Côte d’Ivoire: 50 «survivantes» de violences sexuelles assistées psychologiquement à Abidjan

A l’initiative de la Ligue ivoirienne des droits des femmes de concert avec ses partenaires, cinquante « survivantes» (victimes) de violences physiques et sexuelles ont bénéficié à Abidjan d’un soutien psychologique et ont reçu des kits comprenant des vivres et du matériel de protection contre la Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.« Durant cette activité, les 50 survivantes de violences ont bénéficié d’un ensemble de soutien notamment des entretiens individuels avec une psychologue en vue de dresser un diagnostic des besoins d’accompagnement de ces dernières, de kit comprenant des vivres et du matériel de protection contre le Covid-19»,  souligne le communiqué.

 Par ailleurs, elles ont bénéficié d’une séance d’information et de service en santé sexuelle et reproductive.  Selon le texte, cette action sociale dénommée « La ligue à cœur ouvert :  pour qu’elles ne soient plus jamais seules», avait pour but d’apporter un réconfort psychosocial à ces victimes de violences.

 La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes et ses associations sœurs que sont l’ONG Overcome, l’ALFEC, Smart African Women Leaders Platform, WeForHer et le Centre d’Écoute et Conseil Manowach, forment un réseau féministe engagé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Achèvement des travaux de rétablissement d’un câble de la 2ème liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne

Les travaux de rétablissement de l’un des câbles de la deuxième liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne, se sont achevés, a annoncé mercredi l’office marocain d’électricité et de l’eau potable (ONEE).Dans un communiqué, l’ONEE indique qu’après plusieurs semaines de travaux et grâce à la longue expérience des équipes de l’Office et de Red Electrica de Espana (REE) la 2ème interconnexion a été rétablie dans de très bonnes conditions.

Le câble sous-marin était indisponible depuis qu’un navire l’a endommagé fin 2019 à 13 km des côtes marocaines, précise le communiqué, affirmant que les systèmes de  contrôle et de protection ont ordonné l’isolement de la 2ème interconnexion et un plan d’actions pour la réparation du câble qui a été lancé par le comité de maintenance composé de responsables marocains et espagnols.

La réparation en question a nécessité une expertise hautement qualifiée et de la logistique lourde notamment des navires spéciaux dédiés à ce genre d’opérations, vu que l’avarie était située à une grande profondeur (490 m), ajoute la même source.

D’après le communiqué, le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi a effectué mardi une visite technique au site de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne pour s’informer des installations après les importants travaux qui avaient été réalisés.

La Covid-19 gagne du terrain en Afrique, avertit l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que les infections à coronavirus s’accéléraient à travers l’Afrique.Selon le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, pour la première fois, les infections transcendent les grandes métropoles peuplées et atteignent d’autres parties du continent, jusque-là moins touchées par la pandémie.

Selon Moeti, les pays du continent manquent de fournitures médicales nécessaires pour effectuer des tests et intensifier la lutte contre la pandémie.

A ce jour, l’Afrique reste encore le continent avec le moins de cas de Covid-19.

Une dizaine de morts dans l’attaque d’un poste mixte de sécurité de l’armée ivoirienne

L’attaque du poste mixte armées-gendarmerie de Kafolo dans le Nord-Est ivoirien a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, annonce le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia dans un communiqué.« Ce jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 heures du matin, le poste mixte armée-gendarmerie, à Kafolo, dans la sous sous-préfecture de Sikolo au Nord-Est de la Côte d’Ivoire a été attaqué par des individus armés non encore identifiés. Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé », stipule le communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque », poursuit le chef d’Etat-major des armées, ajoutant que « des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants ».

Le président de la République et le Gouvernement « s’inclinent devant la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur » et « présentent leurs sincères condoléances aux familles victimes et formulent des vœux de prompt rétablissement pour les blessés ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

La gestion de la sortie du confinement vue par la presse marocaine

La presse marocaine s’est focalisée ce jeudi sur la gestion de la sortie du confinement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le pays est entré dans une nouvelle étape avec comme maître mot le déconfinement progressif, relevant que cette décision était prévisible. Certes, la situation sur le plan sanitaire et épidémiologique s’améliore dans notre pays, mais le virus continue malheureusement de circuler avec l’apparition de temps à autre de foyers de contagion dans certaines villes, prévient le quotidien, expliquant qu’il était donc tout à fait normal de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour une période supplémentaire. « Le but est de contenir au maximum le virus et la vitesse de sa propagation ».

Pour lui, le manque de discipline de certaines personnes dans certaines zones en particulier fait que le virus soit toujours en embuscade. « Il va falloir tirer des conclusions pour rejoindre la première catégorie ».

De son côté, +l’Économiste+, souligne que le gouvernement n’a pas rendu la liberté aux habitants des grandes villes, qui voient les Français, les Algériens, les Espagnols, les Grecs, les Tunisiens et tant d’autres reprendre une vie normale, alors que leurs résultats médicaux ne valent pas ceux du Maroc.

Deux choses doivent retenir l’attention, selon la publication. « D’abord les embouteillages et les queues pour un McDo malgré le confinement à Casablanca, Marrakech, Fès… Puis, le « oui, passez » pour les uns et « non » pour les autres.

+L’Opinion+ rappelle que l’expression populaire « Donne-moi un empan de distance » a toujours été prononcée sur le mode impératif, relevant que depuis l’éclosion de l’épidémie du Coronavirus, le geste de distanciation est devenu comportemental.

Plus qu’un empan, la distance s’exprime, au moins, en mètre, ajoute le quotidien, indiquant que la formule « Donne-moi un mètre de distance » est devenue une injonction de prudence, un moyen de dispersion de la foule et une interdiction implicite des attroupements.

+Assabah+ ne manque d’ailleurs pas de soulever la confusion que font encore les Marocains entre état d’urgence sanitaire et confinement. « Celui qui saura distinguer facilement le persil de la coriandre parviendra à faire la différence entre le confinement et l’état d’urgence », ironise le quotidien. Et d’ajouter que la répartition des régions en deux zones, selon l’état épidémiologique, n’est pas figée et fait objet d’une actualisation chaque semaine.

Du coup, «les villes de la Zone 2 peuvent toujours passer leur examen de rattrapage et passer en Zone 1». La situation économique est inquiétante et plusieurs activités risquent de souffrir encore du prolongement de l’état d’urgence sanitaire.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’attarde, quant à lui, sur les coulisses de la prise de décision du prolongement de l’état d’urgence. Une décision à laquelle, précise le quotidien, les ministères de l’Intérieur et des Finances sont favorables. Mais le ministère de la Santé, pour sa part, s’est montré plutôt réticent.

