Sénégal: la loi sur le parrainage encore à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les réactions à la demande de suppression du parrainage aux élections par la Cedeao.« le quinquennat hors jeu », s’exclame Sud Quotidien à propos du mandat en cours de Macky Sall après la demande de suppression de la loi sur le parrainage par la Cour de justice de la Cedeao. Mais comme pour prendre la défense du président Sall, « l’Etat répond à la Cour de justice de la Cedeao » dans Vox Populi.

Selon le ministre porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, « ce parrainage n’est pas tombé du ciel, il est plus que légal ». Pour lui, « s’il n’y avait pas ce parrainage-là, il y aurait (eu) 139 candidatures à la présidentielle ».

« Le parrainage dans tous ses éclats », titre Walf Quotidien, notant que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye « délégitime » Macky Sall même si Oumar Guèye note que « c’est plus que légal ».

Le Soleil recueille sur le sujet l’éclairage d’Ismaila Madior Fall, professeur de droit constitutionnel mais également ministre-conseiller du président Macky Sall. Le quotidien national indique qu’il « dépèce l’arrêt » de la Cour de justice communautaire qui juge que le parrainage « viole le droit de libre participation aux élections ». Il révèle l’abandon total par la Cour de sa jurisprudence et trois erreurs de droit qui en vicient la teneur juridique et nous paraissent tellement énormes, souligne le journal.

Sur un autre sujet, L’AS note que le ministre de l’Agriculture « Moussa Baldé remet les pendules à l’heure » suite à la polémique autour des chiffres de la production agricole et la grève du SYNTTAS. Le Quotidien note de son côté que « Moussa Baldé refait son bilan » de la campagne agricole 2020-2021.

Par ailleurs, ce journal indique à propos de la fête du Travail que « le virus est dans le mai ». L’emploi est « à la première page du cahier de doléances » là où des acteurs de l’informel, du tourisme et du nettoiement donnent leur « témoignage » au journal. L’AS note à propos que « les professionnels du Travail fusillent leur ministre », Samba Sy qui informe dans Le Soleil que « des réformes sont en cours pour adapter notre législation ».

Sur un autre sujet, L’Observateur indique que « l’hôpital échappe au pire » après que le service Réa des patients de Covid-19 s’est mis « en feu ». Le journal mène une enquête parallèlement « sur les négligences et la culture de non sanction au Sénégal ».

« Le feu couve encore à Ndengler », un village de paysans qui entretient un conflit foncier avec l’homme d’affaires Babacar Ngom, rapporte Libération. Le journal évoque la descente musclée de six agriculteurs dans l’exploitation du patron de Sédima, qui « a fait remonter la tension ».

En football, Stades parle du tirage des quarts de finale de la Coupe Caf prévu ce vendredi. « Orlando Pirates, Pyramids, Coton Sport, quel adversaire pour Jaraaf ? », s’interroge le quotidien sportif. En tout cas, le club sénégalais a résisté aux équipes maghrébines dans son groupe où il est sorti leader. Et pour le coach Cheikh Guèye, « le foot arabe (est) plus compliqué à contrecarrer ».

Bédié espère une libération des militants du Pdci pour « engager le dialogue »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a dit jeudi avoir la conviction que dans les prochains jours, des militants détenus seront libérés afin d’engager le dialogue politique tant attendu.

M. Bédié a salué la mobilisation et la solidarité constante des militants qui ont permis d’obtenir la libération d’une partie des compatriotes emprisonnés dont Pulchérie Gbalet, leader d’une organisation de la société civile.

« J’ai la conviction que de nombreux autres vont suivre dans les prochains jours afin d’engager ce dialogue tant attendu », a déclaré M. Bédié, lors d’une cérémonie de lancement de la « campagne solidarité et recueillement » en hommage aux martyrs du parti. 

Le chef du Pdci a tenu à marquer de sa présence cette cérémonie, et exprimé sa libéralité à l’endroit  des martyrs. Il a offert la somme de 1 million de Fcfa pour soutenir les parents et les victimes des heurts survenus lors de la présidentielle du 31 octobre 2021. 

Cette solidarité, dira-t-il est adressée « à nos frères qui ont été violemment arrachés à notre affection, grièvement atteints dans leurs chairs ou qui ont perdu tous leurs biens à cause de leur combat pour la démocratie et pour la liberté d’expression ».

Il a exhorté les militants à continuer à manifester leur « amour pour leur sacrifice pour la Nation », tout en se félicitant de « l’engagement pour le non à la violation de notre constitution par un 3e mandant présidentiel anticonstitutionnel en octobre dernier ». 

Selon le président du Pdci, Henri Konan Bedie, les violences liées à l’élection présidentielle ont « coûté la vie à plus d’une centaine de nos frères et sœurs ou les a privés de leurs capacités physiques ».

« Aujourd’hui encore des centaines de jeunes, de femmes, de responsables d’associations de la société civile, des responsables politiques sont emprisonnés sans jugement dans des conditions qui ne respectent pas les droits de l’homme », a-t-il poursuivi. 

« Nous avons le devoir de les soutenir chacune de ces familles endeuillées et d’être à leur côté, nous avons aussi le devoir de soutenir, d’accompagner nos frères, nos sœurs blessés pour les aider à retrouver la joie de vivre », a-t-il lancé. 

M. Bédié a par ailleurs adressé à tous ses compatriotes toute sa gratitude pour leur grande mobilisation et pour l’élan de solidarité, ainsi que soutien pendant de nombreux mois en faveur de tous ces martyrs.

Durant cette semaine, les cadres et les militants du parti sont exhortés éclater l’expression de leur solidarité pour manifester leur générosité. Pour clore ses propos, l’ex-chef d’État a imploré Dieu afin qu’il protège la Côte d’Ivoire. 

Le Maroc et la Norvège conviennent d’élaborer une feuille de route pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, jeudi par visioconférence, avec son homologue du Norvège, Mme Ine Marie Eriksen Soreide.Soulignant l’excellence des relations entre le Maroc et la Norvège, les deux ministres ont réitéré leur volonté commune de les renforcer davantage, notamment en intensifiant les consultations politiques ainsi qu’en élaborant une feuille de route commune pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Après s’être félicités de la gestion exemplaire des deux pays de la lutte contre la Covid-19, M. Bourita et Mme Eriksen Soreide ont insisté sur l’importance de capitaliser sur la période post-pandémie pour mettre en place un agenda de coopération et de visites sectorielles, en élargissant aux domaines de la jeunesse de la culture, du tourisme et du climat.

Par ailleurs, lors de l’échange sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun, Mme Eriksen Soreide a tenu à saluer le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans la région, souligne-t-on.

Les deux ministres ont également mis en avant l’importance de la concertation entre le Maroc et la Norvège au sein des instances internationales sur des questions d’intérêt commun.

