Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la route côtière pour un coût de 308 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé samedi à San-Pedro (Sud-ouest) au lancement des travaux de renforcement de la route côtière, pour un coût d’investissement de 308 milliards de Fcfa, lors d’une cérémonie.

Ces travaux de renforcement de la route côtière, longue de 353,5 Km, sont répartis en trois lots et sont attribués à trois entreprises. Financés par l’État de Côte d’Ivoire, ils devraient permettre de relier Abidjan-San Pedro.

San-Pedro, deuxième ville portuaire de la Côte d’Ivoire, devrait accueillir en 2023 des matchs de la Coupe d’Afrique des nations de football dont le pays est hôte. La route de la côtière est quasiment impraticable depuis quelques années.  

« Les graves crises politico-militaires qu’ont connues la Côte d’Ivoire, n’ont pas permis de donner à cet axe majeur, l’entretien qu’il aurait fallu au moment où il aurait fallu, au point que nous en sommes arrivés à un tel niveau de dégradation », a fait savoir M. Patrick Achi. 

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que ce tronçon réclamait en termes de renforcement, plus de 300 milliards de FCFA, et ce sont ces ressources mobilisées par le chef de l’Etat qui permettent de réhabiliter « dans 15 mois » les travaux de cette nouvelle voie.

La voie de la côtière présente d’énormes opportunités économiques, touristiques et sportives pour la Côte d’Ivoire. Sa réhabilitation devrait permettre d’améliorer le réseau routier revêtu et la réduction du coût et du temps de déplacement des personnes et des biens.

Les travaux auront lieu sur le tronçon Songon – Dabou – Grand-Lahou (93 Km), l’axe Grand-Lahou – Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco – Sassandra – San Pedro – Grand-Béréby (180,5 Km). Les  localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km pour San-Pedro.

Football ivoirien: élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a annoncé samedi à Abidjan l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de l’organisation.

Mme Dao Gabala qui a conduit la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF, a annoncé à l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, « l’adoption des textes (statutaires) fin octobre et l’élection du nouveau président au plus tard le 20 décembre (2021) Dieu voulant ».  

Au cours d’un point de presse, Mme Dao Gabala a déclaré à propos du respect du chronogramme en vue de l’élection déclaré « oui, c’est tenable (car) le Code électoral est prêt » et le Comité de normalisation est en train de travailler sur les statuts. 

L’Assemblée, « n’ayant pas pu approuver les comptes, (alors) il n’y a pas eu de quitus », a-t-elle souligné avant d’ajouter « on a tout simplement reporté l’approbation des comptes et des quitus à la prochaine Assemblée générale qui va se tenir dans un mois à peu près ».  

Sur la gestion de 2020, elle a fait observer qu' »il y a un certain nombre de réserves qui sont importantes et qui ont été émises par le commissaire aux comptes et qui nécessitent des décisions de l’Assemblée générale pour qu’à la faveur de la normalisation on ait une situation claire ». 

« Les retraitements que propose le commissaire aux comptes ne sont pas uniquement liés à la gestion précédente, c’est (également) lié à un certain nombre de choses qui datent parfois depuis 15 ans et qui traînent encore dans les comptes », a-t-elle relevé. 

La présidente du Comité de normalisation a indiqué que cette session « va être à la fois une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire ». Elle permettra, dans un premier temps, de revoir les comptes et donner les quitus ou ne pas et ensuite d’examiner les textes.

L’année 2020 a été difficile pour le secteur en raison de la pandémie de la Covid-19 qui a marqué un coup d’arrêt depuis le 8 mars à toutes les activités sportives, mettant les clubs et tous les acteurs dans une situation financière difficile. 

Par ailleurs, l’Assemblée générale de juillet 2020 de la FIF n’avait pas pu arriver à son terme avec l’élection d’un nouveau Comité exécutif, ce qui a prévalu à la mise en place du Comité de normalisation par la FIFA. 

Selon le Comité de normalisation, la session a enregistré 14 délégués de la ligue 1; 24 délégués de la ligue 2; 38 délégués de la ligue 3 et trois groupements d’intérêt, soit un taux de participation de 97%.

 « On avait l’impression d’être déjà en campagne, alors que la campagne n’est pas encore ouverte », a fait remarquer Mme Dao Gabala, rapportant qu' »il y a eu des moments de tensions, des moments d’euphorie, mais tout est très vite rentré dans l’ordre ». 

Le championnat, dira-t-elle, qui est l’usine du football et vital pour les clubs, va « reprendre avant la fin de l’année, (notamment) avant le mois de décembre 2021, mais probablement pas au 2 octobre comme ça été prévu.  

Ouverture à Yamoussoukro d’une formation de jeunes leaders face aux discours de haine

Un séminaire de formation de jeunes leaders de plusieurs villes de la Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi, à Yamoussoukro, dans la capitale politique et administrative ivoirienne.

Destiné à accompagner les participants dans la création de plateformes locales avec des mécanismes d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine, ce séminaire de trois jours qui bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) est exécuté par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Trente jeunes venus d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne et de plusieurs villes de l’intérieur du pays, notamment Bouaké, Tiébissou, Bouaflé, Yamoussoukro et Toumodi participent à cette session de formation qui refermera ses portes, dimanche.

Les travaux, ouverts vendredi, à l’Hôtel des parlementaires de Yamoussoukro, regroupent des professionnels des médias, des jeunes leaders d’opinion, de communautés ethniques et religieuses ainsi que des représentants de ministères.

Engagé dans la lutte contre les fake news (fausses nouvelles), et doté d’une expertise dans l’éducation aux médias et à l’information ainsi que dans la sensibilisation citoyenne, le Repprelci promet de rester fidèle à ses missions d’organiser, structurer et promouvoir des médias numériques professionnels et de qualité en Côte d’Ivoire.

Selon son président, Lassina Sermé, l’objectif de ce séminaire de renforcement des capacités de jeunes leaders est de «doter ces derniers d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques dans un cadre d’échange et de dialogue en vue d’apporter des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux dans nos communes, quartiers et villages ».

En effet, a poursuivi M. Sermé, les rumeurs et les discours de haine prennent en Côte d’Ivoire, des proportions parfois inquiétantes avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Les réseaux sociaux occupent la vie en jouant un rôle prépondérant dans tous les secteurs, obligeant les gouvernants et les acteurs du quatrième pouvoir que représente la presse à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre ce vecteur qui trouble et déstabilise la quiétude de la population », a-t-il fait savoir, soulignant une jeunesse très active sur les réseaux sociaux qui se laisse parfois manipulée.

« L’appropriation d’une attitude adéquate face aux rumeurs et aux discours de haine peut nous conduire à un climat de paix durable », a conclu le président du Repprelci.

M. Peyogori Ouattara, Représentant la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire Carol Flore-Smereczniak, a traduit l’engagement de son institution à accompagner l’initiative du Repprelci dans la recherche de solutions pour la paix.

Car, a-t-il expliqué, « le Pnud qui est une agence des Nations unies par excellence en charge des questions de développement est conscient de ce que il ne peut y avoir de développement s’il n’y a pas de paix ».          

Pour le Représentant du Pnud, face aux messages « clivants sur la base de préjugés et de stéréotypes » qui foisonnent sur les réseaux sociaux, « il était temps de pouvoir entreprendre des initiatives pour pouvoir lutter efficacement contre les dérives constatées » sur ces plateformes numériques.

Pour lui, les journalistes et les leaders communautaires sont très bien placés pour mener à bien cette lutte quotidienne pour la paix et le développement. D’où l’intérêt particulier qu’accorde son institution aux résolutions qui sortiront de ce séminaire.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), et éminent journaliste Zio Moussa a prononcé la conférence inaugurale sur le thème du séminaire « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine ».

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias a été animé par Dr Yves Youant, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Le second module intitulé, « la communication identitaire et non violente » a été présenté par Dr Salomé Djè de l’ONG Terre d’Union.

La journée de samedi sera meublée par le troisième module sur  « les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification de fake news », qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, ivoirecheck.com.

Le quatrième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Olped, Zio Moussa.

La mise en place d’une plateforme locale d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine constituera le cinquième module.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Politique, gouvernance et économie à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur la tentative de manifestation contre la vie chère, la lutte contre la corruption et la Revue annuelle conjointe (RAC) du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. »Interdits de marche par le Préfet: Guy Marius Sagna et Cie défient l’autorité », rapporte Le Mandat dans sa manchette.

« Manifestation contre la vie chère: La marche réprimée », titre EnQuête, expliquant que la place de la nation a été bunkerisée par des forces de sécurité et de défense intraitables.

Pour L’Info, venus braver l’interdiction préfectorale, des membres de Nioo Lank ont été malmenés et arrêtés par la police. « Une dizaine de manifestants arrêtés lors de la manifestation contre la cherté des denrées alimentaires: Nioo Lank en colère », renchérit Source A.

Pour Vox Populi, « la police fait avorter la manif: 23 organisations dénoncent des arrestations abusives et prises d’otages ».

Ce journal revient sur la gouvernance et informe que « Macky Sall veut un Sénégal sans fraude ni corruption ».

« Macky Sall sur la lutte contre la corruption: Elle doit être un combat de tous les jours », lit-on à la Une du Soleil, à côté de L’Info qui ajoute: « Corruption au Sénégal: Macky en croisade contre le fléau ».

En politique, Sud Quotidien s’ intéresse à la conservation des acquis des alliés dans la coalition Benno Bokk Yakkar  (majorité présidentielle) lors des investitures pour les élections locales et voit « Mack face à un dilemme cornélien ».

