Covid-19: 14 décès enregistrés en Côte d’Ivoire en 24 heures

Quatorze décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en Côte d’Ivoire, une grande première depuis le début de la troisième vague en juillet dernier dans le pays.

Le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a enregistré « ce mardi 14 septembre 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 487 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 111 guéris et 14 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 14 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 58 226 cas confirmés dont 56 144 personnes guéries, 534 décès et 1 548 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 958 345.

Le 13 septembre, 24 282 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 572 866 doses du 1er mars au 13 septembre.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: une opération « coup de poing » lancée contre la corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo, a lancé mardi l’opération de vérification dénommées « Coup de poing » visant les structures délivrant des services publics à fort soupçon de corruption.

L’opération « coup de poing » qui consiste à mener des « investigations dans des structures délivrant des services publics permettra de soulager le quotidien des Ivoiriens en freinant les formes de corruption les plus pernicieuses dans ces structures visitées », a dit M. Epiphane Zoro face à la presse.  

Elle s’inscrit dans le cadre des résultats 1 et 3 de la feuille de route 2021 du ministère, qui visent à « dissuader les acteurs de la corruption et renforcer la relation de confiance entre l’État et les citoyens », a-t-il ajouté. 

La démarche comprend trois volets, à savoir la phase de préparation des opérations, la phase de mise en œuvre des opérations et la phase de la mise en place de dispositif anti-corruption dans les structures concernées.

Il a précisé que la phase de préparation a consisté à identifier une liste des structures à fort soupçon, d’identifier les formes de corruption à fort impact sur les populations et de mettre en place les équipes d’investigation.

Concernant la phase de mise en œuvre, il a fait savoir qu’ elle a permis à son département de conduire les opérations, de recueillir les preuves sur les actes de corruption ciblées et de détecter des actes flagrants de corruption. 

La phase de mise en place de dispositif de prévention, elle, consistera à mettre en place des outils de mise en conformité afin de réduire le risque de survenance d’actes de corruption et un dispositif d’alerte pour les usagers et le personnel interne à la structure.

Les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, de la construction, de la justice et de la fonction publique, sont dans le viseur du ministère en charge de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.  

La collecte d’informations émanant d’organisation diverses, notamment de Transparency, des données de l’INS (Institut national de la statistique) et Afrobaremeter ont, en croire le ministre, permis d’identifier des secteurs prioritaires et les formes de corruption les plus pernicieuses pour les populations. 

Les services publics concernés sont le transport avec l’opération de vérification de faits de corruption signalés au niveau de la SICTA (Société Ivoirienne de Contrôles Techniques Automobiles et Industriels).

Il a été recueilli des preuves montrant des individus, non-agents de la SICTA « facilitateurs », recevant des pots de vin des mains d’usagers afin d’éviter les files d’attente à ceux-ci ; d’éluder les pénalités de retard et de leur assurer un passage avec succès lors du contrôle technique, a-t-il relevé. 

« Une autre opération de vérification d’allégations d’extorsion de fonds par des agents de sécurité (police et gendarmerie) lors de contrôles routiers nous a permis de recueillir des vidéos montrant des agents de police et de gendarmerie recevant des sommes d’argent des mains d’usagers », a-t-il poursuivi.   

Poursuivant, il a noté qu’il a été constaté des tracasseries routières en lien avec le convoyage de produits vivriers. Sur l’axe Hiré-Abidjan, par exemple, le commerçant doit s’acquitter de 20.000 FCFA au total repartis entre les différents barrages pour espérer voir sa marchandise arriver à destination. 

« C’est aussi le cas  sur l’axe Bandjahi-Abidjan où l’opérateur doit débourser la somme de 42.000 FCFA. Même cas de figure entre Bouaflé et Abidjan où la moyenne à payer est de 17.000 FCFA par camion », a-t-il renchéri.  

M. Epiphane Zoro a noté que « des soupçons de forte corruption pèsent dans certains services publics dans lesquels des vérifications aussi se feront afin de démanteler les réseaux. Ainsi, dans le secteur de l’éducation, il est fait état de pression ou le paiement de pot de vin pour l’orientation d’élèves lors des affectations dans les écoles d’enseignement privé ».  

« A cela, s’ajoute l’affectation d’élèves fictifs dans les grandes écoles privées permettant ainsi de détourner les fonds ainsi libérés. Sans oublier le paiement de pots-de-vin aux surveillants lors des examens à grand tirage », a-t-il fait observer. 

Au niveau de la santé, le ministre a indiqué qu’il est dénoncé « le paiement de pots-de-vin pour accélérer la procédure ou obtenir l’accord d’enregistrement d’un médicament, outrepasser le contrôle qualité ou obtenir la certification de bonnes pratiques de fabrication ».  

En outre, il est fait cas de « la facturation des soins réputés gratuits dans les hôpitaux publics » et au niveau de la justice, des cas de soupçons de paiement de pots-de-vin aux démarcheurs pour accélérer le traitement des dossiers lors de l’établissement d’actes de justice, voire le paiement de pots-de-vin moyennant abandon de poursuites ou prononciation de peines plus légères.

Dans le secteur de la construction, il a évoqué des soupçons de paiement de pots-de-vin afin d’acquérir le permis de construire ou modifier la propriété d’une ACD, et le paiement de pots-de-vin au responsable ou élu de collectivités afin d’acquérir les parcelles sans passer par la procédure formelle. 

« Les résultats de ces investigations ont été transmis aux autorités compétentes », a-t-il annoncé, affirmant qu’en ce qui concerne les forces de défense et de sécurité, le Commissaire du gouvernement a été saisi. 

« D’ailleurs, j’animerai une conférence de presse conjointe à cet effet avec M. Ange Kessy Kouamé, le vendredi 17 septembre prochain afin de vous communiquer les poursuites engagées, a-t-il conclu. 

La corruption constitue un défi important pour la bonne gouvernance, la croissance économique durable, la paix et le développement des pays africains. La Banque Africaine de Développement estime que chaque année, 148 milliards de dollars sont perdus en Afrique du fait de la corruption.

Prison d’Abidjan: « jamais » un mineur de 8 ans n’a été incarcéré à la Maca (procureur)

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Adou, dément qu' »aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) », en réaction à un témoignage.

Au cours de l’émission « Les femmes d’ici », diffusée sur les antennes de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée), le 9 septembre 2021, Diana Blé, une invitée, a témoigné sur son séjour carcéral, affirmant avoir vu une fille de 8 ans à la Maca, la plus grande prison du pays. 

« J’ai vu une petite fille de 8 ans qui était emprisonnée à la Maca. J’étais choquée. Je lui ai demandé pourquoi elle était là, elle m’a dit qu’elle a été condamnée par un juge pour avoir volé 3.000 Fcfa »,  a déclaré Mme Diana Blé. 

Selon le procureur de la République de Côte d’Ivoire, « ces propos sont dénués de tout fondement (car) aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ». 

M. Richard Adou qui « s’insurge contre la publication et la diffusion de cette information fausse et tendancieuse », estime qu’elle vise à « jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et son fonctionnement ainsi que ses animateurs ». 

Le procureur précise que l’article 113 du Code pénal ivoirien dispose que « les faits commis par un mineur de 10 ans ne sont pas susceptibles de qualification et de poursuites pénales », poursuit le communiqué.  

L’Etat de Côte d’Ivoire, conformément à ses engagements internationaux, a adopté un cadre législatif qui prévoit des dispositions spécifiques applicables au mineur impliqué dans une procédure pénale en tant qu’auteur, victime ou témoin, a-t-il renchéri.  

La loi en Côte d’Ivoire stipule que la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées, mensongères attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi. De ce fait, cette dame risque des poursuites judiciaires. 

Le Libéria va s’approvisionner en produits pétroliers en Côte d’Ivoire

Le Libéria sollicite auprès de la Côte d’Ivoire, pays voisin, un approvisionnement en produits pétroliers, notamment de l’essence, du gasoil et du bitume.

Dans ce cadre, une délégation libérienne, a été reçue à Abidjan par le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, pour définir le protocole de cette coopération. 

« La demande que cette délégation est venue faire, c’est de pouvoir bénéficier de la production de produits pétroliers en Côte d’Ivoire pour l’approvisionnement du Liberia », a précisé M. Thomas Camara à l’issue d’une séance de travail avec la délégation conduite par son homologue du Liberia en charges des affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah.  

Le gouvernement libérien, à travers cette délégation demande à la Côte d’Ivoire d’approvisionner la République du Liberia avec des produits pétroliers classiques, l’essence et le gasoil et également le bitume, a-t-il ajouté.  

« Nous avons exprimé notre satisfaction dans la mesure où la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société multinationale de bitume sont deux raffineries qui fonctionnent à merveille », a dit M. Thomas Camara, assurant que les deux raffineries sont au plein de leur forme. 