Ils ont également convenu de l’organisation d’une visite de travail de Mme Eriksen Soreide au Maroc au courant de cette année, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire: 78 accidents ont provoqué 126 décès en avril

Soixante-dix huit (78) accidents de la circulation enregistrés en avril 2021 en Côte d’Ivoire ont occasionné 126 décès et 244 blessés, selon une note du Conseil national de sécurité (CNS).

« Pour le mois d’avril 2021, l’on enregistre 78 accidents graves ayant causé la mort de 126 personnes et fait 244 blessés », indique la note. 

Le Conseil national de sécurité signale « une augmentation du nombre d’accidents graves de la voie publique, qui ont occasionné d’importantes pertes en vie humaine ». 

Au regard de la montée des accidents de la route, le ministère des Transports, a décidé de la suspension des inspecteurs du permis de conduire et leur remplacement par des gendarmes sur une période de trois mois.

Le Conseil national de sécurité a pris note des mesures conservatoires arrêtées par le ministère des Transports, poursuit le texte. 

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara qui a présidé jeudi le CNS, a dans ce cadre, instruit le ministre d’Etat, ministre de la Défense, à l’effet de prendre toutes les dispositions utiles pour la mise à disposition effective et immédiate de ces gendarmes. 

Il a également instruit le Premier ministre d’organiser des réunions interministérielles pour déterminer toutes les causes des accidents de la voie publique et proposer, dans les meilleurs délais, des mesures idoines pour remédier à cette situation.

Travail des enfants : Dominique Ouattara engage les artistes dans la lutte

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a engagé jeudi à Abidjan les artistes ivoiriens dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, lors d’un séminaire de formation des acteurs du monde culturel.

« Le travail des enfants en général est un problème qui nous concerne tous et contre lequel nous pouvons agir, chacun à son niveau », a déclaré Mme Dominique Ouattara, à l’occasion du lancement de la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants.  

Elle s’est réjouie de la caravane Wara tour initiée par l’artiste chanteur Abou Nidal, et dont le thème pour l’édition 2021, la cinquième, est « Non au travail des enfants », une thématique qui rencontre son « assentiment total » car, faisant écho de son combat contre ce phénomène. 

« Non au travail des enfants dans la cacaoculture, entre en résonance avec mon engagement personnel contre le travail des enfants », a-t-elle fait savoir, rappelant que depuis 1998, elle œuvre avec sa Fondation Children Of Africa pour le bien-être des femmes et des enfants vulnérables. 

Avec le Comité national de surveillance de lutte contre le travail des enfants, crée en 2011, et les partenaires, Mme Dominique Ouattara est engagée fortement dans la lutte contre le fléau de l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. 

« Cet engagement collectif a permis d’obtenir des résultats significatifs, mais le défi est d’autant plus persistant que le mal est profond car, il dépend d’autres paramètres extérieurs que nous devons résoudre tels que l’immigration clandestine, la lutte contre la pauvreté et le revenu des planteurs », a-t-elle poursuivi. 

Cette formation adressée au monde culturel dans toute sa diversité devrait permettre aux artistes de mieux cerner la problématique du travail des enfants, ainsi que les efforts déployés par la Côte d’Ivoire et ses partenaires pour y remédier.  

La ministre de la Culture, de l’industrie des arts et de la culture, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé, a déclaré que la protection des enfants reste pour le secteur culturel une priorité, car cela rend la culture plus proche des communautés et des enfants. 

« Disposer les artistes à participer à une campagne de sensibilisation pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture est certes un devoir citoyen, mais surtout une adhésion spontanée au combat que vous menez depuis dix ans », a dit Mme Arlette Badou Nguessan.

Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé a rappelé la vision du chef de l’Etat de vouloir faire du secteur culturel une industrie qui contribue à l’horizon 2025 au Produit intérieur brut à hauteur de 4,4%, en créant de la richesse et des emplois.  

Le promoteur de Wara tour, Abou Nidal, a annoncé que la caravane « sillonnera une vingtaine de villes cacaoyère de la Côte d’Ivoire pour récompenser les meilleurs élèves,  car la place des enfants est dans les classes ».

Plusieurs personnalités du monde de la culture sont venus soutenir la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture: Aicha Koné, le groupe Magic System, Akissi Delta, Mawa Traoré, Nash, Affou Keita, Gbi De Fer, Michel Gohou, Guy Kalou, Brigitte Bleu, Were Were Liking. 

Maroc : Approvisionnement abondant durant les 15 premiers jours du Ramadan

Les marchés sont approvisionnés de façon abondante et les prix sont généralement stables durant les quinze premiers jours du Ramadan, a assuré la commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle de la qualité et des prix.Pour ce qui est des prix pratiqués, ils sont généralement stables, avec une tendance baissière concernant les produits qui sont très demandés au cours du début du mois sacré, a indiqué la Commission dans un communiqué, soulignant que des baisses ont été enregistrées par rapport à la même période du mois de Ramadan de l’année dernière, des prix des dattes, des fruits secs, des légumineuses, du beurre ainsi que de certains légumes comme l’oignon.

Par ailleurs, il a été remarqué également de légères hausses des prix d’autres produits alimentaires comme la viande blanche, la tomate et certains fruits.

Les opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits effectuées par les commissions mixtes provinciales et locales ont porté durant les quinze premiers jours du mois de Ramadan sur 23.496 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail et ont conduit à la constatation de 1.054 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, dont les contrevenants ont été sanctionnés conformément à la réglementation en la matière.

Concernant la qualité des marchandises et produits stockés ou présentés à la vente, les commissions mixtes ont procédé à la saisie et à la destruction de 71 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises.

Ces quantités comprennent 20,21 tonnes en dattes et fruits secs, 10,35 tonnes en épices, 8,6 tonnes en viande, poissons et charcuterie, 6,5 tonnes en huile et olives, 5 tonnes en lait et dérivés, 4,3 tonnes en farine et dérivées, 4,1 tonnes en pain, gâteaux et confiseries, 2,6 tonnes en boissons et jus, 2,5 tonnes en miel et confiture et plus de 3 tonnes en fruits et légumes et produits de conserve.

Journée de la presse : l’UJPLA annonce un panel sur les menaces des médias

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) annonce la tenue, le 3 mai 2021, d’un panel pour réclamer des mesures fortes face aux menaces des médias en Afrique, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse.

L’UJPLA qui au cours de « cette année entend donner une tournure particulière à cette célébration », a décidé d' »organiser un panel qui servira à réclamer des mesures fortes face aux menaces qui pèsent sur les médias en Afrique », selon un communiqué.   

Ce panel vise à donner l’occasion à d’éminentes personnalités du monde des médias, de la société civile et de la recherche pour engager le débat pour que des mesures appropriées soient prises afin d’assurer la viabilité des médias.

