Plus de 1 milliard Fcfa de l’Etat ivoirien au profit des médias en 2020

Le montant global des « interventions » du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) au profit des médias ivoiriens, s’élève à 1,16 milliard Fcfa en 2020, selon Mme Bernise Nguessan, directrice exécutive de cette structure publique.

« En 2020, le montant global des interventions du FSDP au profit du secteur des médias s’élève à 1,16 milliard de Fcfa », a dit jeudi à la presse Mme Bernise Nguessan, à l’issue d’une visite de chantier de deux entités bénéficiaires d’un financement.

Les membres du Conseil de gestion et de la direction exécutive du FSDP ont effectué une visite de chantier pour s’enquérir de l’évolution des travaux du siège, en construction,  de Action+ Abidjan, société éditrice du journal Super Sports, d’un coût de 180 millions Fcfa, situé au Plateau-Dokui.

Ensuite, la délégation s’est rendue à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), où l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des journalistes ivoiriens, a sollicité un prêt pour réaliser une salle de conférence de 200 places et des bureaux dans un immeuble R+1.

Le directeur général de Action+ Abidjan, le journaliste Hamidou Foumba, s’est réjoui du prêt à taux préférentiel consenti auprès de la banque avec la garantie à 100% du FSDP. Dans l’immeuble R+4 en construction, il compte y aménager dans deux mois. 

Il a encouragé le FSDP à accompagner les projets des médias, car le secteur aujourd’hui est sinistré. Grâce à une extension de ses activités et à la location bientôt de 16 appartements, il assure ne pas avoir de problème pour payer les salaires, toute chose qui garantit des emplois.

Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a fait savoir que l’immeuble R+1, en construction à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) est « entièrement financé par le FSDP » et accueillera une salle de conférence de 200 places avec des bureaux au profit d’organisations affiliées. 

L’UNJCI a reçu le financement dans sa totalité, a-t-il souligné, ajoutant que « cet ouvrage permettra à la Maison de la presse d’atteindre une certaine plénitude de ses capacités en ce qui concerne les conférences, les ateliers… ». L’immeuble devrait être livré « courant octobre 2021 ».  

« Notre souhait est que ce partenariat se poursuive, parce que nous ne voulons pas que ce soit un bâtiment vide, nous souhaitons que ce bâtiment soit entièrement équipé y compris l’espace en hauteur prévu pour les différentes OPM (organisations professionnelles des médias) affiliées à l’UNJCI », a-t-il poursuivi.  

Il a annoncé que le restaurant VIP de la Maison de la presse sera agrandi afin de pouvoir accueillir plus de 60 personnes pour permettre à cet espace d’être un lieu de rencontres. En outre, l’UNJCI envisage d’agrandir son infirmerie et d’améliorer le plateau technique.

Mme Bernise Nguessan a par ailleurs présenté un autre projet financé par le FSDP. Il s’agit d’une imprimerie qui se situe au niveau de Marcory, au profit de Nouvelle imprimerie de Côte d’Ivoire (NICI) composée des actionnaires de Gbich édition et de Mousso d’Afrique. 

Cette imprimerie a sollicité un emprunt de 145 millions Fcfa puis un autre prêt pour son activité pour un montant global de 200 millions Fcfa. Et ce, afin de se doter d’outils pour éditer le média satirique Gbich et Mousso d’Afrique dédié à la gente féminine. 

Le FSDP accorde des subventions d’imprimerie aux journaux selon des critères édictés. Il accorde aussi des subventions à l’UNJCI pour son fonctionnement, à la Mutuelle générale des agents des médias  privée de Côte d’Ivoire (MS Médias) et à d’autres organisations des professionnels des médias. 

Depuis sa création en 2009, le FSDP a accordé plus de 10,4 milliards Fcfa au secteur de la presse en Côte d’Ivoire. Avec le budget-programme instauré par l’Etat ivoirien, le fonds a lancé cette année des appels à projets afin d’analyser les projets et apporter des financements. 

Ce fonds, mis en place par l’Etat ivoirien, vise à rendre viables les entreprises de presse et à améliorer les conditions de vie des journalistes. Et, surtout rendre le secteur résilient en dépit des conjonctures économiques.  

Les positions de l’Espagne sont attentatoires à la cause nationale (partis politiques)

Les partis politiques marocains ont estimé que les positions de l’Espagne, attentatoires à la cause nationale qui fait le consensus de l’ensemble des Marocains, ont ébranlé la confiance et le respect mutuels.Lors d’une réunion, jeudi, avec le Chef du gouvernement, consacrée aux développements de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement, ont exprimé le soutien continu et constant aux positions et mesures prises à cet égard, estimant que le fond de la crise politique avec l’Espagne est en lien avec la question du Sahara marocain, qui concerne tous les Marocains, toutes sensibilités politiques et sociales confondues.

Ils ont, par ailleurs, condamné les tentatives visant à faire dévier le débat sur les motifs réels de la crise, à savoir l’accueil par l’Espagne du dénommé Brahim Ghali avec des documents falsifiés et une identité usurpée, alors qu’il s’agit d’un individu poursuivi par des tribunaux et des citoyens espagnols notamment pour des crimes contre l’humanité et terrorisme.

« Alors que la question de notre intégrité territoriale connait une dynamique positive à la faveur du soutien politique à l’international, l’Espagne est animée par la volonté de créer les problèmes, de contrarier les efforts du Maroc pour consacrer son intégrité territoriale et de tenter d’exercer des pressions sur le Royaume dans une attitude déplacée de la part d’un pays ami lié au Maroc par des partenariats stratégiques et économiques importants », ont déploré les participants.

Ils ont en outre renouvelé l’attachement au consensus national derrière le Roi Mohammed VI pour défendre les acquis réalisés par le Maroc et contrecarrer tous les complots ourdis contre l’intégrité territoriale du Royaume.

Au début de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté un exposé sur les derniers développements qu’a connus cette crise depuis la première réunion du 8 mars 2021.

La population scolaire de la Côte d’Ivoire estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021

La population scolaire de la Côte d’Ivoire est estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021, a appris APA, jeudi à Abidjan, où se sont ouvertes les assises de la Commission nationale de la carte scolaire (ACNCS).

Selon le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Fofana qui s’exprimait lors des travaux de ces assises, l’effectif des élèves de la Côte d’Ivoire en 2020-2021 est de « 6 784 062 élèves dont  3 241 680 filles, soit 47,8% ».

Poursuivant, M. Fofana a précisé que le préscolaire compte 245 223 élèves dont 51,8% de filles, là où au primaire l’on dénombre 4 102 827 élèves dont 48,6% de filles. Au secondaire, les élèves sont au nombre de 2 436 014 dont 46% de filles.

Auparavant, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a salué cet effort de quantification, de collecte, d’évaluation et de synthétisation qui n’aurait aucun sens « si nous ne réajustons pas, sur la base des nouveaux chiffres, toutes nos actions de pilotage dans nos compartiments de gestion respectifs ».

« Au moment où nous prenons connaissance des chiffres et des statistiques des différentes catégories de populations et infrastructures de notre système, il nous faut être proactif », a-t-elle lancé.

Qu’il s’agisse du mode d’accès, du mode d’administration, des choix pédagogiques, du mode d’évaluation, « chacun des aspects de nos tâches quotidiennes devrait se regarder à l’aune de ces statistiques afin d’une meilleure prise en compte des réalités et des fluctuations du terrain », a ajouté la ministre.

Dans le même élan, elle a recommandé une réappropriation par « chacun de nous de ces nouvelles données afin de mettre en phase nos directions avec les défis induits par ces statistiques ».

Selon la ministre, ces données chiffrées doivent constituer un véritable tableau de bord qui nous permettra d’adresser avec efficacité les priorités de l’école ivoirienne.

 « Notre système éducatif doit faire sa mue en profondeur pour répondre aux besoins et aspirations des enfants de Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.

La carte scolaire est un dispositif géospatial de dotation rationnelle en infrastructures scolaires qui permet d’éviter toute approximation dans la couverture en école de l’ensemble du territoire national. 

« C’est la raison pour laquelle je voudrais en appeler à l’implication de tous les acteurs afin de rendre plus performant cet outil de bonne gouvernance », a conclu Mariatou Koné.

Crée en 1995, la Commission nationale de la carte scolaire analyse et valide les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de fermeture, de transfert, d’érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d’écoles, collèges et lycées. Cet  organe consultatif se réunit le dernier jeudi du mois de mai de chaque année.