Son département, soulignera-t-il, a accueilli « favorablement cette demande de la République du Liberia », insinuant que la Côte d’Ivoire est en mesure de répondre à cette demande et de leur fournir des produits raffinés provenant de la SIR et de la SMB.

« En ce qui concerne la SMB, ça sera le bitume et concernant la SIR, ça sera les produits pétroliers classiques », a-t-il mentionné,  relevant que pour satisfaire cette demande, les parties ont envisagé deux conventions. 

Une première convention de haut niveau interviendra entre les ministères en charge de l’Énergie et du Pétrole des deux pays qui expriment la volonté des deux gouvernements de collaborer, a noté M. Thomas Camara. 

Ensuite, une deuxième convention définira les éléments techniques entre les opérateurs techniques notamment du côté ivoirien la SIR et la SMB, puis du côté libérien, la raffinerie du Liberia qui va recevoir les produits pétroliers, a-t-il ajouté.  

« Nous désignerons un opérateur au milieu qui se chargera d’enlever les produits ici et de les livrer au Liberia », a-t-il poursuivi, mentionnant que ce sont les accords qui sont prévus et que les deux ministères ont convenu de signer à l’occasion de cette mission.

« Aujourd’hui, c’était la séance d’ouverture et les principes généraux. Un programme de travail a été établi et mercredi, jeudi et vendredi, les opérationnels vont se mettre d’accord sur les quantités, le rythme de livraison et la taille des lots », a fait observer le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.  

Il a en outre fait remarquer que toutes les conditions de livraison vont être discutées entre les opérationnels. A la suite de cela, les équipes venues du Liberia et celles de la Côte d’Ivoire vont conclure les termes des conventions dans les prochains jours.

La semaine dernière, une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée en charge des Mines et de l’énergie, est venue s’inspirer du modèle ivoirien en ce qui concerne la production et la distribution de l’énergie. 

La Côte d’Ivoire envisage d’être un hub pétrolier énergétique de la sous-région ouest-africaine. Le pays distribue de l’énergie électrique à certains États de la sous-région.   

Ouattara invite les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs attributions

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mardi les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs missions et attributions afin d’éviter des chevauchements avec les autres collectivités, lors d’une rencontre.

« J’ai vu déjà quelques problèmes entre certains ministres-gouverneurs et (une) présidente de région », a déclaré M. Alassane Ouattara, à l’ouverture de la rencontre, à la présidence de la République.   

« Je vous propose d’exercer vos missions et vos attributions dans le strict respect de celles de vos villes (par rapport) aux autres collectivités territoriales et aux entités de services déconcentrés », ajouté le président ivoirien. 

Dans le cadre de l’optimisation des dépenses de l’Etat, le chef de l’Etat ivoirien a annoncé avoir instruit le Premier ministre à l’effet de « prendre des dispositions pour que la création des nouveaux Districts n’aient pas d’impacts budgétaires importants ».

Pour 2021, dira-t-il, « la répartition des impôts initialement rétrocédés uniquement au District autonome d’Abidjan et de Yamoussoukro sera étendue aux 12 nouveaux Districts »; et pour bien mener leurs activités, un cadre organique des emplois a été fixé par décret.  

La loi No 2014-451 du 5 août 2014 portant organisation de l’orientation générale de l’administration territoriale prévoit la création du District autonome en vue de renforcer le maillage territorial de l’administration, a rappelé M. Ouattara relativement aux polémiques. 

Cela institue « un palier au dessus de la région et par conséquent « ce n’est pas nouveau contrairement à  ce que j’ai lu dans la presse. C’est depuis 2014 que nous avons prévu de mettre en place les Districts », a-t-il martelé.  

Le District autonome est un véritable pôle de développement local qui doit regrouper au moins deux régions et qui obéit dans son fonctionnement, à la fois aux règles de la déconcentration et de la décentralisation, a-t-il souligné. 

Il a fait savoir que, de ce fait, le District autonome doit contribuer à améliorer l’efficacité de l’action déconcentrée et décentralisée du gouvernement, notamment en ce qui concerne la coordination et le suivi des politiques d’aménagement et de développement du territoire. 

« Nous avons de grands projets d’infrastructures qui vont au-delà des régions et donc il était tout à fait normal que nous ayons des personnalités d’expérience pour la coordination entre plusieurs régions », a-t-il poursuivi.

Les textes régissant les missions et les modalités de fonctionnement des Districts autonomes permettent d' »éviter tout chevauchement dans les attributions des différents acteurs du développement local », a-t-il insisté.  

Le 29 juin 2021, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a créé 12 nouveaux Districts autonomes en plus de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro,  déjà existant. Cette décision vise à poursuivre le maillage territorial du pays, tout en relevant le défi d’un développement équilibré sur le territoire.   

La rencontre s’est tenue en présence du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. Le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, y a également pris part. 

L’Ethiopie réceptionne 85 tonnes de fournitures médicales

Le don de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) va répondre aux besoins urgents de plus de 150.000 personnes touchées par la guerre au Tigré.Ces fournitures, qui comprennent des médicaments essentiels, des kits de traumatologie et de chirurgie d’urgence, des perfusions, des consommables, des équipements et des kits anti-choléra, ont été acheminées par un vol charter depuis les Émirats arabes unis.

« Cette livraison contribuera à soutenir nos efforts pour porter secours à des centaines de milliers de familles qui sont dans une situation humanitaire difficile », a déclaré le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l’OMS en Éthiopie.

L’opération de l’OMS a également permis d’expédier plus de 450 tonnes de fournitures médicales d’une valeur de plus de 4,3 millions de dollars américains pour soutenir la lutte contre l’épidémie de choléra au Nigéria, les pénuries critiques de médicaments en Afghanistan et les fournitures de traumatologie et de chirurgie en Syrie et au Yémen.

Venance Konan élu PCA de la Société ivoirienne de télédiffusion

Venance Konan, journaliste de renom en Côte d’Ivoire, a été élu mardi Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société d’Etat Ivoirienne de télédiffusion (IDT).

« Je suis heureux que le président de la République m’ait accordé cette confiance là,  et que mes collègues administrateurs m’aient élus », a déclaré M. Venance Konan à APA. 

Pour lui, « c’est un sentiment de fierté et de reconnaissance ». Maintenant, dira-t-il, « on va faire en sorte que l’IDT qui est une société nouvelle, assez peu connue des Ivoiriens, puisse prospérer ».  

L’ex-directeur général de la Société nationale de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI) , éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, Venance Konan, a été nommé, il y a environ une semaine, au Conseil d’administration de I’IDT, en qualité de représentant du président de la République.

L’ex-patron de Fraternité Matin a été nommé comme membre de l’DT « au titre de la présidence de la République », selon un décret annoncé le 8 septembre 2021 par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

M. Venance Konan a quitté en août 2021 la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin. Le Conseil d’administration de l’entreprise de presse a désigné son DGA, Serge Abdel Nouho, comme directeur général. 

La pauvreté gagne du terrain au Sénégal

Entre 2011 et 2018, l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a recensé plus de 200.000 nouveaux pauvres.Les conditions de vie sont davantage précaires pour certains ménages au Sénégal. Les résultats d’une enquête harmonisée de l’ANSD, publiée ce lundi, montrent en effet que « le nombre de pauvres a augmenté » dans le pays. Ces personnes estimées à 5.832.008 en 2011 ont atteint 6.032.379 en 2018.

Déjà « en considérant la perception des ménages sur leur propre niveau de pauvreté, 50,9 % des Sénégalais se considèrent comme pauvres (soit 42,9 % pauvres et 8,0 % très pauvres) », rapporte le service officiel des statistiques du Sénégal.

Poursuivant, l’ANSD indique que le taux de pauvreté monétaire est estimé à 37,8 % en 2018-2019, soit une baisse du niveau de pauvreté de cinq points par rapport à 2011 (42,8 %) à l’issue des travaux de raccordement.

Si le taux d’extrême pauvreté est passé de 12,2 à 6,8 % sur la même période, la pauvreté par rapport au milieu de résidence est de son côté « plus accentuée en milieu rural » avec un taux de 53,6 % contre 19,8 % en milieu urbain.

Il ressort de l’enquête que les régions de Sédhiou (65,7 %), Kédougou (61,9 %), Tambacounda (61,9 %), Kolda (56,6 %), Kaffrine (53,0 %) et Ziguinchor (51,1 %) « sont les plus touchées ».

Le rapport note également « des disparités » sur l’accès aux services associés au logement (électricité, internet, eau, assainissement, énergie de cuisson) suivant le milieu de résidence du ménage et la situation de pauvreté. Ainsi, les populations de la zone rurale et les ménages à faible revenu « ont un accès plus limité à ces services ».

