Mali : le gouvernement sur le chantier où des étrangers ont été enlevés

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, colonel Sadio Camara et son homologue des Transports et des Infrastructures, Médina Sissoko Dembélé, se sont rendus à Kwala (Sud-Ouest) pour constater les dégâts causés par l’attaque terroriste du 17 juillet dernier.Sur le site, les engins de génie civil calcinés renseignent sur la violence de l’assaut au cours de laquelle trois Chinois et deux Mauritaniens ont été kidnappés. L’entreprise chinoise Covec-Mali et ATTMSA de la Mauritanie sont chargées de la construction et du bitumage de la route Kwala-Mourdiah-Nara.

Lors d’une visite effectuée le 25 juillet, le colonel Sadio Camara, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, a affirmé que les Forces armées maliennes (Fama) « sont à la poursuite de ces groupes terroristes afin de libérer les otages ».

Ambassadeur de la Chine au Mali, Wan Lei, a quant à lui déclaré que « les efforts seront conjugués » pour l’atteinte de cet objectif. De son côté, le diplomate mauritanien, Ahmedou Ould Ahmedou, a exprimé son inquiétude par rapport à « la sécurité de ses compatriotes enlevés », non sans souligner tout de même que « la mobilisation du gouvernement malien est rassurante ».

Enfin, Médina Sissoko Dembélé, la ministre des Transports et des Infrastructures, a plaidé pour que « les travaux reprennent dans un bref délai ». Démarrés en novembre 2019, les travaux de construction de cette route sont à un taux d’exécution de 35%.

Bénin : décès de Rosine Soglo, l’ex-première dame

Rose-Marie Honorine Vieyra s’est éteinte à l’âge de 87 ans, dimanche 25 juillet, dans sa résidence à Cotonou.L’ancienne première dame souffrait de problèmes cardiovasculaires et avait été admise dans une clinique de Cotonou depuis plusieurs jours. Alors que son état de santé s’était dégradé, elle a demandé à rentrer chez elle à Cotonou où elle est décédée dimanche vers 16 heures selon son entourage.

Plus qu’une première dame, cette avocate issue d’une famille afro-brésilienne, a été de tous les combats politiques auprès de son mari Nicéphore Soglo, premier président démocratiquement élu président du Bénin entre 1991 et 1996.

Celle qui était affectueusement appelée « Maman » par ses proches, a fondé le 24 mars 1992, la Renaissance du Bénin (RB), un parti politique pour accompagner son mari Nicéphore Soglo à la tête du pays. L’ancien président béninois, en séjour médical à Paris, a rendu hommage à une « battante ». « C’est cette femme-là qui m’a permis d’être solide », a-t-il témoigné.

Le président béninois Patrice Talon, qui entretient des relations très tendues avec la famille politique de Rosine Soglo, a salué la mémoire de la défunte. « Nous garderons d’elle l’image d’une femme brave et exceptionnelle. Au nom de la Nation, je présente mes condoléances attristées au Président Soglo, aux enfants Léhady et Galiou, ainsi qu’aux familles Vieyra et Soglo » a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Constamment élue députée depuis la création de son parti, cette dame de fer, réputée pour son franc parler, avait annoncé son retrait de la vie politique à cause des problèmes de santé et notamment la perte de la vue en janvier 2019.

Mali : l’agresseur d’Assimi Goïta mort en détention

L’homme qui a tenté d’assassiner le président de la transition malienne est décédé dimanche au cours de sa garde à vue.L’auteur de l’agression contre le colonel Assimi Goïta est « malheureusement décédé », informe un communiqué du gouvernement malien. L’assaillant, d’apparence jeune et dont l’identité n’a pas été dévoilée, a été rapidement appréhendé mardi par les services de sécurité après la prière de la fête du Sacrifice dans la Grande mosquée de Bamako. Il avait tenté d’égorger le chef de l’Etat de transition.

Au cours des investigations « qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs », son état de santé « s’est dégradé » après son admission au centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré puis au CHU du Point G, situés dans la capitale malienne. « Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès », ajoute le document.

Par ailleurs, le gouvernement rassure « que son décès ne fait pas obstacle à la poursuite de l’enquête déjà en cours au niveau du Parquet de la commune II (de Bamako), surtout que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé ». Ce qui voudrait dire que d’autres personnes seraient impliquées.

Le Mali se trouve dans un cycle d’incertitude politique depuis le renversement, dans la nuit du 18 au 19 août 2020, du président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) par des militaires qui avaient à leur tête le colonel Assimi Goïta.

Jusque-là vice-président de la transition, cet officier de l’Armée a poussé le 26 mai 2021, président intérimaire Bah N’Daw à la démission.

Avec son ex-Premier ministre Moctar Ouane et d’autres personnalités, ils sont toujours placés en résidence surveillée par les autorités militaires. Récemment, le colonel Assimi Goïta a promis à l’Union africaine (UA) de lever les restrictions qui pèsent sur eux.

Lors de leur mission effectuée en mi-juillet à Bamako, les émissaires du Conseil Paix et Sécurité de l’UA ont salué les « avancées » de la situation politique au Mali. Au terme de leur visite, le nouvel homme fort de Bamako a réitéré son engagement à respecter la transition de dix-huit mois qui doit déboucher sur l’organisation d’élections générales en février 2022.

JO Tokyo/Taekwondo: l’Ivoirien Cheick Cissé éliminé

Le médaillé d’or olympique, le taekwondo-in ivoirien Cheick Sallah Cissé a été éliminé, lundi, à Tokyo après sa défaite contre le Marocain Achraf Mahboubi.

M. Cissé était à sa première sortie dans la catégorie des moins de 80 kg comptant pour les Jeux olympiques Tokyo 2021.

Il a perdu son combat en 8è de finale avec une différence de 10 points d’écart. Le champion olympique en titre et triple champion d’Afrique est tombé sans gloire à Tokyo. Son adversaire, le marocain Mahboubi a gagné au score 21 points contre 11 pour l’ivoirien.

Cette défaite de Cissé est perçue par plusieurs observateurs comme la fin d’un rêve de médaille d’or pour la Côte d’Ivoire.

En attendant l’entrée en scène dans quelques jours des sprinteurs ivoiriens, notamment Muriel Ahouré et Marie-Josée Ta Lou, la taekwondo-in Ruth Gbagbi reste encore en lice pour une chance de médaille de bronze pour la Côte d’Ivoire.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les nouvelles mesures préventives pour lutter contre la propagation du Covid-19 et le nouveau Port Dakhla-Atlantique et la piètre prestation des athlètes marocains aux JO de Tokyo, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit : « C’est acté au vu de l’évolution des indicateurs: le Maroc fait face à sa quatrième vague Covid-19 à l’instar de nombreux autres pays à travers le monde », relevant que les pouvoirs publics savent cette fois-ci comment procéder et savent très bien quels dispositifs et mesures sont les plus adaptés et quand les prendre et avec quelles conséquences et quels résultats.

L’autre paramètre qui sera lui aussi déterminant dans les semaines et mois qui viennent est le rythme de la vaccination, poursuit la publication, ajoutant que le dernier paramètre est le niveau de conscience et de civisme des citoyens.

« Aucun dispositif sanitaire au monde ne peut donner de résultats, quel que soit son niveau de sévérité, en l’absence d’une discipline collective et rigoureuse », assure le journal. « C’est la seule et vraie barrière contre le virus… », soutient-il.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que la ville de Dakhla est promue à un avenir florissant en termes économique et diplomatique de tout premier rang, rappelant que l’État envisage d’y fonder une unité portuaire de haut standing international, pour une enveloppe budgétaire de pas moins de 1 milliard d’euros.

