Af’Sud : vers une suppression des aides aux impactés de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que son gouvernement mettrait fin bientôt aux aides aux entreprises frappées par la Covid-19.Le gouvernement sud-africain a déboursé plusieurs millions de dollars à la fois pour les petites entreprises et aux travailleurs mal payés pour les protéger des difficultés économiques provoquées par les mesures de confinement et les restrictions liées à la pandémie.

« Le programme d’aide sociale et économique que nous avons présenté en avril de l’année dernière est la plus grande intervention de ce type dans notre histoire », a déclaré Ramaphosa dans son message hebdomadaire à la nation.

Selon Ramaphosa, les mesures de secours fournies par son gouvernement n’étaient pas viables, car on assistait à une montée en flèche de la dette du pays, en raison des mauvaises performances de l’économie.

Il a estimé que l’aide humanitaire ne visait qu’à fournir une base solide pour la reprise, ajoutant que les entreprises devraient trouver des moyens innovants pour préserver les emplois et assurer leur durabilité et leur rentabilité à long terme.

Le président a déclaré que son gouvernement ne fournirait désormais de financement qu’aux petites entreprises de tous les secteurs jusqu’à la mi-mars, tandis que les subventions spéciales Covid-19 des citoyens ordinaires ne seraient prolongées que pour les trois prochains mois.

Il a appelé les bénéficiaires à se préparer aux temps difficiles à venir, car l’économie était encore loin de se redresser, alors que la pandémie connaissait une deuxième vague.

«Aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire» (Ministre)

Aucun cas de maladie à virus Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire, a assuré le gouvernement ivoirien dans une déclaration transmise lundi à APA, annonçant une série de mesures pour réduire le risque de propagation transfrontalière de cette maladie qui a fait déjà 03 morts en Guinée.

«Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, face à la menace sanitaire importante pour notre pays à cause du risque de propagation transfrontalière de l’épidémie de maladie à virus Ebola voudrait rassurer les populations qu’aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire», a indiqué Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique au nom de l’exécutif ivoirien.

 Le dispositif actuel de lutte contre la Covid-19 demeure et restera opérationnel pour la lutte contre la maladie à virus Ebola sous la coordination du Comité technique de veille, a ajouté Dr Aka Aouélé.

Par ailleurs, il a annoncé plusieurs mesures prises par le gouvernement ivoirien pour réduire le risque de propagation transfrontalière de la maladie à virus Ebola.

Au nombre de celles-ci, la réactivation du Centre des opérations d’urgence en santé publique en mode lutte contre Ebola avec la désignation d’un gestionnaire d’incident, l’actualisation du plan national de préparation et de réponse à la maladie à virus Ebola avec la mise en fonction du Centre de traitement Ebola (CTE) de Man.

La mise en mission des directions régionales de la santé surtout dans les zones frontalières (Man, Guiglo, Odienné, San-Pedro) pour renforcer la surveillance à base communautaire pour la détection rapide des cas suspects de maladie à virus Ebola, la réactivation des comités de vigilance sanitaire des villages des localités frontalières, le renforcement de la surveillance des fièvres hémorragiques dans les établissements sanitaires et le maintien et le renforcement du contrôle sanitaire aux points d’entrée (Aéroports, ports, frontières terrestres), figure également sur la liste des mesures prises.

L’exécutif ivoirien a également appelé les populations à se rendre immédiatement à l’hôpital en cas de fièvre, maux de tête, saignements pour bénéficier d’une prise en charge précoce, à éviter de se serrer les mains et de faire des accolades et à limiter les mouvements transfrontaliers avec les zones affectées par la maladie à virus Ebola.

Le gouvernement ivoirien insiste sur la  stricte nécessité  de respecter toutes ces mesures  « si nous voulons être épargnés de la maladie à virus Ebola». 

