Covid-19: Report de la reprise des cours en eSwatini

Le gouvernement d’eSwatini a repoussé jeudi d’une semaine le projet de réouverture progressive des établissements scolaires et universitaires avec la montée en flèche des cas de coronavirus dans le pays.Le gouvernement avait initialement annoncé leur réouverture progressive à compter du 1er juillet, pour les classes d’examen.

Cependant, le Premier ministre Ambrose Dlamini a déclaré jeudi que les événements de la semaine dernière « ont nécessité que le gouvernement revoie la décision d’ouvrir des écoles pour s’assurer que toutes les précautions et les préparatifs nécessaires sont en place avant le retour en classe des enseignants et de nos enfants en toute sécurité ».

« L’ouverture des élèves de 5è année et l’achèvement des cours au niveau supérieur sont donc reportés au 6 juillet », a déclaré le PM Dlamini.

« Les événements des cinq derniers jours ont semé la panique chez de nombreux citoyens, suite à l’augmentation drastique du nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le Royaume », a-t-il ajouté.

Le pays compte à ce jour 398 cas confirmés de Covid-19 dont 236 guérisons et 03 décès. 

Covid-19: Le Ghana enregistre un taux d’inflation de 11,3% en mai

Le taux d’inflation du Ghana est passé à 11,3% en mai contre 10,6% enregistré en avril 2020, à cause de la pandémie de coronavirus qui a affecté l’indice général des prix des biens et services dans le pays.L’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, a montré que la hausse par rapport au chiffre d’avril était de 0,7%, a indiqué le professeur Samuel Annim, le Statisticien du gouvernement ghanéen.

Les rapports ont noté que l’inflation mensuelle entre avril et mai de cette année était de 1,7%, tandis que la composante Aliments et boissons non alcoolisées a enregistré un taux d’inflation annuel de 15,1%, en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport au 14,4% enregistré en avril.

« Cela signifie que la nourriture est le principal moteur de l’inflation d’une année sur l’autre », a déclaré le professeur Annim.

 L’ESG a expliqué que l’inflation des produits importés était de 4,8% contre 14,1% en moyenne pour les produits locaux, ce qui représente le taux d’inflation locale le plus élevé et le taux d’inflation des produits importés le plus bas depuis le dégrèvement d’août 2019.

Nigeria : la Covid-19 menace 13 millions d’emplois (PAM)

Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence spécialisée des Nations Unies affirme que la pandémie de la Covid-19 pourrait entraîner la perte de 13 millions d’emplois au Nigeria.Le Nigeria a besoin d’une intervention financière urgente pour relancer son économie, car des millions de citoyens à travers le pays souffrent actuellement de l’impact économique du virus, a indiqué l’agence.

La porte-parole principale du PAM, Elisabeth Byrs, a indiqué mercredi dans un communiqué que plus de 182 millions de dollars étaient nécessaires pour apporter une aide vitale au pays le plus peuplé d’Afrique au cours des six prochains mois.

Elle a expliqué que plus de 3,8 millions de citoyens, en particulier ceux du secteur informel, pourraient perdre leur emploi et que ce chiffre pourrait même atteindre 13 millions si la restriction des mouvements persistait.

« Nous sommes préoccupés par les communautés touchées par le conflit dans le nord-est du pays qui sont déjà confrontées à une famine extrême qui les rend particulièrement vulnérables. Ils sont sous assistance et ont besoin d’aide pour survivre », ont rapporté jeudi les médias locaux, citant Byrs.

La responsable du PAM a cependant déclaré que son organisation distribuait une aide alimentaire et nutritionnelle pour deux mois dans les camps de personnes déplacées et parmi les communautés vulnérables.

Elle a également déclaré que trois millions de personnes vulnérables à Abuja, Kano et Lagos recevraient également une assistance du PAM.

« Nous intensifions actuellement nos opérations dans le Nord-Est pour servir plus de personnes en réponse aux nouveaux défis de l’insécurité alimentaire accrue posés par COVID-19 », a déclaré Byrs.

Selon elle, les pertes d’emplois devraient davantage aggraver la faim, c’est pourquoi elle soutient les citoyens vulnérables au Nigeria.

Covid-19 en Côte d’Ivoire : maintien de l’isolement du Grand Abidjan

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a décidé jeudi, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, de maintenir l’état d’urgence jusqu’au 30 juin 2020 et l’isolement du Grand Abidjan.Cette décision est mue par la progression du nombre de personnes contaminées à la Covid-19. Le pays enregistre plus de 4 180 cas à la date du 10 juin. Selon le Premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko, « on observe trop de négligences à Abidjan ». 

Le Conseil national de sécurité a décidé  jusqu’au mardi 30 juin 2020 du maintien de l’Etat d’urgence, de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacles, a dit le ministre de la Santé et de l’hygiène publique,  Aka Aouélé.  

Il a également décidé du maintien de l’isolement du Grand Abidjan en renforçant le contrôle aux entrées et sorties tout en sanctionnant les cas de violation, ainsi que le maintient du rassemblement des populations au-delà de 200 personnes pour l’intérieur du pays. 

Concernant le Grand Abidjan, le Conseil a maintenu l’interdiction des rassemblements des populations à Abidjan dont « le maximum autorisé est dorénavant réduit de 200 à 50 personnes », avec un suivi sanitaire systématique de toute personne venant de l’extérieur du pays.

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan de riposte sanitaire d’un montant de 95,88 milliards de F CFA, qui vise à briser la chaîne de transmission de la maladie, à garantir une meilleure prise en charge des malades. Abidjan, l’épicentre de la maladie compte 95% des infectés.

Côte d’Ivoire: 50 «survivantes» de violences sexuelles assistées psychologiquement à Abidjan

A l’initiative de la Ligue ivoirienne des droits des femmes de concert avec ses partenaires, cinquante « survivantes» (victimes) de violences physiques et sexuelles ont bénéficié à Abidjan d’un soutien psychologique et ont reçu des kits comprenant des vivres et du matériel de protection contre la Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.« Durant cette activité, les 50 survivantes de violences ont bénéficié d’un ensemble de soutien notamment des entretiens individuels avec une psychologue en vue de dresser un diagnostic des besoins d’accompagnement de ces dernières, de kit comprenant des vivres et du matériel de protection contre le Covid-19»,  souligne le communiqué.

 Par ailleurs, elles ont bénéficié d’une séance d’information et de service en santé sexuelle et reproductive.  Selon le texte, cette action sociale dénommée « La ligue à cœur ouvert :  pour qu’elles ne soient plus jamais seules», avait pour but d’apporter un réconfort psychosocial à ces victimes de violences.

 La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes et ses associations sœurs que sont l’ONG Overcome, l’ALFEC, Smart African Women Leaders Platform, WeForHer et le Centre d’Écoute et Conseil Manowach, forment un réseau féministe engagé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

La Covid-19 gagne du terrain en Afrique, avertit l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que les infections à coronavirus s’accéléraient à travers l’Afrique.Selon le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, pour la première fois, les infections transcendent les grandes métropoles peuplées et atteignent d’autres parties du continent, jusque-là moins touchées par la pandémie.

Selon Moeti, les pays du continent manquent de fournitures médicales nécessaires pour effectuer des tests et intensifier la lutte contre la pandémie.

A ce jour, l’Afrique reste encore le continent avec le moins de cas de Covid-19.

