Téléphonie: l’ARTCI dévoile une application pour le passage de 8 à 10 chiffres

Le directeur général de l’Autorité de régulation des services de télécommunications et des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou, a annoncé mercredi une application permettant le passage des numéros de téléphonie de 8 à 10 chiffres.

Cette application qui sera « mise en service le 31 janvier 2021 s’appelle PNN ARTCI », a indiqué à la presse le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou, en marge d’une rencontre avec des organisations de consommateurs, à Abidjan.   

Il a expliqué que l’application développée par l’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms, permet de faire passer les numéros dans le répertoire, de 8 à 10 chiffres.  Et sera fonctionnel le 31 janvier 2021.

Le directeur général de l’ARTCI a par ailleurs fait savoir aux usagers qu’en téléchargeant des applications, ils devraient se rassurer que les opérateurs de téléphonie ont travaillé d’abord en leur sein sur les équipements.

Pour l’ARTCI, les développeurs des applications devraient se conformer aux dispositions relatives à la protection des données à caractère personnel, à la sécurité numérique et obéir aux principes du nouveau Plan national de numérotation (PNN) à 10 chiffres qui doit être respecté lors de leur conception. 

Ibrahim Touré, le président de la Fédération des réseaux des consommateurs, a assuré que son organisation veille à ce que les consommateurs ne soient pas « victimes » du basculement des numéros de téléphone de 8 à 10 chiffres suite à des dysfonctionnements.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé officiellement mi-décembre 2020 le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.

Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’œuvre de cette opération, avait déclaré M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », avait encore assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 pace que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs de téléphonie sont quasiment arrivés à saturation.  

BRVM: 246 milliards FCFA de valeur de transactions enregistrées en 2020

La Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) a enregistré en 2020, 246 milliards de valeur de transactions contre 136 milliards FCFA en 2019, soit une progression de 80% malgré la chute inédite de la croissance économique mondiale due à la Covid-19.

L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Dr Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM et du Dépositaire central/ Banque de règlement ( DC/BR) qui présentait, par visioconférence, le bilan des activités 2020 de ces deux structures centrales du marché financier régional de l’UEMOA. 

  « La BRVM en 2020, outre la baisse des indices enregistrée, c’est 246 milliards FCFA de valeur de transactions contre 136 milliards de FCFA en 2019, soit une progression de 80 %, 46 sociétés cotées pour une capitalisation boursière de 4367 milliards  FCFA, 80 lignes obligataires pour une capitalisation de 6 051 milliards de FCFA, 3 Sukuk côtés », a révélé Dr Kossi dans une note d’information transmise à APA. 

Il a ajouté que  328 096 titres ont été échangés en moyenne journalière, 980,24 millions de FCFA transigés en moyenne journalière, un PER moyen de 10,03 et un ratio de liquidité qui s’établit à 3,60 %. S’agissant du DC/BR, Dr Edoh a indiqué qu’il a enregistré une conservation totale de 10 961 milliards de FCFA, soit une hausse de 15 % comparé à 2019 et des Evènements Sur Valeurs (ESV) de 1 055 milliards de FCFA, en progression de 24 % comparé à 2019. 

En ce qui concerne les perspectives, a poursuivi la note, Dr Edoh  annoncé que la BRVM et le DC/BR vont poursuivre leurs actions de développement par l’élargissement de la cote avec l’attraction de nouvelles valeurs et en privilégiant la sortie des fonds de Private Equity, le lancement des émissions obligataires de groupe (basket bonds) pour les PME, le lancement des études pour la mise en place d’un marché de produits dérivés.

 Par ailleurs, il a énuméré plusieurs autres actions dont l’accélération de la digitalisation des opérations et des services du marché et l’étude pour la mise en place d’un Data center régional pour renforcer le dispositif de continuité des activités.  « Même si certaines craintes demeurent, Dr Edoh Kossi reste optimiste sur l’évolution des marchés financiers en 2021  », a conclu la note.

Ballo Zié nommé président de l’Université Houphouët-Boigny

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la nomination de Ballo Zié en qualité de président de l’Université Félix Houphouët-Boigny (FHB, publique) de Cocody, la plus grande du pays, située dans l’Est d’Abidjan, à l’issue d’un Conseil des ministres.

M. Ballo Zié remplace à la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, M. Abou Karamoko. En outre, le Conseil a donné son accord pour la nomination de Kouakou Koffi comme président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, située dans le centre du pays.

Le nouveau président de l’Université de Bouaké succède à M. Lazare Poamé, professeur titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique; le premier africain noir membre associé de l’académie royale de Belgique.

L’Université de San-Pedro (Sud-Ouest), qui n’a pas encore ouvert ses portes, sera présidée par M. Méïté Mèkè. L’École normale supérieure (ENS), elle, a un nouveau directeur en la personne de Ouattara Laciné.

Le Conseil a par ailleurs approuvé la nomination de M. Arsène Koléa Tokpa, en qualité de directeur de Cabinet du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

CEI: Doumbia Soumaïla remplace Henriette Lagou « démissionnaire »

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la nomination de Doumbia Soumaïla dit « Doumbia Major », président du Renouveau démocratique comme membre de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI) en remplacement de Henriette Lagou, « démissionnaire », à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Doumbia Soumaïla, président du Renouveau démocratique en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI en remplacement de Mme Lagou Adjoua Henriette, démissionnaire », a dit M. Sidi Touré.

Mme Henriette Adjoua Lagou, la présidente de Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC-PAIX), avait quitté la présidence de son parti, conformément à la loi, avant d’être membre de la Commission centrale à la CEI. Elle y était pour le compte de « GP-PAIX/AID et UMPP » (opposition).

Elle a prêté serment le vendredi 27 septembre 2019 devant la Cour du Conseil constitutionnelle, avec d’autres membres de la Commission électorale indépendante. Une déclaration de la CEI est attendue dans la soirée à propos de cette démission de Mme Lagou. 

La société civile ivoirienne en conclave à Abidjan pour faire son bilan

L’Assemblée générale annuelle de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) s’est ouverte mercredi à Abidjan autour du thème: « Pour une société civile responsable » destinée à faire le bilan des activités réalisées par cette organisation pendant l’année écoulée, a constaté APA sur place.

 Selon Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la CSCI qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises, l’Assemblée générale est pour son organisation  la tribune qui sert à rendre compte à tous les membres statutaires, des activités réalisées pendant les  12 derniers mois. 