Par ailleurs, les ménages en milieu rural sont « généralement propriétaires de leur logement sans titre de propriété » tandis que les ménages locataires « se retrouvent majoritairement dans le milieu urbain. En moyenne, le nombre de personnes par pièce est plus important chez les pauvres que chez les non pauvres », poursuit l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM).

En outre, les données illustrent « l’insécurité alimentaire (qui) reste toujours une réalité au Sénégal ». Elle affecte plus le milieu rural, les pauvres et les régions de Kolda, Sédhiou (Sud), Kédougou, Tambacounda (Est) et Matam (Nord).

Initiée par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et financée par la Banque mondiale (BM), l’EHCVM du Sénégal a porté sur un échantillon de 7156 ménages. Elle a mobilisé « d’importantes ressources financières et matérielles », d’après l’ANSD.

La collecte s’est tenue en deux vagues ayant duré chacune trois mois. La première s’est déroulée de septembre à décembre 2018 et la seconde d’avril à juillet 2019. Deux questionnaires ont été élaborés. L’un est administré aux ménages et l’autre conçu pour collecter des informations sur les localités de ces familles.

La pauvreté au Sénégal en exergue dans la presse locale

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement d’une enquête sur les conditions de vie difficiles des ménages et des rebondissements dans l’affaire du trafic de passeports.« Les pauvres en hausse », titre Le Quotidien, citant une nouvelle enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Le journal souligne que le pays est passé de plus de 5,8 millions de pauvres en 2011 à plus de 6 millions en 2018.

Dans ce rapport 2018-2019, Les Echos notent aussi qu’une « insécurité alimentaire » affecte le Sud du pays (Kolda et Sédhiou), l’Est (Kédougou et Tamba) et le Nord (Matam). Pour WalfQuotidien, l’enquête de l’ANSD montre que « la pauvreté gagne du terrain au Sénégal ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques, ce journal rapporte que « le +cerveau+ (est) en taule (en) attendant les députés ». Au même moment, les activistes du mouvement citoyen Y’en a marre, Kilifeu et Simon, filent « tout droit vers l’instruction ».

L’Observateur indique, de son côté, que « Kilifeu riposte par une plainte à la cybercriminalité ». Le quotidien souligne par ailleurs que des parlementaires de la majorité comme de l’opposition sont « dans le viseur » de la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale.

Dans ce dossier, Libération informe que « Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho ont +épousé+ 14 clientes de Kondé », présenté comme le cerveau là où les deux premiers sont des députés de la majorité présidentielle.

Selon le journal, « ils sont mouillés jusqu’à la moelle ». Kondé révèle notamment sa « +fraternité d’affaires+ avec eux et confesse sur PV : +Ils étaient informés et percevaient leurs pourcentages+ ».

Sud Quotidien en conclut qu’activistes et hommes politiques opposés au président Macky Sall vivent de « sales temps ». Mais à son corps défendant, Macky est devenu « une machine à broyer de +l’opposant+ ».

Sur la Covid-19, l’Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Alpha Amadou Sall, déclare dans L’Observateur qu’il « ne faut pas exclure une 4e vague ». Pour lui, « il faut préparer le scénario où la Covid pourrait devenir une endémie ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades rapporte que l’ancien attaquant international sénégalais, Demba Ba, « dit stop » à sa carrière de football. Après une carrière de seize ans, « Demba Ba raccroche les crampons » à 36 ans, souligne également L’Observateur.

Côte d’Ivoire : un mort dans des altercations entre jeunes à Bouaké

Un jeune homme a été tué et plusieurs autres personnes ont été blessées dimanche suite à une série de règlements de compte entre groupes de jeunes à Bouaké, a constaté APA sur place dans la deuxième ville ivoirienne.

Moussa Diallo dit rougeau, 19 ans et mécanicien de profession a perdu la vie dimanche matin aux encablures de la préfecture de région au centre de Bouaké après avoir reçu plusieurs coups de machette aussi bien à la tête que sur différentes parties de son corps. 

Selon des sources proches de la victime, les coups mortels auraient été portés par un groupe de jeunes voyous venus de Koko, un quartier situé au centre de la ville.

Le drame est survenu à la suite d’une altercation intervenue dans un cabaret à Koko entre un jeune de ce quartier et un autre du quartier voisin de Djamourou. S’en est alors suivie une bagarre rangée qui se serait soldée par un blessé du côté de la bande de Koko.

 Les choses ont pris une autre tournure le lendemain dimanche, quand un groupuscule armé d’armes blanches s’est déferlé vers Djamourou pour venger l’affront subit par leur camarade, la veille. Cette sortie s’est terminée dans le sang avec la mort par arme blanche du jeune Moussa.

Unique enfant de sa famille et habitant de Djamourou, cette mort tragique du jeune mécanicien a fini par créer l’émoi dans ce quartier populaire dans le nord de Bouaké.

Très vite, une vendetta a été organisée dans la mi-journée de dimanche par les jeunes de ce quartier, qui, à leur tour se sont munis de machettes et de gourdins et ont opéré une descente musclée sur Koko. Des agressions physiques ont été également enregistrées à la suite de cette opération musclée.

Ce différend entre bandes rivales a donc fini par se transformer en conflit entre deux quartiers populaires de la capitale de la région de Gbêkê, notamment Koko et Djamourou.

Lundi matin, la tension était encore perceptible entre les belligérants. Faisant fi de l’ouverture d’une enquête judiciaire par le commissariat du 2è arrondissement sur cette affaire, un groupe de jeunes de Djamourou a décidé d’organiser à son propre chef une battue au quartier Koko à la recherche des assassins de leur frère, ont-ils fait savoir. Ce qui a provoqué le courroux de certains jeunes de Koko qui se sont donc dressés contre cette autre agression.

Informé de la situation, le commissaire du 2è arrondissement, Bakayoko Souleymane Gaoussou et ses hommes ont aussitôt décidé d’entreprendre une série de médiations entre les deux quartiers. Tout au long de la journée et de la soirée de lundi, des séances de sensibilisation ont été organisées à cet effet de part et d’autre.

A cette occasion, le patron du 2è arrondissement a tenu à rassurer les uns et les autres sur les avancés notables déjà enregistrées par son équipe, un jour seulement après l’ouverture de l’enquête.

Des arrestations ont été déjà opérées et d’autres interpellations sont en cours avant le transfèrement de cette affaire à la justice, a-t-il expliqué aux différents chefs des deux quartiers en présence de nombreux jeunes.

Cette initiative du 2è arrondissement sous la houlette du préfet de police de Bouaké a été fort appréciée dans les deux camps. Ce qui a contribué à baisser la tension entre les deux parties. En outre, le calme était perceptible toute la soirée du lundi autant à Koko qu’à Djamourou.          

Toutefois, un dispositif sécuritaire a été déployé entre les deux quartiers pour décourager toutes autres velléités de reprises des hostilités.

Burkina: 275.000 personnes contraintes de fuir les violences

Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais), dans un communiqué parvenu lundi à APA, tire la sonnette d’alarme et pointe du doigt l’augmentation de la violence et la « lente et insuffisante réponse humanitaire » pour expliquer ce regain des déplacements.Les déplacements internes reprennent de plus belle au Burkina Faso. Selon le NRC,  en moyenne, 13 000 personnes par semaine ont été forcées à fuir leur foyer depuis avril. Les autorités gouvernementales chargées d’enregistrer les populations affectées ont du mal à gérer un nombre toujours croissant de déplacés, alerte l’organisme.

Partant de ce constat, les organisations humanitaires demandent, depuis le mois de juin, que l’enregistrement et le partage d’informations se fassent dans un délai maximum d’une semaine.

« Nous demandons au gouvernement de nous laisser intervenir et d’apporter notre soutien. Les organisations de secours ont la capacité d’aider les personnes dans les zones les plus inaccessibles où l’aide est urgente, en complément du travail essentiel des autorités », a déclaré le directeur du NRC au Burkina Faso, Manenji Mangundu, cité par le communiqué.

Par ailleurs, souligne la note, la lenteur et l’insuffisance de la réponse humanitaire contraignent les populations à choisir entre l’insécurité et la faim.

« Malgré la recrudescence du conflit, la réponse humanitaire visant à aider les personnes dans le besoin prend beaucoup de retard. Une grave carence dans le financement de l’aide, combinée à un manque de capacité des autorités locales, empêche les organisations humanitaires comme la nôtre de réagir à temps », a déploré M. Mangundu.

La réponse humanitaire pour le pays en 2021 requiert quelque 607 millions USD. Il n’est financé qu’à hauteur de 24 % à ce jour, déplore l’organisation norvégienne.

Selon l’organe humanitaire du gouvernement, le CONASUR, plus de 1,4 million de personnes sont déplacées à l’intérieur du Burkina Faso. Il estime également que 4,8 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire et 2,9 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë.

