Politique, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question Sahara, la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19, la relance touristique, les mesures anti-Covid et les chiffres de la sécurité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des personnalités rwandaises se sont accordées sur le caractère réaliste, pragmatique, et durable de l’Initiative marocaine d’Autonomie lors d’une conférence débat organisée dans le cadre de l’émission citoyenne Sahara Debate.

Ainsi, M. André Gakwaya, journaliste et directeur de l’agence rwandaise Rwanda News Agency, a souligné dans son intervention la pertinence et la clairvoyance de l’Initiative marocaine d’Autonomie comme seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain.

Le journaliste a également fait part de son admiration pour les efforts consentis par le Maroc pour le développement de la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud. Il a ainsi souligné que ce modèle doté d’une enveloppe budgétaire de 81 milliards de dirhams est sous-tendu par une approche holistique et intégrée.

Sous le titre «Bonjour la relance !», +la Vie éco+ souligne que la suppression, surprise, de la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19 est un coup dur, voire fatal, porté à la crédibilité de l’Administration publique et à la notion de confiance.

En toute logique, le retrait de la déductibilité des dons aurait dû être défendu par les parlementaires bien avant l’arrivée de la pandémie, insiste l’hebdomadaire, notant que les opérateurs et les investisseurs s’engagent sur le long terme et ont donc besoin d’un minimum de visibilité et d’assurance. « A l’avenir, les opérateurs économiques réfléchiront longuement avant de s’engager ou d’investir même avec des écrits officiels émanant de l’Administration. Bonjour la relance de l’économie…», conclut-il.

+Challenge+ relève que « le secteur du tourisme sait désormais ce que l’Etat est prêt à faire pour lui. 16 milliards de dirhams, ce n’est pas rien, c’est même un effort historique».

L’ensemble du dispositif est bien charpenté, parce qu’il concerne l’ensemble des strates du secteur et qu’il ne manque pas de cohérence, poursuit l’auteur, faisant savoir que ce secteur est dévasté et c’est une illusion de croire qu’il trouvera sa santé dans quelques mois. «Mais pour sauver la situation, il faut donner de la visibilité. Les hôteliers doivent savoir à quelle date les frontières seront ouvertes pour tenter de convaincre les tours opérateurs de commercialiser le produit national, c’est une urgence !», fait-il observer.

Tant qu’un traitement efficace n’aura pas été mis au point, un retour à la situation ante Covid n’est pas d’actualité, écrit, de son côté, la +Nouvelle Tribune+, notant qu’il faudra impérativement continuer à se prémunir de l’infection. A côté des mesures anti-Covid, l’Etat devra continuer, avec diligence, d’aider les démunis, les défavorisés, tous ceux qui, objectivement, sont les premières cibles de la pandémie, ajoute l’éditorialiste.

«Le masque, encore le masque toujours le masque, voilà le mot d’ordre de l’heure et pour de nombreux mois encore !», fait-il remarquer.

+L’Economiste+ fait savoir que pour éviter une deuxième vague du virus lors de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) qui aura lieu dans quelques jours, les autorités publiques ont décidé de soumettre les bouchers à un dépistage massif et à en faire une condition sine qua none pour exercer le fameux rituel le jour J.

En plus de cette autorisation obligatoire, ces derniers devront, selon le ministère de l’intérieur, exercer en employant tous les moyens de protection existant, incluant notamment le port du masque et des gants ainsi que l’utilisation régulière du gel hydroalcoolique, indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le confinement a eu un réel impact sur les chiffres de la sécurité routière. Avec les mesures de confinement sanitaire imposées dès le 20 mars, le nombre de morts sur les routes a très nettement baissé. En effet, durant la période allant du 20 mars au 31 mai 2020, on relève des baisses spectaculaires pour tous les indicateurs. Ainsi, la comparaison du bilan provisoire de la période allant du 20 mars à 31 mai 2020 avec les données provisoires de la même période de l’année 2019 fait ressortir une diminution de 68,69% du nombre des accidents corporels, soit 6.139 au lieu de 19.610. Le nombre de tués a baissé de 57,84% (242 tués au lieu de 574).