BAL : l’AS Douanes tombe en quarts de finale

Le représentant du Sénégal à la Basketball Africa League (BAL) a été défait, ce jeudi 27 mai, par l’Union Sportive de Monastir (Tunisie) sur le score de 86 à 62 à la Kigali Arena (Rwanda).L’US Monastir, qui fait figure d’épouvantail dans ce tournoi, n’a laissé aucune illusion aux Gabelous. En effet, l’Association Sportive des Douanes a perdu les quatre quart-temps de la partie : 19-16, 29-18, 18-13 et 20-15.

La formation tunisienne, après avoir survolé le premier tour de la BAL avec trois victoires en autant de matchs, a dominé son adversaire dans presque tous les compartiments du jeu. Sous la raquette, l’US Monastir a dicté sa loi avec 42 rebonds (offensifs et défensifs) contre 31 pour les Gabelous. Et les trois meilleurs marqueurs de la rencontre sont des Monastiriens.

De son côté, l’AS Douanes quitte les armes à la main cette compétition interclubs. Au premier tour, l’équipe coachée par Mamadou Guèye dit Pabi a soigné son entrée en matière face au Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie) avant de perdre les deux autres rencontres devant Ferroviàrio Maputo (Mozambique) et le Zamalek (Egypte).

Congo : Paul Put, nouveau sélectionneur de l’équipe nationale

L’entraîneur belge a signé, ce jeudi 27 mai, un contrat avec la Fédération congolaise de football (Fécofoot).Le successeur de Valdo, technicien brésilien limogé début mars dernier, est connu. Paul Put s’est engagé pour les deux prochaines années en présence du ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé.

Finaliste de la Coupe d’Afrique des nations 2013 avec le Burkina Faso (défaite 1-0 face au Nigeria), Paul Put devra rapidement se mettre au travail tant le chantier est immense. Face à la presse, l’ex-coach de la Gambie a décliné son ambition : « Il faut mettre en place une bonne équipe composée des joueurs motivés et combatifs.  Partout où je suis passé, on m’a donné des surnoms, le lion ou le gladiateur. A partir de maintenant, je veux voir des gladiateurs sur le terrain ».

Le Congo n’a pu se qualifier à la Can 2021 puisqu’il a terminé troisième de la poule I en récoltant 8 points : 2 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont décroché les deux tickets qualificatifs de cette poule.

Les Diables rouges retrouveront les Lions lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Le Congo jouera également contre la Namibie et le Togo. La Confédération africaine de football (Caf) a programmé ces rencontres « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

La télévision numérique sur la bonne voie au Sénégal

Les principaux médias audiovisuels ont adopté le cahier des charges et les conventions régissant la transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).« C’est vraiment une avancée remarquable. Nous avons un paysage plus organisé et c’est sans précédent dans l’histoire audiovisuel du Sénégal », s’est félicité le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne.

Il s’exprimait à l’occasion de la huitième Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain (Uemoa) et de la Guinée.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall s’est réjoui de la « très grande performance » réalisée par son pays dans ce domaine. Pour assurer la survie de la Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), gestionnaire de la TNT, le président a invité les promoteurs des médias audiovisuels à payer leurs redevances.

La TDS-SA est l’opérateur de diffusion national en charge exclusive de la collecte, du transport et de la diffusion des contenus audiovisuels par voie numérique dans les foyers sénégalais. Et selon son directeur général, Amadou Abdoulaye Diop, « aujourd’hui, le signal est disponible sur les 14 régions du Sénégal ».

Cette huitième Assemblée générale des régulateurs de l’audiovisuel a eu pour thème : « Impact de la transition numérique terrestre : enjeux économiques et socio-culturels ».

Au Sénégal, ces impacts socio-économiques et culturels vont se ressentir, selon le Dg de la TDS-SA, à travers la création d’emplois et de richesses. Mais surtout, en termes d’éclatement de la chaîne de valeur.

« Jusque-là, on avait l’habitude de voir les chaînes qui produisaient, transportaient et diffusaient eux-mêmes leur contenu. Aujourd’hui, le changement majeur qui est en train de s’opérer est que les chaînes produisent leur contenu, le confient à l’opérateur de diffusion qui a désormais la charge de le diffuser sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Amadou Abdoulaye Diop.

Cette transition numérique menée à terme devrait aussi permettre la diversification des contenus et la création des chaînes thématiques.

Pour le président Macky Sall, la plate-forme TNT demeure donc « essentielle » en cette période d’extinction inexorable du signal analogique. Car, souligne-t-il, sa gratuité pour la diffusion des chaînes nationales et sa simplicité en font par ailleurs le mode de réception privilégié pour les postes secondaires.

« Les efforts de la TDS-SA pour assurer une couverture plus large du signal, une modernisation progressive de la plate-forme et une plus grande disponibilité des équipements de réception vont sans doute conforter sa place centrale au sein de nos foyers », a-t-il Macky Sall.

RSE : Bolloré a reversé plus de 2,7 millions d’euros en 2020

Le Groupe Bolloré présente le bilan annuel des actions de mécénat menées notamment dans le cadre de son programme « Earthtalent by Bolloré ».Au terme de l’année 2020, plus de 2,7 millions euros ont été collectés par les filiales du réseau et reversés à diverses associations de proximité. Au total, 369 projets à impact sociétal ont été réalisés dans 52 pays dont 76 % sur le continent africain et ont permis de toucher plus de 10.000 personnes.

En raison de la crise sanitaire du Covid-19, les entités du Groupe ont choisi en 2020 d’apporter leur aide financière, qui s’élève à plus d’un million d’euros, aux fonds d’urgence et aux communautés locales à travers des dons constitués principalement de masques de protection, d’équipements d’hygiène ainsi que de denrées alimentaires. Les projets en faveur de la jeunesse, placés au cœur du programme, ont reçu près de 545 000 euros de dons redistribués à 120 associations.

« Si la jeunesse reste l’axe prioritaire du programme Earthtalent by Bolloré, le Groupe a été amené à adapter ses priorités en 2020 pour venir en aide aux pays les plus vulnérables face à l’épidémie de Covid-19. Nous continuerons cette année de nous mobiliser pour maintenir nos engagements et mettre en place de nouveaux projets en synergie avec les différentes entités du Groupe », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement solidaire international et Mécénat du Groupe Bolloré.

« Earthtalent By Bolloré » est le programme de solidarité du Groupe Bolloré en faveur de la jeunesse. Crée en 2010, il s’appuie sur son ancrage territorial développé à travers ses activités pour soutenir les projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat. En quatre ans, plus de neuf millions d’euros ont été reversés localement pour venir en aide chaque année à plus de 10.000 bénéficiaires.

Créé́ en 1822, le Groupe Bolloré figure parmi les 500 plus grandes compagnies mondiales, avec plus de 79 000 collaborateurs, répartis dans 130 pays et sur les 5 continents.

Grâce à sa stratégie de diversification basée sur l’innovation et sur le développement à l’international, il occupe aujourd’hui des positions fortes dans trois secteurs d’activité : le transport et la logistique, la communication, le stockage d’électricité et les systèmes.

Implanté dans de nombreux pays en transition, notamment en Afrique, le Groupe Bolloré participe à la croissance économique et au développement social des territoires sur lesquels il est présent.

La Côte d’Ivoire lance l’élaboration de la politique de gestion de ses frontières

L’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières (PNGIF) de la Côte d’Ivoire a été lancée, jeudi à Abidjan, en présence des partenaires techniques et financiers, et des organisations de la société civile ivoirienne.

Ce lancement a été présidé par le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé qui représentait le premier ministre.  

« La problématique de la gestion des frontières renferme des enjeux d’importance capitale pour la sécurité et le développement socio-économique de nos Etats. Aujourd’hui, la frontière n’est plus la périphérie de nos pays, elle est plutôt au cœur de leur développement et de leur avenir », a déclaré dans une allocution, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) Diakalidia Konaté.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, dès sa mise en place, le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire s’est donné pour objectif prioritaire de disposer d’un outil stratégique de planification et de gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ».   

Selon M. Konaté, la mise en place de cet instrument que représente la Politique de gestion intégrée des frontières, permettra de dresser l’ensemble des défis, des problèmes qui en découlent et de procéder à l’élaboration d’un plan d’actions stratégique.