80 jours après l’instauration de l’état d’urgence sanitaire et du confinement, les trois ministères qui gèrent le dossier de la pandémie n’étaient donc pas sur la même longueur d’onde concernant la question du déconfinement de la population, ajoute le journal.

Le ministère de la Santé a ainsi mis en avant le risque d’une deuxième vague de contamination plus virulente que le système de santé, déjà fragile, ne pourra gérer. Les effectifs seront rapidement dépassés, d’autant que le nombre de lits, d’hôpitaux et d’installations militaires n’a connu aucun changement. La position du ministère est donc claire: pas de déconfinement dans l’immédiat.

+Al Massae+ fait allusion la disposition annoncée dans le communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur de la Santé, selon laquelle l’assouplissement progressif des mesures de confinement sera soumis à une évaluation, dans les conditions requises par chaque préfecture et province.

Cette évaluation sera menée par les commissions de veille et de suivi, présidées par les gouverneurs et les walis et composées de représentants du ministère de la Santé, des services extérieurs des départements ministériels concernés et des services de sécurité, précise la publication.

Maroc : Plus de 4,5 millions de têtes d’ovins et caprins identifiées

Plus de 4,5 millions de têtes d’ovins et caprins ont été identifiées au Maroc entre le 22 avril et le 6 juin 2020, a annoncé l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).Cette opération d’identification des ovins et des caprins se poursuit dans toutes les régions avec l’objectif de couvrir l’ensemble du cheptel préparé pour la fête du sacrifice.

L’Office rappelle qu’à l’instar des deux dernières années, cette opération consiste en la pose, sur l’une des oreilles de l’animal, d’une boucle de couleur jaune, portant un numéro de série unique pour chaque animal.

A défaut de ce signe distinctif, l’ovin ou caprin n’est pas identifié et ne devra pas faire l’objet d’un achat de la part du consommateur. Ainsi, le but de cette opération est d’identifier, dans un premier temps, la propriété des animaux et leurs éleveurs et d’assurer ensuite la traçabilité du parcours des animaux depuis leur élevage jusqu’au point de vente.

Par ailleurs, les services vétérinaires de l’Office ont enregistré 242.000 unités d’engraissement d’ovins et caprins dans le cadre de ce programme. En plus de l’enregistrement des exploitations d’engraissement et de l’identification des animaux, les préparatifs comprennent un ensemble de mesures telles que le contrôle de l’alimentation animale, de l’utilisation des médicaments vétérinaires, de l’eau d’abreuvement, ainsi que la circulation des fientes, conditionnée obligatoirement par l’obtention d’un laissez-passer auprès des services vétérinaires de l’ONSSA afin de suivre leur traçabilité.

Il est à signaler que la situation sanitaire du cheptel national est satisfaisante. Le suivi et la surveillance sanitaires sont assurés sur l’ensemble du territoire national par les services vétérinaires de l’ONSSA en étroite collaboration avec les vétérinaires privés.

Chaque année, l’ONSSA recommande aux consommateurs de n’acheter que les animaux commercialisés au niveau des points de vente connus et bouclés et d’acheter des animaux qui sont mobiles, actifs, réactifs et pas nonchalants.

Attaque d’une position de l’armée ivoirienne à Kafolo, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire

Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt jeudi, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, faisant plusieurs victimes.Selon une source militaire « la position de l’armée ivoirienne située à Kofolo à 140 km de Ferkéssédougou sur la route de Kong  a fait l’objet d’une attaque» vers 04h00, Gmt et heure locale.

« Nous enregistrons plusieurs victimes dans nos rangs. Il y a des morts et des blessés, mais nous sommes en train de recouper l’information. Nous ne pouvons pas vous en dire plus», a confié à APA, la même source, ajoutant que «je ne peux pas vous dire s’il s’agit d’une attaque terrorisme ou pas ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Le foncier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l’économie. »Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l’audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s’est retrouvé avec des terres », écrit L’Evidence à sa Une.

Faisant état de « gestion catastrophique du foncier », L’As indique que « Macky Sall siffle la fin de la pagaille ». « Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles », note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que « Macky revient sur terre » et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d’aménagement.

En attendant, Sud Quotidien constate que « le scandale du foncier perdure » avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. « Ce sont des ministres, marabouts, magistrats…qui accaparent le littoral », accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député. 

« Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs », informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de « feuilleton autour d’un fauteuil », comportant des « dits et des non dits ».

« Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique », titre La Tribune.

« Soutien au secteur privé-Macky pour l’octroi de 200 milliards f cfa », renseigne L’Info, là où Le Quotidien voit « 90 milliards f cfa dans les caisses de l’Etat » grâce à l’annulation du service de la dette. 

Faisant le bilan d’étape de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans L’Observateur, « Mansour Faye déballe ses vivres » et affirme: »On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n’ai rien à cacher, j’ai l’obligation de rendre compte ».

À la Une de Vox Populi, le mouvement « Y en a marre » critique la gestion par l’Etat de la pandémie de Covid-19 et « déterre la hache de guerre contre Macky ».

« Continuité de l’Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d’égo, ambitions politiques, appât du gain…nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d’aujourd’hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers », écrit EnQuête en première page.

Le Sénégal salue la suspension temporaire du service de la dette

Le gouvernement du Sénégal, dans un communiqué parvenu mercredi soir à APA, dit saluer la décision des pays membres du G20, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de convenir d’une initiative concertée de suspension du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels.Cette suspension temporaire permettra aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la Covid-19, souligne la note, précisant que cette proposition d’adhésion à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) traduit l’excellence des relations diplomatiques, économiques et financières entre la République du Sénégal et les pays membres du G20.

La participation du Sénégal à l’ISSD se matérialisera par la suspension du paiement du principal et des intérêts dus à l’ensemble des créanciers du secteur bilatéral officiel jusqu’au 31 décembre 2020 pour un montant de 90 567 780 874 de francs CFA entre le 1er juin 2020 et la fin de l’année, soit 13,51 % du service de la dette extérieure dû en 2020, informe le communiqué.
Selon les services compétents du Ministère des Finances et du Budget, l’espace budgétaire ainsi libéré sera affecté au financement des dépenses sanitaires, sociales et économiques inscrites dans le Programme de Résilience économique et sociale annoncé le 3 avril 2020 par le Président de la République Macky Sall pour lutter contre les effets de la pandémie.

Le Sénégal réaffirme par ailleurs son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD à ces derniers.

