La Côte d’Ivoire réceptionne 1,1 million de vaccins anti-Covid des Etats-Unis

La Côte d’Ivoire a réceptionné dans la nuit de vendredi à samedi, 1 180 530 de doses de vaccin Pfizer Covid-19 du gouvernement américain dans le cadre des efforts internationaux de l’administration Biden-Harris pour combattre cette pandémie.

Le don a été réceptionné à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba N’Gou en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis, Richard Bell.

« Les États-Unis sont heureux de soutenir le gouvernement de la Côte d’Ivoire dans sa lutte contre cette pandémie qui a touché tant de personnes dans le monde, et nous félicitons le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour ses grands efforts en vue de freiner la transmission et vacciner les populations », a déclaré Richard Bell.

«Nous espérons que cet investissement des Etats-Unis en faveur du peuple ivoirien sera administré aussi vite que possible » a poursuivi le diplomate américain dans une note d’information transmise à APA, ajoutant que cet appui est un «engagement de l’administration Biden-Harris à partager l’approvisionnement en vaccins des États-Unis avec le monde ».

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées. Dans le pays, la pandémie connait une résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès.

Afrique : la Zlecaf peut favoriser le commerce durable (CNUCED)

Une nouvelle étude montre comment transformer l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en un instrument de promotion du commerce durable de la biodiversité.L’Afrique dispose d’une des plus riches biodiversités de la planète. Pourtant, jusque -là les négociations qui se déroulent dans le cadre de l’accord historique sur la Zlecaf font à peine référence à l’environnement.

Il s’agit là d’une occasion manquée de parvenir à un développement durable grâce à l’intégration commerciale en Afrique, tel que prévu par l’Agenda 2063 pour l’Afrique. C’est ce que souligne une nouvelle étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulée « Implications of the African Continental Free Trade Area for Trade and Biodiversity : Policy and Regulatory Recommendations ».

L’étude porte sur le lien entre le commerce et la biodiversité et les engagements des parties prenantes à l’accord sur la Zlecaf.

Elle recommande des moyens de transformer l’Accord en un catalyseur du commerce durable de la biodiversité et en un moteur essentiel du redressement et du développement de l’Afrique après la pandémie de Covid-19.

« L’Initiative BioTrade pourrait jouer un rôle central dans l’établissement d’une voie de développement vert pour les pays africains et ainsi assurer une reprise respectueuse de l’environnement après la pandémie de Covid-19 », a déclaré David Vivas, juriste de la CNUCED travaillant sur les questions de commerce et d’environnement.

BioTrade englobe les activités liées à la collecte, à la production, à la transformation et au commerce de biens et de services issus de la biodiversité qui respectent des critères de durabilité environnementale, sociale et économique, connus sous le nom de Critères et Principes BioTrade.

L’étude identifie des points d’inclusion potentielle de considérations environnementales dans le texte juridique de l’Accord actuellement en cours de négociation. Elle met en évidence les incitations économiques positives pour le commerce durable des produits de la biodiversité afin de contribuer aux objectifs environnementaux tels que la conservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique.

Le commerce des produits issus de la biodiversité constitue une part importante des exportations des pays africains. En 2017, près de 78 milliards de dollars de produits d’origine biologique ont été exportés par les membres de l’Union africaine, soit 3,5 % de leur PIB combiné. Le capital naturel représente entre 30 et 50 % de la richesse totale de la plupart des pays africains.

En outre, l’Afrique abrite huit des 36 points chauds de la biodiversité mondiale – des régions biogéographiques présentant des niveaux importants de biodiversité – et près d’un cinquième de toutes les espèces de mammifères, d’oiseaux et de plantes y vivraient.

« L’avantage comparatif dont disposent de nombreux pays africains en matière de ressources biologiques et de produits dérivés représente une opportunité économique énorme », a poursuivi M. Vivas.

Selon lui, alors que les pays progressent dans les négociations de l’Accord sur la Zlecaf, les prochaines étapes doivent se concentrer sur ces opportunités, y compris sur la nature et les solutions basées sur la biodiversité comme BioTrade.

Outre les considérations relatives au développement durable, l’étude préconise également l’inclusion dans l’Accord sur la Zlecaf d’un protocole supplémentaire liant le commerce aux considérations.

Inondations et politique au menu des quotidiens sénégalais

Les dégâts causés par les fortes pluies de ces derniers au Sénégal et divers sujets politiques font la Une de la presse sénégalaise de ce samedi.« Retour des inondations en banlieue : Eau, source de malheurs », titre Le Quotidien, soulignant que le nouveau Département de Dakar, Keur Massar, est envahi par les eaux, malgré les investissements.

Se focalisant sur les conséquences des fortes pluies, Libération note des « scènes de désespoir dans la banlieue de Dakar », poussant les populations à manifester leur colère en barrant la route nationale à Diamaguène et à Mbao.

Selon nos confrères, l’effondrement d’une dalle a fait 3 blessés graves à Djedda Thiaroye Kao. A Keur Massar, Libération constate que plusieurs familles sont prisonnières des eaux.

« De Touba à Keur Massar, en passant par Diamaguène, Boune…Les victimes des inondations ont bu le calice des inondations jusqu’à la lie : Début des mutineries », rapporte Source A.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’eau fait bouillir la banlieue de colère ». Ce journal écrit que les fortes précipitations ont noyé les efforts de l’Etat.

« Banlieue sous les eaux-Les populations déversent leur colère dans la rue. Le Plan Orsec (Plan d’organisation des secours) réclamé », titre Walf Quotidien, à côté de Sud Quotidien qui renseigne : « Dakar s’enlise, Saint-Louis patauge. Keur Massar et Diamaguène Sicap Mbao dans la rue, Rufisque réclame un plan ».

« Dakar patauge », renchérit EnQuête, qui note que les pluies de ces derniers ont exacerbé les souffrances des sinistrés.

De son côté, Le Soleil met l’accent sur la réunion d’urgence convoquée, hier au Palais, par le président Macky Sall, qui promet que « l’Etat sera au chevet des victimes ».

De l’avis de nos confrères de ce quotidien national, le dispositif de pompage des eaux de pluies sera renforcé et élargi.

« Réunion d’urgence-Macky tape sur la table », révèle Vox Populi, dans lequel journal, le président Sall affirme : « Si les choses ne marchent pas, on a besoin de savoir exactement quelle est la situation réelle pour que des mesures appropriées puissent être prises ».

« Inondations dans la banlieue-Macky convoque une réunion d’urgence au Palais », ajoute L’As.

En politique, ce quotidien écrit : « Coalition Sonko, Khalifa et Karim : Une alliance au goût amer ».

« Naissance d’une grande coalition de l’opposition composée du PUR, du PASTEF, du PDS et de Taxawu Sénégal : Certains interdits de manger à sa table », informe Source A, précisant que dans des tribunes différentes, Thierno Bocoum et Mamadou Lamine Massaly brûlent vifs Ousmane Sonko, Karim Wade, Khalifa Sall et Serigne Moustapha Sy.

Cela pousse Vox Populi à faire état d’une « opération de lynchage du triumvirat Karim-Sonko-Khalifa ».

« Elections locales-Tirs groupés sur Sonko, Khalifa, Karim…La coalition en gestation fait grincer des dents », poursuit Walf Quotidien.

A propos de la caution pour ces élections, Le Soleil informe que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, recueille les propositions des partis politiques.