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement décide d’alléger progressivement le confinement

Le chef du gouvernement Saad Eddine El Otmani a présenté, mercredi  devant les parlementaires, les détails de l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’ au 10 juillet ainsi que le plan de l’exécutif visant un déconfinement progressif.Lors de son oral, le responsable gouvernemental a souligné que dans le cadre de la préparation d’un retour à la vie normale et de la reprise des activités économiques et sociales sur l’ensemble du territoire national, il a été décidé de maintenir l’état d’urgence sanitaire et d’alléger progressivement les mesures de restrictions en fonction de la situation épidémiologique de chaque province ou préfecture, à partir du 11 juin 2020.

En effet, les régions, provinces et préfectures du Royaume sont réparties en deux zones 1 et 2. La première zone connaîtra un allègement des mesures du confinement dans la mesure où les populations de cette zone ne seront plus soumises à la présentation de l’autorisation exceptionnelle.

Quant à la deuxième zone, marquée par un grand nombre de contamination par la Covid-19, elle est encore soumise à des restrictions et ses habitants doivent disposer d’une autorisation délivrée par les autorités pour pouvoir circuler.

Il est à signaler que 80% des préfectures et provinces du Maroc font partie de la zone 1, représentent 95% du territoire national et 61% du nombre d’habitants. 87% des cas positifs au coronavirus enregistrés sur le territoire national se trouvent dans la zone 2.

Selon El Otmani, l’état d’urgence sanitaire offre au gouvernement la possibilité d’adopter des mesures pour faire face à la propagation de la pandémie de Covid-19, ajoutant que l’état d’urgence sanitaire est déclaré en vertu d’un texte de loi par le biais duquel le parlement donne l’aval à l’exécutif pour mettre en application son plan.

Dans le cadre de ce plan de déconfinement progressif, les rassemblements demeurent toujours interdits, et le respect strictement des mesures sanitaires notamment les gestes barrières, est obligatoire.

Le chef de gouvernement a fait savoir que le passage d’une étape à l’autre sera précédé par une évaluation des mesures mises en place pour chaque préfecture et province. Cette évaluation sera menée par les commissions de veille et de suivi composées des représentants du ministère de la Santé, des services extérieurs des ministères concernés, ainsi que des services de la sûreté nationale.

Pour ce qui est de l’activité économique, le gouvernement a décidé que toutes les activités économiques reprennent dès jeudi 11 juin, soulignant que des plans sectoriels seront mis en place pour permettre une meilleure reprise économique.

Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises privées et publiques toutes tailles confondues pour reprendre efficacement leur activité en leur assurant les dispositifs de soutien, a-t-il assuré.

Pour rappel, le gouvernement, réuni en conseil mardi, a décidé d’étendre jusqu’au 10 juillet 2020 l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le Royaume depuis le 20 mars dernier.  Un allègement progressif des mesures de confinement, a été décidé par l’exécutif prenant  en compte la situation épidémiologique de chaque région.

Covid-19: deux enseignants ivoiriens «rayés de l’effectif» d’une école régionale dans une affaire de télé-enseignement

Deux enseignants ivoiriens, Narcisse Dakouri et Raoul Zamblé, représentant la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) à l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC), ont été « rayés de l’effectif » de l’établissement à vocation régionale dans une affaire de télé-enseignement, liée à la pandémie de la Covid-19.L’information a été portée à la connaissance de l’opinion publique, mercredi, par les dirigeants de la CNEC, Johnson Zamina et N’Guessan Kouamé, au siège de l’organisation syndicale à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), lors d’une conférence de presse.   

La cessation de travail requise contre M. Dakouri, délégué de la CNEC à l’ESATIC et son adjoint M. Zamblé, intervient après que ceux-ci ont recueilli via une plate-forme WhatsApp l’avis de l’ensemble des enseignants qui ont opposé des conditionnalités à la question de télé-enseignement lancée par la direction générale.

Les enseignants ont, à l’issue de leurs échanges, souhaité la mise à la disposition de chacun d’eux «un kit de travail comprenant un ordinateur portable et une connexion internet pour leur permettre de travailler depuis leur domicile ».

En outre, ils ont estimé qu’ils devraient « convenir d’un mécanisme de calcul des heures de travail effectuées en ligne, pour leur prise en compte dans le décompte annuel final et confiner dans un document toutes les mesures convenues avec les différentes parties », tout en précisant la période de validité de ces mesures.

Ces préoccupations devraient être portées à la connaissance du directeur général à une réunion le 14 avril 2020, mais cette rencontre, « curieusement, a été annulée au dernier moment sans aucune raison apparente », s’est interrogé M. Dakouri. 

La question du télé-enseignement avait déjà fait l’objet de discussions avec le ministère de tutelle, le ministère de l’Économie numérique et de la poste, qui en étudiait la faisabilité. Toutefois, les enseignements ont souhaité que cette question face à nouveau l’objet d’un réexamen par le ministre.

M. Dakouri, le Délégué de section, a décidé d’adresser un courrier (N°: 045/CNEC-ESATIC) au ministre de l’Economie numérique et de la poste pour lui faire part des préoccupations des enseignants de l’ESATIC. Ledit courrier est donc déposé le 15 avril 2020.

Neuf jours plus tard, soit le 24 avril 2020, le ministère dépêche une mission à l’ESATIC pour vérifier le parc informatique dont l’établissement dispose. Déjà le 20 avril 2020, des « certificats de cessation de services » sont décernés à MM. Dakouri et Zamblé.

 Ces deux responsables syndicaux qui disent ne pas savoir les conclusions de la mission diligentée par le ministère, s’offusquent de ce que « ces certificats ne donnent aucune information sur les motivations de la décision du directeur général ». 

Depuis quelques jours, les enseignants de l’ESATIC observent une grève pour dénoncer une «injustice». Ils se sont concertés et ont rédigé une motion de soutien à l’endroit de leurs deux collègues sanctionnés.

Pour Johnson Zamina « les responsables CNEC de l’ESATIC sont chassés » et « persécutés » parce qu’ils sont gênants. Quant à M. Nguessan Kouamé, il qualifie ce fait « d’abus d’autorité », vu que la procédure recommandée dans le cas d’espèce par le Statut général de la fonction publique n’a pas été respectée.

Ces deux délégués de la CNEC, au sein de cette école régionale, interprètent le certificat de cessation de service signé par le directeur général de l’école, au vu des faits, comme « une mise à la disposition de la fonction publique ».

Après avoir reçu le certificat de cessation de service mettant fin à leur fonction depuis la date du 20 avril 2020, il leur a été demandé de rendre tout le matériel pédagogique de l’école encore en leur possession et de retirer tous leurs effets personnels des bureaux de la direction de la pédagogie.

Par ailleurs, ces derniers ont été retirés de la liste du personnel enseignant de l’ESATIC, leurs adresses mails professionnelles ont été désactivées, puis les emplois du temps et les étudiants qu’ils avaient la charge d’encadrer leur ont été retirés et réaffectés à d’autres enseignants.

APA a tenté de joindre par téléphone la direction générale de l’ESATIC, aux fins de donner sa version des faits, mais personne ne répondait au standard après plus d’une dizaine d’appels lancés. La grève des enseignants pourrait impacter la qualité de la formation déjà perturbée par la Covid-19.