Le soutien des créanciers privés au Plan Sénégal Émergent —que ce soit au travers de prêts ou la souscription d’obligations émises sur les marchés de capitaux internationaux— a permis d’inscrire le Sénégal dans une trajectoire de croissance forte et inclusive que les autorités entendent préserver, rappelle le document, soulignant que le Sénégal reste mu par le souci de protéger cette relation de confiance qui lui a notamment permis d’emprunter à des maturités allant jusqu’à 30 ans.

Démarrage de l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne

La Commission électorale ivoirienne (CEI) a lancé officiellement mercredi à Abidjan, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a constaté APA sur place.Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d’Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l’étranger.

« L’opération de révision de la liste électorale a pour objectif essentiel de prendre en compte les mutations intervenues dans le corps électoral et d’offrir la possibilité à toutes les personnes de nationalité ivoirienne remplissant les conditions prescrites par la loi de s’inscrire sur la liste électorale », a indiqué Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI dans une allocution à cette occasion.

  Poursuivant, il a expliqué que les  pièces requises pour les requérants en Côte d’Ivoire sont la carte nationale d’identité (CNI)  ou le certificat de nationalité ivoirienne ou l’attestation d’identité ou encore le récépissé délivré par l’Office national de l’état-civil et de l’identification en Côte d’Ivoire (ONECI).

 « Pour venir s’inscrire sur la  liste électorale, il est bon de retenir l’une de ses pièces. Ce ne sont pas des conditions cumulatives. Il suffit d’avoir une seule de ces pièces pour venir vous inscrire sur la liste électorale», a précisé M. Coulibaly. 

En ce qui concerne les ivoiriens de la diaspora, le président de la CEI a fait savoir que pour prendre part à cette opération, ceux-ci devront présenter une CNI, ou un passeport biométrique ou une carte consulaire.

Auparavant, M. Coulibaly a souligné que cette révision de la liste électorale ivoirienne concerne  plusieurs catégories de personnes. Notamment, tous ceux des ivoiriens qui sollicitent leur première inscription sur la liste électorale,  les  nouveaux majeurs et les électeurs déjà inscrits sur la liste électorale et qui souhaiteraient  apporter des modifications à leurs données personnelles ou désireux de changer de lieux de vote.  

Cette dernière catégorie, a indiqué M. Coulibaly,  peut apporter les modifications souhaitées en ligne ou en se rendant dans des centres d’enrôlement.

« Pour l’enrôlement en ligne, vous devriez rapporter la preuve qui fonde le changement de lieu de vote. Cette preuve se faisant par la production d’une attestation de résidence, de domicile ou une attestation fiscale. Et  nous avons conçu à cet effet, des documents spécifiques disponibles dans certaines administrations», a-t-il détaillé insistant que ces documents sont gratuits.

M. Coulibaly a conclu en invitant les partis politiques à exhorter leurs militants afin qu’ils s’approprient cette opération.

Environ 6 600 000 personnes sont inscrites sur  la liste électorale  ivoirienne pour une population électorale estimée à 10 500 000 personnes. Quelque 10 848 centres d’enrôlement sont ouverts pour cette opération sur l’ensemble du territoire ivoirien et 84 à l’étranger. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. 

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement décide d’alléger progressivement le confinement

Le chef du gouvernement Saad Eddine El Otmani a présenté, mercredi  devant les parlementaires, les détails de l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’ au 10 juillet ainsi que le plan de l’exécutif visant un déconfinement progressif.Lors de son oral, le responsable gouvernemental a souligné que dans le cadre de la préparation d’un retour à la vie normale et de la reprise des activités économiques et sociales sur l’ensemble du territoire national, il a été décidé de maintenir l’état d’urgence sanitaire et d’alléger progressivement les mesures de restrictions en fonction de la situation épidémiologique de chaque province ou préfecture, à partir du 11 juin 2020.

En effet, les régions, provinces et préfectures du Royaume sont réparties en deux zones 1 et 2. La première zone connaîtra un allègement des mesures du confinement dans la mesure où les populations de cette zone ne seront plus soumises à la présentation de l’autorisation exceptionnelle.

Quant à la deuxième zone, marquée par un grand nombre de contamination par la Covid-19, elle est encore soumise à des restrictions et ses habitants doivent disposer d’une autorisation délivrée par les autorités pour pouvoir circuler.

Il est à signaler que 80% des préfectures et provinces du Maroc font partie de la zone 1, représentent 95% du territoire national et 61% du nombre d’habitants. 87% des cas positifs au coronavirus enregistrés sur le territoire national se trouvent dans la zone 2.

Selon El Otmani, l’état d’urgence sanitaire offre au gouvernement la possibilité d’adopter des mesures pour faire face à la propagation de la pandémie de Covid-19, ajoutant que l’état d’urgence sanitaire est déclaré en vertu d’un texte de loi par le biais duquel le parlement donne l’aval à l’exécutif pour mettre en application son plan.

Dans le cadre de ce plan de déconfinement progressif, les rassemblements demeurent toujours interdits, et le respect strictement des mesures sanitaires notamment les gestes barrières, est obligatoire.

Le chef de gouvernement a fait savoir que le passage d’une étape à l’autre sera précédé par une évaluation des mesures mises en place pour chaque préfecture et province. Cette évaluation sera menée par les commissions de veille et de suivi composées des représentants du ministère de la Santé, des services extérieurs des ministères concernés, ainsi que des services de la sûreté nationale.

Pour ce qui est de l’activité économique, le gouvernement a décidé que toutes les activités économiques reprennent dès jeudi 11 juin, soulignant que des plans sectoriels seront mis en place pour permettre une meilleure reprise économique.

Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises privées et publiques toutes tailles confondues pour reprendre efficacement leur activité en leur assurant les dispositifs de soutien, a-t-il assuré.

Pour rappel, le gouvernement, réuni en conseil mardi, a décidé d’étendre jusqu’au 10 juillet 2020 l’état d’urgence sanitaire en vigueur dans le Royaume depuis le 20 mars dernier.  Un allègement progressif des mesures de confinement, a été décidé par l’exécutif prenant  en compte la situation épidémiologique de chaque région.