Mais pour Sud Quotidien, malgré les concertations autour du montant de la caution aux locales, « le statu quo perdure », poussant EnQuête à conclure : « La caution de la discorde ».

Rémi Ayikoué Amavi, nouveau DG de Bolloré au Mali

Nommé le 1er août 2021, le Béninois succède à Éric Dupuis à la Direction Générale de de Bolloré Transport & Logistics Mali.Rémi Ayikoué Amavi a intégré Bolloré Transport & Logistics en 2006 au sein de la filiale équato-guinéenne de l’entreprise où il s’est occupé du développement commercial des activités logistiques avant de passer Directeur Général en 2017.

Diplômé en Management et stratégie d’entreprise de l’ENACO-Lille, il va mettre son expérience au service du développement des activités logistiques du Mali. Le nouveau DG va notamment s’appuyer sur le réseau de Bolloré Transport & Logistics dans 109 pays et l’expertise de ses collaborateurs pour améliorer la desserte du pays.

« Je suis honoré de la confiance que l’entreprise que j’ai rejoint il y a 15 ans m’accorde. Avec le concours de toutes les équipes du Mali, nous allons apporter notre modeste contribution au rayonnement socio-économique du pays et offrir à nos clients des solutions logistiques innovantes dans le respect de la politique de Bolloré Transport & Logistics », a confié Rémi Ayikoué Amavi.

Roi Mohammed VI: le Maroc souhaite inaugurer «une étape inédite» dans les relations avec l’Espagne

Le Roi Mohammed VI a indiqué vendredi que le Maroc souhaite, avec un optimisme sincère, continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, M. Pedro Sanchez, afin d’inaugurer «une étape inédite» dans les relations entre les deux pays voisins.Ces relations devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements, a tenu à préciser le Souverain dans un discours adressé à l’occasion du 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Le Maroc s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins, a souligné le Souverain, ajoutant que c’est cette même logique qui commande les choix du Royaume dans la relation que « nous entretenons actuellement avec notre voisin l’Espagne ».

Il a, dans ce sens, fait observer que ces relations ont certes traversé récemment une crise sans précédent, qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir, soulignant que le Maroc a travaillé, néanmoins, avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité.

De fait, a poursuivi le Roi Mohammed VI, le Maroc tient à cœur de renforcer les fondements classiques qui sous-tendent ses relations avec l’Espagne, à la faveur d’une compréhension conjointe des intérêts des deux pays voisins.

Le Souverain, qui a suivi personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions avec Madrid, a précisé que «le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations».

Le Roi Mohammed VI a noté également que «le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France».

Ces relations, a précisé le Souverain, sont étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui unissent le Roi Mohammed VI et le Président français, Son Excellence Emmanuel Macron.

Le Maroc ciblé par des attaques méthodiques de la part de certains pays et d’organisations

Le Maroc a été dernièrement la cible d’« attaques méthodiques » de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles au Royaume, a souligné vendredi le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.« De fait, notre conviction est que l’Etat tire sa force de ses institutions, de l’unité et de la cohésion de ses composantes nationales. Ce sont précisément les atouts dont nous nous prévalons pour défendre notre pays face à l’adversité, aux crises, aux menaces. Cet esprit de corps est palpable face aux attaques méthodiques dont le Maroc a été dernièrement la cible de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles à notre nation », a dit le Souverain.

Selon lui, le Maroc est visé « du fait qu’il est un Etat pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple ».

Le Royaume, ajoute le Souverain, est aussi visé « pour sa sécurité et sa stabilité, ces biens particulièrement précieux en ces temps de convulsions et de soubresauts qui agitent le monde ».

« Néanmoins, la bonne réputation du Maroc, sa place indiscutable dans le concert des nations, ainsi que son réseau relationnel large et dense, en font un pays digne de confiance et lui confèrent une solide crédibilité aux échelles régionale et internationale », a-t-il affirmé.

Et de faire observer que le Maroc, au même titre que certains pays du Maghreb arabe, fait face à une agression « délibérée » et « préméditée ».

Agrippés à des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été, a précisé le Roi.

Concernant le Maghreb, le Roi relève que certains pays notamment européens « comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine ».

Et d’expliquer que certains des dirigeants de ces pays « ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps ».

« Par ailleurs, les derniers mois ont révélé que ces pays connaissent un affaiblissement du respect des institutions de l’Etat et de ses principales missions traditionnelles », ajoute-t-il.

Pour le Souverain, ces pays « nous voudraient façonnés à leur image et, pour porter atteinte à la respectabilité de nos institutions nationales, pour saper leur autorité, ils les accusent de bafouer les droits et les libertés et déploient, à cet effet, des arguments fallacieux contre elles ».

« Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples », a-t-il insisté.

Aussi, et dans l’intention de précipiter le Maroc dans une spirale de problèmes et de conflits avec certains pays, toutes sortes de ressources, légitimes et illégitimes, ont été mobilisées, avec une distribution des rôles et le déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence.

« Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les Etats maghrébins », fait remarquer le Roi.

Le Souverain révèle que les artisans de ce travail de sape ont orchestré une « vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires », ajoutant que ces artisans « tentent ainsi de porter un coup à leur niveau de maîtrise élevé et à leur efficacité à préserver la sécurité et la stabilité du Maroc. Ils cherchent par là même à jeter une ombre sur l’effort d’appui et de coordination qu’elles assurent au bénéfice de notre environnement régional et international et ce, de l’aveu même de quelques-uns de ces pays ».

« Mais à toute chose, malheur est bon : par leurs menées, les ennemis de notre intégrité territoriale ne font que renforcer la foi et l’engagement déterminé des Marocains à défendre sans relâche la Patrie et ses intérêts supérieurs », a-t-il affirmé.

Le Roi exprime sa détermination à « maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays ».

Côte d’Ivoire : 311 nouveaux cas et 7 décès de la Covid-19, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 311 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 575 échantillons prélevés soit 8,7 % de cas positifs, 180 guéris et 7 décès.

A la date du 20 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 247 cas confirmés dont 51 998 personnes guéries, 380 décès et 869 cas actifs, rapporte le ministère dans un communiqué, soulignant que le nombre total d’échantillons est de 855 738.

Le 19 août, 10 732 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 264 058 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire », conclut le communiqué.

Violences intercommunautaires au Cameroun : 11.000 personnes se réfugient au Tchad

Les affrontements entre les éleveurs Choa et les agriculteurs Mousgoum, ayant débuté le 10 août dernier à l’Extrême-Nord du pays, ont fait 32 morts et 74 blessés.Dans de nombreux pays africains, ces deux groupes cohabitent difficilement. Au Cameroun, les récents heurts sont causés par des tensions autour des ressources agricole, halieutique et pastorale. Pour avoir la vie sauve, des Choa et Mousgoum ont traversé la frontière tchadienne située à proximité de leurs villages d’origine. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a renseigné ce vendredi qu’ « environ 85 % d’entre eux sont des femmes et des enfants et la plupart des hommes sont des personnes âgées ».

En outre, 7300 individus se sont déplacés à l’intérieur du Cameroun. Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du HCR, a donc appelé « les gouvernements concernés à tout mettre en œuvre pour réduire les tensions intercommunautaires à l’origine de ce déplacement de populations et à assurer la sécurité des personnes contraintes de fuir ».

Au Cameroun, a informé le HCR, les autorités locales de l’Extrême-Nord travaillent à rétablir le calme et apportent de l’aide aux victimes. Mais au Tchad, les nouveaux arrivants dormant parfois « sous des arbres » sollicitent des abris surtout en cette période de saison des pluies dans cette partie de l’Afrique.