Covid-19: les sites touristiques éthiopiens désinfectés

L’Ethiopie a lancé une vaste campagne de désinfection de toutes ses attractions touristiques dans la capitale Addis-Abeba afin d’éviter les infections au coronavirus dans la ville, a confirmé mercredi un communiqué parcouru par APA.Les sites concernés sont le principal musée et des lieux culturels et historiques tels que la stèle Tiya, la ville historique fortifiée de Harar, le château de Gondar Fasiledes, les églises rupestres de Lalibela, renseigne le site web de l’ambassade éthiopien en Belgique. 

 Selon les autorités du ministère du Tourisme et de la culture, l’objectif est de rendre les sites sûrs pour les touristes et autres visiteurs.

 Les sites soumis à la fumigation seront recouverts de panneaux rappelant au public les mesures de précaution mises en place pour arrêter la propagation de la Covid-19.

 Selon le magazine Forbes, l’Éthiopie est l’un des sept pays où le tourisme connaîtra un rebond après la pandémie de coronavirus.

 Le pays a signalé 190 nouveaux cas sur les 4 599 échantillons testés lundi. 

 Ainsi, le nombre total de cas confirmés est passé à 2.336 avec 32 décès et 379 guérisons selon les données du ministère de la Santé.

Covid-19: nouvelle prolongation de l’état d’urgence en Gambie

Le gouvernement gambien a annoncé une nouvelle prolongation de 21 jours de l’état d’urgence pour lutter contre la propagation du coronavirus.Cette mesure entre en vigueur ce mercredi, selon une déclaration du ministère de la Communication et de l’information. Le week-end dernier, la Gambie a enregistré son 28e cas de coronavirus. Depuis le seul décès dû à la Covid-19 en mars dernier, les autorités médicales du pays ont soigné plus de 15 patients. 

Le président Adama Barrow a récemment assoupli certaines des restrictions, notamment celles concernant les lieux de culte et les marchés, en vigueur depuis plus de deux mois pour arrêter la propagation du coronavirus. Il est désormais autorisé l’ouverture des marchés de 6h à 18h tous les jours jusqu’à nouvel ordre. 

Agissant avec prudence, les autorités sanitaires préfèrent une approche progressive pour rétablir la normalité du rythme de vie en Gambie, perturbé depuis la fin mars 2020. 

Vendredi dernier, les fidèles musulmans ont retrouvé le chemin des mosquées qui étaient fermées depuis plus de deux mois afin de décourager les rassemblements sociaux qui, selon les autorités sanitaires, pourraient déclencher une chaîne locale de transmission de la Covid-19. 

Une poignée d’imams ont été arrêtés, poursuivis et condamnés à une amende pour avoir dirigé des prières de groupe dans des mosquées et des maisons. 

Les frontières de la Gambie, enclavées de trois côtés par le Sénégal, restent fermées, tout comme son aéroport et son port maritime.

Ouganda: le stade Mandela réaménagé en centre de traitement Covid-19

Le stade Namboole ou Mandela, situé dans la région centrale de l’Ouganda, est en cours de transformation pour accueillir certains des 657 patients de Covid-19 du pays, a déclaré le président Yoweri Museveni.Le stade pourra accueillir 40.000 lits pour traiter les cas de coronavirus qui ont connu un pic dans le pays.  

Le ministère de la Santé avait initialement prévu d’installer 9000 lits dans le stade pour prendre en charge les patients, mais ce chiffre a été revu à la hausse.

Au cours du dernier mois, l’Ouganda a connu une hausse du nombre de cas de coronavirus grâce à ce que Museveni a appelé le « laxisme dans l’observation des mesures de distanciation physique par les Ougandais ». 

Il a déclaré que la présence de la Covid-19 dans le pays n’a pas changé les comportements des gens, notamment en ce qui concerne les rassemblements publics.

Côte d’Ivoire: des dons aux médecins «rendus vulnérables» du fait de la Covid-19

Les employés de la compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire ont offert mardi à Abidjan des vivres et des non-vivres à des médecins «rendus vulnérables» du fait de la pandémie de la Covid-19, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué transmis à APA, cet élan de solidarité du  personnel de cette entreprise de télécommunication qui a été fait de concert avec l’ONG « Les zinzins du bonheur », s’inscrit dans le cadre du début d’une série d’actions de soutien à différentes couches sociales impactées par la Covid-19 dont des veuves et des médecins en première ligne dans la lutte contre cette pandémie. 

« Parce qu’on est bien ensemble, nous les employés de MTN Côte d’Ivoire,  avons tenu à apporter notre contribution à la lutte contre la pandémie de la Covid-19,  en soutenant nos héros en blouse blanche  pour que l’activité économique puisse se poursuivre et pour rendre la vie de nos populations meilleure», a dit à cette occasion  Natenin Coulibaly, la secrétaire générale de cette compagnie de téléphonie mobile.  

Cette action sociale, a souligné auparavant le communiqué,  marque le début de la remise  de vivres et non vivres,
au personnel soignant en première ligne contre cette maladie et  confronté à un pic d’activité sans précédent depuis le début du mois de juin. 

Pour le début de cette opération de solidarité qui durera deux semaines,  ce sont des médecins de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), un centre de mise en quarantaine des cas suspects de la Covid-19 dans le sud d’Abidjan, qui ont été assistés. 

Le Maroc prolonge jusqu’au 10 juillet l’état d’urgence sanitaire

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger jusqu’au 10 juiller prochain l’état d’urgence sanitaire avec allègement progressif des mesures de confinement en fonction de l’état d’évolution du coronavirus propre à chacune des provinces du royaume.La prolongation de l’état d’urgence sanitaire est un dispositif normal en cette période de pandémie. Il s’agit d’un ensemble de règles limitant la liberté de déplacement, la liberté de réunion, y compris la limitation de la circulation entre villes et régions et la liberté de rassemblement. Il impose impérativement le port du masque et la distanciation physique.

Le projet de décret portant prolongation de l’état d’urgence sanitaire au Maroc, présenté par le ministre de l’intérieur a été adopté  par les membres du gouvernement, réunis en conseil sous la présidence du chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani

Ce texte habilite également le ministre de l’intérieur à prendre, à la lumière des données disponibles sur la situation épidémiologique du pays, toute mesure qu’il jugera adéquate pour un allègement des restrictions dans la perspective d’un déconfinement  progressif.

Il autorise en outre les gouverneurs à déployer des mesures du même genre au niveau des préfectures, provinces et communes du royaume.

Le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du coronavirus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé deux fois jusqu’au 10 juin courant.

Les autorités publiques ont également décrété un couvre-feu nocturne, de 19H00 à 5H00, à partir du 25 avril dernier.

A ce jour, le Maroc a enregistré 8437, dont 210 décès et 7493 patients guéris entièrement du virus, soit plus de 88% du total des cas de contamination.

Le Maroc va rapatrier ses ressortissants bloqués en Espagne

Le Maroc entamera dans 48 heures le rapatriement de ses ressortissants bloqués en Espagne et la priorité sera étant accordée aux Marocains résidant dans le sud de l’Espagne, particulièrement à Algésiras, avant d’englober ensuite la Catalogne et la capitale Madrid, a annoncé mardi le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.L’opération de rapatriement, qui touchera les personnes disposant de visas de courte durée, sera étendue ensuite, selon le Ministre, à la Turquie, la France, les pays du Golfe et les pays africains dans le strict respect des mesures sanitaires.