« Pour y arriver, il est essentiel de mobiliser l’ensemble des acteurs aussi bien au plan national qu’international, les institutions publiques, les acteurs privés et la société civile », a-t-il poursuivi, soulignant que «c’est par cette démarche inclusive que nous comptons non seulement élaborer cette politique, mais aussi travailler à réussir sa mise en œuvre pour un véritable développement approprié des frontières de la Côte d’Ivoire ».

Le processus d’élaboration de cette politique « s’étendra sur une période d’un an à compter de ce jour », a indiqué le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI).

Outil de cadrage et de pilotage, la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire devra répondre aux attentes du gouvernement et surtout des populations vivant dans ces espaces.

Cette politique sera la boussole des interventions de l’État et de l’ensemble des acteurs et partenaires au développement dans les espaces frontaliers de la Côte d’Ivoire.

« Elle permettra d’y amorcer un réel développement socio-économique et d’apporter une réponse durable aux différents problèmes sécuritaires rencontrés à nos frontières à travers une approche véritablement holistique », a conclu M. Konaté.

Un Comité technique national, composé de 76 membres issus de ministères, de services techniques, de partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire et de la société civile ivoirienne, est chargé de conduire les activités de ce processus d’élaboration de la PNGIF.

Ce Comité dont la démarche est participative et inclusive organisera des ateliers régionaux et sectoriels pour recueillir les informations nécessaires auprès des acteurs concernés par cette problématique.

Le projet de document de politique nationale de gestion des frontières fera l’objet, au cours d’autres ateliers, de pré-validation et de validation. C’est ce livrable final qui sera soumis au Gouvernement pour adoption définitive et deviendra le référentiel pour la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire pour les cinq et dix années à venir.

La RDC en tête des crises les plus négligées au monde (rapport)

La République démocratique du Congo (RDC) occupe la première place des pays qui ont enregistré le plus de réfugiés au monde, selon un nouveau rapport.Le document du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais) explique son classement par l’ampleur des besoins, le manque cruel de financement et le désintérêt médiatique et diplomatique de la crise en RDC.

« La RD Congo est l’une des pires crises humanitaires du 21ème siècle. La combinaison létale de la violence galopante, du niveau record de la faim et de la négligence totale a déclenché une méga-crise qui appelle une méga-réponse. Mais au lieu de cela, des millions de familles au bord du gouffre sont comme oubliées par le reste du monde et sont privées de toute aide », a déclaré le secrétaire général du NRC, Jan Egeland, qui a lancé le rapport ce jeudi depuis Goma, dans l’est de la RDC.

Les multiples conflits dans les provinces de l’est du pays se sont intensifiés, forçant 6.000 personnes à fuir leur foyer chaque jour l’année dernière, ce qui en fait la crise avec le plus grand nombre de nouveaux déplacements dus aux conflits dans le monde.

Selon le NRC, le week-end dernier, près de 4.500 maisons ont été détruites par l’éruption d’un volcan à l’extérieur de Goma, suscitant un intérêt médiatique de courte durée. 

« Les Congolais sont frappés chaque jour par une crise de dimension volcanique due à la violence et au conflit. Malheureusement, lorsqu’il n’y a pas d’éruption volcanique, les milliers de personnes qui fuient leurs maisons chaque jour passent inaperçues », a déploré M. Egeland.

« Ils (Congolais) ne font pas les gros titres, ils reçoivent rarement la visite de donateurs de haut niveau et ne sont jamais considérés comme une priorité par la diplomatie internationale », a-t-il ajouté.

Dans le classement du NRC, la RD Congo est suivie par le Cameroun, le Burundi, le Venezuela, le Honduras, le Nigéria, le Burkina Faso, l’Éthiopie, la République centrafricaine et le Mali.

« La pandémie de Covid-19 a fait sombrer des millions de personnes qui luttaient déjà pour leur survie dans les crises négligées. Le peu de revenus qu’ils avaient a souvent disparu, les besoins explosent et les financements continuent de se tarir », a averti Jan Egeland.

Il a souligné que pour la première fois au cours de ce siècle, les appels humanitaires mondiaux destinés à soutenir les opérations d’aide ont été financés à moins de 50 % l’année dernière. Dans certaines des crises négligées, seul un tiers des besoins a été reçu, même pour les opérations de secours vitales. Cette année, l’appel à l’aide pour la RD du Congo n’est financé qu’à hauteur de 12 % à la mi-mai.

Mali : le président et le PM de transition libérés

Le président et le Premier ministre de transition au Mali ont été libérés dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé un responsable militaire.La libération de Bah N’Daw et de Moctar Ouane a également été confirmée par leurs familles. « Le Premier ministre et le président de transition ont été libérés cette nuit vers 01 h 30 (locales et GMT). Nous avons respecté notre parole », a confié un responsable militaire sous couvert d’anonymat.

Les deux dirigeants ont été arrêtés, le lundi 24 mai après l’annonce du nouveau gouvernement, par des officiers armés envoyés par le vice-président de transition Assimi Goïta.

Sous l’emprise des militaires, Bah N’daw et Moctar Ouane avaient ensuite démissionné de leur poste de président et de Premier ministre de transition dans des circonstances non encore précisées.

La junte reproche aux deux dirigeants d’avoir « outrepassé » leurs prérogatives lors de la formation du nouveau gouvernement en nommant des généraux aux postes clés de la Défense et la Sécurité, sans l’aval du vice-président de la transition.

Selon la Charte de la transition, ces prérogatives relèvent exclusivement du domaine du vice-président de la transition, Assimi Goïta.

Namibie : le couple présidentiel testé positif au Covid-19

Le président namibien, Hage Geingob, et son épouse sont testés positifs au nouveau coronavirus, a annoncé jeudi la présidence de la République.« La présidence tient à informer la nation que le président Hage G. Geingob et la Première Dame, Mme Monica Geingob, ont été testés positifs au Covid-19 mercredi soir », a indiqué le bureau de Geingob.

Par ailleurs, la Présidence a précisé que le couple présidentiel s’était isolé dans leur résidence à Windhoek.

« Le Président et la Première dame sont de bonne humeur et sont en isolement dans leur résidence », ajoute-t-elle.

Geingob a déclaré jeudi que lui et sa femme « se portaient bien et que votre élan de soutien pour notre rétablissement était vraiment apprécié ».

La Namibie compte à ce jour plus de 53.600 cas de Covid-19. La pandémie est entrée dans le pays en avril 2020.

La presse marocaine décrypte le rapport sur le nouveau modèle de développement

La presse marocaine parus ce jeudi consacre de larges commentaires au rapport sur le nouveau modèle de développement remis jeudi au Roi Mohammed VI.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit le rapport sur le nouveau modèle de développement, attendu par beaucoup, constitue incontestablement une plateforme idéale pour construire un Maroc sur des bases nouvelles mais tout en capitalisant sur de bonnes expériences et un acquis déjà accumulés.

Le travail de la Commission Benmoussa n’avait pas vocation à dérouler un modèle au sens économétrique du terme ni de concevoir des politiques de développement prêtes à l’emploi car tout ceci ne se dessine pas en 12 mois, poursuit la publication, notant que « c’est à tous les acteurs et forces vives de la Nation que revient la tâche de s’approprier ce modèle et de traduire les choix en programmes et actions concrètes ».

« Dans le rapport, il a été même proposé un mode de gouvernance pour suivre et s’assurer de la bonne mise en œuvre du nouveau référentiel », fait savoir le journal. « Ce qui reste maintenant, c’est que tout le monde se mette au travail et très vite… », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +L’Economiste+ souligne que la présentation du rapport sur le nouveau modèle de développement a créé incontestablement l’événement de ces dernières 24 heures, relevant que la première difficulté était de réajuster quelques scénarios à la lumière d’un contexte pandémique volatil.

La deuxième était de respecter les engagements pris au lancement de ce chantier d’envergure, à savoir ne pas donner l’impression de réinventer la roue, ajoute le journal, notant que la troisième était de tenter de résoudre l’équation d’une crise, celle du modèle de développement.

En dépit des nombreuses insuffisances, les atouts à même de réussir le décollage du pays ne manquent pas, assure le quotidien, soutenant que le principal challenge de la mère des réformes, celle du développement, tient à la manière de l’aborder.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que dans le « Maroc que nous voulons », le choix démocratique et l’Etat de droit restent incontournables. Dans ce Maroc auquel aspirent tous les citoyens, l’élément humain doit rester au centre de toute action de développement. Dans ce Maroc, le rôle de la femme dans le développement économique et social doit être consacré. Ce sont là les principaux axes du nouveau modèle de développement, tel que détaillé dans le rapport de la CSMD.