Pour leur part, les équipes du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés « construisent des hangars pour leur fournir un endroit sûr et pour organiser des activités communautaires pour les enfants », a affirmé Iris Blom, Représentante adjointe du HCR au Tchad.

Toutefois, a alerté l’organisme humanitaire onusien, les besoins en nourriture et en eau restent pressants même si des objets de première nécessité et des repas chauds ont été distribués aux réfugiés.

Mali : le français des Casques bleus renforcé

Un accord liant l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) vise à consolider le dispositif d’enseignement du français.Sur le front, la communication est un paramètre non négligeable. Pour le personnel militaire de la Minusma, opération onusienne de maintien de la paix au Mali, la maîtrise de la langue française contribue, selon un communiqué reçu vendredi à APA, « à la performance des opérations en facilitant l’insertion au sein de la mission, l’interopérabilité entre les contingents, ainsi que les interactions avec les populations et autorités locales pour la réalisation de tâches de proximité et de consolidation de la paix ».

Le projet, poursuit le document, bénéficie du soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et de France Éducation international en qualité d’opérateur de mise en œuvre pour l’intégration de la méthode d’enseignement du Français sur Objectifs Spécifiques (FOS) dans les cours de la Minusma.

Le programme comporte trois principales composantes : la formation des enseignants de français de la Minusma à la méthodologie FOS, le soutien au développement d’un cursus de cours de français sur mesure pour les militaires et l’élaboration d’outils d’évaluation. À terme, précise le communiqué, cette « action pilote pourrait être étendue au personnel de police et civil de la Minusma ou être dupliquée dans d’autres opérations de maintien de la paix en environnement francophone ».

Système éducatif ivoirien: des acteurs appellent à une éducation inclusive

Des acteurs du système éducatif ivoirien ont appelé vendredi à Abidjan à la prise d’un décret permettant l’inclusion des enfants en situation d’handicap dans les écoles, à l’issue d’un forum.

Dans un rapport, ils ont sollicité « la prise d’un décret encadrant l’éducation inclusive en Côte d’Ivoire », ce qui devrait permettre aux enfants en situation de handicap de se frotter à leurs condisciples, dans les écoles.

Le rapport, lu par M. Célestin Doh, recommande en outre l’élaboration d’un plan national de l’éducation inclusive et la mise en place effective de la plateforme de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation d’handicap.

Il intervient dans le cadre du « Projet éducation inclusive en Côte d’Ivoire ». Le projet bénéficie d’un appui financier à hauteur de 886 694 euros dont 650 000 euros de l’Union européenne.

Le représentant du chef de l’UE en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution a décidé de financer ce projet parce qu’ il faut soutenir l’égalité des chances de tous les citoyens, sans discrimination.

« On peut avoir des situations de handicap, mais cela ne veut pas dire qu’on a pas de potentiel », a -t-il ajouté, estimant qu’ il faut donner la chance à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. 

M. Mamadou Binaté, le directeur de Cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, a précisé que ce séminaire était axé sur les enfants vivant avec un handicap dans le système éducatif ivoirien. 

Il a relevé qu’il existe deux types de prise en charge, à savoir l’intégration qui consiste à prendre ces enfants dans le cadre de centres spécialisés où ils sont éduqués entre eux, et l’intégration de ces enfants. 

« La solution que nous avons trouvée pour la prise en charge de ces enfants, c’est la voie de l’inclusion et non pas celle seulement d’intégration », a -t – il dit, expliquant que l’inclusion vise à faire en sorte que les enfants qui vivent avec un handicap aillent à l’école avec les enfants dits normaux. 

Cela devrait leur permettre d’apprendre à vivre ensemble, a-t-il soutenu, prenant l’exemple du directeur de la promotion des personnes handicapées qui est non voyant, et qui a réussi à faire des études et devenir aujourd’hui un directeur central.

Le projet prend en compte 51 mois d’activités, allant du 1er juin 2017 au 31 août 2021. Il a permis d’observer 500 enfants en situation de handicap dans 15 écoles en Côte d’Ivoire et d’outiller 150 enseignants. 

La prise en compte des besoins spécifiques de ces enfants en situation de handicap dans les réponses éducatives est un processus qui implique d’importantes réformes dans le mécanisme du système éducatif en vigueur. 

De ce fait, depuis 2013, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui technique de l’ONG Société Sans Barrières – Côte d’Ivoire (SWB-CI) soutenue par l’ONG internationale chrétienne de développement Christian Blind Mission (CBM), met en œuvre une expérience d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les écoles primaires ordinaires. 

L’extension de cette action amorcée en 2017 qui bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne, devrait permettre une expérience d’éducation inclusive en Côte d’Ivoire en faveur des enfants en situation de handicap.

Le projet vise en outre à développer un outil d’opérationnalisation de la volonté de l’Etat ivoirien à garantir à chaque citoyen, sans discrimination, un accès égal et équitable à l’éducation de qualité dans la localité où il vit.

Le 17 septembre 2015, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a signé un décret relatif à la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans sur toute l’étendue du territoire national. 

Cette disposition vient consolider le cadre juridique national en faveur de l’Education. Pour les acteurs du secteur éducatif ivoirien,il est notable que le décret sur la politique de scolarisation obligatoire précise que les enfants qui ont des besoins spécifiques ne devraient pas être exclus de la mise en œuvre de ladite politique. 

Conflit Ethiopie/Soudan: la Turquie propose sa médiation

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a transmis cette proposition au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lors de sa visite à Ankara cette semaine.Les dirigeants des deux pays ont également signé un certain nombre d’accords, dont un accord-cadre militaire et un accord financier militaire.

Après la cérémonie de signature, le président turc a souligné le besoin de stabilité en Éthiopie et a proposé de servir de médiateur pour trouver une solution au conflit au Tigré et aux tensions frontalières avec le Soudan.

Il a souligné que la poursuite du conflit armé dans le nord de l’Éthiopie affectera toute la région, avant d’ajouter que la Turquie est prête à contribuer à trouver une solution à la crise du Tigré.

« Si elle lui était proposée, l’Éthiopie apprécierait la médiation du gouvernement turc dans le récent conflit frontalier avec le Soudan », avait déclaré en février dernier l’ambassadrice Dina Mufti, porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

En outre, le dirigeant turc a mentionné les tensions actuelles avec le Soudan au sujet de la région de Fashaga, affirmant qu’Ankara était également prête à négocier une solution à l’amiable pour le conflit frontalier.

« J’ai déjà soulevé la question avec Abdel Fattah al-Burhan du Soudan », a ajouté Erdogan, faisant référence à la récente visite de trois jours du chef du Conseil souverain transitoire du Soudan à Ankara.

En début d’année, l’Éthiopie a revendiqué la propriété de la zone frontalière de Fashaga et appelé à des pourparlers pour délimiter la frontière entre les deux pays.

Les Émirats arabes unis ont cherché à servir de médiateur entre les deux pays et ont proposé de mettre en place des projets agricoles dans la région, impliquant des agriculteurs des deux pays.

Afrique : 7,3 millions de cas de Covid-19 recensés

L’annonce est faite par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC, sigle anglais).L’agence de santé spécialisée de l’Union africaine a indiqué que le nombre de décès dus à la pandémie de coronavirus s’élève à 185.706. À ce jour, quelque 6.484.952 patients du continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie et l’Éthiopie sont les pays qui comptent le plus de cas de Covid-19 sur le continent, selon Africa CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de Covid-19 en Afrique, soit 2.624.254, tandis que le Maroc a signalé 772.394 cas à ce jour.