« Malgré l’environnement socioéconomique, politique et sanitaire  difficile, nous avons pu ensemble, consolider nos acquis et ouvrir de nouvelles perspectives prometteuses. Toutefois, nous demeurons persuadés qu’il reste encore de nombreux défis à relever. Et c’est avec vous que nous nous engageons à les surmonter », a soutenu M. Kouma dans un discours.

Poursuivant, il a appelé les membres de la CSCI  « à plus de responsabilité » en vue d’œuvrer pour leur autonomie financière. 

« Au moment où nous faisons le point de nos activités à un an de la fin de notre mandature, nous voudrions vous inviter à une réflexion profonde relative à notre autonomie, à notre indépendance, une valeur qui nous est chère », a-t-il exhorté. 

Malgré les difficultés, a indiqué auparavant, Nathalie Kouakou, la présidente du Comité d’organisation de ce conclave,  « la CSCI n’a ménagé aucun effort pour la mise en œuvre efficiente du plan stratégique pour continuer à influencer les politiques publiques en Côte d’Ivoire ».

Cette Assemblée générale annuelle de la CSCI, la deuxième de la mandature du coordonnateur national Mahamadou Kouma a pour but de faire le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2020 et recevoir des membres affiliés des avis et recommandations pour mieux orienter les perspectives 2021.

Covid-19 : l’Unicef contre une nouvelle fermeture des écoles

Les écoles ne doivent pas fermer, malgré la nouvelle vague du coronavirus, plaide l’Unicef.Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme (Unicef) soutient que les enfants ne peuvent pas se permettre de vivre une année supplémentaire sans école.

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale de l’Unicef.

Elle ajoute, dans une déclaration parvenue à APA, qu’en dépit des effets largement documentés de la fermeture des écoles sur les enfants et de la présence d’un nombre croissant de données probantes sur le fait que les écoles ne constituent pas des vecteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir leurs écoles fermées, parfois pendant près d’un an.

« Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices », souligne Mme Fore.

Elle informe que quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés, ce qui portera le nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que nous n’avions réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts.

« La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut », indique la Dg de l’Unicef.

Elle déplore que privés de repas scolaires, les enfants sont exposés à la faim et voient leur état nutritionnel se détériorer. Privés d’échanges quotidiens avec leurs pairs et d’occasions de se dépenser, ils voient leur condition physique se dégrader et montrent des signes de détresse mentale. Privés du filet de sécurité que leur offre souvent l’école, ils sont plus vulnérables aux abus ainsi qu’au mariage et au travail des enfants.

« Pour toutes ces raisons, la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités ont été envisagées. L’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale doit constituer un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles. Les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible », conclut Henrietta Fore.

Côte d’Ivoire: deux représentants de l’opposition à la CEI sanctionnés

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne a accepté mercredi la réintégration, après près de quatre mois d’absence, de Alain Dogou et Yapo Yapi, deux représentants de l’opposition ivoirienne en son sein, leur retirant cependant leurs zones de supervision électorale pour l’élection des députés du 06 mars prochain. 

L’annonce a été faite à Abidjan par Émile Ebrottié, le porte-parole de cette institution dans un point-presse.  « Ils ( Les commissaires centraux de la CEI) prennent acte de la lettre d’excuse que les deux commissaires ( MM. Dogou et Yapo) leur ont adressé et décident dans leur volonté de contribuer à l’apaisement du climat sociopolitique et plus particulièrement celui qui entoure le processus électoral, de renoncer à enclencher une procédure de révocation en acceptant leur retour» a dit M. Ébrottié dans cette communication.

Il a ajouté que dans un souci de transparence et afin d’assurer les électeurs et les candidats, la CEI a décidé de donner à MM. Dogou et Yapo, un avertissement et de leur retirer leurs zones de supervision électorale pour l’élection des députés du 06 mars prochain.

Par ailleurs, l’institution électorale ivoirienne a également décidé de retirer la présidence de la sous-commission sécurité, informatique et logistique au vice-président Alain Dogou et se réserve le droit d’analyser la situation, après l’élection des députés du 06 mars prochain. 

« La CEI voudrait profiter de l’épilogue de cette malheureuse affaire pour rappeler à tous que les commissaires centraux comme commissaires locaux, le caractère impératif du serment », a-t-il rappelé.

MM. Alain Dogou et Yapo Yapi représentant respectivement au sein de l’organe électoral, l’Alliance des forces démocratiques ( AFD) et la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) ont suspendu leur participation aux activités de la CEI depuis le 30 septembre dernier en raison de divergences autour de cette institution.

La CEI, a considéré cette action comme un  « manquement grave » à leur serment qui s’assimile, ni plus, ni moins, à un  « acte de parjure », a fait savoir M. Ebrottié.

C’est le 04 janvier dernier, rappelle-t-on, soit deux mois après l’élection du président de la République du 31 octobre 2020 que MM. Alain Dogou et Yapo Yapi ont adressé un courrier au président de la CEI pour l’informer de leur intention de reprendre leurs activités au sein de la Commission centrale de cette institution.

Perturbation du service d’eau potable à Cocody Riviera, dans l’Est d’Abidjan, jeudi

Une pertubation sur le réseau de distribution d’eau potable interviendra, jeudi, à Cocody Riviera, dans l’Est d’Abidjan, en raison d’un raccordement dans la zone de la Riviera Palmeraie, annonce la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).

« Les travaux démarreront demain (jeudi) à partir de 8h et dureront à peu près 10h (soit de 8h à 18h), mais le temps que le service revienne à la normale, il faut compter dans la nuit de jeudi à vendredi », a dit à la presse Akpa Aka, le directeur des études et des travaux de la Sodeci. 

Dans le cadre de l’amélioration du drainage de la zone de la Riviera Palmeraie, réalisée par l’Office national de l’Assainissement et du drainage (ONAD), une équipe de maintenance de la Sodeci effectue des travaux de déplacement de conduite d’eau potable.  

« Ces travaux consistent à abandonner un tronçon d’approvisionnement en réseau d’eau potable en posant un nouveau réseau. Et c’est pendant ces travaux de raccordement de ces deux réseaux, l’ancien et le nouveau, qu’il y aura interruption d’eau potable », a-t-il souligné.   