Dimanche dernier, le gouvernement guinéen a déclaré une épidémie de maladie à virus  Ebola à Gouecké dans la préfecture de N’zérékoré, localité qui partage une frontière avec l’ouest de la Côte d’Ivoire. A l’issue des premières investigations, l’exécutif guinéen dit avoir dénombré sept cas dont trois décès.

G5 Sahel: « Barkhane est devenue un risque politique »

Analyste politique réputé et expert respecté de l’actualité du Sahel, le journaliste et écrivain, Seidik Abba décortique pour APA News les enjeux du sommet du G5 Sahel qui se tient lundi 15 et mardi 16 février 2021 à N’Djamena, au Tchad.Que peut-on attendre de ce nouveau sommet du G5 Sahel ?

Ce sommet statutaire va être l’occasion de faire le bilan de la situation sécuritaire au Sahel depuis le sommet qui a réuni en janvier 2020 à Pau, dans le Sud de la France, le président Emmanuel Macron et ses homologues de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad et qui a été suivi en juillet par une Conférence des chefs d’État du G5 Sahel en juillet 2020 à Nouakchott, en Mauritanie.

À N’Djamena, on s’attend à une évaluation concrète de la stratégie adoptée à Pau qui avait décidé d’une concentration des efforts militaires sur la zone des trois frontières commune au Burkina, au Niger et au Mali. A Pau, il a avait été décidé de cibler particulièrement l’État islamique au Grand Sahara qui multipliait alors les opérations souvent sanglantes et spectaculaires dans cette zone.

A N’Djamena, cette réorientation stratégique va faire l’objet d’une évaluation complète, en présence virtuelle du président français Emmanuel Macron qui participe au sommet par vidéoconférence. Les activités du Secrétariat exécutif, tout comme la mise en œuvre des projets, seront également examinées.

Cela dit, une des particularités du sommet de N’Djamena, c’est qu’il intervient alors que la France a fait part de son intention de « réajuster » son opération militaire au Sahel. Enfin, nous aurons à N’Djamena le passage de témoin entre le président sortant du G5 Sahel, le Mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et le président entrant, le Tchadien Idriss Déby Itno.

Vous venez de publier aux éditions L’harmattan à Paris, « Pour comprendre Boko Haram », un livre très remarqué sur les jihadistes actifs dans le bassin du Lac Tchad. Pensez-vous que cette région bénéficie de la même attention que le Sahel ?

Clairement non. Le bassin du Lac Tchad ne bénéficie pas de la même attention que le Sahel. Quelques raisons peuvent être avancées pour expliquer ce désintérêt. Pour les pays occidentaux, Boko Haram, à la différence des groupes terroristes installés au Sahel, notamment dans le Nord du Mali, ne représente pas une menace directe.

Pour eux, il y a peu de chance que des jihadistes partent des rangs de Boko Haram pour attaquer l’Europe. Deuxièmement, dans le bassin du Lac Tchad, il n’y a pas de présence militaire occidentale directe qui aurait pu susciter l’intérêt des médias internationaux et des opinions publiques occidentales.

Enfin, dans le bassin du Lac, les victimes du terrorisme sont principalement des locaux, pas des ressortissants étrangers. Pourtant, il faut prendre garde à ne pas négliger la situation sécuritaire au Sahel. Il serait faux de penser qu’on peut résoudre la crise au Sahel sans associer le bassin du Lac Tchad. Les groupes jihadistes ont, de leur côté, déjà compris l’intérêt qu’il y a à agir ensemble. Nous avons pu documenter de très nombreux exemples de « coopération » entre les groupes jihadistes du Nord Mali et Boko Haram.

Cela fait huit ans que la France a envoyé son armée au Mali et dans le Sahel. Les groupes jihadistes continuent pourtant d’être actifs au Mali et leur présence s’étend à d’autres pays de la région ?Faut-il un réajustement de la stratégie française dans la région ?

La décision d’ajuster on non la présence militaire française appartient à la France. Elle a décidé de le faire non que la situation sécuritaire au Sahel soit redevenue normale.

