Nigeria : promulgation d’une loi sur l’industrie pétrolière

Afin de relancer l’industrie pétrolière mal en point, Muhammadu Buhari a promulgué une nouvelle loi pour attirer les investisseurs.Dix ans après avoir été soumise aux Parlementaires, la nouvelle loi pétrolière est enfin promulguée par le président nigérian. Ce dernier, revenu du pays après des examens médicaux à Londres, a apposé sa signature sur le texte final censé réguler le secteur pétrolier et gazier.

Le projet de loi qui a mis du temps à être adopté, a fait l’objet de plusieurs amendements en raison des désaccords entre le gouvernement nigérian et les compagnies qui opèrent sur son territoire. Son adoption permettra de définir un cadre légal et fiscal et d’assurer une meilleure redistribution des richesses.

 Le pays le plus peuplé d’Afrique (210 millions d’habitants) est le premier producteur du continent avec 1,9 million de barils par jour. Les ressources issues du pétrole et du gaz représentent l’essentiel des devises et constituent près de la moitié du budget de l’Etat.

Soucieux de préserver cette richesse stratégique dans un contexte économique très difficile, le président nigérian mise sur cette nouvelle loi pour relancer l’industrie pétrolière

Le Nigeria, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), peine à attirer les investisseurs étrangers dans un secteur gangrené par la corruption, la vétusté des installations et l’insécurité dans certaines provinces du pays.

Certains experts énergétiques et financiers estiment que la nouvelle loi pétrolière pourrait déclencher des protestations et perturber les activités de production pétrolière dans la région du Delta du Niger, riche en pétrole, car elle n’est pas équitable pour la région.

Selon les médias, la nouvelle loi prévoit 3% des revenus générés par les opérations pétrolières aux communautés productrices de pétrole, tandis que 30% des revenus ont été alloués au développement des bassins intérieurs frontaliers qui se trouvent principalement dans le nord du pays.

Selon le Parti démocratique des peuples (opposition), la signature de la loi en dépit du rejet public généralisé équivaut à « une approbation de l’imposition, un manque de respect pour le peuple et les principes de la démocratie en tant que système de gouvernement ».

Les responsables de cette formation politique estiment que sa promulgation n’était pas dans l’intérêt des communautés productrices de pétrole, en particulier face aux défis auxquels elles sont confrontées en raison de l’exploration pétrolière.

 

Zambie : le président élu promet « une meilleure démocratie »

Large vainqueur de la présidentielle du 12 août, Hakainde Hichilema a déclaré que son élection au-delà de sa personne était une victoire de tous les Zambiens.Dans un discours diffusé par plusieurs médias, le tombeur d’Edgar Lungu, président sortant, a salué une élection historique. « C’est avec beaucoup d’honneur, d’humilité, de gratitude, que je me tiens devant vous aujourd’hui pour dire : le changement est là », a réagi le président élu Hakainde Hichilema.

Le nouveau président a dénoncé les six années du « régime brutal » de Lungu en promettant une « meilleure démocratie » aux Zambiens. « Nous n’avons pas l’intention d’occuper une fonction publique, de remplacer ceux qui ont été très violents à l’encontre de notre peuple, et de lancer une nouvelle vague de violence. Nous n’avons pas l’intention d’être cela » rassure-t-il.

Cette sortie du nouveau président intervient quelques heures après la déclaration d’Edgar Lungu qui a reconnu sa défaite devant son rival. « Je voudrais féliciter mon frère, le président élu, son excellence M. Hakainde Hichilema. Je me conformerai aux dispositions constitutionnelles pour une transition pacifique du pouvoir», a déclaré le président sortant.

Hakainde Hichilema devient le septième président de ce pays enclavé de l’Afrique australe après la validation de sa victoire par la Commission électorale de Zambie (ECZ). L’organe électoral a confirmé l’élection du leader du Parti uni pour le développement national (UPND) avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Sénégal : la bataille pour le contrôle du marché Sandaga à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement du bras de fer entre Soham Wardini, la mairesse de la ville de Dakar, et Alioune Ndoye, maire de l’arrondissement de Dakar-Plateau, pour le contrôle du marché de Sandaga.« Sandaga, la maire des batailles », titre Le Quotidien, soulignant que « la démolition du bâtiment de Sandaga, patrimoine classé, enrage le maire de Dakar qui a décidé d’enclencher une procédure judiciaire pour conserver les vestiges de la capitale. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « La bataille de Dakar a commencé ». Dans les colonnes du journal, les deux élus se lancent des piques. « Soham El Wardini (y) dénonce (ainsi) un crime contre notre +patrimoine culturel+ », là où « Alioune Ndoye persiste et signe » dans son projet de reconstruction totale du bâtiment.

« Face à la presse hier, le maire de la commune de Dakar-Plateau informe ses détracteurs qu’il compte rester droit dans ses bottes. Il a justifié le projet de reconstruction du marché de Sandaga, non sans mobiliser ses troupes pour une victoire aux prochaines Locales, afin de déloger ceux qu’il appelle les +fossoyeurs de Dakar+ », écrit le journal. Cela fait dire à L’AS que « Alioune Ndoye fait feu de tout bois. »

« Alioune Ndoye persiste, Soham affûte ses ongles », barre à sa Une Vox Populi, affirmant que le premier légitime sa volonté par des arguments de fait et de droit et interpelle Soham Wardini, au moment où le Conseil municipal de la ville de Dakar donne à son édile les pouvoirs d’aller se battre pour récupérer le patrimoine de la Ville.

Là où Sud Quotidien informe qu’« une plainte est annoncée contre le maire de Dakar-Plateau », WalfQuotidien lui est affirmatif : « Alioune Ndoye et Soham Wardini soldent leurs comptes au tribunal. »

En politique, Sud Quotidien revient sur le bras de fer autour de la délivrance des certificats de résidence et estime qu’on se dirige « vers le contentieux électoral ». WalfQuotidien dresse de son côté le portrait de ceux qu’il appelle « les sept favoris de Dakar » pour les prochaines Locales.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur l’audition du bourreau de Penda Kébé à Ziguinchor (sud). EnQuête livre ainsi « les aveux glaçants de son petit-ami ». Libération révèle que ce dernier a tué Penda Kébé « pour un tissu +Getzner+. »

En sport, le journal spécialisé Stades réserve sa Une du jour au tirage au sort, ce mardi, de la Can 2021. « Le meilleur ou le pire pour les Lions ? », s’interroge le journal avant de noter que les poulains d’Alioune Cissé devront s’attendre à croiser des équipes redoutables comme l’Egypte, le Ghana ou la Côte d’Ivoire.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 78 nouveaux cas positifs et 2 décès

La Côte d’Ivoire a enregistré lundi 78 nouveaux cas positifs de Covid-19 et deux décès, selon une note du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Le ministère a « enregistré ce lundi 16 août 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 676 échantillons prélevés soit  2,9 % de cas positifs, 159 guéris et 2 décès », indique la note. 

A la date du 16 août 2021, le pays compte 52 423 cas confirmés dont 51 396 personnes guéries, 363 décès et 664 cas actifs, souligne la note, ajoutant que le nombre total d’échantillons à ce jour est de 840 869.

Selon le ministère, le 15 août 2021, 1 673 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 227 516 doses administrées ». Il invite les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner contre la Covid-19. La vaccination est gratuite et volontaire. 

La Corée du Sud salue la gestion par le Maroc de la pandémie du Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, ce lundi à Rabat, le Premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, M. Choi Jong-kun.Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, M. Jong-kun a mis en avant les relations d’amitié entre la République de Corée et le Maroc, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le diplomate sud-coréen, qui effectue sa première visite dans le Royaume, a exprimé sa grande estime pour le Roi Mohammed VI et son leadership dans la gestion de la pandémie de Covid-19 « que nous affrontons et œuvrerons ensemble à surmonter ».