Étendu sur pas moins de 1600 ha, le complexe portuaire sis à quelque 40 kilomètres de Dakhla, se compose de trois pôles en l’occurrence une unité commerciale spécialisée en échange avec l’Afrique et l’Amérique, l’unité des pêches maritimes et l’unité de chantiers navals, fait savoir le quotidien, ajoutant que la région de Dakhla Oued Dahab englobe à elle seule environ 65% des ressources halieutiques nationales.

Le port atlantique de Dakhla se dotera d’une zone logistique industrielle à même de permettre l’opérationnalité directe et indirecte de nombre de métiers, plus particulièrement dans les secteurs de l’industrie agricole et la production poissonnière, indique-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève qu’il y a de moins en moins d’athlètes marocains en lice dans les JO de Tokyo, alors que nous ne sommes qu’au troisième jour.

Le quotidien pointe ces éliminations successives malgré les motivations et les nombreux stages de préparation.

Dimanche, les derniers éliminés ont été les deux boxeurs Mohamed Assaghir et Abdelhak Nadir. Ce dernier s’est fait éliminer par un boxeur Mauricien en 16ème de finale dans la catégorie des poids légers (moins de 63 KG) et le premier dans le moins de 81 kg a vu l’arbitre mettre fin à son calvaire face au russe Khataev Imam. Les deux rejoignent Mohammed Hammout éliminé samedi dans le moins de 57 kg par un boxeur iranien.

Le quotidien explique qu’une vague d’énervement et de déception a envahi la délégation marocaine à Tokyo après ce grand nombre d’athlètes éliminés très rapidement. Le niveau des sportifs marocains n’a pas été à la hauteur de la compétition comme cela a été le cas pour la rameuse Sarah Fraincart, éliminée en aviron après avoir été repêchée pour une dernière course.

JO/Taekwondo: l’Ivoirienne Ruth Gbagbi se qualifie pour la médaille de bronze

La taekwondo-in ivoirienne Ruth Marie Christelle Gbagbi est tombée, lundi, à l’issue des demi-finales du Taekwondo, mais se qualifie pour la médaille de bronze.

Elle évoluait dans la catégorie des moins de 67 kg femmes comptant pour les olympiades 2020 en cours à Tokyo au Japon.

Ruth Gbagbi a perdu son combat au Makuhari Messe Hall A avec seulement 6 points d’écart. Son adversaire Lauren Williams de la Grande Bretagne est sortie victorieuse avec un score de 24 points contre 18 pour l’ivoirienne. 

Ruth Gbagbi reste en course malgré cette défaite. Elle est qualifiée d’office pour le combat pour la médaille de bronze prévue en mi-journée ce lundi.

L’histoire des JO Rio 2016 se répète donc pour la médaillée de bronze olympique qui devra batailler dur pour conserver son titre.

Tout au long de cette journée marathon de la discipline du Taekwondo, la championne du monde en titre dans sa catégorie a d’abord remporté son premier combat en 8è de finale après la disqualification de la congolaise Naomie Katoka.

Ruth Gbagbi s’est ensuite imposée en quarts de finale par une victoire au score 21 contre 9 face à la chinoise Mengyu Zhang avant de perdre son combat en demi-finale face à la Britannique Lauren.

Côte d’Ivoire : un prêt de 25 millions d’euros pour le projet hydroélectrique vert

Le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF, sigle en anglais) participe ainsi au financement de la construction d’une centrale hydroélectrique d’un montant global de 174 millions d’euros.Si tout se passe comme prévu, une centrale hydroélectrique d’une capacité de 44 Mégawatt devrait être inaugurée dans 36 mois sur le fleuve Bandama qui traverse la Côte d’Ivoire du Nord au Sud. L’infrastructure sera érigée à Singrobo-Ahouaty dans le département de Toumodi situé à environ 200 kilomètres au Nord d’Abidjan.

C’est la société Ivoir Hydro Energy (IHE), initiatrice de ce projet soutenu par l’Etat ivoirien, qui va recevoir le prêt à solder dans 18 ans. « Un contrat d’achat d’électricité à long terme stipule que toute la production de la centrale de Singrobo sera vendue à la Compagnie Ivoirienne d’Électricité, exploitante du réseau national de Côte d’Ivoire », précise un communiqué reçu ce lundi à APA.

Pour les concepteurs du projet, « la nouvelle centrale sera un atout économique stratégique important pour la Côte d’Ivoire » parce que « elle augmentera la capacité de production du pays, renforcera la flexibilité du système par sa capacité à assurer l’alimentation électrique de base, mais également à répondre aux pics de la demande ».

Outre le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF),  la Banque africaine de développement (Bad) et la Société allemande d’investissement et de développement (DEG) sont les autres créanciers.

De leur côté, IHE Holding, l’Africa Finance Corporation (AFC) et la DIPFA, plateforme internationale d’investissement dans les projets de production d’énergie, vont financer sur fonds propres 25 % du coût du projet.

En Côte d’Ivoire, le taux d’électrification est d’environ 88 % dans les zones urbaines et de 31 % en milieu rural. L’économie la plus développée de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) veut porter, à l’horizon 2030, la part d’énergies renouvelables dans sa production électrique à 42% contre 15% actuellement.

Coronavirus, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de l’augmentation tragique des cas de Covid-19, des critiques émises contre le Conseil constitutionnel et de l’actualité sportive nationale.L’Observateur décrit « le scénario catastrophe » dans l’évolution de la Covid-19 au Sénégal, informant que « tous les lits sous d’oxygène (sont) occupés dans les CTE (centres de traitement) de Dakar ». Sans gants, l’épidémiologiste Abdoulaye Kébé Dia déclare que « la 3e vague sera plus meurtrière ».

Cette situation coïncide avec la « hausse des inhumations », constate Le Quotidien sous la Une « Ci-gît la tragédie ». « Si la situation continue, on fermera le cimetière dans deux ans », selon le gestionnaire de Saint-Lazare. Du côté du cimetière musulman de Yoff, un fossoyeur note que « je n’ai jamais vu autant d’enterrements ».

L’AS ne se gêne pas pour dire que « la Covid-19 malmène les populations » après 17 décès enregistrés en deux jours. Le directeur des Infrastructures sanitaires Amath Diouf souligne qu’un « malade atteint de Covid-19 peut consommer 25 litres d’oxygène par minute ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien rapporte des « tirs groupés sur les +Sages+ » du Conseil constitutionnel dont quatre d’entre eux, en lieu et place des sept membres, ont rejeté le recours de l’opposition sur le projet de loi voté à l’Assemblée nationale réformant le code pénal et le code de procédure pénale.

L’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye se dit « dégoûté », l’ex-député Moustapha Diakhaté note que « le Conseil constitutionnel immole la Loi organique » là où Amadou Bâ de Pastef se courrouce contre « le très gros mensonge de Ismaïla Madior Fall », ex-ministre de la Justice et conseiller spécial du président Macky Sall.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa Une à « l’addiction aux paris sportifs » et interroge à propos Pr Idrissa Bâ, psychiatre-addictologue : « Elle prive l’individu du caractère ludique du jeu ».

En fait divers, Libération informe de la neutralisation d’un prédateur sexuel aux Parcelles assainies, dans la banlieue dakaroise. L’individu est poursuivi pour viols et actes de barbarie sur une gamine de six ans.

Le journal informe en outre que « le gang à Amy Sène tombe » avant d’expliquer comment la gendarmerie de Thiaroye a cerné l’ancienne footballeuse et les membres de sa bande de braqueurs.