Le quotidien, qui revient longuement sur les détails de ce rapport, souligne que les citoyens s’attendent à des changements dans le domaine de la santé, du transport et de l’enseignement, mais aussi de la culture et du sport. A ce propos, le quotidien parle d’opportunités d’ouverture et d’épanouissement, notamment à travers la culture et le sport.

En effet, souligne la publication, les citoyens aspirent globalement à des services publics de meilleure qualité, pour garantir l’égalité des chances à tous, de renforcer les capacités individuelles et nourrir le sens du civisme et du bien commun. Ce sont ces quatre domaines clés qui cristallisent ainsi leurs attentes, précise le quotidien.

+Assabah+ souligne que les membres de la Commission ont en effet décelé auprès des citoyens un sentiment de mécontentement par rapport à la manière avec laquelle évolue le Maroc durant ces dix dernières années.

C’est un mélange d’insatisfaction, de déception et d’inquiétude par rapport à la gestion des affaires publiques. Et pour que ce sentiment ne se transforme pas en désespoir, et donc en blocage, il faut faire vite et redresser la barre, écrit le quotidien. Les attentes des citoyens doivent, en effet, être traduites le plus vite possible en points de croissance, poursuit-t-il.

+Al Akhbar+ estime qu’il faut souligner que les politiques publiques menées par les derniers gouvernements n’encourageaient pas les acteurs concernés pour développer une vision convergente en matière de développement économique et social.

L’importance du nouveau modèle est qu’il peut régler ce problème. Il s’inscrit, en effet, dans le cadre constitutionnel existant, en phase avec l’organisation des pouvoirs qu’il définit et lui apporte une vision du développement qui tend à rendre effectives les promesses de la Constitution, relève la publication.

Génocide rwandais : la France «reconnaît» ses responsabilités

Le président français Emmanuel Macron, en visite au Rwanda, s’est personnellement excusé du rôle de son pays dans le génocide de 1994, qui avait fait près d’un million de morts.Le moment est historique. En visite au Rwanda, le chef de l’Etat français a reconnu que la France a « un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda bien qu’elle « n’a pas été complice ». Selon Emmanuel Macron, son pays a également « un devoir: celui de regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu’elle a infligée au peuple rwandais ».

Ce discours du chef de l’exécutif français est prononcé depuis le Mémorial du génocide, situé à Gisozi, un quartier de Kigali, la capitale, où sont inhumés les restes de plus de 250.000 victimes.

Cette visite officielle de M. Macron s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris par les deux pays pour « normaliser » leurs relations tendues au cours des années qui ont suivi le génocide de 1994 qui a fait plus de 800.000 morts parmi les Tutsis et les Hutus modérés entre avril et juillet.

Cependant, les excuses de Macron, bien que personnelles, ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l’Etat français qui avait nié à plusieurs reprises un rôle accablant dans le génocide.

« On s’attendait à ce qu’il présente clairement des excuses au nom de l’Etat français. Il ne l’a pas fait. Même demander pardon, il ne l’a pas fait » a regretté Le président d’une des plus importantes associations de soutien aux victimes du génocide des Tutsi, Ibuka.

Dans la suite de ses propos, Emmanuel Macron a souligné que « reconnaître ce passé, notre responsabilité », était « un geste sans contrepartie » qui devait permettre de « poursuivre l’œuvre de justice ».

Kagamé : « dire la vérité est une chose juste »

Le président rwandais Paul Kagamé avait toujours insisté pour que la France reconnaisse son rôle dans le dernier génocide africain du 20ème siècle. « Dire la vérité est dangereux, mais on le fait car c’est une chose juste. Le président Macron l’a fait, c’est un acte de courage important » a réagi le président rwandais après le discours d’Emmanuel Macron

A l’exception d’Emmanuel Macron, les présidents qui se sont succédé à la tête de la France ne s’étaient pas excusés du rôle de la France, ce qui signifierait ostensiblement que la France avait soutenu les génocidaires.

En 2010, Nicolas Sarkozy, le seul président à s’être rendu à Kigali depuis le génocide, avait déjà reconnu de «graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ».

Les excuses de Macron interviennent une semaine après la participation de Kagamé à un sommet de Paris sur la gestion de la dette de l’Afrique.

Lors de ce sommet, le président français avait révélé qu’il avait convenu avec son homologue rwandais pour renouer avec les relations entre Kigali et Paris, qui ne cessaient de se détériorer au fil des décennies, depuis le génocide.

L’un des moments forts de la visite de M. Macron à Kigali est la visite du mémorial du génocide et son discours dont le thème portera les relations entre les deux pays et qu’il faudra élever à un niveau supérieur.

Ethiopie : une parlementaire poursuivie dans l’affaire TPLF

L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Keria Ibrahim, est poursuivie pour avoir refusé de déférer à une convocation en tant que témoin contre des dirigeants emprisonnés du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).En mars dernier, la Haute Cour fédérale a libéré sous caution, Keria Ibrahim, ancienne membre de l’Exécutif du TPLF.

Keria, qui s’est rendue aux Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) après la prise de Mekele, la capitale du Tigré en novembre 2020, aurait dévoilé des informations militaires clés que les ENDF avaient utilisées pour appréhender et exterminer plusieurs dirigeants du TPLF.

L’ancienne présidente du Parlement éthiopien aurait accepté de témoigner contre les dirigeants du TPLF devant le tribunal, à condition qu’elle soit libérée et placée sous la protection du gouvernement.

Lors d’une audience au tribunal en février dernier, la police a affirmé avoir pu mobiliser dix personnes pour témoigner contre Keria sur ses rôles présumés dans des crimes liés à la direction du TPLF.

Elle aurait consulté les dirigeants du TPLF et donné des ordres pour la mise en œuvre de crimes pendant le conflit au Tigré.

La SADC convoque un sommet sur la crise au Mozambique

Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se réunissent jeudi à Maputo, la capitale du Mozambique, pour discuter d’une réponse régionale à la situation sécuritaire instable dans le nord du pays riche en minéraux.Le sommet extraordinaire de la double troïka de la SADC devrait discuter des attaques terroristes qui ont ravagé la province de Cabo Delgado au Mozambique, et de la possibilité de déployer une force régionale pour combattre les insurgés dans la région.

Les présidents du Malawi, du Mozambique et de la Tanzanie – qui forment la Troïka au sommet de la SADC – et du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, qui composent la Troïka de l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité participent au sommet.

La réunion a été reportée en avril dernier, en raison de l’indisponibilité du Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Masisi préside actuellement l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité, tandis que Ramaphosa est son adjoint.

Les chefs d’Etat de la SADC avaient convenu, lors d’un précédent sommet extraordinaire en avril, de déployer des forces pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique qui font des ravages à Cabo Delgado depuis octobre 2017.

La réunion précédente avait chargé les chefs de la défense et de la sécurité des 16 Etats membres de la SADC de travailler sur les modalités d’activation de la force d’intervention. Elle devrait donc débattre de la proposition des chefs de la défense et de la sécurité et tracer la voie à suivre.

La rencontre de Maputo fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales, par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec la formation somalienne qui porte un nom similaire, mais qui est alignée sur Al-Qaïda.

Sénégal : les faits de société et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, reviennent sur le mémorandum du Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) sur les émeutes de mars et d’autres sujets liés à la politique, l’économie et la santé.« Le MD2 livre sa part de vérité » sur les émeutes du mois de mars au Sénégal, titre Sud
Quotidien. Le Mouvement accuse le président de la République, Macky Sall, d’être le responsable de la violence qui a causé la mort de 13 personnes et compte attaquer l’Etat du Sénégal devant les juridictions internationales.

Pour Le Quotidien, « le M2D donne sa version » et parle d’un complot d’Etat qui a coûté la vie à 13 personnes.

Pour sa part, Vox Populi, déclare que le « M2D incrimine Macky Sall et annonce des plaintes » dans un mémorandum de 55 pages, qui charge le chef de l’Etat, les ministres de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice ainsi que les forces de l’ordre.