Il a affirmé que parallèlement à l’opération de rapatriement, le ministère poursuivra l’accompagnement des marocains bloqués à l’étranger jusqu’à leur retour à la mère patrie, soulignant la mobilisation des missions diplomatiques et des consulats pour prêter l’assistance financière nécessaire aux Marocains bloqués devenus sans ressources.

Le Département des Affaires étrangères a en effet pris en charge 6.852 citoyens en matière d’hébergement, de soins de santé, d’accompagnement psychologique, de médicaments, de couverture des frais d’opérations chirurgicales, d’accouchement et de séances de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiologique et l’hémodialyse.

Parmi les actions entreprises, le ministre a cité l’intervention auprès des autorités des pays d’accueil pour prolonger la durée des titres de séjour, assurer la continuité des services public et le traitement des demandes d’obtention des documents de voyage, en plus de la mobilisation du réseau des avocats marocains établis dans 14 pays d’Europe, d’Amérique et d’Afrique en vue de fournir à distance des consultations de portée légale.

Covid-19: l’Afrique dépasse la barre des 5000 décès

L’Afrique a perdu 5.334 personnes à cause de la pandémie de coronavirus, a annoncé mardi le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC).Le CDC a indiqué que le nombre de morts provenait de 195.875 cas confirmés de Covid-19, qui ont vu 86.068 patients se remettre de la maladie.

L’Afrique du Sud a les cas confirmés les plus élevés du continent, suivi de l’Egypte, du Nigeria et de l’Algérie.

L’Afrique du Sud a franchi mardi, la barre des 50.000 pour les cas de Covid-19, avec 26.099 guérisons et 1.080 décès.

Pour sa part, Julius Malema, le chef du Front de la liberté économique (opposition), a déclaré que son parti ne ferait plus partie des réunions consultatives du président Cyril Ramaphosa sur la Covid-19.

Malema a accusé Ramaphosa de prendre des décisions unilatérales concernant les derniers détails du confinement, que le premier a soutenu avec véhémence depuis le début.

« N’écoutez pas le gouvernement du Congrès national africain (ANC). N’écoutez pas le président. N’écoutez pas le ministre.

« Ecoutez l’Organisation mondiale de la santé sur la façon dont nous pouvons nous protéger de la Covid-19 », a lancé Malema en colère.

Hommage de l’ONU à la « Casque bleu » rwandaise décédée de la Covid-19

La Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS) a rendu hommage à la policière rwandaise, Enke Mbabazi, décidée de la Covid-19 la semaine dernière, après son rapatriement.Mbabazi est la deuxième personne décédé du coronavirus au Rwanda depuis que le pays a enregistré le premier cas confirmé de la pandémie en mars dernier.

Selon le message émis par le Chef de mission des forces de police de la mission de maintien de la paix au Soudan du Sud (MINUSS), Unaisi Bolatoly Vuniwaga, l’ONU a été attristée par la mort de la jeune Mbabazi à l’âge de 24 ans.

«Je regrette beaucoup la mort de Mababazi Enid, qui faisait partie des contingents rwandais de la mission de maintien de la paix des Nations Unies à Malakal, au Soudan du Sud », a-t-elle déclaré.

Les rapports indiquent que Mbabazi était en mission avec ses 240 collègues jusqu’au 24 mai, date à laquelle elle est tombée malade et a été traitée pour la première fois dans le pays d’accueil et transférée au Rwanda, son pays d’origine.

« Je suis très reconnaissante du rôle que Mbabazi a joué dans la protection des civils et le rétablissement d’une paix durable au Soudan du Sud depuis le début de sa mission en décembre 2019 », a ajouté Mme Vuniwaga.

Le Rwanda constituait la 3ème Unité de police (RWAFPU-3), qui est principalement dominée par des policières déployées pour une mission de maintien de la paix des Nations Unies au Soudan du Sud et de soutien aux activités humanitaires.

Les autres missions spéciales comprennent l’enregistrement biométrique et l’escorte d’élèves des écoles primaires et secondaires des camps jusqu’à la ville de Juba pour les examens nationaux et la réponse aux incidents de sécurité, selon le rapport onusien.

La Covid-19 impacte l’appui financier du PNUD à la Côte d’Ivoire

La pandémie de la Covid-19, selon une analyse du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a eu un impact sur l’appui financier de l’organisation sur certains programmes de développement communautaires et de gouvernance en Côte d’Ivoire.Jonas Mfouatie du PNUD, a fait savoir lors d’un atelier de cadrage que le programme s’articule autour de deux piliers : le pilier gouvernance démocratique et état de droit et le deuxième pilier concerne les mesures de mitigation sur l’impact de la Covid-19.

Cet impact est ressorti lors d’un atelier de revue conjoint trimestriel du cadre de coopération,  organisé par le bureau du PNUD à Abidjan. La séance a eu pour objectif de faire le point de la mise en œuvre des plans de travail 2020 dans le contexte de crise de la Covid-19 et les mesures de mitigation adoptées. 

L’analyse faite par rapport à l’impact de la Covid-19 sur les programmes de gouvernance et de développement durable, a démontré que « sur notre cible de 12,9 millions de dollars (7,5 milliards Fcfa) pour cette année (2020), avec la crise, l’impact ne nous permet de réaliser que 7,2 millions (4,18 milliards Fcfa)», a dit Jonas Mfouatie du PNUD.  

De ce fait, « nous avons mis en place des mesures de mitigation, notamment l’impact sur la gouvernance (67%) et le développement durable (40%) », ce qui devrait les porter respectivement à un taux de 92% et de 82%, a indiqué M. Mfouatie.

La représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol Flore-Smereczniak, s’est félicitée de ce que cette session qui implique la partie nationale permet de « mieux cibler les défis et les attentes des communautés » dans le contexte de crise sanitaire lié à la Covid-19.

Pour sa part, le directeur de Cabinet du ministre ivoirien du Plan et du développement, Yéo Nahoua, a fait savoir que ce programme triennale, contribue au renforcement de la gouvernance,  de la cohésion sociale, de la croissance inclusive et l’accompagnement de la mise en œuvre des ODD.

Il a relevé que le cadre de mise en œuvre du programme de coopération, a accompagné la réalisation de 38 projets dont 15 sont clôturés et 23 sont actuellement en cours d’exécution. Ces projets concernent entre autres le développement du capital humain, la réduction des inégalités.

Ces projets prennent également en compte la planification stratégique, la participation citoyenne, le renforcement des capacités en matière de sécurité communautaire, de prévention des conflits, la consolidation de la paix, de lutte contre le changement climatique. 

Le budget global de ce programme s’élève à 52,1 millions de dollars (30,26 milliards Fcfa) dont 29,4 millions (17,07 milliards Fcfa) ont été mobilisés auprès de partenaires financiers (Japon, Jica, l’UE, l’Allemagne, les USA, la BAD, la Banque mondiale…) qui ont aidé à la mise en œuvre de ce cadre de coopération. 

Cette revue conjointe visant à faire le point de la mise en œuvre des plans de travail signés en janvier dernier pour l’année 2020, devrait permettre de renforcer le cadre de coopération entre le gouvernement ivoirien et le PNUD.

Cette session est la poursuite d’un « dialogue » engagé depuis Yamoussoukro avec l’ensemble des parties prenantes sur la feuille de route, les principes de programmation, les problématiques de développement pouvant être adressés avec l’appui du PNUD.  

Elle a permis de profiler une feuille de route du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (CCDD) 2021-2025 en Côte d’Ivoire.  Cette feuille de route devrait être déclinée en programmes. 