En sports, Stades note une « timide entrée des Sénégalais » dans les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 avec des athlètes « éliminés » et d’autres « toujours en course ». En football, l’attaquant sénégalais Santy Ngom souligne dans Record vouloir « retrouver la Tanière et aller à la CAN ».

Sur l’élection du prochain président de la Fédération sénégalaise de football, prévue le 8 août, Alioune Abatalib Guèye, ex-président de l’instance, note que « ce consensus hypocrite (voulu par les actuels dirigeants) est contre l’intérêt du football ». Dans le même journal, Louis Lamotte, promoteur du consensus, explique « pourquoi Mady Touré n’a pas signé le protocole » avec les trois autres candidats dont le sortant Augustin Senghor qui brigue un quatrième mandat.

Dans Le Soleil, M. Touré décline sa feuille de route en ces termes : « J’ai juste besoin de 4 ans pour changer le football sénégalais ».

Un bateau-bus de la Sotra prend feu au quai à Abidjan

Un bateau-bus de la Société de transport abidjanais (Sotra, publique) a pris feu dimanche au quai, selon une note de l’entreprise qui ne déplore « aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines ».

« Le dimanche 25 juillet 2021, aux environs de 9h45 minutes, le bateau nommé « Akwaba » a pris feu au quai de la gare lacunaire de Blockauss (dans l’Est d’Abidjan) », indique une note, qui mentionne qu' »aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines n’est à déplorer ». 

Les équipes techniques ont été mobilisées pour déterminer les causes de cet incident, ajoute la société de transport public qui rassure toutefois que « le trafic lagunaire n’est aucunement perturbé par cet incident ». 

Un bateau-bus de la Sotra avait pris feu en novembre 2017, alors qu’il venait de quitter la gare lagunaire d’Abobodoumé, un quartier de la commune d’Attécoubé, dans l’Ouest d’Abidjan, avec à son bord près de 100 personnes, mais aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée. 

JO/Natation: fin de parcours pour l’Ivoirienne Talita Te Flan

La nageuse ivoirienne Talita Marie Te Flan a été éliminée, dimanche, à Tokyo au Japon, à l’issue des séries de l’épreuve du 400 mètres nage libre comptant pour les Jeux olympiques (JO) 2020.

L’ivoirienne a fini 2è à la série 1 avec un chrono de 4 mn38, 92s. Ce temps n’a malheureusement pas été suffisant pour sa qualification à la finale de cette épreuve prévue le lundi 26 juillet 2021.

Les 8 qualifiées du 400 mètres nage libre féminin ont obtenu des chronos compris entre 4 :00.45 pour la 1ère et 4 :04.07 pour la 8è au classement final.

Classée 25è sur 26 inscrites au départ du 400 mètres nage libre, l’ivoirienne de 26 ans devra se contenter de ce résultat. 

Née en Italie d’un père ivoirien et d’une mère italienne, Te Flan est une habituée des JO.  En 2016, à Rio au Brésil, elle avait terminé la compétition à l’épreuve du 800 m nage libre, au 27è rang sur 27 partants, mais son chrono de 9:07.21 avait établi un nouveau record national.

Depuis août 2016, Te Flan est le détenteur du record national des épreuves de 200 m, 400 m, 800 m et 1500 m nage libre.

La nageuse est le deuxième athlète ivoirien à être éliminé de la course aux médailles aux olympiades de Tokyo 2021.

Samedi, le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à se faire repêcher pour les quarts de finale au Skiff hommes Aviron.

Cependant, il reste encore en piste pour la course au classement général de cette discipline nautique.

Côte d’Ivoire: livraison du CHR de Daloa aux « normes de qualité »

Le Centre hospitalier régional (CHR) de Daloa (Centre ouest ivoirien) dont la première phase des travaux de réhabilitation a été livrée samedi par le Premier ministre Patrick Achi, répond aux « normes de qualité », selon Med-Afrique, structure chargée de la réhabilitation.

M. Patrick Achi s’est félicité de « la qualité du plateau technique » qui répond « aux standards internationaux ». Le chef du gouvernement ivoirien a dit être venu s’assurer que ce programme qui vise plusieurs centres hospitaliers du pays se poursuit avec un « rythme accéléré ». 

La crise sanitaire de Covid-19 avait ralenti l’apport des équipements, a fait observer M. Patrick Achi, avant de lancer à l’endroit de ses concitoyens « dans une situation quasi normale, on va reprendre l’exécution de ce programme » de mise à niveau des entrés de santé publics.  

« C’est une phase qui vient de s’achever, mais en même temps, on lance la seconde phase pour un montant de 18 milliards Fcfa qui va transformer l’ancien hôpital qu’on a connu, qui servira tout le District pour tout type de pathologies », a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous mesurons l’importance capitale d’avoir des infrastructures sanitaires décentes et fonctionnelles pour nos populations », a déclaré M. Adama Soumahoro, directeur général de Medafrique.

M. Adama Soumahoro a assuré que sa structure, en charge depuis 2018, du programme de restauration et de mise à niveau des établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire, prend « l’engagement de maintenir une qualité optimale dans la réalisation des travaux ».

Les travaux de cette première phase ont concerné la réhabilitation de huit bâtiments existants bâtis sur environ 3.800 m2 et la réfection à neuf des réseaux de voirie, d’assainissement, d’adduction et d’électricité extérieurs. 

Le CHR de Daloa a été doté de matériels médicaux et technologiques performants pour les services de médecine générale et de spécialisation. Au terme des travaux (phase 1 et et 2), la surface bâtie passera de 6.540 m2 à 9.765 m2 et le nombre de lits de 120 à 200.

Le Programme national de restauration et de mise à niveau concerne notamment huit établissements sanitaires de référence en Côte d’Ivoire, dont trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) et cinq hôpitaux généraux.

Le CHR de Daloa devient le sixième établissement public à bénéficier d’équipements sanitaires de pointe, après ceux de l’Hôpital général d’Abobo Nord, le CHR de Yamoussoukro, le CHR de Korhogo, l’Hôpital général de Grand-Bassam et l’Hôpital général d’Adjamé.

Ces réhabilitations, réalisées dans les délais offrent un nouveau souffle de modernité dans le paysage sanitaire ivoirien. Au terme du projet, la livraison de l’ensemble des huit hôpitaux de ce programme national, permettra l’accès aux soins à plus de 4 millions de personnes.

JO/Football : la Côte d’Ivoire obtient un match nul contre le Brésil

Les Eléphants footballeurs espoirs de Côte d’Ivoire ont obtenu, dimanche, le match nul (0-0) face à l’équipe du Brésil à l’issue de la 2è journée de la poule D en match comptant pour les Jeux olympiques (JO) Tokyo 2021.

Les Eléphants ont donc réussi leur pari tactique en tenant en échec une équipe brésilienne peu inspirée, dont les attaques persistantes n’ont pu rien donner face à un excellent portier ivoirien.

Le sociétaire de l’équipe locale du FC San Pedro, Eliezer Ira Tapé, bien dans ses gants a réussi à repousser quelques assauts répétés de la Seleção U23, se positionnant ainsi comme l’homme de ce match vierge.

Malgré son surnombre (11 contre 10) depuis la quinzième minute de la 1ère mi-temps, l’équipe ivoirienne est restée très peu sûre d’elle tout au long des 90 mn réglementaires et des 5 mn de temps additionnels.

Après la pause, les brésiliens ont décidé de prendre les choses en main face à une attaque ivoirienne en manque d’inspiration. S’en suit alors des percées insistantes des bleu et jaune dans le camp ivoirien.  