M. Choi a, en outre, indiqué que ce premier déplacement sera suivi par d’autres visites, se disant optimiste quant à l’avenir des échanges entre les deux pays.

Qualifiant de fructueux ses entretiens avec M. Bourita, le diplomate sud-coréen a exprimé ses remerciements au gouvernement marocain pour son hospitalité.

Le Maroc joue un rôle « très utile » en Libye, selon Washington

L’ambassadeur et émissaire spécial américain pour la Libye, Richard Norland, a affirmé, lundi à Rabat, que son pays est « très reconnaissant » au rôle « utile » que joue le Maroc pour soutenir le processus politique en Libye. »Le rôle que le Maroc joue dans la région pour soutenir le processus politique en Libye est très utile » et les Etats-Unis d’Amérique en sont « très reconnaissants », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le diplomate américain a qualifié de « très utile » sa discussion avec M. Bourita, qui a porté sur « plusieurs sujets, notamment la question des prochaines élections en Libye, prévues en décembre ».

« C’est bien le moment d’établir la base constitutionnelle et légale pour que ces élections puissent avoir lieu en décembre », a ajouté M. Norland.

Côte d’Ivoire: le vaccin anti-Ebola déjà administré à 200 personnes

Le vaccin anti-Ebola de Merck a été déjà administré à quelque 200 personnes en Côte d’Ivoire, 72 heures après l’annonce officielle d’un cas positif au virus Ebola détecté dans le pays.

« Nous avons commencé la vaccination aujourd’hui (lundi), après une formation faite avec l’appui de l’OMS, de l’Unicef, nos collègues de Guinée. Et, ce soir, nous avons déjà vacciné 200 personnes », a dit Prof. Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire. 

« On espère pouvoir vacciner 2.000 personnes exposées de la communauté et aussi les personnes du système sanitaire et de la sécurité », a indiqué M. Serge Eholié, assurant qu' »aujourd’hui, il n’y a pas d’autre cas (que) ce seul cas isolé à Abidjan ».  

Il a relevé que la Côte d’Ivoire a reçu « 5.000 doses de vaccins dont 2.000 doses du vaccins Merck qui doivent être administrés le plus tôt possible aux cas contacts de la patiente », le personnel qui était exposé, la famille et ceux au poste frontière.  

Selon le porte-parole de ce Comité, Serge Eholié, « l’état de santé de la malade est stable et il y a une amélioration de l’état de santé » de cette jeune fille de 18 ans qui a quitté la Région de Labé, en Guinée, où elle avait déjà eu des symptômes. 

Elle a eu de « multiples interactions sociales »et le Comité de surveillance mène un suivi des cas contacts, notamment les proches de la patiente depuis qu’elle est entrée en Côte d’Ivoire et les personnes qui ont pris le car avec elle, a noté M. Eholié.

« Concernant les personnes qui ont pris le car avec celle, nous avons identifié 70 personnes dont 68 passagers en dehors du chauffeur et de l’apprenti », a-t-il souligné ajoutant que grâce à la compagnie de transport, la majorité des passagers a été identifié ainsi que les convoyeurs.

 Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a laissé entendre que la situation sanitaire « est sous contrôle ». 

Il s’agit des « vaccins de la post-exposition » des personnes, a fait savoir le prof. Serge Eholié, mentionnant que le Comité de veille sanitaire est extrêmement prudent. 

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivée à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Le ministère en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994, après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola chez la patiente. 

Assurance: concertation des experts de la CIMA à Abidjan

Une réunion de concertation du Comité des experts de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) s’est ouverte lundi à Abidjan en vue de préparer une session des ministres de l’organisation.

Cette rencontre qui s’achèvera le 26 août 2021, devrait  permettre de préparer les dossiers qui seront soumis aux ministres des pays membres de la CIMA, selon le président du comité des experts, Elvis Nzeingued.  

Les participants plancheront sur « l’exécution du budget 2020, les recommandations des Conseils des ministres, des propositions à soumettre pour une réorganisation ou une redynamisation de la CIMA », a déclaré M. Nzeingued.

Le directeur des assurances de Côte d’Ivoire, Traoré Issouf, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, a souhaité des résolutions fortes pour le développement du secteur des assurances.

Les résultats des travaux des experts de la CIMA devraient  permettre aux ministres des pays membres de l’institution de prendre des décisions idoines pour le bien-être des consommateurs.  

Le Comité des experts examinera notamment les points inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres afin de dégager sous forme d’avis et de recommandations, des propositions concrètes sur ces points. 

Il émet aussi un avis sur le programme annuel d’activité et le projet de rapport annuel au Conseil relatif à la situation du secteur des assurances en Afrique. 

Moyo Sifundo, nouveau SG de l’UPAP, prend fonction en septembre

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief, élu le 13 août 2021, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), à Abidjan, prend fonction le 1er septembre 2021.

« Je vais prendre fonction officiellement le 1er septembre 2021 », a annoncé lundi M. Moyo Sifundo Chief, le nouveau secrétaire général de l’UPAP, qui dans sa vision veut « conduire la digitalisation de la poste en Afrique », lors d’une conférence de presse.

Le thème du 27e Congrès de l’UPU qui se se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, tourné autour de l’e-commerce et de la digitalisation du secteur postal universel. L’UPAP se veut « un instrument très important quant à la digitalisation de la poste en Afrique ». 

Pour M. Moyo Sifundo, les bureaux de poste sur le continent, en tant qu’agences de développement, seront « utilisés pour développer certains programmes des gouvernements et la digitalisation de la poste ». 

Il a fait observer que « c’est grâce à la digitalisation que certaines postes sont capables d’offrir des services comme le e-commerce et les services gouvernementaux en ligne », surtout dans cette période marquée par la pandémie de Covid-19.

La Covid-19 a affecté plusieurs secteurs dans les pays et en particulier la poste. Mais, très rapidement les bureaux se sont relevés des cendres à travers les protocoles sanitaires pour faciliter la distribution à travers la logistique. 

Le nouveau secrétaire général de l’UPAP veut s’assurer que « tous les pays africains soient membres de l’organisation » panafricaine, tout en apportant ses 26 ans d’expériences dans le secteur postal à travers le monde.

Il a soutenu que l’e-commerce est une niche pour les compagnies postales qui devront mettre en relation les fournisseurs et les clients. Mais, cela ne peut être efficient qu’ à travers une bonne gouvernance et un service après-vente probant.

M. Moyo Sifundo estime que le renouvellement de leadership est un atout indéniable pour l’organisation. Ce dernier qui a travaillé sur les réformes de la poste au sein de l’UPU, veut dynamiser l’UPAP. 

Le Conseil des ministres de l’Union africaine (UA), réuni en sa 29e session ordinaire du 23 juin au 3 juillet 1977, à Libreville, au Gabon, a adopté la création de l’Union panafricaine des postes pour servir d’organisme de tutelle à toutes les administrations postales en Afrique. 

Opinion: La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

Intellectuel respecté et activiste influent, Moussa Tchangari est Secrétaire général de la l’association nigérienne « Alternative Espaces Citoyens ». Dans ce texte très inspiré, il invite les élites au pouvoir dans le Sahel et leurs alliés occidentaux à entreprendre des réformes politiques profondes. Faute de quoi, la région risque de subir le même sort que l’Afghanistan où les Talibans reviennent au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par l’armée américaine.En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés.  C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001. 

A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

Ethiopie : le TPLF touché par l’offensive de l’armée

Plus de 300 combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont été tués lors de l’offensive de l’armée éthiopienne dans la région d’Afar.Le patron du commandement oriental des forces de défense éthiopiennes, le major-général Belay Seyoum, a déclaré dans un communiqué lu par APA, que quarante rebelles ont été aussi capturés lors de l’offensive.

Ce regain de violence intervient presque une semaine après la fin du cessez-le-feu dans la région du Tigré, au nord du pays, décrété par le gouvernement éthiopien.