L’organisation qui reste convaincue que la liberté d’expression constitue un des piliers essentiels d’une société sûre et prospère, veut également profiter pour demander aux Etats Africains de défendre la notion de l’information comme bien public sur le continent. 

L’Union des journalistes de la presse libre africaine a été créée en août 2020 pour « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » sur le continent. Elle est présidée par l’Ivoirien Yao Noël.

Mali : l’action humanitaire de l’Onu change de Coordonnateur

Le Béninois Alain Noudéhou est nommé nouveau Coordonnateur de l’action humanitaire de l’Onu au Mali.Il a été nommé le 28 avril dernier par le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (Onu).

Représentant spécial adjoint au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Alain Noudéhou cumulera cette fonction avec celles de Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire de l’Onu au Mali. Il succède à Mme Mbaranga Gasarabwe du Rwanda, dont le mandat s’achève en mai 2021.

« M. Noudéhou apporte à ses nouvelles fonctions une vaste expérience dans les domaines du développement international et des affaires humanitaires, ayant récemment occupé les fonctions de Représentant spécial adjoint au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire au Soudan du Sud », informe la Minusma.

Il a occupé les postes de Chef de cabinet et Directeur du Bureau exécutif du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à New York ; Coordonnateur résident de l’Onu et Représentant résident du PNUD en République populaire de Chine de 2014-2016. Alain Noudéhou a aussi été Coordonnateur résident de l’ONU, Coordonnateur de l’action humanitaire et Représentant résident du PNUD au Zimbabwe de 2010-2014.

Avant de rejoindre l’ONU, M. Noudéhou a occupé, de 1996 à 2002, plusieurs postes de direction au sein de « CHF International Inc. », une organisation non gouvernementale internationale qui a été rebaptisée depuis « Global Communities, Partners for Good ».

Il est détenteur d’une maîtrise en politique et gestion publique décernée par l’Université Carnegie Mellon, aux États-Unis, ainsi que d’une licence en architecture de l’Université Tsinghua, en Chine. Il parle français, anglais et chinois.

L’ANC a échoué dans sa lutte contre la corruption (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a reconnu l’échec de son parti dans son combat contre la corruption.S’exprimant devant la Commission d’enquête sur « la prise de contrôle de l’État » ou « state capture, en anglais », le dirigeant a admis que le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) n’a pas réussi à combattre la corruption parmi ses cadres.

M. Ramaphosa a déclaré à la commission que le parti aurait pu faire davantage pour lutter contre la corruption, tant au sein du parti que dans le pays.

« Comme je l’ai dit dans ma déclaration liminaire ou dans l’essentiel de ma déclaration sous serment, certains de ces problèmes n’ont été mis en évidence qu’avec le temps, au fur et à mesure que nous avancions », a-t-il dit.

Selon lui, l’ANC a mis six ans avant de reconnaître le phénomène de prise de contrôle de l’État et de soutenir des enquêtes à ce sujet, malgré les rapports faisant état de son effet rampant et corrosif au sein de ses propres structures et du gouvernement.

Le président Ramaphosa a également admis que le parti au pouvoir avait mis du temps à prendre connaissance des allégations d’appropriation des fonds de l’État concernant les frères Gupta, une famille d’origine indienne qui a utilisé ses entreprises pour soutirer des millions de dollars de fonds publics, de connivence avec des cadres de l’ANC travaillant dans des entreprises publiques.

Il a ajouté qu’un domaine dans lequel les choses avaient « terriblement mal tourné » était le « déploiement de cadres » du parti parmi ses membres les plus anciens pour travailler dans les ministères et les entreprises publiques.

« La plupart des cadres déployés dans ces entités n’étaient pas suffisamment qualifiés pour mener à bien les missions qui leur étaient confiées », a-t-il reconnu.

Foot : les trois finalistes du Prix Marc-Vivien Foé 2021 connus

L’Algérien Andy Delort, le Zimbabwéen Tino Kadewere et le Congolais Gaël Kakuta se disputent désormais ce prix attribué au meilleur joueur africain de la Ligue 1 française.De onze, la liste des prétendants au sacre est passée à trois joueurs. Cette saison, Andy vaut de l’or pour Montpellier. En effet, l’international algérien est impliqué dans 21 buts en 26 matchs de championnat. L’attaquant du club héraultais a inscrit 12 buts et effectué 9 passes décisives. A quatre journées de la fin de l’exercice 2020/2021, Andy Delort est l’Africain le plus efficace en Ligue 1 française.

Pour sa part, Tino Kadewere a disputé 23 rencontres avec l’Olympique Lyonnais pour 10 réalisations et 3 assists. L’ancien goleador du Havre AC est le premier Zimbabwéen à figurer dans la liste des finalistes.

Enfin, Gaël Kakuta renaît en France après un passage intéressant à Amiens SC. S’il n’a pu éviter la relégation de son ancien club, le milieu offensif a joué un grand rôle dans l’excellente saison du promu RC Lens.

Maître incontesté dans l’entrejeu des Sang et Or, le Léopard de la République démocratique du Congo a planté 11 buts et délivré 5 passes décisives en 28 journées. C’est tout simplement la meilleure saison du natif de Lille (France) depuis ses débuts en professionnel. 

Le RC Lens, 5ème avec 56 points au compteur, est à la lutte avec l’Olympique de Marseille et le Stade Rennais pour décrocher une place qualificative à la Ligue Europa.  

Le gagnant du Prix Marc-Vivien Foé, décerné par RFI et France 24, sera annoncé le 17 mai prochain. Il succédera au Nigérian Victor Osimhen qui monnaye actuellement son talent à Naples (Série A italienne).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Afrique : une conférence pour l’accès des femmes aux technologies

Une conférence virtuelle sur la diversité géographique des femmes en Afrique et au Moyen-Orient est prévue du 25 au 27 mai 2021.Dénommée « Virtual Grace Hopper Celebration EMEA », la rencontre vise à fournir un soutien, des outils de développement de carrière et une formation technique pour permettre aux femmes d’exceller dans le monde du travail, tout en leur permettant d’accéder à des employeurs potentiels dans le domaine des technologies.

Selon ses organisateurs, « la conférence sera une expérience entièrement numérique axée sur la création d’une communauté, la célébration d’objectifs communs et le renforcement de la diversité géographique des femmes dans le secteur des technologies ».

« La célébration virtuelle Grace Hopper EMEA inspirera également un nouveau réseau de défenseurs et d’alliés avec lesquels AnitaB.org pourra travailler tout au long de l’année pour renforcer la capacité de l’ensemble de l’écosystème technologique des entreprises, de l’éducation et du gouvernement nécessaire à la réussite des femmes technologues de l’EMEA », rapporte un communiqué.