Toutefois, les poulains du coach Soualiho Haidara sont restés attentifs aux consignes, c’est-à-dire contenir l’un des grands favoris de ce rendez-vous de Tokyo. Pari réussi donc pour les Eléphants, qui, après ce match nul, conservent la 2è place au classement de la poule D (4 points +1) en attendant les résultats de la rencontre Arabie Saoudite-Allemagne.      Le Brésil se maintient quant à lui à la tête de cette poule avec 4 points +2.

La Côte d’Ivoire a connu son premier éliminé de la course aux médailles, samedi, après la défaite du rameur N’Dri Franck. Il a fini sa traversée à la 5è place avec un chrono de 8:03.25 à l’issue des phases de repêchages à l’épreuve du Skiff hommes Aviron.

Coopération ivoiro-burkinabè: ouverture à Abidjan des travaux des experts du 9e TAC

Les travaux des experts de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, visant à préparer un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, se sont ouverts samedi à Abidjan.Les experts des deux pays, réunis dans un hôtel de la place, ont adopté l’ordre du jour et le programme de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) prévue du 24 au 27 juillet 2021. Ils ont également constitué des Commissions de travail.

Ces travaux des experts, entamés ce samedi s’achèvent dimanche, où en plénière ils devraient rédiger les différents protocoles d’accords et produire les documents qui serviront aux parties de sceller des traités de coopération. 

Les ministres en charge des Affaires étrangères et de l’intégration africaine de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso auront, lundi, une séance de travail aux fins d’adopter les rapports des experts et les accords prêts pour signature.  

Ils examineront en outre des questions spécifiques, notamment « l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini (nlrd-est ivoirien); la question du Mont Péko (ouest ivoirien) et des ex-évacués; la question de l’orpaillage illégal et la question de la traite et du travail des enfants ».

Le Conseil conjoint de gouvernement qui se tiendra mardi, sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

Grand-Bassam assainie pour accueillir un salon régional féminin

La ville historique de Grand-Bassam, station balnéaire proche d’Abidjan, a connu samedi une opération coup de balai, en prélude au Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine prévu du 19 au 22 août 2021

Cette opération dénommée « Journée coup de balai à Grand-Bassam », suivie de planting d’arbres, a été initiée par M. Djie Koblé, commissaire général du Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine. 

En prélude à la 1ère édition de ce « salon qui va se tenir du 19 au 22 août, nous avons voulu assainir les rues de Grand-Bassam » et planter des arbres pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique, a expliqué M. Koblé. 

A ce salon, sont attendus 3.000 à 3.500 femmes dont certaines, à en croire le commissaire général, viendront du Mali, du Sénégal et du Cameroun. Des intervenants en provenance des États-Unis sont aussi annoncés. 

Laurentine Dago, présidente régionale des femmes au niveau de la Région du Sud Comoé, s’est félicitée pour ce « moment important » qu’est le nettoyage de la ville de Grand-Bassam. 

Quant à Mme Agnissan Kpidi, originaire de Grand-Bassam, ce geste est de bon aloi et se veut un acte d’embellie de la cité balnéaire de Grand-Bassam, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, pour « recevoir toute l’Afrique ». 

L’opération a enregistré une forte mobilisation des membres de la Fédération Nationale des Associations de Femmes dans le Vivrier de Côte d’Ivoire (FENAFEVCI).

Le salon se veut par ailleurs un tremplin pour la promotion des talents féminins. Pour cette édition 2021, le thème retenu est L’entrepreuneriat féminin et l’impact de la Covid-19 sur le développement de l’économie locale. 

Africa Green Lady 2021: 23 candidates en compétition en Côte d’Ivoire

Vingt-trois (23) candidates retenues pour la deuxième édition du concours vert « Africa Green Lady », présenteront le 31 juillet 2021 leur projet devant un jury à Divo, dans le centre-ouest ivoirien, à l’occasion de la Grande finale.

L’édition 2021 de Africa Green Lady est placée sous le parrainage du ministre ivoirien de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Dr Amédé Koffi Kouakou, maire de Divo, une commune de la Région du Loh Djiboua.  

Divo accueille cette édition après celle d’Abidjan qui a connu un franc succès. Ce concours qui aura lieu au stade de la ville, mettra au prise ces 23 candidates présentées le 13 mars 2021, vise à  valoriser les projets féminins dans le domaine du développement durable.

 Les candidates défendront « leurs projets personnels devant le jury. (Et) pendant la phase de préparation, nous leur avons dit qu’il s’agit d’un concours de projets verts et non d’un concours pour parler « bon français », a dit Hyacinthe Moni, promoteur et président du Comité d’organisation de ce concours. 

« Donc, à chacune son style d’expression, à chacune sa méthode pour convaincre le jury et l’assistance ce soir-là », a ajouté M. Hyacinthe Moni, expliquant que « par projets verts l’on entend des actions, des idées, des réflexions allant dans le sens de la préservation de l’Environnement et de la promotion du développement durable ». 

Ces projets, relèvera-t-il, devront se baser sur les trois piliers du développement durable, à savoir : l’Economie, l’Ecologie/Environnement et le Social. Le projet retenu sera promu par le Programme Africa Green Lady.

Pour First Company Africa, structure intervenant dans le programme Africa Green Lady, cette initiative est « une contribution pour faire de la femme africaine un acteur essentiel dans la stratégie de sensibilisation et de conduite de projets dans le domaine de l’environnement et du développement durable ».  

Il s’inscrit dans la vision globale de la croissance de Madame Gro Harlem Brundtland, une activiste écologique, qui « focalise l’attention sur le rôle clé des femmes comme moteurs du progrès et des changements durables ».  

Le programme a également pour but de « faciliter le rapprochement, renforcer la paix sociale et participer à la sensibilisation du grand public sur les dangers qui menacent notre environnement », soutiennent les organisateurs.  

Il s’agit entre outre de créer une synergie de compréhension et d’action entre les femmes africaines et la société, afin de contribuer ensemble et durablement à l’avènement d’une société Vivable – Viable – et Equitable. 

La « Lady » aura pour mission entre autres, d’impulser des actions en faveur de l’environnement et du développement durable, de mener des actions sociales communautaires rurales et péri-urbaines et implanter  »Africa Green Team » dans les grandes villes du pays. 

Après les phases de sélection, de formation, de préparation et de pré-soutenance, les 23 candidates qui ont satisfait  aux critères par leurs motivations exceptionnelles, leurs disciplines particulières et leurs implications, prendront part à cette finale.   

La première édition qui a eu lieu en 2020, à Abidjan à Marcory, a rassemblé quatorze Abidjanaises-candidates. Le jury a désigné la capitaine des douanes Blé Emilie, porteuse du premier meilleur projet qui avait pour thème « mon arbre fruitier ». 

First Company Africa, à travers cette activité veut offrir une alternative dans les actions de protection de l’environnement, de promotion sociale et du développement.

Scandale Pegasus: des spécialistes mondiaux défendent le Maroc

Les thèses d’Amnesty International et de Forbidden Stories contestées par plusieurs experts internationaux de renom.Une semaine après les révélations faites par Amnesty International et le consortium de journalistes Forbidden Stories, accusant le Maroc d’utiliser le logiciel Pegasus – conçu par la société israélienne NSO – pour espionner des journalistes, des militants mais aussi de hautes personnalités étrangères, les démentis se multiplient de la part de journalistes, d’experts en cybersécurité et des chercheurs en informatique.

Pour la journaliste d’investigation américaine, Kim Zetter, connue pour ses investigations sur des questions énigmatiques liées à la cybersécurité et la sécurité nationale depuis 1999 et auteure de plusieurs ouvrages sur la question, « cette histoire de NSO devient un peu dingue », lance-t-elle.