A noter que la plus forte régression a été enregistrée du côté des blessés légers avec 71,91%, soit 7.539 au lieu de 26.836. Pour leur part, les blessés graves ont diminué de 67,14% pour s’établir à 505 au lieu de 1.537. Par ailleurs, en établissant la comparaison des chiffres des 5 premiers mois de 2020 par rapport à ceux des 5 premiers mois de l’année 2019, force est de constater que tous les indicateurs de la sécurité routière ont enregistré des baisses importantes. Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873.

Economie, société et politique font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent de diverses actualités allant de l’économie à la politique, en passant par des sujets de société.« Le Fmi approuve le programme économique et financier du Sénégal » pour la période triennale 2021-2023, affiche le quotidien national Le Soleil, avant d’ajouter que « le Fonds (qui s’est félicité des résultats économique de notre pays) a aussi bien apprécié le Programme de résilience économique et sociale (Pres) initié par le président de la République Macky Sall pour atténuer l’impact de la Covid-19 ».

Sous le titre « le Fmi approuve », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « le Sénégal obtient l’onction du Fmi ». Le Conseil d’administration de cette institution de Bretton Woods a en effet « approuvé, hier, le programme économique du Sénégal mis en place à la suite de l’éruption de la Covid-19, malgré des perspectives assez difficiles », précise Le Quotidien.

Ce même journal revient par ailleurs sur l’insécurité alimentaire qui guetterait le pays et arbore ce titre : « Le Sénégal, un cas grave ».

« La famine diminue au Sénégal, mais le dernier rapport conjoint de la Fao et d’autres structures des Nations unies souligne que la prévalence et le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans ce pays restent encore très importants. Un paradoxe, au regard des nombreux programmes destinés à réaliser l’autosuffisance alimentaire dans ce pays », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Libération revient sur ce qu’il appelle « le protocole +Kilim+ » en rapport avec le transfert de gazelles Oryx vers la ferme du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et signale que « ce sont trois gazelles Oryx qui ont été mises à la disposition de la réserve Kilim qui appartient au ministre de l’Intérieur ».

« Le protocole signé dans ce sens entre Aly Ngouille Ndiaye et le directeur des parcs nationaux, le colonel Boucar Ndiaye, a été approuvé le 2 février dernier par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall », précise Libération. Ce journal informe que « des transferts ont aussi été effectués vers la réserve de Bandia où les visiteurs payent pour voir ces animaux ».

Walf Quotidien s’intéresse à cette même actualité et signale que « la liste des ministres bénéficiaires (des gazelles Oryx) s’allonge ». Car, « après Abdou Karim Sall et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre Mansour (est également) cité parmi les bénéficiaires de transfert +frauduleux+ de ces gazelles Oryx ».

Parlant de la fermeture des frontières de l’Union européenne à certains pays africains dont le Sénégal, EnQuête estime que celle-ci n’est que le résultat de « la loi des intérêts ». Et en ce concerne le pays de la Teranga, le journal soutient que « l’UE renvoie le Sénégal à sa condition de nain économique ».

En politique, le quotidien L’Observateur revient sur « l’intrigant silence de l’opposition » et note que cette dernière brandit « l’alibi du coronavirus face aux accusations de deal » avec le pouvoir.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une à l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr qui parle de son choix de rejoindre l’Angleterre. A ce propos, l’ancien pensionnaire de Rennes (Ligue1 française) affirme n’avoir « aucun regret d’avoir signé à Watford (Premier League) ».

Guinée : des organisations non gouvernementales dénoncent le harcèlement judiciaire des voix dissidentes

Les organisations non gouvernementales Amnesty International et Tournons la Page aujourd’hui (TLP-Guinée), dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA, dénoncent la détention arbitraire et le harcèlement judiciaire de certains citoyens.Ces actes « traduisent la volonté des autorités d’étouffer les voix dissidentes en Guinée » qui s’opposent à un éventuel troisième mandat de l’actuel président, Alpha Condé. Ce dernier a été réélu en 2015 pour un second et dernier mandat selon la loi fondamentale du pays modifiée en mars dernier lors d’un référendum controversé. 