En 1994, Anita Borg et Dr Telle Whitney ont cofondé la « Grace Hopper Celebration (GHC) », qui est devenue le plus grand rassemblement annuel de femmes technologues au monde. En 2020, face aux réalités de la Covid-19, AnitaB.org a organisé sa toute première célébration virtuelle « Grace Hopper », attirant plus de 30.000 participants virtuels de plus de 115 pays du monde entier.

Cette année, la célèbre militante pakistanaise des droits de l’Homme, Malala Yousafzai, se joindra à la conférence.

« Nous sommes ravis d’accueillir Mme Yousafzai car, nos missions de promotion de l’éducation et de l’autonomisation de toutes les femmes sont si étroitement alignées », a déclaré Brenda Darden Wilkerson présidente et directrice générale d’AnitaB.org.

Selon elle, l’élévation des droits des femmes, notamment dans le domaine de la technologie, n’a jamais été aussi importante. « Le pouvoir reconnu de Mme Yousafzai d’atteindre et d’inspirer à travers ses mots fera passer le réseau de notre communauté à un niveau supérieur », a conclu Mme Wilkerson

Malala Yousafzai a mené un combat célèbre pour l’éducation des filles. Son plaidoyer est désormais devenu un mouvement international et lui a valu plusieurs distinctions internationales et pakistanaises. À l’âge de 17 ans, en 2014, elle est devenue la plus jeune personne à remporter le prix Nobel de la paix après avoir survécu à une tentative d’assassinat.

Can beach soccer 2021 : le tirage au sort effectué

Les deux poules de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, prévue au Sénégal du 16 au 30 mai, ont été constituées ce jeudi 29 avril au Caire (Egypte).Pays hôte de cette 10ème édition, le Sénégal (cinq fois champion) est logé dans le groupe A en compagnie de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda.

Dans la poule B, on retrouve l’Egypte, le Mozambique, le Maroc et les Seychelles.

Victorieux en 2018, les Lions du football de plage tenteront de conserver leur titre à Saly Portudal, une station balnéaire située à 90 kilomètres de la capitale Dakar.

Les deux finalistes de cette compétition représenteront l’Afrique à la Coupe du monde de la discipline qui aura lieu cette année en Russie.

Cacao: le négociant ivoirien Kineden lève près de 3 milliards de Fcfa

Le négociant ivoirien Kineden Commodities vient de boucler avec succès son premier financement structuré pré-exportation de 2,95 milliards Fcfa (4,5 M€) auprès d’EBI, filiale internationale du groupe Ecobank pour la campagne cacaoyère 2020-2021.

Cette première incursion du négociant ivoirien sur les marchés financiers internationaux a été réalisée dans un contexte socio-économique marqué par la Covid-19. Il a été accompagné sur cette opération par Obara Capital, le premier hedge fund africain, selon une note transmise à APA, jeudi. 

La Côte d’Ivoire devrait maintenir sa production de fèves de cacao à 2 millions de tonnes pour la campagne 2020-2021, qui se déroule dans un contexte particulièrement difficile pour les planteurs et les négociants ivoiriens en raison de la pandémie de Covid-19.  

Le ralentissement de l’économie mondiale dû à la Covid-19 s’ajoute aux conséquences du bras de fer entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes d’une part, et avec les géants mondiaux du chocolat d’autre part au sujet du différentiel de revenu décent (DRD) sur le prix du cacao. 

Dans ce contexte, Kineden Commodities, conseillée par le hedge fund Obara Capital de Bernard Ayitee, a pu effectuer avec brio son entrée sur les marchés financiers offshore, en levant auprès d’une banque internationale ce fonds qui lui permettra de financer sa campagne cacaoyère 2020-2021.

« Ce financement vient en complément des facilités que nous avons auprès des banques locales. Il s’inscrit dans une stratégie de diversification de nos partenaires financiers afin d’aboutir à plus de flexibilité dans notre stratégie financière et à une réduction de notre coût d’emprunt », a déclaré Stéphane Apoque, directeur général de Kineden Commodities.  

« Cela nous permettra d’être encore plus efficace dans nos actions en faveur de la durabilité, notamment la lutte contre le travail des enfants et la formation des cacaoculteurs aux enjeux environnementaux », a-t-il ajouté.  

Grâce à cette capacité à lever des financements supplémentaires, le négociant ivoirien pourra se lancer dans la transformation locale du cacao et dans le négoce d’autres matières premières agricoles, notamment la noix de cajou. 

Cette intégration à la fois verticale et horizontale de la chaîne de valeur agricole devrait permettre à Kineden de consolider sa position dans le secteur agro-industriel ivoirien. Acteur majeur du cacao certifié durable, il exporte environ 50.000 tonnes de fèves chaque année. 

« La mise en place de ce financement par EBI, la filiale internationale du groupe Ecobank basée à Paris, illustre la volonté du groupe bancaire d’accompagner ses clients non seulement dans leurs financements locaux, mais aussi dans leur financement off-shore », a affirmé Julie Coulon (Head of Trade & Structured Finance de EBI).  

« Cela nous paraissait important en tant que banque panafricaine de soutenir les acteurs de ce secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire et la sous-région, particulièrement dans le contexte actuel de pandémie » de Covid-19, a-t-il poursuivi. 

M. Eric Kouamé (Senior associate chez Obara Capital), a laissé entendre que «longtemps considérés comme inaccessibles par les PME locales, les marchés financiers internationaux offrent pourtant des solutions de financement intéressantes, qui devraient être davantage explorées par ces PME ». 

« Pour des négociants comme Kineden, l’accès à une facilité pré-export structurée en euro est un facteur de compétitivité non négligeable », s’est félicité M. Kouamé dont la structure accompagne Kineden, une société de droit ivoirien créée en 2014, spécialisée dans le négoce du cacao.  

Bénin Terminal déploie une initiative éco-responsable

Bénin Terminal a signé une convention de partenariat avec la startup béninoise Green Keeper Africa.Les deux structures vont déployer sur les installations du terminal à conteneurs du Port de Cotonou, le GKSORB, le premier absorbant anti-pollution fabriqué en Afrique à partir de la jacinthe d’eau, rapporte un communiqué de Bolloré Transport & Logistics.

Spécialiste des solutions innovantes, naturelles et dépolluantes, Green Keeper Africa s’est engagé à fournir à Bénin Terminal des absorbants 100 % organiques pour contrôler et gérer efficacement les fuites accidentelles de liquide sur les espaces du terminal à conteneurs.

Green Keeper Africa va par ailleurs assurer la formation du personnel de Bénin Terminal aux pratiques éco-responsables. La startup va également évaluer le déploiement de l’absorbant, récupérer les huiles collectées en vue de leur traitement et proposer des recommandations pour préserver la biodiversité au sein de Bénin Terminal.

