Affrontements entre groupes armés : le gouvernement les violences

Ces affrontements opposaient le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), dans la partie nord-est du pays.

Le gouvernement centrafricain, par la voix de son porte-parole Ange-Maxime Kazagui, a fermement condamné mardi 21 janvier, les dernières violences dans la partie nord-est du pays entre le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ).

Les affrontements ont démarré lundi autour de 16h heure locale (15h GMT) dans un village situé à proximité de la ville centrafricaine de Birao (nord-est), et se sont poursuivis jusque dans la journée de mardi. D’après des sources locales concordantes, quatorze personnes ont été tuées au cours des combats et une vingtaine d’autres ont été blessées.

Le gouvernement a rappelé les belligérants aux engagements pris au moment de la signature de l’Accord de paix du 6 février 2019. Il a également demandé aux garants et facilitateurs dudit accord la clarification des responsabilités et de prendre, le cas échéant, des mesures contre les auteurs de ces exactions.

Selon des sources locales, les affrontements entre le FPRC et le MLCJ ont pris corps à Birao depuis septembre 2019. Les hostilités ont recommencé lorsque des éléments du FPRC ont tué deux hommes du MLCJ. Les deux groupes sont également en rivalité pour le contrôle des barrières illégales, des couloirs de transhumance et des exploitations minières.

RCA : violents affrontements entre groupes armés

De nouveaux affrontements ont opposé deux groupes armés dans la ville centrafricaine d’Amdafock, située à la frontière avec le Soudan.

Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) se sont à nouveau affrontés à Amdafock, située à la frontière avec le Soudan.

Les deux groupes se disputent le contrôle de cette ville-frontière, par laquelle transitent les armes et les marchandises en provenance du Soudan voisin.

Les combats ont donc repris cette semaine mais ni la Minusca ni les ONG n’étaient en mesure de communiquer un bilan précis de ces affrontements.

Le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, évoque 8 morts parmi ses éléments. Son homologue au MLCJ, Ali Abderamane, parle de 4 tués dans ses rangs.

Am-dafock : affrontements entre FPRC et MLCJ

Ces combats entre ces deux groupes armés rivaux ont débuté par une contre-offensive des rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique.

Depuis dimanche après-midi, des combats ont repris entre les rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), et leurs frères rivaux du mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) dans la ville d’Am-dafock, à l’extrême nord de la RCA, a constaté sur place un journaliste du CNC.

D’après des éléments d’informations recoupées sur place, les affrontements entre les deux groupes rivaux ont débuté vers 14 heures par une contre-offensive des rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), une faction puissante de l’ex-coalition Seleka dirigée par Noureddine Adam.

Le FPRC, qui a mené cette offensive sur plusieurs fronts, aurait déployé des dizaines des mercenaires dans ses rangs pour mener à bien cette bataille décisive, comme faisait le MLCJ en septembre, puis en octobre dernier.

Pendant ce temps, à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui Bangoran, des dizaines des motos, remplie des combattants du mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) dirigé par l’autoproclamé Général Mahamat Al Khatim sont arrivées dans la ville. L’objectif, selon un officier du FPRC contacté par CNC, serait de renforcer les troupes qui sont déjà sur le théâtre d’opérations, explique-t-il.

Cependant, les rebelles du FPRC, qui ont quitté Bria dimanche pour la ville d’Am dafock, se sont affrontés avec ceux du MLCJ dans la ville de Sam Ouaddja,située à 539 kilomètres de Birao.

Pour l’heure, les rebelles du  FPRC semblent progresser, et plusieurs positions du MLCJ auraient été anéanties par le FPRC. Aucun bilan n’est disponible pour le moment.

Il y’a lieu de rappeler qu’en septembre et octobre derniers, des combats ont opposé le FPRC, dirigé par le général Noureddine Adam, au MLCJ, du ministre Gilbert Toumou Déa, faisant au total une quarantaine des morts, principalement des combattants rebelles.

RCA : Le MLCJ demande le renforcement des FACA à Birao

Une demande qui intervient après la reprise des villes de Tissi et d’Am-dafock dans la Vakaga au Nord-Est de la RCA suite aux combats qui les avaient opposés aux éléments du FPRC, lundi 14 octobre.

Le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) demande au gouvernement Centrafricain de renforcer la présence des forces de défense et de sécurité à Birao. La demande formulée par ce mouvement armé,  indique en effet, qu’après les violents combats entre le  FPRC et le MLCJ à Birao le mois de septembre dernier, a poussé les combattants du FPRC à se retrancher dans la ville d’Am-dafock, dont le nombre est estimé à une centaine de combattants.