Pour le Conseil Norvégien pour les Réfugiés, le fait de ne pas répondre aux besoins humanitaires urgents oblige les familles vulnérables à faire un choix impossible entre nourrir leurs enfants et leur propre sécurité. « De nombreuses personnes disent au NRC qu’elles veulent rentrer chez elles pour accéder à leurs stocks de nourriture, malgré le risque d’attaques », rapporte le communiqué.

D’autres familles font, selon le NRC, un choix différent mais tout aussi douloureux : rester dans une zone assiégée où les pénuries de nourriture sont devenues si critiques qu’il n’y a que des feuilles à manger ou bien marcher pendant plusieurs jours à la recherche de nourriture et risquer de se faire attaquer.

Ces dernières semaines, soutient l’organisme humanitaire, des dizaines de femmes de la ville de Mansila (région du Sahel) ont parcouru 40 kilomètres à pied jusqu’à la ville de Sebba (Région du Sahel) avec leurs enfants à la recherche de nourriture, mais elles n’ont reçu aucune aide depuis leur fuite.

« La faim vous fait crier à l’aide mais personne ne vient. Les gens ont l’impression de ne plus faire partie du Burkina Faso. Nous avons le sentiment de ne pas être dignes d’être aidés », a déclaré Bandé, une mère qui vient de s’échapper de Mansila et citée dans le document.

« Si le choix est de mourir en route ou de mourir de faim à Mansila, mieux vaut au moins mourir en essayant de sortir », a-t-elle ajouté.

Média ivoirien: le ministère de la Femme veut instaurer un prix sur le genre

Le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant envisage d’instaurer un prix sur le genre dans le secteur des médias afin d’encourager les productions sur le genre, a annoncé lundi Mme Cissoko épouse Sylla Haliath, inspecteur technique dudit ministère.

Mme Cissoko épouse Sylla Haliath, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation des journalistes autour du thème «  Le journalisme au prisme du genre : enjeux et perspectives ». Elle représentait la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Nassénéba Touré.

« Le concept genre est l’une des choses mal connues ou, mal interprétées, mais suffisamment un sujet à polémique ; pourtant, il demeure l’un des concepts les plus inclusifs pour permettre à chacun selon son niveau de participer ou d’être intégré dans le développement », a dit Mme Cissoko Haliath. 

« C’est pourquoi, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, au regard de ses missions, tient à la formation des journalistes (…). Elle aboutira à un ensemble d’activités, notamment la signature de partenariats avec vos différentes structures et l’instauration d’un prix », a ajouté Mme Cissoko.

L’atelier de formation qui a regroupé des femmes journalistes et aussi des hommes de médias, est organisé par le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant avec la collaboration de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI).

Selon Marylise Aimée Konan, présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI), organisation regroupant près de 250 femmes, cet atelier qui a lieu du 13 au 14 septembre 2021 à la Maison de la presse à Abidjan, vise à outiller les journalistes sur les questions liées au genre.

La présidente de l’AFJCI estime que le journaliste est un éveilleur des consciences, et c’est celui qui éduque de par ses productions. De ce fait, le journaliste devrait être formé avant d’informer, et étant le cœur de la société, celui qui le touche, touche le cœur de la société. 

La formation a été assurée par Mme Florence Tanoh, directrice chargée du genre et de l’égalité au ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant. Cet atelier, dira-t-elle, vise à donner aux journalistes des éléments de travail au plan scientifique pour qu’ils puissent connaître le concept genre.

Mme Florence Tanoh a expliqué que le genre est un concept scientifique, un construit social au regard des rôles que la société fait jouer aux hommes et aux femmes, faisant observer qu’il prend sa source des droits humains.

La notion du genre, poursuivra-telle, « doit être associé aux rôles sociaux que nous jouons», car elle prend en compte les besoins sexospécifiques, tant chez la femme que chez l’homme. Et ce, « de façon égalitaire ».     

Ce concept scientifique est apparu en 1955 chez les sexologues et les psychologues. En 1970, les sociologues s’intéressent à la question, et notent que l’égalité recherchée est délicate, car les femmes sont ancrées dans des aspects domestiques, alors que les hommes ont des rôles de décision. 

En Côte d’Ivoire, c’est en 1975 que sera créé le ministère de la Femme, dirigé par Mme Jeanne Gervais née Jeanne Ahou Siefer-N’Dri, 15 ans après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny.  

« Les hommes et les femmes peuvent participer de façon égalitaire au développement de notre pays pour que nous sortions des chemins discriminatoires », a déclaré Mme Tanoh, exhortant les femmes à plus de leadership.

Quand une femme s’engage dans une cause et qu’elle se demande qu’est-ce que je gagne, elle se positionne au niveau du bénéfice, fait remarquer Mme Florence Tanoh, qui mentionne que si elle s’y investit à l’idée que ce qu’elle apporte comme changement, les femmes changeront la donne.  

Le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a noté que « la masculinité est fortement marquée au niveau de la communauté des journalistes », où « sur 10 dix journalistes, on a à peine une femme ».

« Je préside un Conseil exécutif qui a une représentation féminine de 30%. Sur les 24 membres, il y a au moins 8 femmes », souligne M. Coulibaly, attestant que sa secrétaire générale est une femme, la première à occuper ce poste dans l’histoire de cette faîtière des journalistes. 

Aujourd’hui, des efforts sont faits pour une plus grande participation des femmes dans les instances de décisions. Au niveau des postes nominatifs et électifs, plusieurs femmes sont proposées tant au niveau du secteur privé que du secteur public.

Plusieurs organisations professionnelles des médias, notamment l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et  Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) sont partenaires de cet atelier de formation.

Le Togo s’imprègne du Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire

Une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, s’est imprégnée du 9 au 10 septembre 2021, au Programme électricité pour tous en Côte d’Ivoire.

Cette visite de travail de la délégation togolaise en Côte d’Ivoire, sur le Programme électricité pour tous (PEPT) et sur la gestion des services de l’énergie, intervient dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Togo. 

Les présidents de la République des deux pays ont approuvé la tenue de cette visite de travail portant sur le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire, les 9 et 10 septembre 2021. Et ce, dans le cadre de la coopération énergétique.  

Cette visite avait pour objectif, pour la délégation togolaise conduite par la ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Énergie et des mines, de s’imprégner du modèle ivoirien du Programme électricité pour tous (PEPT) et de partager les expériences. 

Elle a été marquée par une série de présentations par les acteurs du secteur de l’électricité portant notamment sur le cadre institutionnel et réglementaire, le bilan de la mise en oeuvre du PEPT en Côte d’Ivoire et les offres commerciales. 

Les deux parties ont également échangé sur les modalités de déploiement, le financement-recouvrement, le suivi-évaluation du PEPT, le système d’échange et de transport d’énergie électrique. 

A l’issue des présentations, des échanges ont permis d’approfondir la compréhension des sujets abordés. Ensuite, les délégations ont effectué une visite du centre informatique du concessionnaire du service public de l’électricité. 

Elles se sont rendues sur le site de déploiement du PEPT à Anono dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan), ainsi que des structures chargées de la gestion des services de transport et du centre de conduite du réseau électrique (dispatching). 

La ministre déléguée, chargée de l’Énergie et des mines, Mme Mawunyo Mila Aziable, et le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, se sont félicités de cette initiative qui concourt à l’intégration du réseau électrique régional. 

Nigeria : des assaillants libèrent plusieurs détenus

Au total, 240 prisonniers de la Medium Prison de Kabba, dans l’Etat de Kogi (centre-nord du Nigeria), se sont échappés, lorsque des inconnus armés ont attaqué ce centre pénitentiaire.Le porte-parole de l’administration pénitentiaire nigériane, Francis Enobore, a précisé que l’attaque a eu lieu hier dimanche vers minuit. Selon lui, de nombreux assaillants lourdement armés, sont arrivés à la prison et s’en sont pris aux gardes dans une violente fusillade avant que les prisonniers ne s’échappent.

Il a révélé que le contrôleur général du service correctionnel nigérian, Haliru Nababa, a ordonné l’activation immédiate d’une procédure de recapture et le lancement d’enquêtes détaillées sur cette attaque.

La prison de Kabba a été créée en 2008 et peut accueillir 200 détenus. Des attaques similaires avaient été menées dans deux prisons des Etats d’Imo et d’Edo et plus de 1.840 détenus s’étaient alors échappés.

Amnesty International s’inquiète des violences au Niger

Un rapport d’Amnesty International recense les exactions commises du 1er janvier au 29 juillet 2021 dans le Sud-Ouest du Niger.Dans un rapport publié ce lundi et reçu APA, l’ONG de défense des droits humains a révélé que de plus en plus d’enfants sont tués ou ciblés pour être recrutés par des groupes armés qui sévissent aux frontières du Niger avec le Mali et le Burkina Faso.