En termes de nombre de cas, l’Afrique australe est la région la plus touchée, suivie par les parties nord et est du continent, tandis que l’Afrique centrale est la région la moins touchée du continent.

Covid-19, Choléra, Ebola et Marburg : l’Afrique de l’Ouest mise à rude épreuve

L’Afrique de l’Ouest a enregistré, cette semaine, un chiffre record de décès dus à la Covid-19 depuis le début de la pandémie, à un moment où plusieurs pays sont aux prises avec des flambées épidémiques de choléra, de maladie à virus Ebola et de maladie à virus de Marburg.« Nous sommes particulièrement préoccupés par l’Afrique de l’Ouest et nous nous attendons à ce que l’impact de la Covid-19 sur les services de santé s’intensifie rapidement », a alerté la Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Matshidiso Moeti.

En effet, souligne cette dernière, « en plus de la forte sollicitation des services de santé due à la Covid-19, il faudra compter avec l’impact de la maladie à virus Ebola et des autres flambées. »

Celles-ci menacent d’éprouver davantage la sous-région et sa capacité d’intervention en situation d’urgence. Car « combattre simultanément plusieurs épidémies est un défi complexe », a indiqué Mme Moeti.

Si la situation dans cette zone inquiète tant l’Oms c’est parce que les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest « sont encore plus fragiles que ceux des autres sous-régions ». Ceux-ci seraient « 21% moins performants que ceux de l’Afrique australe », selon une étude de l’organisme onusien en charge de la santé.

La Côte d’Ivoire a déclaré une flambée de maladie à virus Ebola le 14 août (la première depuis 1994) à Abidjan, la capitale économique du pays, où vivent près de cinq millions de personnes.

Le cas index est actuellement hospitalisé à Abidjan et se porte « mieux ». Il s’agit d’une Guinéenne qui est arrivée en Côte d’Ivoire par la route. Des enquêtes visant à déterminer la source de cette flambée sont en cours.

L’Oms a déployé des équipes d’experts en Côte d’Ivoire et en Guinée pour accompagner les autorités nationales dans l’intensification rapide des mesures, notamment dans les domaines allant de la lutte anti-infectieuse au diagnostic, en passant par la recherche des contacts, la prise en charge des cas, la mobilisation communautaire et la surveillance transfrontalière.

Le but de cette initiative est d’endiguer les récentes flambées de fièvre hémorragique. La Côte d’Ivoire a commencé à vacciner les contacts, les contacts de contacts, ainsi que le personnel de santé.

De son côté, la Guinée travaille de concert avec la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’enquête menée sur la flambée. Au 18 août, plusieurs contacts avaient été répertoriés en Guinée et en Côte d’Ivoire. Les autorités sanitaires vaccinent actuellement les contacts présentant un risque élevé.

« Ces nouvelles flambées nous rappellent clairement que les autres situations d’urgence sanitaire ne disparaîtront pas simplement parce que nous sommes occupés à lutter contre une pandémie d’envergure mondiale. Nous devons rester vigilants et réagir rapidement afin d’éviter que d’autres maladies dangereuses se propagent et fassent davantage de ravages », a insisté la Dre Moeti.

Le 9 août, la Guinée a détecté un cas de maladie à virus de Marburg, une pathologie qui appartient à la même famille que la maladie à virus Ebola. Aucun nouveau cas n’a été notifié depuis lors. Au total, 173 contacts ont été identifiés et sont suivis par les autorités sanitaires.

Le virus de Marburg, responsable de la première flambée de maladie à virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, a été détecté dans une localité du sud de la Guinée, près de la frontière avec le Libéria et la Sierra Leone.

Les premiers cas de l’épidémie de maladie à virus Ebola qui a touché la Guinée en 2021 et ceux de l’épidémie de la même maladie qui a sévi entre 2014 et 2016 en Afrique de l’Ouest avaient été détectés dans cette même localité.

Le choléra est l’autre épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest. A ce jour, elle a tué 35 personnes et en a contaminé 845 rien qu’au Niger selon les autorités sanitaires de ce pays.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne deux centrales à oxygène

Le Sénégal renforce son autonomie en oxygène dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.Cette acquisition importante, entre dans le cadre de la stratégie du gouvernement de doter tous les hôpitaux du Sénégal de centrales d’oxygène. La réception de ces deux premières centrales à oxygènes entre dans le cadre d’une commande globale de 35 centrales d’oxygènes passée par l’Etat du Sénégal. 

Elles seront installées à l’hôpital Fann de Dakar et Dalal Jamm de Guédiawaye (département dakarois) et visent à renforcer considérablement l’autonomie en oxygène de ces Centres de traitement des épidémies (CTE). « De manière progressive, chaque mois, nous allons recevoir deux centrales à oxygène pour couvrir totalement le pays » a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé.

L’importance de ces centrales est qu’elles sont configurées en conteneurs. « Il suffit juste de les brancher et commencer la production en oxygène. Ce qui nous permettra d’économiser toute l’infrastructure qui devait les accompagner. Ce sont des centrales modernes dotées d’une technologie de dernière génération. Elles peuvent produire jusqu’à 40 mètres cubes par heure en oxygène et remplir des bouteilles en direction des autres structures de santé », a déclaré le ministre de la Santé.

Ce dernier d’ajouter que le système sanitaire du Sénégal est désormais autonome du fait que tous les hôpitaux du Sénégal sont dotés de centrales d’oxygène. Avant de préciser que les deux centrales vont davantage renforcer l’autonomie de ces deux établissements de santé en oxygène.

Le Sénégal touché par le variant Delta, a déjà enregistré 1648 décès à la journée du 19 août 2021. Depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le pays compte comptabilise 71.628 cas positifs dont 56.331 guéris et 13.648 sous traitement.

Côte d’Ivoire: les femmes saluent les réformes en leur faveur

Les femmes ivoiriennes ont salué, jeudi à Abidjan, les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement en leur faveur.

A l’initiative de la Fondation african women initiatives (AWI), les femmes se sont retrouvées à la bibliothèque nationale d’Abidjan-Plateau autour d’un panel pour échanger sur « La contribution de la femme africaine au développement de sa communauté ».

Organisé dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) célébrée chaque 31 juillet, ce panel a permis d’aborder les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement ivoirien en faveur des femmes, la mise en place d’un Fonds national de développement d’un montant de 375 millions de FCFA dédié aux femmes, et la problématique de l’équipement des femmes en machines et  unités de transformation.

La Constitution ivoirienne du 08 novembre 2016, assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées. En Côte d’Ivoire, une loi votée le 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues, institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.

La directrice du genre et de l’équité, Dagrou Tano Florence, représentante de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, a annoncé que le ministère travaille à la mise en place de formations gratuites en leadership pour les femmes. Selon elle, le ministère de la Famille, œuvre à institutionnaliser la JIFA au niveau de la Côte d’Ivoire.

Le directeur général adjoint des Impôts, Maférima Bamba M’Bahia, marraine de la cérémonie a félicité la Fondation AWI pour cette célébration et les actions en faveur des femmes.

