partie des cas, elles sont parvenues à améliorer leurs conditions de vie et celle de leur famille.

Dix-sept femmes ont reçu des diplômes d’honneur FAFCI pour s’être distinguées dans leurs domaines d’activités respectifs. Leur porte-parole, Mme Yolande Boahéné Adjoua, a salué la Première dame pour ses actions en faveur des femmes de Côte d’Ivoire.  

Maroc : Des records de consommation d’électricité avec la vague de chaleur

Le Maroc a connu depuis le semaine du 5 juillet une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité, a indiqué l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), relevant que des records de consommation d’électricité ont été enregistrés lundi 12 juillet.Dans un communiqué, l’ONEE a expliqué que la demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Ainsi, le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00, en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

Sénégal : du matériel médical pour soulager les patients hémodialysés

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a réceptionné ce mardi 40 générateurs et 2 unités de traitement d’eau qui serviront dans la prise en charge des insuffisants rénaux.Cette nouvelle mettra du baume au cœur des personnes souffrant d’insuffisance rénale. Pour nombre d’entre elles, les séances d’hémodialyse sont un chemin de croix. Mais avec ces acquisitions, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, le quota des hémodialysés va d’ici la fin de l’année passer de 300 à 400 malades sur plus de 1000 patients pris en charge dans les centres de dialyse sur l’ensemble du territoire.

A en croire la source, le matériel est entièrement destiné au Centre d’hémodialyse Saliou Fall, construit par l’Association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux (Ashir) et réhabilité par la Fondation Servir le Sénégal, de la Première dame, Marième Faye Sall.

Le gouvernement du Sénégal sait à quel point l’insuffisance rénale bouleverse des vies. C’est pourquoi il a décidé de prendre ce problème à bras-le-corps à travers notamment la tenue prochaine d’un Conseil présidentiel spécial. Objectif : régler en grande partie de nombreuses questions liées à la maladie.

L’intégration commerciale, un levier de croissance (expert)

L’Afrique peut s’appuyer sur l’intégration commerciale pour booster sa croissance économique, selon un expert du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).« L’intégration commerciale est un puissant levier de croissance, de développement et de réduction de la pauvreté », a dit le colonel Aliou Diouf.

Le Secrétaire permanent du Comité national du CILSS du Sénégal (CONACILSS) s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation (13-15 juillet 2021) des organisations socioprofessionnelles et acteurs privés partenaires des Systèmes d’information sur les marchés (SIM). Les participants viennent des pays d’intervention du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) : Burkina Faso, Gambie, Mali, Mauritanie ; Niger, Sénégal et Tchad. Ils sont initiés notamment sur l’utilisation des outils de commerce en ligne (bourse virtuelle, E-commerce et M-commerce).

Poursuivant sur l’importance de l’intégration commerciale, le colonel Aliou Diouf a dit que c’est pourquoi, « les pays africains se sont engagés à Malabo (Guinée équatoriale) en 2014, à tripler d’ici 2025, le niveau des échanges intra-africains de produits et services agricoles ».

« Certes des actions ont été menées à divers niveaux, mais les défis à relever pour venir à bout des besoins en matière d’intégration du commerce régional interpellent les différents acteurs, notamment les puissances publiques et les acteurs privés », a indiqué le Secrétaire permanent du CONACILSS, dans son discours parvenu à APA.

Le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) est une initiative multinationale et concerne les pays membres du CILSS.

Il a été conçu pour faire face au nombre en constante augmentation de personnes souffrant d’insécurité alimentaire et nutritionnelle chronique, de pauvreté, et de vulnérabilité aux effets pervers du changement climatique au Sahel. Il vise le développement de la résilience au changement climatique, le financement à long terme du secteur agricole, et le développement du commerce et de l’intégration régionale.

Le projet 1 du P2RS pour le Sénégal est financé par la Banque africaine de développement (Bad), l’Etat du Sénégal et les bénéficiaires pour un montant total de 19,5 milliards Fcfa.