« En 2021, des groupes armés ont tué plus d’une soixantaine d’enfants dans la partie nigérienne de la zone des trois frontières. L’EIGS (État islamique au Grand Sahara), présent principalement à la frontière avec le Mali, semble être responsable de la plupart des massacres à grande échelle », a souligné Amnesty International.

En 2020, 397 civils sont morts à cause de l’insécurité. A Tillabéri, la situation « s’est fortement aggravée depuis le début de l’année 2021 », a fait savoir l’ONG. Dans son rapport de 64 pages, intitulé « Je n’ai plus rien, à part moi-même. Les répercussions croissantes du conflit sur les enfants dans la région de Tillabéri », illustre les « conséquences dévastatrices » qu’ont sur les enfants les affrontements dans ce pays sahélien, auxquels participent l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), affilié à Al-Qaïda.

L’ONG note que ces deux mouvements armés ont commis des « crimes de guerre » et d’autres atteintes aux droits humains notamment des homicides de civils et des attaques contre des écoles.

« Dans la région de Tillabéri, au Niger, une génération entière grandit entourée par la mort et la destruction. Des groupes armés ont attaqué à maintes reprises des écoles et des réserves de nourriture et ciblent des enfants lors de leur recrutement », a déclaré Matt Wells, Directeur adjoint du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Il faut que l’État nigérien et ses partenaires internationaux prennent de toute urgence des mesures pour suivre et prévenir les atteintes et pour protéger les droits fondamentaux de toutes les personnes touchées par ce conflit meurtrier, en particulier les enfants », a-t-il soutenu.

Dans le cadre de son enquête, l’ONG dit s’être entretenue avec 119 personnes dont 22 enfants, trois jeunes adultes de 18 à 20 ans, ainsi que 36 parents ou autres personnes touchées par le conflit.

Il en résulte que « les autorités nigériennes ne protègent pas les civils ». Des témoins ont expliqué que, malgré leurs appels passés en urgence, il était fréquent que les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger arrivent longtemps après la fin des homicides et des pillages, a rapporté Amnesty qui qualifie la situation dans ce pays de « conflit armé non international, compte tenu de l’intensité des violences et du degré d’organisation de l’EIGS et du Gsim ».

Par ailleurs, Amnesty International affirme que de nombreux enfants ayant assisté à des attaques meurtrières dans leur village subissent des traumatismes. Dans certaines zones, les femmes et les filles n’ont plus le droit de mener des activités en dehors du foyer et risquent d’être enlevées ou mariées de force à des combattants, a ajouté l’ONG des droits de l’Homme.

En 2012, le conflit qui a éclaté au Mali s’est propagé ensuite à deux pays voisins : le Burkina et le Niger. Des groupes armés se disputent le contrôle des zones frontalières et affrontent fréquemment l’armée nigérienne ainsi que les forces d’autres pays, notamment le Tchad, le Mali, le Burkina et la France.

Selon les estimations, 13,2 millions de personnes au total auront besoin d’une aide humanitaire en 2021 et le nombre de personnes déplacées s’élève à 1,9 million.

Politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 et de l’affaire de trafic de passeports diplomatiques.A la Une du journal Le Soleil, le maire de Ziguinchor (Sud) et membre de la coalition présidentielle, Abdoulaye Baldé, note que « la majorité gagnera les Locales si » elle s’unit « autour de l’essentiel ».

Autre membre de la coalition au pouvoir, Aminata Fall « crache du feu sur l’opposition » dans Les Echos. « Nous ne pouvons pas laisser Dakar à une opposition immature, inconsciente, incapable et sans objectif ».

Vox Populi affirme de son côté que « les ego brûlent l’unité de l’opposition et ses chances » après la formation de trois blocs dans ses rangs pour affronter la majorité aux élections locales.

Toutefois, « il était illusoire de voir l’opposition se retrouver dans un seul cadre », selon Momar Diongue, journaliste et analyste politique. Il estime que « la coalition du PDS (des Wade) et de ses alliés (lui) paraît la plus forte, la plus cohérente ».

Sur ces coalitions électorales, WalfQuotidien titre : « Bienvenue dans les vraies fausses alliances ». A propos du déferrement des rappeurs et activistes Kilifeu et Simon de Y’en a marre, le journal note que ce mouvement citoyen se dirige « vers l’abîme » après des accusations de trafic de pièces de voyage. Le quotidien analyse ainsi le parcours « du Nouveau Type de Sénégalais (NTS, incarné par ce mouvement) au désaveu moral ».

L’Observateur fait des « révélations fracassantes sur le trafic de passeports » après s’être entretenu avec deux jeunes dames au cœur de cette affaire où sont cités des députés de la majorité et des membres du mouvement Y’en a marre.

EnQuête replonge dans les émeutes de mars dernier pour faire le point sur les exigences de l’opposition six mois après. Mais « c’est le statu quo », constate le journal. Les luttes démocratiques « ont laissé place aux batailles de positionnement » pour les Locales. De même, les familles des victimes « attendent encore un hypothétique dédommagement ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho du transfert des dépouilles de la famille Senghor dans le village natal du premier président du Sénégal. Le retour à Joal (Centre) est prévu le 20 décembre prochain, date d’anniversaire de sa disparition, informe le journal.

En football, Stades note que « des Diambars conquérants font plier (3-0) Wakriya AC » de Guinée. Ce match couperet joué dimanche à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) comptait pour le premier tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Pendant ce temps, Cheikh Ahmadou Bamba Dieng, formé à l’Institut Diambars, basé à Saly, à 80 kilomètres de Dakar, avait fini de mettre l’Olympique de Marseille « à ses pieds ».

Le jeune prodige sénégalais, titularisé dans l’équipe phocéenne, a marqué les deux buts de la victoire sur le terrain de l’AS Monaco en Ligue 1 française. « Bamba Dieng, le nouvel +OM+ fort de Marseille », s’exclame déjà L’Observateur avant de revenir sur l’histoire de l’attaquant sénégalais de 21 ans.

Un web entrepreneur ivoirien développe des outils de rentabilité d’un média en ligne

Le web entrepreneur ivoirien, Karim Abdoul Aziz, a développé dimanche des outils de rentabilité d’un média en ligne, sur le Forum whatsApp Univers numérique.

La session, dénommée la Quinzaine du numérique, organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci),  autour du thème « les secrets pour rentabiliser une entreprise de presse numérique » était à sa 16e édition.

Le secteur de la presse numérique en Côte d’Ivoire connaît des difficultés. La situation s’est accrue avec la crise sanitaire de Covid-19, mais les acteurs ont affiché de la résilience. 

 M. Abdoul Aziz a fait observer que la presse numérique présente de forts avantages, entre autre l’audience, un facteur qui intéresse les annonceurs et les entreprises dans leurs stratégies de communication.

Espace de diffusion rapide de l’information et souvent moins cher, les sites web offrent des surfaces multi média (Texte, Photo, Vidéo, Audio) pour véhiculer des messages sous plusieurs formats.

Concernant la rentabilité, M. Abdoul Aziz, fondateur de l’agence marketing digital L@Commerciale, a évoqué la diffusion en direct (Live), un contenu varié et original pour attirer les clics.

Selon lui, on peut rentabiliser un site de trois manières, à savoir le référencement, le placement de produits et les partenariats. Mais, la grande innovation est le placement de produits.

Le placement des produits,  expliquera-t-il, est la publicité dans une vidéo et ceci est « très rentable », toutefois pour être efficace il faut aussi faire la promotion des plateformes du média afin d’attirer les lecteurs. 

En outre, pour rentabiliser son interface, il avance qu’il faut proposer de la visibilité sur sa plateforme, réaliser du contenu payant pour des entrepreneurs de la diaspora ou encore réaliser des capsules vidéos avec du placement de produits. 

Il conseille par ailleurs aux web entrepreneurs de monétiser leur page Facebook pour y avoir de la publicité, de monétiser leur chaîne tube et bien référencer leur site web.

Il y a beaucoup de possibilités d’avoir du revenu pour les médias numériques qui, en croire M. Aziz Abdoul, sont de formidables alternatives pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites moyennes industries (PMI) qui n’ont pas de gros moyens publicitaires.

Avec les TIC l’espoir renaît pour les entreprises de presse dont plusieurs parmi elles ont intégré Internet dans leur stratégie; toutefois, leur modèle économique n’est pas encore stabilisé et bien lisible, avertit-il. 

Abdoul Aziz soutient qu’on peut choisir l’option d’être un média numérique spécialisé en notes vocales animées. D’ailleurs, le reportage vidéo avec à l’intérieur le passage du Logo d’une entreprise ou la transition publicitaire est rentable.

Pour Aziz Abdoul Internet offre des opportunités extraordinaires pour la presse et pour les journalistes, car les populations sont de plus en plus connectées et la manière de s’informer a changé les habitudes de consommation.