Le service d’approvisionnement en eau potable sera perturbé à partir de 8 heures GMT (heure locale) dans les zones de Riviera Golf, Riviera 3, Riviera 4, Bonoumin, M’Pouto, M’Badon et Akouedo, a précisé M. Aka.  

Le raccordement a lieu notamment sur le site des travaux de bétonnage du taverne du passage de l’eau de pluie, situé derrière la Sideci, à la Riviera 3. Avec ces travaux, le réseau d’eau potable se trouvant dans l’emprise du drainage des eaux de pluie devrait faire l’objet de déviation. 

Selon M. Ernest Koffi Kouadio, sous-directeur des études et des travaux à l’ONAD, le réseau, « ne pouvant pas contenir toutes les eaux pluviales, on a dédoublé l’ouvrage et (dans cet élan) on a trouvé une conduite d’eau potable ». 

« Si on ne dévie pas cette conduite d’eau potable pour pouvoir évacuer toutes les eaux pluviales qui viennent depuis la Palmeraie (…) l’ouvrage dédoublé depuis la Palmeraie à la rue ministre » ne sera pas fonctionnel, a-t-il poursuivi.  

Le directeur technique de la mairie de Cocody, Nazaire Gadié, a assuré que l’ONAD, avec des citernes d’eau, distribuera de l’eau dans les secteurs impactés. Toutefois, il revient aux populations de « se préserver elles-mêmes en faisant des réserves d’eau à la maison ».  

Il a signalé que « ce n’est pas dans toutes les zones que les citernes passeront », alors les habitants devraient chercher à partir de ce jour recueillir de l’eau pour ne pas éprouver de gros besoins en eau durant ces travaux. 

Législatives ivoiriennes: la réception des dossiers prorogée à vendredi

La période de réception des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 06 mars prochain a été « prorogée exceptionnellement jusqu’au 22 janvier (2021) à 18h », annonce mardi la Commission électorale indépendante (CEI).

Dans un communiqué parvenu à APA, l’institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, explique que cette prorogation fait suite « à la demande des partis et groupements politiques ».

Initialement, la clôture de la réception des dossiers de candidatures était fixée au mercredi 20 janvier 2021 à 18h. Mais, plusieurs partis politiques semblaient ne pas être  prêts pour cette date.

Côte d’Ivoire: Kakou Guikahué libéré et mis sous contrôle judiciaire (avocat)

En détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, a indiqué mardi à APA Me Suy Bi Émile, l’un des avocats du parti.

« M. Guikahué a été libéré et placé sous contrôle judiciaire », a renseigné Me Suy Bi Emile, mentionnant cependant que pour Narcisse N’Dri, directeur de Cabinet de Henri Konan Bédié, président du Pdci, il n’avait pas encore reçu cette information du tribunal. 

Plusieurs opposants, réunis chez M. Bédié le 3 novembre 2020, pour former un gouvernement du Conseil national de transition (CNT), organe visant à se substituer aux institutions de la République, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, au nombre desquels M. Guikahué.

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins. 

Plus tard, M. Bédié met fin au CNT, entité qu’il présidait, pour favoriser le dialogue. A l’issue de la troisième phase du dialogue politique entre l’opposition, la société civile et le gouvernement, les parties ont arrêté des mesures d’apaisement. 

Au lendemain de la fin de la troisième phase du dialogue politique, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) sera libéré et mis sous contrôle judiciaire. La libération de Guikahué, elle, intervient après le paraphe des résolutions de ce dialogue par l’opposition. 

L’UJPLA crée le Grand Prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), a annoncé mardi la création du Grand prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique, dans un communiqué.

Ce prix vise à « marquer son combat et rappeler sa mémoire », indique l’UJPLA qui a pour « objectifs principaux et fondamentaux de contribuer à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes partout sur le continent africain ».

Les modalités, le fonctionnement et le financement devraient être bientôt connus, souligne l’organisation qui envisage de « récompenser » le journaliste, l’organe de presse, toute entité et personnalité africaine qui auront contribué à la promotion de la liberté de la presse en Afrique. 

« L’UJPLA voudrait, en ce 60e anniversaire de sa tragique disparition, saluer et marquer la mémoire de Patrice Emery Lumumba, ce grand et immortel héros congolais et africain de la liberté et de l’Indépendance », a déclaré Noël Yao,le président de l’UJPLA.  

« Il y a 60 ans, le premier ministre congolais Patrice Emery Lumumba était injustement et sauvagement assassiné pour ses idées de liberté et d’indépendance », rappelle l’UJPLA.  

L’organisation de presse annonce par ailleurs la désignation de M. Gervais Gnaka Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis, en qualité de coordinateur du Grand Prix UJPLA Patrice Emery Lumumba de la Liberté de la presse. Et ce, en conformité  avec les statuts de  l’UJPLA.

M. Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis et par  ailleurs, membre fondateur de la Convention pour le Panafricanisme et le Progres (CPP) est désigné à  compter de ce 19 janvier 2021, Coordonnateur de ce Grand Prix, indique une note officielle.  

Il devra proposer un schéma de mise en œuvre et rechercher des financements appropriés et en informer régulièrement le bureau de l’UJPLA pour un suivi adéquat. L’Union des journalistes de la presse libre africaine entend organiser « rapidement » la première édition de ce Grand prix.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Djédjé Mady, vice-président du Pdci, candidat indépendant aux législatives à Nahio-Saïoua

Djédjé Mady, vice-président au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a déposé lundi sa candidature en indépendant pour les législatives dans la circonscription de Nahio-Saïoua (Centre-ouest ivoirien).

Arrivé dans les locaux de la Commission électorale indépendante (CEI) entre 11h et 12h GMT  (heure locale), M. Djédjé Mady a finalisé le dépôt de sa candidature autour de 13h30.

« J’ai déposé ma candidature pour la circonscription de Nahio-Saïoua et j’ai déposé en tant qu’indépendant », a-t-il déclaré, avant d’ajouter « pour le reste, concernant mon parti, on verra ça plus tard ».

M. Djédjé Mady qui est l’actuel président du Conseil régional du Haut-Sassandra (Daloa, Centre-ouest) dépose sa candidature, alors que sa formation politique est en train de boucler la liste définitive de ses candidats en accord avec les autres partis de l’opposition ivoirienne.

Les élections législatives sont fixées pour le 6 mars 2021. L’opposition a décidé d’aller à ce scrutin en rang serré avec une « stratégie commune ». Le dépôt des candidatures est prévu du 4 au 20 janvier 2021.