« L’engagement citoyen autour des causes nobles, notamment celles se rapportant aux droits et à l’épanouissement de la femme doit guider notre action au quotidien.  A côté du gouvernement, des partenaires au développement, des fondations, en tant membre du corps social, nous devons individuellement y travailler sans relâche », a-t-elle indiqué.

Mme M’Bahia a rappelé les actions gouvernementales et exhorté les femmes à formaliser leurs activités et à payer leurs impôts.

La présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana est revenue sur les actions menées par sa Fondation à l’attention des femmes. 

« Cette célébration de la Journée internationale de la femme africaine, donne un sens à l’ambition de la Fondation AWI d’œuvrer à l’épanouissement et au bien-être de la femme à travers l’autonomisation en vue d’une contribution plus forte de la femme au développement de la communauté », a-t-elle confié.

La Fondation AWI a procédé à la remise de 100 kits à des femmes pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. La lauréate du prix « AWI Boost » du mois de juillet, Coulibaly Gilate a été récompensée pour lui permettre de développer encore plus son activité. Cette célébration a été marquée par la présence de la vice-présidente du Sénat, Fadiga Sarah Sako. 

Niger : l’épidémie de choléra gagne du terrain

Au Niger, l’épidémie de choléra s’est désormais propagée sur l’ensemble du pays.Le bilan des morts s’alourdit et les cas contacts augmentent de façon exponentielle. Depuis hier, le pays a enregistré un nouveau bilan de 35 personnes décédées de choléra et 845 cas de contaminations selon les autorités sanitaires du pays.

Face à cette propagation rapide de cette maladie qui se manifeste par des diarrhées aigües et une déshydratation, « des équipes de prise en charge gratuite de tous les cas de maladies sont positionnées dans les différents sites », a assuré le ministre nigérien de la Santé publique, docteur Idi Illiassou Maïnassara.

La capitale Niamey, touchée à son tour, accueille ainsi deux sites d’isolement pour les enfants et les adultes frappés par le choléra. Les autorités sanitaires sensibilisent également les populations au respect des règles d’hygiène surtout après les fortes pluies de ces derniers jours.

De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a offert des médicaments et du matériel d’un montant de plus de 172 millions FCFA pour aider le Niger à juguler la maladie.

Ce don est composé notamment de lits adaptés, de seaux en plastique, de fiches de prise en charge, de carnets, de stylos et de registres de consultation, de lampes, de réservoirs d’eau, de rouleaux de bâches en plastique destinés aux centres de traitement.

Le 9 août dernier, le ministre de la Santé avait annoncé les premiers cas dans les régions de Maradi (sud-est), Zinder (centre-sud) et Dosso (sud-ouest). Ces régions sont frontalières avec le Nigeria voisin où sévit l’épidémie depuis plusieurs mois.

En 2018, le Niger était déjà frappé par une épidémie de choléra qui avait fait 78 morts sur 3.824 cas enregistrés.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire 2021 lancée le 09 septembre

La deuxième édition de «Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire» sera lancée le 09 septembre prochain à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) d’Abidjan.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire est une compétition ayant pour but de développer les talents de l’industrie des télécommunications, de l’information et de la communication (TIC) permettant ainsi de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable mais aussi de réduire la fracture numérique dans le pays.

Cette deuxième édition sera parrainée comme l’année dernière par le ministère ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. Plusieurs acteurs du secteur des TIC, des directeurs de grandes écoles et d’universités, et de potentiels candidats sont attendus à ce lancement.

Cette compétition est ouverte à tous les étudiants régulièrement inscrits dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. «La particularité de l’édition 2021 est qu’au terme de la compétition nationale, une compétition sous-régionale opposera les vainqueurs Ivoiriens à ceux du Burkina Faso, de la Guinée et du Benin », souligne une note d’information, précisant que « les lauréats de Côte d’Ivoire seront directement pris en stage par Huawei ».  

Les inscriptions pour cette deuxième édition ont déjà commencé et se font en ligne via le lien https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict

Huawei ICT Competition se déroule dans plusieurs pays du monde et se clôture par une finale mondiale qui a normalement lieu en Chine. La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place. 

Blanchiment des capitaux: le FMI évaluera la Côte d’Ivoire en 2022

Les experts du Fonds monétaires international (FMI) évolueront la Côte d’Ivoire, en 2022, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Le mécanisme de LBC/FT est effectué avec le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), institution spécialisée de la Cedeao, dont l’objectif est d’assurer la lutte contre le blanchiment de capitaux. 

« La Côte d’Ivoire sera évaluée en 2022 et les préparatifs ont commencé depuis le mois de juin dernier », a dit jeudi à Abidjan le correspondant national du GIABA, M. Idrissa Touré, lors de la seconde session plénière extraordinaire de sa Commission technique qui se tient sous un format hybride, en présentiel et par visioconférence, du 16 au 20 Août 2021, à Abidjan. 

« Nous sommes à fond dans la préparation de cet exercice avec les experts du FMI qui va évaluer la Côte d’Ivoire. On s’est déjà accordé sur un chronogramme et la conformité technique », a indiqué M. Touré, ajoutant qu’un questionnaire renseigné a été transmis le 13 août 2021.

La prochaine étape, confiera-t-il, est le renseignement du questionnaire sur l’efficacité et après la visite sur place en Côte d’Ivoire. Cette mission du FMI vise à examiner les instruments de lutte contre le blanchiment de capitaux. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris toutes les dispositions de lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le terrorisme via des textes juridiques. 

En outre, « les flux financiers sont contrôlés et nous sommes au courant de toutes les transactions », a-t–il poursuivi, se disant satisfait des résultats enregistrés qui montrent la performance des dispositifs. 

Cette session, selon le directeur général du GIABA, M. Kimelabalou Aba, vise à « rattraper le retard accusé dans la conduite et l’examen du rapport » et devrait permettre d’examiner et adopter les rapports d’évaluations mutuelles du Niger et du Nigéria. 

« Il y a un progrès de la conduite des enquêtes », a rassuré , M. Kimelabalou Aba, en marge de la session qui a regroupé les correspondants nationaux du GIABA, les membres du Groupe des Experts sur l’Evaluation et la Conformité (GEC) et les membres délégués spécifiques des Etats membres du GIABA dont les rapports d’évaluation Mutuelle (REM). 

Les sessions plénières ont par ailleurs pour objectif de favoriser des discussions entre techniciens des États membres autour des menaces et défis liés à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le  financement du terrorisme (LBC/FT) dans la sous-région. 

Elles permettent également aux Etats membres d’aborder les questions pertinentes nécessitant une approche concertée et harmonisée dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT et d’établir des partenariats entre experts.

Les évaluations mutuelles (EM) visent également à aider les Etats membres à combler les lacunes identifiées dans leur dispositif de LBC/FT afin d’assurer la conformité et l’efficacité d’avec les standards internationaux.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, les manœuvres militaires et la participation du Maroc au 4ème Forum sino-arabe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la Fête de la Jeunesse, qui coïncide cette année avec le 58ème anniversaire du Roi Mohammed VI, symbolise la « symbiose indéfectible entre la monarchie, le Roi, et le peuple et plus particulièrement la jeunesse ».

Plus qu’une occasion symbolique, la Fête de la Jeunesse est le meilleur moyen pour rappeler chaque année aux millions de talents marocains que le Maroc du futur leur appartient et qu’ils devront, de toutes les manières, comme les générations aînées, “apporter leur pierre à l’édifice avant de passer le flambeau aux cadets”.