Le TPLF, désormais allié de l’aile militante du Front de libération oromo (OLF), a été contraint de stopper son avancée dans la région d’Afar, qui visait à contrôler la route Ethiopie – Djibouti.

Le major-général Baly Seyoum a déclaré que l’opération sur le front oriental était un succès. Avant de prévenir les insurgés qui contrôlent certaines régions. « Peu importe que la junte contrôle tel ou tel endroit. Cela n’a pas d’importance. La question est de savoir si la junte va sortir vivante des endroits qu’elle contrôle », martèle-t-il.

Dans une autre offensive, les forces de défense éthiopiennes avaient déclaré avoir tué 70 combattants du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) à Tikur Wuha, près de la ville de Woldia, où les forces rebelles se sont battues pendant plusieurs jours dans l’espoir de contrôler la ville.

Selon un communiqué de l’armée, les forces du TPLF étaient sous la direction du général de brigade Kebebe Fekadu, qui était lui-même membre des forces de défense éthiopiennes qu’il a déserté lorsque plusieurs bases du commandement nord ont été attaquées en novembre 2020. L’opération a permis de récupérer 19 fusils AK47, cinq fusils de sniper et plusieurs fusils d’assaut de groupe a également révélé l’armée éthiopienne.

Tchad : un registre du cancer bientôt mis en place

Au Tchad, les statistiques sur cette maladie sont « parcellaires et limitées » à cause notamment du faible accès au diagnostic des personnes atteintes.Avec l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Tchad disposera d’un registre du cancer « essentiel pour la surveillance, l’enregistrement, la recherche et le contrôle ». Ce document permet également, selon un communiqué reçu lundi à APA, de connaître l’ampleur du problème pour prendre des dispositions idoines.

D’après le ministère tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, le registre du cancer constitue « un outil robuste (pour) un recueil continu et exhaustif de données nominatives et cliniques sur les personnes atteintes de cancer dans une population géographiquement définie ».

La semaine dernière, « des points focaux venus des 23 provinces sanitaires du pays et de N’Djaména » ont bénéficié d’un renforcement de capacités. « Pour une meilleure surveillance du cancer, il est impératif de disposer des données fiables d’où l’importance de former des experts en matière de collecte, d’analyse et de gestion de données », indique la source.

En 2020, poursuit-elle, l’Unité d’anatomie et cytologie pathologiques du Centre hospitalier universitaire de référence nationale a montré que sur 367 cas de diagnostics histopathologiques, 108 étaient des cancers, tout organe et tout âge confondus, soit une proportion de 29,42 %.

Les autorités tchadiennes estiment que « c’est la partie visible de l’iceberg » parce que « les capacités de diagnostic sont très faibles sur l’ensemble du territoire tchadien en l’absence d’un plateau technique destiné à la prise en charge des malades du cancer ».

Dr Ismaël Barh Bachar, Directeur Général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a promis lors de la session de formation des points focaux que le registre du cancer sera opérationnel en 2022 en vue d’avoir « un système de prévention précoce (et) efficace ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle à l’ancien argentier de l’Etat Amadou Bâ qui semble avoir retrouvé grâce aux yeux du président de la République.Le Soleil indique que « la famille du défunt Khalife de la communauté layène, El Hadj Abdoulaye Thiaw Laye (1926-2021), a reçu samedi (dernier) à Cambérène (commune de Dakar), Macky Sall venu présenter ses condoléances au nom de la nation sénégalaise ».

Le quotidien national rapporte que le chef de l’Etat s’est également rendu, le même jour, à Thiénaba (région de Thiès) « suite à la disparition, le 9 août 2021, du 8e Khalife Serigne Abdourahim Seck ». Dans ce foyer religieux fondé par Serigne Ahmadou Ndack Seck, Macky Sall a déclaré qu’ « un budget de plus de 800 millions F CFA est dégagé pour que Thiénaba puisse disposer de sa résidence des hôtes comme toutes les autres grandes cités religieuses du pays ».

Amadou Bâ, ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, était aux côtés du président de la République. L’AS se demande si ce n’est pas « un retour en grâce » de l’ex-ministre des Affaires étrangères.

A en croire Sud Quotidien, on se dirige « vers une entente directe » entre Macky Sall et Amadou Bâ. Ce journal a souligné que « c’est la première » fois que les deux hommes apparaissent ensemble en public, avant de soutenir que la stratégie du silence adoptée par le responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) aux Parcelles Assainies (commune de Dakar) s’est avérée gagnante.

Dans son style caractéristique, le calembour, Le Quotidien tire son « chapeau Ba ! ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « il est de ces images qui ne laissent jamais indifférent. Surtout lorsque cela vient d’un homme aussi politique que le leader de l’APR (Macky Sall) ».

En d’autres termes, mentionne WalfQuotidien, « Macky Sall remet Amadou Bâ en selle » à quelques mois des élections locales pour lesquelles le leadership à Dakar est très disputé dans son parti avec notamment Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi se fait l’écho d’un accident de la route ayant fait quatre morts à Kaolack (Centre). Dans ses colonnes, ce quotidien informe qu’un porte-conteneurs malien a écrasé un taxi où se trouvaient cinq personnes.

Pour sa part, Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavent, a fait savoir dans Vox Populi que « les auteurs de cet acte ignoble seront appréhendés et traduits en justice ». 

Mais, déplore EnQuête, de jeunes sénégalais, n’ayant pu contenir leur colère, ont saccagé « des camions maliens » qui étaient dans les parages. De l’autre côté de la frontière, « une vingtaine de camions sénégalais ont été vandalisés ».

Citée par L’Observateur, Médina Sissoko Dembélé, ministre malienne des Transports, a affirmé que « ces graves incidents n’honorent pas les excellentes relations de fraternité et d’amitié » qui lient les deux pays.

Santé, politique et maritime au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le processus électoral et la problématique du dragage du sable sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que bien que le taux de létalité demeure stable à 1,5%, le Maroc enregistre ces derniers jours un pic de mortalité liée à la Covid-19. Samedi, 110 personnes sont décédées des suites de ce virus, élevant ainsi le nombre des morts à 10.933 depuis le premier cas déclaré au niveau national en mars 2020. Le plus grand nombre est observé au niveau de Casablanca-Settat.

Outre les décès, la courbe des contaminations est également en hausse avec une moyenne quotidienne de plus de 10.000 nouveaux cas observés cette semaine. Cette hausse impacte, de facto, les indicateurs d’incidence cumulée qui a franchi le seuil des 2.000. On note ainsi 2.242 cas sévères ou critiques dont 1.332 sous respiration artificielle. De ce total, 1.264 patients sont sous ventilation non-invasive tandis que 68 autres sont intubés. Face à cette situation alarmante, le Maroc accélère la cadence de vaccination au niveau national, souligne le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que « si le Maroc a maintenu la date de l’organisation des élections malgré la situation épidémiologique jugée alarmante, il devrait assurer le bon déroulement de ce scrutin en œuvrant à consolider la surveillance administrative et judiciaire ».

Tout en appelant les électeurs à se présenter massivement aux bureaux de vote le jour du scrutin pour choisir les élus connus par leur crédibilité et renforcer leur présence dans les institutions représentatives, le journal a souligné qu’il s’agit d’un « véritable défi » à relever en vue de consolider le processus des réformes et satisfaire les aspirations des citoyens.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que même si les autorités ont mis le holà l’été dernier pour arrêter le dragage du sable dans la plage de Mehdia, le “pompage” de cette matière organique à des fins purement commerciales continue toujours.

Un total de 180.000 m3 de sable ont été sifflés durant 20 années pendant lesquelles toute la chaîne écologique marine de la zone a été détruite, fait savoir le quotidien, notant que le fort recul du trait de côte est estimé au nord de la plage de Mehdia à 4m/an!

Ces sur-creusements ont causé une augmentation des noyades et totalement perturbé la stabilité du fond marin dont dépend la vie de plusieurs espèces, soutient-il.