Le vice-président du Pdci, Djédjé Mady, est député depuis 1980, soit 40 ans d’activités à l’Assemblée nationale ivoirienne.

La chefferie traditionnelle ivoirienne mise en mission pour des législatives apaisées

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, a mis lundi en mission la chefferie traditionnelle afin de contribuer à des élections législatives apaisées, fixées le 6 mars 2021.

Mme Mariatou Koné a lancé cet appel à l’occasion d’une rencontre avec des chefs traditionnels issus de plusieurs régions du pays ayant bénéficié de la construction des centres multiethniques de médiation et d’arbitrage dénommés « Maison des Chefs ». 

La rencontre s’est tenue dans la salle de conférence du ministère en charge de la cohésion sociale, où Mme Mariatou Koné a invité les chefs traditionnels à « œuvrer davantage pour la consolidation de la paix et le renforcement de la cohésion sociale ». 

Cet échange qui intervient en prélude aux élections législatives, a pour but d’exhorter ces acteurs sociaux à redoubler d’efforts via des actions pour que les législatives se déroulent dans un climat apaisé.

Elle a réitéré à ses hôtes , la volonté du président de la République , Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire , un « havre de paix propice au développement et à la prospérité ». 

Pour mener à bien cette mission, la ministre a remis à ces chefs traditionnels des kits comprenant entre autres des manuels de formation sur la culture de la paix, la cohésion sociale, la prévention et la gestion pacifique des conflits.

Les têtes couronnées ont, par la voix de leurs différents portes paroles, Yagba Dogbo, chef du canton de Boguedia (Issia), Pierre Gbéada, chef de la tribu centrale de Zouan Hounien , et Tenan Koné  chef du canton central de Boundiali , exprimé leur gratitude  au chef de l’Etat et à la ministre Mariatou Koné.  

Ils ont en outre salué les initiatives de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté en faveur de la chefferie traditionnelle notamment la construction et l’équipement de 22 centres multiethniques de médiation et d’arbitrage dans plusieurs régions du pays.

L’ensemble des chefs traditionnels s’est engagé à poursuivre les actions de sensibilisation au sein de leurs communautés pour « une Côte d’Ivoire plus paisible, plus cohésive et plus fraternelle ».

Un appui de la BIDC pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture ont procédé à la signature d’un accord-cadre qui porte sur le financement de l’irrigation et l’aménagement des parcelles pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire.Selon  une note d’information transmise lundi à APA, cet accord de financement a été paraphé en marge d’une mission effectuée par Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture à Lomé (Togo) du 15 au 16 janvier dernier où il a participé à un atelier de la BIDC.

 Par ailleurs, une convention de coopération entre cette institution financière et le ministère ivoirien de la promotion riziculture a été signée à cette occasion. « Les discussions ont également porté sur diverses structurations et stratégies financières dans l’irrigation, l’aménagement mais aussi l’accompagnement du secteur privé ivoirien »,  souligne également la note.

 « Cet atelier a permis de voir l’importance des moyens à mettre en place, ainsi que celle des investissements à faire pour que l’autosuffisance (en riz) soit une réalité », a dit le ministre Gaoussou Touré.

De son côté Mabouba Diagne, le Vice-président de la BIDC, a félicité le gouvernement ivoirien pour avoir créé un ministère pour la promotion de la riziculture.

  « Les discussions techniques qui se sont déroulées entre la délégation du ministère, les leaders de pôle et les dirigeants de la banque, motivent d’avantage la BIDC à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa quête d’autosuffisance en riz », a assuré M. Diagne.

Bras financier de la CEDEAO, la BIDC contribue à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des partenariats public-privé de la CEDEAO.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

Le parti de Blé Goudé suspend sa participation aux législatives ivoiriennes

Le Cojep, le parti de Blé Goudé, a décidé lundi de se retirer des plateformes de l’opposition ivoirienne et de suspendre sa participation aux législatives du 6 mars 2021 avec la Coalition citoyenne la voix du peuple au sein de la CDRP (coalition opposition), dans une déclaration.

« Le Cojep et La voix du peuple (….) suspendent leur participation aux activités liées aux élections législatives tant au sein de la CDRP (Coalition pour la démocratie la réconciliation et la paix) qu’avec les plateformes de l’opposition », indique la déclaration signée de Patrice Saraka, secrétaire général du Cojep et président intérimaire de La voix du peuple. 

Selon la déclaration « le Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) se soustrait de tout engagement au sein de la CDRP et reconsidère sa collaboration avec ladite coalition dès publication du présent communiqué ». 

Le parti de Blé Goudé et La voix du peuple « entendent poursuivre et renforcer leur tournée de compassion, de solidarité, d’écoute et de consultation des populations afin de définir avec elle ses priorités », souligne la déclaration. 

En outre, le Cojep et ses partenaires de La voix du peuple réclament « le report des élections législatives pour sauver des vies humaines », car « mieux vaut consacrer du temps pour discuter de tous les sujets qui divisent dans le cadre d’assises nationales inclusives plutôt que de consacrer du temps à compter des morts et à panser les meurtrissures et les blessures ».

Pour le Cojep, les Ivoiriens ont droit à la vérité concernant les actions engagées par la plate-forme de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020 et qui n’ont « pas produit les résultats escomptés » avec la désobéissance civile et le Conseil national de transition (CNT). 

« Et pourtant le vaillant peuple de Côte d’ivoire aura tout donné; les Ivoiriens ont bravé les microbes et autres miliciens pour exprimer leur désir de voir la Côte d’Ivoire être gouvernée autrement », s’insurge le Cojep.   

Face à cette situation, le COJEP et la coalition citoyenne La voix du peuple souhaitent que l’opposition ivoirienne « se repense à travers une introspection profonde et qu’elle réinvente les meilleures approches pour rassurer à nouveau le peuple et lui redonner espoir ».  

Par ailleurs, un tel exercice aurait pu se faire au cours d’une rencontre- bilan, soutiennent le Cojep et La voix du peuple qui dénoncent un dialogue politique « aux pas de course centré encore une fois, uniquement sur la question électorale ».

Ils dénoncent un « dialogue dominé par la philosophie du partage, des arrangements, au mépris et au détriment des intérêts fondamentaux des Ivoiriens qui pourtant continuent de payer un lourd tribu des incohérences politiques devenues monnaie courante dans le pays ». 