« Ce partenariat avec un opérateur majeur de la logistique est une consécration pour notre start-up et offre un bel espoir à la jeunesse béninoise. Nous sommes fiers de nous engager pour une Afrique plus verte en proposant des solutions adaptées visant à réduire l’impact des pollutions industrielles », ont indiqué Fohla Mouftaou et David Gnonlonfoun, fondateurs de la startup Green Keeper Africa.

« Nous sommes heureux de travailler avec une entreprise béninoise et des partenaires locaux qui font appel à des ressources naturelles sans conséquences sur l’écosystème du pays. Nous avons à cœur de réduire au maximum la pollution sur nos installations afin de préserver l’environnement et de développer les bonnes pratiques chez nos collaborateurs », a déclaré Yann Magarian, Directeur général de Bénin Terminal.

Un Sud-Africain nommé à l’organe scientifique de l’OMS

Salim Abdool Karim va intégrer le nouveau Conseil scientifique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC) a annoncé, ce jeudi, qu’Abdool Karim, chercheur sur le Vih/Sida et la Covid-19, fait partie des neuf membres du Conseil scientifique de l’OMS créé au début du mois pour guider la recherche scientifique.

Le Conseil comprend des experts de renommée internationale du monde entier, représentant un large éventail de disciplines qui englobent de nombreux aspects de la science.

« J’ai hâte de participer à ce Conseil pour fournir des avis scientifiques à l’OMS, sur les développements futurs de la santé auxquels le monde doit être mieux préparé », a déclaré Abdool Karim.

L’organe de l’OMS « doit agir comme la voix du leadership scientifique », en lui prodiguant des conseils pour répondre aux problèmes de santé comme les menaces pour la santé mondiale. Il devra interpréter les dernières connaissances scientifiques et médicales et identifier les dernières avancées technologiques pour améliorer la santé dans le monde.

Au cours de son mandat à l’OMS, Abdool Karim va diriger l’avancement de la mission de l’organisation, y compris l’identification des problèmes scientifiques et technologiques actuels que la structure doit aborder pour un impact direct ou indirect sur la santé mondiale.

Abdool Karim a dirigé le Comité consultatif ministériel (MAC) de l’Afrique du Sud sur la Covid-19. Au mois de mars dernier, il a démissionné sans donner les raisons de sa décision.

La SADC reporte son sommet sur la sécurité au Mozambique

La rencontre devait se tenir ce jeudi 29 avril 2021.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a invoqué l’indisponibilité de son président en exercice, le Botswanais Mokgweetsi Masisi.

Le chef de l’Etat du Botswana ne peut pas voyager car, étant testé positif à la Covid-19 et actuellement mis en quarantaine.

Le sommet extraordinaire de l’organe sur la politique, la défense et la sécurité de la SADC devait tracer la voie à suivre pour lutter contre l’insurrection terroriste dans le nord du Mozambique.

Appelé sommet extraordinaire de la Troïka à Maputo, la rencontre devait passer en revue le rapport de l’équipe d’évaluation technique qui a été dépêchée au Mozambique à la suite d’une réunion tenue le 8 avril.

Les dirigeants du Botswana, du Mozambique, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe étaient attendus à la réunion de ce jeudi.

Tanger abrite en décembre prochain le 3ème forum des zones industrielles

La ville de Tanger abritera, du 14 au 16 décembre prochain, le troisième Forum des zones industrielles et leur rôle dans l’attractivité des investissements et le développement des exportations.Initié par l’Organisation arabe du développement industriel, de normalisation et des mines (OADIM), cet événement se déroulera en partenariat avec le ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA), l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), les zones industrielles de Tanger et le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), sous le thème «L’importance des zones industrielles dans le développement national à la lumière des changements économiques mondiaux».

A l’instar de ses deux précédentes éditions, ce troisième forum ne sera pas limité aux seuls responsables et représentants des zones industrielles et franches, mais il connaîtra la participation des experts, des investisseurs et des hommes d’affaires marocains et arabes.

Le choix de Tanger pour abriter cet événement n’est pas fortuit, du fait qu’elle dispose d’une longue expérience dans le domaine des zones industrielles ayant permis l’implantation de grands groupes internationaux dans ses plateformes industrielles.

Ce troisième forum « intervient dans le cadre des changements économiques mondiaux et la poursuite des répercussions de la pandémie de Covid-19 qu’ont engendré des défis sans précédent », selon un communiqué de l’OADIM.

Selon le directeur de l’OADIM Adel Sakr, cité dans ce même communiqué, ce forum vise à mettre en exergue la réalité et les perspectives des zones industrielles et leur défi à la lumière des évolutions économiques et internationales, ainsi que leur rôle dans l’attractivité du capital et la promotion des investissements dans les zones industrielles.

Niger : le cerveau présumé du putsch manqué arrêté

Le présumé auteur de la tentative de coup d’Etat du 31 mars dernier au Niger, le capitaine Sani Gourouza, a été arrêté au Bénin.Fin de cavale pour le capitaine Sani Gourouza. Considéré comme l’instigateur du putsch manqué, il a été arrêté lundi au Bénin et remis à la police républicaine nigérienne. 

Le capitaine de l’Armée de l’air était accusé d’avoir dirigé une tentative de coup d’État, dans la nuit du 30 au 31 mars mars dernier, 48 heures avant l’investiture du nouveau président de la République élu Mohamad Bazoum. 

Les mutins qu’il commandait à la base aérienne 101 de Niamey, s’en étaient pris à un poste avancé de la garde présidentielle qui avait énergiquement riposté, obligeant les assaillants à battre en retraite. Dans leur tentative de repli, certains parmi eux avaient été arrêtés par la police républicaine.

Depuis ces évènements, le capitaine en fuite était activement recherché, obligeant les autorités locales à émettre un mandat d’arrêt contre lui.

Malgré la confirmation de son arrestation par une source sécuritaire, le gouvernement n’a pas encore réagi officiellement.

Élu le 23 février dernier, Mohamed Bazoum doit faire face à la contestation de l’opposition dirigée par Mahamane Ousmane, qui ne reconnait pas sa victoire, dans ce pays marqué par trois coups d’Etat entre 1974 et 2010.

Dans un communiqué lu à la télévision publique, le ministre porte-parole du gouvernement, Abdourahamane Zakaria, avait soutenu quelques heures après cette tentative de coup d’Etat que « plusieurs personnes en lien avec la tentative de coup d’État ont été interpellées et que d’autres sont activement recherchées ».

Malawi : la peine jugée « inconstitutionnelle »

La Cour suprême du Malawi a proscrit mercredi la peine de mort qu’elle juge « inconstitutionnelle ».La plus haute juridiction estime que les châtiments corporels constituent une violation des droits constitutionnels des contrevenants. Elle a ordonné dans la foulée de sa décision, le réexamen de la sentence de tous les condamnés susceptibles d’être exécutés.

Dans un arrêt pris suite à un appel d’un meurtrier condamné, le tribunal a déclaré que la peine de mort « est entachée d’inconstitutionnalité » et a ordonné que les condamnés à la peine capitale soient rejugés.