Côte d’Ivoire: la grippe aviaire déclarée dans le département de Bassam

L’infection de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1, souche de la grippe aviaire, a été déclarée dans la localité de Mondoukou, dans le Département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, selon un arrêté préfectoral.

L’arrêté, signé du préfet du Département de Grand-Bassam, Nassou Sidibé, le 5 août 2021,  déclare « infectée d’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type A/H5N1, la localité de Mondoukou, Département de Grand-Bassam ». 

L’arrêté préfectoral prescrit des mesures de police sanitaire dans le foyer d’infection et dans la zone, à savoir l’abattage de toutes les volailles présentes, la destruction des cadavres de volailles et des productions des élevages.

Il recommande la destruction de toute matière et tous les déchets susceptibles d’être contaminés,  tels que les aliments de volailles, ainsi que l’interdiction de mouvements de volailles, de produits et leurs dérivés. 

L’arrêté impose en outre la fermeture des marchés et des lieux de rassemblement de volailles vivantes, l’arrêt des activités liées à la transformation, au transport, à la distribution et à la commercialisation des volailles, produits et sous-produits. 

La filière avicole, en Côte d’Ivoire, est affectée « depuis 2006, 2015 et 2017 par la résurgence et la persistance du virus de la grippe aviaire ». Aujourd’hui, 42 foyers ont été identifiés et notifiés à l’Organisation mondiale de la santé animale avec plus de 122.700 volailles abattues. 

Zambie : l’opposition remporte la présidentielle

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, a été déclaré lundi vainqueur de l’élection présidentielle zambienne.La sixième tentative a été finalement la bonne pour l’opposant historique, victorieux du scrutin du 12 août, devant le président sortant Edgar Lungu.

La Commission électorale de Zambie (ECZ) a déclaré tôt ce lundi, que Hakainde Hichilema du Parti uni pour le développement national (UPND) a remporté l’élection présidentielle avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Les Zambiens se sont mobilisés durant cette présidentielle avec un taux de participation assez élevé de 70%. Les bureaux de vote sont restés ouverts dans certaines provinces jusqu’à 5 heures du matin, pour permettre aux électeurs faisant la queue, d’accomplir leur devoir civique.

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Le décompte a été fait après des vérifications effectuées dans 155 des 156 circonscriptions du pays selon la Commission électorale. « Je déclare donc que Hichilema sera président de la Zambie », a déclaré lundi Esau Chulu, le président de l’ECZ.

Mais le président sortant refuse encore de reconnaître sa défaite. Lungu (64 ans) affirme dans une déclaration samedi, que l’élection présidentielle n’était « pas libre et équitable » à la suite de violences contre des représentants de son parti, le Front patriotique, dans certaines provinces.

Cet homme d’affaires autodidacte est le septième président zambien démocratiquement élu. Il en était à sa sixième participation, la troisième contre Lungu qui cherchait un troisième mandat. Il y a cinq ans, Hichilema (59 ans) avait perdu la course pour la State House (palais présidentiel) contre Lungu pour un écart de 100.000 voix.

Prisée pour son parfum, la chichia connaît un boom dans les terrasses à Abidjan

A Abidjan, la chichia connaît un boom dans les terrasses de café, dans des lounges et même des quartiers précaires, où cette pipe à eau permettant de fumer du tabac, est prisée pour son côté acidulé et parfumé.

« Le goût est merveilleux et ça défonce très bien », affirme César, un jeune homme de 22 ans, à quelques encablures d’une grande surface à Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, confiant que la charge du charbon « fait que la chichia sort bien ».  

La chicha, aussi appelée « narguilé », est une pipe à eau de taille variée, destinée principalement à fumer du tabac ou encore de l’essence de fruits. Elle est populaire dans diverses régions du monde, surtout dans les pays arabes.  

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chichia serait fumée chaque jour par plus de 100 millions de personnes et est parfois consommée chez les plus jeunes (15-20 ans) qui la fument lors d’occasions spéciales, notamment en périodes festives.   

Les experts rapportent que sa composition comprend en général « 28% de tabac associé à 70% de mélasse (liquide sirupeux contenant 50% de sucre) et des arômes de fruits (fraise, noix de coco) qui lui donnent ce goût suret et parfumé qui trompe les fumeurs.

Dans chaque pays, des saveurs sont proposées aux fumeurs. Un tour dans une terrasse à Abidjan, une serveuse déplie l’offre des arômes de chicha (pomme, raisin et menthe, citron et menthe, citron, menthe, love 66 et Hawall), la dose étant cédée à 7.000 Fcfa

La chicha aussi nocive que la cigarette

Une cinquantaine de bouffées de chicha sur une durée moyenne d’une heure équivalent à deux paquets de cigarettes. Le monoxyde de carbone présent dans la fumée est sept fois supérieure à celui présent dans la fumée d’une cigarette, révèle une étude sur le site spécialisé e-cancer.fr. 

En outre, la fumée d’une chicha contient autant de pollution au monoxyde de carbone (CO) qu’environ 15 à 52 cigarettes et autant de goudron que 27 à 102 cigarettes. Et, sa teneur en chrome, cobalt, plomb et nickel est plus élevée que celle de la fumée de cigarette.  

De plus, un millilitre de fumée de chicha contient plus d’un million de microparticules. Selon Dr Claire Lewandowski, médecin généraliste, « croire que fumer la chicha est plus sain que fumer des cigarettes est une erreur. Au contraire, la fumée de la chicha est particulièrement toxique, y compris pour les fumeurs passifs ».  

A l’instar de toutes les fumées de substances organiques qui brûlent, celles de la chicha libèrent lors de la combustion près de 4.000 substances chimiques. Pour Dr Rita Gouessé, biologiste de la santé, ces substances « augmentent fortement les risques de cancers du poumon, des lèvres, de la vessie et des voies aérodigestives supérieures ».  

Par ailleurs, comme un effet de mode, plusieurs friment avec la cigarette électronique, dont l’usage donne d’être atypique et spécial. Mais, « chaque fois que l’on inspire dans nos poumons, et à périodicité élevée, autre chose que de l’air frais, il y a un risque d’effet négatif », fait observer Dr Rita Gouessé. 

Outre la dépendance à la nicotine, le vapotage favorise aussi l’obstruction des voies respiratoires, ce qui expose le fumeur à un risque élevé de bronchite pulmonaire obstructive chronique et des risques de maladies cardiovasculaires, poursuit Dr Gouessé. 

Certains arômes ou des substances contenues dans le liquide des cigarettes élélectroniques (formaldéhyde, acroléine, etc.) sont « des composés potentiellement cancérigènes », mentionne Dr Rita Gouessé qui effectue actuellement en Côte d’Ivoire des recherches sur le cancer du sein. 

Le narguilé peut entraîner la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie due à une anomalie des voies respiratoires, qui se caractérise par une limitation du débit d’air. Ce dysfonctionnement, évitable, est causé par une exposition importante aux gaz nocifs.

Les effets sur le système cardiovasculaire sont encore plus indéniables. Dr Mathieu Nogbou Aka, médecin neurologue, renseigne qu’ils affectent le rythme cardiaque, la pression et la rigidité artérielle, de sorte qu’à long terme, les risques de développer des maladies cardiovasculaires sont plus élevés.

Impacts sur la santé reproductive 

Ici, les principaux risques sont ceux associés à la consommation de tabac, fait remarquer la biologiste en santé, Dr Rita Gouessé, qui révèle que « le tabagisme entraîne des conséquences sur l’ovulation, la fécondation et l’implantation de l’embryon » chez la femme.  

Le tabagisme diminue la production d’œstrogène, entraînant des troubles du cycle menstruel, et influence la qualité des ovules qui peuvent présenter des anomalies ou être moins aptes à être fécondés, fait-elle remarquer, indiquant qu’il a des effets négatifs sur l’endomètre, la muqueuse servant à accueillir l’embryon au début de la grossesse.