Dans leur note conjointe, les deux ONG demandent notamment la libération « immédiate et sans condition » de Oumar Sylla alias Foninké Mengué et de Saïkou Yaya Diallo, tous deux membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). 

Le premier qui passe, ce jour, son troisième mois derrière les barreaux a été arrêté après une intervention dans une émission de radio le 17 avril. Il a été inculpé une semaine plus tard pour « communication et diffusion de fausses informations ». 

Coordonnateur adjoint de Tournons la Page en Guinée et responsable de la mobilisation du (FNDC), Oumar Sylla avait appelé au cours d’une émission de radio, les membres du Front à se préparer à reprendre les manifestations pour s’opposer à la « nouvelle » constitution qui modifie le nombre maximum de mandats présidentiels pour permettre au président Alpha Condé de se représenter une troisième fois, rappelle le document.

M. Sylla avait aussi dénoncé « les homicides, les actes de torture, la détention arbitraire et le harcèlement » dont ont été victimes des membres du FNDC dans la ville de N’Zérékoré, dans le sud du pays, lors des élections législatives du 22 mars, et désigné des membres du parti au pouvoir et des autorités locales qu’il jugeait responsables de violations des droits humains, ajoute la note.

Quant au second, il a été arrêté le 7 mai et inculpé pour « voie de fait, violences, menaces et injures publiques ». Selon les auteurs du communiqué, Saïkou Yaya Diallo souffre de diabète, et son état requiert un régime alimentaire strict et un traitement médical approprié. Il s’est vu refuser la liberté provisoire pourtant ordonnée par la cour d’appel depuis le 21 mai dernier. 

« Oumar Sylla et toutes les personnes emprisonnées pour avoir simplement exercé leur liberté d’expression, sont les cibles d’une stratégie des autorités   visant à étouffer les voix dissidentes, » a déclaré Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, citée par le communiqué. 

« Quand ce ne sont pas des arrestations arbitraires, ce sont des interdictions de manifestations ou des actes d’intimidation ou de violence. Les autorités doivent impérativement respecter leurs engagements en matière de protection des droits humains », a-t-elle ajouté.  

« Les autorités s’acharnent contre les activistes pro-démocratie en fabriquant des charges et en alourdissant le processus judicaire afin de prolonger leur temps de détention. Ces activistes n’auraient pas dû passer un seul jour en prison, » a affirmé de son côté Ibrahima Diallo, coordinateur de TLP-Guinée.

Covid-19: reprise timide du transport interurbain à Abidjan après plus de 3 mois d’interruption