En politique, Walf
Quotidien alerte sur des remous au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar. Le journal estime que « les alliés (sont) réduits à leur +plus simple expression ». Ainsi, le Parti socialiste (PS), l’Alliance des Forces et Progrès (AFP), et la Ligue Démocratique (LD) font les frais des ambitions de Macky Sall pour les Locales de 2022 et la Présidentielle de 2024.

Dans le journal L’AS, il est question d’énergie. Le journal annonce 115.000 lampadaires implantés dans 2000 villages dans le cadre de la phase 2 du PUDC pour améliorer l’électrification en zone rurale.

L’Observateur ouvre ses colonnes au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. Ce dernier dans un large entretien, passe en revue, plusieurs questions allant de l’acquisition du nouvel avion de commandement présidentiel, le plan de recrutement, le taux croissance et l’économie sous la Covid

La Covid-19 justement est le sujet qui barre la Une d’EnQuête. Le journal a enquêté sur le retard noté dans l’administration de la deuxième dose d’AstraZeneca qui devait débuter en début de ce mois. Selon les services du ministère de la Santé, cela procède simplement d’une « erreur » sur les convocations, mais le délai normal d’attente est de trois mois et non deux.

Pour Le
Soleil, il est question de la tournée économique du Président Macky Sall pour inaugurer deux hôpitaux régionaux à Tambacounda et Kaffrine. Pour le quotidien national, « on se soigne mieux à Kaffrine », pendant que l’hôpital régional de Tamba va bientôt étrenner une nouvelle maternité et une pédiatrie.

En sport, « Aliou Cissé est attendu contre la Zambie et le Cap-Vert » en amical en juin indique Stades. Et pour cause, la « qualité de jeu des Lions » est souvent décriée sous le magistère Aliou Cissé, intronisé à la tête de l’équipe nationale depuis 2015.

Record revient sur l’agression de l’arbitre malien, Boubou Traoré, après le match du Jaraaf et le Coton Sports en quart de finale de la Coupe de la Confédération. « Faut-il craindre le pire pour le Jaraaf ? » s’interroge le journal, au moment où le sifflet malien accuse Youssou Dial, président de la section football du club, « déclencheur » de cette « agression.»

Sécurité routière: la vidéo-verbalisation sera lancée en Côte d’Ivoire le 1er août 2021

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a annoncé mercredi la phase opérationnelle de la vidéo-verbalisation sur les axes routiers du pays à partir du 1er août 2021, lors d’une rencontre avec les acteurs du secteur routier, à Abidjan.

« Nous avons lancé la phase pilote et nous allons lancer la phase opérationnelle à partir du 1er août 2021 de la vidéo-verbalisation pour aider nos forces de l’ordre et faire en sort que les infractions sur la route diminuent », a dit M. Amadou Koné. 

Il a fait savoir que les accidents de la route font perdre à la Côte d’Ivoire deux points de croissance chaque année, ce qui représente « plus de 300 milliards Fcfa de pertes chaque année que ces accidents coûtent à l’économie nationale ». 

Ces accidents ont connu une hausse de 2008 à 2019 d’à peu près 100% de sorte qu’en 2017, nous avons franchi ici en Côte d’Ivoire le cap de 12.000 accidents et 1 millier de décès sur nos routes.

En 2019, on a enregistré plus de 1.500 décès sur les routes avec plus de 12.000 accidents graves. Ces accidents impliquent malheureusement les véhicules de deux roues et de trois roues qui sont responsables de plus de 60% de tués sur l’ensemble du territoire national.

« Ces accidents se produisent principalement dans de grandes agglomérations comme Abidjan, Bouaké », a-t-il souligné avant d’ajouter que « sur des axes routiers, 68% des décès sont des piétons, des usagers de deux roues et de trois roues ». 

Pour réduire les accidents de la circulation, le gouvernement ivoirien a adopté en 2015 un document stratégique de sécurité routière, qui selon le ministre des Transports, est en train d’être mis en oeuvre.  

« Les causes principales de ces accidents relèvent de l’incivisme, du comportement humain », a soutenu M. Amadou Koné, indiquant que « plus de 90% des accidents sont le fait de mauvais comportements humains », ce qui implique la responsabilité du transporteur. 

« Nous avons décidé de mettre en place le certificat d’aptitude qui se fera de façon progressive », et ce en commençant par « la formation des chauffeurs de plus de 22 places et plus de 16 tonnes, sur une période de six mois, a-t-il poursuivi.  

Après la formation, « nous allons exiger le certificat d’aptitude », a déclaré le ministre ivoirien des Transports, faisant observer que le certificat d’aptitude est d’ailleurs une obligation requise depuis 2015. 

De ce fait, des centres seront ouverts pour la formation de ces catégories de chauffeurs avant que celle des taxis et des gbakas aient lieu, a-t-il dit. Il a également évoqué une fixation des prix du transport qui devrait bientôt intervenir en tenant compte des contraintes du secteur. 

Côte d’Ivoire: 20% des exportations de fèves de cacao et café attribué aux nationaux

Le gouvernement ivoirien a décidé d’attribuer 20% des exportations de fèves de café et de cacao aux exportateurs et transformateurs nationaux, qui connaissent de fortes difficultés économiques, dans l’optique de pérenniser leurs activités.

Le Conseil a adopté, mercredi, une communication relative aux difficultés rencontrées par les exportateurs et transformateurs ivoiriens de café et de cacao, qui sont éprouvés par d’énormes difficultés financières, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

« Face à cette situation, le Conseil a décidé de favoriser l’émergence de champions nationaux et de créer les conditions de la pérennisation de leur activité, et d’attribuer 20% des exportations de fèves aux exportateurs et transformateurs ivoiriens de café et de cacao », a dit M. Coulibaly. 

De ce fait, « les multinationales devront céder systématiquement 20% du volume de tout contrat de déblocage aux exportateurs et transformateurs nationaux sous forme de contrats internationaux », a-t-il ajouté.

Depuis la campagne de commercialisation 2016-2017, les opérateurs ivoiriens intervenant dans le négoce et la transformation du cacao, connaissent de fortes difficultés économiques et financières ayant provoqué la disparition d’environ 50% de ces opérateurs économiques.

Cette décision du gouvernement ivoirien intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui a affecté le secteur en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec 2,2 millions de tonnes.

Grande distribution: un groupe marocain veut faire de la Côte d’Ivoire un hub régional

Retail Holding, un groupe marocain qui a racheté à 100% la Compagnie de distribution de Côte d’Ivoire (CDCI), vient d’acquérir une plateforme logistique d’un coût de près de 762 millions Fcfa et ambitionne de s’étendre dans la région ouest-africaine à partir de la Côte d’Ivoire.

« Nous sommes un groupe extrêmement ambitieux et dynamique et nous voulons faire de la Côte d’Ivoire un hub de développement régional » a dit mercredi à Abidjan, Riad Laissaoui, le directeur général de Retail Holding, lors d’une conférence de presse.  

M. Riad Laissaoui a soutenu que la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Uemoa, est pour le groupe « le bateau amiral de la région » et à partir du pays, il envisage le développement sur toute la région.

Depuis 2019, le groupe est actionnaire unique de CDCI et détient 100% du capital. Et « ce qu’on souhaite faire, c’est d’abord asseoir les fondamentaux, c’est-à-dire l’informatique, la logistique et les concepts, aux standards internationaux », a souligné M. Riad Laissaoui.

A partir de là, « nous comptons amorcer un développement ambitieux d’une vingtaine de magasins par an, d’abord sur la Côte d’Ivoire et puis sur les différents pays de la zone Uemoa (Union économique ouest et monétaire ouest-africaine», a-t-il poursuivi.

L’achèvement de la supply chain, sa plateforme logistique, située à PK 24, à 24 Km à l’Ouest d’Abidjan dans la zone industrielle agility, est « au cœur » de son fonctionnement. D’une superficie de 11.000 mètres carrés, elle est équipée selon les standards les plus modernes et internationaux.

« Cependant, elle ne nous appartient pas, nous sommes en location. Notre investissement est un investissement d’équipement de matériels de levage et de manutention ; et c’est à peu près 762 millions de Fcfa », a confié M. Laissaoui en marge de la conférence.  

Pour lui, « avoir le bon produit au bon moment, au bon endroit, c’est le cœur du business ». Parce que « historiquement », l’entreprise était dans un taux de service de 40% et, au lieu de 2500 références (articles) dans le magasin, il y a avait finalement que 800 références à chaque fois.  