« Yewwi Askan Wi-Un duo dans la coalition: Sonko-Barth, un jeu d’intérêts », titre L’Observateur.

Après la publication de la vidéo de son arrestation pour trafic de faux billets de banque, Le Quotidien parle de « Bouga en flagrant Zelli ».

« Bougazelli l’accuse d’avoir fuité sa vidéo: La gendarmerie conteste », note Source A.

Parlant d’économie, Les Échos informe que « l’UE et les partenaires dictent leurs lois au Sénégal » et exigent la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’ARMP.

« Économie relancée avec la baisse de la Covid: la restauration et l’hébergement reprennent vie », constate L’As.

Fonctionnaires ivoiriens: le « SIGFAE » a mis « fin à des pertes de 42 milliards Fcfa »

Le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) de Côte d’Ivoire a permis de mettre fin à des pertes de plus de 42 milliards Fcfa par an, selon le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration, Brice Kouassi Kouamé.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration, M. Brice Kouassi, s’exprimait vendredi à l’occasion de la clôture de la deuxième édition de l’African Digital Week, organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI. 

Cet événement qui a réuni les professionnels du monde de l’économie numérique s’est tenu les 16 et 17 septembre 2021, au Boulay Beach Resort (BBR). Il a permis d’évoquer les défis liés à la digitalisation des services au niveau du secteur public et du secteur privé. 

 En ce qui concerne la fonction publique, le gouvernement ivoirien a instauré le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) qui a « permis un gain de plus de 42 milliards Fcfa par an », a indiqué le secrétaire d’Etat Brice Kouassi. 

Aujourd’hui, poursuivra-t-il, plusieurs services et processus du secteur public ivoirien sont dématérialisés. Et, dans cet élan, le gouvernement a pris une série de mesures pour numériser les services au profit des usagers. 

« Tous les services sont plus ou moins digitalisés pour permettre aux usagers d’avoir accès à un service de qualité et une vie facilitée », a-t-il ajouté, annonçant le projet de la signature électronique qui devrait permettre désormais une gestion électronique des courriers. 

Le coordonnateur du Fonds de développement du service universel des télécommunications, le Sénégalais Amadou Manel Fall, était présent à cette rencontre de partage d’expériences. Il a fait observer qu’au Sénégal, à l’instar des autres États, l’on constate une dématérialisation des procédures administratives.

En outre, les populations ont de plus en plus accès à des services digitalisés. Cependant, le problème de l’extension des services universels jusque dans les hameaux les plus reculés demeure: pendant que le secteur privé vise la rentabilité avant de se déployer, l’Etat lui, espère une couverture sur tout son territoire. 

M. Brice Kouassi a relevé qu’un dilemme se posait, à savoir faire un basculement total vers le digital, où y aller progressivement. En tout état de cause, cela s’impose et la Côte d’Ivoire y est engagée, en drainant toutes les couches socio-professionnelles vers un écosystème numérique.   

Ferdinand Lia, président de la jeunesse du FPI nommé vice-président du parti

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a nommé jeudi le président de la jeunesse du parti, Lia Gnan Ferdinand, en qualité de vice-président, chargé de la mobilisation et de l’animation politique, à la suite d’un réamenagement du secrétariat exécutif.

Dans le communiqué qui énumère les différentes nominations,  il est indiqué que ce réaménagement répond à deux objectifs majeurs, notamment doter chacune des Régions administratives d’une vice présidence par l’autonomisation de certaines d’entre elles initialement regroupées autour d’une vice présidence unique.

En outre, ce réaménagement vise à faire la promotion des jeunes, consacrant ainsi le rajeunissement de la direction du Front populaire ivoirien, souligne le communiqué dont APA a reçu copie. 

Selon la formation politique, la finalité est d' »œuvrer au rapprochement de la direction avec la base pour plus de proximité et pour une gouvernance proactive permettant  d’atteindre les objectifs assignés au parti ».

Tous les autres membres de la direction demeurent à leurs postes respectifs, mentionne le communiqué signé par le secrétaire général et porte-parole du FPI, Issiaka Sangaré.

Voici les nouvelles attributions: 

1/ VP YAPO Atse Benjamin

Vice-président chargé de la région de la Mé;

2/ BOUABRE Abané Yvonne

Vice-présidente chargée des Infrastructures Économiques et de l’Energie et des fédérations d’Abidjan Sud;

3/ TOURE Amara  

Vice-président chargé des régions du Denguele et du Folon ;

4/ KOFFI Aka

 Vice-président chargé de la région du Moronou;

5/ DAGBO Godé Pierre 

 Vice-président chargé des Affaires Juridiques, Institutionnelles et des Relations Internationales et des fédérations d’Abidjan Banco (Yopougon Songon);

6/ BIH Émilie  

Vice-président chargé de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi;

7/ N’DA EDOUKOU BERNHARDT  

Vice-président chargé des fédérations de l’Indenié-Djuablin;

8/ DAN THÉ Appolos 

Vice-président chargé de l’Economie Mondiale, de la Mondialisation et des Politiques d’intégrations ;

9/ DIABATE Beh  

Vice-président chargé des Districts d’Abidjan 2A ( Abidjan Anyama) et du Tchologo;

10/ KOUASSI YAO Raphaël

Vice-président chargé de la Politique Culturelle et des fédérations de la Vallée du Bandama;

11/ N’GUESSAN Amelan Simone Secrétaire Générale Adjoint chargée du Patrimoine du Parti et des fédérations d’abidjan (Abobo Anyama)

AU TITRE DES NOMINATIONS 

1/ TRAORÉ Idrissa

Vice-président chargé des fédérations d’Abidjan Centre (Plateau, Adjamé-Williams, Attecoube) 

2/ LlA GNAN Ferdinand 

Vice-président chargé de la mobilisation et de l’Animation politique

3/ KAMBOU DIFILE, 

vice-président chargé des fédérations de la région du Boukani

4/ADER YA KOUADIO Étienne 

vice-président chargé des fédérations de la région du IFFOU et du N’ZI

5/ N’GUESSAN Kotchi Rémi

vice-président chargé des Hydrocarbures, des Mines et de l’Energie

6/ DJEKE KOFFI,

Vice-président chargé des fédérations de la région des Lacs et du Bélier ;

7/ TRAORE Beh

Vice-président chargé des fédérations des régions de la Bagoue et du Poro

8/ KANE METOU

vice-président chargé des fédérations du District du Woroba (Worodougou, Bafing et Béré)

20/ TAHOU Thierry

vice-président chargé des fédérations du Guemon

Le Sénégal revoit à la hausse sa prévision de croissance

Le taux de croissance du PIB réel est désormais projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, a fait savoir, vendredi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.Amadou Hott s’est voulu rassurant dans son discours prononcé lors de la revue annuelle conjointe (RAC) de la politique économique et sociale. A en croire, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’économie sénégalaise « augure des perspectives positives ».

En effet, a-t-il souligné, malgré la persistance de la pandémie de covid-19, le milieu des affaires a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant la pertinence des options du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A).

« Ainsi, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, à la faveur des efforts d’exécution des investissements structurants », a-t-il déclaré.

Le Gouvernement consolidera cette dynamique en accélérant les réformes du PAP2A, a assuré M. Hott. Il précise que la suppression de la prime fixe sur l’électricité pour les producteurs rizicoles au niveau de la vallée du fleuve Sénégal est déjà effective.

Par ailleurs, Amadou Hott a informé qu’après la promulgation de la loi sur les partenariats public-privé (PPP), le Conseil des Ministres vient d’approuver le projet de décret portant application de la loi relative aux PPP.

« Nous sommes ainsi aux termes d’un processus de réforme majeure qui dote notre pays d’un cadre juridique attractif pour faire des PPP de qualité y compris au niveau des collectivités territoriales », s’est-il félicité.

Pour le ministre de l’Économie, ce cadre confirme la volonté du Gouvernement de renforcer également les dispositifs de contenu local en faisant la promotion du secteur privé local.

Le Gouvernement prévoit d’autres réformes phares et se projette d’être dans le top 100 des pays réformateurs, a encore dit Amadou Hott.

« Toutes ces réformes visent à créer un environnement propice à l’investissement privé, seul gage de renforcement pérenne des capacités financières internes de l’Etat. En attendant, le Gouvernement continuera à s’appuyer sur la coopération au développement pour mobiliser plus de ressources », a-t-il précisé.

En outre, le ministre Amadou Hott a indiqué que le Sénégal vient de bénéficier de sa cote part des nouveaux DTS pour un montant de 246,3 milliards FCFA et qu’il continue de travailler sur le plan international pour la réallocation des DTS des pays du G20 au profit de nos pays.

Cela devrait permettre d’avoir plus de capacités pour faire face aux besoins urgents de santé, de relance économique, de protection sociale et d’autonomisation des jeunes et femmes.

Sur un autre registre, le ministre a également relevé que l’objectif de souveraineté sanitaire et pharmaceutique du pays est en bonne marche.

Le Sénégal est en effet dans le cercle restreint de pays africains aptes à produire des vaccins contre la Covid-19 et pour d’autres maladies tropicales. Les premières doses sont attendues en 2022, avec le projet de l’Institut Pasteur de Dakar, soutenu par tous les partenaires au développement.

En conséquence, a estimé Amadou Hott, « nous devons rester optimistes tout en demeurant très vigilants dans un environnement aussi incertain, fortement marqué par les conséquences multiformes de la crise sanitaire ».