« Aujourd’hui, nous dénonçons un processus électoral précipité et biaisé à tous les niveaux et qui est guidé par la même philosophie du partage et par une volonté hégémonique et expansionniste », poursuit la déclaration.

M. Blé Goudé, co-accusé dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, mis en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), se trouve actuellement à La Haye. 

Côte d’Ivoire: deux morts dans un accident de la circulation sur l’autoroute du nord

Une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses a fait cinq victimes dont deux décès certains lundi aux environs de 2h40 mn (heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord voie sud PK 166, a appris APA de source sécuritaire.

« Ce lundi 18 janvier à 2h40 mn, nous sommes alertés pour un accident de la circulation sur l’autoroute du nord voie sud PK 166. Sur place, il s’agit d’une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses», annonce le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 «Le bilan fait état de cinq victimes dont deux décès certains. Les trois autres ont été évacués à l’hôpital St Jean Baptiste de Bodo», ajoute le GSPM. 

L’année 2020 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Côte d’Ivoire: trois médias en ligne visés par des « manquements » (rapport OMENCI)

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) dénonce des « manquements » commis par trois médias vis-à-vis du code de déontologie et de l’éthique des professionnels du secteur de la presse ivoirienne, dans son rapport du mois de décembre 2020, publié dimanche.

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Cet organe est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI, la faîtière des médias en ligne du pays.

Onze médias ont été monitorés par l’OMENCI du 1er au 31 décembre 2020. Selon le rapport, des « manquements » enregistrés dans cinq articles ont été relevés dans trois organes.

 « Une copie de ce rapport est transmis directement aux responsables des médias concernés par ces manquements », explique le président du REPPRELCI, Lassina Sermé.

Il est reproché à l’un des médias d’avoir publié dans un article, le 15 décembre 2020, un bilan de 200 morts « par balles et coups de machettes de miliciens pro-Ouattara » à la suite de la présidentielle du 31 octobre 2020 dû « au non-respect de la Constitution par Alassane Ouattara ».

Pour l’OMENCI, « ce chiffre de 200 morts est de nature à manipuler et à désinformer le public, car le bilan officiel provisoire établi par le gouvernement le 11 novembre 2020 indique « 85 morts enregistrés durant la processus électoral de 2020 dont 34 avant la présidentielle, 20 pendant et 31 après l’élection ».  Dans un bilan définitif, le gouvernement a annoncé « 87 morts » au total.

Dans un article intitulé « Côte d’Ivoire/Cocody: Fin de parcours pour 4 spécialistes de l’anarque immobilière », l’autre média en ligne a publié les images des mis en cause sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence. Les dispositions légales mentionnent que des personnes arrêtées sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur condamnation soit prononcée par une instance judiciaire. Par conséquent, les visages de ces quatre individus interpellés devaient être couverts, ce qui n’a pas été fait.

Quant au troisième média, il a repris un article intitulé « Côte d’Ivoire: un élève dépisté positif au VIH à la journée mondiale contre le Sida » sans préciser la source. En outre, il l’a fait en violation de la charte ivoirienne des professionnels des médias  sur la protection des droits de l’enfant. La photo d’illustration présentant des élèves, exposait leur intégrité physique ou morale.

Les manquements, à l’analyse, ressortent une « violation » de l’article 11 de la charte ivoirienne des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant et 19 du code de déontologie du journaliste, qui exhortent respectivement les journalistes à mettre un bandeau sur le visage de l’enfant dans les médias pour protéger ses droits, à ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies.

L’OMENCI, dans ce rapport,  rappelle qu’il faut préciser obligatoirement la source en cas de reproduction d’un article d’un autre confrère, ou rectifier toute information qui se révèle fausse, et à ne jamais participer à la manipulation de l’information et à la désinformation.

« Les manquements constatés sont notamment dus au manque de recoupement rigoureux de l’information lors du traitement avant sa publication », note l’observatoire qui estime que « cela peut s’expliquer par la volonté de publication rapide de l’information notamment sur internet ».

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, de promouvoir la liberté de la presse, de contribuer à la labellisation des médias numériques et d’assurer la médiation.

L’OMENCI est doté d’un règlement intérieur et d’un Comité de monitoring. Et ce, pour amener les médias en ligne à respecter les règles du métier de journaliste, notamment du code de déontologie, indispensable pour renforcer le professionnalisme dans les médias.

 Au terme de ce rapport, le comité de monitoring exhorte les médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information pour une presse en ligne plus crédible. Il note la nécessité d’une formation sur le code de déontologie et l’éthique.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: des prescripteurs formés sur l’utilisation des produits phytosanitaires

Des prescripteurs ont été formés dans dix modules dont l’utilisation rationnelle des produits phytosanitaires » du 11 au 15 janvier dernier à l’initiative de «Croplife Côte d’Ivoire » et ses partenaires, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

Selon une note d’information transmise dimanche à APA, cette formation qui a également porté sur la  «Gestion intégrée de la fertilité des sols », et « l’Hygiène publique » a regroupé 20 revendeurs, 40 prescripteurs et 15 applicateurs.

 « Nous avons grâce aux expériences relatées par les uns et les autres, pu capter des informations capitales pour une régulation optimale de l’activité phytosanitaire », a indiqué Angèle Yao, la première responsable de la Direction de la protection des végétaux du contrôle et de la qualité (Dpvcq) du ministère ivoirien de l’Agriculture et du développement rural dans un discours prononcé lors de la cérémonie de clôture de cette session de formation.

Pour sa part, Olga Kouassi, la directrice du Bureau norme audit ( BNA) a estimé que   « cette formation trouve toute sa pertinence dans un contexte marqué par la méconnaissance dévastatrice des produits phytopharmaceutiques ».

 Poursuivant, elle a indiqué que son institution, en tant qu’organisme de certification, côtoie régulièrement cette problématique de mauvaise utilisation des pesticides dans le cadre de ses activités de certification en Afrique de l’Ouest et centrale et s’emploie, selon ses possibilités, à apporter sa contribution pour la lutte contre les mauvaises pratiques.

De son côté, Bama Yao, le directeur régional de Croplife Afrique de l’ouest, du centre et du moyen Orient a soutenu que des  « idées fortes » se sont dégagées à l’issue de cette session de formation.