«La supply chain est fondamentale, c’est le cœur de notre business. Donc, avoir une vraie plateforme aux standards internationaux, permet un approvisionnement aux standards internationaux et des volumes de sécurité pour servir nos magasins », a-t-il dit.  

« Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une révolution à travers cette plateforme » avec ce mode de fonctionnement logistique, le premier en Côte d’Ivoire dans le secteur de la grande distribution, a laissé entendre M. Laissaoui.

M. Rachid Doumal, le directeur général de la CDCI, qui a également animé la conférence de presse,  a noté que le rachat de cette chaîne de distribution de produits alimentaires et non-alimentaires« s’inscrit dans une perspective de développement ».  

« On compte d’abord stabiliser le concept en 2021 et fonctionner dans de meilleures conditions d’efficacité (et) à partir de 2022, on envisage d’ouvrir 20 magasins par an » jusqu’à l’horizon 2026 avec la création de 300 emplois par an, a-t-il mentionné.

Créée en 1989 par Unilever, la CDCI sera cédée à des actionnaires ivoiriens et libanais en 2002. Retail Holding et Amethis y injectent en 2014 des fonds à hauteur de 35% du capital, puis acquièrent 60% en 2017 avant de racheter la société à 100% en 2019.

Le groupe Retail Holding, fondé en 1985, est coté à la bourse de Casablanca à travers ses filiales LabelVie et Aradei Capital. Acteur économique majeur de référence et parmi les premiers employeurs en Côte d’Ivoire avec 1200 salariés, il a maintenu ses agents en dépit de la Covid-19.  

Procès pro-Soro: des avocats de la défense quittent la salle d’audience

Des avocats de la défense de Guillaume Soro et ses proches, accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat », ont quitté mercredi la salle d’audience, réfutant la diffusion d’un sonore qui selon selon eux n’a pas été versé à leur dossier.

Le collectif des avocats de M. Guillaume Soro et ses proches se sont retirés de la salle d’audience, clamant que le sonore relatif à M. Soro que le procureur de la République, Richard Adou s’apprêtait à diffuser n’a pas été versé au dossier.

Cependant, l’avocat de M. Félicien SeKongo, qui dit ne pas faire partie du collectif des avocats, est resté dans le prétoire. Les juges, ont ensuite autorisé la poursuite du procès au cours duquel son client a plaidé non coupable. 

Le procureur de la République a soutenu que le sonore a été déposé dans les casiers des avocats de la défense. En outre, lors de l’instruction, ils ont écouté la bande sonore.

L’ancien député de Fresco (sud-Ouest ivoirien), Alain Lobognon, a déclaré que les prévenus n’ont pas écouté cette bande sonore présentant une voix comme celle de Guillaume Soro.

Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et 19 de ses proches accusés de « complot, atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » s’est ouvert, il y a une semaine, devant le Tribunal criminel d’Abidjan-Plateau.

Lors de cette première journée de l ‘audience, la défense a sollicité une  « liberté provisoire immédiate», évoquant un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020.

« Nous sollicitons, qu’il vous plaise monsieur le président, une demande de liberté provisoire pour nos clients Alain Lobognon, Soul To Soul, Rigobert Soro, Félicien Sékongo et Simon Soro conformément à un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020», avait plaidé Me Souleymane Diallo.

Le président du Tribunal criminel, le juge Charles Biny a rejeté l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire et la demande de liberté provisoire formulée par  la défense, estimant que celle-ci était «mal fondée ».

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès qui s’est ouvert devant une salle comble du Tribunal criminel d’Abidjan. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane.

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Maroc : l’exécution des jugements, mission ultime de la justice (rencontre)

Le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur de l’autorité judiciaire au Maroc, Mohamed Abdennabaoui, a affirmé, mercredi, que l’exécution des décisions judiciaires est la mission ultime de la justice et la garantie fondamentale pour le justiciable, quelle que soit sa qualité.Dans son allocution lors d’une rencontre, organisée par l’institution du Médiateur du Royaume sur le thème de « l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des personnes de droit public : garanties, difficultés et enjeux », M. Abdennabaoui a souligné que « les décisions judiciaires qui ne connaissent pas la voie de leur mise en œuvre sont l’un des motifs de la perte de confiance en la faisabilité des procédures judiciaires menant à un droit inapplicable. Elles sont également une manifestation du manque d’efficacité judiciaire, qui ne peut être accepté dans un Etat de droit et ses institutions ».

Lors de cette réunion, organisée en partenariat avec le Conseil supérieur de l’autorité judiciaire, la Présidence du Parquet et l’Administration des douanes et des impôts indirects, il a indiqué que la mise en œuvre des jugements et décisions judiciaires est l’objectif que le titulaire du droit cherche à travers la mise en application des procédures et des poursuites judiciaires. Ceci s’applique également sur l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des personnes de droit public, tels que les amendes, les condamnations pécuniaires, les frais de justice et autres.

Il également noté que la question de « l’exécution des jugements rendus au profit de l’État et des citoyens de droit public revêt une importance particulière notamment dans ce contexte marqué par le renforcement d’une justice indépendante, avec tout ce que cela signifie du droit de chacun, individus et groupes, institutions publiques ou privées qui aspirent à une justice indépendante, juste, efficace et garante des droits et libertés.

Il a souligné que la réalité vécue confirme l’existence d’un déficit important dans l’exécution des arrêts rendus au profit de l’Etat, peut-être à un rythme qui dépasse largement celui enregistré dans la mise en œuvre du reste des arrêts. C’est ce qui nous interpelle du fait que l’Etat lui-même est responsable de la mise en œuvre des arrêts. « Il n’est donc pas concevable que ses institutions soient incapables de les mettre en œuvre », a-t-il souligné.

En ce qui concerne l’institution du médiateur, M. Abdennabaoui a indiqué que le Conseil supérieur de l’autorité judiciaire, qui considère le médiateur du Royaume comme l’un de ses piliers, « réaffirme l’importance d’étendre les ponts de coopération créative entre l’autorité judiciaire et cette institution citoyenne, afin de surmonter les difficultés et les complexités et établir une interaction constructive, basée sur l’établissement de la justice, le respect des droits de l’homme et le service du pays et du citoyen.

Cette rencontre, de deux jours, devra aborder, plusieurs thématiques se rapportant à « la mise en œuvre des jugements au profit de l’Etat et des personnes à la lumière de l’action judiciaire » et aux « problèmes liés à l’exécution des amendes, des frais judiciaires, et les moyens de les surmonter ».

Le Maroc et l’Ethiopie réaffirment leur engagement à développer davantage leur partenariat économique

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita s’est entretenu mardi, par visioconférence avec le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de l’Ethiopie, Demeke Mekonnen Hassen.Lors de cet entretien, les deux ministres ont examiné les progrès réalisés dans la mise en œuvre des vastes et ambitieux accords de coopération bilatérale entre les deux pays, notant avec satisfaction la trajectoire ascendante des liens bilatéraux, particulièrement depuis la visite du Roi Mohammed VI à Addis-Abeba en 2016, indique mercredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux parties sont convenues de maintenir cette dynamique dans les domaines prioritaires tels que l’éducation, la formation professionnelle, les infrastructures, l’agriculture, les énergies renouvelables et la coopération décentralisée.

Reconnaissant l’énorme potentiel inexploité du commerce bilatéral, des investissements et de la coopération économique, elles ont réaffirmé leur engagement commun à développer davantage leur partenariat économique en créant un environnement plus favorable aux investissements mutuels et en encourageant les milieux d’affaires des deux pays à explorer pleinement et à tirer parti des possibilités offertes par leurs marchés en expansion et leurs infrastructures en développement.

A cette occasion, ils se sont félicités de la proposition de création du Conseil d’affaires maroco-éthiopien, souligne la même source.

Le ministre éthiopien s’est réjoui de la création de la joint-venture entre l’État éthiopien et le groupe OCP qui a mis en place une usine de fabrication d’engrais à Dire Dawa, remerciant le Maroc pour son soutien dans le domaine de l’agriculture. Ce projet, a-t-il souligné, est l’exemple parfait d’une coopération Sud-Sud ambitieuse et mutuellement bénéfique.

Les deux ministres ont salué la création de la Coalition pour l’accès à l’énergie durable, dirigée conjointement par le Maroc et l’Éthiopie, qui promeut l’accès universel à une énergie fiable, propre et abordable, réaffirmant leur forte détermination à développer et à promouvoir davantage la coopération en matière d’énergies renouvelables entre les deux pays.