J’y vois plutôt des considérations de politique intérieure. Dans ce contexte de crise sanitaire avec ses conséquences économiques pour l’État français, certains milieux, y compris au plus haut sommet de l’État, ont pu penser que Barkhane avec un budget annuel compris entre 900 millions et un milliard d’euros coûte chère.

A cette considération économique, s’ajoute un argument de politique intérieure française : la présidentielle de 2022 à laquelle Macron se présente. Disons les choses comme elles sont : avec le retournement de l’opinion contre la présence militaire au Sahel, l’opération Barkhane est devenue un risque politique, surtout dans une période pré-électorale sensible.

Mais pour moi, le plus important n’est pas que la France parte ou reste au Sahel. En effet, ce qui me semble important, c’est comment les pays sahéliens s’organisent pour assurer leur sécurité, y compris en faisant appel à la solidarité africaine.

Certains pays du continent sont de grandes puissances militaires qui peuvent apporter leur contribution sous différentes formes à la lutte contre le terrorisme au Sahel. En tout état de cause, sur la durée, la sécurité au Sahel ne sera assurée que par les Sahéliens. Cela vaut d’ailleurs pour le reste du continent.

Dans certains pays du Sahel, notamment le Mali, la possibilité d’un dialogue avec les jihadistes est désormais publiquement évoquée. Qu’est-ce qui explique ce changement ?

Je constate qu’il y a une évolution de la position malienne de négocier avec les groupes jihadistes. Il y a quelques années, ce sujet était tabou. Aujourd’hui, il est débattu publiquement y compris dans les allées du pouvoir à Bamako. J’estime que cette évolution repose sur des considérations pragmatiques que les Maliens connaissent mieux que leurs partenaires, dont la France, qui défendent eux des principes généraux.

A titre personnel, l’expérience du programme nigérien « Repentir contre pardon » qui a permis de récupérer sans un coup de feu plus de 500 ex-combattants de Boko Haram m’amène à penser que les discussions avec les groupes jihadistes et certains de leurs dirigeants est une option à ne pas écarter. Le débat ne doit plus être faut-il discuter avec les jihadistes mais avec qui, sous quelle forme et où discuter avec les groupes jihadistes.

Des experts et des officiels du renseignement parlent aujourd’hui d’une volonté des groupes jihadistes sahéliens de s’étendre vers les pays du Golfe de Guinée. Est-ce logique ?

Ce n’est pas nouveau. Les groupes jihadistes ont toujours pour agenda l’élargissement de la Willaya d’Afrique de l’Ouest. Ils ont déjà posé des actes en Côte d’Ivoire par deux fois : mars 2016 à Grand Bassam et en juillet dernier à Kafalo sur la frontière ivoiro-burkinabè. Ils ont frappé le Bénin deux fois et ont attaqué sur la frontière entre le Burkina et le Togo. En dépit de sa persistance, cette menace pourra être contenue par une bonne coordination entre les États du Sahel et les pays du Golfe de Guinée. En revanche, le plus inquiétant c’est l’endogénisation du terrorisme au Sahel. Les nouveaux chefs de katibas et les combattants sont des locaux et cela ne peut être combattu par les moyens militaires uniquement.

Le Rwanda et la RDC discutent de sécurité d’accords bilatéraux

Le Rwanda est prêt à renforcer ses liens de sécurité avec la République démocratique du Congo (RDC) voisine, pour éradiquer les milices terroristes armées dans la région.Selon l’une des résolutions d’une réunion bilatérale de deux jours qui s’est ouverte dimanche à Kigali, les responsables de la sécurité des deux pays ont évoqué les questions de sécurité d’intérêts communs, indique un communiqué partagé dimanche par APA à Kigali.

La délégation du Rwanda est dirigée par le chef d’état-major de la défense (CEMD), le général Jean-Bosco Kazura, tandis que la délégation congolaise est dirigée par François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi pour les affaires de sécurité.