Armée ivoirienne: plus de 60 dossiers de rackets bientôt jugés (procureur militaire)

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, seront jugés lors de la prochaine rentrée judiciaire, a annoncé vendredi à Abidjan, le procureur militaire, Ange Kessi.

Le contre-amiral Ange Kessi, commissaire du gouvernement ivoirien, s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse initiée par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo.

La sensibilisation « est terminée, nous sommes rentrés dans la phase de répression. Dès la rentrée judiciaire, le tribunal militaire a déjà programmé 43 dossiers à laquelle vont s’ajouter une quinzaine qui devraient être jugés l’année passée », a indiqué le procureur militaire. 

« Donc, c’est au moins une soixantaine de dossiers que nous allons juger », a fait savoir le commissaire du gouvernement,  ajoutant que « la  Côte d’Ivoire doit figurer parmi les pays qui sont les moins corrompus dans le monde ».

S’appuyant sur la collaboration et les renseignements recueillis auprès de certains partenaires dont l’ONG Égalité & Justice pour tous, plusieurs procédures de poursuites judiciaires ont été initiées.

« C’est alors que pour le compte de l’année judiciaire écoulée (2020-2021), sur 77 cas dénoncés par l’ONG, le Parquet militaire a initié 43 procédures de poursuites contre les agents des forces de défense et de sécurité pour extorsion de fonds sur les usagers de la route », a-t-dit.

Les 34 autres cas feront l’objet d’enquête pour défaut de preuves matérielles, a relevé le procureur militaire. Sur ces 43 agents visés, l’on a pour le District d’Abidjan deux policiers issus de la commune d’Abobo et trois  de la cité d’Anyama.

Selon le ministre chargé de la Bonne gouvernance, Epiphane Zoro Ballo, des vidéos de lanceurs d’alertes attestent des actes de rackets impliquant certains agents des forces de défense et de sécurité.

« Ces enregistrements nous indiquent clairement l’implication des unités de la gendarmerie  (17 personnes) et de la police (22 personnes), soit 39 agents des forces de défense et de sécurité dont 24 ont fait effectivement l’objet de poursuites », a-t-il souligné.

M. Epiphane Zoro Ballo a annoncé une plateforme web de signalement et un numéro vert de sorte que les cas de corruption soient dénoncés, et un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alertes, ce qui devrait permettre une collaboration avec les populations dans ce projet.

Mardi, le ministre Epiphane Zoro a annoncé une opération de lutte contre la corruption dénommée opération « coup de poing », tout en prévenant qu’aucun département se sera épargné dans le cadre d’investigations en cours.

Le procureur militaire a fait remarquer que le racket est puni de 5 ans de prison. Depuis 2011, soit en l’espace de 10 ans, quelque 326 dossiers pour faits contre le racket ont été enregistrés, soit 32 dossiers par an. Sur ces 326 dossiers, 200 actes soutenus par des preuves ont été jugés.

Par ailleurs, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi a révélé que les plaintes pour arnaque aux concours, 2.600 ont été notifiées depuis janvier 2021 et en un seul jour, le Parquet peut recevoir 12 dossiers.

Transition au Mali: une délégation de l’UA en visite à Bamako

Cette Mission Multidimensionnelle d’Évaluation des Besoins (MEB) et technique en République du Mali s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui continental au processus de la Transition, annonce un communiqué parvenu vendredi à APA.La délégation de l’Union africaine séjournera dans la capitale malienne du 19 au 25 septembre 2021. Elle mènera des consultations avec les parties prenantes du pays sur l’état et l’évolution du processus de la Transition en vue de la tenue des prochains scrutins et mécanismes de sortie de crise.

Cela lui permettra de jauger le niveau du consensus national au regard de la nature du soutien de l’Union africaine (UA) relativement au Plan d’action du Gouvernement 2021-2022, sur l’opérationnalisation du calendrier de la Transition, conformément à l’Accord de Paix d’Alger de 2015.

La Mission développera également une série d’actions transversales complémentaires articulées dans un Programme d’appui global et de mise en œuvre pour le pays. Celui-ci porte notamment sur les élections, l’élaboration de la Constitution, la justice transitionnelle, le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR), la décentralisation et le développement local et l’État de droit pluraliste.

Les missionnaires de l’UA formuleront enfin des recommandations en direction de l’organisation panafricaine pour lui permettre un suivi et un appui multidimensionnel réussis, efficaces et efficients tout en mobilisant les Partenaires Techniques et Financiers afin de mieux assurer la consolidation de l’État malien de manière inclusive, démocratique et pacifique.

La Mission Multidimensionnelle est conforme aux orientations du communiqué de la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine du 10 Juin 2021. Elle vise à appuyer sur les plans techniques, diplomatiques et financiers toutes les étapes fondamentales du processus transitionnel de façon durable. Cela afin de consolider davantage la Démocratie, l’Etat de Droit, la Paix et la Sécurité, gages de la stabilisation de la République du Mali.

Putsch en Guinée : Nana Akufo-Addo et Alassane Ouattara à Conakry

Les présidents ghanéen et ivoirien, au nom de la Cédéao, vont s’entretenir avec la junte sur la transition politique suite au renversement du président Alpha Condé.Pas de temps à perdre. Au lendemain de la Session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, la mission de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est arrivée ce vendredi en Guinée.

Dans la délégation conduite par Nana Akufo-Addo, le président en exercice de l’organisation régionale, figure son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Cette visite en Guinée est l’une des mesures de la réunion de jeudi tenue à Accra, au Ghana.

Les émissaires de la Cédéao doivent notifier au Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD) toutes les mesures prises la veille. Parmi elles, il y a l’exigence de « la libération immédiate et sans condition » d’Alpha Condé.

Le président déchu est toujours entre les mains des hommes du colonel Mamady Doumbouya. Le Groupement des Forces Spéciales (GFS), dirigé par cet ancien légionnaire de l’armée française, a signé le coup d’Etat du 5 septembre dernier.

Mali : la Cédéao sans concession sur le calendrier de la transition

L’organisation régionale brandit la menace de sanctions contre « tous ceux dont les actions impactent négativement » sur la restauration de l’ordre constitutionnel.La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est très préoccupée par « la lenteur dans la préparation des élections » présidentielle et législatives prévues en fin février 2022 au Mali.

Hier jeudi, lors de la Session extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue à Accra (Ghana), la Cédéao a déclaré que ce délai est « non négociable ». A cet effet, elle a demandé aux autorités de la transition « de soumettre, au plus tard en fin octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles » pour ces joutes électorales.

Selon l’organisation régionale, « seules les réformes nécessaires pour la tenue des élections à la date indiquée devraient être mises en œuvre ». La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a donc décidé de sanctionner toutes les personnes qui saperont le processus.

Les sanctions porteraient notamment sur « l’interdiction de voyage pour ces personnes et leur famille ainsi que le gel de leurs avoirs financiers ». Le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou, est chargé de compiler et soumettre la liste des individus et groupes d’individus concernés.

Nana Akufo-Addo, le chef de l’Etat ghanéen, par ailleurs président en exercice de la Cédéao, doit se rendre prochainement à Bamako pour notifier en personne les décisions de la Conférence.

En outre, les dirigeants ouest-africains ont fermement condamné « les arrestations continues ainsi que l’incarcération de leaders politiques et d’anciens dignitaires ». Ils ont exigé « leur traitement judiciaire conformément à l’état de droit et au respect des droits de l’Homme ».

Au plan sécuritaire, la Cédéao a désapprouvé « la volonté des autorités de la transition d’engager des compagnies de sécurité privées », considérant que cet acte aurait des « conséquences certaines sur la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et dans l’ensemble de la région ».

Covid-19 : il manque à l’Afrique 470 millions de doses de vaccins

Cette insuffisance de vaccins intervient alors que le continent a franchi cette semaine la barre des huit millions d’infections, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).L’Afrique se retrouve ainsi face à un déficit de presque 500 millions de doses de vaccins à un moment crucial de la lutte contre la pandémie. A ce rythme, elle ne pourra pas atteindre l’objectif mondial fixé pour la fin de l’année, à savoir vacciner entièrement 40 % de sa population, relève un communiqué de l’agence onusienne parvenu vendredi à APA.

Au même moment, l’OMS affirme que le Mécanisme Covax est contraint de réduire ses expéditions de vaccins destinées à l’Afrique d’environ 150 millions de doses. En outre, environ 95 millions de doses supplémentaires devraient être réceptionnées en Afrique, au cours du mois de septembre, par le canal de cette initiative internationale chargée de garantir au monde entier l’accès aux vaccins d’importance vitale contre la pandémie.

Si leur livraison est effective, cela « constituera la plus grosse expédition jamais reçue sur le continent en l’espace d’un mois ». Cependant, malgré la reprise des expéditions, l’Afrique n’a pu vacciner que 50 millions de personnes, soit 3,6 % de sa population, a souligné l’OMS.

« Les interdictions d’exportation et l’accumulation de vaccins entravent l’approvisionnement de l’Afrique en vaccins. Tant que les pays riches s’emploieront à écarter le COVAX du marché, l’Afrique ne pourra pas atteindre ses objectifs de vaccination. Les immenses disparités en matière d’équité d’accès aux vaccins sont loin d’être comblées aussi rapidement qu’il le faut. Il est temps que les pays producteurs de vaccins passent à l’action et aident à protéger les personnes les plus vulnérables », a appelé Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En outre, le Mécanisme Covax a demandé aux pays qui disposent de stocks suffisants de vaccins de « céder leur place dans la file d’attente pour les livraisons ». « Les fabricants doivent livrer les vaccins au Covax selon des engagements fermes et les pays dont les campagnes de vaccination sont très avancées doivent accroître et accélérer les dons, tout en veillant à ce que les doses soient disponibles en quantités plus importantes et plus prévisibles, avec des durées de conservation plus longues », a-t-il ajouté.