Ils ont également mis en exergue l’importance cruciale de la Commission mixte de coopération (CMC) Maroc-Éthiopie comme mécanisme pour faire progresser le partenariat existant et explorer de nouveaux domaines de coopération. Ils se sont, par ailleurs, accordés sur la tenue de sa première session à une date mutuellement convenable.

MM. Bourita et Mekonnen Hassen ont échangé sur les principales questions régionales et multilatérales d’intérêt mutuel, constatant la convergence de leurs points de vue concernant les points soulevés.

Les ministres ont convenu de coordonner et d’apporter un appui réciproque à leurs candidatures respectives dans les organisations régionales et internationales, dans la mesure du possible, à l’instar des candidatures du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029, à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale et au poste de commissaire à l’éducation, à la science, à la technologie et à l’innovation au sein de l’Union Africaine (UA) et à la candidature de l’Ethiopie à l’ONUDI.

Les deux parties ont appelé à intensifier leur interaction et harmoniser davantage leurs positions au sein des institutions multilatérales appropriées, telles que l’UA et les Nations Unies.

Crise malienne : le Parena pour la tenue d’une table ronde

Le Parti pour la renaissance africaine (Parena) de l’ancien ministre malien des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé, propose un dialogue inclusif des forces vives de la nation pour trouver une solution de sortie de crise.Le Parena, dans un communiqué daté du 26 mai, a indiqué que cette rencontre permettrait d’ « évaluer la situation d’ensemble du pays et (de) forger un consensus national sur les prochaines étapes de la transition ».

Le Comité Directeur du Parti pour la renaissance africaine, réuni en session extraordinaire, a condamné « le coup de force perpétré contre les autorités civiles de la transition ».

En effet, le président Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane, arrêtés puis conduits lundi dernier à la base militaire de Kati (située à 15 kilomètres de la capitale Bamako), ont finalement démissionné ce mercredi.

Le parti de Tiébilé Dramé, l’ex-chef de la diplomatie malienne, a exigé leur « libération inconditionnelle » ainsi que celle « des ministres et autres personnalités arbitrairement détenus ».

Le Parena a, en outre, regretté les récents évènements car « la transition était entrée dans une phase plus inclusive avec la création du Comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles (Cos- RPI) ».

C’est pourquoi, il a invité « la junte militaire à se ressaisir et à ne pas se maintenir en dehors de la légalité nationale et internationale ».  Pour cette formation politique, « les soubresauts en cours, quelqu’en soient les raisons, sont de nature à retarder l’atteinte des objectifs initialement assignés à la transition ».

Rabat et Accra soulignent l’intérêt d’activer le conseil économique bilatéral

Le Maroc et le Ghana ont soulevé l’intérêt d’activer le conseil économique bilatéral dans l’optique d’encourager les secteurs privés des deux pays à explorer d’autres opportunités d’investissement et de booster des partenariats public-privé à même de servir de modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.Lors d’in entretien mardi par visioconférence entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avec son homologue ghanéenne, Mme Shirley Ayorkor Botchwey, les deux parties se sont réjouies de l’excellence des relations d’amitié et de solidarité entre les deux pays qui se sont consolidées davantage lors de la visite du Roi Mohammed VI, en février 2017, à Accra et qui a été couronnée par la signature de 25 instruments juridiques comprenant des accords gouvernementaux et d’autres relatifs au partenariat public-privé dans différents domaines de coopération.

Elles se sont félicitées aussi des résultats des élections générales tenues au Ghana, le 07 décembre 2020, qui se sont déroulées dans un climat libre, transparent et dans le respect de la volonté populaire, consacrant un afro-optimisme fondé sur les réformes politiques engagées par le Président Nana Akufo-Addo, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

Le ministre marocain a tenu à saluer la désignation du Ghana pour abriter le siège du Secrétariat Général de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine ZLECAf et sa récente reconduction à la Présidence de la CEDEAO pour un second mandat, mettant en avant l’engagement personnel du Président Akufo-Addo en sa qualité de Président de la CEDEAO pour la résolution de la crise politique au Mali.

S’agissant de la question du Sahara, Mme Botchwey a loué les efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution politique négociée au différend régional autour de cette question.

Saisissant cette occasion, la ministre ghanéenne a réitéré le soutien ferme de son pays à la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU comme cadre consensuel de processus devant mener à une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et définitive à cette question.

Animées par la volonté de développer un partenariat économique mutuellement bénéfique, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération dans les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, le tourisme, la santé, la formation professionnelle et les énergies et mines.

Sur le plan multilatéral, les deux ministres se sont engagés à assurer une meilleure coordination de leurs actions et à s’accorder un soutien réciproque au sein des instances régionales et internationales et de promouvoir le partenariat à un niveau supérieur en matière de paix et de sécurité.

Maroc/TV : les chaines 2M et Medi1TV passent sous le giron de la SNRT

C’est acté. La Société Nationale de Radiodiffusion Télévision marocaine (SNRT) vient de faire l’acquisition de 100% du capital de 2M et de Medi 1 TV, ce qu’a annoncé, le ministre de tutelle, Othmane El Ferdaous devant une commission parlementaire.Le défi est de réaliser des économies d’échelle, stopper l’hémorragie budgétaire et parvenir à résorber les déficits cumulés depuis plusieurs années et surtout monter un véritable modèle économique viable.

Selon le ministre, qui a présenté les contours du projet de restructuration du pôle audiovisuel, ce regroupement SNRT, 2M et Medi 1 TV s’inscrit dans le cadre de la feuille de route 2024 de la stratégie du développement du secteur de l’audiovisuel public et selon une logique qui permet à l’État de gérer ses biens en fonction d’une vision stratégique et intégrée.

Lors de la première étape, ce regroupement s’opérera à travers le processus « coup d’accordéon » lequel concernera les capitaux de SOREAD-2M et Medi1 TV, tandis que la deuxième étape portera sur l’intégration de « Radio Medi 1″et de « Régie 3 » (sa filiale à 100%) au secteur public après évaluation par des experts indépendants, a-t-il.

La troisième phase s’opérera à travers la création d’un Holding SNRT avec des sociétés professionnelles.

S’agissant des cahiers de charges et du contrat-programme, le ministre a relevé que le contrat entre l’État et la SNRT s’effectuera à travers un contrat-programme équilibré incluant un plan de synergie détaillé en parallèle avec la modernisation des cahiers de charges, l’assouplissement des restrictions économiques lorsque cela s’avère possible et l’adaptation aux évolutions technologiques.

Pour ce qui est du volet législatif, M. El Ferdaous a fait savoir qu’il sera procédé à la présentation d’un projet d’amendement du statut juridique et organique du secteur audiovisuel, outre l’encouragement des petites et moyennes sociétés à opter pour les publicités audiovisuelles en vue de renforcer le label commercial national, ainsi que l’instauration de la politique de concurrence et des plateformes numériques (2/3 de l’investissement numérique national) et l’adoption d’une fiscalité sectorielle plus équitable et plus efficace.

Foot : la Caf déboute la RD Congo

La Fédération congolaise de football (Fécofa) avait saisi la Confédération africaine de football (Caf) pour qu’elle statue sur une éventuelle fraude de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021.Eliminée sur le terrain, la République Démocratique du Congo a engagé une bataille juridique en remettant en cause l’identité de Guelor Kanga. En effet, la Fécofa a soutenu que le véritable nom de ce joueur est Kiaku Kiaku Kiangani Guelor avant d’en déduire l’orchestration d’« une fraude ».

Poursuivant, la RDC a prétendu que le joueur en question n’est pas « un citoyen originaire du Gabon » mais plutôt un Congolais né « le 8 octobre 1985 à Kinshasa ».

Sur la base de ces accusations, signale l’instance faîtière du foot africain, il a été demandé aux deux parties, pour la manifestation de la vérité, de fournir les preuves en leur possession.

Après avoir mené une enquête en compulsant notamment les documents reçus, le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football s’est prononcé ce mercredi : « Les prétentions de la Fécofa ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité du joueur de la part de la Fégafoot ».

En outre, précise le jury disciplinaire, il n’y a « aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur, ni de son enregistrement au sein de la Caf ». De ce fait, il « rejette purement et simplement la plainte de la Fécofa ».