Le transport interurbain entre Abidjan les autres villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, interrompu pendant plus de trois mois en raison de la Covid-19, a timidement repris dans le respect des mesures barrières contre cette maladie, a constaté APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.A la gare routière d’Adjamé, une commune populaire au Nord d’Abidjan, le constat est le même dans  plusieurs compagnies  de transport visitées. Les activités ont repris certes, mais il n’y a pas d’affluence des usagers dans les gares et devant les guichets.Que ce soit à la compagnie CK Transports reliant Abidjan à la ville de Korhogo ( Nord ivoirien) ou à UTB (Union des transports de Bouaké) ou encore à « Le Labelle Transports» reliant Abidjan aux villes de Lakota, Divo et Gagnoa, il n’y a pas de foule.Sylla Bangali, un responsable d’une entreprise de transport à Adjamé (Nord d’Abidjan), clame qu’il n’a « pas de grande affluence à la reprise », mais espère une forte présence de passagers la semaine prochaine.La levée de l’isolement du Grand Abidjan se passe aussi dans un contexte d’obsèques du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, et certains cars sont affectés au transport de personnes, fait-il observer. La rentabilité des compagnies de transport s’est amenuisée suite à l’isolement d’Abidjan, obligeant des gérants à décréter le chômage technique, du fait que les charges d’exploitation restent telles, tandis que les mesures de restriction imposent une réduction des passagers.Selon Djibril Touré, propriétaire de plusieurs cars, opérant sur des villes de l’intérieur du pays à partir d’Abidjan, confie que beaucoup de véhicules ont dû garer pour défaut de moyens financiers des gérants pour assurer certaines charges, surtout la visite technique.  Cette situation a créé un léger renchérissement du tarif de transport, révèle Djibril. Et ce, pour tenir la route, parce que les mesures barrières ont réduit le nombre de passagers : pour un car de 35 places, 25 passagers sont admis contre 50 personnes pour un véhicule de 70 sièges. Pour ce faire, « on a augmenté un peu le prix du transport », dit-il, indiquant que sur la ligne Abidjan-Abengourou (Est), le tarif du transport est passé de 3.000 Fcfa à 4.500 Fcfa, ce matin, parce qu’il y a deux ponts à péage à franchir.En dépit de ce que la ligne Abidjan-Adiaké (sud-est), est intégrée dans le Grand Abidjan, le prix du transport est passé de 1300 Fcfa à 1500 Fcfa.  Adzopé, localité à proximité d’Abidjan, le prix a été revu à 2.000 Fcfa, en hausse de 500 Fcfa, pour cause de mesures barrières.  La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a affecté le portefeuille de plusieurs entreprises. Dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis sur pied des fonds de soutien pour accompagner les sociétés et relancer l’outil économique.M. Bangaly, lui, appelle l’Etat à un appui particulier du secteur des transports, où plusieurs emplois sont menacés, ce qui pourrait exploser le chômage et entraîner une insécurité. A contrario, plusieurs compagnies opèrent sans papiers et agréments. La plupart des compagnies de transports visitées exigent aux passagers le port obligatoire du cache-nez avant d’accéder à ses cars afin de lutter contre la propagation de la Covid-19. Certaines ont même installé des dispositifs de lavage de mains au sein de leurs gares.A Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, Sylla Koné, un passager qui attend de rejoindre des proches à Bondoukou, dans le Nord-Est ivoirien, avoue qu’à son arrivée matin, il y avait un dysfonctionnement, mais avec les plaintes, la compagnie a fait respecter les mesures barrières.Selon les autorités ivoiriennes, le secteur des transports représente 7 à 12% du Produit intérieur brut ( PIB) de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien a décidé le 29 mars dernier d’isoler la capitale économique ivoirienne qui demeure l’épicentre de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, des autres villes du pays.Depuis cette date jusqu’au mercredi dernier (15 juillet 2020) où cette mesure a été levée, les compagnies de transport interurbain sont restées fermées, soit plus de trois mois d’inactivité.

Présentation à Abidjan d’un projet pour financer 25 000 femmes impactées par la Covid-19

La fondation African Women Initiatives ( AWI) a présenté à Abidjan lors d’une cérémonie un projet pour financer 25 000 femmes entreprenantes sur l’ensemble du territoire ivoirien impactées par la crise sanitaire de la Covid-19, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.Selon Arnaud Boni, le chargé de suivi, évaluation et apprentissage au sein de cette fondation,  ce projet dénommée «25 000 CEWA» a pour objectif principal  de soutenir les femmes entreprenantes qui sont en difficulté de trésorerie du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. Il a précisé que ce programme qui sera mis en œuvre sur une période de 24 mois , devra permettre d’améliorer les conditions de vie des femmes, de financer les besoins nécessaires des bénéficiaires pour accroître leurs activités et de constituer un réseau de clients pour les établissements financiers et assurances à travers l’inclusion financière de ces femmes. « Les échanges ont été enrichissants pour nous. Nous accompagnons, mais sommes aussi heureux d’être accompagnés. Merci pour l’intérêt que chacun accorde à ce projet qui vise à l’autonomisation financière de la femme », a indiqué pour sa part, Mariam Fadiga-Fofana, la présidente de la fondation AWI. Le projet d’appui à « 25 000 CEWA » s’inscrit dans le cadre du programme CEWA ou jeune dame dynamique et entreprenante, initié par la fondation AWI en mars 2019. Dans sa phase pilote, ce projet a permis d’apporter un appui financier à 25 femmes issues du District d’Abidjan. Celles-ci ont pu bénéficier d’une aide financière en kits d’installation (parasols, glacière, produits de consommation-farine, boisson, huile…) d’une valeur de 50 000 FCFA pour les unes et 100 000 FCFA pour les autres pour booster leurs activités. Plusieurs partenaires de cette fondation que sont notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, ONU Femmes et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) accompagnent ce projet.