La décision peut permettre de commuer, c’est-à-dire changer à une peine moindre, les condamnations à mort existantes en emprisonnement à vie.

Le Malawi a maintenu la peine de mort pour les personnes reconnues coupables de meurtre ou de trahison, même s’il n’a procédé à aucune exécution depuis 1994.

Un certain nombre de personnes condamnées à mort ces dernières années ont été reconnues coupables de meurtres rituels de personnes atteintes d’albinisme, un des principaux défis auxquels le pays a été confronté au cours des dix dernières années.

Plus de 30 pays d’Afrique maintiennent encore la peine de mort dans leur législation, mais un peu moins de la moitié ont procédé à des exécutions ces dernières années.

Sénégal: la loi sur le parrainage en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de la décision de la Cour de justice de la Cedeao sur une requête de l’opposition contre le parrainage.« La Cour de justice de la Cedeao annule tout », indique Walf Quotidien à propos de la loi sur le parrainage. Pour l’auteur de la plainte contre l’Etat du Sénégal, Me Abdoulaye Tine, « cela veut dire que Macky Sall n’a pas été dûment élu » en 2019 pour son second mandat.

La requête de Me Tine de l’Union sociale libérale (USL) obtient ainsi gain de cause puisque « la loi sur le parrainage (a été) recalée par la Cour de justice de la Cedeao », note Vox Populi. Le journal souligne que le Sénégal a six mois pour se conformer à la décision rendue hier.

Cependant, Me Ousmane Sèye, un avocat proche du régime, indique que « si la Cour le faisait, elle outrepasserait ses compétences ». Selon lui, « la Cour ne rend pas des décisions qui mettent en cause la souveraineté des Etats ».

Le spécialiste du droit, Pr Iba Barry Camara, indique également que « la Cedeao ne peut pas régler la question du parrainage » même si elle « demande au Sénégal de l’abroger », rapporte L’AS.

Sud Quotidien titre sur les traitements des anciens présidents de la République, Premiers ministres et présidents de Conseil etc., et se demande s’il s’agit d’ « avantages indus ou indécents ». Pour le Pr Jean Charles Biagui, enseignant-chercheur à l’UCAD, « il est inconcevable de renforcer le train de vie des politiques dans des pays les plus pauvres ».

Le Quotidien note que « Macky est noir de colère » suite au drame de l’hôpital de Linguère (centre). Il déplore des « dysfonctionnements » et demande des « sanctions ». D’ores et déjà, le directeur de l’établissement où quatre bébés ont péri dans un incendie le week-end denier a été remplacé.

Sur la lutte contre la Covid-19, le quotidien national Le Soleil note que « le Sénégal (est) cité en exemple ». Par ailleurs, le président exige un audit général des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

Dans L’Observateur, l’épidémiologiste sénégalais, Pr Moussa Thior, parle des vaccins anti-Covid-19 et de l’immunité collective. « Pour le moment, on est très loin du compte », indique-t-il.

En football, le journal revient sur « le coup de jeune premier à Tunis » du Jaraaf. Pour son dernier match de poule en Coupe CAF, le club sénégalais a consolidé sa première place en décrochant le nul contre le CS Sfaxien. Pour Stades, « les Médinois, solides, continuent d’impressionner » après avoir terminé leader de leur groupe devant les Tunisiens.

Le quotidien sportif note, sur un autre sujet, que « Paris s’éloigne de la finale » de la Ligue des champions européenne. En demi-finale aller hier, le PSG a été renversé par Manchester City.

Guinée : pressions des ONG pour la libération d’Oumar Sylla

L’activiste guinéen est détenu depuis maintenant sept mois à la prison centrale de Conakry à cause de son opposition au troisième mandat du président Alpha Condé.« Que le militant Oumar Sylla, comme de nombreux autres détenus arbitrairement, soit toujours en prison simplement pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, prouve la volonté manifeste du pouvoir guinéen de continuer à museler toute voix dissidente même après l’élection présidentielle », dénoncent les organisations non gouvernementaux.

Cette détention de même que celle de centaines d’autres opposants étant « arbitraire », « ils devraient tous être libérés immédiatement et sans condition », déclarent les ONG suivantes: Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), Agir ensemble pour les droits humains, Amnesty International, Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme, Mêmes Droits pour Tous (MDT), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH), l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme et Tournons La Page

Oumar Sylla, coordinateur national adjoint de Tournons La Page Guinée et responsable de la mobilisation et des antennes du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a été arrêté en pleine rue le 29 septembre dernier à Conakry alors qu’il se rendait à une manifestation contre le projet de troisième mandat du président sortant Alpha Condé.

Selon les défenseurs des droits humains, M. Sylla a été ensuite emmené à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) où il a été interrogé sans que ses avocats n’aient pu l’assister, « ce qui est une atteinte aux droits de la défense ». Quelques heures plus tard, poursuivent-ils, le procureur du tribunal de Mafanco a décidé de poursuivre Oumar Sylla pour « attroupement illégal, trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et atteinte à la sûreté de l’État », de le placer en détention provisoire et de le faire incarcérer à la prison centrale de Conakry.

Grève de la faim

Après près de trois mois de détention provisoire, Oumar Sylla a entamé une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. Il a mis fin à sa grève le 8 janvier 2021, après que la date de son audience a été programmée. Très affaibli, il a dû être hospitalisé le jour même.

Le 28 janvier 2021, Oumar Sylla a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de Mafanco à Conakry pour « participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public ». Ses avocats ont immédiatement fait appel de la décision et la date de son appel est fixée au 20 mai 2021.

Le Parlement européen souligne le caractère stratégique des relations Maroc-UE

Le Parlement européen a souligné, mercredi, le caractère stratégique des relations entre le Maroc et le l’Union européenne (UE) et recommandé davantage de soutien au Royaume.Dans un rapport de décharge de l’exécution du budget général de l’UE pour l’exercice 2019 adopté en plénière, le Parlement européen a estimé que les fonds alloués dans le cadre des programmes d’appui budgétaire et de l’instrument de voisinage ont donné lieu à des résultats positifs dans le cadre de la coopération avec le Maroc, « voisin et partenaire stratégique de longue date ».

Soulignant que la coopération de l’UE a contribué à la mise en œuvre des réformes au Maroc ce qui a eu un impact positif sur le développement socio-économique du pays, le rapport recommande de renforcer l’orientation de l’appui budgétaire sectoriel et d’améliorer la stratégie de dialogue politique avec le Royaume.

Les relations entre le Maroc et l’UE datent de plus de 50 ans. Elles sont régies par un Accord d’Association et des instruments de coopération multisectoriels.