Environ 2 % des près de six milliards de doses administrées dans le monde entier l’ont été en Afrique. L’Union européenne et le Royaume-Uni ont vacciné plus de 60 % de leurs populations et les pays à revenu élevé ont administré 48 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu.

Togo: ouverture des opérations du port sec franc d’Adétikopé

Les opérations du port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, hub économique situé à environ 18 km de Lomé, sont ouvertes officiellement depuis le 15 septembre 2021.

Le port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, un hub économique de dernière génération, s’étend sur une superficie totale de 6 hectares et bénéficiera à des centaines de clients. 

L’ouverture des opérations sur le port sec franc s’inscrit dans la volonté de faire de la plateforme PIA un hub économique de pointe.

Elle intervient après la réception ces dernières semaines des équipements de manutention de dernière génération, notamment des engins élévateurs de conteneurs vides et pleins (reachstrackers).

La plateforme également réceptionné  des engins dédiés à la manutention de conteneurs vides (Empty Container Handlers) et des engins dédiés au transfert des conteneurs (Terbergs et trailers). 

En complément du parking déjà opérationnel, le port sec permettra de fluidifier le trafic régional grâce à l’interconnexion des réseaux logistiques et participera au désenclavement des arrière-pays. 

Le parking de PIA met une capacité totale de 484 camions à disposition des opérateurs de transport logistique nationaux et internationaux. 

Sur ce parking à camions, ont été accueillis le 26 juillet dernier, les premiers véhicules en provenance des pays enclavés, notamment du Burkina Faso et du Niger.

L’unité a pour objectif de désengorger le Port autonome de Lomé, d’alléger son trafic, tout en permettant aux opérateurs de transport de desservir les pays enclavés à l’instar du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec des services logistiques et des installations de pointe. 

Hub logistique de dernière génération, la plate-forme est dotée d’un système de billetterie et d’accès automatisé, d’un système de contrôle visuel (CCTV).

Il comprend en outre une station-service, une caserne de pompiers, d’un poste de police, une clinique, des cantines et une salle de prière, etc.

Source de dynamisme économique pour le Togo, ce terminal s’inscrit dans la volonté de l’Etat de contribuer au développement économique du pays en favorisant l’industrialisation et en générant des milliers d’emplois résilients au profit de la jeunesse.

Reconnue pour son impact positif sur l’économie du pays, la Plateforme industrielle d’Adétikopé a reçu la visite du ministre des Transports Routiers Aériens et Ferroviaires, Affo Atcha Dedji, le 31 août 2021 et celle de Kokou Edem Tengue, le ministre de l’Economie Maritime de la pêche et de la protection côtière le 10 septembre 2021. 

Tous deux ont souligné l’ambition et le leadership du président de la République togolaise Faure Essozimna Gnassingbé grâce à qui, ce projet devient une réalité aujourd’hui.

La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a été inaugurée par le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé le 6 juin 2021. 

Ce terminal est dotée d’une zone portuaire composée d’un Inland Containers Depot (ICD) d’un port sec, d’un parc à camions et des entrepôts de stockage de nouvelle génération. 

La PIA est issue d’un partenariat Public Privé entre la République togolaise et Arise IIP. Cette plateforme, dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2022 (Phase 1). 

Guinée : fin de la flambée du virus de Marburg (OMS)

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), aucun cas n’a été signalé pendant 42 jours dans ce pays, soit le double de la période d’incubation.Plus d’un mois après la découverte du virus dans des échantillons prélevés sur un homme décédé, la Guinée est « guérie » de la maladie de Marburg. Le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, dans un communiqué, reçu vendredi à APA, a souligné que « le temps entre deux infections et le début de la manifestation des symptômes » est dépassé.

Jusque-là, seul le patient index, qui a été diagnostiqué porteur du virus lors d’un examen post-mortem, a été enregistré. Plus de 170 cas contacts à haut risque ont été ensuite suivis pendant 21 jours sans aucun résultat positif, se réjouit l’OMS.

La présence du virus, transmis par des chauves-souris, a été confirmée le 9 août par les autorités guinéennes. La maladie a été signalée dans le Sud du pays, dans la même région où ont été détectés les premiers cas de l’épidémie d’Ebola qui a duré de février à juin 2021, ainsi que de l’épidémie de 2014-2016 en Afrique de l’Ouest, selon l’agence onusienne qui précise que Marburg appartient à la même famille qu’Ebola.

L’OMS estime tout de même que c’est « la première fois » que ce virus émerge en Guinée et en Afrique de l’Ouest. Sur le continent, elle rappelle que des « cas sporadiques » ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.

L’institution spécialisée a salué, en outre, la « riposte d’urgence » rapide mise en œuvre des deux côtés. En effet, des équipes d’experts ont été déployées pour mener des investigations, mettre en place la surveillance de la maladie, évaluer les risques et soutenir la mobilisation à base communautaire, le dépistage, les soins cliniques, ainsi que les mesures de prévention et de contrôle des infections.

« Sans intervention immédiate et décisive, les maladies hautement contagieuses comme Marburg peuvent aisément échapper à tout contrôle. Aujourd’hui, nous pouvons compter sur l’expertise grandissante dans la riposte aux épidémies en Guinée et dans la région, qui a sauvé des vies, contenu et évité un débordement du virus Marburg », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En revanche, « des éruptions de la maladie peuvent subvenir » malgré que la flambée ait été déclarée terminée. Mais l’OMS promet de continuer à soutenir les efforts de la Guinée à maintenir une vigilance et une surveillance et à construire une capacité de riposte rapide à une possible résurgence du virus.

Pour le moment, il n’existe pas de vaccin ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter la maladie. Mais des soins de soutien (réhydratation par des fluides par voie orale ou intraveineuse) et le traitement de symptômes spécifiques « améliorent les chances de survie ».

Par ailleurs, l’OMS indique qu’un « éventail de traitements potentiels », parmi lesquels des produits du sang, des immunothérapies et des pharmacothérapies, sont à l’étude.

Putsch en Guinée : la Cédéao corse les sanctions contre la junte

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est allée au-delà du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de l’organisation régionale.Juste six mois, c’est le délai donné aux militaires au pouvoir en Guinée pour la restauration de l’ordre constitutionnel. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) veut absolument que les élections présidentielle et législatives se tiennent au bout de cette période.

Face à « la résurgence des coups d’Etat après ceux du Mali en 2020 et 2021 », l’organisation régionale s’est montrée ferme à l’égard  des putschistes en Guinée réunis au sein du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD).

En Session extraordinaire, hier jeudi à Accra (Ghana), les chefs d’Etat et de gouvernement ont prononcé, conformément aux protocoles de la Cédéao, leur « interdiction de voyage » ainsi que « le gel de leurs avoirs financiers ». Des mesures qui s’appliquent également aux « membres de leur famille ».

De plus, aucun militaire n’est autorisé à être candidat au scrutin présidentiel censé avoir lieu en mars 2022. Pour contraindre les tombeurs d’Alpha Condé à respecter toutes ces décisions, la Cédéao a sollicité « l’appui de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE), des Nations Unies et des partenaires multilatéraux et bilatéraux ».

Tout au début de cette réunion, faisant suite à celle tenue le 8 septembre  par visioconférence, les dirigeants ouest-africains ont pris note du Rapport de la Mission de haut niveau dépêchée en Guinée le 10 septembre et conduite par Goodluck Jonathan, le médiateur en chef.

Alpha Condé est toujours détenu par les hommes du colonel Mamady Doumbouya, auteurs du coup d’Etat du 5 septembre dernier. De ce fait, la Cédéao a réaffirmé « son exigence pour la libération immédiate et sans condition » du président déchu.

L’organisation régionale a rappelé qu’ « elle tient les membres du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD) pour responsables individuellement et collectivement de l’intégrité physique » de l’ancien homme fort de Conakry.

Après avoir noté « l’apparent engagement » du CNRD à œuvrer pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao a demandé au président en exercice de visiter, dès que possible, la Guinée afin de notifier en personne ses décisions.

Les présidents Nana Addo Akufo-Addo du Ghana, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Umaro Sissoco Embalo de la Guinée Bissau, Georges Weah du Libéria, Mohamed Bazoum du Niger, Macky Sall du Sénégal, Julius Maada Bio de la Sierra Leone, Faure Gnassingbé du Togo et Yemi Osinbajo, vice-président du Nigéria, ont notamment assisté à cette rencontre.

Suite et pas fin de l’affaire du trafic de passeports dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, font encore la part belle à ce dossier dans lequel des activistes et des députés sont notamment impliqués.Le Témoin titre sur « une Assemblée nationale à scandales » et note que la treizième législature est « la plus souillée de l’histoire politique du Sénégal ».

L’Observateur se met, de son côté, « sur les traces de Biaye et Sall, les +dépités+ du peuple ». Le journal revient sur les trajectoires des deux parlementaires cités dans le trafic de passeports diplomatiques. L’un est passé de l’enseignement à la politique tandis que l’autre vient du business.

A propos de cette affaire qui a causé l’emprisonnement des activistes Simon et Kilifeu, WalfQuotidien indique que « l’opposition fait bloc derrière Y’en a marre ». Au cours d’une manifestation de soutien au mouvement citoyen jeudi, l’opposant Ousmane Sonko a notamment déclaré qu’ils sont « face à une entreprise de liquidation ».