De plus, dira-t-elle, « chez la femme enceinte, l’usage du tabac pourrait augmenter les risques d’avortements spontanés, de grossesse extra-utérine et autres anomalies de la grossesse ou encore de malformations congénitales chez le nourrisson ». 

En outre, fumer la chicha, augmentant le taux de monoxyde de carbone dans le sang, cela rétrécit les artères et nuit à la circulation sanguine. Pour cette raison, les fumeurs ont plus de difficultés à obtenir et maintenir une érection que les hommes qui ne fument pas. 

Chez les hommes, le tabagisme diminue la production de spermes et des spermatozoïdes et réduit les possibilités de fécondation de l’ovule. Il augmente également la quantité de globules blancs présents dans le sperme et leur hausse provoque souvent la présence d’infections, ce qui peut rendre infertile.

Pour réduire la consommation du tabac, l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé d’un point l’imposition sur les produits du tabac, notamment le droit d’accise au titre de l’année fiscale 2021, passant d’un taux de 38% à 39%, ce qui porte le taux applicable à 46%. 

Spécialisée dans la lutte contre le tabagisme et la drogue, l’ONG ivoirienne Clucod recommande une augmentation de ces droits d’accise à 50%, voire au moins 100% afin de casser la courbe de consommation du tabac qui connaît une progression dans le pays.  

En Côte d’Ivoire, l’on estime le taux de prévalence du tabagisme à 14,6%, selon des données de l’Enquête démographique et de santé  (EDS, 2011-2012). Le professeur Pascal Bogui, révèle dans une étude que « le coût de la prise en charge annuelle des maladies induites par le tabac est évalué à 28 milliards Fcfa ». 

Le Zouglou, un style musical « utile » pour louer Dieu (Chantre)

Le chantre ivoirien Richard Krémé défend le Zouglou, à l’origine mondaine, comme un style musical « utile » pour louer Dieu, car « il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur ».

« J’ai choisi le Zouglou (pour porter le message de l’évangile) parce que c’est dans le Zouglou que le Seigneur m’a trouvé », a déclaré jeudi à APA le chantre ivoirien, à l’issue d’un concert live dénommé « Zouglou living ».

Ce concept, créé par la télévision chrétienne LMTV, vise à mettre en lumière le Zouglou gospel, comme un instrument pour porter la parole de Dieu via ce rythme musical, né dans les années 90 en milieu estudiantin pour clamer les tares de la société. 

Zouglou living a lieu dans le cadre de « Holy Holidays », un espace qui offre au monde chrétien des représentations saines, en vue d’un divertissement sous des notes évangéliques, un moyen par ailleurs pour convertir des âmes à Christ. 

« Il faut signaler aussi qu’il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur. Tous les styles musicaux sont utiles pour louer le Seigneur, ça dépend du message que tu véhicules », a renchéri Richard Krémé.   

« Je fais le Zouglou parce que dans le temps, je faisais le Zougou », justifie-t-il, dans l’optique de mieux passer son message étant donné que « le Zouglou est l’identité de la Côte d’Ivoire » et il se sens « mieux et à l’aise » pour véhiculer son message dans le Zouglou. 

Le thème de l’édition 2021 de Holy Holidays est « Aimons-nous les uns, les autres ». Au cours du concert, Richard Krémé a lancé qu’ on a l’obligation d’aimer toutes les créatures de Dieu et même ses ennemis.

Autrefois, méprisé et humilié, le chantre ivoirien Richard Krémé, se dit aujourd’hui « fier de Jésus », dont l’amour a sauvé et donné une saveur à sa vie. 

La soirée a également enregistré le passage du chantre Moyo le prédicateur qui opère dans la chapelle Zouglou, ainsi que le groupe Les messagers de la bonne nouvelle, qui regroupe trois jeunes chrétiens. 

Selon Moyo le prédicateur, « la vérité, c’est ce que Dieu dit pour toi » et non la réalité. Dans cette même veine, Les messagers de la bonne nouvelle ont fait observer que, lorsque l’Eternel parle, alors sa main a déjà agi et notre foi devrait matérialiser sa volonté inspirée. 

Zouglou living met en avant le rythme Zouglou, un ryhtme très apprécié en Côte d’Ivoire. Jeudi prochain, il est prévu des notes de Rap living avec une brochette d’artistes dont Steezo, un ancien rappeur qui a eu du succès dans le monde, et qui aujourd’hui a dédié sa vie a Jésus. 

Le calendrier des concerts d’artistes indique pour le 26 août 2021, le Gospel living et le 02 septembre, la Rumba living. Et ce, pour diffuser l’évangile sur ces segments musicaux aux fins d’abreuver les vies des paroles de Christ. 

L’ambassadeur du Royaume de la Belgique, présent avec son épouse à ce concert, a communié avec le public et les autorités ecclésiastiques autour des chants et cantiques libérés par les chantres. 

Pour le diplomate belge, le coeur est le moteur de l’amour. Il a fait remarquer qu' »il y a beaucoup d’amour entre la Belgique et la Côte d’Ivoire », avant de lancer un message d’espoir aux jeunes dont l’amour devrait être un ferment pour leurs défis futurs. 

Côte d’Ivoire: SOA Natation remporte la 1ère édition du Trophée SEIFA

La section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA) ivoirienne, a remporté samedi la première édition du Trophée SEIFA Côte d’Ivoire, lors d’une compétition à la piscine d’Etat de Treichville, dans le Sud ‘Abidjan.Cette première édition dénommée « Challenge SEIFA » a été organisée par la section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA). Le club SOA natation arrive en peloton de tête avec 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et une médaille de bronze, soit un total de 10 médailles.

Selon le règlement de cette coupe, le classement final se fait par cumul des médailles obtenues par les clubs de natation engagés. Il est fonction du nombre de médailles acquises au regard de la « qualité  (or, argent, bronze) ».  

Le club Equinox Riviera 3  occupe la deuxième marche du podium avec 4 médailles d’or, 4 médailles d’argent et trois médailles de bronze, soit 11 médailles. Il est suivi de As District Abidjan, classé 3e avec une médaille en argent et deux en bronze.

Se positionne au 4e rang, ONS natation, avec une médaille en bronze, devant E2M Yopougon classé 5e, Bosco Natation  (6e), Abidjan Natation club (ANC, 7e) et le club Rodin Yopougon qui occupe la 8e place.

Damien Traoré, capitaine de la SOA Natation, s’est dit « très heureux de cette compétition qui redonne vie à la natation », car « pendant un bon moment, il y a eu un arrêt pendant près de 12 ans où on n’a pas pu compétir ».

Par le biais du colonel-major Chérif Ousmane, « on a pu avoir cette compétition et il nous promet plusieurs compétitions, alors qu’il n’est même pas de la Fédération nationale de natation », a fait observer M. Damien Traoré.

Pour sa part, le colonel-major Chérif Ousmane, a adressé des remerciements au chef d’état-major des armées, Lassina Doumbia, président d’honneur du club SOA, qui a autorisé cette compétition ayant mis aux prises huit clubs de natation.

« C’est pour la Fédération nationale de natation qu’on a organisé cela », a déclaré le colonel-major Chérif Ousmane, qui s’est  dit « heureux » de la tenue de cette compétition. Il a assuré que mains dans la main, ils oeuvreront pour que dans le futur, les athlètes puissent s’épanouir. 

Jeux Paralympiques Tokyo 2020 : Le Maroc représenté par 38 athlètes

Le Maroc sera représenté à la 16ème édition des Jeux paralympiques Tokyo 2020 par une délégation de 38 athlètes, la plus grande de son histoire, a annoncé la Fédération Royale marocaine des sports pour personnes en situation de handicap.La délégation marocaine, devant participer à cette messe sportive mondiale prévue du 24 août au 05 septembre, sera composée de 19 athlètes en para-athlétisme, 10 en football à cinq déficients visuels (cécifoot), 3 en dynamophilie (para-power lifting), 3 en para-taekwondo, 2 en tennis en fauteuil roulant et un cycliste.