Et d’ajouter : « ce serait formidable si les médias à l’origine de cette histoire pouvaient fournir plus d’informations sur la manière dont ils ont pu vérifier qu’il s’agissait bien d’une liste de cibles ou de cibles potentielles de la NSO, et non d’une liste d’autre chose ».

L’experte américaine souligne aussi si la liste a été obtenue via piratage, il serait bon d’avoir plus d’informations sur l’origine de la liste selon la personne qui l’a divulguée. « Les médias l’ont-ils obtenue d’un courtier en données ou de quelqu’un qui l’a obtenue d’un courtier en données ? La liste leur a-t-elle été communiquée par un pirate informatique ?», s’interroge-t-elle.

Selon la journaliste Kim Zetter, Amnesty, les journalistes d’investigation et les médias avec lesquels ils travaillent ont clairement indiqué dès le départ qu’il s’agit « d’une liste de numéros marqués comme des numéros d’intérêt pour les clients de NSO » – ce qui signifie qu’ils sont le genre de personnes que les clients de NSO pourraient aimer espionner, a-t-elle fait remarquer.

Pour sa part, l’expert en informatique « Aimable N. » relève qu’aucune donnée des « cibles » n’a été publiée, se demandant « où sont les données ».

« Alors, ces sociétés de médias vont-elles partager les données brutes de Pegasus Project avec la communauté de la sécurité pour les analyser ? Ou ce sera une série de gros titres sensationnels jusqu’à ce que nous découvrions qu’il n’y avait pas beaucoup de jus après tout. », écrit-il.

Abondant dans le même sens, l’experte norvégienne en sécurité informatique, Runa Sandvik qui s’est fait connaître chez Forbes avant de devenir la patronne de la sécurité informatique au New York Times, a relevé l’incohérence des accusations rapportées par les médias de « Forbiden Stories ». Elle a publié à travers un tweet 10 extraits d’articles publiés par différents médias en soulignant les contradictions concernant les sources citées.

Un autre expert qui jette, lui aussi, un pavé dans la mare de « Pegasus Project » et de « Forbiden Stories » est le chercheur libanais en informatique et cryptographie appliquée, Nadim Kobeissi.

Cet expert indique dans cette série de tweets la facilité avec laquelle il peut fabriquer des preuves de piratage par Pegasus « en 30 secondes ». Les preuves d’Amnesty et de Forbidden Stories sont, à son avis, extrêmement faibles, vu qu’elles se basent essentiellement sur de simples certificats SSL/TLS auto-signés que n’importe qui peut produire et insérer dans un jeu de données.

Après analyse minutieuse des publications sur le présumé espionnage, Kobeissi qualifie l’expertise « d’Amnesty et de Citizen Lab » de la poudre aux yeux « smoke and mirrors ».

« La poudre aux yeux faite par Amnesty et Citizen Lab pour cette chasse aux logiciels malveillants est consternante. L’absence totale de vérification par des dizaines d’organes de presse est une preuve évidente d’incompétence. Et l’absence d’esprit critique de la part de la communauté des chercheurs en sécurité est honteuse », a-t-il écrit dans un tweet.

Il avait déjà par le passé accusé Amnesty de falsification et d’invention de preuves pour mener leur chasse aux sorcières contre NSO.

De son côté, The Grugq, un expert en cybersécurité et cité à maintes reprises dans des articles parus dans +The New York Times+, +Washington Post+, +Forbes+ ou encore +BBC News+, suppose que la liste en question pourrait ne pas être celle de NSO, mais de « Circles ». Il s’agit d’un autre programme espion israélien.

L’expert a conclu qu’il pourrait s’agir de listes de « Circles » et renvoie donc à la piste chypriote.

L’expert critique aussi les chiffres invraisemblables présentés par Amnesty et Forbidden Stories, l’omerta sur la data, le cafouillage d’Amnesty, et remet en question tout ce salmigondis.

Pour rappel, le Maroc a décidé d’attaquer Amnesty et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris. 

Mercredi dernier, le gouvernement marocain avait engagé des procédures judiciaires contre quiconque accusant Rabat d’avoir eu recours au logiciel d’espionnage Pegasus, dénonçant une « campagne médiatique mensongère, massive et malveillante ».

L’exécutif a rejeté catégoriquement ces allégations « mensongères » et « infondées », et met au défi leurs colporteurs, dont Amnesty International et le consortium «forbidden stories», ainsi que leurs soutiens et protégés de fournir la moindre preuve tangible et matérielle, en appui à leurs récits surréalistes, souligne un communiqué du gouvernement.

Maroc/Fête du Trône: report de toutes les activités, festivités, et cérémonies

Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé samedi, qu’en prenant en considération la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion du 22ème anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au trône.Ainsi, il a été décidé le report de la cérémonie de réception que préside le Souverain en cette occasion, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils et la cérémonie d’allégeance au Roi et de tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens, précise le ministère dans un communiqué.

En cette occasion, le Roi adressera un discours au peuple, ajoute la même source.

Le Conseil constitutionnel alimente la presse sénégalaise

Le rejet par le Conseil constitutionnel du recours en annulation de l’opposition de la loi modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale fait la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Le Conseil constitutionnel usurpe des pouvoirs régaliens », dénonce l’opposant Abdoul Mbaye dans la manchette de Walf Quotidien.

Dans Direct News, Birahim Seck, Coordonnateur du Forum civil, soutient que la décision du Conseil constitutionnel est « totalement rendue en dehors du droit » car il manque un cinquième membre de l’institution qui est décédé.

« Le Conseil constitutionnel contesté: Dans l’œil du cyclone », titre EnQuête, informant qu’il a rejeté le recours de l’opposition avec quatre membres en lieu et place des cinq requis.

Nos confrères indique que « le Mouvement pour la défense de la démocratie  (M2D) dénonce une filouterie juridique », appuyé par le Constitutionnaliste Ngouda Mboup qui estime que « la décision du Conseil constitutionnel est illégale ».

« Rejet du recours en annulation des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale: L’opposition crie au scandale », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, professeur Ngouda Mboup soutient: »Le Conseil constitutionnel a violé la Construction et la loi organique relative au Conseil constitutionnel ».

Sur le rejet du second recours de l’opposition qui portait sur le Code électoral, Le Quotidien titre: »Acte 2 des sages ». Ces derniers affirment que « la réforme du Code électoral est conforme à la Constitution ».

« Le Conseil constitutionnel au banc des accusés: Les Sages et leur président accusés d’usurpation de pouvoirs…présidentiels », écrit Vox Populi à sa Une.

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la culture de l’anacarde en Casamance, « une noix qui a changé des vies ». Selon nos confrères, 41.042 tonnes ont été exportées en 2020 pour une valeur de 22.837.992.040 f cfa.

De son côté, Walf Quotidien note un mois de « juillet macabre pour les hommes de tenue » qui sont victimes d’agressions.

La propagation inquiétante de la Covid-19 fait la Une de L’As qui révèle que « même les cliniques sont débordées ».

Maroc : La Marine royale porte secours à 368 candidats à la migration clandestine en Méditerranée

Les garde-côtes de la Marine royale marocaine, opérant en Méditerranée, ont porté secours durant la période du 20 au 23 juillet, à 368 candidats à la migration clandestine à majorité des subsahariens, selon une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine.Les migrants secourus, dont sept femmes et trois enfants, se trouvaient en difficulté à bord de 22 embarcations pneumatiques, 30 kayaks et 5 chambres à air, précise-t-on de même source.