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la 2ème phase d’extension du réseau électrique d’Adjahui-Coubé

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a lancé mercredi les travaux de la deuxième phase d’extension du réseau électrique d’Adjahui-Coubé, un village de Port-Bouët, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre du programme d’amélioration de la qualité de la fourniture d’électricité initié par le gouvernement ivoirien seront exécutés du 15 juin au 30 août 2020 et permettront d’éviter les baisses de tension et les coupures d’électricité dans cette localité.« Nous ne souhaitons pas nous arrêter là, car l’objectif du Chef de l’Etat et du Gouvernement est d’apporter une réponse concrète à l’aspiration légitime de toutes les populations ivoiriennes d’accéder à un service essentiel de base comme l’électricité», a promis M. Cissé dans un discours de lancement de ces travaux.Auparavant, il a égrené les travaux de renforcement du réseau électrique et la réparation d’une centaine de lampadaires de cette localité  qui  ont été déjà exécutés  par le gouvernement ivoirien pour un montant de 75 millions FCFA.«En plus du PRONER (Programme national d’électrification rurale) et du PEPT  (Programme électricité pour tous) , le Gouvernement a initié un programme d’amélioration de la qualité de la fourniture d’électricité pour un montant total de 47 milliards FCFA sur 2020-2021», a fait savoir M. Cissé annonçant des travaux à exécuter dans les « semaines à venir » dans plusieurs localités du pays. Il a cité des travaux à exécuter,  entre autres, dans la localité de  Mafiblé 1 où il s’agira de construire une ligne HTA de 3.6 km et de poser 25 lampadaires additionnels, pour un coût total de 82 millions FCFA afin de régler les problèmes d’éclairage public.Quant à la localité d’Abouabou, 14 nouveaux lampadaires seront posés, les 11 lampadaires défectueux seront remplacés et la fourniture d’électricité sera stabilisée au niveau du centre de santé pour un montant de 17 millions FCFA.« Aucun quartier de la commune de Port-Bouët ne sera laissé pour compte. Il en est de même pour l’ensemble des quartiers d’Abidjan et de l’intérieur du pays», a  promis le ministre.L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif de la  Covid-19 sur le secteur de l’énergie. Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, rappelle-t-on, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Jennifer Blanke quitte la BAD pour des «raisons purement familiales» (Officiel)

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, mercredi, que sa vice-présidente chargée de l’agriculture, du développement humain et social, Jennifer Blanke quitte la Banque le 04 juillet prochain pour des « raisons purement familiales ».Mme Blanke qui a rejoint la BAD au début de 2017, a supervisé un certain nombre de programmes essentiels de l’institution, rapporte la Banque dans un communiqué transmis à APA.

 « Je remercie le président Akinwumi Adesina pour son leadership, ses conseils et son soutien qui ont sans doute motivé et aidé mon équipe et moi-même à jouer un rôle clé dans la transformation de la Banque. Je me sens privilégiée d’avoir eu l’occasion de contribuer au programme de la Banque qui vise à accélérer la transformation sociale et économique de l’Afrique », a déclaré Mme  Blanke à l’annonce de son départ.

« Je pars pour des raisons purement familiales afin de rejoindre ma famille en Suisse après une période très enrichissante à la Banque », a-t-elle insisté, ajoutant que « la Banque et l’excellente équipe que nous avons constituée vont me manquer » et «je continuerai à soutenir fermement notre institution où que je sois ».

Evoquant ce départ de Mme Jennifer Blanke, le président de la Banque, Akinwumi Adesina a déclaré avoir été « ravi de travailler avec le Dr Jennifer Blanke durant ces trois dernières années et demie ».

Selon lui, elle a fait preuve d’un véritable leadership et a fait avancer les programmes de la Banque sur plusieurs fronts, en particulier dans le domaine de la sécurité alimentaire, de l’autonomisation financière des femmes et de la création d’emplois.

 « Je lui souhaite plein succès et je me réjouis de pouvoir poursuivre la coopération et l’engagement avec elle », a conclu le président de la BAD.

Covid-19: deux enseignants ivoiriens «rayés de l’effectif» d’une école régionale dans une affaire de télé-enseignement

Deux enseignants ivoiriens, Narcisse Dakouri et Raoul Zamblé, représentant la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) à l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC), ont été « rayés de l’effectif » de l’établissement à vocation régionale dans une affaire de télé-enseignement, liée à la pandémie de la Covid-19.L’information a été portée à la connaissance de l’opinion publique, mercredi, par les dirigeants de la CNEC, Johnson Zamina et N’Guessan Kouamé, au siège de l’organisation syndicale à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), lors d’une conférence de presse.   

La cessation de travail requise contre M. Dakouri, délégué de la CNEC à l’ESATIC et son adjoint M. Zamblé, intervient après que ceux-ci ont recueilli via une plate-forme WhatsApp l’avis de l’ensemble des enseignants qui ont opposé des conditionnalités à la question de télé-enseignement lancée par la direction générale.

Les enseignants ont, à l’issue de leurs échanges, souhaité la mise à la disposition de chacun d’eux «un kit de travail comprenant un ordinateur portable et une connexion internet pour leur permettre de travailler depuis leur domicile ».

En outre, ils ont estimé qu’ils devraient « convenir d’un mécanisme de calcul des heures de travail effectuées en ligne, pour leur prise en compte dans le décompte annuel final et confiner dans un document toutes les mesures convenues avec les différentes parties », tout en précisant la période de validité de ces mesures.

Ces préoccupations devraient être portées à la connaissance du directeur général à une réunion le 14 avril 2020, mais cette rencontre, « curieusement, a été annulée au dernier moment sans aucune raison apparente », s’est interrogé M. Dakouri. 

La question du télé-enseignement avait déjà fait l’objet de discussions avec le ministère de tutelle, le ministère de l’Économie numérique et de la poste, qui en étudiait la faisabilité. Toutefois, les enseignements ont souhaité que cette question face à nouveau l’objet d’un réexamen par le ministre.

M. Dakouri, le Délégué de section, a décidé d’adresser un courrier (N°: 045/CNEC-ESATIC) au ministre de l’Economie numérique et de la poste pour lui faire part des préoccupations des enseignants de l’ESATIC. Ledit courrier est donc déposé le 15 avril 2020.

Neuf jours plus tard, soit le 24 avril 2020, le ministère dépêche une mission à l’ESATIC pour vérifier le parc informatique dont l’établissement dispose. Déjà le 20 avril 2020, des « certificats de cessation de services » sont décernés à MM. Dakouri et Zamblé.

 Ces deux responsables syndicaux qui disent ne pas savoir les conclusions de la mission diligentée par le ministère, s’offusquent de ce que « ces certificats ne donnent aucune information sur les motivations de la décision du directeur général ». 

Depuis quelques jours, les enseignants de l’ESATIC observent une grève pour dénoncer une «injustice». Ils se sont concertés et ont rédigé une motion de soutien à l’endroit de leurs deux collègues sanctionnés.