Le Royaume est le principal bénéficiaire de l’instrument de voisinage de l’UE dans la région. Disposant d’un Statut avancé auprès de l’UE, le Maroc entretient également des rapports distingués avec les Vingt Sept dans le cadre du dialogue politique et constitue leur partenaire clé dans la lutte antiterroriste et contre l’immigration clandestine.

Plus de 120 millions Fcfa pour les activités 2021 de la Maison de la presse d’Abidjan

La Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a lancé mercredi ses activités pour l’année 2021, d’un coût de 122,5 millions Fcfa.

Selon le vice-président de la MPA, Sylvain Koffi Djah, qui a présenté les activités 2021 dans les locaux de la structure, le budget de 122,5 millions Fcfa correspond à cinq projets.   

Le premier projet est « la grande conférence de rédaction », d’un coût de 24 millions Fcfa.  Il vise à faire les critiques des contenus des médias et à promouvoir le professionnalisme dans le traitement de l’information

La grande conférence de rédaction a également pour objectif d’aider les organes de presse à améliorer le contenu de leur publication, de renforcer la capacité des journalistes et lutter contre l’influence des réseaux sociaux.

Le second projet est « les cafés de l’actualité ». D’un montant prévisionnel de 15 millions de Fcfa, il se veut un espace d’échanges avec les acteurs du développement.

« La tribune diplomatique » est le troisième projet. Avec un montant de 7,5 millions Fcfa, la MPA envisage d’animer ce cadre qui se veut une plateforme d’échanges de la presse avec les diplomates ou les personnalités en visite en Côte d’Ivoire.

Le quatrième projet est « le salon des médias ». Au moins cinq éditions ont déjà  été réalisées. Le Conseil de gestion veut mobiliser 50 millions Fcfa afin de le tenir et favoriser une rencontre entre la presse et les partenaires des médias.      

Le cinquième projet, le magazine de la MPA appelé UNJCI MAG, est un support de promotion des activités de la faîtière et de ses partenaires. Le coût du projet est de 20 millions Fcfa. 

La Maison de la presse d’Abidjan compte en outre acquérir des équipements multimédias d’un coût de 6 millions Fcfa pour atteindre ses objectifs. 

L’honorable Mamadou Diomandé, parrain de la MPA, a assuré qu’il accompagnera cet organe autonome de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire  (UNJCI) en 2021.

Il a laissé entendre que ce sont des projets qui rejoignent les centres d’intérêt du Cercle ivoirien de réflexion et d’action son pour le développement  (CIRADE), une organisation dont il et le président.  

 Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a souligné que la MPA est un organe autonome de la faîtière, qui  appuie au plan logistique et financier l’organisation. La MPA, dira-t-il, apporte des ressources à l’UNJCI de même que Ebony, la cérémonie de récompense des meilleurs journalistes. 

M. Jean-Claude Coulibaly a par ailleurs annoncé pour les mois à venir l’institution d’une Fondation de l’UNJCI visant à soutenir les projets de l’organisation au profit des journalistes. 

Ouattara demande l’arrêt de l’utilisation des sirènes par ses ministres

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a réitéré mercredi sa volonté que les ministres arrêtent l’usage des sirènes, annonçant « un décret pour interdire l’utilisation des sirènes » des cortèges ministériels, lors d’un Conseil des ministres.

« J’entends beaucoup de sirènes en ville. J’ai demandé qu’on arrête l’utilisation des sirènes. Je vais prendre un décret pour le faire savoir », a déclaré le président de la République Alassane Ouattara, selon une note officielle transmise à APA. 

Pour le président ivoirien, le gouvernement a pour mission de « servir les populations et rien ne doit être fait pour les agacer ». Il estime que les sirènes sont de véritables sources de nuisances pour ses concitoyens.

Toutefois, fera-t-il observer, la question de la sécurité des hautes personnalités sera examinée à l’occasion du Conseil national de sécurité (CNS). Ce qui sous-entend que qu’il prendra une décision sur ce sujet bientôt.

Les membres du gouvernement, conduit par le Premier ministre Patrick Achi, ont signé mercredi une Charte d’éthique visant à permettre aux ministres d’adopter un comportement éthique. La charte comprend des notions d’intégrité et de bonne gouvernance.

Les membres du gouvernement ivoirien signent une Charte d’éthique

Les membres du nouveau gouvernement ivoirien, conduit par Patrick Achi, ont signé mercredi une Charte d’éthique intégrant entre autres des notions d’intégrité, de solidarité et de bonne gouvernance, lors d’un Conseil des ministres.

« Avant que les travaux du Conseil ne commencent véritablement, nous avons eu une signature de la Charte d’éthique du nouveau gouvernement (…) et chacun des membres du gouvernement a apposé sa signature », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Selon le porte-parole du gouvernement, « c’est une Charte d’éthique qui établit la relation de confiance » et le comportement éthique que gouvernement et les ministres doivent avoir envers le peuple, car ils sont « avant tout les serviteurs de la Nation ».   

« Il y a plusieurs lignes qui nous obligent à adopter un certain comportement qui va de la solidarité à la bonne gouvernance (en passant par) la notion d’intégrité », a résumé M. Coulibaly, évoquant ainsi « ce à quoi les ministres se sont engagés aujourd’hui ». 

Ramaphosa devant la commission d’enquête sur la prise de contrôle de l’État

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a témoigné devant la commission d’enquête sur « la prise de contrôle de l’État ».Il a fait sa première apparition ce mercredi devant cette commission pour lui assurer de son soutien en tant que leader du Congrès national africain (ANC, au pouvoir).

M. Ramaphosa a déclaré que son soutien à la commission s’inscrit dans le cadre du renforcement de la jeune démocratie du pays, qui a célébré hier mardi le 27eme anniversaire de la journée de la liberté.

« L’ANC a pris cette position (de soutenir la commission) en sachant que l’organisation elle-même serait soumise à un examen minutieux et que le processus d’examen de ces questions sera difficile et douloureux pour notre parti », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Il a ajouté : « Néanmoins, l’ANC maintient que cette commission est nécessaire pour l’effort social plus large visant à mettre fin à toutes les formes de prise de contrôle de l’État et de corruption dans notre pays ».

Pour cette raison, il a affirmé n’avoir pas cherché à excuser l’ANC et à défendre l’indéfendable.

La comparution très attendue de M. Ramaphosa devant la commission, qui se déroulera en deux parties, devrait porter, entre autres, sur les événements survenus pendant son mandat de vice-président du parti auprès de l’ancien président de l’ANC, Jacob Zuma.

Le président de la commission et juge en chef adjoint, Raymond Zondo, a remercié le président d’avoir accepté de témoigner lors de la procédure de mercredi.

« Monsieur le président, nous sommes heureux que vous soyez ici pour représenter le parti au pouvoir. Nous sommes heureux que le président du parti soit celui qui vient témoigner devant la commission. Je tiens également à dire que votre présence devant cette commission n’est pas le résultat d’une décision prise récemment, mais une décision qui a été prise en 2018, comme vous vous en souvenez », a déclaré le juge Zondo.