« Aujourd’hui presque tout se fait avec le smartphone et le défi (pour les médias en ligne) est d’y apporter de l’information crédible, vraie, rapidement et via des contenus de qualité », fait-il observer.

La présence d’entreprises de presse en ligne rentables permettra non seulement de lutter contre le fléau des fake news, mais aussi et surtout de donner au journaliste sa place dans l’écosystème des médias digitaux, poursuit-il. 

« N’oublions pas qu’aujourd’hui, les journalistes et les médias sont fortement menacés par la floraison de cyberactivistes et autres qui ont accès aux sources et qui diffusent aussi l’information », relève M. Aziz Abdoul.

Aujourd’hui, l’accès aux contenus est à 90 % gratuit et la mise en ligne permet de diffuser instantanément l’information. Parmi les médias numériques ivoiriens à succès, Abidjan.net est incontestablement le pionnier et l’exemple de réussite.

 Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Gbagbo en voyage privé en Europe pour « une dizaine de jours »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a quitté dimanche Abidjan pour se rendre en Europe, où il effectuera un séjour privé d' »une dizaine de jours », annonce son porte-parole Koné Katinan, dans un communiqué.

M. Gbagbo effectue ce « voyage en Europe à compter du dimanche 12 septembre 2021 pour un séjour d’une dizaine de jours », note M. Koné, précisant qu' »il s’agit d’un voyage pour des motifs exclusivement privés ».

Ce voyage hors du pays est le deuxième après le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021. Il s’était rendu à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021.

L’ancien chef d’Etat a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

En détention à la prison de Scheveningen   à La Haye, M. Gbagbo a passé dix ans dans les geôles. Ses voyages visent à adresser des remerciements à des soutiens durant son à séjour carcéral.

Côte d’Ivoire: don de kits et bons scolaires d’une organisation marocaine à 85 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a remis dimanche à Abidjan des bons d’achat et kits scolaires à 85 élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022 qui s’ouvre officiellement lundi.

La remise des kits et bons d’achat qui a eu lieu à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc, Abdelmalek Kettani. 

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, « 85 enfants au total » ont bénéficié de cet accompagnement scolaire contre 138 l’année précédente. 

  

Ce sont des bons d’achat scolaires et des sacs d’école qui ont été distribués, a indiqué le président de l’ACMRCI, soulignant que ceux qui ont obtenu le BAC, ont eu un gros lot, notamment un appareil avec des baffes.

« Nous sommes à la 5e édition et chaque année, à la même période, on fait cette cérémonie pour récompenser les jeunes qui ont eu le BAC et le BEPC », a-t-il ajouté, faisant savoir que cette année deux étudiants ont reçu des récompenses.  

Conformément à la promesse de l’association, l’année passée, « on est parti à l’université pour chercher quelques étudiants pour voir comment on peut les aider », a-t-il relevé, mentionnant qu’au niveau universitaire, « on a eu deux étudiantes, meilleures de leur promotion ».   

« On a essayé de contacter aussi le jeune qui a eu la meilleure moyenne au BAC en Côte d’Ivoire, mais on n’a pas pu le contacter, ni lui ni ses parents », a dit M. Ouazzani Chahdi, appelant l’intéressé à contacter l’organisation. 

L’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani, a déclaré à la presse que c’est toujours pour lui « un plaisir et un bonheur de partager avec la communauté marocaine en Côte d’Ivoire sous l’égide de l’Assemblée des Marocains résidents en Côte d’Ivoire » cet instant.     

Le diplomate marocain a félicité l’organisation qui, soulignera-t-il, « travaille bien ». Et, aujourd’hui, remet encore le couvert en donnant « une occasion pour célébrer l’excellence des jeunes Marocains, des Maroco-Ivoiriens, des Ivoiriens amis et frères ».  

Il s’est réjoui d’être à cette célébration qui s’est tenue « dans la symbiose, dans l’amitié, dans la fraternité pour encourager des jeunes non seulement à avoir de meilleurs résultats, mais aussi  reconnaître les élèves méritants ».    

L’ACMRCI a offert ces dons en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résident à l’étranger. L’organisation, au travers de cet appui, veut célébrer la culture de l’excellence, encourager les lauréats et aider les parents d’élèves.    

Le Club Agro s’engage à accompagner « Côte d’Ivoire Vision 2030 »

Le Club Agro Côte d’Ivoire, regroupant des acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés, s’engage à accompagner le programme de développement « Côte d’Ivoire Vision 2030 », lors d’une réunion de rentrée à Abidjan.

La réunion de rentrée du Club Agro qui s’est tenue le 08 septembre 2021 dans les locaux de la Société de culture bananière (SCB), au Plateau, a rassemblé une vingtaine d’acteurs économiques, institutionnels et associatifs français présents dans le secteur agro-alimentaire ivoirien. 

La rencontre a été animée par Dominique Malézieux, directeur général de la  SCB et président du Club Agro, ainsi que par Jean-Pierre Chomienne, conseiller pour les affaires agricoles en Afrique de l’Ouest à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire. 

Le Club s’est donné pour « mission d’accompagner » le président de la République de Côte d’Ivoire M. Alassane Ouattara et son Premier ministre M. Patrick Achi, dans la mise en œuvre du programme « Côte d’Ivoire Vision 2030 ». 

Quatre commissions dédiées (emploi et formation ; chaîne de valeur ; développement durable et résilience ; environnement des affaires) devraient rendre une feuille de route de leurs activités, de leurs engagements et des recommandations au gouvernement d’ici l’année prochaine. 

 M. Chomienne a présenté les six thématiques prioritaires identifiées par le ministère de l’Agriculture et le président français, à savoir que l’Afrique devrait être un des axes de développement majeurs de la coopération agricole française dans les années à venir. 

Des représentants de la Fondation Avril en déplacement à Abidjan, dont son président M. Gérard Tubéry, ont été les invités d’honneur de cette réunion. Ils ont présenté leurs actions en Afrique de l’Ouest et leurs projets avec la Côte d’Ivoire concernant le  développement des filières protéines. 

Le Club avait déjà échangé,  il y a quelques mois à Abidjan, avec le ministre de l’Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité français, Frank Riester, à l’occasion d’une rencontre officielle le 2 juin 2021.  

Les deux ministres avaient alors exprimé leur soutien au développement du Club Agro, qui devrait permettre de créer de nombreuses opportunités pour les entreprises et institutions agricoles françaises et ivoiriennes. 

Le Club Agro français, créé en Côte d’Ivoire est animé par l’ambassade de France en collaboration avec Business France. Il rassemble les acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés (PME, ETI, grands groupes, CCIFCI). 

Il comprend également des entités publiques et parapubliques (ambassade, Business France, AFD, Cirad, IRD, ONG) présents en Côte d’Ivoire, ayant un courant d’Affaires avec la Côte d’Ivoire ou intéressés par ce marché.

Côte d’Ivoire: dénombrement de la population du 1er au 21 novembre 2021

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a annoncé vendredi à Yamoussoukro le dénombrement de la population, en Côte d’Ivoire, du 1er au 21 novembre 2021.Mme Kaba Nialé a annoncé cette opération, lors du lancement officiel du dénombrement du recensement de la population 2021 avec le corps préfectoral, devant un parterre de personnalités dont des rois et chefs traditionnels. 

Cette cérémonie se tient après l’installation des Comités locaux de recensement, en février 2019, et vise à informer le corps préfectoral, la population entière, la presse, ainsi que les partenaires techniques et financiers, de la réalisation effective du dénombrement de la population du 1er au 21 novembre 2021, sur toute l’étendue du territoire national, a précisé Mme Kaba Nialé.

Le dénombrement se déclinera en trois principales activités, à savoir le recrutement du personnel de terrain, la formation du personnel de terrain et la collecte des données, a souligné le ministre du Plan et du développement. 

Il mobilisera environ 40.000 agents de terrains qui seront chargés durant 21 jours de sillonner tous les campements, hameaux et villages afin de collecter les données sur l’ensemble de la population, a-t-elle relevé. 

Le processus de recrutement de ce personnel a été lancé le 10 août 2021 lors d’une conférence de presse animée par Mme Kaba Nialé et le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré. Il est prévu s’achever le 21 septembre 2021. 

 Au total, ce sont 38.971 jeunes qui seront formés localement par le Bureau technique permanent du recensement (BTPR) avec l’appui de l’Agence emploi jeune.

A l’issue de la formation, 28.346 seront recrutés et affectés dans les différentes zones de dénombrement, aire de travail d’un agent recenseur comme agents recenseurs et 7.087 comme chefs d’équipe, encadrés par 400 superviseurs et 36 coordonnateurs régionaux.