 S’exprimant à cette occasion, le général Kazura a fait remarquer que les chefs d’État des deux pays, les présidents Paul Kagame et Felic Tshisekedi, nous ont « mandatés » pour nous rencontrer régulièrement, discuter et trouver des moyens de faire tout ce qui est nécessaire « pour que nos pays travaillent ensemble et se développent ensemble ».

 « Et quand les gens collaborent et travaillent ensemble, il n’y a rien d’impossible à réaliser », a déclaré l’officier supérieur rwandais.

 Le président de la RD Congo, Félix Tshisekedi, s’est engagé à aborder un large éventail de questions dans son pays, y compris la guerre et l’insécurité.

 Dans un effort pour apporter la paix, la sérénité et le calme à l’est de la RD Congo, l’armée congolaise s’est déplacée ces deux dernières années de manière indécise et a combattu les milices anti-rwandaises basées là-bas.

 Commentant ces opérations militaires, Jean-Claude Kamb, un officier supérieur du renseignement congolais a déclaré : « nous sommes très optimistes quant aux opérations militaires visant à neutraliser toutes ces forces négatives ».

 « Nous sommes ici sous la direction de nos deux chefs d’État. Nous sommes réunis pour échanger sur la menace commune qui affecte les deux Etats ; en termes de terroristes, de propagande négative », a-t-il déclaré.

Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Direcrice de l’OMC

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (66 ans) est devenue ce lundi 15 février, la première femme et la première Africaine à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).« Les membres de l’OMC viennent d’accepter de nommer la Dr Ngozi Okonjo-Iweala comme prochain directeur général de l’OMC. La décision a été prise par consensus lors d’une réunion spéciale du Conseil général de l’organisation aujourd’hui», a annoncé l’OMC, une quinzaine de minutes après l’ouverture de la réunion.

Cette économiste chevronnée sera la septième personne à occuper ce poste.

A lire aussi : OMC: Ngozi Okonjo-Iweala sur un grand boulevard

La désignation de Ngozi Okonjo-Iweala marque la fin d’un feuilleton de plusieurs mois à la tête de cette institution aux 164 États membres, l’une des institutions financières les plus puissantes au monde. 

Sa mission première sera de s’atteler à la reprise de l’économie mondiale fortement touchée par la pandémie de la Covid-19.

RD Congo : Sama Lukonde Kyenge à la primature

Jusque-là Directeur Général de la Gécamines, la compagnie minière d’État, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est nommé Premier ministre de la République démocratique du Congo.Dix-sept jours après la démission forcée de Sylvestre Ilunga, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi tient son remplaçant. C’est le porte-parole du Palais de la nation qui a annoncé la nouvelle ce lundi après-midi.

Le nouveau Premier ministre du gouvernement d’union sacrée, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge (43 ans), a été ministre de la Jeunesse et des Sports sous le magistère de Joseph Kabila. Mais M. Kyenge s’était ensuite opposé à un éventuel troisième mandat du fils de Laurent-Désiré Kabila.

Après cet épisode, il a grossi les rangs de l’opposition aux côtés de Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur de la province du Katanga (Sud).

RCA : un colonel des eaux et forêts assassiné à son domicile

Ses présumés assassins, identifiés comme des éléments de la milice « requins », auraient envoyé un message choquant aux membres de sa famille après l’avoir abattu de plusieurs projectiles.

L’homme a été froidement abattu chez lui en présence des membres de sa famille dans la nuit du vendredi à samedi 13 février 2021. Le domicile de la victime est situé à l’entrée  de la résidence de l’ancien ministre Sylvain Ndoutingaye au quartier PK13 sur la route de Boali.