Covid-19 : Madagascar à court d’oxygène

Indispensable pour maintenir en vie les patients souffrant de détresse respiratoire, ce gaz se raréfie dans la Grande île où est désormais présent le variant sud-africain.Madagascar est en mauvaise posture. A ce jour, il y a selon l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC) 35.548 cas pour 620 décès dans cette île de l’océan Indien. Durant les dernières semaines, les infections ont explosé au point que des hôtels et écoles ont été transformés en hôpitaux.

Cette seconde vague de la Covid-19 a créé une pénurie d’oxygène dans les structures sanitaires du pays. De nombreuses familles, qui ne se résignent pas à l’idée de laisser leurs patients mourir à cause d’un défaut d’assistance respiratoire, se saignent pour remplir des bouteilles de gaz vides.

Face à cette situation, le président Andry Rajoelina a envoyé  « un aéronef d’Air Madagascar en Chine pour récupérer des bouteilles d’oxygène ». L’arrivée de cet avion est prévue ce week-end. L’objectif, à en croire le chef de l’Etat, « est de sauver les vies des Malagasy ».

Ce mercredi 28 avril, le président malgache a aussi réceptionné « 2000 concentrateurs d’oxygène qui viennent s’ajouter aux 2400 importés l’an dernier ». Les précieuses machines, d’après le gouvernement, « sont immédiatement acheminées vers les régions les plus atteintes dont Vakinankaratra, Hauta Matsiatra et Sava ».

Depuis le 19 avril, l’état d’urgence sanitaire a été prolongé de quinze jours dans l’île rouge. Pour casser la chaîne de contaminations, les entrées et les sorties sont interdites dans les régions placées en quarantaine.

En outre, ont décidé les autorités, l’inhumation des personnes mortes du nouveau coronavirus « devra se tenir le jour du décès dans une limite de 10 personnes » et « des cimetières communs seront mis en place dans chaque district ».

Au début de la pandémie, Andry Rajoelina a tout misé sur le Covid Organics, une tisane à base d’artemisia, présenté comme un remède miracle. Une année plus tard, le président de 46 ans en paye le prix.  

Car même si Madagascar « est déjà inscrite à l’initiative Covax » garantissant aux pays défavorisés l’accès aux vaccins, les premières doses destinées au grand public ne sont attendues qu’en juillet 2021. En attendant, l’Etat étudie « d’autres pistes » pour en disposer « le plus rapidement possible ».

Pour le moment, l’Académie nationale de médecine de Madagascar (Anamen) a retenu quatre vaccins : Covishield (AstraZeneca), Pfizer, Sinopharm et Johnson & Johnson.

Décès de 6 315 lapins dans le Grand-Abidjan suite à une fièvre hémorragique

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi le décès, dans le Grand-Abidjan de 6 315 lapins, suite à une fièvre hémorragique, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté une communication relative à l’épizootie d’une fièvre hémorragique du lapin dans le Grand-Abidjan, à la date du 31 mars 2021. Sur une population nationale estimée à 20.000 lapins, 6.315 morts ont été rapportés par les éleveurs », a indiqué M. Amadou Coulibaly.

Face à cette menace sanitaire, dira-t-il, le Conseil a décidé de mettre en place une « stratégie de lutte d’un coût global de 170 millions de Fcfa en vue d’éradiquer cette maladie » dans la capitale économique ivoirienne et les villes environnantes.

La viande du lapin est très prisée en Côte d’Ivoire, où des restaurants et des réceptifs hôteliers proposent des menus au lapin à leurs clients. Cette épizootie va certainement freiner la commercialisation jusqu’à une normalisation de la situation sanitaire. 

Reprise des législatives ivoiriennes dans 6 circonscriptions le 12 juin 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi, sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), la reprise des élections législatives, le 12 juin 2021, dans six circonscriptions, où il y a eu invalidation du scrutin ou décès de candidat.

Le Conseil des ministres a convoqué le collège électoral le samedi 12 juin 2021 pour la reprise des législatives du 6 mars 2021, suite à une invalidation par le Conseil constitutionnel ou un décès, a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à la presse.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a précisé que le scrutin se tiendra le samedi 12 juin 2021 de 8h à 18h (GMT, heure locale), avant d’ajouter que la campagne se déroulera sur sept jours, du 4 au 10 juin 2021.

Les circonscriptions électorales visées par l’invalidation du scrutin à la suite d’un contentieux sont Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboudougou, Santa communes et sous-préfectures; Atoutou et Jacqueville; Daboyo et Gueyo; Dogbo et Grand-Bereby.

Suite au décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, élu député dans la circonscription électorale de Séguéla (Nord ivoirien), et à celui de Hassan Fofana, de Mankono commune et sous-préfecture, la CEI a décidé de la reprise du scrutin selon la loi. 

Ces joutes électorales auront lieu après, la tenue des législatives partielles le 24 avril 2021 dans la circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, remportées par la candidate du Rhdp (pouvoir), Cathérine Koné, avec 59,79% des voix. 

Les Sud-Africains invités à « se battre pour leurs terres »

Le chef de file de l’opposition sud-africaine appelle ses compatriotes à se mobiliser contre l’accaparement des terres.Pour soutient le président du parti les Combattants de la liberté économique (EFF), Julius Malema, tous les Sud-Africains ont l’obligation de se battre pour les terres qu’ils ont perdues au profit des colonialistes européens et d’autres accapareurs pendant l’Apartheid.

S’adressant, hier mardi aux membres du parti lors des célébrations de la Journée de la liberté à Atteridgeville, à l’ouest de Pretoria, Malema a déclaré la liberté devait s’accompagner de l’accès de la majorité des citoyens noirs à leurs propres terres, ce qui n’est pas le cas actuellement.

« Il est inadmissible, a-t-il ajouté, que 90% des terres du pays soient toujours aux mains de la minorité blanche, 27 ans après l’indépendance. Pourtant, nous sommes appelés à célébrer la Journée de la liberté alors que nous sommes sans terre et sans nourriture ».

En ce qui concerne les prochaines élections locales prévues en octobre 2021, l’opposant a estimé que battre campagne pour les scrutins sera un défi en raison des restrictions sanitaires dues au coronavirus.

« Personne ne va nous dire que nous sommes trop nombreux aux rassemblements après que nous leur avons demandé de les (élections) reporter en raison de la pandémie », a-t-il indiqué, tout en exhortant les partisans de l’EFF à se présenter en grand nombre pour voter pour le parti.

À propos des prochains scrutins locaux, le président Ramaphosa a appelé les Sud-Africains à « démontrer, par leur vote, leur intolérance à l’égard de la corruption, du vol et de la mauvaise gestion des fonds qui sont censés leur profiter ».