Les athlètes marocains tenteront de faire mieux que les éditions de 2012 (6 médailles) et de 2016 (7 médailles) en capitalisant sur l’expérience accumulée par ses champions.

La Fédération avait indiqué que la délégation marocaine devrait faire le voyage à Tokyo en 3 étapes, soit trois départs : le 18 août, le 21 août et finalement le 25 août. Tous les para-athlètes ont reçu les deux doses du vaccin anti-Covid-19, mais devraient quand même se soumettre aux mesures sanitaires strictes imposées par le Japon.

Maroc/Covid-19 : 7.380 cas confirmés et 84 décès en 24h

Le Maroc a enregistré dimanche 7.380 nouveaux cas d’infection au Covid-19, ce qui porte à 759.456 le nombre total des cas de contamination, a indiqué le bulletin quotidien du ministère de la Santé.Quant au nombre de personnes déclarées guéries, celui-ci s’est élevé à 667.230 avec 9.272 nouvelles rémissions, a précisé la même source, notant que le taux de rémission a atteint 87,9%.

Le ministère a également annoncé 84 nouveaux décès enregistrés durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s’établit ainsi à 11.017 et le taux de létalité à 1,5%.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 81.209 personnes (-1.976 ), dont 2.350 (+108) cas graves. Il a souligné en outre que le taux d’occupation des lits de réanimation Covid est passé à 52%.

Le nombre de bénéficiaires de l’opération de vaccination a atteint 16.262.278 (+21.874) pour la première dose et 11.402.066 (+12.411) pour la deuxième.

Maroc : La vaccination élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus (ministère)

La campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus a été élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus, a annoncé le ministère de la Santé.Dans un communiqué, le ministère a souligné que dans le souci d’accélérer l’opération de vaccination et de faciliter l’accès au vaccin, les citoyens peuvent se diriger vers le centre de vaccination le plus proche, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, sans prendre en compte les conditions liées au lieu et au pays de résidence.

Il appelle en outre l’ensemble des catégories ciblées à poursuivre l’adhésion à ce chantier national majeur, tout en se conformant aux mesures de prévention avant et après l’opération de vaccination, afin de contribuer aux efforts visant à endiguer le virus et progresser vers l’immunité collective pour retrouver la vie normale.

A ce jour, un total de 16.262.278 personnes a reçu, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.402.066 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

L’OMS annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire, après un cas positif déclaré au CHU de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, dans un communiqué.

« L’OMS apporte un appui dans le cadre de la coordination des activités transfrontalières de lutte contre la maladie à virus Ebola. Aujourd’hui (samedi), 5000 doses de vaccin anti-Ebola, qui ont été obtenues grâce au soutien de l’Organisation pour combattre l’épidémie en Guinée, seront acheminées vers la Côte d’Ivoire grâce à un accord entre les ministères de la santé des deux pays », indique le communiqué.  

Un avion devrait décoller bientôt d’Abidjan pour recueillir les doses de vaccin qui serviront à vacciner les personnes à haut risque, notamment les agents de santé, les premiers intervenants et les contacts des cas confirmés,  souligne le communiqué. 

Le personnel de l’OMS basé en Côte d’Ivoire prêtera son concours à l’enquête sur ce cas positif, assure l’organisation, qui annonce en outre une équipe multidisciplinaire d’experts de l’OMS couvrant tous les aspects essentiels de la riposte sera déployée rapidement sur le terrain. 

Ces experts faciliteront le renforcement de la prévention et contrôle d’infection dans les établissements de santé, et fourniront un appui aux activités de diagnostic, de recherche des contacts, de traitement et de sensibilisation des communautés, qui doivent prendre une part active à la riposte, mentionne le texte. 

La Côte d’Ivoire a notifié la flambée épidémique conformément au Règlement sanitaire international, et l’OMS ne recommande aucune restriction de voyage à destination ou en provenance du pays, souligne l’organisation onusienne. 

« Il est extrêmement préoccupant que cette épidémie ait été déclarée à Abidjan, une métropole de plus de quatre millions d’habitants », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

« Cependant, l’essentiel de l’expertise mondiale en matière de lutte contre la maladie à virus Ebola se trouve ici, sur le continent, et la Côte d’Ivoire peut tirer parti de cette expérience pour accélérer la riposte », a–t-elle ajouté. 

Le ministère ivoirien en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite officiellement après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée, qui avait été hospitalisée à Abidjan.

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivé à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Pendant quatre mois, une épidémie de maladie à virus Ebola a sévi en Guinée, et a officiellement pris fin le 19 juin 2021. Aucun élément n’indique que le cas détecté en Côte d’Ivoire est lié à la récente flambée épidémique qui a touché la Guinée.

Une enquête plus approfondie et un séquençage génomique devraient permettre d’identifier la souche du virus et de déterminer s’il existe un lien entre les deux flambées. Pendant que les pays se concentrent sur la riposte à la Covid-19, il devrait, selon l’OMS se préparer à faire face à d’éventuels cas de maladie à virus Ebola.

Bien que la Côte d’Ivoire ait des frontières communes avec la Guinée et le Libéria, qui ont été durement frappés par Ebola entre 2014 et 2016, le pays n’a enregistré aucun cas confirmé de la maladie à virus Ebola depuis 1994, l’année où un scientifique avait été infecté durant une épidémie chez les chimpanzés.

La maladie à virus Ebola est une pathologie grave, souvent mortelle, qui touche les êtres humains et d’autres primates. Les taux de létalité ont varié de 25 à 90 % lors des épidémies précédentes. Néanmoins, il existe désormais un traitement efficace.

Cette année, des épidémies de la maladie à virus Ebola ont été notifiées en RDC et en Guinée, mais c’est la première fois que la maladie se déclenche dans une grande capitale comme Abidjan depuis l’épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016.

Côte d’Ivoire: 5 étudiants lauréats d’un Prix d’excellence d’une firme belge

Cinq étudiants en faculté de médecine d’Abidjan, lauréats du Prix d’excellence du concours éloquence et de la communication scientifique, de la firme pharmaceutique belge Dafra, ont été distingués vendredi, lors d’une cérémonie.

Trois étudiants, présélectionnés pour la finale du concours d’éloquence, ont fait montre de leur art oratoire au cours d’une soirée de récompense dans un hôtel au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, faisant un plaidoyer sur la prévention face à la pandémie de Covid-19.

Le jury, au terme des passages, a décerné la première place à Epiphane Kouadio Konan (Master 1), qui a remporté le premier Prix du concours d’éloquence doté d’un ordinateur, un saturomètre et un tensiomètre. 

La deuxième place a été arrachée par l’étudiante en médecine Ginette Désirée Niaba (Licence 3), qui a reçu un téléphone portable et un saturomètre. Le troisième prix est revenu à Linda Emmanuella Koffi (Licence 3). 

Pour la communication scientifique, un « exercice de génie », selon le président du jury, le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le premier Prix est revenu à Pian Yann Yvan (Master 2).

M. Pian Yann Yvan a eu comme récompense un ordinateur, un chèque de 100.000 Fcfa, un stéthoscope bivalent et un tensiomètre, tandis que Isaac Kouamé Norman Klebair (Master 2), 2e du conccours de communication scientifique, il a réceptionné un ordinateur et un saturomètre. 

Le concours d’éloquence avait pour objectif de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Le concours d’éloquence a ciblé les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants les niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

A travers ce Prix d’excellence dans ces disciplines, la firme pharmaceutique belge veut promouvoir la culture d’excellence en Afrique, où le laboratoire est présent depuis bientôt 25 ans, dans une trentaine de pays. 

Ce Prix d’excellence est à sa première édition en Côte d’Ivoire. Le Togo est le premier pays a avoir accueilli ce projet, en 2020. La firme pharmaceutique envisage d’étendre ce prix, l’année prochaine, dans cinq pays dont le Burkina Faso. 