La République démocratique du Congo, avec neuf points au compteur (2 victoires, 3 nuls et 1 défaite en 6 journées), a terminé à la troisième place du groupe D qu’elle partageait avec la Gambie (1ère, 10 points) et le Gabon (2e, 10 points). 

Les Scorpions et les Panthères ont ainsi obtenu leur ticket pour la grand-messe du football continental contrairement aux Léopards. La RDC peut interjeter appel dans un délai de trois jours à compter de la communication de cette décision.

Côte d’Ivoire: la validité des CNI prorogée jusqu’au 31 décembre 2021

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi une prorogation de la validité des Cartes nationales d’identité (CNI), arrivant à expiration le 30 juin 2021, jusqu’au 31 décembre 2021, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret de prorogation de la période transitoire de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) ainsi que des communications y afférentes »,  a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, face à la presse. 

De ce fait, « la période de validité des Cartes nationales d’identité arrivant à expiration le 30 juin 2021, au terme du décret 526 du 24 juin 2020, est prorogée jusqu’au 31 décembre 2021 », a ajouté M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Ces cartes nationales d’identité ivoiriennes dont la validité vient d’être à nouveau prorogée pour un peu plus de six mois, avaient été confectionnées en 2009, sous l’ère de l’ancien président Laurent Gbagbo. 

La fraude sur l’électricité fait perdre 40 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire

La fraude sur l’électricité a fait perdre environ 40 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire en 2019, a appris APA, mercredi, de source officielle à Grand-Bassam où s’est ouvert un atelier sur les infractions au code de l’électricité.

L’information a été donnée par le Directeur général de l’Energie, Sabati Cissé qui procédait à l’ouverture des travaux de cet atelier d’information, de sensibilisation et de réflexion sur la stratégie de lutte contre les infractions au code de l’électricité, réunissant les directeurs régionaux et départementaux du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Il est important de rappeler que les infractions au Code de l’électricité constituent l’un des principaux obstacles à l’équilibre économique et financier durable du secteur de l’électricité », a déclaré M. Cissé, soulignant que « le préjudice subi par la Côte d’Ivoire en 2019 lié principalement à la fraude sur l’électricité est estimé, environ 40 milliards de francs CFA ».

Poursuivant, il a égrené les actions menées pour endiguer ce fléau. Il s’agit notamment de l’assermentation des agents de la direction générale de l’Energie et des agents des services énergies des directions régionales et départementales, puis de l’atelier de formation des agents assermentés de la direction générale de l’énergie pour la lutte contre les fraudes qui a permis de lancer les bases de la lutte contre les infractions.

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), concessionnaire du service public de l’électricité a également entrepris depuis quelques années des actions de lutte contre la fraude sur toute l’étendue du territoire national, a ajouté M. Sabati Cissé.

Grâce à ces actions, a-t-il noté, des progrès importants ont été enregistrés. Cependant, certains défis restent à relever. Ainsi, la direction générale de l’Energie a tenu à associer tous les services énergies, les directions régionales et départementales afin de créer une synergie d’actions sur l’ensemble du territoire national pour lutter efficacement contre les infractions au Code de l’électricité.

Auparavant, le Directeur du suivi et de la réglementation de l’Energie, Moussa Koné a présenté les différentes thématiques qui meubleront ces travaux qui s’achèvent jeudi.

 Il s’agit entre autres du cadre institutionnel du secteur de l’électricité, des dispositions du code de l’électricité notamment celles relatives à la répression des infractions et de l’identification des bases d’une stratégie commune de lutte contre ce fléau.

Côte d’Ivoire: une firme crée en un an 50 emplois via le recyclage de déchets

Une firme opérant dans l’agroalimentaire a annoncé, mardi, avoir créé en Côte d’Ivoire en un an 50 emplois viables via le recyclage de déchets.

L’annonce a été faite par Thomas Caso, Directeur général  Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse.

M. Thomas Caso s’exprimait à l’occasion du lancement de la deuxième édition de la Foire Francophone sur la gestion et le recyclage des déchets, organisé par la Fondation Magic System en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

Le groupe, selon la vision de ses dirigeants, vise 100% d’emballages utilisées dans ses usines recyclables d’ici à 2025. En Côte d’Ivoire, depuis 2019, la firme explore de nouvelles approches dans le processus de collecte et de tri des déchets plastiques.

« Avec ce modèle, en 2020, nous avons pu collecter et recycler 587 tonnes de déchets plastiques, et nous avons créé 50 emplois directs et indirects et sensibilisé plus de 3 500 personnes », a ajouté M. Caso. 

Le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana, a salué cette initiative de la Fondation Magic System qui « permet d’intéresser les jeunes aux enjeux du changement climatique et de la gestion des déchets ».

« Quand je vois autant de jeunes venir autour des ordures, c’est qu’il y’a quelque chose qui les attire », le business qui en est suscité, « c’est pourquoi, je suis content de l’initiative de A’Salfo et de la Fondation Magic System », a-t- il lancé.

Pour lui, cette fondation, « en ajoutant sa voix à celle des autres et de l’institutionnel, ça nous permet de faire des pas de géant dans la gestion des déchets », qui est un secteur pourvoyeur d’emplois. En Côte d’Ivoire, environ 10% de métiers verts sont créés dans le pays.

La firme veut poursuivre son leadership auprès des acteurs privés. Dans cet élan, en 2020, elle a co-fondé l’Association ivoirienne de valorisation de déchets plastiques et assure la vice-présidence.

« Il s’agit d’un collège d’entreprises privées investies autour d’une meilleure gestion des déchets plastiques », a fait savoir M. Thomas Caso.

Économie verte

La foire francophone a regroupé plusieurs entreprises locales et opérantes dans l’espace de la francophonie, qui font la collecte et le recyclage des déchets, surtout les déchets plastiques qui sont polluants pour la nature.

Assamoi Linda Okkossi, responsable sécurité, santé et environnement à Nestlé Côte d’Ivoire et Sénégal, a fait savoir que l’entreprise, en interne, a développé un programme zéro déchet à la décharge.

La société qui envoyait près de 7.000 tonnes de déchets à la décharge, depuis 2018, envoie aujourd’hui « zéro déchet à la décharge ». Avec les déchets sous forme de papiers, l’entreprise fabrique des alvéoles d’oeufs, tandis que les déchets plastiques sont transformés en pavés ou des seaux.

Ses déchets organiques, tels le marc du café, l’entreprise les utilise  pour faire de l’engrais. La masse maggi issue des déchets usines est transformée en biocarburant, notamment en bio gasoil et en bio fuel. Et ce, en partenariat avec une structure locale.

Au regard de ces efforts, il a été décerné à la firme le prix de la meilleure entreprise écocitoyenne de Côte d’Ivoire en 2017 et 2019.

Transformer l’avenir 

La foire francophone sur la gestion et le recyclage des déchets est ouvert à tous les jeunes de l’espace francophone porteurs d’initiatives dans le domaine, aux acteurs publics et privés de développement et aux institutions.

La jeunesse a été impliquée au coeur de ce projet parce que « notre continent est composé aujourd’hui à 70% de jeunes et on ne peut pas parler d’avenir sans associer les jeunes à un tel projet », a soutenu A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.

Cette plateforme vise à amener « les jeunes à prendre leur avenir en main. Il va arriver une certaine époque où certaines générations ne seront plus là et ce sont les jeunes qui vont subir les affres du changement climatique. Donc, c’est important qu’on interpelle cette jeunesse », a-t-il dit. 

Les jeunes viennent « exposer leurs initiatives aux fins d’être accompagnés par des partenaires comme l’Union européenne qui met à la disposition des jeunes un lien pour présenter des projets qui peuvent être financés jusqu’à hauteur de 5 millions Fcfa », a fait remarquer A’Salfo.   

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a conseillé les jeunes de ne jamais attendre les opportunités, mais à les chercher et faire un maximum pour réaliser leurs rêves.

Mali : démission du président et du PM de transition

Le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane ont rendu le tablier.Ils ont rendu publique leur démission ce mercredi en présence de la délégation de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

C’est le colonel Assimi Goïta, chef de la junte militaire, qui assure désormais la présidence du pays.

Le président de la transition N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane sont retenus depuis dimanche après-midi dans le camp de Kati après avoir été arrêtés par des éléments de la Garde nationale.

Ils ont été déchargés de leurs prérogatives, hier mardi, par le colonel Assimi Goïta qui était jusqu’à ce jour le vice-président de la transition.