« Y’en a marre dénonce un +simulacre+ de justice » et les « +autosaisines sélectives+ » du procureur Serigne Bassirou Guèye, souligne Vox Populi. Le journal ajoute que Sonko a fait des « révélations fracassantes » sur ce que ce dernier « a dit à Kilifeu sur lui, sur ses épouses et les menaces sur ceux qui le soutenaient ».

Sur les investitures pour les élections locales du 23 janvier 2022 au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir, en langue wolof), EnQuête pointe « le jeu d’échecs ». Macky Sall « pourrait désigner » alors, comme têtes de liste, tous les candidats sortants de BBY et ses alliés, estime le quotidien.

Le Soleil titre sur la relance des activités pharmaceutiques de la société Médis. Elle est « prévue avant la fin du mois » et l’Etat mettra 5,5 milliards F CFA dans le capital. A terme, Médis devra produire « 50% des médicaments consommés au Sénégal ». Ce qui met les travailleurs déjà dans un état d’espoir et d’impatience, ajoute le quotidien national.

Sur un autre sujet, Le Quotidien informe d’une « décision suprême » avec la suspension du concours direct de l’Ecole nationale d’administration (Ena). Une vingtaine de candidats-fonctionnaires avaient saisi la Cour Suprême après leur exclusion. Les épreuves pour le Cycle A étaient pourtant « prévues demain », selon le journal.

En sports, le sélectionneur des Lionnes du basket affirme dans Stades qu’ils vont « faire un bon tournoi » à l’Afrobasket 2021 de Yaoundé (Cameroun), bien vrai que le Nigeria part « en super favori ».

Le journal sportif s’intéresse également au prochain Ballon d’or africain de football en mettant en exergue le gardien sénégalais Edouard Mendy considéré comme le « grand favori ». Cependant, analyse Stades, le gardien de Chelsea (Premier League anglaise) a des « derniers défis à relever avant le Graal ».

Enfin, le gardien et capitaine de l’équipe nationale de Beach Soccer, Alseyni Ndiaye, revient sur leur participation à la Coupe du monde de la discipline, le mois dernier, en Russie. « Je me sens coupable de l’élimination du Sénégal en demi-finale », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour une assistance des migrants de retour volontaire

La Convention de la Société ivoirienne (CSCI) qui plaide pour une assistance à l’employabilité des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire, a rendu jeudi publique une étude montrant la fragilité de leur situation.L’étude fait état des caractéristiques socio-démographiques des migrants de retour volontaire notamment à Abidjan et Daloa (Centre-Ouest). L’approche individuelle indique une domination des hommes avec un taux de 77%.

Les facteurs économiques et sociaux, particulièrement le chômage et la pauvreté soutiennent la décision des migrants d’entreprendre une aventure périlleuse à la recherche d’autres horizons moins sombres. 

En allant sous d’autres cieux, les migrants aspirent à plus de sécurité matérielle, voire plus de bien-être.  De retour au pays, une enquête révèle qu’un nombre important pratique une activité de faibles revenus dans le secteur informel. 

Les migrants de retour, travaillent principalement dans le commerce, notamment de détails, dans l’agriculture, l’élevage et d’autres activités saisonnières, souligne le texte qui note que les emplois informels ne permettent pas une inclusion durable de la jeunesse.

De ce fait, ces migrants de retour sont susceptibles de produire des récidives de la migration irrégulière, souligne l’étude. La CSCI juge primordiale de mettre l’accent sur l’employabilité des migrants de retour et le développement d’entreprises à leur profit. 

Les migrants de retour interrogés manquent généralement de qualifications professionnelles et déclarent n’avoir aucune compétence professionnelle. Ils éprouvent des difficultés de réinsertion professionnelle. 

Les personnes ayant un niveau d’instruction secondaire approchent un taux de 38,3%, alors que 9% ont un niveau scolaire primaire. Ensuite, 14,4% ont intégré l’école coranique. La proportion des migrants ayant un niveau supérieur sont de 13,1% contre 9% non scolarisés. 

Les résultats de l’étude ressortent que la majorité des migrants interviewés sont célibataires, à savoir 41,17% pour les femmes et 41,52% pour les hommes. Ce qui montre que le mariage est considéré comme une situation stable.

L’étude dévoile que la majorité des migrants de retour volontaire soit 47,3% ont résidé dans les pays d’accueil de moins d’un an. 

L’âge moyen des migrants de retour est de 27,7 ans. Entre mai 2017 et mai 2018, un projet dénommé « FFUE » a permis d’assurer l’assistance de 2.214 migrants de retour. Ce projet a été financé par l’Union européenne et mis en oeuvre par le gouvernement ivoirien.

L’étude sur la situation des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire a été réalisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) en partenariat avec France volontaires et France expatriés. 

Côte d’Ivoire: la violence freine les femmes et les jeunes dans les débats politiques (étude)

Le nouveau visage de la politique, caractérisé par la violence, freine l’élan des femmes et des jeunes dans les débats politiques, selon une étude diligentée par la Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire.

L’étude a été présentée jeudi à Abidjan par M. Trah Siagbé, expert en genre, à l’ouverture d’un atelier d’échanges sur la participation des femmes et des jeunes aux débats politiques. L’atelier qui se déroulera sur deux jours, a réuni une quarantaine de personnes. 

« La peur du nouveau visage politique, caractérisé par la violence fait reculer les femmes » et les jeunes, a fait observer M. Trah Siagbé, qui note que le nombre limité des femmes et des jeunes dans les instances décisionnelles reste un défi. 

L’étude souligne « l’attitude des femmes qui préfèrent rester dans leur coin », or, il leur faut davantage oser, a ajouté M. Trah Siagbé, indiquant que le manque de capacités opérationnelles et de formation en la matière, pour plusieurs, explique cette position.   

« Très souvent, les femmes ont besoin de l’assentiment de leur conjoint avant de pouvoir participer (aux débats politiques), et parfois même de la famille ou de la communauté », a noté Professeur Rose Koffi-Nevry, enseignant-chercheur à l’Université Nangui-Abrogoua et responsable du programme formation à la Chaire Unesco Eau, femme et pouvoir de décision.

Mme Rose Koffi-Nevry qui représentait Mme Euphrasie Kouassi Yao, la conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, a déclaré que ces différents stéréotypes et les violences qui entourent tout l’environnement électoral freinent les jeunes et les femmes à s’engager dans la politique. 

Parfois, poursuivra-t-elle, « les femmes ne veulent pas que leurs enfants participent à ces débats politiques » a cause de ces facteurs, c’est pourquoi l’atelier a été initié pour adresser la faible participation des jeunes et des femmes dans la gouvernance élective. 

« Il s’agit pour nous de pouvoir identifier les obstacles majeures qui freinent les femmes et les jeunes dans les débats politiques », car si ces personnes ne participent pas aux débats politiques, il va être difficile pour elles de pouvoir être présentes dans les Assemblées élues. 

Les femmes seront suivies, et pour ce faire « il y aura un comité de suivi, de planification et de sensibilisation ainsi que de formation qui va accompagner ces femmes sur des thématiques jusqu’ au moment des élections », a-t-elle assuré. 

M. Trah Siagbé, a par ailleurs soutenu que « les femmes évoluent dans un système et elles sont victimes de ce système », et ceux qui les victimisent, il faut les former pour changer leur vision sur le concept genre afin de donner à tous les mêmes chances. 

Rapportant des dires de partis politiques, il a dit que certains avancent des arguments de « manque d’audace des femmes, d’ambition et de confiance en soi chez les femmes, qui même désignées déclinent les offres ».  

La femme affiche un leadership faible face au règne patriarcal. De ce fait, étant dans un système patriarcal, où il y a la « prééminence et la domination des hommes, il faut développer la masculinité positive ».  

La masculinité positive, expliquera-t-il, est la prise de conscience pour un homme de servir la cause de la femme et de la société. Elle vise à faire en sorte que tous les hommes transforment systématiquement toute leur résistance vis-à-vis de la situation des femmes.  

Depuis plusieurs décennies, la Côte d’Ivoire multiplie les initiatives afin de réduire les inégalités et les disparités entre les sexes en vue de parvenir à un développement juste et équitable dans une société où les hommes et les femmes jouissent de l’égalité des chances devant les opportunités.

L’on observe une nette progression dans cette lutte pour l’égalité des chances avec la création d’un cadre favorable et l’avènement d’espaces de discussions inclusives, notamment l’existence des branches féminines dans les partis politiques (OFFPI, RFR…).  

Le pays enregistre l’accession de femmes à la direction de certains partis politiques (RPC PAIX, URD, RDP) auxquels s’ajoutent, une candidature féminine à l’élection présidentielle de 2010, deux à celle de 2015 et un enregistrement record de 452 candidates aux législatives de 2021 contre 328 en 2016 et 105 en 2011. 

Malgré, ces avancées, la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision des partis politiques continue d’être un défi à relever. Les chiffres évoquent 12,59% de femmes à l’Assemblée nationale, 19,2 % au Sénat et 11,37 aux conseils municipaux. 

Face aux faibles scores constatés plusieurs pays africains mutualisent leurs efforts afin de faire progresser la représentation et la participation politique des femmes  et des jeunes en Afrique. Cet atelier a été organisé en collaboration avec Women political participation (WPP), dont le coordonnateur, la Sénégalaise Fatou Sarr, était présente à cette session.   

Pour corriger cette disparité au plan politique en Afrique, le programme WPP en partenariat avec l’Institut Fondamental d´Afrique Noire (IFAN), le caucus des Femmes leaders du Sénégal et l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (International IDEA)  a été initié dans huit pays africains. 