En état de santé dégradé, ils ont reçu les premiers soins nécessaires à bord des unités de la Marine royale avant d’être remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Maroc: La Commission des investissements approuve 23 projets pour un montant de plus de 922 millions d’euros

La Commission des investissements, réunie ce vendredi, a approuvé 23 projets de conventions et d’avenants aux conventions d’investissement pour un montant global de 922,5 millions d’euros (9,74 milliards de dirhams). Ces projets devront permettre la création de 2.605 emplois directs et 5.382 emplois indirects.Au niveau sectoriel, l’éducation et l’enseignement supérieur s’accaparent 33% des investissements projetés, soit des investissements de 6,85 milliards de dirhams (1 euro = 10,55 DH) en 2021, occupant ainsi la 1er position. Le tourisme se place en 2e avec 4,08 milliards de dirhams, soit plus de 19% des investissements projetés, suivi du secteur de l’énergie en 3e position avec 3,74 milliards de dirhams, soit près de 18% des investissements projetés.

Le secteur de l’industrie  n’arrive qu’en 4e position avec plus de 3,15 milliards de dirhams, soit près de 15% des investissements projetés.  Mais, il reste toutefois le premier pourvoyeur d’emplois directs à créer avec 2.408 emplois dans le cadre des conventions signées avec l’Etat.

Concernant la répartition géographique des investissements approuvés, la région Rabat-Salé-Kénitra totalise le plus gros montant des investissements, de l’ordre de 8,27 milliards de dirhams, soit plus de 39% des investissements projetés. La région de Casablanca-Settat arrive en 2e place avec des projets d’investissements de 5,65 milliards de dirhams (27% des investissements projetés). Dakhla-Oued Eddahab occupe la 3e position avec des projets d’investissements totalisant 2 milliards de dirhams (10% des investissements projetés).

Éthiopie : les exportations ont rapporté 3,6 milliards de dollars

Les recettes d’exportation ont augmenté de 19,5% par rapport à l’année précédente selon un communiqué du ministère éthiopien du Commerce et de l’Industrie publié ce vendredi.Au cours de la période considérée, le secteur minier a réalisé 205 millions de dollars de recettes contre 94 millions de dollars pour le secteur industriel. L’exportation des produits agricoles a produit 541 millions de dollars.

En outre, les exportations de légumes, de fruits et de khat ont généré des revenus supérieurs à l’objectif fixé par le ministère de tutelle.

« D’autres produits comme les gommes naturelles, le café, l’électronique, les textiles et l’habillement ont atteint des performances supérieures à 70% », indique le communiqué.

Les exportations de graines oléagineuses, de légumineuses, de viande et de thé se situent entre 60 et 74% des prévisions du ministère du Commerce et de l’Industrie.

Enfin, les ventes de cuir et de ses dérivés, ainsi que d’animaux vivants ont atteint à moitié atteint les résultats attendus.

Foot : « l’Afrique défend l’idée d’une Coupe du monde tous les deux ans » (Ahmed Yahya)

Le président de la Commission d’organisation des compétitions interclubs et de la licence des clubs au sein de la Confédération africaine de football (Caf), dans un entretien accordé à Marca, quotidien sportif espagnol, a soutenu que la périodicité actuelle du Mondial n’est pas dans l’intérêt du continent noir.Le 21 mai dernier, la Fédération internationale de football association (Fifa) a autorisé la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’organisation biennale de la Coupe du monde.

Avant même la publication des conclusions de l’étude, Ahmed Yahya, 2e vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), considère que « la Coupe du monde devrait être jouée plus régulièrement » car « les compétitions sont un moteur de développement ».

Selon le président de la Fédération de Football de la République Islamique de Mauritanie (FFRIM), « plus vous jouez au plus haut niveau, plus vous apprenez et plus vous vous améliorez rapidement. Plus nous avons de possibilités de participer, plus les pays, y compris leurs gouvernements, peuvent soutenir un projet de football de développement ».

Pour toutes ces raisons, le dirigeant africain affirme que « quatre ans, c’est trop long ». Ahmed Yahya, qui a conduit son pays à la première Coupe d’Afrique des nations de son histoire en 2019, a déclaré que les acteurs du football doivent « réaliser que le monde a changé et s’est accéléré de manière incroyable depuis 1930 », année de l’organisation du premier Mondial.

Enfin, à en croire le responsable des tournois africains, si en Europe certains disent que « rien ne doit changer », c’est parce que le Vieux continent a tout à sa disposition. « Les meilleurs joueurs jouent devant eux tous les week-ends. Leurs équipes nationales s’imposent au niveau mondial. Ils sont riches et puissants. Donc pour eux tout est parfait. Mais ils ne doivent pas discriminer le reste du monde, à commencer par l’Afrique. La solidarité consiste également à se mettre à la place des autres et à voir le monde de leur point de vue », a  plaidé Ahmed Yahya.

Foot sénégalais : Augustin Senghor file vers un 4e mandat

Le président sortant de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) semble bien parti pour rempiler après un consensus trouvé avec deux des trois autres candidats.C’est le feuilleton qui tient en haleine le landerneau footballistique sénégalais. L’Assemblée Générale élective de l’instance faîtière est prévue le 7 août prochain. Me Augustin Senghor, élu en mars dernier premier vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), a épuisé trois mandats à la tête de la FSF. Mais il ne veut pas lâcher prise.

Trois dirigeants de clubs de Ligue 1, à savoir Saër Seck de Diambars, Mbaye Diouf Dia de Mbour Petite Côte et Mady Touré de Génération Foot, ont lorgné son poste. Si toutes les candidatures continuent à être d’actualité, ces personnalités du foot sénégalais se sont mis d’accord sur « un programme commun et consensuel devant servir de référence à l’action fédérale durant le prochain mandat ».

Les différents programmes ont été fusionnés après de « larges discussions » et l’« audition de chaque candidat ». Selon le communiqué ayant sanctionné la rencontre tenue jeudi à Dakar, le candidat Augustin Senghor a été désigné « pour conduire le programme consensuel » en présence du ministre de l’Urbanisme et vice-président de la FSF Abdoulaye Sow, d’Ibrahima Ndao, représentant du ministre des Sports et d’Issa Mboup du Comité national olympique et sportif (Cnoss).

De son côté, la Commission chargée du consensus « recommande à la prochaine équipe fédérale, sous l’autorité du ministère des Sports et du Cnoss, de procéder à l’évaluation de la mise en œuvre du programme consensuel à mi-parcours du mandat ».

Toutefois, Mady Touré a promis de donner sa position sur la candidature unique au plus tard le 30 juillet après « consultation de sa base ». Avocat de profession, Me Augustin Senghor est devenu président de la FSF en 2009 avant d’être reconduit en 2013 et 2017. Il est en même temps maire de Gorée et président du club de cette commune insulaire évoluant dans l’élite du football national.

Au terme de son troisième mandat, le proche collaborateur de Patrice Motsepe avait fait part de son intention de passer le flambeau. Sa déclaration a probablement motivé la candidature de son premier vice-président Saër Seck, non moins patron de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP).

Ancien vice-président chargé de la petite catégorie, Mbaye Diouf Dia était, pour sa part, sorti de l’attelage de la FSF depuis longtemps. Il a critiqué de loin la gestion de l’équipe de Senghor. En août 2017, ce manager avait été battu au deuxième tour de l’élection du président de la FSF.

Président de l’Académie Génération Foot, Mady Touré se présente pour la première fois à cette élection. Son centre de formation, partenaire du FC Metz (Ligue 1 française), a produit des joueurs comme Sadio Mané ou encore Ismaïla Sarr.

A l’image de Mbaye Diouf Dia, il a émis de nombreuses réserves sur l’administration du football sénégalais. Les pourparlers pour la désignation d’un candidat consensuel n’ont pas empêché Mady Touré de sillonner le pays pour présenter son programme.