Pour sa part +L’Opinion+ estime qu’il s’agit d’un événement qui met en lumière “l’engagement résolu” du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et prospère, ajoute le quotidien.

Pour assurer l’ancrage du Royaume dans la dynamique de développement, le prochain gouvernement devrait élaborer une vision pragmatique globale, à même de répondre aux attentes d’une jeunesse dont le capital confiance en l’avenir s’est dangereusement érodée durant la dernière décennie, recommande-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que les Forces Armées Royales (FAR), en partenariat avec le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), ont organisé, du 16 au 19 août, le symposium virtuel « Africa Endeavor 2021 », avec la participation d’une vingtaine de pays africains, en plus d’organisations africaines et internationales.

Africa Endeavor est le symposium annuel des dirigeants du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, portant sur les communications et les possibilités d’améliorer la formation et le développement des capacités de communication des forces armées, ainsi que sur l’interopérabilité des opérations multinationales, rappelle le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Maroc a pris part, jeudi, par vidéoconférence aux travaux du 4ème Forum de la coopération sino-arabe dans le domaine du transfert de technologie et de l’innovation.

Le Forum, organisé par le Centre sino-arabe de transfert de technologie, s’est tenu en marge de la cinquième édition du Salon de la Chine et des pays arabes, sur le thème « Approfondir la coopération économique et commerciale et la construction commune de la Ceinture et la Route ».

La Marocaine Karima El Korri nommée Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, Brunéi Darussalam et Singapour

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé la Marocaine Karima El Korri au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, au Brunéi Darussalam et à Singapour, avec l’approbation des gouvernements respectifs des pays hôtes, a annoncé son porte-parole à New York.«Karima El Korri apporte à ce poste plus de 20 années d’expérience dans le domaine du développement international acquises au sein de l’ONU et d’autres organisations», a précisé la même source dans un communiqué. Dans le cadre de ses affectations les plus récentes à l’ONU, elle a dirigé la Division du Programme 2030 à la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), après avoir géré le portefeuille de la population et du développement et initié le travail de la Commission sur les questions relatives aux migrations internationales, au vieillissement de la population et à l’autonomisation des jeunes.

Auparavant, Karima El Korri a été conseillère régionale en matière de gouvernance et coordonnatrice de projets au sein du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 Avant de rejoindre l’organisation internationale, Karima El Korri a été enseignante à l’Université Al-Akhawayn à Ifrane et travaillé, également au Maroc, pour un centre d’étude et d’analyse «où elle a développé une collaboration avec le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les universités, les jeunes et les organisations internationales sur les questions de développement dans le pays », a ajouté la même source.

Le Maroc participe à la 5-ème exposition Chine- Pays Arabes

L’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) co-organise la participation du Maroc à la 5ème Exposition Chine Pays-Arabes tenue du 19 au 22 août à Ningxia en Chine.Pays à l’honneur de cette édition, le Maroc y prend part dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales sino-marocaines et le renforcement des actions de promotion économiques du Maroc sur le marché chinois, indique un communiqué de l’AMDIE.

Le Royaume est de ce fait présent à travers un pavillon de 200 m² entièrement digitalisé pour mettre en avant l’offre Maroc dans différents secteurs. Le pavillon est animé par les outils promotionnels digitaux de l’ONMT, TMSA, et la Maison de l’Artisan.

Notons qu’en marge de cette exposition, le Maroc co-organise en collaboration avec le Conseil Chinois pour le Développement du Commerce International (CCPIT) une conférence dédiée à la promotion des investissements et du commerce en format hybride, en présentiel pour les participants chinois et en ligne pour les participants marocains.

La conférence verra l’intervention d’imminents speakers à savoir MM. Xu Ning, Vice-Chairman de Ningxia Hui Autonomous Region, Ali Seddiki, Directeur Général de l’Industrie au ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Reda Ouadghiri Idrissi, conseiller économique de l’Ambassade du Maroc en Chine, Mehdi Laraki, Président du conseil d’affaire Maroc- Chine, Badr Lahmoudi, DG, Dicastal Maroc, Jerry Cui, Directeur Général de Huawei Maroc ainsi que Said Arden, Directeur Général de Bank Of Africa (succursale à Shanghai), Mme Cai Jai, DG, Oméga Textile Maroc, et Mme Wang Lu, Directrice, Industrial service Department, CRBC.

S’agissant des secteurs clés d’échanges Marocco-chinois, on compte entre autres le secteur manufacturier, l’Industrie automobile, les technologies de l’information et de la communication, l’aéronautique, l’énergie (dont le nucléaire), les services, la finance, la construction, le tourisme, la santé, l’agriculture, les infrastructures de transport ou encore la vente en ligne (premier marché mondial).

D’autres secteurs sont aujourd’hui identifiés comme présentant un fort potentiel dans le développement des échanges commerciaux entre les deux pays pour ne citer que l’industrie chimique, l’assurance et banque, la haute technologie, les énergies renouvelables, l’environnement et traitement des déchets, les franchises ou encore les dispositifs médicaux.

Premier partenaire asiatique du Maroc avec une part de 46% des échanges, la Chine a affiché une croissance de ses échanges commerciaux avec le Royaume de l’ordre de 2,7% en 2020, soit plus de 1,4 milliard de dirhams, selon le dernier rapport de l’Office des changes.

Sénégal : le Khalife général des Tidianes se paie la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, relaient, pour l’essentiel, le sermon du guide de la confrérie soufie des Tidianes à l’occasion de la célébration de l’Achoura, qui a lieu le 10ᵉ jour de muharram, le premier mois de l’année dans le calendrier musulman.« Le sermon du Khalife général des Tidianes », « Le sermon de Serigne Babacar Sy », « La Fatwa de Serigne Babacar », « Le sermon plein de sagesse de Serigne Babacar Sy Mansour », « Les vérités crues du Khalife… », titrent en chœur Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien, Les Echos et Vox Populi. Dans le premier journal, « le Khalife général des Tidianes appelle les Sénégalais à aller se faire vacciner pour endiguer la troisième vague de Covid-19 qui fait des ravages. »

« Serigne Babacar Sy Mansour, dans une déclaration aux allures de diagnostic de la société sénégalaise, a abordé plusieurs autres sujets », souligne le quotidien national. « Hommes politiques, fauteurs de troubles sur les réseaux sociaux, disciples des confréries, patrons de presse, chacun a reçu sa dose » lors de « la fatwa sans complaisance » de Serigne Babacar Sy Mansour, notent nos confrères de WalfQuotidien.

Sud Quotidien fait le focus sur le volet politique abordé par le guide des Tidianes et informe que ce dernier « invite Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés à revoir leur comportement dans l’hémicycle. »

« Serigne Babacar Sy, estimant que les députés ont failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais, a dénoncé avec vigueur le spectacle des disputes, insultes et insanités que donnent très souvent les députés de la 13ème législature », poursuit le journal.   

« Serigne Babacar Sy Mansour sermone pouvoir et opposition, appelle l’Etat à sévir et à juguler les réseaux sociaux et incite à la vaccination contre la Covid-19 », résume Les Echos.