Il s’agit notamment de  la gestion efficace des emballages vides de pesticides, de la notion de triple rinçage, du financement durable et des perspectives de coopération.

Côte d’Ivoire: Zohoré Lassane élu président du Groupement des éditeurs de presse

Zohoré Lassane, le directeur général de Gbich Édition a été élu samedi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire ( GEPCI) lors du 5è congrès ordinaire de cette organisation patronale de la presse succédant ainsi à M. Patrice Yao, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

M. Zohoré  a été élu au deuxième tour avec 18 voix contre 15 pour son challenger Ousmane Sy Savané.  « J’estime qu’il n’y a pas de vainqueur. Il y a le GEPCI uni. A bientôt pour relever ensemble les défis qui nous attendent », a écrit M. Zohoré sur sa page Facebook après son élection.  

Trois candidats étaient en lice pour l’élection à la présidence de cette organisation.  Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine), Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire d’humour et de bande dessinée Gbich).

Le parti ivoirien ANC rompt sa collaboration avec Guillaume Soro et rejoint le Rhdp

Le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Alphonse Soro, a annoncé samedi « la fin de toute collaboration » de son parti avec Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par Guillaume Soro, et décidé de rejoindre le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).

M. Alphonse Soro, un très proche de Guillaume Soro, a dans une déclaration de sa formation politique, annoncé « la fin de toute collaboration avec les plateformes et les partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire », face à la presse, à Abidjan. 

Il a fait savoir que la direction de l’ANC a « longuement analysé l’évolution de la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, notamment depuis l’Assemblée générale constitutive du parti jusqu’à ce jour » avant de prendre cette décision. 

L’ANC qui avait décidé de soutenir la candidature de Guillaume Soro, « dans le cadre de l’alternance générationnelle, à l’élection présidentielle d’octobre 2020 », insinue avoir révisé sa position vu que « la volonté populaire n’a pas adhéré à la proposition politique d’un changement générationnel en 2020 ».  

En outre, la formation politique note « des divergences profondes avec le management, le langage politique, les méthodes et l’absence d’une vision qui rassure les Ivoiriens quant au maintien d’une paix durable ». 

Notant « l’absence pour l’heure d’une offre politique susceptible de sauvegarder et de poursuivre la dynamique de développement entamée par le président Alassane Ouattara », M. Alphonse Soro souligne que le parti participera au processus électoral à venir. 

Il a donné « un mot d’ordre clair à ses cadres qui le souhaitent et à ses bases pour se présenter (aux législatives du 6 mars 2020) ou à défaut nouer des alliances avec les candidats Rhdp dans leurs circonscriptions électorales respectives ». 

Le chef de l’ANC a annoncé qu’un bureau politique extraordinaire, élargi aux 30 régions et aux 108 départementaux ainsi qu’aux structures spécialisées de la Jeunesse, des femmes, des enseignants et au secteur privé, du parti se tiendra le 30 janvier 2021.

Cette fin de collaboration de M. Alphonse Soro avec Guillaume Soro, son mentor, intervient après le départ du député Kanigui Soro de son cercle et de Méité Sindou, un ex-cadre de Générations et peuples solidaires (GPS). 

Ouattara prie à la grande mosquée d’Abobo pour la paix en Côte d’Ivoire

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui était vendredi à la grande mosquée d’Abobo, une commune populaire au nord d’Abidjan pour la grande prière musulmane dite «Djoum’ah», a prié pour la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Ce vendredi à la grande mosquée d’Abobo, nous avons prié pour la paix et la cohésion sociale dans notre pays  », a écrit le numéro un ivoirien sur son compte officiel Facebook. 

M. Ouattara était accompagné de plusieurs personnalités dont le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko qui est également le premier magistrat de cette commune réputée proche du parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

UEMOA: Birahim Diouf nommé DGA du Dépositaire central/Banque de règlement

L’ex-directeur des études, de la stratégie et du développement du marché de la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM), Birahim Diouf a été nommé directeur général adjoint du Dépositaire central/ Banque de règlement ( DC/BR) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) « avec effet immédiat » , a annoncé cette institution dans un communiqué transmis vendredi à APA.

«Le directeur général adjoint assistera le directeur Général dans la gestion opérationnelle, financière et du développement du DC/BR. A cet effet, il aura la charge de coordonner et d’assurer la gestion de l’ensemble des départements ou directions qui lui sont rattachés», explique le communiqué. 

Cette nomination de M. Diouf à ce poste, souligne le DC/BR,  « est en droite ligne avec les nouvelles orientations stratégiques » de cette structure centrale du marché financier régional de l’UEMOA.

 Anciennement directeur du département des études, de la  stratégie et du développement du marché de la BRVM et du DC/BR (2015-2020) et ex-directeur des études, de la stratégie et du développement du marché ( 2012-2015), M. Birahim Diouf a une trentaine d’années d’expérience dans le secteur financier et notamment, les marchés de capitaux et la banque d’affaires. 

M. Diouf est titulaire d’un MBA de la Sorbonne Graduate School of Business, d’un Executive MBA de l’Institut Français de Gestion, d’un Master en Economie de Paris-I Panthéon-Sorbonne, d’un Troisième cycle en finance islamique de l’Institute of Islamic Banking and Insurance (IIBI) de Londres et d’une Maitrise d’Economie Appliquée de Paris IX Dauphine. 

Le Dépositaire Central/Banque de Règlement ( DC/BR) est le dépositaire central des titres de l’UEMOA. Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des opérations en bourse ainsi que le paiement des événements sur valeur. Il assure également la codification des valeurs mobilières dans l’UEMOA.

Côte d’Ivoire: la TVA sur le lait infantile passe de 18% à 9% (DG Impôts)

La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), dans l’annexe fiscale ivoirienne de 2021, appliquable aux préparations alimentaires destinées aux nourrissons et au lait infantile, est passeé de 18% à 9%, selon le directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara.M. Sié Ouattara, a au cours d’une présentation de l’annexe fiscale 2021, face aux journalistes, jeudi à Abidjan, expliqué que la loi fiscale consacre un taux réduit de 9% aux préparations alimentaires pour nourrissons et au lait infantile. 

L’incompréhension de ce dispositif a suscité des commentaires et « on a voulu montrer qu’on est parti de 0% pour cent de taxation à 9%, mais la vérité (…) on est passé de 18% à 9% », a précisé le directeur général des impôts.  