Burkina : 1,3 million de déplacés internes en un peu plus de deux ans (officiel)

Les attaques jihadistes ont obligé 6% de la population burkinabè à fuir vers d’autres zones du pays selon les statistiques publiées cette semaine par le gouvernement.C’est « un niveau sans précédent » parce que les assauts des groupes jihadistes « s’accélèrent et deviennent de plus en plus violents ». Dans un communiqué, reçu vendredi à APA, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a appelé à « une action concertée pour répondre aux besoins des personnes contraintes de fuir à l’intérieur du pays et au-delà des frontières internationales ».

En effet, durant le premier semestre 2021, 237.000 individus ont quitté leurs foyers pour trouver refuge dans d’autres régions du Burkina Faso. Au second semestre 2020, ils étaient 96.000.

Cet exode forcé est également ressenti par les pays limitrophes du Burkina. « Depuis janvier 2021, plus de 17.500 personnes ont (rejoint les Etats) voisins. Le nombre total de réfugiés burkinabè a presque doublé en seulement six mois. On compte désormais 38.000 demandeurs d’asile burkinabè à travers la région », indique le document.

Actuellement, 11.400 demandeurs d’asile burkinabè sont recensés au Niger, 20.000 au Mali,  179 au nord du Bénin et 430 en Côte d’Ivoire. « Mais des milliers d’autres vivraient dans des zones frontalières inaccessibles aux travailleurs humanitaires pour des raisons de sécurité », souligne le communiqué.

Sur le terrain, le HCR s’emploie à fournir des vivres, des abris, des articles de secours et des soins de santé malgré l’insécurité qui entrave l’accès humanitaire. L’Agence spécialisée des Nations Unies s’est préparée « à aider les personnes nouvellement déplacées et à apporter (son) appui aux autorités et aux communautés d’accueil qui sont en première ligne des efforts de réponse ».

Ces actions humanitaires nécessitent des ressources conséquentes. En 2021, le HCR a estimé à 259,3 millions de dollars ses besoins en matière de financement pour le Sahel central. Mais à ce jour, fait-il savoir, « seule la moitié des fonds recherchés a été reçue ».

JO Tokyo/Aviron: l’Ivoirien N’Dri Franck classé 5è au tour éliminatoire

L’athlète ivoirien N’Dri Franck est arrivé à la 5è place, à l’issue de l’épreuve individuelle de l’Aviron disputée, vendredi matin, au Canal de la forêt de la Mer au Japon dans le cadre de la 32è édition des Jeux olympiques (JO) Tokyo 2021.

Le jeune rameur de 24 ans a fini sa course en 7.49.19 avec un temps de retard de + 48.79. Cependant, tout n’est pas encore perdu pour l’ivoirien qui malgré sa dernière place (5è) au classement final du 6è tour éliminatoire a été repêché pour une ultime chance de qualification pour les quarts de finale de cette discipline nautique.

N’Dri Franck sera donc au départ de la série de repêchages du Skiff homme Aviron prévue ce samedi.

Le 6è tour éliminatoire a été remporté par l’Allemand Zeidler Oliver (1er) en 7.00.40. Il est suivi de Arawaka Ryuta du Japon (2è) et de l’Egyptien Elbana Abdelkhalek (3è). Ces trois athlètes sont qualifiés d’office pour les quarts de finale du Skiff homme Aviron.

L’équipe Espoirs de football a ouvert, vendredi, les portes de la victoire pour la Côte d’Ivoire après son match gagné (2-1) face à l’Arabie Saoudite.

Génocide rwandais : un ancien ministre va purger sa peine au Sénégal

Augustin Ngirabatware, ancien ministre rwandais, première personne condamnée par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), sera transféré au Sénégal, où il purgera sa peine, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.En 1990, Ngirabatware était le ministre du Plan et il a conservé ce poste dans le gouvernement intérimaire formé le 8 avril 1994, deux jours après l’assassinat de l’ancien président Juvénal Habyarimana.

Il a été arrêté en 2007 à Francfort, en Allemagne, et transféré au TPIR à Arusha, en Tanzanie, un an plus tard. Son premier procès débutera en septembre 2009 alors qu’il faisait face à des accusations de conspiration en vue de commettre le génocide, d’incitation directe et publique à commettre le génocide et de crimes contre l’humanité (y compris le viol).

Selon le tribunal présidé par le juge tanzanien William Hussein Sekule, l’ancien ministre a incité, aidé et encouragé des miliciens de sa commune natale, Nyamyumba (nord-ouest), à tuer leurs voisins tutsis et à violer des femmes tutsies en avril 1994.

L’ancien ministre rwandais a été condamné à 35 ans d’emprisonnement. Cependant, le 18 décembre 2014, la Chambre d’appel l’a acquitté du chef de « viol en tant que crime contre l’humanité » et a réduit la peine à 30 ans.

Ethiopie : la Bad finance de nouveaux projets

Le Groupe de la Banque africaine de développement et le gouvernement éthiopien ont signé deux accords de subvention d’un montant de 118 millions de dollars pour de nouveaux projets économiques.Les dons relèvent du guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque, le Fonds africain de développement, informe le communiqué de l’institution financière parvenu ce vendredi à APA.

Ils iront au projet d’amélioration de la productivité à l’appui des parcs agro-industriels et de l’emploi des jeunes d’une valeur de 47 millions de dollars, et au projet de deuxième interconnexion électrique Éthiopie-Djibouti de 71 millions de dollars, qui vise stimuler les échanges d’électricité entre l’Éthiopie et Djibouti voisin.

Le projet de parcs industriels et de jeunesse verra le développement d’infrastructures d’irrigation et de gestion de l’eau autour des parcs agro-industriels intégrés, offrant aux « agri-entrepreneurs » diplômés des opportunités de créer des entreprises agro-connexes et commercialement viables.

Dans le cadre de ce programme, 12 607 ha de terres irriguées seront aménagés et environ 3 000 jeunes recevront une formation en agronomie/agriculture et en développement commercial.

L’infrastructure d’irrigation renforcera les associations d’usagers de l’eau ; protéger les bassins versants autour des périmètres irrigués ; aller vers la formation des agriculteurs et des jeunes agro-entrepreneurs sur les pratiques de conservation des sols et de l’eau, la production agricole, la valeur ajoutée et la commercialisation ; et aider les jeunes PME établies à accéder au crédit.

Le projet sera mis en œuvre sur une période de cinq ans (2021-2026) sous la tutelle du ministère de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Énergie et de la Commission de développement de l’irrigation du pays.

Le deuxième projet d’interconnexion électrique Éthiopie-Djibouti fait suite à un précédent projet d’interconnexion électrique financé par la Bad entre les deux pays et s’appuie sur les avantages accumulés au cours des 10 dernières années.

Il permettra la construction d’environ 300 km de lignes d’interconnexion, 170 km de lignes de transmission pour renforcer le réseau en Éthiopie, ainsi que la construction et l’extension de nouvelles sous-stations dans les deux pays.

A Djibouti, les bénéfices attendus incluent une augmentation de 65% des connexions clients et une forte réduction de l’utilisation des centrales thermiques de 100% à environ 16%.

En Éthiopie, le projet entraînerait une augmentation des revenus du commerce de l’électricité qui, au cours des 10 dernières années, s’élevait à plus de 275 millions de dollars de revenus provenant des exportations d’électricité.

Une fois terminé, les revenus de l’Éthiopie provenant des exportations d’électricité augmenteront, tout en renforçant l’accès de Djibouti à une électricité fiable, abordable et propre et en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre.