Vox Populi fait savoir que « le Khalife général des Tidianes appelle à la résilience face à delta, à l’harmonie sociale et au respect de la morale politique. »

Le Quotidien, comme à l’accoutumé, fait recours aux jeux de mots pour ressortir le faussé qui sépare le discours de Serigne Babacar Sy Mansour et celui de Serigne Moustapha Sy, guide d’une partie des Tidianes, et titre : « Discours sy différents. »

Si le premier a choisi de faire un tour d’horizon sur les questions sociétales, le second a lui préféré faire le focus sur l’aspect politique. « Tivaouane donne une idée des couleurs de la coalition annoncée de l’opposition. Serigne Moustapha Sy a annoncé que le Pur (son parti) ira aux Locales avec, entre autres, Pastef, Taxawu Senegaal et le PDS. Et le guide religieux se dit déterminé à prendre la mairie de Tivaouane des mains de la majorité présidentielle », écrit Le Quotidien.

Cela fait dire à Les Echos que « Serigne Moustapha Sy déballe et menace ». Dans les colonnes de Tribune, il déclare en effet que si Macky s’aventure à chercher un 3ème mandat, il « me trouvera sur son chemin. »

Covid-19: l’UJPLA lance la réflexion sur la résilience des médias

L’Union de la presse libre africaine (UJPLA) a lancé, jeudi, à Abidjan la réflexion sur la résilience des médias africains face à la pandémie de la covid-19, lors de la célébration de l’an 1 de l’Union.

Cette réflexion a été menée dans un panel autour du thème « Résilience des médias face aux crises: cas de la crise sanitaire de la Covid-19 ». Selon M. Alafé Wakili, directeur général du journal L’Intelligent d’Abidjan, la Covid-19 a affecté les entreprises de presse.

Les ventes de la presse imprimée, dira-t-il, ont baissé. En Côte d’Ivoire, le secteur des médias a bénéficié d’une aide exceptionnelle de 200 millions Fcfa, mais il estime que « beaucoup d’efforts pourraient être faits par le gouvernement ».

La Covid-19 « nous a créé plus de problèmes que d’habitude, (mais) cette crise a donné l’opportunité d’une résilience aux médias qui augure qu’au sortir de cette pandémie, la presse peut continuer à se réinventer », a-t-il poursuivi.

Mme Bernise Nguessan, directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public), a relevé que les médias devraient élaborer une cartographie des risques, ce qui devrait permettre d’ériger des formes de résiliences et de se reconstruire après une perturbation.

Quant à M. Maixent Degny, représentant du directeur général de la RTI, la télévision publique, un organise de presse est tout comme toute entreprise qui est soumise aux aléas d’une entreprise de production. De ce fait, elle doit « anticiper » sur les événements avec des solutions.

Il a exhorté les entreprises de presse à protéger leurs agents et les professionnels des médias à respecter les mesures barrières. En outre, les médias devront réorganiser leur espace de working avec le digital et le télétravail.

M. Degny a par ailleurs invité l’organisation panafricaine à organiser un colloque international qui pourrait poser les « vrais problèmes » auxquels les journalistes en Afrique sont confrontés pour mieux adresser leurs besoins de sécurités.

Mme Agnès Kraidy, la représentante du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, parrain de la cérémonie, a félicité les membres fondateurs de l’UJPLA pour cette initiative.

Elle a fait observer que l’an un devrait permettre de questionner la pratique professionnelle afin de professionnaliser davantage le secteur et répondre aux défis, afin de travailler dans un environnement plus sécurisé.

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a annoncé à cette occasion que le Ghana était prêt à abriter le siège de l’organisation.

« En un an, nous avons le plaisir de dire que nos membres inscrits vont du Maroc jusqu’en Afrique du Sud avec près de 30 pays africains sur les 54 de l’Union africaine », a indiqué M. Noël Yao, au cours de ce panel organisé à la Maison de la presse d’Abidjan.

Il a fait savoir qu’en ce qui concerne les membres, l’UJPLA enregistre aujourd’hui « plus de 100 membres répartis sur le continent », annonçant que dans les prochains jours, il a été « invité par les autorités ghanéennes (à Accra) pour l’accord de siège de l’organisation à Accra ».

« Au départ, nous avons mis le siège au Bénin, mais compte tenu de quelque difficultés post-électorales, les autorités nous ont demandé d’attendre, nous avons attendu et aujourd’hui le Ghana à travers les autorités (veut abriter le siège), je vais rencontrer le ministre de la Communication à la fin de ce mois et probablement le chef de l’Etat ghanéen pour finaliser l’accord de siège », a-t-il expliqué.

« Étant Ivoirien, en tant que président, pour une question d’usage diplomatique, le siège ne peut pas être à Abidjan », a-t-il ajouté, mentionnant qu’une organisation, se construit année après année, c’est le cas de l’UNJCI, la faîtière de la presse ivoirienne, créée en 91 par trois personnes.

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a été portée le 18 août 2020, à Abidjan, sur les fonds baptismaux, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à la Maison de la presse.  

Les membres ont adopté à l’unanimité les statuts de l’association, régie par la loi de septembre 1960 du droit ivoirien, et fixé le siège social à Cotonou, au Benin, indiquant qu’il pouvait être transféré en cas de besoin en tout autre lieu du continent africain par décision de l’Assemblée générale.

Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a été élu président de l’UJPLA pour un mandat de six ans à la tête de l’association dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes ».

Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

Prison d’Abidjan: 22 agents pénitentiaires grévistes dont 2 femmes arrêtés

Vingt-deux agents de la garde pénitentiaires dont deux femmes ont été arrêtés mercredi lors d’une grève à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), selon une note sécuritaire établissant le bilan des interpellations, consultée jeudi par APA.

Ces agents  arrêtés devaient être libérés dans les heures qui suivent après une rencontre avec le ministre ivoirien de la Justice qui s’est achevée jeudi soir.

Les grévistes annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève après avoir obtenu cinq points d’accord sur neuf de leurs revendications, selon des sources concordantes.

Un fort détachement de forces de l’ordre était déployé à la Maca, la plus grande prison du pays, de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) suite à la grève des agents de la garde pénitentiaire. Ils ont été « interpellés et conduits par la gendarmerie et la police pour troubles à l’ordre public ». 

 Sur ces 22 agents interpellés, l’on compte 20 hommes et deux femmes. Parmi eux, treize agents mis à la disposition de la gendarmerie ont été conduits à Agban et neuf autres mis à la disposition de la police nationale ont été conduits à la préfecture de police. 

Les individus interpellés ont été conduits, selon la note, « sous bonne escorte par différentes forces en présence ». En outre, la situation est actuellement calme au niveau de la Maca et le  procureur de Yopougon (Ouest Abidjan) est « informé ».

Une « enquête est en cours » et devrait situer les responsabilités de ces agents grévistes de la garde pénitentiaire qui revendiquent, entre autres, un arrêté ministériel pour que leur tenue s’accompagne par le galonage, car chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le Collectif des syndicats revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».

L’Etat ivoirien édicte des mesures pour contenir la grippe aviaire

Le gouvernement ivoirien, « en alerte », face à la résurgence de la grippe aviaire dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, a érigé des mesures pour contenir cette épizootie.

Dans une note, le ministère des Ressources animales et halieutiques, annonce officiellement que « depuis le 20 juillet 2021, une forte mortalité de volailles a été constatée dans les élevages traditionnels et modernes à Mondoukou, dans la cité de Grand-Bassam ». 

Les analyses effectuées dans un laboratoire de référence ont « confirmé la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1 », souligne la note du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. 

Le ministère des Ressources animales et halieutiques indique avoir pris des mesures en termes de renforcement du contrôle des mouvements des volailles, de ses produits et sous-produits dans le département de Grand-Bassam.