Pour Johnson Zamina « les responsables CNEC de l’ESATIC sont chassés » et « persécutés » parce qu’ils sont gênants. Quant à M. Nguessan Kouamé, il qualifie ce fait « d’abus d’autorité », vu que la procédure recommandée dans le cas d’espèce par le Statut général de la fonction publique n’a pas été respectée.

Ces deux délégués de la CNEC, au sein de cette école régionale, interprètent le certificat de cessation de service signé par le directeur général de l’école, au vu des faits, comme « une mise à la disposition de la fonction publique ».

Après avoir reçu le certificat de cessation de service mettant fin à leur fonction depuis la date du 20 avril 2020, il leur a été demandé de rendre tout le matériel pédagogique de l’école encore en leur possession et de retirer tous leurs effets personnels des bureaux de la direction de la pédagogie.

Par ailleurs, ces derniers ont été retirés de la liste du personnel enseignant de l’ESATIC, leurs adresses mails professionnelles ont été désactivées, puis les emplois du temps et les étudiants qu’ils avaient la charge d’encadrer leur ont été retirés et réaffectés à d’autres enseignants.

APA a tenté de joindre par téléphone la direction générale de l’ESATIC, aux fins de donner sa version des faits, mais personne ne répondait au standard après plus d’une dizaine d’appels lancés. La grève des enseignants pourrait impacter la qualité de la formation déjà perturbée par la Covid-19.

Maroc : La réouverture des mosquées se fera en temps opportun (conseil)

La réouverture des mosquées au Maroc se fera en temps opportun en tenant compte de la situation épidémiologique dans le Royaume, et ce en coordination étroite avec le ministère de la santé et les autorités compétentes, a annoncé mercredi le conseil supérieur des oulémas.Cette réouverture, qui se fera en temps opportun, sera basée sur les considérations de quiétude et de certitude, précise la même source.

Les mosquées du Royaume ont fermé depuis lundi 16 mars à 18H. Selon une note circulaire adressée par le ministre des affaires islamiques aux délégués du ministère dans toutes les régions, cette décision a été prise suite à un avis religieux du Conseil supérieur des oulémas.

L’instance de la fatwa relevant de ce Conseil, avait recommandé la fermeture des mosquées jusqu’à la fin de la menace épidémique, et ce, pour les 5 prières quotidiennes ainsi que la prière du vendredi.

Le ministre marocain des AE remet au président tunisien un message du Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a été reçu en audience, mercredi à Tunis, par le président tunisien, M. Kaïs Saeïd, à qui il lui a remis un message verbal du Roi Mohammed VI.Ce message royal porte sur « les relations bilatérales, les moyens de les développer davantage et la situation aux niveaux régional et international », a rapporté la télévision marocaine.

Le Maroc et la Tunisie oeuvrent ensemble pour insuffler une nouvelle dynamique à leurs relations, qui sont au beau fixe.

Pour rappel, la Tunisie a fait son entrée au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent.  Il y siégera pendant deux ans du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021.

Covid-19: les sites touristiques éthiopiens désinfectés

L’Ethiopie a lancé une vaste campagne de désinfection de toutes ses attractions touristiques dans la capitale Addis-Abeba afin d’éviter les infections au coronavirus dans la ville, a confirmé mercredi un communiqué parcouru par APA.Les sites concernés sont le principal musée et des lieux culturels et historiques tels que la stèle Tiya, la ville historique fortifiée de Harar, le château de Gondar Fasiledes, les églises rupestres de Lalibela, renseigne le site web de l’ambassade éthiopien en Belgique. 

 Selon les autorités du ministère du Tourisme et de la culture, l’objectif est de rendre les sites sûrs pour les touristes et autres visiteurs.

 Les sites soumis à la fumigation seront recouverts de panneaux rappelant au public les mesures de précaution mises en place pour arrêter la propagation de la Covid-19.

 Selon le magazine Forbes, l’Éthiopie est l’un des sept pays où le tourisme connaîtra un rebond après la pandémie de coronavirus.

 Le pays a signalé 190 nouveaux cas sur les 4 599 échantillons testés lundi. 

 Ainsi, le nombre total de cas confirmés est passé à 2.336 avec 32 décès et 379 guérisons selon les données du ministère de la Santé.

Sénégal : les acteurs touristiques favorables à « un nouveau protocole sanitaire »

Le tourisme sénégalais, « durement touché » par la pandémie de Covid-19, veut relancer ses activités en optant pour « les meilleures pratiques » sanitaires.Ce sont « plus de 180 acteurs », réunis lors d’un webinaire organisé le 4 juin par l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), qui ont approuvé l’idée de mettre sur pied « un nouveau protocole sanitaire » destiné à tous les établissements du secteur, informe un communiqué reçu mardi à APA.

L’ASPT veut par cette initiative impulser « le retour de la confiance sur la fréquentabilité de la destination ». Elle élaborera « prochainement » un guide des bonnes pratiques pour une reprise de l’activité touristique. Il s’agira notamment, d’un ensemble de protocoles standardisés en matière de santé et d’hygiène, qui permettront aux consommateurs de voyager en toute confiance une fois les restrictions levées, souligne l’agence créée en 2014 et chargée de développer la marque « Destination Sénégal, Pays de la Teranga ».

Les hôtels, les restaurants, les sites touristiques, et autres voyagistes qui adopteront ce guide des bonnes pratiques « pourront aussi bénéficier du soutien » de l’ASPT à la formation de leur personnel. Dans cette même perspective, l’ASPT accompagnera en termes d’équipement dans le processus de mise en normes pour l’ouverture de quelques structures à fort impact pour la notoriété de la « destination », en particulier pour le tourisme d’affaires, ajoute le communiqué.

Comme partout ailleurs, le coronavirus a mis à genou l’économie mondiale dont le tourisme joue un important rôle. Le Sénégal, qui accueille en moyenne 1,6 million de touristes par an, a fermé ses frontières aériennes et terrestres depuis mars. Mais trois mois plus tard, les autorités ont allégé certaines mesures de l’état d’urgence en rouvrant entre autres les restaurants.

Certains hôtels sont toujours réquisitionnés par l’Etat pour prendre en charge les malades de Covid-19. Et à la date du 10 juin, le pays a dénombré 4640 cas dont 2885 guéris, 54 décès et 1700 patients sous traitement.