D’après certains témoins de la scène, la victime aurait eu une altercation avec un membre d’autodéfense de son quartier quelques heures plutôt avant son assassinat par les « requins ». On ignore s’il y’a un lien entre les deux faits, mais une chose est sure, la milice d’autodéfense du quartier PK13 semble travailler la main dans la main avec la milice du pouvoir les « requins ». Mais le plus étonnant et plus choquant dans cette affaire, après l’assassinat de cet officier paramilitaire, les assassins ont pris le soin de dire aux membres de sa famille que « c’est bien fait pour sa gueule, et il n’a rien vu encore ». C’est qui montre clairement que l’origine de son meurtre au premier degré est probablement liée à l’altercation qu’il avait eu quelques heures plutôt avec un membre de la milice d’autodéfense du quartier PK13.

Notons que depuis l’instauration du couvre-feu et de l’État d’urgence dans le pays, l’arrestation et la détention arbitraire se multiplient.

RCA-législatives : le corps électoral convoqué le 14 mars pour le deuxième tour

En tout, 118 circonscriptions sur 140 sont donc appelées à voter le 14 mars. Et ceci dans un contexte politique et sécuritaire encore compliqué.

Dans un décret signé le 12 février 2021, le président Touadéra convoque le corps électoral pour le deuxième tour, ainsi que pour la reprise du vote dans les circonscriptions où il a été invalidé ou n’a pu se tenir.

C’est une élection dans un contexte d’état d’urgence. Aucune contradiction à cela répond le porte-parole du gouvernement car l’état d’urgence ne restreint pas la liberté de mouvement des citoyens. Autre question qui se pose : le couvre-feu de 18h à 5h. Des discussions pour un possible allègement sont en cours.

« Libérer »

En ce qui concerne la question de l’insécurité : le gouvernement fait tout pour « libérer » les zones et villes qui n’ont pas pu voter en décembre 2020, assure le ministre Ange-Maxime Kazagui. C’est, par exemple, le cas à Bouar ou Bambari, les autorités prévoient un renforcement de la présence des forces armées nationales et alliées sur place.

« Simulacre »

Début février, la coalition d’opposition qui a rejeté les résultats du 1er tour, a annoncé qu’elle retirait ses candidats aux élections législatives qualifiant le processus de « simulacre ». Annicet-Georges Dologuélé arrivé deuxième à la présidentielle et membre de la COD2020 a lui décidé de maintenir ses candidats. Des élections le 14 mars pour tenir les délais constitutionnels, car la nouvelle Assemblée nationale doit être mise en place d’ici le 2 mai 2021.

En Centrafrique, la situation humanitaire est de plus en plus inquiétante, selon l’ONU. Depuis le début de la crise début décembre, près de 1.5 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et dans la région. Le Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR) estime avoir des difficultés à accéder à ces populations et à leur apporter l’aide nécessaire.

Covid-19 : le Zimbabwe réceptionne 200.000 doses de vaccin

Le Zimbabwe a reçu sa première livraison du vaccin chinois Sinopharm contre la Covid-19.Le Zimbabwe a réceptionné lundi de 200.000 doses de vaccin contre la Covid-19 données par le gouvernement chinois. Désormais, le pays attend désormais la réception des 600.000 autres doses achetées au même pays.

Le vice-président et ministre de la Santé, Constantino Chiwenga, a reçu les vaccins à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe lundi matin. Il était accompagné de l’ambassadeur de Chine au Zimbabwe, Guo Shaochun.

L’ambassadeur devrait remettre officiellement les vaccins au président Emmerson Mnangagwa dans le courant de la journée de lundi. Un autre lot de 600.000 vaccins fabriqués par Sinopharm est attendu dans le pays d’ici début mars, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

La première priorité du programme de vaccination serait accordée au personnel de santé et de sécurité, aux personnes âgées, aux personnes souffrant de morbidité et au personnel des postes frontières.