Pour garantir la qualité des données collectées, le gouvernement ivoirien, à travers l’appui des Partenaires techniques et financiers, a mis à la disposition du projet 37.700 tablettes et accessoires.

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par un décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Il comprend également un Comité technique du recensement (CTR) présidé par le ministère du Plan et du développement et un Bureau technique permanent du recensement (BTPR), organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique. 

Le Recensement général de la population et de l’habitat est une opération de dénombrement de la population qui vise à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national, qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Côte d’Ivoire: la FAO va soutenir la filière du cacao biologique

Pour promouvoir une production de cacao sans déforestation et réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’engage à soutenir la filière du cacao biologique en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao.Il s’agit d’une « assistance technique (qui) sera fournie par la FAO pour soutenir la création de deux nouvelles coopératives de producteurs de cacao biologique dans les régions du Sud Comoé et de l’Agnéby-Tiassa (Sud), a dit samedi M. Zoungrana Mahama, représentant du représentant résident en Côte d’Ivoire.

M. Zoungrana Mahana s’exprimait à l’occasion de la célébration locale de la Journée internationale des coopératives  (JICOOP), à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan-Plateau.  

Selon M. Zoungrana, cela s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire (PROMIRE) ».  

En appui aux coopératives et aux petits exploitants agricoles, dira-t-il, plusieurs projets sont en cours d’exécution, notamment le Projet d’appui à l’autonomisation des personnes vulnérables, femmes et jeunes dans le District des montagnes.

Ce projet devrait permettre la fourniture de trois unités de transformation de manioc en attiéké et de trois entrepôts de production à trois groupements agricoles dont une coopérative, ainsi que la fourniture de deux unités de transformation du riz et deux entrepôts à deux autres coopératives.  

La FAO et l’Alliance internationale des coopératives (ICA) ont renouvelé en 2014 leur partenariat dans le cadre de la promotion du Mouvement coopératif, ouvrant ainsi la voie aux initiatives visant à faire bénéficier les petits exploitants agricoles et les petits agriculteurs familiaux des pays en développement d’un modèle économique viable, qui associe objectifs sociaux et économiques, au service du développement inclusif.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan  Kouassi Adjoumani, a salué les actions de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au profit des coopératives agricoles. 

Le thème de l’édition 2021 de cette journée est « Reconstruire en mieux ensemble »,  des termes qui interpellent tous les gouvernants à continuer leurs actions de promotion et de développement au profit des organisations coopératives qui demeurent des outils de création d’emplois et de mieux-être des populations face à la pandémie de Covid 19.

« La Covid-19 a dévasté presque toutes nos productions et a anéanti aussi nos coopératives. Aujourd’hui, plus que jamais, au moment où nous sommes en train de nous remettre, il y a lieu que nous nous mettions ensemble », a déclaré M. Adjoumani Kouassi.  

Il faut « se mettre ensemble pour être efficace, parce que quand on est uni, on peut faire du bon travail », a lancé le ministre Adjoumani Kouassi, soutenant que « si ces personnes disposent de grands moyens, elles vont faire des érudits ». 

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis les moyens à la disposition du ministère dans le cadre de la Covid-19 pour soutenir les sociétés coopératives, à travers les producteurs, les intrants qu’ on donne à travers le matériel agricole, a-t-il fait savoir.

M. Adjoumani a relevé que l’Etat ivoirien table aujourd’hui sur la transformation,  car les agroindustries sont importantes pour l’équilibre de l’agriculture pour permettre aussi qu’il y ait une plus-value de ce que le pays produit.  

L’un des principaux enjeux fixés par les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies est l’élimination de la faim d’ici à 2030. L’organisation veut amener les exploitants agricoles à être résilients et produire davantage. 

Plus de 90% des exploitations agricoles sont gérées par un individu ou une famille. Elles produisent environ 80% de la nourriture mondiale et occupent 70 à 80% des terres agricoles. 

Les petits exploitants agricoles sont en partie regroupés au sein des coopératives. Partant de ce constat, la FAO considère que les coopératives sont un acteur clé dans l’effort d’élimination de la faim avant 2030.

Durant la crise de la Covid-19, les coopératives de production et de commercialisation ont joué un rôle crucial pour maintenir les chaînes d’approvisionnement en biens et services essentiels.

Décès de Banny: Ouattara rend hommage à un « ami et frère »

Le président ivoirien Alassane Ouattara a adressé dans une note ses condoléances à la suite du décès à Paris de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». »J’ai appris avec tristesse le décès de mon ami et frère Charles Konan Banny, ancien Premier ministre, ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), et ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », a écrit M. Ouattara. 

Le chef de l’Etat ivoirien a rendu « hommage à un grand serviteur de l’Etat, une personnalité politique de premier plan dont la contribution à la réconciliation nationale a été importante ».  

« Je présente mes condoléances les plus attristées à son épouse, à ses enfants, à sa famille ainsi qu’à tous ses proches », a-t-il ajouté. 

De son côté, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a également adressé ses condoléances à la famille de M. Charles Konan Banny, décédé vendredi à Paris et à Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), formation politique dans laquelle son ex-collaborateur militait. 

« C’est avec une vive émotion que j ai reçu, ce jour même, l’annonce du décès brutal du Premier ministre Charles Konan Banny », a déclaré M. Laurent Gbagbo dans une note rendue publique, samedi par son Cabinet. 

En ces « terribles circonstances », écrit-il, « mes premières pensées vont à l’endroit de son épouse déjà durement éprouvée par plusieurs deuils familiaux il y a seulement quelques temps ». Un deuil qui vient intensifier sa douleur, celle des enfants et de tous les  membres de la famille.  

« Je partage entièrement leur peine et je m’associe à leur deuil. Je leur présente mes sincères condoléances. J’adresse également mes condoléances au président Henri Konan Bédié et à la grande famille du Pdci », poursuit-il.  

M. Gbagbo, dans cette note, salue en outre un « grand commis de l’Etat » qui a été aussi son proche collaborateur en tant que Premier ministre. Ce dernier lui avait été imposé comme chef du gouvernement en décembre 2005, dans un contexte de crise militaro-politique. 

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, également ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), avait été évacué pour des soins à Paris, où il est mort des suites de la Covid-19. 

Représentation fulgurante de la marocaine Rajaa Kasabni au FEMUA 13

La chanteuse marocaine, Rajaa Kasabni, a affiché vendredi une représentation fulgurante, à la deuxième soirée de concerts de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

« Bonjour Abidjan, I love you », a lancé l’artiste marocaine à l’entame de sa prestation. Devant un public abidjanais jovial, Rajaa Kasabni a égrainé des titres, dans un parfait accord. 

C’est sa première fois de donner un concert sur une scène du FEMUA et de fouler le sol ivoirien. En cette période de crise sanitaire de Covid-19, elle a exhorté tout le monde à se faire vacciner pour renforcer son système immunitaire. 

Des ressortissants marocains ont effectué le déplacement pour écouter sa voix suave, auréolée de succès. L’on pouvait apercevoir l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani ou encore l’humoriste Oualas. 

« Je suis énormément émue », a déclaré Rajaa, affirmant que le public ivoirien « à une oreille musicale incroyable ». Pour elle, le FEMUA 13 est « magnifique » car il a réussi à rassembler les pays. 

Rajaa Kasabni a une forte côte de popularité dans le monde arabe, surtout au Liban. La star marocaine fut la lauréate de l’émission de téléréalité libanaise X-Factor. 

Cette deuxième soirée de concert a été entamée par le groupe chrétien ivoirien Eden, avant l’intervention de Rajaa. A la suite de la star marocaine, a presté la Sud Africaine Zahara dans des titres enlevés. 

Ensuite, se produira Mala Rodriguez de l’Espagne. Le Sénégalais Pape Diouf, dont le pays est l’invité d’honneur au FEMUA 13, a enflammé le public qui s’est délecté de notes rythmées et cadencées. 

Le groupe Magic Diesel, qui fait du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, a bouclé les prestations au petit matin, dans la ferveur et une ambiance électrique. 

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement ». Elle s’achève le 12 septembre 2021. 

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d’artistes sont arrivés pour ce festival musical, entre autres, Kofi Olomidé, David Carreira (Portugal) et Vegedream (France).

Covid-19: report du gala de la Fondation Children of Africa en mars 2022

La Fondation Children of Africa, dont la présidente est la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, annonce le report de son gala pour mars 2022, en raison de l’accroissement des cas de Covid-19.

« En raison de la situation actuelle dans le monde et en Côte d’Ivoire, nous vous informons que le gala de la Fondation Children of Africa est reporté au vendredi 11 mars 2022 », indique un communiqué de presse transmis à APA, samedi. Cette édition était initialement prévue le 15 octobre 2021. 