En mars dernier, un gérant d’une agence de voyages confiait à APA qu’il pourrait être amené à licencier parmi sa « vingtaine » d’employés si la situation n’évoluait pas positivement. Tous les services que commercialisaient sa structure se sont tout d’un coup arrêtés : vente de billets d’avion, convoi de pèlerins à La Mecque ou réservations d’hôtel. « C’est un coup de massue qu’on reçoit. Tout est en stand-by », déplorait-il.

Joël Hounsinou nommé DG de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire

Joël Hounsinou est nommé depuis le 29 mai 2020, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.M. Hounsinou était précédemment Directeur général adjoint au sein de cette même filiale aux côtés de Pierre Bellerose, le Directeur Régional pour la Région Côte d’Ivoire – Burkina Faso. 

« Je suis très honoré de la mission qui m’a été confiée et de la confiance qui m’est accordée. Grâce aux équipes expérimentées de la Côte d’Ivoire, je mettrai tout en œuvre pour maintenir le leadership et accroître les performances de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire », s’est-il félicité.

Diplômé de l’École Supérieure de Commerce d’Abidjan (ESCA) et de l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, M. Hounsinou a débuté sa carrière au sein des cabinets d’audit Arthur Andersen et Coopers & Lybrand avant de rejoindre le Groupe Bolloré en 1995. 

« Dans le respect des engagements de notre entreprise et pour soutenir la croissance économique de la Côte d’Ivoire, nous allons contribuer à la poursuite de nos investissements structurants, à la conduite des projets sociaux et environnementaux importants et à la promotion d’une conduite transparente des affaires. » a déclaré le nouveau Directeur général.

M. Hounsinou cumule 25 années de carrière au sein du Groupe Bolloré, dans lequel il a occupé des positions stratégiques, notamment au sein de Sitarail dont il a été Directeur général pendant six ans. 

L’Union africaine rend hommage à Pierre Nkurunziza

Le président de l’Union africaine Cyril Ramaphosa a rendu hommage mercredi au président burundais Pierre Nkurunziza, décédé mardi 8 juin d’une crise cardiaque à Bujumbura, la capitale de ce pays d’Afrique centrale.Agé de 55 ans, Nkurunziza est décédé mardi dans un hôpital de la capitale burundaise.

 Dans un message adressé au gouvernement et au peuple burundais, M. Ramaphosa, qui est également le président de l’Afrique du Sud, a exprimé ses sincères condoléances au peuple burundais.

 « Le Burundi et toute l’Afrique ont perdu un dirigeant qui était dévoué au développement durable centré sur la population, à l’autosuffisance, à la souveraineté de son peuple et de son pays ainsi qu’à la paix sur le continent », a déclaré le dirigeant sud-africain.

 « C’est sous la direction du président Nkurunziza que le Burundi est devenu l’un des principaux pays contributeurs de troupes à la mission de l’Union africaine en Somalie. Le Burundi a également déployé des troupes en République centrafricaine », a déclaré le président Ramaphosa, qui a salué les bonnes relations bilatérales entre Pretoria et Bujumbura, dans le cadre desquelles l’Afrique du Sud a joué un rôle clé dans le processus de paix au Burundi mené par l’Union africaine, qui a conduit à la signature des accords de paix d’Arusha en 2000.

 M. Nkurunziza a effectué une visite d’État en Afrique du Sud en novembre 2014, au cours de laquelle les deux dirigeants ont signé des accords portant sur la création d’une Commission mixte de coopération (CMC), la coopération culturelle et la décision de créer un conseil d’affaires commun.

 M. Ramaphosa a appelé les Burundais à maintenir la paix et le calme après le décès de Nkurunziza et au lendemain des élections présidentielles, législatives et municipales qui se sont récemment achevées.

Sénégal : Wari contredit des prévisions sombres

La plateforme digitale de services financiers et commerciaux, dans un communiqué reçu mercredi à APA, réfute des informations tendant à faire croire qu’elle serait « en faillite ou près de la mort ».D’emblée, Wari note que c’est « une véritable campagne de dénigrement ». Pour couper court aux rumeurs dont elle fait l’objet au Sénégal, cette société créée en 2008 par Kabirou Mbodje affirme être un « groupe international avec une forte croissance mondiale ».

« Présent dans près de 100 pays », Wari reconnaît tout de même des difficultés au Sénégal, son pays d’origine. « Des problèmes persistent quant au bon fonctionnement des services offerts au public et aux distributeurs partenaires du réseau. (Ceux-ci) ne sont pas dus à des questions financières mais uniquement à des contradictions commerciales entre certaines banques partenaires de Wari », explique cet opérateur.

Poursuivant, Wari renseigne que ces banques partenaires ont « des exigences inacceptables et des modes de fonctionnement inadéquats pour une bonne distribution de (ses) services. Sans compter d’autres contraintes administratives injustifiées qui en rajoutent au sujet ».

Dans son argumentaire, le fournisseur de services financiers et commerciaux précise qu’il résulte de cette situation « des blocages dans le paiement des IBAN (numéro de compte bancaire) des distributeurs qui par ricochet ne peuvent plus payer les retraits des clients ». 

Partant de là, Wari a décidé de « prendre au Sénégal des dispositions radicales pour rétablir une bonne qualité de service et restaurer la confiance (des) usagers ». A en croire cette entreprise, « ces dispositions sont en cours d’imprégnation pour un retour à la normale dans les plus brefs délais ».

Enfin, Wari « remercie tous les Sénégalais et la diaspora pour les messages de soutien et d’encouragement » qui prouvent qu’elle est « une fierté nationale ». Au Sénégal, l’arrivée d’Orange Money sur le marché des transactions électroniques a fragilisé certaines entreprises de ce secteur à forte valeur ajoutée. 

Les États-Unis « fiers de leur travail avec la Côte d’Ivoire» pour combattre la drogue

Les États-Unis sont « fiers de leur travail » avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique occidentale pour lutter contre le trafic de drogue, a indiqué mercredi la représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire. « Les États-Unis prennent très au sérieux le trafic de drogue et agissent contre tous les trafiquants connus. Nous sommes fiers de notre travail avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique de l’ouest pour combattre ce fléau», a écrit l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire sur son compte officiel Twitter consulté par APA. 

Cette sortie des États-Unis intervient quelques jours seulement après la diffusion dans un média international d’une enquête dite internationale réalisée par les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens accusant le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire.

 Lundi dernier dans un communiqué,  M. Bakayoko qui est également le premier ministre par intérim en Côte d’Ivoire, a décidé de porter plainte contre ses deux journalistes et « les relais » dénonçant « une orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n’échappe à personne ». 