De sources locales contactées, indiquent que les éléments du FPRC qui se sont retranchés à Am-Dafock ont subi de lourdes pertes et ont été mis en déroute par le MLCJ lors de l’offensive du lundi 14 octobre.

Pour consolider cette victoire militaire dans cette région hautement stratégique, frontalier au Soudan où les groupes armés s’approvisionnent en armes et munitions, une source proche du MLCJ appelle les autorités locales, à renforcer la présence des FACA dans la région car dit-elle, « Nous avons la situation en main, et nous voulons que l’Etat puisse redéployer des éléments des forces de défense et de sécurité supplémentaires afin d’assurer la sécurité dans la localité», a-t-elle fait savoir.

Le bilan provisoire de ces affrontements fait état d’une vingtaine de personnes tuées dans les rangs du FPRC et six véhicules récupérés par le MLCJ.

La Vakaga a été toujours une zone contrôlée par le MLCJ. Les combats de septembre dernier découlent de la mort du fils du sultan de Birao tué par des éléments du FPRC dans cette ville de l’extrême nord d’où était partie la rébellion séléka qui a renversé le pouvoir de l’ancien président Bozizé en mars 2013.

RCA : une vingtaine de morts dans des affrontements de Birao

Du 1er au 3 septembre, des éléments du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice avaient affronté les miliciens du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique.

Les combats qui ont opposé deux groupes armés dans l’extrême nord-est de la Centrafrique début septembre, ont causé la mort d’une « vingtaine » de personnes dont un civil, a annoncé mercredi le porte-parole de la mission de l’Onu en Centrafrique (Minusca). Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra avait parlé le 5 septembre d’ « une dizaine de morts ».

Du 1er au 3 septembre, des éléments du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) avaient affronté les miliciens du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) dans la ville de Birao, à 60km de la frontière entre la Centrafrique et le Soudan.

Au terme de trois jours de combats, 13.000 déplacés ont fui leur domicile, selon la Minusca.

Le MLCJ et le FPRC sont issus de la partition de l’ex-rébellion séléka, une coalition de groupes armés qui avait chassé du pouvoir le président François Bozizé en 2013. Les deux groupes ont signé un accord de paix à Khartoum avec le gouvernement centrafricain le 6 février.

« Il doit y avoir un prix concret à payer pour ceux qui font obstacle au processus de paix. Le gouvernement demande aux partenaires qu’ils appliquent les sanctions », a déclaré le porte-parole du gouvernement centrafricain, Maxime-Ange Kazagui, au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue de la Minusca, Vladimir Monteiro.

Le 23 août, le représentant des Nations unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye, avait menacé de sanctionner « strictement » les violations de l’accord de paix.

‘L’accord de Khartoum ne donne aucune indication sur le type de sanctions. Un texte a été élaboré, mais il est en train d’être consolidé, c’est à partir de ce document que l’on pourra prendre des mesures », a précisé mercredi M. Monteiro.

Malgré les évènements de Birao, « l’accord de paix reste et demeure », a indiqué Maxime-Ange Kazagui. « On ne signe pas un accord pour aller le détruire au premier dérapage. En tant que gouvernement responsable, on ne peut pas faire cela », a-t-il ajouté.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d’un quart de ses 4,7 millions d’habitants à fuir leur domicile.

Le pays connaît une relative accalmie depuis la signature d’un accord de paix le 6 février entre 14 mouvements rebelles et le gouvernement. La population est toutefois toujours victime de violences commises par les groupes armés qui contrôlent 70 % du territoire.

RCA : l’ONU condamne les affrontements des groupes armés

Malgré l’accord de paix conclu en début février avec le gouvernement, des heurts ont éclaté dimanche et lundi entre deux mouvements armés dans le nord-est du pays.

Des milliers de civils ont pris la fuite après des combats dimanche et lundi matin dans la ville de Birao, opposant deux groupes armés signataires de l’accord de paix conclu avec le gouvernement début février. L’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et la Mission des Nations unies en République centrafricaine ont condamné lundi 2 septembre des affrontements « d’une rare violence » entre groupes armés dans l’extrême nord-est du pays.