« C’est faux de dire que la mesure vise à affamer les nourrissons en faisant passer les préparations et le lait infantile du taux de 0% à 9%, alors que la vérité est que ces laits étaient taxables à 18% pour les envoyer à la moitié, à 9% », a-t-il insisté. 

Il a toutefois fait observer que les préparations alimentaires infantiles, en principe, sont assujetties au droit commun de 18% conformément à la directive du 27 mars 2009 de l’Uemoa portant harmonisation des législations des États en matière de TVA.

« Mais, dans le but de ne pas renchérir leurs coûts, l’annexe fiscale 2021 a aligné leur taux d’imposition à la Taxe sur la valeur ajoutée, notamment sur celui du lait infantile, à savoir 9% », a-t-il poursuivi.

A la pratique, les préparations alimentaires destinées aux nourrissons ainsi que le lait infantile étaient importés en Côte d’Ivoire sans encaissement de la TVA au cordon douanier, du fait de certains dysfonctionnements du système informatique de dédouanement.

Selon M. Ouattara, des entreprises qui commercialisaient ces produits avaient « une lecture erronée des textes législatifs ». De ce fait, elles considéraient ces produits comme des médicaments en n’appliquant pas la TVA.

L’annexe fiscale 2021 n’institue pas l’assujettissement du lait infantile à la TVA. Elle ne fait qu’ apporter des précisions prenant appui sur la directive de l’Uemoa dans le but de mettre fin à des interprétations erronées, a soutenu M. Sié Ouattara.

La Côte d’Ivoire élue à la tête du comité de validation des membres affiliés de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue à la tête du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’Organisation mondiale du tourisme ( OMT) au terme de la seconde réunion statutaire de cet organe à Madrid en Espagne.Selon une note d’information transmise vendredi à APA, la Côte d’Ivoire a été choisie pour présider cet organe au détriment de l’Iran qui en est devenu le vice-président.

« Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs présidera donc cette instance qui étudiera les dossiers des organisations professionnelles, entreprises, offices administratifs et Groupements d’intérêts  qui désireront s’affilier à l’agence spécialisée des Nations-Unies, aux côtés de ses pairs de Chine, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Honduras et de l’Iran »,  souligne la note.

Lors de sa première séance de travail après cette élection de la  Côte d’Ivoire à la tête de cet organe, précise également le texte, sept candidatures de membres affiliés ont été validées. La 24ème Assemblée générale de l’OMT est prévue en octobre prochain au Maroc.

Mais avant cette assemblé générale, a conclu la note, le ministre ivoirien du Tourisme Siandou Fofana portera la voix de la Côte d’Ivoire les 18 et 19 janvier prochains  en Espagne lors de la Réunion d’avant Assemblée générale au cours de laquelle seront abordées les questions de renouvellement d’une partie des membres du Conseil exécutif de l’OMT.

Une mission de la FIFA installe le Comité de normalisation de la FIF à Abidjan

Une mission de la FIFA a procédé jeudi, à Abidjan, à l’installation du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), sensée assainir les textes statutaires et organiser l’élection du président de l’organisation, selon une note du ministère des Sports.

Cette mission de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), comprenant M. Veron Mosengo Omba et Mme Solémalé Sarah, qui est arrivée la veille à Abidjan pour un séjour de deux jours, a rencontré jeudi le ministre ivoirien des Sports, Paul Claude Danho, à son Cabinet.

Elle a installé le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), composé de la femme d’Affaires ivoirienne Dao Gabala, l’ex-ministre ivoirien de la Sécurité Martin Bléou et Me Simon Abé.    

Le directeur des associations membres de la FIFA pour l’Afrique et les Caraïbes et la Senior Manager, a au cours d’une rencontre de la mission avec M. Danho, annoncé « l’installation ce jeudi  du Comité de normalisation », rapporte une note officielle postée sur la page Facebook du ministère des Sports.

Ce Comité est mis en place conformément à une décision de la FIFA prise le 24 décembre 2020 suite au blocage du processus de renouvellement des instances dirigeantes de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Cette mise sous tutelle « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la Fifa », a justifié l’organisation internationale du football.

Avec la mise sous normalisation, le Comité exécutif de la FIF qui est l’organe de gestion, « est relevé de ses fonctions ». De ce fait, le Comité de normalisation gère l’organisation, notamment les affaires courantes (l’administration et les charges courantes).   

Selon M. Veron, le Comité de normalisation a pour mandat la gestion des affaires courantes de la FIF, la mise « à plat des textes (règlement, statut et code électoral) afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la Commission d’enquête conjointe FIFA/CAF (Septembre-octobre 2020) et d’organiser l’élection du nouveau Comité exécutif ».  

Il a en outre précisé que « le Comité de normalisation n’aura pas à charge la gestion des projets de développement ». Le ministre des Sports a toutefois souhaité que le Comité accompagne la reprise du championnat national et la participation des équipes ivoiriennes aux compétitions continentales et internationales afin de soulager les clubs et les sportifs.

M. Danho a exprimé le vœu de l’Etat de Côte d’Ivoire, à savoir « le retour rapide à la normalité » de la FIF, tout en les rassurant, en ce qui le concerne, de sa disponibilité à tout mettre en œuvre afin que la normalisation se déroule le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions.

Il a rappelé le cadre légal qui lie l’Etat ivoirien à la FIF, à qui un mandat appuyé par une convention d’objectifs pluriannuelle a été donné pour le développement du football en Côte d’Ivoire. Ce cadre fait d’ailleurs « obligation » à la tutelle d’avoir un regard privilégié sur les activités de la fédération.

Concernant la reprise des compétitions nationales, la mission a non seulement salué ce vœu, mais rappelé que la FIFA n’a jamais demandé l’arrêt de celles-ci malgré la crise, insinuant qu’elle a annoncé un soutien spécial Covid-19 pour aider les clubs.

« Sans club, il n’y a pas de FIFA, sans club, il n’y a pas de FIF », a déclaré M. Veron. Il a soutenu que les membres de cette administration provisoire sont choisis selon des critères de probité.

Législatives ivoiriennes: la CEI dévoile le chronogramme du processus électoral

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a présenté jeudi à Abidjan le chronogramme des élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, lors d’une rencontre avec les représentants des partis et groupements politiques.