En côte d’ivoire cette mission est conduite par la  Chaire UNESCO Eau Femmes et Pouvoir de Décisions  qui travaille en appui aux efforts du gouvernement pour renforcer  la visibilité, la participation et le leadership des femmes en vue d’améliorer leur rôle dans la conduite des affaires publiques et privées à travers le programme Compendium des Compétences Féminines. 

L’atelier a réuni une quarantaine de personnes issues des partis politiques, du secteur public, les femmes du Compendium des Compétences féminines, la Chaire UNESCO « Eau Femmes et pouvoir de Décisions »  et les partenaires du Caucus des femmes leaders du Sénégal. 

Côte d’Ivoire: 2364 fumoirs démantelés dans une opération de sécurité

Une opération de sécurité dénommée « Epervier 6 », lancée en Côte d’Ivoire le 18 février 2021, a permis de démanteler 2 364 fumoirs avec 986 personnes conduites devant les juridictions pénales, selon un bilan de la police nationale publié jeudi.

L’opération Epervier 6 lancée, le 18 février 2021 dans la commune de Cocody (dans l’Est d’Abidjan), indique comme résultat « 2364 fumoirs détruits avec interpellation de 986 personnes déférées devant les juridictions pénales ».

Les actions de sécurités ont en outre permis la saisie de « 9 armes à feu, 8757 munitions et 9521 armes blanches saisies », tandis que 195 gares anarchiques ont été démantelées et 12 286 motos interceptées au cours des contrôles.

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, avait indiqué à l’occasion du lancement de l’opération « Epervier 6 » que plus de 2000 forces de l’ordre devraient être déployées sur le territoire national pour assurer la sécurité des populations.

 L’opération « Vacances sécurisées 5 », menée durant les vacances scolaires précédentes, a permis selon la police de détruire 436 fumoirs et de déférer 758 personnes devant les juridictions pénales. 

Les forces de l’ordre déployées ont, à travers le pays, réalisé d’importantes saisies de drogues et de stupéfiants avec 17 armes à feu, 728 armes blanches et 1346 munitions en possession des individus interpellés. 

Biosphère : deux pays africains rejoignent le réseau de l’Unesco

Le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’Unesco a ajouté, jeudi, les sites de Matšeng (Lesotho) et d’Ashaafean (Libye) au Réseau mondial de réserves de biosphère.Le Lesotho et la Libye font leur entrée dans le réseau MAB. L’Unesco vient en effet de désigner deux de leurs sites comme réserve de biosphère. Il s’agit respectivement des localités de Matšeng et d’Ashaafean.

Première réserve de biosphère du pays, le Matšeng couvre une superficie de 112 033 ha dans les hauts plateaux du nord du Lesotho. Il est parfois dénommé le Royaume dans le ciel, en raison de la hauteur des monts Drakensberg-Maloti. Il maintient un écosystème naturel, peu perturbé, avec des niveaux élevés d’endémisme et des traits naturels saisissants, notamment les dernières forêts indigènes du Lesotho.

Ce site est une zone d’oiseaux endémiques de haute priorité, avec des espèces telles que le serin de Symons (Crithagra symonsi).

L’agriculture de subsistance et l’élevage (bovins, moutons et chèvres pour la laine et le mohair, chevaux pour le transport et ânes comme bêtes de somme) représentent les principales activités économiques de cette réserve de biosphère.

Plusieurs cultures et légumes sont produits dans les petites exploitations pour compléter les revenus et les besoins alimentaires des agriculteurs.

Il est prévu d’encourager une économie dynamique de la biodiversité dans la biosphère, basée sur une agriculture raisonnée et un écotourisme culturel et naturel. Cela d’autant plus attrayant que les panoramas montagneux sont impressionnants et que les sentiers sont propices à la randonnée et au trekking à dos de poney.

Située dans la partie nord-est des montagnes Nafusa, Ashaafean est la première réserve de biosphère en Libye. Sa région montagneuse biogéographique méditerranéenne présente une grande variété d’habitats comprenant des forêts sèches et des prairies steppiques au nord ainsi que des zones méridionales hyperarides dans le désert du Sahara.

Protégée par décret gouvernemental depuis 1978, l’aire centrale de 83 060 ha de la réserve de biosphère abrite une variété d’espèces rares, notamment des plantes médicinales et aromatiques ainsi que des espèces de faune menacées telles que l’hyène rayée (Hyaena hyaena), la tortue terrestre (Testudo graeca) et l’outarde houbara (Chlamydotis undulata).

Cette zone constitue une plateforme de recherche et de formation pour les étudiants universitaires travaillant sur la conservation de la biodiversité et le développement durable. La plupart des 65 000 habitants de cette réserve de biosphère vivent de l’agriculture traditionnelle durable, de la collecte de bois et de l’apiculture. La région est connue pour la qualité de ses olives et de son huile.

Le MAB de l’Unesco a ajouté aujourd’hui 20 nouveaux sites, situés dans 21 pays, au Réseau mondial de réserves de biosphère, qui compte désormais 727 réserves de biosphère, dont 22 sites transfrontaliers, dans 131 pays.

Les réserves de biosphère de l’Unesco, où se conjuguent conservation de la biodiversité, éducation environnementale et recherche et développement durable, couvrent désormais plus de 5 % de la surface terrestre.

De nouvelles réserves de biosphère sont désignées chaque année par l’organe directeur du programme MAB, le Conseil international de coordination, qui est composé de 34 États membres élus par rotation.

Créé par l’Unesco en 1971 en tant que programme scientifique intergouvernemental, le Programme sur l’Homme et la biosphère est, depuis 50 ans, le pionnier des idées de conservation de la biodiversité et de développement durable.

Belle moisson de l’Afrique à la réunion annuelle de la BID

Trois Etats africains ont obtenu de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) des accords d’investissement de plusieurs millions de dollars.La 46ème réunion annuelle de la Banque Islamique de Développement (BID) tenue à Tachkent (Ouzbékistan) a été un franc succès pour le Burkina Faso, la Mauritanie et l’Union des Comores. Les trois pays vont bénéficier de l’assistance de l’ITFC pour financer plusieurs secteurs de leurs économies.

Ainsi, pour renforcer la coopération entre l’ITFC et l’Union des Comores, le directeur général de l’ITFC, M. Hani Salem Sonbol, et le gouverneur suppléant de cet archipel, M. Fouady Goulame, ont signé un accord-cadre de 330 millions d’euros sur trois ans.

L’objectif est de soutenir la sécurité alimentaire et énergétique du pays par l’importation de produits stratégiques tels que les produits pétroliers, le riz et d’autres denrées alimentaires, conformément aux projets de développement national des Comores.

L’accord fournira également un soutien au secteur de la santé et au financement des PME et proposera des projets d’assistance technique pour soutenir les objectifs de développement national du pays.

Par ailleurs, M. Mohamed Lemine Ould Dehbi, ministre des Finances de Mauritanie, et M. Sonbol ont signé un accord de financement commercial Murabaha pour soutenir le secteur de la santé du pays.

La « Murabaha » est un terme de finance islamique qui signifie intermédiation. Dans une opération de ce genre, l’institution financière (la banque) va servir de médiateur entre l’acheteur (l’emprunteur) et le vendeur du produit.

Dans le cadre de cet accord, l’ITFC fournira 10 millions de dollars à la Camec, l’entité gouvernementale chargée de la distribution des médicaments dans le secteur public, et 20 millions de dollars supplémentaires à la SNIM, la société qui effectue l’exploration, la production et la commercialisation du minerai de fer.

Un accord de renouvellement auprès de la Somelec, une entreprise publique chargée d’assurer la sécurité énergétique du pays (production d’électricité), a également été signé pour soutenir l’objectif de développement national dans le secteur de l’énergie.

En outre, le directeur général de l’ITFC et M. Lassane Kabore, ministre de l’Économie, des Finances et du Développement du Burkina Faso ont signé un addendum à l’accord-cadre révisé. Ce dernier, d’un montant de 1,5 milliard de dollars et d’une durée de cinq ans, a été initialement signé en octobre 2018.

L’ITFC contribuera à travers cet accord au financement de projets prioritaires au Burkina Faso dans le secteur agricole, le secteur de la santé et le secteur privé, notamment l’exportation de produits agricoles et l’importation de produits énergétiques, mais aussi de médicaments et d’équipements de santé, et la mise en œuvre de programmes d’assistance technique pour les secteurs stratégiques de l’économie nationale.

Lors de ce 46ème sommet, l’ITFC a signé au total dix accords majeurs de financement du commerce d’une valeur de plus de 1,2 milliards de dollars, ainsi que des accords de développement du commerce avec ses pays membres d’Asie et d’Afrique.

Les accords-cadres, qui permettent de financer les secteurs public et privé, ainsi que des programmes d’assistance technique liée au commerce pour le développement des exportations et les initiatives de développement des PME, ciblent les industries à forte croissance, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie et soutiennent l’achat d’équipements médicaux essentiels.

« Nous sommes fiers d’avoir signé 10 accords de financement et de développement du commerce lors de la 46e réunion annuelle de la BID. L’impact de ces accords sera significatif pour les populations et améliorera considérablement la prospérité économique de nos pays membres », a déclaré le directeur général de l’ITFC.

« Cette étape importante réaffirme la confiance mutuelle entre ceux-ci et les équipes de l’ITFC et notre engagement à soutenir la croissance économique des pays membres de l’OCI, en particulier pendant la période difficile de la pandémie du Covid-19 », a-t-il ajouté.

