RCA/Nord-Ouest : affrontement entre casques bleus et rebelles

Lundi vers la fin de la matinée, des éléments des 3R ont ouvert le feu contre un convoi de reconnaissance de la MINUSCA à N’Koui.

De violents affrontements ont opposé depuis lundi des casques bleus aux combattants rebelles du groupe armé 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) dans la ville centrafricaine de N’Koui (nord-ouest), a confirmé mardi la Mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA).

Lundi vers la fin de la matinée, des éléments des 3R ont ouvert le feu contre un convoi de reconnaissance de la MINUSCA à N’Koui, suscitant une riposte immédiate des casques bleus, d’après le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, qui a évoqué « de nombreuses pertes du côté des assaillants, y compris la saisie de matériel ».

Même s’il est difficile pour l’heure d’établir un bilan officiel, des sources locales jointes par Xinhua ont signalé plusieurs morts parmi les éléments des 3R et un casque bleu blessé. D’autres sources locales soupçonnent encore la mort du leader des 3R pendant les combats.

Cette opération contre les hommes des 3R devra se poursuivre jusqu’à ce qu’ils retournent là où ils étaient avant la signature de l’Accord de paix du 6 février 2019, a souligné Monteiro.

Le 22 juin dernier, une embuscade des éléments des 3R a coûté la vie à trois militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) dans la localité centrafricaine de Besson (ouest). Durant la même période, d’autres éléments du même groupe ont attaqué un point de passage des casques bleus et des FACA dans la bourgade de Pougol (nord-ouest).

RCA : violents affrontements entre groupes armés

De nouveaux affrontements ont opposé deux groupes armés dans la ville centrafricaine d’Amdafock, située à la frontière avec le Soudan.

Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) se sont à nouveau affrontés à Amdafock, située à la frontière avec le Soudan.

Les deux groupes se disputent le contrôle de cette ville-frontière, par laquelle transitent les armes et les marchandises en provenance du Soudan voisin.

Les combats ont donc repris cette semaine mais ni la Minusca ni les ONG n’étaient en mesure de communiquer un bilan précis de ces affrontements.

Le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, évoque 8 morts parmi ses éléments. Son homologue au MLCJ, Ali Abderamane, parle de 4 tués dans ses rangs.