« En renforçant les liens économiques grâce à l’augmentation du commerce transfrontalier de l’électricité et à l’amélioration de la compétitivité économique, le projet contribuera à exploiter la paix et la stabilité régionales et à remédier à la fragilité régionale », a déclaré le directeur général adjoint, Développement régional et prestation d’affaires en Afrique de l’Est, Dr Abdul Kamara.

Ouagadougou reçoit des équipements militaires de l’UE

L’Union européenne (UE) a offert jeudi à la gendarmerie burkinabè, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, des matériels de protection et d’intervention d’une valeur de huit milliards FCFA.Ce don concrétise la deuxième phase de la mise en œuvre au Burkina Faso du projet Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention du Sahel (GARSI), financé par l’UE dans les quatre autres pays de cette région ainsi qu’au Sénégal, précise l’ambassadeur Wolfram Wetter.

La logistique, composée de véhicules pick-up, d’ambulances, de gilets pare-balles, de drones, de tenues militaires, entre autres, est destinée aux forces déployées dans les zones de Toéni et de Barani, à l’ouest et au nord-ouest du pays des Hommes Intègres.

« Aujourd’hui ces zones ont commencé à être le lit de l’insécurité et la projection des unités GARSI dans cet espace nous permettra d’anticiper et si nous anticipions, nous allons déjouer le coup qui est préparé contre la nation », a estimé Maxime Koné, ministre de la Sécurité, saluant le cheminement du projet de l’UE.

« La pertinence de cette option n’est plus à démontrer, les résultats sont probants. A partir de l’expérience réussie de Barani et de Toéni, nous avons eu la conviction sédimentée que nous devons poursuivre dans cette perspective pour que de manière substantielle la sécurité puisse être améliorée dans notre pays au profit des populations », a-t-il indiqué.

Directeur du GARSI-Sahel, le général de division Francisco Espadas a pour sa part félicité les commandants de ses unités de Toéni et Barani qui combattent courageusement les terroristes. « Leurs résultats honorent à la fois la Gendarmerie nationale, le Burkina Faso et l’ensemble de la Communauté internationale », s’est-il réjoui.

Le Burkina Faso est l’un des pays du Sahel les plus durement frappés par les violences jihadistes, surtout dans ces deux zones. En décembre 2019, une contre-attaque de l’armée a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes à Toéni et Banh. Trois soldats avaient perdu la vie au cours des combats là où sept autres avaient été blessés.

En octobre 2018 également, la brigade de la gendarmerie de Barani a perdu un de ses éléments suite à une attaque où l’un des assaillants a été abattu tandis que les autres prenaient la fuite.

Fitch attribue la note BB à la Côte d’Ivoire

L’agence de notation financière Fitch vient d’attribuer la note BB à la Côte d’Ivoire, ce qui accroît davantage la signature du pays auprès des investisseurs.

Sur l’échelle de notation, cela est « important parce qu’au niveau africain nous nous comparons à l’Afrique du Sud et au Brésil », a commenté le ministre ivoirien de l’Économie tu des finances, Adama Coulibaly, au JT de 20h sur la RTI 1, la télévision nationale.  

« Nous sommes la troisième meilleure notation financière sur le continent », a-t-il déclaré, soutenant que les leviers ayant favorisé cela sont « les performances économiques enregistrées maintenant depuis une dizaine d’années ».  

Ensuite, dira-t-il,  les réformes politiques ont également  favorisé ce résultat ainsi que « la bonne tenue des finances publiques et la bonne gestion de la dette ».

Fitch note la Côte d’Ivoire depuis 2014, au moment où l’Etat ivoirien a fait sa première émission d’eurobond. A l’époque le pays était à B, mais a évolué pour se retrouver en 2016 à B+, avant de passer à un cran supérieur BB.

Concernant le déficit budgétaire, la Côte d’Ivoire a atteint, à cause de la Covid-19, un niveau en 2020 qui se situe « entre 5 et 6% là où des pays industrialisés sont à 8% voire 9% », a-t-il poursuivi. 

Le climat socio-politique a beaucoup concouru à cette note financière, de même que les récentes élections législatives organisées en mars de façon « inclusive, transparente et libre », a-t-il renchéri.  

Aujourd’hui, la dette de la Côte d’Ivoire est autour de 48%. Avec cette note, le pays pourra bénéficier d’un coût de financement plus bas parce que la signature de l’Etat ivoirien est crédible. 

Une notation souveraine est l’appréciation de la capacité d’un pays à pouvoir honorer ses engagements. Elle donne au pays une notoriété et mesure sa capacité à faire en sorte que les investisseurs soient dédommagés pour les prêts qui lui sont faits. 

Côte d’Ivoire: le Zouglou un rythme utilisé pour évangéliser en milieu chrétien

Le Zouglou, un rythme musical populaire et urbain, très prisé en Côte d’Ivoire, fustigeant les tares de la société, est de plus en plus utilisé par des artistes chrétiens pour porter le message de l’évangile.

Pour la 4e édition de son Programme de vacance dénommé « Holi Holidays », en allusion à des vacances saines, la chaîne de télévision confessionnelle LMTV, a créé le concept « Rythme living », qui fait entre autre, la promotion des artistes chrétiens Zouglou. 

Les différentes articulations de ce Programme ont été présentées, jeudi à Abidjan, par le directeur général de la chaîne de télévision, Dieudonné Gollet, qui avait à ses côtés le staff en charge de l’animation de ce concept.  

Le programme qui s’étend du 4 août au 5 septembre 2021, se veut un festival. Le 12 août, aura lieu le concert « Zouglou living », qui verra cinq chantres intervenir dans ce registre, notamment « MBN, Edson Gnonpo, Richard Krémé, Moyo le prédicateur et Abou Davy ». 

« Rythme living » comprend également Tradi living, un espace de promotion des chants traditionnels chrétiens, Rap living où interviendra d’ailleurs l’artiste Steezo, devenu un homme de Dieu, ainsi que Gospel living et la Rumba linving.

Outre les concerts, deux concours seront organisés, à savoir « Vocaliz », une sorte de karaoké avec une personne qui chante et le choeur fait par les candidats, et « Symbiose » qui est l’émission phare des vacances où les jeunes viendront « exposer leurs talents ».

Symbiose est animé par Hanniel Konan. Ici, les jeunes auront selon M. Gollet, à faire du théâtre, de la prédication à partir de la bible, de la danse et des chants, tandis que « Vocaliz » sera sous le management de Danielle Kragbi. 

Chaque année, la chaîne confessionnelle célèbre les « Holi Holidays » autour d’un thème. Pour l’édition 2021, c’est le thème « Aimons-nous les uns, les autres » qui a été retenu. Il rentre par coïncidence dans la vision du gouvernement de renforcer la cohésion sociale et la paix.

Un village d’une capacité de 5.000 personnes devrait être aménagé pour accueillir les festivités, au sein d’un hyper marché à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avec des stands et des restaurants. Il est aussi prévu un auditorium pouvant contenir 1.000 personnes.

Selon le programme, il est prévu le mardi la Chambre haute, un temps de prière, le mercredi « choeur de gloire » au village artistique, le jeudi rythme living, un moment assorti de concerts, le samedi, le culte et le dimanche le concours symbiose. 

Onze groupes ont été déjà enregistrés pour l’heure pour le concours symbiose et six pour vocaliz. Les organisateurs attendent toujours des inscriptions qui devraient se poursuivre jusqu’à la veille des festivités. 

L’ambassadeur de la Belgique en Côte d’Ivoire est le parrain de ces festivités chrétiennes. En raison de la pandémie de Covid-19, le comité d’organisation assure faire respecter les mesures barrières.