L’Etat islamique au Grand Sahara perd son chef

Le président Emmanuel Macron a confirmé jeudi la mort d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui considéré comme responsable de la plupart des attaques jihadistes dans la zone des trois frontières à cheval entre le Mali, le Niger et le Burkina.L’élimination de l’émir de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) constitue, pour le chef de l’Etat français, « un nouveau succès majeur dans le combat contre les groupes terroristes au Sahel ».

S’exprimant sur Twitter, dans la nuit de mercredi à jeudi, Emmanuel Macron n’a pas indiqué la date de la mort d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui mais a tout de même précisé que celui que l’on surnomme Awas « a été neutralisé par les forces françaises » présentes au Sahel depuis août 2014 dans le cadre de l’opération Serval devenue Barkhane.

Pour sa part, Florence Parly, la ministre française des Armées, a expliqué sur Radio France Internationale (RFI) que le chef de l’Etat islamique au Grand Sahara a perdu la vie dans « une attaque qui a eu lieu il y a quelques semaines
et nous sommes aujourd’hui certains qu’il s’agit bien du numéro un de l’EIGS ».

Plus tôt sur Twitter, elle a salué ce « coup décisif contre ce groupe terroriste » qui est l’une des principales organisations jihadistes contre lesquelles la France et ses partenaires luttent au Sahel.

L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, avait en fait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel depuis 2020. Adnane Abou Walid al-Sahraoui, nom de guerre de Lehbib Ould Ali, est né dans les années 1970 au Sahara occidental.

Membre de la grande tribu nomade des Reguibat, il a adhéré dans plusieurs mouvements armés dont Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Après la mouvance armée islamiste lors de la guerre civile algérienne, il rejoint le Front Polisario avant d’apparaître dans le nord Mali en 2010. Il participe ainsi à la fondation du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un groupe islamiste proche d’Al-Qaida.

Plusieurs observateurs estiment que sa mort s’inscrit dans un contexte où l’organisation terroriste est fortement affaiblie par la neutralisation, ces derniers mois, de plusieurs de ses hauts cadres.

En juin dernier, la France affirmait encore avoir tué l’émir général d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Une mort qui était qualifiée de « coup psychologique pour le jihadisme » par le professeur de Relations internationales marocain à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, Djallil Lounna, dans un entretien avec APA.

Felwine Sarr parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde en 2020

L’universitaire sénégalais et sa collègue française Bénédicte Savoy figurent dans la catégorie des « Pionniers » du classement annuel établi par Time, le célèbre magazine américain.C’est la consécration du travail des auteurs du « Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle ». Le document, commandité par le président Emmanuel Macron, est censé préparer le terrain pour « des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain ».

Sur Twitter, Felwine Sarr, qui enseigne actuellement à l’Université américaine de Duke, a accueilli la nouvelle avec humilité : « Notre contribution au débat sur la restitution du patrimoine africain nous vaut avec Bénédicte Savoy d’être dans le TIME 100 ».

L’idée de rendre à l’Afrique des objets culturels, conservés dans des musées de l’Hexagone, a germé dans la tête du chef de l’Etat français à la suite de son discours prononcé à l’Université de Ouagadougou, au Burkina Faso, le 28 novembre 2017. 

Le jeune président s’était alors fixé un délai de cinq ans pour l’entame du processus de restitution. Le 17 décembre 2020, l’Assemblée nationale française a adopté, en lecture définitive, le projet de loi portant sur la restitution de biens culturels au Bénin et au Sénégal.

En conséquence, Emmanuel Macron a décidé de restituer 26 œuvres réclamées par les autorités béninoises. Ces artefacts sont des prises de guerre du général Dodds dans le palais de Béhanzin en 1892.

Il s’agit de sculptures royales anthropomorphes, de trônes et sièges, de la porte du palais royal d’Abomey, d’autels portatifs, de récades (bâtons de danse guerrière) et d’autres objets.

Outre Felwine Sarr, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et la chanteuse béninoise Angélique Kidjo font partie des 100 personnalités les plus influentes du monde en 2020 respectivement dans les catégories « Leaders » et « Titans ».

Sénégal : Simon et Kilifeu, des activistes dans de beaux draps

Ces membres fondateurs du mouvement citoyen Y’en a marre sont placés sous mandat de dépôt depuis mercredi après leur inculpation dans une affaire de trafic de passeports.Les activistes sénégalais traversent une zone de turbulence. Avant cette affaire, Guy Marius Sagna a été arrêté dimanche pour la énième fois après avoir participé à une marche non autorisée contre la cherté de la vie.

Assane Diouf, souvent qualifié d’« insulteur public numéro un », est également alpagué dans la même semaine pour destruction de biens appartenant à autrui.

Mais l’affaire qui défraie la chronique ces temps-ci est bien le trafic de passeports et de visas dans laquelle deux membres fondateurs de Y’en a marre sont mis en cause. Ce mouvement s’est fait remarquer depuis sa création en janvier 2011 dans ses combats citoyens contre la corruption, la mauvaise gouvernance et pour un « Nouveau Type de Sénégalais ».

Suffisant pour que plusieurs observateurs disent que Simon Kouka et Landing Mbessane Seck, à l’état civil, ont prêté le flanc au vu de toutes les valeurs qu’ils défendaient. Les deux rappeurs ont en effet été inculpés pour trafic de migrants, faux et usage de faux et association de malfaiteurs, entre autres.

Après les avoir écoutés, le juge d’instruction du deuxième cabinet a décidé de leur sort dans l’après-midi du mercredi. Il a également prononcé le mandat de dépôt pour Thierno Amadou Diallo, l’« ami de longue date » qui aurait filmé Kilifeu en train de recevoir une somme d’argent pour lui faciliter l’obtention de visas. Il purge déjà une peine de deux mois pour vol, selon le quotidien sénégalais EnQuête.

Par ailleurs, deux députés de la majorité présidentielle sont aussi cités dans ce dossier de trafic de documents de voyage. Le journal Libération rapportait mardi que « Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho ont +épousé+ 14 clientes de Kondé », présenté comme le cerveau de cette affaire, en vue de leur permettre avec leurs statuts de parlementaires de bénéficier facilement de passeports diplomatiques ou de visas.

« Ils étaient informés et percevaient leurs pourcentages », a confessé Kondé dans un Procès-Verbal exploité par le journal qui note qu’« ils sont mouillés jusqu’à la moelle ».

Pour sa part, L’Observateur s’indigne ce jeudi de la « série d’affaires à retentissement » qui salit « l’image » de l’Assemblée nationale. Ce journal rappelle l’histoire du trafic de faux billets de banque qui avait coûté la prison, pour quelques temps, à Seydina Fall Bougazelli, un député de la majorité parlementaire.

Dénonçant dans ce nouveau dossier « le silence intrigant du président de l’institution », Moustapha Niasse, L’Observateur soutient de toute façon que cette treizième législature est « un mandat qui fait tâche ».

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire du trafic de passeports

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement de cette histoire mettant en cause des activistes et des députés.Placés sous mandat de dépôt mercredi, Kilifeu et Simon du mouvement citoyen Y’en a marre reçoivent leur « passeport pour la prison », titre Le Quotidien qui souligne qu’ils ont été inculpés pour trafic de migrants, faux et usage de faux…

L’Observateur ajoute « l’association de malfaiteurs » parmi les chefs d’inculpation retenus contre les deux activistes avant de revenir sur « Simon, l’accident vasculaire cérébral et le mandat de dépôt ». Le journal note également que l’Assemblée nationale traîne « une image en plein trafic » avec les députés cités dans la « série d’affaires à retentissement ».

EnQuête fait un focus sur Thierno Amadou Diallo alias Thier. Il s’agit du « mauvais +ami+ » qui a filmé à leur insu les membres de Y’en a marre dans ce dossier de trafic de passeports. Condamné récemment à deux mois de prison pour vol et cité en 2017 dans « une vaste entreprise de trafic de migrants sri-lankais », il est pourtant « un ami de longue date des rappeurs » du groupe Keur Gui.

Dans un autre fait divers, Libération informe de l’arrestation de membres d’une « mafia interne (qui) pillait les comptes des clients » à la Banque islamique du Sénégal (BIS).

Prenant appui sur le niveau de chômage, l’oisiveté, la cherté de la vie, le manque d’emplois, la Covid-19 et les maigres salaires entre autres, Sud Quotidien fait une « radioscopie d’une pauvreté galopante » au Sénégal.

Et après la « polémique sur les chiffres de la pauvreté » publiés par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), WalfQuotidien rapporte que le ministre de l’Economie, Amadou Hott, est « lynché par son propre camp ».

En politique, le journal analyse « ce qui manque à l’opposition » dans son combat contre Macky Sall. Pendant ce temps, L’AS souligne que « Khalifa Sall (se trouve) dans un dilemme cornélien ».

L’ex-maire de Dakar n’a pas encore dit où il allait se ranger dans la « bataille » entre Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux de ses proches qui veulent conquérir la mairie de la capitale sénégalaise aux prochaines Locales.

En amont de ces élections, Vox Populi revient sur « ces étapes cruciales du calendrier électoral ». Le journal explique « ce qui va se passer d’ici le dimanche 23 janvier 2022 et l’après-jour du vote ».

A propos de l’Afrobasket féminin 2021, prévu du 18 au 26 septembre à Yaoundé, au Cameroun, le quotidien sportif Stades présente les 12 Lionnes qui s’afficheront « dans la peau d’outsiders ».