Des « incidents inacceptables », qui « constituent une violation flagrante de l’accord de paix de Khartoum », ont estimé les trois organisations internationales dans un communiqué commun. Les auteurs dénoncent également « l’incendie de kiosques au marché de Birao par des éléments armés » durant l’affrontement qui opposait des miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) à ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

Des groupes armés qui contrôlent 70 % du pays

L’ONU confirme pour l’instant la mort d’au moins deux personnes. L’une d’entre elles est le général Adam Koton, du FPRC, a affirmé à l’AFP le porte-parole du groupe, Aboubacar Sidiq. La Centrafrique est embourbée dans un conflit depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par une coalition promusulmane (l’ex-Séléka), qui a entraîné une contre-offensive de milices prochrétiennes d’« autodéfense » (anti-balaka).

Le pays connaît une relative accalmie depuis la signature d’un accord de paix le 6 février entre quatorze mouvements rebelles et le gouvernement. La population est toutefois toujours victime de violences commises par les groupes armés qui contrôlent 70 % du territoire.

Le MLCJ et le FPRC, tous deux issus de l’ex-Séléka, s’étaient déjà affrontés le 14 juillet dans le village d’Am-Dafock, à la frontière avec le Soudan, à 60 kilomètres de Birao. Un affrontement provoqué par l’arraisonnement d’une cargaison d’armes appartenant au MLCJ par des éléments du FPRC, qui avait causé la mort de huit miliciens (quatre dans chaque groupe).

RCA : affrontement entre MLCJ et FPRC à Birao

De violents combats ont opposé, ce 1er septembre 2019, dans la localité de Birao, deux factions rivales de l’ex-coalition rebelle de la Seleka, le FPRC et le MLCJ.

À l’origine, selon nos informations, l’assassinat vendredi de monsieur Abdel-Azize Amgabo, 28 ans,  fils du Maire-Sultan de Birao Monsieur Amat Amgabo par des hommes armés encore non identifiés alors qu’il revenait d’une cérémonie.

Pour les proches de la victime, de l’ethnie Kara, l’assassinat du jeune Abdel-Azize serait une fois de plus une provocation des Rounga.

Étant donné que la majorité des combattants du FPRC (Front populaire pour la renaissance de Centrafrique )  sont de l’ethnie, Rounga, et ceux du MLCJ (MOUVEMENT DES LIBÉRATEURS CENTRAFRICAINS POUR LA JUSTICE ) de l’ethnie Kara, l’assassinat du fils du Maire-Sultan de Birao, de l’ethnie Kara seraient liés probablement à une provocation du FPRC.

Pour se venger, les Kara ont tendu une embuscade aux Rounga qu’ils auraient assassinés d’eux (2) ce dimanche aux environs de 11 heures du matin alors qu’ils étaient à bord de leur moto.

Contre toute attente, les combattants du FPRC, très nombreux,  se sont lancés brusquement aux attaques de la base du MLCJ à Birao vers midi. Et ce, jusqu’à 17 heures sans interruption.

Même si le bilan provisoire fait état d’une dizaine des morts, le MLCJ affirme avoir mis en déroute le FPRC à Birao.

Selon nos informations, deux bases militaires du FPRC sont tombées aux mains du MLCJ. Seule la base du général autoproclamé Adam Contant qui résiste encore à l’assaut du MLCJ à Birao.

Comme le mois dernier, le combat de ce dimanche fait remonter la tension à Bria et à Ndélé où les combattants du FPRC sont nombreux. Les armes sont sorties et les populations inquiètent de cette tension entre les Rounga et le Kara qui pourrait affecter toute la région.

Il y’a lieu de rappeler que le 14 juillet dernier, le FPRC et le MLCJ se sont affrontés avec un bilan de plus de 20 morts suite à une histoire d’importation des munitions de guerre depuis le Soudan.

RCA : au moins 5 morts dans un affrontement entre groupes armés

C’est le bilan provisoire d’un accrochage entre miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice et les des combattants du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique.

Au moins cinq combattants ont été tués dans un accrochage entre miliciens près de Birao, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique. L’information a été donnée mardi 16 juillet par des sources concordantes.

Des miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) ont tenté dimanche d’acheminer des caisses de munitions de chasse en provenance du Soudan, selon des sources humanitaires. Ils ont été arrêtés par des combattants du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) dans le village d’Amdafock, à 60km au nord de Birao.

« Nous avons interdit la circulation des armes et des munitions dans notre zone », a déclaré  Abdoulaye Hissène, chef militaire du FPRC. Les éléments du MLCJ « voulaient traverser avec des cartons de munitions et ont été bloqués par nos agents. Du coup, ils sont partis se regrouper et sont venus nous attaquer sur des motos ».