Depuis 2012, la Côte d’Ivoire a élaboré un Programme national de développement (PND, 2012-2015 et 2016-2020), permettant au pays d’enregistrer des performances exceptionnelles avec un PIB réel moyen de 8,5% (contre 3,6% pour l’Afrique subsaharienne) de 2012 à 2018.

Le PIB réel par habitant, lui, a progressé de 7% en moyenne annuelle, soit une évolution globale de 46,5% de 2011 à 2018. Ces performances, aujourd’hui, pourraient connaître une baisse en raison de l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique du pays.

La BAD approuve un prêt d’environ 50 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire pour lutter contre la Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement ( BAD) a approuvé un prêt de 75 millions d’euros, soit environ 49,12 milliards FCFA sous forme d’appui budgétaire à la Côte d’Ivoire afin de financer le programme d’appui à la riposte contre la Covid-19 (PARC).« L’aide financière de la Banque, accordée dans le cadre de la Facilité de réponse rapide à la pandémie de Covid-19 (CRF), devra permettre de maîtriser la propagation du virus mais aussi de renforcer la capacité de résilience des populations vulnérables, de maintenir l’outil productif pour relancer l’économie ivoirienne après la crise et de préserver des emplois», explique un communiqué de cette institution financière panafricaine transmis mardi à APA. 

« Je félicite les autorités ivoiriennes pour avoir adopté très rapidement et selon une approche participative, des mesures pour endiguer la propagation (de la) Covid-19 et en atténuer les impacts sur les acteurs économiques et sur les populations vulnérables», a indiqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest. 

Selon la BAD, le premier objectif de ce programme est d’augmenter le nombre de tests de diagnostic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire d’ici la fin décembre 2020, et de renforcer les capacités de prise en charge des malades dans le courant du troisième trimestre de 2020. 

Par ailleurs, souligne le communiqué, le deuxième objectif de ce  programme vise à soutenir les mesures et actions limitant l’impact de la pandémie sur les populations les plus vulnérables du pays, notamment l’extension du programme de transferts monétaires au bénéfice des ménages pauvres et la prise en charge des factures d’eau et d’électricité d’un million de ménages. 

« L’apport de la BAD accompagnera également les mesures et actions du gouvernement ivoirien pour renforcer la résilience de l’économie et créer les conditions d’une reprise rapide après la crise sanitaire, par le maintien de l’outil productif d’au moins 90% des petites et moyennes entreprises (PME) du pays et l’allègement d’impôts et taxes pour 3 500 entreprises», conclut le communiqué.

L’Allemagne dévoile ses recettes ayant permis de contenir la Covid-19

L’Allemagne, considérée comme un exemple positif de gestion de la Covid-19, a réussi à ralentir la propagation de la pandémie. Le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn, ressort les stratégies ayant permis de fléchir la courbe d’infection.« Nous avons réussi à empêcher la surcharge de notre système de santé », note le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn. L’Etat fédéral enregistre une proportion de cas graves et de décès le plus faible que dans de nombreux autres pays.  

La courbe d’infections, aujourd’hui, s’aplanit clairement. « Pour l’instant, je vois trois raisons pour lesquelles l’Allemagne traverse relativement bien cette crise », indique M. Spahn, soulignant que premièrement, « le système de santé était en bon état avant la crise ».

De ce fait, « tout le monde a eu pleinement accès aux soins médicaux », renchérit-il. Le système de santé, avec un excellent réseau de médecins généralistes disponibles pour traiter les cas plus légers de Covid-19, a permis aux  hôpitaux de se concentrer sur les cas les plus graves.

Deuxièmement, dit-il, l’Allemagne n’a pas été le premier pays touché par le virus, mais a eu le temps de se préparer. Outre la disponibilité des lits d‘hôpitaux, notamment dans les unités de soins intensifs, « nous avons également pris la menace Covid-19 au sérieux dès le début ».   

En conséquence, la capacité de soins intensifs du pays a été augmentée de 12 000 lits à 40 000 lits très rapidement, a fait savoir M. Spahn. Troisièmement, il a soutenu que l’Allemagne abrite de nombreux laboratoires qui peuvent tester le virus avec de nombreux chercheurs éminents dans le domaine.  

« Avec une population d’environ 83 millions de personnes, nous sommes en mesure d’effectuer jusqu’à 1 million de tests de diagnostic par jour, et aurons bientôt la capacité d’effectuer environ cinq millions de tests d’anticorps par mois », a-t-il poursuivi.  

De vastes campagnes de tests ont eu lieu à travers l’Allemagne. Selon lui, sans cela « vous ne voyez que des ombres ; mais avec elle, vous pouvez voir les détails clairement et immédiatement. Et en cas d’épidémie, vous ne pouvez pas contrôler ce que vous ne pouvez pas voir ».    

« Nous n’avons pas imposé de couvre-feu national, mais nous avons demandé aux citoyens de rester chez eux volontairement. (et) nous vivons depuis deux mois de sévères restrictions à la vie publique et privée : d’après ce que nous savons, cette réponse a été nécessaire et efficace », confie-t-il. 

Les conséquences du confinement ne peuvent être ignorées, c’est pourquoi le pays essaie progressivement de revenir à la normalité. Le défi, c’est que réduire les mesures de protection est potentiellement aussi difficile que les introduire en premier lieu, relève-t-il. 

« Bien que nous opérions dans des conditions d’incertitude profonde, nous pouvons être certains du danger que représente une deuxième vague épidémique. Aussi, restons-nous vigilants », dit-il, toutefois « seul le temps nous dira si nous avons pris les bonnes décisions ». 

Selon le ministre fédéral de la Santé, il est essentiel que les gouvernements informent le public non seulement de ce qu’ils savent, mais aussi de ce qu’ils ne savent pas. Car, c’est le seul moyen de créer la confiance nécessaire pour lutter contre un virus mortel dans une société démocratique. 

« Aucune démocratie ne peut obliger ses citoyens à changer de comportement – du moins pas sans encourir des coûts élevés. Pour une réponse coordonnée et collective, la transparence et des informations précises sont bien plus efficaces que la coercition », poursuit-il. 

En Allemagne, la grande majorité des citoyens a été amenée à coopérer, par sens de responsabilité pour eux-mêmes et pour les autres. Mais, pour maintenir ce succès, l’Etat doit compléter les informations sur le virus par un débat public ouvert et une feuille de route pour le rétablissement.

Il a par ailleurs fait observer qu’en plus d’informer le public, les gouvernements devraient montrer qu’ils comptent sur les citoyens pour comprendre la situation et ce qu’elle exige. Parce qu’ils sont informés, les citoyens allemands savent qu’un retour à la normalité n’est pas possible sans vaccin. 

Pour M. Spahn, les décisions des autorités doivent être « motivées par des preuves » et insister sur la réduction du risque d’infection. Faire savoir par exemple que la distanciation physique est la protection la plus efficace.   

Lorsque les gens restent séparés d’au moins 1,5 mètre, le risque d’infection est considérablement réduit, et si nous pouvons garantir le respect des règles d’hygiène de base, le risque diminue encore plus, mentionne-t-il. En outre, les risques résiduels restants peuvent être gérés de différentes manières selon la situation.