Covid-19 : Les députés ougandais soumis à un dépistage systématique

En Ouganda, les 426 députés ont subit des tests de masse pour le coronavirus lors d’une opération lancée depuis jeudi.L’Ouganda a enregistré à ce jour 1.051 cas et aucun décès depuis que le virus a été signalé pour la première fois dans le pays en mars.

Les députés affirment avoir demandé des tests compte tenue de la nature « très interactive » de leur travail, qui les amène à interagir régulièrement avec les gens.

La responsable des communications du Parlement ougandais, Helen Kawesa, a déclaré qu’il était important que les parlementaires jouent un rôle central dans la réduction des risques d’infections à travers le pays.

Elle a rejeté les informations suggérant qu’un député anonyme avait contracté le virus et a donc été hospitalisé.

Un collègue a indiqué dans un tweet que le député avait contracté le virus, mais Mme Kawesa a déclaré qu’il n’y avait aucune information du Parlement confirmants8cette affirmation.

« Après la sélection des députés, le personnel parlementaire sera le prochain », a-t-elle déclaré à propos des tests de masse impliquant les députés.

L’Ouganda continue d’interdire aux camionneurs de ses voisins d’entrer dans le pays par crainte qu’ils soient de grands porteurs du virus.

RCA : une insécurité alimentaire criarde en accentuée par le coronavirus

L’organisation des Nations unies au travers de son bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), a déploré une « insécurité alimentaire aigüe » en Centrafrique, aggravée par la pandémie.

Dans un dernier Bulletin humanitaire publié en juillet, l’OCHA relève que « 2,36 millions de personnes, soit près de la moitié de la population centrafricaine, sont en situation d’insécurité alimentaire aigüe », notamment dans les régions qui regorgent la plus grande concentration des 684.000 personnes déplacées par les conflits dans le pays.

C’est depuis un an, que « l’ONU a constaté une dégradation importante de la situation alimentaire », dans ce pays en proie à la guerre civile depuis près de sept ans. Aujourd’hui, 1,7 million de Centrafricains, soit plus du tiers de la population, ont un « besoin sévère d’aide alimentaire », précise l’OCHA.

Selon l’organisme, cette dégradation a été essentiellement causée par un « regain des conflits entre groupes armés et à la persistance des conflits intercommunautaires ».

Plus des deux tiers de la Centrafrique sont aux mains de divers groupes rebelles qui s’en disputent les richesses, malgré l’accord de paix signé le 6 février 2019 à Khartoum entre le gouvernement et 14 milices.

La guerre civile a débuté fin 2013 avec la chute du président François Bozizé, renversé par une coalition de groupes armés. Même si une accalmie prévaut depuis l’accord de Khartoum, des combats sporadiques entre milices et entre groupes ethniques rivaux continuent de faire des victimes et poussent des civils à la fuite.

Côte d’Ivoire: Amadou Gon Coulibaly inhumé dans l’intimité familiale à Korhogo

L’ancien premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été inhumé vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo, la terre de ses ancêtres, après une prière portuaire à la grande mosquée de cette localité de l’extrême-nord ivoirien, en présence de plusieurs personnalités, notamment le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Gnassingbé.Avant cette prière mortuaire qui a été dirigée par le chef de la communauté musulmane ivoirienne Cheïck Aima Mamadou Traoré, l’imam Ousmane Diakité a, dans son sermon de la grande prière musulmane du vendredi, prié pour le repos de l’âme de l’ancien chef du gouvernement ivoirien. Il a appelé les uns et les autres à s’inspirer du modèle de vie de l’illustre disparu estimant qu’il « a laissé un héritage à la Côte d’Ivoire ».