Il permet par ailleurs aux étudiants d’aller au-delà de ce qu’on apprend dans les amphis et de leur donner d’autres cordes à leurs arcs. Des mots à l’endroit d’un patient peut le guérir à moitié. Dans cette optique, le firme se veut une entreprise citoyenne. 

La doyenne de l’UFR des sciences médicales d’Abidjan, le professeur Béatrice Mansé Nandjui, s’est félicité de cette initiative qui permet aux étudiants de tester leurs compétences et d’affronter les défis dans le domaine médical.  

La Côte d’Ivoire déclare son premier cas positif au virus Ebola

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé samedi un cas positif au virus de Ebola, détecté au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

« Les autorités sanitaires du ministère ont été informées ce jour, 14 août 2021, par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire d’un cas positif de la maladie à virus Ebola », a dit M. Pierre Dimba. 

Il a mentionné que ce cas a été signalé après l’examen d’un échantillon prélevé le 13 août 2021 aux urgences médicales du CHU de Cocody sur une jeune fille âgée de 18 ans de nationalité guinéenne.  

Cette jeune fille, ajoutera-t-il, qui a quitté la Région de Labé en Guinée, à destination d’Abidjan par une voie routière, est arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août et a été diagnostiquée puis prise en charge le 12 août 2021 à 20h (GMT).

M. Pierre Dimba a souligné qu' »il s’agit d’un cas isolé et importé », et la patiente, actuellement en isolement est prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémique du CHU de Treichville. 

Le ministre a assuré que la Côte d’Ivoire dispose du vaccin contre Ebola, et le pays procédera à la vaccination des groupes cibles, à savoir le personnel soignant qui sont en première ligne et les cas contacts avec la patiente.  

Une réunion d’urgence du Comité de veille sanitaire s’est par ailleurs tenue samedi sous la présidence du ministre en charge de la Santé. Ensuite, une réunion interministérielle d’urgence a eu lieu à la Primature.

Les autorités ont, au terme de ces réunions, arrêté la réactivation de la surveillance communautaire de la riposte contre Ebola, la prise en charge des fièvres hémorragiques et la collaboration frontalière intense avec la Guinée.

Le camp Affi entérine « la rupture » avec Gbagbo

Le camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), présidé par Affi Nguessan, a entériné samedi « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de sa décision de créer un autre parti, à l’issue d’une session du Comité central.

« Le Comité central qui vient de se réunir a entériné la rupture. Il me met en mission désormais pour mener ce combat de la renaissance et de la modernisation du FPI », a déclaré M. Affi Nguessan, lors d’une conférence de presse. 

M. Affi a assuré se mettre « au service du progrès et de la démocratie en Côte d’Ivoire », avant d’ajouter que « la rupture a ceci de salvateur que nous consacrerons désormais notre énergie à l’essentiel ». 

« Ma ligne et ma démarche sont celles de la renaissance de notre parti au service de l’alternance pour une nouvelle espérance. De ce point de vue, même si une rupture peut s’apparenter à une forme de deuil, elle comporte aussi une dimension libératrice puisque toute notre énergie sera désormais consacrée à ce projet que nous allons présenter aux Ivoiriens », a-t-il dit. 

Si le FPI veut reconquérir le pouvoir d’Etat, la formation devra « changer de logiciel », a-t-il soutenu. Pour lui, dans cette nouvelle page de l’histoire du parti, son camp est « désormais dépositaires de l’héritage, de l’histoire, des valeurs de la gauche ».  

« La renaissance de notre parti passe par une modernisation de sa pensée, de son organisation, de sa gouvernance. Nous nous y emploierons (pour) retrouver le fil interrompu de cette confiance dont les Ivoiriens nous ont autrefois honorés », a-t-il lancé.  

« Dans ce combat pour l’alternance, je prendrai toutes mes responsabilités. Je les ai d’ailleurs toujours prises. Je continuerai de me battre pour les valeurs de démocratie et de progrès que nous avons toujours partagées », a affirmé M. Affi.   

Il a annoncé que dans quelques semaines, les militants se retrouverons lors d’un congrès extraordinaire. Mais, d’ores et déjà, chacun est en mission, pour « décrypter, expliquer sur le terrain à nos concitoyens les enjeux de cette renaissance, pour remobiliser le Front Populaire Ivoirien, en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 ».

M. Gbagbo « se croit propriétaire » du parti qui est « sa chose » et « quitte le FPI parce que le parti lui oppose et impose la démocratie, lui refuse l’idolatrie et le culte de la personnalité, alors il part pour se tailler un parti sur mesure », a déclaré M. Affi. 

L’ancien Premier ministre a dit ne pas être d’accord avec la vision de M. Gbagbo concernant son « modèle de leadership » au sujet de la crise que connaît le Front populaire ivoirien, ironisant qu' »on fait croire que j’ai un deal avec le pouvoir ».

« Je n’ai jamais imaginé que M. Gbagbo peut me faire une guerre pour le poste de président du FPI », a-t-il laissé entendre, avouant lui avoir proposé de lui céder la présidence du FPI et d’occuper le poste de vice-président », mais il voulait sa « reddition » avec son camp. 

Le FPI connaît une dissension interne avec une frange conduite par Assoa Adou, en qualité de secrétaire général, qui reconnaît M. Gbagbo comme le président du parti, et une autre faction dirigée par M. Affi Nguessan, le président statutaire. 

« Depuis son retour en Côte d’Ivoire, mes demandes d’audiences en vue de lui souhaiter la bienvenue et de lui donner les nouvelles du pays et du parti sont restées sans suite », a fait savoir M. Affi. 

« M. Gbagbo a choisi la rupture, le schisme. C’est son choix. Nous ne l’avons pas voulu. Nous avons tout fait pour l’éviter. Il en porte la responsabilité politique, la responsabilité morale, la responsabilité totale et devant l’histoire », a-t-il poursuivi.

M. Affi a révélé que l’ancien président a décidé de le combattre à cause de ses « louvoiements », c’est-à-dire de ses « hésitations, tergiversations, indéterminations », a-t-il noté. 

« Le FPI n’est pas une chose. C’est une organisation politique (…) Il est vrai que l’histoire du FPI est inséparable de la lutte et du parcours politique de Laurent Gbagbo, mais c’est une grave erreur politique de réduire le parti à cette dimension et de nier le rôle moteur  des cadres et militants du parti », a souligné M. Affi. 

Le Front populaire ivoirien a été créé par M. Gbagbo. M. Affi dit être membre fondateur et partisan depuis 1986 de cette formation qui totalise 30 ans de lutte politique 650 fédérations et 10 ans de gouvernance. 

Politique, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets, la santé et l’économie font la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.L’Observateur consacre sa Une à son entretien avec le député Mamadou Diop Decroix, coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN, opposition) et note « la Javel Decroix ».

En perspectives des élections locales du 23 janvier 2022, Sud Quotidien s’exclame : « Quand la caution divise ! »

« En direction des élections à venir : Sonko annonce une grande coalition de l’opposition…Après avoir phagocyté 13 petits poucets », titre Vox Populi.

Parlant de cette fusion de la formation politique d’Ousmane Sonko avec 14 partis et mouvements, le journal 24 Heures estime que « Pastef sort le grand jeu ».

Cela fait dire à L’As que « Sonko se renforce et annonce une coalition aux locales ».

« Sonko fait le requiem du pouvoir : En 2024, nous allons bouter Macky et son régime dehors », renchérit Walf Quotidien.

« Magal de Touba et Covid-19 : Diakhaté (Moustapha) sans masque », titre Le Quotidien, dans lequel journal, l’ex-président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) affirme : « Ce qui a privé les musulmans d’aller à la Mecque doit les priver de tout rassemblement. Je ne prends pas part à ce type de rassemblements ».