La pandémie de Covid-19 a montré pourquoi un monde interconnecté nécessite une gestion de crise à l’échelle mondiale. Malheureusement, la coopération multilatérale est devenue plus difficile ces dernières années, même entre alliés proches, fait remarquer le ministre fédéral de la Santé.  

« Nous voyons à quel point nous avons besoin les uns des autres, la crise actuelle devrait être un signal d’alarme. Car, aucun pays ne peut gérer seul une pandémie. Nous avons besoin d’une coordination internationale » et améliorer le fonctionnent des institutions, a-t-il lancé.  

En tant qu’Européens, « nous devons reconsidérer notre approche de la mondialisation, en reconnaissant qu’il est essentiel de produire les biens essentiels nécessaires comme les équipements médicaux au sein de l’Union européenne », ajoute-t-il.  

L’Europe devra aussi diversifier ses chaînes d’approvisionnement pour éviter de dépendre entièrement d’un pays ou d’une région, avoue-t-il, mais, surtout savoir que repenser la mondialisation ne signifie pas réduire la coopération internationale. 

Les efforts conjoints des États membres de l’UE font déjà progresser la mise au point d’un vaccin. Une fois découvert, il sera prudent de s’assurer que le vaccin est produit en Europe, même s’il est disponible dans le monde entier. Comme la plupart des crises, celle-ci offre aussi des opportunités. 

Les conséquences à moyen terme de la pandémie seront sévères, avertit-il. Toutefois, malgré toutes les difficultés et incertitudes qui pointent, il dit rester optimiste. « En Allemagne et ailleurs, nous faisons l’expérience de ce dont nos démocraties libérales et nos citoyens sont capables ».  

Af’Sud : les cas de Covid-19 augmentent à un rythme alarmant (Ramaphosa)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a averti lundi ses compatriotes qu’ils ne devaient pas désespérer si les cas de coronavirus continuaient d’augmenter, mais se préparer à contenir la pandémie en respectant les protocoles de prévention.Le président s’exprimait alors que le nombre de décès dus au virus dans le pays a atteint plus de 900 sur les 48.285 cas confirmés dans tout le pays et que les écoles ont ouvert les élèves en classe d’examen.

 Il a déclaré que le pays devrait se réconforter du fait que la mesure de confinement  atteignait son objectif de retarder la propagation du virus.

 « Le confinement nous a donné le temps de préparer nos installations sanitaires et nos interventions pour la flambée attendue des infections », a-t-il déclaré, ajoutant : « Le confinement était non seulement nécessaire, mais il nous a aussi donné à tous le temps de nous adapter à la vie avec le virus ».

 Le président a déclaré qu’il était heureux de constater qu’un pourcentage élevé de Sud-Africains respectaient les protocoles d’hygiène, mais qu’ils devaient éviter tout contact avec d’autres personnes et porter des masques faciaux en public.

 Il a cependant noté que la distanciation physique dans les lieux publics restait un défi.

 « Nous devons nous assurer que nous respectons les pratiques de distanciation physique car c’est par un contact étroit entre les gens que le virus se propage », a-t-il déclaré.

 Le président a rendu hommage aux entreprises, aux organismes publics, aux écoles et aux autres institutions du pays qui ont profité de la fermeture pour se préparer à un retour progressif à une activité plus ou moins normale.

 Par ailleurs, des milliers d’élèves en dernière année du secondaire sont retournés dans leurs salles de classe dans tout le pays lundi, depuis que le confinement a pris effet le 27 mars, a déclaré la ministre de l’éducation de base, Angie Motshekga.

Covid-19: L’Ethiopie renouvelle la fermeture partielle des cours fédérales

La Cour suprême de l’Ethiopie a décidé d’une prolongation de 30 jours pour la fermeture partielle des cours fédérales à cause de la pandémie de coronavirus.La décision se justifie par des informations publiées par le ministère de la Santé qui ont état d’un nombre croissant des nouveaux cas de Covid-19 dans le pays.

Dans un communiqué publié le weekend, la Cour Suprême fédérale a indiqué que la décision visait à renforcer la sécurité des juges et les autres travailleurs, ainsi que les personnes qui viennent dans les locaux de l’institution.

Selon le document, la Cour ne recevra plus de nouveaux dossiers pendant cette période d’extension. Cependant, les affaires urgentes sur lesquelles il faut statuer seront examinées.

Les mesures de fermeture partielle étaient imposées aux cours fédérales depuis le 18 mars 2020, afin de limiter la propagation de la pandémie.

Par ailleurs, l’Ethiopie a enregistré 129 nouveaux cas de coronavirus sur 5500 tests ; ce qui fait un total de 2020 personnes affectées dont 334 guérisons et 27 décès.

Côte d’Ivoire: l’OMS équipe 85 districts sanitaires d’un dispositif multimédia de formation à distance

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a apporté un nouvel appui important au système sanitaire de la Côte d’Ivoire en offrant un dispositif multimédia de formation à distance à l’Institut national de santé publique ( INSP) et à 85 districts sanitaires du pays, a appris APA samedi auprès de cette institution.Ce don est composé d’ordinateurs portables et de bureau (desktop), des coffrets, des onduleurs, des stabilisateurs, des Fly box internet, des caméras avec trépied et microphones, des tables de mixage, des postes téléviseurs, des barres de son, des serveurs internet… rapporte une note d’information. 

Avec ce dispositif national, la Côte d’Ivoire devient ainsi le premier pays de la sous-région à disposer d’un réseau national de téléformation multimédia, couvrant tous les districts et les régions du pays. « Ce matériel permettra de doter l’INSP d’une nouvelle plateforme multimédia, et de permettre aux districts de santé même les plus reculés, de se connecter en mode audiovisuel interactif pour suivre des cours en ligne et échanger directement avec l’équipe des imminents professeurs basés à Abidjan », a dit le Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo lors de la cérémonie de remise de ce don. 

Selon M. Yaméogo, ce dispositif de formation à distance qui contribue au renforcement du système de santé, permettra d’assurer une mise à jour continue des connaissances et des pratiques des agents de santé de tout le pays, sur les autres priorités de santé publique. 

A en croire la note,  Cette plateforme dédiée à la formation à distance, réunit plusieurs avantages qui sont entre autres,  le gain de temps, la réduction des déplacements des agents de santé en dehors de leurs lieux d’affectation et  la réduction des coûts des formations des agents de santé. 

Pour sa part, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique a relevé l’importance de ce dispositif de formation à distance surtout dans le contexte de gestion de la maladie à Coronavirus. Les plateformes de formation en ligne, a-t-il précisé, ont permis de former plus de 8000 agents de santé.

Covid-19: le Sénégal va poursuivre le traitement avec l’hydroxychloroquine (responsable)

Le Sénégal va poursuivre le traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, parce qu’il « est efficace pour réduire la charge virale et efficace dans la prévention des complications » pouvant conduire au décès, a déclaré, ce samedi à Dakar, le professeur Moussa Seydi.Le chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, qui s’exprimait lors du point de presse mensuel dédié à la pandémie, en veut pour preuve les résultats d’une étude menée par ses services et qui ont montré que « tous les patients qui avaient pris ce traitement au stade précoce, c’est-à-dire avant l’apparition de complications, sont guéris et aucun n’est décédé ».

L’étude en question a porté sur 559 personnes dont 498 patients étaient âgés de plus de 12 ans. L’âge médian était de 33 ans, mais tous les âges étaient représentés, des nourrissons aux sujets de 85 ans avec autant d’hommes que de femmes. Un patient sur cinq avait une comorbidité et 65 % des patients hospitalisés dans ces sites de traitement (Fann, Dalal Diam et Diamniadio) étaient symptomatiques.