 Mardi, l’ex-chef du gouvernement ivoirien a reçu un hommage national au palais de la présidence de la République d’Abidjan où il a été élevé à titre posthume à la dignité de Grand-croix de l’ordre national. Le lendemain, sa famille politique, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP) lui a rendu également un hommage au palais des sports de Treichville au sud d’Abidjan. 

Jeudi, au stade de Korhogo, c’était au tour des différents peuples de Côte d’Ivoire de saluer la mémoire de M. Gon pour sa contribution au développement du pays. Ce vendredi 17 juillet 2020 marque ainsi la fin des huit jours de deuil national décrétés la semaine dernière par le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans quelques jours seulement après son retour de Paris ( France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur lors d’un « contrôle médical » qui a duré deux mois. En mars dernier, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme candidat du RHDP, le parti d’Alassane Ouattara, pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : L’Afrique du Sud enregistre 200 décès en 24 heures

Plus de 200 Sud-africains sont morts en 24 heures à cause de la pandémie de coronavirus, représentant le bilan quotidien le plus élevé depuis le début de la maladie dans le pays en mars, a annoncé jeudi soir le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.La mort de 216 patients de la Covid-19 est survenue avec l’infection de 324.221 personnes, à la suite de 2.324.923 tests réalisés à ce jour, a déclaré Mkhize, ajoutant que le nombre total de morts dans le pays avait maintenant atteint le chiffre de 4.669.

Au niveau national, 13.172 nouvelles infections ont été signalées au cours du dernier cycle de 24 heures, avec 165.591 guérisons de Covid-19 dans les hôpitaux du pays, a-t-il ajouté.

Parmi les neuf régions du pays, la province de Gauteng est restée l’épicentre de la maladie avec 86 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, suivis de la province du Cap occidental avec 47 décès, selon le ministre.

Outre les nombreux décès, la pandémie a également lourdement pesé sur l’économie du pays – avec trois millions d’emplois perdus depuis mars, a déclaré le président Cyril Ramaphosa lors d’une allocution virtuelle à ses compatriotes.

Pour atténuer le chômage, Ramaphosa a déclaré que son gouvernement avait élaboré un plan pour compenser les dommages causés par le confinement.

« Nous nous engageons à concentrer nos efforts sur la reprise économique. Nous avons mis de côté six milliards de dollars pour la protection et la création d’emplois, et nous travaillons sur une poussée massive de l’emploi grâce aux infrastructures et à l’emploi public », a déclaré le président.

Par ailleurs Ramaphosa a indiqué que les projets d’infrastructures de son gouvernement «impulseraient» de nombreuses activités économiques et créeraient davantage d’emplois.

« Nous avons des projets prêts. Nous avons également des projets du côté de l’emploi public. Nous recalibrerons le programme de travail expérientiel pour nous assurer que nous avons un processus d’emploi public beaucoup plus robuste », a-t-il conclu.

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké, la 2ème ville ivoirienne, démarrent lundi prochain

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké ( centre, deuxième ville ivoirienne), le plus grand marché couvert de l’Afrique de l’ouest, démarreront lundi prochain, a annoncé la mairie de cette ville dans un communiqué reçu vendredi à APA.«Les travaux de terrassement sur le site de reconstruction du grand marché de Bouaké démarrent ce lundi 20 juillet 2020. En conséquence, à l’endroit des populations exerçant une activité dans cette zone, le maire lance un appel à la vigilance et demande de rester impérativement à l’écart des travaux et du ballet des véhicules», a exhorté dans ce communiqué Nicolas Djibo, le maire de Bouaké.

 Par ailleurs, il a recommandé plusieurs autres mesures de sécurité à ses administrés. M. Djibo a  invité entre autres les populations à ne jamais s’approcher des zones des travaux matérialisés par des balises et la clôture de sécurité, au respect des consignes des agents chargés de réguler la circulation et au respect des panneaux de signalisation surtout la limitation de vitesse de 30km/h autour de la zone des travaux.

 Les travaux de reconstruction de ce marché ont été lancés fin décembre dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron. Financé à hauteur de 30 milliards FCFA, ce marché devrait être bâti sur une superficie de 9 hectares et pourra  accueillir  environ 10.000 commerçants.