« Dans mes charges de ministre de la sécurité en Côte d’Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlement de réseaux mafieux ont valu des félicitations internationales à la Côte d’Ivoire», avait soutenu M. Bakayoko dans son communiqué.

Un chef de guerre soudanais s’est rendu à la CPI

Le chef des milices Janjaweed, accusé d’avoir joué un rôle de premier plan dans le massacre qui a eu lieu dans la région du Darfour, au Soudan, s’est rendu à la Cour pénale internationale (CPI), a appris APA mercredi.Ali Kushayb, accusé de 50 chefs d’accusation dont des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, est acheminé à la CPI depuis la Centrafrique. Il est accusé d’avoir joué un rôle actif dans le conflit au Darfour entre 2000 et 2004, suite à quoi un mandat d’arrêt lui a été délivré en 2007.
 
Le conflit au Darfour a entraîné la mort d’environ 300.000 personnes et le déplacement de millions d’autres.
 
Le président soudanais, Omar al-Bechir, évincé du pouvoir, est également accusé de crimes de guerre par la CPI. Les nouvelles autorités de Khartoum sont ambivalentes à l’idée de le remettre à la CPI pour qu’il soit jugé.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déconfinement, la gestion de l’après Covid-19 et les relations maroco-algériennes.+Rissalat Al Oumma+ écrit que les Hashtag « BqaFdarek » (restes chez toi) et « RodBalek » (fais attention) résument toute la philosophie éducative qui a marqué à la gestion de la lutte contre la pandémie du coronavirus au Maroc, expliquant que les deux slogans marquent le transfert de la responsabilité de l’administration aux citoyens, car l’après confinement appelle les valeurs civiques et de citoyenneté en matière de gestion des espaces, des déplacements et du travail.

« RodBalek » signifie que la balle est désormais dans le camp du citoyen, poursuit le journal, relevant que pour continuer ce combat contre l’épidémie et afin de limiter ses dégâts économiques et sociaux, il faut miser sur l’intelligence sociale des citoyens.

« Dans ce sens, la création d’un Observatoire national de la citoyenneté, avec des cellules qui s’intéressent aux comportements civiques durant cette période difficile, est à même de dresser une image claire du citoyen marocain qui est en train de se forger dans le sillage de cette pandémie », soutient-il.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’en plus des forces de l’ordre, des médecins, infirmiers et autres professions qui ont été vaillamment sur la ligne de front depuis le mois de mars, l’autre star qui s’est révélée au monde entier à l’occasion de la pandémie ce sont les nouvelles technologies.

« Plateformes digitales collaboratives, outils de gestion de travail à distance, applications à usages multiples, solutions numériques développées pour utilisation professionnelle ou récréative… les nouvelles technologies ont été en vedette et continuent encore », relève la publication, faisant remarquer que la mode depuis quelques jours est aux chatbots, une espèce de robots chargés d’assurer la relation avec la clientèle.

Pour sa part, +Al Bayane+ note que durant la période pandémique, des régions du Royaume se sont montrées plus efficientes que d’autres dans la lutte contre le virus, précisant que pas moins de 45 provinces sur le territoire national, ont carrément annihilé le mal qui avait proliféré dans les parages.

Dans les relations maroco-algérienne, +Le Matin+ se fat l’écho d’une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a souligné que le Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que « le Consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie » et que « l’attitude du Consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ».

« Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », a indiqué le ministre. « Toutefois, devant la gravité extrême de tels propos », le ministre souligne que « le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », notant que le Royaume « s’interroge sur les véritables motivations derrière cette nouvelle escalade et la volonté permanente de l’Algérie d’alimenter un climat de suspicion qui va à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc a prolongé l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet prochain. En effet, le Conseil de gouvernement réuni ce mardi à Rabat vient d’adopter un projet de décret prolongeant l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national.

En vigueur depuis mars dernier au Royaume puis reconduit à plusieurs reprises, cet état d’urgence restera ainsi en vigueur jusqu’à la première semaine du mois de juillet. Cela dit, l’article 2 du texte adopté par l’Exécutif donne la possibilité au ministre de l’intérieur de prendre, selon la progression de la situation épidémiologique et en coordination avec les départements gouvernementaux concernés, des mesures visant à alléger les restrictions décidées dans le cadre de l’état d’urgence à l’échelle nationale.

Le même article prévoit également une exception puisque les walis des régions et gouverneurs des préfectures et provinces, chacun dans son ressort territorial, ont également la possibilité de prendre à la lumière des mêmes données sanitaires les mêmes décisions.

Covid-19: nouvelle prolongation de l’état d’urgence en Gambie

Le gouvernement gambien a annoncé une nouvelle prolongation de 21 jours de l’état d’urgence pour lutter contre la propagation du coronavirus.Cette mesure entre en vigueur ce mercredi, selon une déclaration du ministère de la Communication et de l’information. Le week-end dernier, la Gambie a enregistré son 28e cas de coronavirus. Depuis le seul décès dû à la Covid-19 en mars dernier, les autorités médicales du pays ont soigné plus de 15 patients. 

Le président Adama Barrow a récemment assoupli certaines des restrictions, notamment celles concernant les lieux de culte et les marchés, en vigueur depuis plus de deux mois pour arrêter la propagation du coronavirus. Il est désormais autorisé l’ouverture des marchés de 6h à 18h tous les jours jusqu’à nouvel ordre. 

Agissant avec prudence, les autorités sanitaires préfèrent une approche progressive pour rétablir la normalité du rythme de vie en Gambie, perturbé depuis la fin mars 2020. 

Vendredi dernier, les fidèles musulmans ont retrouvé le chemin des mosquées qui étaient fermées depuis plus de deux mois afin de décourager les rassemblements sociaux qui, selon les autorités sanitaires, pourraient déclencher une chaîne locale de transmission de la Covid-19. 

Une poignée d’imams ont été arrêtés, poursuivis et condamnés à une amende pour avoir dirigé des prières de groupe dans des mosquées et des maisons. 

Les frontières de la Gambie, enclavées de trois côtés par le Sénégal, restent fermées, tout comme son aéroport et son port maritime.

Le Maroc consterné par les allégations du porte-parole de la présidence algérienne

Le Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que « le consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie » et que « l’attitude du consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ».« Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », a indiqué le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.

Toutefois, devant la gravité extrême de tels propos », le ministre souligne que le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », notant que le Royaume « s’interroge sur les véritables motivations derrière cette nouvelle escalade et la volonté permanente de l’Algérie d’alimenter un climat de suspicion qui va à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage ».