Explicitant les résultats de l’étude, Pr Seydi a indiqué que la durée médiane d’hospitalisation des patients qui avaient pris ce traitement était de 10,5 jours contre 13 jours chez les patients qui ne l’avaient pas pris. 

Concernant la tolérance du traitement, il n’a été noté que 12 effets secondaires, soit dans environ 2 % des cas, et les effets secondaires cardiovasculaires se voyaient dans 0,8 % des cas, a souligné Professeur Moussa Seydi. Il note, par ailleurs, que tous les effets secondaires étaient bénins et réversibles à l’arrêt du traitement sans nécessité d’un traitement supplémentaire. 

« Ce traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine que nous avons administré, nous a montré que l’efficacité était réelle », a-t-il indiqué. 

Revenant sur la polémique née de la publication dans la revue « The Lancet » d’une étude qui remettait en cause l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, il a dit que « nous ne nous baserons que sur nos résultats pour prendre des décisions ».

« Nous allons donc poursuivre notre traitement et poursuivre aussi l’évaluation des traitements actuellement disponible en relation avec l’Institut Pasteur de Dakar dont je salue la compétence et l’intégrité », a-t-il encore dit.

Le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann a profité de l’occasion pour dénoncer la stigmatisation dont seraient victimes certains malades du coronavirus parmi lesquels des personnes travaillant dans le secteur de la santé. « La stigmatisation met en danger l’entourage du malade parce que la victime est moins prompte à respecter les mesures d’hygiène de base à l’endroit de ses proches. Elle constitue également un danger parce que cela pourrait réduire à néant la lutte contre le coronavirus », a-t-il déploré. 

A ce jour, 4 249 cas positifs au Covid-19 ont été déclarés au Sénégal, 2 512 en sont guéris, 47 en sont décédés et 1689 sont sous traitement dans les 27 sites dédiés à la prise en charge.

La directrice générale de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a exhorté les populations à plus de vigilance en respectant les mesures barrières de protection individuelle et collective.

Kigali craint une hausse des cas de Covid-19 importés du Burundi

De hauts responsables administratifs locaux de Nyaruguru, un district du sud du Rwanda, ont annoncé cette fin de semaine de nouvelles mesures de sécurité contre la traversée illégale de la frontière avec le Burundi qui peut augmenter les cas de Covid-19.Le maire du district de Nyaruguru, Francis Habitegeko, a expliqué que le franchissement de la frontière poreuse a suscité des craintes croissantes quant à l’impact potentiel de nouvelles infections transmises par le Burundi voisin.

Les résidents des localités rwandaises situées à la frontière avec le Burundi ont été mis en garde contre la traversée de la frontière avec le Burundi en raison de la pandémie de Covid-19.

Cet avertissement intervient après que les pays voisins du Rwanda, notamment la République démocratique du Congo, le Burundi et la Tanzanie, ont signalé un nombre croissant de cas.

En mars dernier, Human Right Watch avait averti que les autorités burundaises risquent de mettre ses citoyens en danger sans une libre circulation d’informations factuelles sur la pandémie après que le porte-parole du président sortant, Pierre Nkurunziza, a déclaré que «le Burundi est une exception car, c’est un pays qui a mis Dieu en premier».

Le Burundi, qui selon le gouvernement était protégé par la «grâce divine», a jusqu’à présent officiellement enregistré 63 cas positifs, dont un décès. Mais les autorités sont accusées par les médecins et l’opposition de cacher des cas de Covid-19, les attribuant à d’autres maladies comme la pneumonie.

Covid-19: l’Afrique invitée à s’appuyer sur la ZLECAF pour résister

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) reste le plan ambitieux de l’Afrique pour la prospérité même en pleine crise économique à cause de la Covid-19, soutiennent plusieurs personnalités du continent.« La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) représente toujours cet accord avec un grand potentiel de favoriser l’intégration économique régionale et la croissance économique, et faire passer l’Afrique au niveau supérieur, même en pleine crise de coronavirus paralysante », estiment les panélistes d’un webinaire sur le mécanisme de relance face au Covid-19 et la ZLECAF.

Au cours de ce panel virtuel initié par la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), les participants ont convenu que la ZLECAF est « une mesure cruciale pour éliminer la forte dépendance du continent à l’égard des exportations de produits de base et agricoles, conduisant à une croissance exponentielle du secteur manufacturier, à la diversification des exportations et à la création d’emplois de qualité si son plein potentiel de transformation pour tous les Africains est exploité ».

« L’une des choses que nous avons pu démontrer de manière empirique est que la ZLECAF a le potentiel d’approfondir non seulement l’intégration régionale du continent, mais aussi de nous permettre de réaliser plus de valeur ajoutée dans nos processus de production », a affirmé le Directeur de la Division de l’intégration régionale de la CEA, Stephen Karingi.

A son avis, la ZLECAF représente une occasion non seulement de « créer une résilience économique, mais aussi de créer des emplois de qualité et plus précieux par rapport aux emplois qui ne sont pas basés sur l’industrie ».

Pour sa part, Mama Keita, Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Est, a déclaré que lors de la relance post-Covid-19, l’Afrique devra donner la priorité aux secteurs à forte intensité de main-d’œuvre pour préserver les emplois et les moyens de subsistance. Cela comprend le secteur agricole pour assurer la sécurité alimentaire du continent.

« La santé et le numérique sont des secteurs indispensables qui contribuent à résoudre la crise sanitaire, nous devons donc renforcer le secteur de la santé », a indiqué Mme Keita, ajoutant que la durabilité environnementale est également importante ainsi que les activités respectueuses du climat « à mesure que nous rebâtissons plus solide ».

Elle a dit que comprendre les cadres macroéconomiques actuels et passés et les contraintes des États est important pour évaluer les moyens disponibles visant à établir un plan robuste de riposte et de relance post-Covid-19.

« Le potentiel de la ZLECA est indéniable. Ce qu’il faut, c’est l’engagement de tous, y compris des gouvernements et du secteur privé », a ajouté Mme Keita.

Pour Richard Ngatia, Président de la Chambre nationale kényane de commerce et de l’industrie (KNCCI), la ZLECAF est une étape monumentale sur la feuille de route du développement de l’Afrique qui doit être pleinement exploitée pour favoriser le commerce intra-africain.

« Cela ouvrira des opportunités illimitées, permettra de réaliser de nouvelles économies d’échelle, créer des revenus et des emplois grâce à une plus grande intégration des marchés et de l’économie », a dit M. Ngatia.

Ghana : le coronavirus cause 170 millions de dollars de perte au tourisme

La ministre ghanéenne du Tourisme, des Arts créatifs et de la Culture, Mme Barbara Oteng Gyasi, a déclaré que le secteur du tourisme du Ghana avait perdu environ 171 millions de dollars de revenus de mars à juin de cette année, en raison de la pandémie de coronavirus.Le ministre a confié aux journalistes à Accra que la perte de revenus était due en grande partie à la fermeture des frontières du pays au trafic humain visant à d’empêcher l’importation du virus dans le pays.

Vendredi, les médias locaux ont indiqué, citant le ministre, que le total des recettes des arrivées de touristes en 2019 était de 3,312 milliards de dollars.