Cette décision, explique la Fondation, a été « motivée pour préserver la santé de tous », espérant que cette nouvelle date conviendra à ses invités.  Toutefois, toutes les réservations et contributions effectuées restent valables pour le prochain gala. Ce nouveau report constitue le deuxième du genre, depuis la survenue de la crise sanitaire à coronavirus. 

La Côte d’Ivoire connaît sa troisième vague de la Covid-19 depuis le mois de juillet 2021. Au cours du mois d’août 2021, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré 112 décès avec plus de 5000 nouvelles contaminations.

Le gala de bienfaisance de la Fondation Children of Africa vise à collecter des fonds pour aider les enfants sur le continent, notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation et du social. 

Politique et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets et l’affaire du trafic de passeports diplomatiques et de visas impliquant des députés et des membres du mouvement « Y en a marre » font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Le président d’Agir critique les opposants: Thierno Bocoum se démarque et peint en noir les coalitions », rapporte Vox Populi, dans lequel journal, l’opposant affirme: « Aucune coalition n’a pour finalité de défendre les intérêts de la population ».

« Mise en place  (de la coalition) Yewwi Askan Wi: Bocoum casse Sonko et Khalifa. Ils ont brisé l’entente sur laquelle nous travaillions tous », écrit Les Échos.

Traitant de la formation de grandes coalitions de l’opposition, Le Quotidien parle de « l’autre duel des locales » car il y aura une « équation des alliances au niveau des mairies ».

« Opposition: La guerre des places. Le positionnement casse l’unité », renchérit Walf Quotidien, là où Sud Quotidien note: « Quatre coalitions à l’assaut des locales de 2022: Jeu de dupes ».

Pendant ce temps, L’As revient sur l’affaire d’escroquerie aux visas et aux passeports diplomatiques et informe que « Simon et Kilifeu (membres de Y en a marre) déférés au Parquet lundi ».

« Affaire Kilifeu-Thiat interrogé à la DIC hier puis libéré », renseigne Libération qui fait aussi état de 2e retour de Parquet pour Condé, l’associé des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cités dans une autre affaire de trafic de passeports diplomatiques.

À propos de cette affaire de trafic de passeports diplomatiques, Les Échos souligne que « Kilifeu et Simon Kouka tombent, Thiat s’ en sort ».

Pour L’Observateur, « Thiat (a été) auditionné par la DIC pour une histoire de vol de voiture. Les liens avec Thierno Diallo, le bourreau de Kilifeu ».

« Argent, sexe, drogue…dans la jet-set dakaroise: Le flirt avec les frasques », tite Le Soleil.

Cinq personnes tuées dans le crash d’un MI-24 de l’armée ivoirienne

Cinq personnes à bord d’un hélicoptère d’attaque MI-24 de l’armée ivoirienne, ont été tuées dans un crash survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, lors d’une mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord.

« Dans la nuit du jeudi 09 au vendredi 10 septembre 2021, un hélicoptère d’attaque MI-24 de l’armée ivoirienne, en mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord, a perdu tout contact avec la station de contrôle », indique un communiqué de l’Etat-major général des armées. 

Les recherches entreprises ont permis, plus tard, de localiser l’aéronef qui s’est écrasé à deux kilomètres au nord de la localité de Togolokaye, dans le département de Téhini, dans le nord ivoirien.

« Les cinq occupants ont tous péri dans cet accident », mentionne le communiqué, qui souligne qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame.

La Côte d’Ivoire fait face à des attaques terroristes dans l’extrême nord du pays. Selon des données de l’État-major général des armées, depuis 2020, trois soldats ivoiriens ont été tués à Kafolo et Kolobougou et cinq à Tougbo et Togolokaye.

Côte d’Ivoire: Solange Amichia nommée directeur général du Cepici

L’experte en banque, Solange Amichia, est nommée au poste de directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), selon un décret signé le 8 septembre 2021 par le président Alassane Ouattara.

Mme Solange Amichia assurait la fonction de directeur général adjoint du Cepici depuis février 2014. Elle succède à ce poste, Emmanuel Essis Esmel, l’actuel ministre de l’Investissement et du développement du secteur privé.    

Avant de rejoindre le Cepici, Solange Amichia avait réalisé la majorité de sa carrière à l’international, notamment en France puis au Etats-Unis. Elle fut senior vice-présidente dans la Banque d’investissement de la Société Générale (SGCIB) à New-York jusqu’en 2013. 

Mme Solange Amichia totalise plus de 20 ans d’expériences dans les métiers de la banque d’investissement. Depuis 2016, elle coordonne pour le compte de la présidence de la République, l’organisation de plusieurs forums et sommets en Côte d’Ivoire.

Sous ses auspices, ont été réalisés entre autres l’Africa CEO Forum, Mo Ibrahim Governance weekend, le Sommet régional Women entrepreneur and finance Initiative (WE-FI) et le congrès de l’Union Postale Universelle (UPU).

Une manager de trempe, Solange Amichia est diplômée de l’E.D.C Business School de Paris en 1983, avec une spécialisation en gestion des PME. Elle a une parfaite connaissance des défis du secteur privé.  

 « Je tiens à remercier le président de la République, Alassane Ouattara pour sa confiance qui m’honore. J’aurais à cœur de poursuivre la mission qu’il a lui-même initiée en créant le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire, en 1993 », a-t-elle déclaré. 

Le nouveau directeur général du Cepici a salué le travail « formidable » abattu par le ministre Essis Esmel, qui a fortement développé et donné de la visibilité au Cepici, lui permettant de devenir l’institution que l’on connait aujourd’hui.

« Je m’engage à honorer la mission qui m’a été confiée, en mettant à profit mon expérience dans les écosystèmes de la promotion de l’investissement privé, et à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du nouveau PND 2021-2025 », a promis Mme Solange Amichia. 

Créé en 1993 et restructuré en septembre 2012 par un décret qui en fait, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le Cepici est l’outil gouvernemental de promotion des investissements privés. 

 Le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire coordonne l’ensemble des initiatives et des actions en matière de promotion des investissements et de développement du secteur privé dans le pays.

BTS 2021 en Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 46,80% enregistré

Un taux de réussite global de 46,80% a été enregistré à la session 2021 de l’examen du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13%.

Ces résultats officiels d’admissibilité ont été donnés, vendredi après-midi, par le directeur des examens et des concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Fofana Al Hassane.  « On note, pour cette session 2021, un taux de réussite global de 46,80% contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13% », a déclaré Dr Fofana.

Selon lui, sur 56 750 candidats inscrits, 54 535 étaient présents, soit un taux de 96 % lors des compositions. « 25 525 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 46,80% en 2021 », a-t-il annoncé en faisant la répartition des admis par spécialité.

Ainsi, dans la filière industrielle, les résultats affichent 7 931 admissibles sur 14 927 candidats présents, soit un taux de réussite de 53,13 %, tandis que dans la filière tertiaire, l’on enregistre 17 594 admissibles sur 39 608 candidats présents, soit un taux de réussite de 44,42%.

« Les mesures de sécurité mises en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que par tous les services en charge de l’organisation BTS 2020 ont permis le déroulement des épreuves sans incident », s’est félicité le directeur des examens et des concours.

« Les candidats disposent de trois jours, à compter du samedi 11 septembre 2021, pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et faire leur réclamation sur le même site », a-t-il poursuivi, concluant que les résultats pourront être consultés à partir de 18h00 sur la plateforme www.examensbts.net.

Les épreuves écrites de cette session se sont déroulées du lundi 09 au jeudi 12 août 2021 dans 125 centres de composition sur toute l’étendue du territoire nationale. Les épreuves pratiques sont intervenues du lundi 16 au samedi 21 août 2021.

Décès à Paris de Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Bceao

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), est décédé vendredi à Paris des suites de la Covid-19, selon des sources concordantes.

L’ancien Premier ministre ivoirien, malade depuis quelques semaines, avait été évacué à Paris pour des soins. Il a plongé dans le coma pendant plusieurs heures avant de tirer sa référence, ce vendredi.

Économiste de formation, Charles Konan Banny débute en 1976 sa carrière de banquier  à la Bceao. Dix ans plus tard, il devient directeur national de la Banque centrale pour la Côte d’Ivoire.

 M. Banny devient officiellement gouverneur de la Bceao le 1er janvier 1994. Il était auparavant gouverneur par intérim de l’institution de 1990 à 1993, après que Alassane Ouattara, a été nommé Premier ministre Ivoirien sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny.

Il était  aux commandes de la Bceao jusqu’en 2005. À la suite de la crise politico-militaire dans son pays, il est nommé Premier ministre de Côte d’Ivoire le 4 décembre 2005 et demeurera à ce poste jusqu’au 29 mars 2007.

L’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a été le président de la « Commission pour le dialogue, la vérité et la réconciliation » en Côte d’Ivoire de septembre 2011 à décembre 2014.