Maroc : Medi1TV conforte son leadership digital en 2020

Medi1TV, la chaine marocaine d’information en continu, annonce des performances digitales « encore plus exceptionnelles à tous les niveaux » en 2020.Des chiffres en constante hausse. Medi1TV basée à Tanger avec des studios à Rabat, Dakar, Abidjan, Nouakchott, Washington, Bruxelles et Le Caire, révèle les chiffres clés de son audience digitale en 2020 dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

L’année 2019 fut marquée par des performances digitales en forte progression. Celle de 2020 l’a été encore plus. L’audience digitale de Medi1TV sur les réseaux sociaux a en effet crû de 25% avec une intensification de l’engagement des utilisateurs, particulièrement en termes de consommation de vidéos news. Celle-ci a dépassé la barre des 2 milliards de vidéos vues.

Par ailleurs, se réjouit le média marocain, une nouvelle étape a été franchie cette année en cumulant plus de 2,2 milliards de vidéos vues, dont 750 millions sur la seule année 2020, soit un tiers du total enregistré à ce jour. Cette performance est en phase avec les tendances de consommation des utilisateurs, souligne la chaine d’information continue.

Les performances digitales de Medi1TV s’inscrivent dans un contexte de forte croissance digitale, dans les usages de l’internet, du mobile et des réseaux sociaux au Maroc et ailleurs, explique le média. A en croire ce dernier citant le Rapport Digital 2021, 2020 a été une année record sur les réseaux sociaux avec 4,2 milliards d’utilisateurs recensés dans le monde, soit 53% de la population mondiale.

Chiffres record sur Facebook et forte croissance sur Instagram 

Facebook et Instagram sont les deux plateformes qui ont enregistré la plus forte croissance en 2020. Sur Facebook, le nombre de vidéos vues a doublé en une année alors que les interactions ont quasi triplé entre 2019 et 2020. De plus, le nombre de personnes touchées a atteint le chiffre record de 700 millions d’utilisateurs. L’audience de Medi1TV sur Facebook a aussi connu un pic important : sur les 7.5 Millions d’abonnés, près d’un million ont été enregistrés au cours de l’année 2020.

La croissance s’est également intensifiée sur Instagram, l’une des plateformes favorites de la jeunesse. Les chiffres ont été au vert alors que le nombre d’abonnés a vu une nette évolution de plus de 160 %, une croissance presque trois fois plus importante que celle de l’année 2019.

Selon Social Bakers qui mesure l’influence des marques sur les réseaux sociaux, Medi1TV maintient son classement dans le top 3 des médias marocains à plus forte audience sur Facebook, Twitter et YouTube, démontrant ainsi l’intérêt des utilisateurs marocains pour la consommation de contenus axés « news », et pas uniquement de contenus centrés sur le divertissement, indique la note.

Cette dernière signale que cette tendance place Medi1TV comme un acteur médiatique de premier plan dans le traitement de l’information au Maroc et atteste de la confiance accordée par le public marocain à Medi1TV pour décrypter l’actualité.

L’année 2020 marquée par la pandémie de Covid-19 a également contribué à cet intérêt accru des citoyens pour la consommation de news en format vidéo. La croissance digitale de Medi1TV a révélé son rôle en tant que média crédible de premier choix face à la prolifération de fake news et a confirmé la confiance des internautes marocains en Medi1TV durant cette crise sanitaire mondiale, poursuit le document.

En forte hausse avec un demi-milliard de nouveaux utilisateurs sur les réseaux sociaux à travers le monde, la croissance des utilisateurs au Maroc a aussi nettement augmenté cette année. Ainsi, 59% de la population marocaine se connecte à une ou plusieurs plateformes de réseaux sociaux, un chiffre qui se place au-dessus de la moyenne mondiale et qui représente un bond de 10 points par rapport à l’année 2019 avec son taux de pénétration de 49%.

Pour Medi1TV, ces données témoignent de l’importance d’une forte présence sur les médias sociaux et confortent son positionnement. Celui se matérialise par un développement de ses plateformes sociales depuis plusieurs années pour rester toujours plus connecté à ses audiences digitales.