Selon les rapports, le ministre a révélé que les opérateurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie peuvent demander le soutien du programme de réduction de la Covid-19 d’un montant de 600 millions de cedis du gouvernement, ainsi que de l’allocation de 4 millions de dollars américains pour le développement de sites touristiques et cette année, ainsi que des cinq millions de dollars pour le soutien aux entreprises touristiques.

RCA-Coronavirus : le ministre de la Santé répond aux préoccupations des syndicats

Un syndicat a affirmé qu’il déposerait un préavis de grève si ses revendications n’étaient pas entendues cette semaine.

Le ministère de la Santé -qui considère que c’est un syndicat minoritaire- répond point par point aux demandes faites par celui-ci. Le syndicat affirme notamment que les personnels soignants accumulent des impayés et n’ont pas de primes de risque.

C’est faux, affirme le ministre de la Santé qui assure que tous les personnels engagés dans la lutte contre Covid-19 sont défrayés comme il se doit. Concernant la revendication sur le manque de formation des personnel, le ministre Pierre Somse s’explique.

« On a formé, sensibilisé les prestataires de soins à tous les niveaux du système de santé. On a formé 42 médecins de région et de district, on a organisé des séances de sensibilisation pour les médecins et les pharmaciens. A travers les différents partenaires, les agents de santé communautaires ont été formés à travers le pays. On peut compter à peu près 2 000 agents toutes catégories confondues qui ont été formés à ce jour. Ce n’est pas une question seulement de formation, c’est une question d’engagement ! »

Autre question majeure : le manque d’équipement de protection des personnels soignants.

Le ministre concède que le pays manque de matériel, mais que les kits disponibles ont été distribués : « Ce sont des équipements qui ne sont pas toujours accessibles. Le problème d’accès aux équipements est un problème mondial. C’est grâce aux dons chinois et aux reliquats des équipements dont nous disposions pour la lutte contre Ebola qu’aujourd’hui nous tenons. Et ces dons-là ne sont même pas à la hauteur des besoins. On les utilise de façon très parcimonieuse, mais les équipements ont été mis à la disposition de tous les hôpitaux pour les besoins spécifiques de la prise en charge des cas de Covid. Et des efforts sont en train d’être faits : on a commandé des équipements à travers la plateforme globale d’approvisionnement et on n’a rien reçu encore de cette plateforme. »

UEMOA: «Trés peu de laboratoires de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19 ( Expert)

Dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA), très peu de laboratoire de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19, a regretté dans un entretien transmis vendredi à APA, Marcel Gbaguidi, le directeur général du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).« Dans la zone UEMOA, on a très peu de laboratoires accrédités dans le domaine de la biologie médicale. Mais, vous en avez au moins 2 qui sont engagés dans la lutte contre la Covid-19. Ici en Côte d’Ivoire, vous avez Retroci, récemment ajouté sur la liste et l’Institut Pasteur. Au Sénégal, il y a l’Institut Pasteur. Mais la Covid-19 a permis de noter que les laboratoires de biologie médicale dans notre espace UEMOA et CEDEAO sont très faibles», a fait savoir M. Gbaguidi, samedi, dans un échanges avec des journalistes ivoiriens sur whatsapp.

 Selon lui, il est indispensable aujourd’hui d’avoir de plus en plus de laboratoires accrédités pour faire face à des crises sanitaires comme la Covid-19. Poursuivant, il s’est félicité de la décision des chefs d’État de l’UEMOA d’augmenter le budget alloué à la santé espérant que le nombre de laboratoires accrédités va augmenter progressivement. 

Dans la foulée, M. Gbaguidi a relevé le rôle important de son institution dans la lutte contre la Covid-19 dans la sous-région. « Il s’agit non seulement de travailler au niveau local,  mais également de participer aux efforts de la CEDEAO qui a mis en place une taskforce pour travailler dans le domaine de la qualité et le SOAC a été convié. Nous avons pu être associés à la publication de normes régionales dans le domaine des masques à usage non sanitaires mais aussi des gels hydroalcooliques, des produits très utilisés et qui nécessitent d’être encadrés», a-t-il souligné. 

Par ailleurs, a révélé le directeur général du SOAC, le Conseil d’administration de son institution a autorisé le renforcement des capacités gratuites d’une trentaine de techniciens de laboratoires de biologie médicale par pays dans les domaines de l’accréditation mais aussi dans les domaines de la sécurité laboratoire. 

M. Gbaguidi a conclu en exhortant les États de la CEDEAO et de l’UEMOA à œuvrer pour le développement des questions de qualité et d’accréditation. Le SOAC  a démarré ses activités en Côte d’Ivoire en 2018. Au total, 18 laboratoires ont été accrédités par cette organisation dont 8 en Côte d’Ivoire. La plupart  de ces laboratoires accrédités sont dans le domaine agroalimentaire et de l’investigation criminalistique.

AfSud : le confinement prolongé jusqu’au 15 juillet

L’Afrique du Sud a prolongé jusqu’au 15 juillet la durée de l’état national de catastrophe pour la pandémie de coronavirus, a déclaré jeudi le ministre de la Présidence, Jackson Mthembu.Le ministre s’exprimait jeudi, au sortir d’une réunion du Cabinet, qui faisait le bilan des morts dans le pays, dont le chiffre a atteint 792 décès, sur 37.525 cas confirmés de virus positifs.

« Le Cabinet a approuvé la prorogation de l’état national des catastrophes d’un autre mois du 15 juin au 15 juillet 2020 », a déclaré Mthembu.

Le président Cyril Ramaphosa avait officiellement déclaré l’état de catastrophe nationale en mars dans le cadre des efforts du pays pour contenir le coronavirus mortel originaire de la ville chinoise de Wuhan en décembre dernier.

Cette semaine, cependant, les mesures de confinement mises en place par le gouvernement en mars ont été rejetées par le tribunal pour violation des droits humains des citoyens, après qu’un citoyen local s’est plaint que les restrictions étaient inconstitutionnelles.

A cet égard, le gouvernement a eu deux semaines pour proposer des mesures alternatives qui respectent les lois du pays, telles qu’elles sont énoncées dans la Déclaration des droits dans la constitution du pays.

Le gouvernement fera appel de la décision de justice à son encontre dans les meilleurs délais, a déclaré le ministre.

Maroc : Large campagne de dépistage du Covid-19 dans le secteur privé

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) lance une opération de dépistage massif au sein des entreprises dans le sillage de la reprise des activités économiques, indique la CGEM sur son portail électronique.« Sur hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la CGEM a été chargée de coordonner, en partenariat avec le ministère de la Santé et celui de l’Intérieur, une très large campagne de dépistage du Covid-19 auprès des employés du secteur privé. Cette opération vise à limiter le risque de propagation du virus en entreprise et garantir une reprise d’activité sécurisée et sereine », lit-on sur le site de la Confédération.

A ce titre, la CGEM a mis à disposition de ses membres un formulaire, les invitant à le remplir, afin de recueillir les informations «indispensables à une gestion rapide et fluide de cette opération responsable et citoyenne».

Dès réception des réponses, le responsable désigné par l’entreprise sera contacté pour organiser la réalisation des tests « dans les plus brefs délais », précise le patronat.

A noter que toute reprise ou poursuite d’activité est conditionnée par la participation à cette campagne de dépistage, l’objectif est que cette reprise intervienne dans les meilleures conditions en termes de sécurité sanitaire.