Il a été de ce fait imposé l’abattage sanitaire d’urgence de toutes les volailles présentes dans la zone du foyer, entrepris depuis le 14 août 2021, ainsi que la destruction des cadavres de volailles et de tous les déchets, suivis du nettoyage.

Des équipes dédiées procèdent à la désinfection des élevages et des environs souillés. Elles assureront la surveillance épidémiologique dans la zone du foyer et dans tout le département de Grand-Bassam.

Le ministère des Ressources animales et halieutiques annonce en outre l’interdiction d’importation de produits et sous-produits avicoles en provenance des pays infectés et le renforcement de la surveillance aux frontières.

Le gouvernement qui est à pied d’oeuvre pour éradiquer cette épizootie, appelle à la vigilance et à une franche collaboration avec les services vétérinaires mis en état d’alerte depuis la suspicion et la confirmation de la grippe aviaire sur le territoire ivoirien. 

Face à cette résurgence de la grippe aviaire en Côte d’Ivoire après les crises de 2006 et 2015, parfaitement maîtrisées, l’Etat ivoirien a pris des mesures vigoureuses conformément à la législation en vigueur et au plan de contingence de lutte afin de circonscrire l’épizootie.

La grippe aviaire est une maladie infectieuse très contagieuse pour les volailles, à déclaration obligatoire. Cette épizootie a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest en janvier 2021 notamment au Sénégal, en Mauritanie, au Mali, au Togo et au Ghana.

Militaire, politique et migration au menu des quotidiens marocains

Le développement de l’industrie militaire marocaine, les enjeux des prochaines élections et la migration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde l’industrie militaire marocaine, qui sera développée après la publication au Bulletin officiel du décret portant application de la loi relative aux matériels et équipement de défense et de sécurité, des armes et des munitions, écrit qu’aujourd’hui, parler d’une industrie militaire et d’armement au Maroc « peut étonner, voire faire sourire certains », comme en 2004, quand les ambitions déclarées officiellement de devenir un champion régional et mondial de la voiture étaient confrontées au scepticisme de certains milieux, y compris au Maroc même.

Mais, à l’instar de l’industrie automobile au Maroc, dont la capacité de production est actuellement de 700.000 véhicules par an, “quand la vision et la volonté y sont, les moyens et les investissements suivent mécaniquement”, constate le journal.

Aujourd’hui, le positionnement du Maroc dans le cercle fermé des plateformes les plus en vue de la région est “la preuve qu’un écosystème qui peut sembler a priori compliqué et complexe à monter est réalisable”, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux des prochaines élections, écrit que l’attente d’un changement au niveau du gouvernement, au niveau des communes et des régions est tout aussi grande que l’ambition du peuple marocain de vivre dans la paix, la concorde, la cohésion sociale, l’essor économique, la justice sociale et le développement durable de l’ensemble de son territoire.

Mais, bien que les femmes pourvoient 90 sièges dans la nouvelle Chambre des Représentants, “cela reste peu, eu égard aux nombreuses potentialités que présente cette partie majoritaire de la population”, note la publication.

De même, la discrimination positive envers les jeunes pour accéder à la Chambre des représentants a permis une avancée sans pour autant convaincre, car la question de la participation, notamment des jeunes, reste entière, relève-t-il, appelant à s’ingénier pour les amener à voter afin notamment de barrer la route à l’achat des voix par les mercantilistes des élections.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les autorités locales et les services de sécurité de Tarfaya ont mis en échec trois tentatives de migration clandestine vers les îles Canaries au cours des dernières 24 heures.

Selon les autorités locales, une embarcation avec à bord 38 candidats à l’émigration clandestine, tous des citoyens marocains dont deux femmes, a été interceptée sur la plage d’Amgriou, dans la province de Tarfaya.

Une tentative de migration clandestine a été également déjouée sur la plage Naila à Tarfaya, impliquant 17 Subsahariens, et une autre sur la plage de Tarfaya mettant en cause 38 Subsahariens dont 09 femmes et 04 enfants, selon les mêmes sources, citées par le quotidien.

Accidents: l’Etat ivoirien indexe les propriétaires de véhicules de transport

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indexé mercredi les propriétaires des véhicules de transport dans les accidents de la route, lors d’une rencontre avec des chauffeurs, à Abidjan.

« Je ne dirais jamais, et ce n’est pas vrai que seuls les chauffeurs sont responsables. Chacun a sa une part de responsabilité, à commencer par les propriétaires de véhicules, qui pour moi sont les premiers responsables », a dit M. Amadou Koné.

Selon le ministre des Transports, ce sont eux qui doivent entretenir les véhicules, veiller au bon fonctionnement des véhicules qu’ ils mettent sur la route et s’assurer du bon état de l’engin. 

Il a salué l’acte du ministre de la Justice qui a publié récemment une circulaire qui « engage aussi la responsabilité des propriétaires » en cas d’accident mortel, portant à vérifier s’il a rempli son devoir.

« Nous, en tant qu’administration, on a une part de responsabilité, donc non est tous responsable, mais on est tous des victimes » de la route, a-t-il poursuivi, invitant chacun à prendre conscience de ses responsabilités.

Mais, « il faut que vous, chauffeurs, vous vous engagiez aussi pour prendre vos parts de responsabilité », a lancé M. Amadou Koné, annonçant que son département oeuvre sur les conditions de travail et de vie des chauffeurs. 

Pour lui, il faut améliorer les conditions de travail pour réduire les accidents. De ce fait, il travaille avec le ministre de l’Emploie sur la question de la retraite et des cotisations sociales des chauffeurs et qu’ ils bénéficient d’une pension à la retraite.

Toutefois, conseillera-t-il, « ce n’est pas à cause des recettes qu’ on va passer outre le code de la route ». Il faut respecter le code de la route et les forces de l’ordre qui veillent à son application. 

Afin de faciliter la tâche aux chauffeurs, il a indiqué que dans dix jours, des équipes seront déployées pour faciliter l’obtention des plaques d’immatriculation et les titres de transport, car  la phase répressive entre en vigueur dès le 1er  septembre 2021.

En Côte d’Ivoire, 814 personnes ont été tuées sur les routes en 2013, selon les statistiques qui ressortent 1465 tués en 2019 et 1509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19, soit un accroissement de 79% en 7 ans.

Maroc: L’INDH mobilise près de 6,7 millions d’euros pour booster l’entreprenariat  

En une année, une enveloppe de de près de 6,7 millions d’euros (71 millions de dirhams) a été mobilisée par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour appuyer l’entreprenariat.Ce montant, débloqué au titre de 2020, a permis de soutenir la pré-création, à travers un appui technique, de 4.307 projets, et d’appuyer 723 projets en phase de post-création, au profit de 969 bénéficiaires, permettant ainsi la création de 3244 emplois, précise mercredi un communiqué de l’INDH.

A ce bilan d’appui à l’entreprenariat, vient s’ajouter le financement de 260 projets générateurs de revenu au profit de 3.064 bénéficiaires, et ce dans le cadre de l’axe « Amélioration du revenu », ainsi que la réalisation de 13 études de chaine de valeur. L’investissement global est évalué 64,4 millions de dirhams, dont 28 millions de part INDH.

Depuis le lancement de sa troisième phase en septembre 2018, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, a placé le capital humain, levier essentiel du développement, au cœur de ses préoccupations. Sa vision stratégique s’articule autour de quatre programmes volontaristes dont deux nouveaux programmes (3 & 4) en s’attaquant aux principaux freins au développement humain tout au long du cycle de la vie et qui font de la justice sociale une priorité.