« Nous allons publier la liste définitive des candidats le 31 janvier et ensuite transmettre cette liste au Conseil constitutionnel le 1er février 2021 », a indiqué M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, annonçant que la campagne est ouverte du 26 février au 04 mars 2021.

Depuis le 4 janvier 2021, la CEI, institution chargée d’organiser ces élections, réceptionne les candidatures. Le dépôt des candidatures qui s’achève le 20 janvier, est jugé court par l’opposition, mais les autorités avancent le respect des délais fixés par la Constitution.

Selon le calendrier, la campagne électorale, prévue sur une semaine, s’ouvre le 26 février et prend fin le 4 mars, après la phase de formation des commissaires locaux et des agents électoraux, qui a lieu sur trois semaines.     

« Nous proclamons les résultats provisoires le 09 mars », a-t-il fait savoir, soulignant qu’en cas d’éventuelles égalités parfaites entre les candidats, un nouveau scrutin aura lieu le 24 mars et le résultat sera proclamé le 25 mars 2021.  

En vue d’éviter l’homonymie, il est requis qu’on mette le numéro de la carte d’électeur dans le dossier de candidature, toutefois « ce n’est pas une condition de recevabilité mais des modalités pratiques d’exécution d’une tâche », a-t-il expliqué.

« Quand j’entends que c’est seulement aux militants du FPI (Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo) qu’on demande cela, ce n’est pas ça l’objectif », a-t-il dit, avant d’ajouter que « si tel est le cas on a dévié « .

« On a voulu faciliter la tâche à ceux qui payent, (car) le numéro de la carte est unique pour chacun. C’est pour cette raison que les agents ont demandé cela, ce n’est pas pour éliminer quelqu’un. Mais, si tel est le cas, portez les faits avec l’identité des personnes ayant posé cela à notre connaissance à l’effet pour nous d’en tirer toutes les conséquences », a-t-il rassuré.  

Interrogé par la presse en marge de la rencontre, Jean Gervais Tchéidé, représentant de EDS, coalition dont le référent politique est Laurent Gbagbo, a appelé à l’examen d’un report du scrutin, une révision du découpage électoral en raison des « disparités trop criardes », ainsi qu’un audit de la liste électorale.   

Pour ces élections législatives, il est fait obligation à chaque parti ou groupement politique de respecter le taux de 30% de sièges au profit des femmes selon les dispositions légales. L’opposition dans son ensemble a décidé d’aller pour ce scrutin en rang serré avec une stratégie commune.    

Signature d’un accord pour fournir des engrais spécialisés aux riziculteurs ivoiriens

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture a signé jeudi à Abidjan lors d’une cérémonie, une convention tripartite avec Yara Côte d’Ivoire et Bayer West central Africa, deux géants internationaux exerçant dans le domaine de l’agriculture, pour approvisionner les riziculteurs ivoiriens en engrais spécialisés et en produits phytosanitaires.

«Cette signature de partenariat est très importante pour la Côte d’Ivoire. Ce partenariat va permettre de résoudre le problème d’approvisionnement des riziculteurs en engrais et en produits phytosanitaires », a souligné Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture dans un discours prononcé à cette occasion.

Poursuivant, il a indiqué que l’autosuffisance alimentaire est un  « enjeu fort » pour la Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être l’un des plus grands exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

 « Ces deux entreprises maîtrisent parfaitement tout ce qu’il faut pour le développement de l’agriculture », a-t-il estimé réaffirmant l’un des objectifs de son département ministériel qui est de passer d’une riziculture traditionnelle à une riziculture moderne en Côte d’Ivoire.

Avant lui, Kanigui Yéo, le directeur général de Yara Côte d’Ivoire, a assuré de la volonté de son entreprise à contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire.  «Nous venons avec des engrais spécialisés et des semences pour les riziculteurs ivoiriens. Nous venons également pour les former», a dit M. Yéo.

Il a ajouté que cette signature de partenariat n’est que le début d’une collaboration afin d’œuvrer à ce que la Côte d’Ivoire devienne autosuffisante en riz d’ici quelques années.

De son côté, Olivier Gierlichs, L’administrateur général de Bayer West central Africa a affirmé  que  « nous souhaitons fournir des produits de protection des plantes et également former les riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles ». 

« Notre objectif est d’investir sur le long terme en Côte d’Ivoire. Nous sommes convaincus du potentiel de la Côte d’Ivoire car tout est là pour réussir  », a soutenu M. Gierlichs.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

Impôts ivoiriens: 2346,5 milliards Fcfa collectés en 2020, soit un taux de 102%

Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont collecté au cours de l’année 2020 un montant de 2346,5 milliards de Fcfa sur un objectif de 2295,9 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 102%.

Ce résultat, obtenu en dépit de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, a été dévoilé par le directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara, lors d’une présentation jeudi, aux journalistes, de l’annexe fiscale portant budget de l’année 2021.

En valeur absolue, il ressort « un excédent de 50,6 milliards Fcfa, a-t-il relevé, avant d’ajouter que la crise sanitaire de Covid-19 a causé une perte de 525 milliards Fcfa au niveau des services des impôts et de la douane.

M. Ouattara a toutefois souligné que « ces chiffres sont provisoires parce qu’il y a un certain nombre d’informations qui doivent se faire, (notamment) des opérations en écriture au niveau du trésor et qui devraient venir bonifier ces données ».

Cette performance « aurait pu être meilleure si on n’avait pas connu une situation difficile avec la pandémie de Covid-19 », mentionnant que l’agrégation de ce facteur n’a pas permis à l’administration fiscale d’exercer pleinement ses prérogatives.

Des services, dira-t-il, n’ont pratiquement pas travaillé dans des secteurs qui étaient les leurs, compte tenu de la pandémie. En outre, le gouvernement avait pris des mesures d’exonération et de suppression de certaines taxes.

Sur un exercice de 12 mois, « tous les services des impôts ont travaillé peut-être quatre à cinq mois », a-t-il poursuivi. Pour soutenir le budget-programme, les autorités ont réintroduit l’Impôt minimum forfaitaire (IMF), suspendu l’année précédente dans le cadre d’une réforme fiscale.  

Les prévisions pour l’exercice 2021 en termes de mobilisation des impôts ont été arrêtées par l’Etat. La direction générale des impôts devra mobiliser 2738,9 milliards de Fcfa pour le compte du budget-programme estimé à  8 621,1 milliards de Fcfa.