« Le Maroc rejette ces assertions ridicules et sans fondement », a-t-il poursuivi, précisant que « le consul général du royaume à Oran est un cadre du ministère, justifiant d’une carrière longue de 28 ans, aussi bien au service central que dans plusieurs postes à l’étranger.

Dans ce sens, M. Bourita rappelle que dans un souci de préserver la sérénité des relations bilatérales, notamment dans le contexte régional et international difficile lié à la Covid-19, « j’ai pris l’initiative d’appeler mon homologue algérien, pour lui dire que quelle que soit la véracité des propos attribués au Consul, le Maroc a décidé son rappel immédiat ».

De ce fait, explique-t-il, « le rappel du Consul a été décidé à l’initiative exclusive du Maroc même s’il s’est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle », faisant savoir qu »à aucun moment, le Royaume n’a reçu, de la part des autorités algériennes, une quelconque demande officielle formelle de rappel de son Consul général ».

Pour rappel, le consul marocain à Oran aurait, le 13 mai dernier, affirmé devant un groupe de compatriotes bloqués en Algérie qu’ils étaient en pays ennemi. Ce qui a suscité l’ire du pouvoir algérien.

Ouganda: le stade Mandela réaménagé en centre de traitement Covid-19

Le stade Namboole ou Mandela, situé dans la région centrale de l’Ouganda, est en cours de transformation pour accueillir certains des 657 patients de Covid-19 du pays, a déclaré le président Yoweri Museveni.Le stade pourra accueillir 40.000 lits pour traiter les cas de coronavirus qui ont connu un pic dans le pays.  

Le ministère de la Santé avait initialement prévu d’installer 9000 lits dans le stade pour prendre en charge les patients, mais ce chiffre a été revu à la hausse.

Au cours du dernier mois, l’Ouganda a connu une hausse du nombre de cas de coronavirus grâce à ce que Museveni a appelé le « laxisme dans l’observation des mesures de distanciation physique par les Ougandais ». 

Il a déclaré que la présence de la Covid-19 dans le pays n’a pas changé les comportements des gens, notamment en ce qui concerne les rassemblements publics.

Covid-19 et foncier tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de Covid-19 et sur le foncier, avec le débat sur le bradage des terres du littoral dakarois. »Alerte à ses concitoyens-Le Japon met le Sénégal sur la liste des pays à éviter », informent Les Échos, alors que L’As traite de l’enquête sur l’impact de la Covid-19 et révèle que « les Pme sont à l’agonie ».

« Traitement du coronavirus-Le document secret sur la chloroquine au Sénégal. Efficacité, cas graves, faux médicaments, immunité, doses chinoises », titre L’Observateur, qui donne les « raisons du blocage de l’Artemisia ».

De son côté, Libération fait le bilan de la Covid-19 au Sénégal et note « 533 guéris en quatre jours ». Pour Vox Populi, « Touba enregistre 10 morts sur les 53 au Sénégal » de Covid-19.

Ce journal donne la parole au Dr Ousmane Guèye du Comité national de gestion des épidémies (Cnge) qui, à propos de l’envahissement des plages, note: « Nous ouvrons là une porte à une contamination à grande échelle…Et c’est à regretter ».

Walf Quotidien nourrit la même inquiétude, mais cette fois-ci sur  les salles de sport et indique: « Sans distanciation physique, on s’étire sous le cache-nez ».

Pendant ce temps, Dr Babacar Niang, Dg de Suma Assistance note à la Une de La Tribune « mensonges et business sur le Covid-19 » au Sénégal. Selon lui, « les chiffres sont trafiqués pour ne pas dépasser 100 cas par jour » et qu’il y a des « velléités de mettre les données Adn à la disposition de l’Institut Pasteur ».

« Entre arrêt de travail et baisse d’activités-La Covid-19 impacte les transferts d’argent », titre le quotidien économique L’Info.

Sud Quotidien consacre sa Une à cette « boulimie foncière au sommet » qui entraîne « la géologie de la prédation ». « Littoral de Dakar-Un carnage sans fin », titre EnQuête, notant que sur le littoral dakarois, « la menace n’est pas le changement climatique, mais les agressions humaines ».

« Bradage des terres de l’aéroport-Macky chasse les manoeuvres. Il demande à Mame Boye Diao (directeur des domaines) de bloquer tous les travaux et spéculations », apprend-on à la Une du Quotidien.

Walf Quotidien revient sur le contrat Senelec-Akilee et titre: « Macky sur la ligne basse la tension. Vers la renégociation du contrat ».

Célébration à Abidjan de la Journée africaine des frontières

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ( CNFCI) a célébré mardi à Abidjan la Journée africaine des frontières sur le thème « la Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement transfrontalier dans l’espace CEDEAO », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la CNFCI qui a ouvert ces assises, cette commémoration vise à informer et sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, mais également à faire la promotion de la coopération transfrontalière auprès des acteurs des espaces transfrontaliers. 

Auparavant, M. Konaté a expliqué que la célébration de cette journée a pour objectifs d’éliminer les sources de tensions aux frontières des États et à faire de ces zones frontalières des espaces de paix , de sécurité et d’intégration pour un développement économique, social et culturel harmonieux. 

Au-delà de l’adresse du secrétaire exécutif de la CNFCI, quatre panels ont meublé cette célébration. De ces quatre communications, l’on retiendra  la première et la deuxième qui ont été respectivement animées par  le préfet Urie Doin Doh et Marina Schramm, la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations ( OIM) en Côte d’Ivoire sur les thèmes « les circonscriptions administratives frontalières face au défi de la mise en oeuvre des mesures de lutte contre la  Covid-19:  difficultés et solutions » et « la lutte contre la pandémie de la Covid-19 aux frontières: bilan et perspectives des actions de l’OIM». 

Selon l’administrateur civil Doin Doh, qui a passé en revue les missions des autorités administratives dans le contexte de la fermeture des frontières pendant la crise sanitaire de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, à la date du 26 juin dernier, 592 personnes qui ont tenté de violer cette mesure de fermeture ont été refoulées. 

Pour sa part, Marina Schramm, la cheffe de mission de l’OIM qui a expliqué à son tour, les activités de son institution en Côte d’Ivoire dans le contexte de la fermeture des frontières, a souligné que depuis la crise sanitaire,  30 000 migrants « sont bloqués » dans la sous-région du fait de la Covid-19.

 La Journée africaine des frontières qui est commémorée chaque année le 07 juin, a été instituée depuis 2010 par l’Union Africaine (UA). Créée par décret en juillet 2017, la Commission nationale des frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales de gestion des frontières.