Cocid-19: 115 nouveaux cas et 6 décès enregistrés en Côte d’Ivoire mercredi

La Côte d’Ivoire a enregistré mercredi 115 nouveau cas de Covid-19 et six décès liés à la pandémie, selon des données du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

« Ce mercredi 15 septembre 2021, 115 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 814 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 101 guéris et 6 décès », indique un communiqué du ministère de la Santé. 

A la date du 15 septembre 2021, le pays compte 58 341 cas confirmés dont 56 245 personnes guéries, 540 décès et 1 556 cas actifs, précise le communiqué qui mentionne que le nombre total d’échantillons a atteint 961 259. 

Concernant la campagne vaccinale, le ministère de la Santé avance qu’au 14 septembre, 35 972 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 620 480 doses du 1er mars au 14 septembre 2021.  

La veille, 78 nouveaux cas de Covid-19 étaient notifiés avec 14 décès. Pour freiner la contamination, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner.

La réforme du système éducatif ivoirien doit intégrer le digital (sociologue)

L’école doit évoluer avec les réalités et les défis du moment, selon la sociologue Ténin Diabaté, qui appelle à la prise en compte du digital dans la réforme du système éducatif ivoirien, en cours.

L’école, selon l’époque, « doit prendre en compte les réalités du moment, l’informatique et la digitalisation », a dit à Abidjan mercredi professeur Ténin Diabaté, lors d’une table ronde sur les états généraux du système éducatif ivoirien. 

Cette table ronde, organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), à travers sa Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, avait pour thème « Les modalités d’évaluation dans le système éducatif ivoirien pour un enseignement de qualité ». 

Selon les constats de plusieurs observateurs, ces dernières années, le système éducatif ivoirien dans son ensemble présente des « failles », ce qui a entraîné une baisse du niveau des élèves.  

La Commission de la jeunesse de la CSCI note « le manque de motivation pour le travail des enseignants » d’une part et leur recrutement souvent basé sur la facilité d’autre part, ce qui influence leur productivité et le niveau scolaire des élèves. 

Pour elle, le cadre offert par le gouvernement et le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation avec l’idée de faire les états généraux de l’éducation constitue une opportunité pour réformer le système éducatif ivoirien.

« Il faut un État fort qui n’a pas peur de faire des réformes », a estimé le professeur en sociologie Ténin Diabaté, qui souligne que le cadre institutionnel doit permettre une éducation efficiente et le développement du capital humain. 

Tout le monde est comptable de la dégradation du niveau scolaire des élèves, a-t-elle martelé, faisant savoir que les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ont démissionné. 

Déjà, dans le cocon familial, le parent doit amener l’enfant à l’entrepreneuriat, tout comme l’école, ce qui est une piste d’emploi pour l’apprenant, a indiqué Mme Ténin Diabaté, appelant à développer l’art et la compétitivité chez les élèves. 

Le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, a pour sa part soutenu que l’école doit forger la personnalité. De ce fait, elle doit permettre une socialisation de l’apprenant. 

Cette table ronde de la CSCI vise à faire des propositions au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation et au gouvernement en vue de l’amélioration du système éducatif en Côte d’Ivoire. 

En termes de recommandations, la Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, propose que le gouvernement reconsidère le mode d’octroi des agréments pour l’ouverture des écoles. 

Ensuite, elle invite l’Etat à mettre en place une bonne politique de suivi et d’évaluation des établissements homologués afin de susciter un regain d’intérêt pour l’école en primant les plus méritants afin de promouvoir l’excellence.

Installation d’une Cellule genre au sein de la presse ivoirienne

L’inspecteur technique du ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Cissoko Haliath, a procédé mardi à l’installation d’une Cellule genre au sein de la presse, à l’issue d’un atelier de formation de deux jours sur le concept genre, à Abidjan.

Mme Cissoko Haliath, qui représentait la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Nassénéba Touré, a baptisé les membres de cette Cellule genre de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), une entité regroupant près de 250 femmes journalistes.       

L’événement s’est tenu dans les locaux de la Maison de la presse, à Abidjan. Mais, peu avant la mise en place de la Cellule genre, la directrice du Genre et de l’équité du ministère de la Femme, Mme Florence Tano, a installé un Comité de pilotage.    

Le Comité de pilotage comprend M. Germain N’Dri, Hermance N’Tah et Laurent Okoué. La Cellule genre, elle, est composée d’un secrétaire technique, Marylise Aimée Konan, présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), un secrétaire technique adjoint, Jean Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).  

La cellule comprend en outre M. Lassina Sermé, responsable chargé des études, du suivi et de l’évaluation, M. Moussa Bakayoko, chargé du budget et de la mobilisation des ressources, Mme Anne Marie N’Guessan, chargée des partenariats, Mme Oumou Barry, responsable projets et M. André Silver Konan, responsable chargé des alertes réseaux sociaux.  

L’atelier de formation, tenu les 13 et 14 septembre 2021, a eu pour thème « Le journalisme au prisme du genre: enjeux et perspectives ». Selon Mme Florence Tanoh qui a animé cette session, il s’agissait d’outiller les journalistes afin de profiler leurs écrits en vue d’un changement de mentalité.

Le concept genre, expliquera-t-elle, a pour but de permettre « une égalité de chance, des opportunités et non une égalité de sexe », dans une société, où la masculinité semble dominer tous les secteurs. Toute chose qui devrait d’ailleurs permettre d’atteindre l’équité et la justice.     

M. Laurent Okoué, représentant M. Jean Claude Coulibaly, le président de l’UNJCI, la faîtière de la presse en Côte d’Ivoire, a traduit les remerciements de l’organisation pour cette initiative, ajoutant que l’Union se tient aux côtés du ministère de la Femme pour d’autres challenges et défis.

La présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), Marylise Aimée Konan, s’est pour sa part félicitée de cette instance qui permet aux journalistes d’être imprégnés du concept genre, une notion à polémique, pour mieux expliquer ses enjeux aux populations.

Au cours de la formation, Mme Tanoh a fait observer que le concept genre « doit être associé aux rôles sociaux que nous jouons», car il prend en compte les besoins sexospécifiques, tant chez la femme que chez l’homme. Et ce, « de façon égalitaire ».      

Ce concept scientifique est apparu en 1955 chez les sexologues et les psychologues. En 1970, les sociologues s’y intéressent et relèvent que l’égalité de chance recherchée est délicate, car les femmes sont ancrées dans des rôles domestiques, alors que les hommes dominent l’aspect décisionnel.      

Nigeria : chute de plus de 17% de l’inflation (officiel)

Le taux d’inflation au Nigeria a régressé de 17,01% en août contre 17,38% en juillet de cette année, selon le Bureau national des statistiques (NBS).L’économie nigériane reprend de l’oxygène. Le bureau national des statistiques a fait savoir mercredi que la baisse de l’inflation sur les prix des denrées alimentaires se poursuivait pour le cinquième mois consécutif. Elle a ralenti en effet à 20,30% au cours de la période considérée contre 21,03% en juillet.

Les prix des aliments de base avaient augmenté à un rythme plus lent en août, rappelle le NBS. Cette situation s’expliquait par la modération des prix des denrées de première nécessité, à savoir le pain, la viande, l’huile, entre autres.

Par ailleurs, l’inflation de base ne concerne pas les prix des produits agricoles volatils. Mais le NBS constate tout de même à ce niveau un ralentissement à 13,41% en août 2021. Ce qui traduit une baisse de 0,31% en comparaison avec le taux de 13,72% enregistré en juillet.

Amadou Hott en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la lecture du ministre de l’Economie sur l’enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) sur le niveau de pauvreté national.Le Quotidien livre « la Hott lecture du ministre » de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. « La hausse de la pauvreté a été moins importante que celle de la population, qui a été de 3.205.415 habitants », a-t-il indiqué.

« La pauvreté a reculé au Sénégal », a déclaré cette fois le ministre Amadou Hott dans Le Témoin. Il reconnait toutefois que « 200.000 Sénégalais » sont devenus pauvres entre 2011 et 2018 même si « la pauvreté a régressé » dans la période considérée.

Pour Vox Populi, « le ministre de l’Economie s’agrippe au taux de pauvreté » en lisant « autrement les chiffres » de l’ANSD. Dans Sud Quotidien, il « brandit (même) ses chiffres ».

L’Observateur évoque « les arguments » du ministre Hott mais se penche plus sur « les coups durs d’un faux départ économique ». Expliquant la pauvreté au Sénégal, le journal pointe « le gros problème de l’efficience des politiques publiques ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports, L’Observateur livre « les détails du réquisitoire du procureur contre Kilifeu, Simon, Thier et X » qui encourent des « peines allant jusqu’à 10 ans de prison ».

Libération précise, pour sa part, qu’il s’agit de « 10 infractions visées ». Elles vont de l’association de malfaiteurs à la corruption en passant par la tentative de trafic de migrants, le faux dans un document administratif, entre autres.

Toujours dans ce dossier, EnQuête note que « Thier refait le coup à Simon » après avoir filmé Kilifeu à son insu. Il « a réussi à filmer une transaction » avec le rappeur-activiste du mouvement Y’en a marre dans « une conversation riche en révélations explosives ».

Sur un autre sujet, le gouverneur de la région de Ziguinchor (Sud), Guedji Diouf, déclare dans WalfQuotidien qu’« aujourd’hui, la Casamance est totalement désenclavée ».

Cette année par exemple, on a exporté plus de 61 mille tonnes d’anacarde pour un chiffre d’affaires de 27 milliards F CFA. De même, l’aéroport de Ziguinchor est le seul en Afrique qui a vu le nombre de passagers augmenter pendant la période de la pandémie, a confié l’autorité administrative.