Mais la réponse de Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké ne se fait pas attendre : « Laissez les oiseaux de mauvais augure monologuer ! »

Dans sa rubrique santé, L’As donne la parole au Dr Abdoulaye Lèye, endocrinologue, qui affirme que « les diabétiques atteints de Covid-19 ne présentent aucun symptôme ».

De son côté, le professeur Salif Sow, expert en maladies infectieuses, soutient que le pass sanitaire devrait être appliqué au Sénégal ».

Pour EnQuête, la vaccination des personnes vivant avec la VIH et les diabétiques est impérative.

Pendant ce temps, Source A se focalise sur cette promesse du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr : « Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2, avec des services de pointe ».

« Carte sanitaire : Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2 », renchérit Le Soleil.

« Evacuation supposée par Macky Sall pour cause de Covid-19 : Pape Samba Mboup dément et menace de traduire Guy Marius Sagna en justice », titre Les Echos.

A propos du report de la finale de Miss Sénégal à cause de la Covid-19, ce journal informe que l’organisatrice, « Amina Badiane a perdu plus de 200 millions (f cfa) ».

« Pénurie de sucre sur le marché : la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) demande des explications à la Direction du commerce intérieur (DCI) », indique EnQuête.

« Situation socio-économique du Sénégal : la CNTS fait l’état des lieux des violations de la liberté syndicale et tire la sonnette d’alarme. Elle interpelle l’Etat sur la nécessité de reprendre les choses en main », écrit Vox Populi.

Pour Walf Quotidien, déplorant le coût élevé de la vie, la CNTS tape du poing sur la table.

L’As s’intéresse au transport et à la livraison de marchandises et révèle que les deux-roues prennent le pouvoir ».

« Avec le tiak-tiak, je gagne 20.000 f cfa ou plus par jour », confie Doudou, à côté de Cheikh A. T. Samb qui ajoute : « Ces dernières années, il n’y pas un secteur qui a créé plus d’emplois que le tiak-tiak ».

« Douche froide pour les fêtards : Pas de férié le lendemain du 15 août », informe Vox Populi, s’appuyant ainsi sur une circulaire du ministre du Travail.

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo élu à Abidjan SG de l’Union panafricaine des postes

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief a été élu vendredi à Abidjan, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes, en marge du 27ème Congrès de l’Union postale universelle (UPU).Le 27e Congrès de l’UPU, ouvert officiellement le 9 août sur les bords de la lagune Ebrié, s’achève le 27 août 2021. Il devrait consacrer le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation. 

Cette session se déroule à un moment où la planète fait face à la pandémie de Covid-19, qui a impacté le secteur postal et perturbé la chaîne logistique avec des répercussions sur les échanges internationaux. 

L’enjeu de ce congrès est le développement du e-commerce et du digital dans le secteur postal. A l’ouverture des travaux, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a appelé à remodeler les politiques et stratégies pour un renouveau économique. 

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain à accueillir un congrès de l’UPU. Et ce, 87 ans après celui de l’Égypte en 1934. Ces assises devraient permettre d’arrêter la stratégie d’Abidjan qui gouvernera les quatre prochaines années. 

Covid-19 : 210 nouveaux cas et 4 décès en Côte d’Ivoire, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 445 échantillons prélevés, soit 4,7 % de cas positifs, 172 guéris et 4 décès.

A la date du 13 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 52 136 cas confirmés dont 50 804 personnes guéries, 358 décès et 974 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 831 123.

Le 12 août 2021, 11 781 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 206 541 doses administrées.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination, poursuit le texte, ajoutant que la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Maroc: Le PLF-2022 se focalise sur la relance de l’économie nationale

Le Projet de loi de finances au titre de l’exercice 2022 (PLF-2022) a érigé parmi ses priorités la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, selon la note de cadrage relative à ce projet.Dans le cadre de cet objectif fixé, le gouvernement poursuivra ses efforts afin de redynamiser les secteurs productifs et améliorer leur capacité à créer des emplois et de la valeur ajoutée, à travers la poursuite de la mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et le financement de projets dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), indique la note du chef du gouvernement.

En outre, l’action du gouvernement portera sur l’encouragement de l’entrepreneuriat, en permettant aux entrepreneurs d’exercer dans un cadre formel grâce à un système fiscal incitatif simplifié et la poursuite du programme « Intelaka » qui bénéficiera d’une nouvelle dynamique dans le cadre de la coopération avec l’ensemble des partenaires.

Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), opérant dans l’export, notamment vers l’Afrique, vont bénéficier du soutien à travers le renforcement des mécanismes de la garantie pour assouplir leur accès au financement, ajoute la même source.

Dans la même optique de création d’emploi et de la valeur ajoutée, le gouvernement œuvrera en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires, en poursuivant la mise en œuvre de la politique nationale de l’environnement des affaires couvrant la période allant de 2021 à 2025.

Pour développer l’écosystème d’accompagnement des entreprises, le gouvernement se penchera sur l’adoption de la charte d’investissement et la révision du cadre incitatif de l’investissement pour encourager les entreprises à rompre avec les pratiques rentières et investir davantage dans des activités à forte valeur ajoutée.

Cela s’inscrit en cohérence avec les orientations du Nouveau modèle de développement visant la modernisation du tissu économique actuel, via l’intégration davantage d’activités dans le secteur formel et l’augmentation de la valeur ajoutée locale, d’une manière à promouvoir le « Made in Morocco ».

A cet égard, le gouvernement accordera un intérêt particulier à la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, afin d’asseoir la justice fiscale, garantir l’équité et mobiliser les ressources fiscales pour financer les politiques publiques.

La deuxième priorité du PLF-2022 consiste en la consolidation des mécanismes d’intégration et de développement de la généralisation de la protection sociale. Ainsi, l’année 2022 verra le lancement de la deuxième phase de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire aux catégories vulnérables bénéficiant actuellement du RAMED grâce à la mobilisation de 8,4 milliards de dirhams (MMDH) dans le cadre du budget de l’État.

Pour assurer un cadre propice à la généralisation des allocations familiales à partir de 2023, le gouvernement s’attellera à l’accélération de l’activation du registre social unifié pour un meilleur ciblage ainsi que la réforme progressive du système de compensation pour dégager des marges financières supplémentaires.

L’égalité des sexes et le renforcement de la participation des femmes dans les différents domaines économiques et sociaux figurent parmi les priorités du gouvernement, eu égard à l’importance de la réduction des disparités entre hommes et femmes dans l’amélioration du produit intérieur brut et la construction d’une société moderne et solidaire.

Le renforcement du capital humain constitue également une des quatre priorités du PLF 2022 qui préconise la mise en place d’un système éducatif et un système de santé répondant à la dynamique démographique et aux standards de qualité imposés par les mutations technologiques et l’importance grandissante de l’économie de la connaissance.

En ce qui concerne le secteur de la Santé, le gouvernement se penchera sur le lancement d’une réforme profonde du système national de Santé, en vue d’offrir à tous les citoyens des services de santé de qualité conformes aux standards internationaux.

Les efforts du gouvernement cibleront aussi la mise à niveau de l’offre de santé, le renforcement des ressources humaines du secteur, la révision de la politique pharmaceutique et le soutien au produit local et la mise en place d’une nouvelle gouvernance du système de santé.

La quatrième priorité du PLF-2022 consiste en la réforme du secteur public et l’amélioration des mécanismes de gouvernance. Ainsi, le gouvernement se focalisera sur la finalisation et l’accélération des grands chantiers de la réforme de l’Administration, qui s’articulent, notamment, autour de la bonne gouvernance, la simplification des procédures, la digitalisation et l’activation de la charte de la déconcentration administrative.

Selon la note de cadrage adressée aux départements ministériels, le PLF-2022 table sur un taux de croissance de 3,2%, en se basant sur les priorités précitées et les données de la conjoncture nationale et internationale en lien avec l’évolution de la crise sanitaire, et compte tenu de l’hypothèse d’un prix moyen de gaz butane de 450 dollars/tonne et d’une récolte céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.